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Une approche ASIF distribuée pour le calcul des

emissions CO2 dans les chaines logistiques


marocaines.
Ahmed Haroun SABRY, Abdelkabir BACHA, Jamal BENHRA
Equipe EAP, Laboratoire LISER, ENSEM, UH2C
KM7, BP 8118 Route El Jadida
Casablanca, Maroc

Abstract— Ce papier présente une approche distribuée de L’objectif est de dresser un lien entre le véhicule et
calcul des taux d’émissions de CO2 dans les chaines logistiques l’émission. L’agrégation des données collectées permet aux
marocaines. Dans un premier temps on adapte la formule AS IF décideurs d’évaluer l’impact vert des projets d’investissement,
de calcul des émissions des pays et régions au niveau des acteurs et concevoir ainsi une chaine dans un cadre intégrant à la fois
du secteur du transport. Ensuite on propose un modèle distribué l’environnement, l’économie et la stabilité sociale.
collaboratif permettant plus d’aisance de calcul aux entreprises,
et offrant aux décideurs la possibilité de cibler les initiatives de Ce travail vise à adapter ASIF au contexte d’un pays du
réduction par groupe d’entreprises ou région. tiers monde, où le financement d’un tel projet est très onéreux
par rapport aux résultats espérés [1][2] . On propose un modèle
Keywords—Chaine logistique verte; émissions CO2; ASIF; distribué de l’approche en permettant à chaque organisme de
Modèle distribué petite ou grande taille de mesurer et ainsi contrôler sa
production CO2, l’agrégation des taux calculés permet ainsi
I. INT RODUCT ION d’estimer la production urbaine, régionale ou nationale en
La maitrise d’une chaine logistique efficace est devenue CO2.
primordial pour une économie émergente. Cette maitrise
dépasse des objectifs de prix et de marchés et s’intéresse de Le présent papier est structuré comme suit : le premier
plus en plus à un développement durable. Le secteur du chapitre dresse un état de l’art et détaille la problématique, le
deuxième chapitre présente notre approche, le troisième
transport contribue à 23% du total des émissions du dioxyde de
carbone dans le monde. Le transport routier, voitures et chapitre valide l’approche avec des exemples simulés, le
dernier chapitre conclut notre travail.
camions participent à plus de 60% de ces émissions. Plus
précisément dans les pays du tiers-monde les camions et les II. ET AT DE L’ART
bus consomment plus de carburant et émettent plus de CO2 [1].
Les émissions CO2 ont considérablement augmentées dans
Dans le contexte marocain, cette chaine logistique est les 20 dernières années, et tant que l’énergie fossile est la
marquée par une hétérogénéité des niveaux de consommation principale source d’alimentation pour l’industrie et le
et d’émission des véhicules, et un manque drastique de transport, ce taux va continuer à augmenter [10].
données. Des pays comme la Chine, l’Allemagne et la France
ont déployés des politiques de collecte de données sur le taux
Le Maroc rejoint cette croissance d’émissions, due
d’émission des gazes à effet de serre, sur la configuration
principalement à une forte industrialisation et un
modale du secteur du transport, et le contenu en carbone pour
chaque type de combustible [9]. épanouissement socioéconomique. La Fig1 représente les
émissions du pays sur une période de 50 ans [6], les données
Chaque type de combustible possède une teneur en CO2, en ont été estimées en utilisant une approche descendante visant à
évaluant la quantité de carburant brulé sur une période donnée, calculer les émissions à partir du contenu en CO2 de chaque
on peut évaluer la quantité de CO2 émise. Cette approche dite type de combustible lorsque brulé, et les quantités de
« descendante » permet d’estimer globalement les quantités combustibles vendues par secteur d’utilisation.
produites [1][3].
« Mesurer le carbone » signifie plus qu’estimer les tonnes La moyenne annuelle du Maroc est 21862 tonne métrique,
métriques annuelles. L’adoption d’une approche « ascendante » Une tonne métrique équivaut à 1000 kilogrammes . Le
est nécessaire pour mesurer le carbone. Ce mode de collecte de changement illustré est de 1290%, les limites inférieures et
données s’intéresse à la répartition des émissions par secteur, supérieures sont 1962 avec 3080.3 et 2010 avec 50608.3 [6].
type de véhicule, type de carburant, teneur en CO2, pour
calculer le taux d’émission par pays. Une des approches les
plus utilisées est la démarche ASIF proposée par L. Schipper
[3].
d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat
(GIEC) [10].

Instaurer des lois d’impôts relatives à la réduction des GHG


(sur l’obligation des mises à jour technologiques par exemple)
permet d’affaiblir la corrélation entre l’émission des GHG et
le produit interne brut (PIB). Des impôts spécifiques
permettent de réduire les émissions par secteur, des impôts de
maitrise énergétique sur les carburants ont permis de réduire
les émissions du secteur du transport [9][10].

La collecte de données joue ici un rôle primordial pour une


prise de décision efficace, des données comme la production
Fig. 1. Emissions de CO2 du Maroc en tonnes metriques mondiale, la répartition par secteur, la corrélation entre
l’évolution de l’émission et le PIB. Sont toutes des données
Il existe trois grandes familles de réductions possibles dans le nécessaires mais pas suffisantes pour implémenter des
secteur du transport, les deux premières agissent plus sur le initiatives, des lois ou politiques réductrices [7].
développement du milieu urbain ou rural, la troisième adresse
l’aspect technologique des moyens et méthodes de transport Dans le secteur du transport, les émissions qu’on vise à
[10] : mesurer et réduire peuvent être mathématiquement formulées
en utilisant des facteurs plus observables . En effet, le secteur
La réduction des émissions produites en réduisant les est composé de plusieurs activités visant toutes à transporter
kilomètres parcourus. Un véhicule qui parcourt plus, produit des personnes et des marchandises. Autrement dit, les
plus. Cette réduction peut être obtenue en modifiant émissions du secteur dépendent du niveau d’activité de
l’environnement urbain ou rural de telle façon à rendre les transport en personne.km (ou tonne.km). De la structure
services plus accessibles (logements, quartiers industriels, modale en %. L’intensité d’utilisation de chaque type de
centre-ville, loisirs et autres). Autres approches ont été carburant par mode de transport en litres par personne.km. Et
proposées permettent aux entreprises de réduire les émissions, finalement la teneur en carbone du carburant, appelée aussi le
les durées et les charges en planifiant à l’avance les trajets de facteur d’émission en grammes par litre de carburant [3][4].
livraison grâce à des outils d’aide à la décision spécifiques [8]

Le passage vers des modes de transport avec une faible


émission par unité de transport, par exemple de voitures ou
véhicules utilitaires légers (VUL) aux autobus , ou trains. A
noter que la mise à jour vers le tramway dans les villes de
Casablanca et Rabat n’est pas nulle en émissions, les
tramways, locomotives électriques et autres moyens de
transport modernes émettent du CO2 indirectement. La Fig2
montre la répartition des 49 Gt d’équivalent CO2, produites
en 2010, sur l’ensemble des secteurs. On remarque la
considérable réduction du taux de participation du transport
entre 14% d’émissions directes et 0.3% d’émissions
indirectes [9].

Controller les émissions des véhicules producteurs, en


agissant sur les mises à jours technologiques visant à Fig. 2. La répartition des émissions de gazes à effet de serre par secteur en 2010
améliorer l’efficacité opérationnelle : des technologies de
combustion plus énergiques, des moteurs plus efficaces et Cette approche permet une collecte plus minutieuse des
moins puissants, des véhicules plus légers . Les nouvelles lois données. Et avoir une vue ascendante permet la mise en place
régissant l’utilisation des VUL au Japon et en Chine ont d’initiatives plus ciblées, plus efficaces et moins couteuses.
conduit à la fabrication et la commercialisation de véhicules Cependant, la collecte de données en mode ascendant reste un
plus économique en termes de consommation de carburant [11] souci des décideurs gouvernementaux et prends action sur de
[10]. longues périodes et sous des procédures et politiques qui
rendent le projet onéreux et assez laborieux.
Controller ses émissions signifie les mesurer et instaurer des
lois qui régissent l’émission des gazes à effets de serre (GHG). Les entreprises du secteur sont conscientes de l’impact de la
Dans ce sens, plusieurs efforts ont été fournis depuis le maitrise CO2 sur les gains et sur l’environnement. Mais ne
quatrième rapport d’évaluation (AR4) soumis par le groupe disposent pas d’outils ou directives, permettant de mesurer
l’impact des décisions de modifications sur leurs chaines A. La méthode ascendante ASIF
logistiques [10]. Une approche bottom-up ou ascendante permet aux
décideurs d’identifier l’impact vert de chaque action
Dans le dernier « Résumé destiné aux décideurs » publié par le amélioratrice. Elle permet aussi d’estimer l’impact des projets
GIEC, une proposition a été faite sur des initiatives distribuées. étatiques de réduction des émissions, ou d’investissements dans
Des lois ou des actions réductrices implémentées à travers le secteur du transport, des projets souvent financés par des
différentes régions géographiques. Ceci offre une synergie de institutions telles que le Clean Development Machanism
réduction et plus de flexibilité d’adaptation par rapport aux (CDM) ou la Nationally Appropriate Mitigation Actions
politiques [9][10]. De ce fait, plusieurs initiatives de réduction (NAMA). Le Maroc comme tout autre pays devrait être
peuvent être plus efficace si implémentées à travers une capable de quantifier régulièrement ses « économies » en CO2
architecture décentralisée. afin de rester éligible à ces financements. On présent la
formulation mathématique de ASIF dans (1).
Le présent travail entre dans cette optique, et propose une
architecture décentralisée au niveau des entreprises, en leur
∑ (1)
adaptant une approche de calcul et de maitrise des émiss ions
des gazes à effet de serre.

III. NOT RE APPROCHE A: L’activité globale du transport, il s’agit de l’activité de


transport de personnes ou de marchandises (en personne.km ou
tonne.km). Des cas plus spécifiques peuvent s’exprimer en
Nous combinons dans ce travail les propositions d’idées visant
vehicule.km. La configuration routière dans les milieux urbains
à réduire les émissions d’une façon distribuée, et une
et ruraux a un impact déterminant sur les distances parcourues
adaptation du modèle ASIF au niveau de l’entité ou organisme et donc sur l’activité globale. L’ouverture régionale vers les
producteur de CO2 (ici l’entreprise). L’idée est de permettre activités d’import-export conduit à l’augmentation du volume
aux entreprises du secteur de calculer leurs émissions et d’activité par trains, camions et bateaux.
d’évaluer l’impact des modifications sur la chaine (mises à
jour de la flotte, changement de structure modale …). S : la structure modale, représente les parts en activités (en
personne- ou tonne.km) dans chaque mode. Les modes
Appliqué à une région donnée (Le grand Casablanca par généralement pris en considération sont les moyens de
exemple), cette approche permettra de réduire les émissions transport non motorisés comme la marche et le vélo, véhicules
des acteurs du secteur, tout en ralliant les intérêts communs du à deux roues, les voitures (et taxis), les VUL et camionnettes,
minibus, bus urbain ou interurbain. Ce facteur sert à quantifier
gouvernement et des entreprises. Cette collaboration entre les
l’impact écologique du personne.km par véhicule. Une
décideurs politiques et les entreprises est un des principaux
personne.km émet par exemple plus de CO2 dans une voiture à
facteurs de réussite de tout projet visant à réduire les un seul passager que dans une voiture à plusieurs, ou dans un
émissions des GHG [9][10]. train ou un bus équipé avec un vieux moteur qu’un train équipé
avec un moteur moderne. Le choix du mode est régit par des

Fig. 3. Le modèle de calcul distribué des émissions CO2 adoptant ASIF


paramètres comme la vitesse allouée et l’accessibilité du mode, directement à partir des rapports du GIEC par région.
les temps de trajets, le prix des combustibles et des véhicules,
les politiques fiscales et législatives instaurées, la sécurité des Le groupe régional de collaboration est modélisé sous
forme d’un graphe ou les arcs constituent les échanges en
individus et d’autres aspects sociaux et psychologiques. Dans
les cas où A est exprimé en vehicule.km le facteur S représente données (F et I) entre les entreprises, les nœuds représentent les
entreprises où chaque entreprise est marquée par son émission
la part des A par type de véhicule et par type de combustible.
Gi.
I : l’intensité énergétique du mode, cette intensité est
L’approche décentralisée facilite l’adhérence des
étroitement liée à la croissance des revenus du pays ou la
entreprises aux législatives nationales [9], et le partage de
région étudiée. Les changements dans les prix des carburants
par exemple, les mises à jour sur normes relatives aux données concernant les facteurs F et I entre les entreprises
rends plus facile la collecte globale des données par les
véhicules, ont tous un portée sur ce facteur. La croissance
économique reflétée par une augmentation du PIB peut organismes concernés.
influencer positivement l’intensité énergétique des modes de Avec ce modèle les législatives et réglementations seront
transport, l’exemple est la mise à jour des véhicules avec de géo-économiquement ciblées, et les projets de réduction se
nouvelles unités plus efficaces énergétiquement. Ce paramètre feront en collaboration entre les décideurs et les entreprises. Et
est fortement lié au facteur d’occupation des véhicules, plus seront plus flexibles et plus efficaces. En effet, des initiatives
précisément, ce facteur est inversement proportionnel au taux sous forme de quick-wins concentrés sur quelques entreprises
d’occupation des véhicules. C’est un des facteurs les plus qui partagent un ensemble de caractéristiques d’émission sont
sensibles à calculer et ne devrait être emprunté d’une région à moins couteuses, plus efficaces et plus viables [9][10].
une autre, mais calculé à la base de l’énergie consommée par
un mode donné, divisé par le nombre de personnes ou tonnes
transportées par ce dernier [5]. IV. CALCUL DES EMISSIONS PAR LA MET HODE ASIF
F : La teneur en carbone des carburants, les principaux
carburants utilisés au Maroc proviennent d’origine fossile et Afin de valider notre proposition de modèle nous
leurs teneur en CO2 est connue et a peu varié dans les dernières présentons ici un exemple d’une entreprise de transport de
années. D’autres pays comme le Brésil devraient actualiser ce personnes: Morrocan Transportation Company (MTC)
facteur au fur et à mesure de l’intégration d’autres carburants agissant dans le milieu urbain et interurbain, cette entreprise
d’origine biomasse [4]. possède trois types de moyens de transport : les taxis, les bus et
G : La quantité de CO2 émise en grammes calculée à partir les bus interurbains. L’intérêt est porté à l’application du
des différents facteurs observés. modèle ASIF pour le calcul et le suivi de la production CO2
dans un nœud du graphe distribué.
B. Le modèle de calcul et de collaboration distribué
Nous avons décidé de calculer les émissions CO2 sur une
Nous proposons ici un modèle distribué de collecte des durée de 7 jours, les données d’activités et la structure modale
paramètres ASIF. Ce modèle délivre des données actualisées et sont des données propres au nœud et l’intensité énergétique et
paramétriques (par région, ville, groupement d’entreprises...). la teneur en CO2 sont des données communiquées à travers les
Et assure une synergie de travail et de collaboration entre les arcs. Les données des arcs feront objet de communication
entreprises. La Fig 3 détaille ce modèle de relation entre les globale à chaque calcul afin d’actualiser les indicateurs d’une
décideurs stratégiques et les groupes de collaboration, on manière collaborative.
retrouve les paramètres ASIF de l’approche distribuée.
Dans le cas de la MTC, l’unité de mesure de l’activité est la
Les entreprises de transport commencent dans un premier personne.km, d’autres entreprises peuvent utiliser la tonne.km
temps à enregistrer continuellement leurs activités A, une ou tout simplement le kilomètre. La différence en activités
image de la constitution de la flotte suffit pour définir la entre les modes est claire les bus sont plus actifs et génèrent
structure modale S. L’intensité énergétique I est plus facile à plus d’activité 11549 personne.km soit 61% de la structure
déterminer dans le cas distribué, à partir de la consommation modale actualisée, suivis des bus interurbains agissant sur les
énergétique (carburant) par unité d’activité. F le contenu en principaux points de la région avec 6608 personne.km à
carbone, devrait être communiqué par les décideurs ou extrait 34.87% et les taxis en dernier lieu avec 789 personne.km sur

TABLE I. CALCUL DES EMISSIONS CO2 DE LA MT C P AR L ’ AP P ROCHE ASIF

A S I F G

Mode de Transport Activité de Transport (P.Km) Structure modale (% ) Intensité Energitique Teneur en CO2 Emissions en Kg

Taxi 789 4,16 0,08720 1605,59 460,0


Bus 11549 60,95 0,03615 2627,72 66879,8
Bus Interurban 6608 34,87 0,04322 2661,05 26504,5
Total des emissions equivalent CO2 en Kg 93844,3
une période de 7 jours. Même si les taxis sont plus nombreux, Une entreprise capable de calculer son empreinte carbone est
ils ont une faible capacité d’occupation et de ce fait génèrent une entreprise capable de maitriser ses émissions.
moins d’activité que les bus et les interurbains.
Un modèle distribué ajoute une synergie de collaboration
Les véhicules de la MTC utilisent du diesel, l’intensité afin de maitriser les émissions. Une entreprise a besoin de
énergétique est calculée en divisant l’énergie consommée par collecter des données propres à elle (A et S) et peut emprunter
chaque mode sur le nombre de personnes transportées. La des variables d’environnement issues de cette collaboration (F
présence de données sur le nombre de personnes par mode et et I).
l’efficacité du carburant (litre/km) par type d’engin, rends
Un exemple d’une entreprise a été présenté, et montre qu’il
facile le calcul de l’utilisation du carburant par quantité
d’activité (litre/personne.km) et ainsi exprimer l’intensité est possible de calculer les émissions d’une façon distribuée sur
n’importe qu’elle durée.
énergétique de chaque mode de transport. Les résultats
montrent qu’augmenter la capacité d’occupation des véhicules Le modèle assure une économie en ressources pour les
a un effet positif sur l’intensité énergétique. L’exemple avec les décideurs qui vont se concentrer d’avantage sur des
bus qui génèrent 14 fois plus d’activité de transport que les réglementations plus ciblées. Et plus de liberté aux entreprises
taxis et grâce à leur capacité d’occupation ont un plus faible d’intensifier la collecte de données, de prototyper de nouvelles
facteur d’intensité énergétique. chaines logistiques, et de mieux connaitre l’impact de leur
activité sur l’environnement.
Les décideurs peuvent évaluer l’impact des nouveaux
projets plus facilement grâce à une omniprésence des données.
Et peuvent développer des initiatives ciblés, plus efficaces et
avec des objectifs sur le court et le long terme.

REFERENCES

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distincte de CO2 par litre de carburant, les données devront solving the traveling salesman problem using ant colony optimization
faire objet d’actualisation dans le cas d’un vieux parc de and web mapping platforms : Application to logistics in a urban context.
véhicules. Le cas présent montre que les voitures (taxis) plus Proceeding of the international conference on Control, Decision -
légers produisent moins de CO2 que les bus et interurbains. Optimization and Information T echnologies.
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Kadner, K. Seyboth, A. Adler, I. Baum, S. Brunner, P. Eickemeier, B.
26 tonnes et les taxis près de 460kg. La Fig. 4 montre la Kriemann, J. Savolainen, S. Schlömer, C. von Stechow, T . Zwickel and
répartition de ces émissions. On remarque que les bus et J.C. Minx (eds.)]. Cambridge University Press, Cambridge, United
interurbains dominent les émissions pendant la semaine Kingdom and New York, NY, USA.EDENHOFER, O., PICHS-
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Le présent travail adapte une approche ascendante de calcul ST OKES, John, et al. Strategies to minimize CO2 and NOx emissions
du taux d’émission CO2 d’un pays au contexte entrepreneurial. for future gasoline engines. MTZ worldwide, 2007, vol. 68, no 9, p. 8-11

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