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24 octobre 2019
Le secteur des transports est confronté à une double problématique. Il doit répondre à la
demande croissante de mobilité des biens et des personnes, mais également diminuer
son lourd impact environnemental. C’est à la croisée de ces chemins qu’il faut trouver
des évolutions et des solutions efficaces tout en répondant aux enjeux de la transition
énergétique.
Pour mieux comprendre les enjeux et les pistes d’évolution des transports dans
la transition énergétique, il faut tirer un bilan de la situation actuelle.
À lire aussi : Transition écologique et transports urbains : les initiatives des municipalités
Force est de constater que le secteur des transports présente de lourds impacts
environnementaux. Et pour cause, en France, il fait partie des principaux émetteurs de
gaz à effet de serre (GES) et de dioxyde de carbone (CO2). Selon les chiffres de l’Agence de
l’Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie (Ademe) datant d’avril 2018, les transports
sont responsables de 39 % des émissions totales de gaz à effet de serre dans le pays.
Dans le détail, plus de la moitié de ces émissions sont produites par les voitures, 20 % des
GES sont émis par les poids lourds, et 17 % par les petits véhicules utilitaires. La part
restante concerne les deux-roues, les avions et les transports ferroviaires, maritimes et
fluviaux.
La quasi-totalité des émissions de gaz à effet de serre (93 %) est liée au transport routier.
Un chiffre qui n’a rien de surprenant puisque près de neuf trajets sur dix, en France, sont
réalisés en voiture (particuliers et professionnels confondus). De même, 90 % du
transport de marchandises du pays se réalise via les différents axes routiers.
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Le gouvernement français s’est engagé à diminuer ses émissions de gaz à effet de serre de
façon conséquente. La loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte
(LTECV) prévoit de diviser par quatre les émissions de GES entre 1990 et 2050, et de
réduire ces émissions de 40 % à l’horizon 2030.
Pour répondre à ces grandes ambitions, le secteur des transports doit logiquement tenir
un rôle majeur. Pourtant, de ce point de vue, il reste assez irrégulier. Par exemple, en
2017, le secteur des transports a émis 137,9 millions de tonnes équivalent CO2 (Mt CO2e)
de GES alors que l’objectif fixé nationalement était plafonné à 124,7 Mt CO2e.
L’électromobilité
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Les biocarburants
Les biocarburants ne sont pas à opposer aux carburants fossiles « classiques » comme
l’essence ou le diesel. Les deux peuvent être mélangés et fonctionner ensemble. C’est le
cas, par exemple, des carburants Super Premier 95 - E10 (contenant jusqu’à 10 %
d’éthanol), le Superéthanol E85 (contenant entre 65 et 85 % d’éthanol), ou le Ecolium 30
(constitué de 30 % de biodiesel).
Le gaz
Le gaz naturel comprimé (GNC) et le gaz naturel liquéfié (GNL) s’inscrivent, eux aussi,
comme des énergies alternatives permettant de répondre aux évolutions de la
transition énergétique dans les transports routiers.
Le GNL, quant à lui, est gaz naturel qui a été porté à l’état liquide, à une température
comprise entre -161°C et -163°C. Il est considéré comme une énergie fossile propre
puisque, lors de sa transformation, le gaz naturel perd la quasi-totalité de son CO2 et
l’oxyde d’azote est également extrait. Il ne rejette que très peu de CO2.
Le GNL s’impose surtout comme carburant utilisé par les navires dédiés au transport
maritime et les paquebots de croisière. Un moyen efficace de réduire les émissions de gaz
polluants, et les impacts environnementaux.
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