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La séquestration carbone
Laura PRADEL
Jeanne BLANCHARD
Alexandre THERON
Maxime GALLESIO
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SOMMAIRE
DESCRIPTION DU PROJET........................................................................................................................... 3
LES ENJEUX DU PROJET.............................................................................................................................. 4
ENJEU « CARBONE »..................................................................................................................................... 5
Empreinte écologique............................................................................................................................. 5
Problématique carbone........................................................................................................................... 7
Label Bas-Carbone............................................................................................................................... 11
Crédit carbone....................................................................................................................................... 13
ENJEU « BIODIVERSITÉ »............................................................................................................................. 15
Ecologie du paysage............................................................................................................................. 15
ENJEU « ADAPTATION AU RÉCHAUFFEMENT CLIMATIQUE ».............................................................................16
Agroécologie......................................................................................................................................... 16
ENJEU « PÉDAGOGIQUE »............................................................................................................................ 18
Projet pédagogique............................................................................................................................... 18
Implication diverse des filières.............................................................................................................. 19
PROJET DE REBOISEMENT........................................................................................................................ 20
LES PARTENAIRES...................................................................................................................................... 28
ANNEXE 1 : POINTS FORTS DES ESSENCES........................................................................................... 30
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DESCRIPTION DU PROJET
L’exploitation de Bellegarde qui est un support pédagogique de l'EPL
Agricole d'Albi Fonlabour, a entamé une modification de ses pratiques
culturales en intégrant une démarche cohérente vers l'agroécologie.
C'est sur ces bases que le Réseau La Poste a engagé une démarche volontaire
pour compenser ses émissions de CO2 et accepte de financer les investissements
nécessaires à la mise en place du peuplement forestier sur Bellegarde.
Une évaluation sera faite dans 5 ans pour valider les potentialités de cette forêt à fixer le
carbone. Mais ce n’est que dans 30 ans que nous pourrons récolter les fruits de ce projet.
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Enjeu « Carbone »
Empreinte écologique
L’empreinte écologique mesure les impacts des besoins et des déchets de l’humanité.
Toutes les activités de l’Homme utilisent des ressources de la Terre, ce qui veut dire que
tout le monde est concerné, chacun à un effort à faire. La Terre nous fournit la nourriture,
l’énergie nécessaire pour faire rouler les voitures, nous éclairer, etc. La consommation de
ces ressources est appelée « empreinte écologique ». Elle est mesurée en hectares par
personne et par an.
Chaque terrien dispose en moyenne de 2,1 hectares/an. Mais dans les pays riches,
on en consomme beaucoup plus. Un Français utilise 5,6 hectares.
Source : https://local.attac.org/attac92/IMG/pdf/2-empreinte_ecologique.pdf
Voici un schéma montrant le nombre de planète dont nous aurions besoin si nous
vivions comme les habitants des pays suivants :
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Problématique carbone
Tous les scientifiques sont d’accord pour dire qu’il y a un réchauffement climatique.
L’objectif d’ici 2050 est donc de capter un maximum de carbone en mettant en places des
actions et ainsi d’atteindre la neutralité carbone en 2050 (d’après la loi relative à l’énergie
et au climat). Plusieurs problématiques se distingue donc : la problématique sur la
neutralité carbone et celle sur la séquestration carbone.
La neutralité carbone, pour une entreprise ou un état, est le fait de compenser toutes ses
émissions de GES et de carbone. Elle passe par deux étapes, la réduction et la
compensation.
La réduction est le fait de faire des efforts pour diminuer ses émissions de carbone.
Par exemple, pour le réseau La Poste, des efforts ont été faits au niveau de leur véhicules,
la plupart d’entre eux sont des véhicules propres. La réduction de l’empreinte carbone est
également possible à l’échelle humaine. Le transport, l’un des plus gros postes
d’émission, peut changer en privilégiant le covoiturage mais aussi les transports en
communs qui sont déjà bien implantés.
Malgré tous les efforts des entreprises et des individus de ne plus émettre de
carbone, il est très difficile d’atteindre cet objectif. Il existe donc la compensation carbone.
La compensation carbone n’est pas obligatoire. Elle est conseillée pour les états
signataires du protocole de Kyoto. Les entreprises qui n'ont pas pu réduire suffisamment
l'impact de leur activité sur l'environnement, ont l'obligation d'obtenir des crédits carbones
suffisants pour compenser ces émissions en surplus.
Il existe 2 types de compensation carbone. Il y a la démarche obligatoire qui passe par les
« crédit carbone » et il y a la démarche volontaire, où une entreprise choisit de financer un
projet de compensation carbone volontairement.
La compensation carbone volontaire comprend 3 étapes les voici :
Source : https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/compensation-volontaire-demarches-et-
limites-7402.pdf
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Au niveau mondial, les chiffres montrent que l’engagement parait de plus en plus
important puisque de nombreuses entreprises s’inscrivent dans cette démarche de
compensation carbone volontaire. Ainsi, en 2017, il y avait 200 entreprises et
organisations en France, qui participaient à la compensation carbone. En effet, c’est un
moyen pour une entreprise de mettre en place une politique RSE (Responsabilité
Sociétale des Entreprises) rigoureuse et innovante et de se préparer à une réglementation
appelant surement à se durcir dans le futur.
captage du carbone par les arbres. La séquestration carbone est donc le fait de capter et
de stocker du carbone de l’atmosphère dans des puits de carbone (notamment par les
océans, les sols et les forêts) à long terme, par le biais de processus physiques et
biologiques comme la photosynthèse.
La plantation d'une forêt permet d'intégrer ces terres aux problématiques de
réchauffement climatique par l'installation d'arbres de qualité et de stocker du CO2 pour
compenser les émissions de l'entreprise prenant en charge les frais de plantation.
Source : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr
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Source : https://www.forestopic.com
Ce schéma nous montre de façon très simplifiée le principe de la séquestration
carbone. Toutes activités humaines, notamment les industries, émettent des gaz à effet de
serre et du carbone contribuant au réchauffement climatique. Les arbres, eux permettent
de capter ce carbone et ainsi diminuer le réchauffement climatique.
Depuis l’accord de Paris, les entreprises ne peuvent pas émettre autant de CO2 qu’elles
le souhaitent, cependant elles peuvent effectuer une compensation carbone. Pour cela il
leur suffit de payer afin de reboiser une friche par exemple, cela s’appelle la compensation
carbone.
Label Bas-Carbone
Le CNPF se veut pionnier dans la réalisation de projets carbone forestiers. Il déploie
son expertise en réponse à trois attentes :
• Faire connaître le rôle des forêts pour atténuer le changement climatique ;
• Proposer des projets carbones à des entreprises engagées dans une démarche de
développement durable ou de responsabilité sociétale des entreprises (RSE) ;
• Permettre à des propriétaires de concrétiser des projets forestiers qui n’auraient
pas vu le jour sans l’apport de ces financements innovants
De ce fait, le CNPF, avec l’aide de ses partenaires, a fait émerger un cadre pour la
compensation volontaire de l’empreinte carbone dans le secteur forestier notamment par
le label Bas-Carbone. Ce label national a notamment été agréé par le ministre de la
Transition écologique et solidaire. Il a été créé le 28/11/2018 par un décret et un arrêté. Il
est opérationnel depuis avril 2019, c’est donc un label encore peu connu. Le CNPF a
rédigé trois premières méthodes forestières annexées au label :
Le reboisement de terres agricoles ou de friches embroussaillées
La reconstitution de forêts dégradées par des tempêtes, incendies, dépérissement
intense
La conversion de taillis bien venants en futaies sur souches
Les réductions d’émissions permises par les projets, bénéficiant du Label bas-carbone et
correspondant à une amélioration de la situation actuelle définie par le scénario de
référence, sont ensuite reconnues à la suite d’une vérification par un tiers indépendant et
de leur financement. Une fois reconnues, ces réductions d'émissions sont inscrites sur le
registre dédié : pour chaque réduction d’émission il est ainsi possible de connaître le
porteur de projet ou le mandataire ainsi que le(s) financeur(s) du projet.
Source : https://www.cnpf.fr/
Ce schéma du CNPF montre l’évolution de la séquestration de carbone dans une
forêt lorsqu’elle est naturelle et sans entretien (courbe bleue), et lorsqu’elle est entretenue
et réfléchie par l’homme (courbe verte). La forêt gérée durablement aura tendance à
capter plus de carbone que la forêt naturelle. Sur 60 ans, en moyenne 165 tonnes de CO2
par hectare seront captées en plus, par la forêt gérée, par rapport à la forêt naturelle. Ce
schéma montre donc l’importance de gérer et d’entretenir une forêt durablement et ainsi
permettre la séquestration de carbone.
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Crédit carbone
Au niveau mondial, la politique de compensation carbone est un sujet de discorde.
La COP 21 contextualise ces crédits carbones. La COP 21 est une conférence sur le
climat qui regroupe 195 pays et l’Union Européenne. Elle s’est déroulée du 30 Novembre
2015 au 11 Décembre 2015 à Paris. Son enjeu principal est l’augmentation maximale de
2°C, de la température globale, d’ici 2050. Cet enjeu est à respecter par tous les pays
participants même si ce n’est pas obligatoire, c’est un engagement important pour les
états. Dans cette COP 21, on met en évidence l’accord de Paris. Signé le 12 Décembre
2015, il oblige les états engagés à respecter le -2°C et à viser les 1,5°C de réchauffement
uniquement.
Le 4 Novembre 2016, l’accord de Paris rentre en vigueur. La COP 22 à Marrakech
(du 7 au 18 Novembre 2016) met en avant l’application de la COP 21 et la révision des
engagements de chaque partie tous les 5 ans.
Ainsi, l’article 6 de l’accord de Paris, mis en place à l’issue de la COP 21, organise
la possibilité de remplir ses obligations de réduction d’émission de gaz à effet de serre par
des crédits carbone, comme le faisait le protocole de Kyoto.
Lors de la COP 21, la Russie est au centre d’un débat, en effet c’est un pays
développé qui est le 4ième émetteur de CO2 dans le monde. Prenant place dans cette
coopérative dont le but est de fixer des objectifs de réduction de gaz à effet de serre. La
Russie est un pays qui dispose de beaucoup de ressources comme le pétrole et le gaz
naturel et qui utilise principalement des énergies fossiles. Elle a accepté de réduire ces
émissions de CO2 de 25 à 30 % seulement par rapport à l’année 1990. Or, à la suite de la
chute de l’URSS, beaucoup d’industries ont fermé et la Russie a donc déjà diminué ces
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émissions de 30%. De plus, ce territoire compte sur ses grandes forêts pour stocker les
gaz à effet de serre et ainsi obéir aux objectifs fixés par la COP 21. Ce pays illustre donc
parfaitement les limites de la COP 21 puisque les chiffres se basent sur l’année 1990 et
non pas sur l’évolution actuelle.
Dans le pays du Nord et du Sud, le constat est le même. Tous ces pays du monde
ont vu leurs émissions de CO2 augmenter de 1990 à 2016, sauf les pays de l’Europe qui
ont réduit leurs émissions.
Source : https://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr
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Enjeu « Biodiversité »
Ecologie du paysage
Le paysage est défini comme étant un système écologique où les interactions entre
les éléments déterminent les conditions de vie. L’écologie du paysage est le fait
d’assembler les différents éléments du paysage, structurer et organiser les processus
écologiques qui s’y déroulent. Elle permet donc l'étude des relations entre la structure et
l’organisation des paysages ainsi que les processus écologiques qui s'y déroulent. Elle
développe des concepts et des méthodes d'aménagement et de gestion des territoires.
L’écologie du paysage permet de mettre en évidence le rôle des corridors écologiques
pour le maintien de la biodiversité, ainsi que le rôle des bosquets, qui sont tous deux des
réserves de biodiversité.
Les corridors sont des éléments paysagers linéaires qui permettent la dispersion
d’espèces animales ou végétales entre deux habitats, au sein d’un environnement plus ou
moins hostile. Ces corridors sont des haies entre deux bosquets ou un ruisseau entre
deux étangs par exemple. Ils servent notamment à sauvegarder, tant la connectivité
spatiale que la connectivité biologique naturelle de la flore ou de la faune. Il est donc
important de connaitre correctement les espèces qui sont dans les friches et espaces de
reboisement. Les habitats des individus menacés et les richesses des lieux doivent être
sauvegardés lors du reboisement pour servir de supports à une biodiversité et à un
fonctionnement écologique équilibré.
Or, de nombreux blaireaux sont présents dans la zone à reboiser, il faut donc les
préserver en maintenant les corridors déjà existants et en leur créant de nouveaux
espaces pour que ces derniers puissent aller et venir dans leurs habitats. Ces réseaux de
corridors sont donc très importants pour la faune afin de permettre leur survie. Pour
préserver cette espèce, certains arbres n’ont pas été enlevés et la zone autour de son
habitat a été totalement préservé.
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Enjeu « Pédagogique »
Projet pédagogique
La filière STAV (Filière Science et Technique de l'Agronomie et du Vivant, option
Aménagement et Valorisation de l'Espace) a été initiée par une démarche pédagogique et
professionnelle grâce à un enseignant détaché pour dynamiser la mise en œuvre d'une
démarche d'agroécologie sur l'exploitation.
Depuis 2018, sur la base des études faites et par le biais du CNPF (Centre National
de la Propriété Forestière), un projet de plantation est proposé au réseau La Poste qui en
accepte le financement.
PROJET DE REBOISEMENT
La ferme de Bellegarde est un établissement Agro-environnemental public. Elle est
utilisée comme support pédagogique par le lycée agricole de Fonlabour à Albi.
L’exploitation recouvre une surface agricole utile de 156 ha et emploie trois salariés à
plein temps. Elle possède un troupeau de vaches laitières (de race Prim’holstein) et
produit 540 000 litres par an pour 60 vaches. La ferme cultive aussi des céréales, des
oléo-protéagineux et du maïs semence. La moitié de cette production est vendue, l’autre
moitié est utilisée pour l’alimentation des vaches. Le site est le support de plusieurs
projets innovants comme le traitement des effluents d’élevage, les collections et essais sur
les productions végétales ou encore la conduite du troupeau. L’exploitation s’est lancée
dans un programme de changement de pratiques. La transition de l’élevage bovins-lait
vers du pâturage, la diversification des productions (comme du poulet de chair ou des
protéagineux), mais aussi la diversification des techniques culturales (comme le semis
direct sous couverts ou la mise en place de méteils), la mise en œuvre de parcelles en
agroforesterie, et la plantation de haies doivent permettre d’assurer une transition de
l’exploitation vers une certaine durabilité.
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La forêt joue donc souvent un rôle important de protection du milieu rural en termes
de conservation des sols, de protection contre l’érosion ou contre les inondations. Le
paysage rural fut le fruit de l’activité humaine : les paysages sont ouverts lorsque
l’agriculture demeure et fermés lorsque la forêt s’étend. Les forêts privées ont
naturellement accueilli les promeneurs depuis toujours. Mais depuis quelques années, la
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demande et les pressions locales, notamment aux abords des villes, sont beaucoup plus
fortes. Des actions en faveur de l’accueil du public sont dorénavant utiles et peuvent être
contractualisées avec les propriétaires qui le souhaitent. Ces relations deviennent parfois
difficiles, souvent par manque de communication. Même si le projet est financé,
l’agriculteur doit le mettre en place et donc développer son activité pour réussir à planter la
forêt, ne pas perdre des essences au fur et à mesure du temps, mais aussi réussir à
l’exploiter tout en la sauvegardant.
Ce projet est un bon exemple pour les agriculteurs alentours. En effet, la ferme
s’inscrit dans une agriculture raisonnée avec l’utilisation d’un maximum de produits
locaux, provenant des autres agriculteurs albigeois. De plus, le fait que le projet soit
financé par des entreprises, la ferme ne retire que des bénéfices de cette expérience. En
effet, la ferme met juste à disposition des friches non-entretenues, mais profites des
bénéfices futurs (gain si revente du bois d’œuvre). La ferme représente un modèle pour
les autres agriculteurs. De plus, le fait de faire participer les élèves au reboisement permet
aussi de montrer aux agriculteurs de demain qu’une agriculture durable et raisonnée est
possible et pas forcément compliquée à mettre en place.
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Sylviculture
La sylviculture est, d’après l’ONF, l’ensemble des techniques permettant la création
et l'exploitation rationnelle des forêts tout en assurant leur conservation et leur
régénération.
C’est-à-dire que la forêt est développée, gérée et valorisée pour en obtenir un bénéfice
économique mais aussi certains services profitables à la société (dans une approche de
forêt dite multifonctionnelle).
Lorsque la forêt est gérée de manière durable, on dit que la sylviculture est durable.
Pour répondre à cette problématique, le sylviculteur gère la forêt durablement pour la
génération actuelle mais aussi pour les générations futures. Celles-ci pourront en retirer
durablement des bienfaits ou des produits comme le bois, sans en dégrader le capital.
Actuellement on parle de gestion durable des forêts lorsque la forêt n’est pas surexploitée.
Mais aussi lorsqu’il y a une préservation ou restauration comme c’est le cas pour la ferme
Bellegarde. La forêt étant restaurée afin de stocker du carbone, le bois ne pourra pas être
brulé et sera donc du bois d’œuvre. D’autres projets existent où la forêt permet de
construire des maisons et des meubles.
Zone du reboisement
La ferme de Bellegarde pratique une agriculture raisonnée et responsable. De plus,
elle dispose de friches non-entretenues et non-exploitées. Elle a donc décidé de les
utiliser pour effectuer de la séquestration carbone grâce au reboisement de ces friches.
Un plan de masse de reboisement a été dessiné :
Source :Plan _des_travaux
_Ferme_de_ Bellegarde
Nous
retrouvons un terrain
Les essences
Le projet consiste en un boisement de dix essences avec huit feuillus et deux
résineux sur un espace de 3 hectares. Ces essences ont été choisies en fonction des
enjeux visés par le projet (capacité de stockage, rendement).
Tolérant la sécheresse, l’Alisier torminal est un petit arbre rustique qui produit un bois de
grande valeur encore peu connu de beaucoup de propriétaires.
Craignant la concurrence, il a besoin d’être très précocement mis en lumière puis
régulièrement favorisés lors des éclaircies. Ils peuvent produire un bois d’ébénisterie de
haute qualité.
Micocoulier (7,2%), Celtis
Le micocoulier de Provence se plaît en plein soleil. Il aime
les sols profonds, riches, bien drainés et plutôt frais mais il
tolère très bien les sols pauvres et superficiels. Son bois
souple et dur s'adapte à de nombreux usages. Cette
essence fait partie des pionnières recherchées pour
s'adapter au changement climatique.
LES PARTENAIRES
Le projet fait intervenir différents partenaires :
Le CNPF : avec Olivier GLEIZES qui est ingénieur forestier Développement &
Innovation
Le Centre National de la Propriété Forestière (CNPF) est l’établissement public en charge
du développement de la gestion durable des forêts privées.
Au sein du projet, le CNPF donne les indications à respecter, ainsi, ils demandent à ce
que ce projet rentre dans une labellisation PEFC (Programme for the Endorsement of
Forest Certification schemes).
Le CRPF Occitanie : avec Pascal Mathieu et Magali Maviel qui sont des
technicien(ne)s animateurs
Les missions du Centre Régional de la Propriété Forestière Occitanie (CRPF Occitanie)
sont d’orienter et de développer la gestion des bois, forêts et terrains à boiser des
propriétaires privés de la région.
Dans le cadre du projet, ils accompagnent la ferme en étroite relation avec le chef de
projet.
La Poste
La Poste est une société anonyme française principalement présente en tant qu'opérateur
de services postaux (courrier, colis et express), banque, assurance, mais également dans
une moindre mesure en tant qu'opérateur de téléphonie mobile, fournisseur de services
numériques et de solutions commerce, commerce en ligne (marketing, logistique) et
collecte et vente de données.
La poste est le principal financeur du projet. Ce financement est dû à une compensation
carbone, c'est à dire, qu’elle doit réaliser des financements d'actions internes ou externes
de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour compenser ses propres rejets de
carbone. C'est ainsi que ce projet de reforestation a vu le jour.
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Micocoulier (7,2%), Celtis : Il tolère très bien les sols pauvres et superficiels,
a une longévité remarquable. Il est peu sujet aux maladies, il résiste à la
sécheresse, à la pollution et aux embruns. Résiste jusqu’à -13°C.