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Pourquoi est-ce si important de stocker du carbone dans le sol ? Cela est indispensable si
l’on veut atteindre la neutralité carbone pour 2050, c’est-à-dire l’annulation de
l’augmentation annuelle des émissions de GES (gaz à effet de serre). Pour relever ce défi,
réduire les émissions de CO2 et d’autres GES d’origine entre autre agricole est la priorité.
Mais il faudra aussi piéger du CO2 de l’air et le séquestrer dans les sols.
Comment est née l’idée de stocker du carbone dans les sols ? Les sols agricoles et
forestiers sont un énorme réservoir de carbone organique. Ils contiennent 3 fois plus de CO 2
que l’atmosphère. La communauté scientifique a commencé à étudier cela dans les années
90. En 1999, l’Inrae a estimé qu’une augmentation de 0,4% des stocks de carbone dans le sol
chaque année équivaudrait au flux annuel de carbone fossile vers l’atmosphère.
Concrètement, comment le sol peut-il séquestrer le CO2 ? Grâce aux végétaux qui le
recouvrent. En effet, le CO2 de l’atmosphère est capturé par les parties aériennes (ainsi que
les racines) des plantes ou arbres qui le transforment en molécules organiques via la
photosynthèse. À la mort de la plante, les racines restent dans le sol et les résidus des
parties aériennes tombent à terre. Cette matière organique est alors décomposée et
incorporée au sol.
Quelles pratiques agricoles permettent d’augmenter le stock de carbone dans le sol ? Les
plus efficaces sont celles qui favorisent une couverture des sols la plus longue et la plus vaste
possible afin d’augmenter le processus de photosynthèse. Par exemple, l’agroforesterie, les
rotations avec des prairies temporaires, des cultures intermédiaires, de la plantation de
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haies, etc. Mais toutes ces pratiques ont un coût ; d’où une aide financière ainsi que le
prévoit le carbon farming.
Existe-t-il des limites au stockage de carbone dans le sol ? Oui, car un sol a une capacité
limitée de stockage au-delà de laquelle il est saturé. Voilà pourquoi cette approche ne peut
s’envisager qu’avec une réduction des émissions de GES. De plus le carbone capté depuis
l’atmosphère finit par retourner dans celle-ci.
Cette approche présente-t-elle des risques ? Oui, si elle est mal réalisée, notamment si les
pratiques ne sont pas maintenues à long terme. Ensuite, stocker beaucoup de carbone peut
amener à adopter des pratiques qui mettent en danger les ressources en eau.
Ou en est-on sur le terrain ? Le stockage de CO2 dans le sol convainc-t-il ? Non, mais il
attire l’attention. On en parle depuis 30 ans et on a identifié les pratiques mais cela reste une
approche de niche. N’oublions pas que l’objectif prioritaire d’un agriculteur n’est pas de
stocker du carbone dans son sol.
Quels sont les défis à relever par la recherche pour favoriser le stockage du carbone dans
le sol ? Il faut trouver des stratégies pour inciter les agriculteurs à adopter cette démarche,
identifier les plantes qui augmentent ce stockage, déterminer si le stockage peut être affecté
par le réchauffement climatique, etc. Depuis février 2020, avec le lancement du programme
EJP Soil, une dizaine de projets ont été financés. Malgré les incertitudes, cette approche
apparait plus que jamais comme un levier indispensable pour s’adapter au changement
climatique.
Commentaires :
Au niveau des objectifs, votre document ne remplit pas les objectifs de l’exercice. Il s’agissait ici de
rédiger un résumé de l’article. Or, ce que vous proposez ici est une réduction mécanique de
l‘interview, avec beaucoup de copié/collé. De plus, il y a deux intervenants, mais on ne sait qui pense
quoi et à quel sujet.