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3) Scénarios de la transition écologique

Le réchauffement climatique impacte les cultures, les rendements, les activités humaines. Exemple au
Nicaragua, région où l’exploitation du café fait vivre 30% de la population. Les sécheresses, la déforestation
et la perte de biodiversité font baisser la productivité et la qualité du café. Il a donc fallu s’adapter à ses
aléas et risques en utilisant des semences plus résistantes à la chaleur, au manque d’eau et en innovant la
façon de travailler : couvert végétal, irrigation goutte à goutte, etc.
Ces mesures d’adaptation ne peuvent être prises que localement, il faut un consensus mondial afin de
réduire significativement notre impact et s’adapter au changement climatique. En ce sens, les accords de
Paris ont été signés en 2015 et visent à :
- Limiter l’augmentation de la température globale à 2°C d’ici 2100
- Plafonner les émissions de GES dès que possible
- Financer les pays en développement afin que leurs installations soient plus écologiques et durables
Malheureusement, en décembre 2019, le constat était amer car les pays les plus pollueurs (Etats Unis,
Australie), sont très loin de respecter ces engagements.
Selon le GIEC, la transition écologique doit être effective dès maintenant si l’on veut maintenir une
concentration en GES compatible avec une hausse de 2°C seulement d’ici 2100. Si l’on ne fait rien, nous,
consommateurs, et que l’on attend des décisions politiques, le scénario RCP 8.5 risque fortement d’être
suivi, amenant à + 5°C d’ici la fin du siècle. Les conséquences qui s’en suivent sont un emballement du
dérèglement climatique avec plus d’aléas et de risques pour nos sociétés, notamment les plus fragiles.
Nous pouvons agir à notre échelle de consommateurs, au quotidien, par notre mode de consommation :
- Cultiver ses fruits et légumes ou les acheter en AMAP, marchés, circuits court (et de saison)
- Acheter plus durable, de meilleure qualité (textiles, meubles…) et d’occasion (produits
reconditionnés, dépôts meubles et électroménagers, ventes de vêtements)
- Rénover plutôt que jeter et racheter
- Faire soi-même : sacs en tissu, produits DIY, serviettes réutilisables -> Diminuer ses déchets
- Tri sélectif
- Installation de pompe à chaleur, panneaux solaires, citerne d’eau, …
- Déplacements à moindre empreinte carbone (vélo, bus, covoiturage, train)
- Ne pas gâcher la nourriture, accommoder les restes
- Consommer moins de viande
- Eviter les commandes internet de produits jetables, gadget, de qualité médiocre
Les PME agissent aussi par elles-mêmes : économie circulaire, start-up innovantes en circuit court
(exemple : La conserverie locale à Metz, Bliiida).
Certes les lanceurs d’alerte et les associations défendant les causes environnementales (Green Peace par
exemple) sont importantes pour amorcer les changements mais ensuite c’est au niveau de la base de la
société que les changements doivent se concrétiser pour que les géants de l’industrie et de l’économie se
remettent vraiment en question (il n’y a que la baisse de leur chiffre d’affaire qui peut les pousser à change
leur mode de fonctionnement, et la base de leur chiffre d’affaires, c’est nous).

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