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RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE ET PROTECTION DE

L’ENVIRONNEMENT

Notre planète est confrontée depuis quelques années à de profondes mutations et


à de violents bouleversements, et ce sur plusieurs plans. En effet, le monde est
entrain de connaitre un dérèglement climatique majeur, raison pour laquelle de
toutes parts émerge le besoin de repères moraux, et la sphère écologique n’y a
pas échappé, alors qu’elle était jusqu’ici exempte de critères éthiques. Les
scientifiques en ont fait le constat et nous alarment jour après jour, surtout en ce
qui concerne la protection de notre environnement qui est l’ensemble des
éléments qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent
directement à subvenir à ses besoins. Quant au changement climatique, il
désigne un phénomène global de transformation du climat caractérisé par une
augmentation générale des températures moyennes et qui modifie durablement
les équilibres météorologiques et les écosystèmes.
Cependant pour peu qu’on s’intéresse aux faits, on se rend compte que même
avec les missions de sensibilisations et de préventions des scientifiques qui
jugent qu’il y a urgence, la terre ne cesse de se réchauffer inexorablement. A
l’échelle mondiale, 2021 a été la cinquième année la plus chaude jamais
enregistrée selon le service européen Copernicus sur le changement climatique
et les agences americaines de la NOAA (National Oceanic and Atmospheric
Administration) et de la NASA (National Aeronautics and Space
Administration).
Dès lors, il nous parait impératif de nous poser la question de savoir : existe-t-il
un lien entre réchauffement climatique et environnement ?
Pour répondre à cette question, il conviendra dans un premier temps de montrer
les conséquences du réchauffement climatique actuel et de ces dernières années
sur l’environnement, avant d’envisager de proposer des solutions pour y
remédier.

LES CONSEQUENCES DU RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE SUR


L’ENVIRONNEMENT :

 La dégradation des ressources naturelles.


 Les écosystèmes, dont les agriculteurs sont
tributaires, sont durement mis à l’épreuve par des
phénomènes météorologiques extrêmes comme les
sécheresses, les tempêtes et les inondations, aussi
bien que par des processus graduels que sont
l’élévation du niveau des océans et la fonte des
glaciers.

 Hausse des températures maximales

 L’accès aux terres agricoles cultivables est de plus en


plus limité et les ressources forestières, et aquatiques,
ainsi que les sols, continuent de s’épuiser et de se
dégrader.

 Les inondations et incendies de forêt



 Les pluies acides résultant de la pollution de l’air par le dioxyde de
soufre

 Perte de la biodiversité en raison de la capacité et de la vitesse


d’adaptation limitées de la faune et de la flore

 Acidification des océans due aux concentrations de HCO3 élevées


dans l’eau en raison de la hausse des concentrations de CO2

 La menace des espèces végétales et animales

 Le phénomène de l’érosion côtière qui menace tout le littoral


sénégalais, dont les côtes de la station balnéaire de Saly Portudal.

 Intensification des précipitations (fortes pluies et grêles)

 Augmentation des cyclones tropicaux violents


 Augmentation des périodes d’aridité et de sècheresse

SOLUTIONS POUR Y REMEDIER


-Tous les pays doivent s’engager à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre
en adoptant le principe du pollueur-payeur énoncé par l’article L 110-1 du code
de l’environnement ou encore le Protocole de Kyoto qui est un accord
international visant à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
-Mettre des taxes sur les produits polluants
-L’orientation de la consommation vers les services et les techniques peu
polluantes
-Pour limiter l’impact de notre alimentation sur le climat, privilégions autant que
possible les fruits et légumes de saison. En effet, ils génèrent en moyenne 7
fois moins de GES que les produits cultivés sous des serres chauffées.
-Lutter contre la déforestation contribuera à la préservation des forets et limiter
les émissions anthropiques de GES.
-Pour lutter contre le changement climatique, nous devons préserver les océans.
Pour cela, chacun de nous peut agir au quotidien. Par exemple, nous pouvons
acheter des produits ménagers respectueux de l’environnement afin d’éviter de
déverser des produits chimiques polluants dans les océans.
-Pour réduire notre impact sur le climat au quotidien, nous pouvons faire le
choix d’une énergie propre, issue de ressources renouvelables. De plus en
plus de fournisseurs d’énergie encouragent leur développement : favorisons-les
dès que possible pour réduire nos émissions de GES au quotidien. Une étiquette
énergie classe les produits en fonction de leur consommation d’énergie. Ce
classement est symbolisé par une lettre. Les plus économes en énergie et donc
les plus respectueux de la planète sont classés A+, A++ et même A+++ ! Par
exemple, un appareil classé A++ consomme 45% d’énergie en moins qu’un
appareil classé A.
-Le meilleur déchet reste celui que nous ne produisons pas ! Pour cela, de
nombreuses solutions existent : s’interroger sur la nécessité de nos achats,
privilégier les produits en vrac ou sans suremballage, préférer les éco-recharges,
etc. Nous pouvons à notre échelle modifier nos modes de consommation pour
lutter contre le réchauffement climatique. En s’appuyant sur le principe des 3
R : Réduire, Réutiliser et Recycler nous pouvons réduire considérablement
nos quantités de déchets et éviter de produire inutilement de nouveaux objets.
Mobilier, textiles ou électroménager, tous nos produits de consommation
quotidiens peuvent être réparés où trouver une nouvelle vie grâce au recyclage.
En guise d’illustration on peut citer l’entreprise Ciprovis qui a été créée en 2014,
afin de proposer des solutions aux problèmes environnementaux, notamment
l’épineux problème de la gestion des déchets, du recyclage à Bambilor, l’autre
partie non recyclable est acheminée au centre d’enfouissement de Mbeubeuss.
-Privilégier les transports en commun, les véhicules électriques ou faire du
covoiturage sont des solutions efficaces pour réduire nos émissions de gaz à
effet de serre lorsque nous nous déplaçons. Les meilleures solutions restent
évidemment le vélo et la marche à pied, à la fois écologiques, économiques et
bonnes pour la santé.
-L’adoption de techniques écologiques de production agricole.
-Face aux enjeux du développement durable, le PSE VERT qui est la deuxieme
phase du Plan Sénégal Émergent est un excellent programme qui pourra
apporter des réponses pratiques à la problématique de la gestion de
l’environnement et des ressources naturelles.

CONCLUSION
En définitive, au regard des idées soulignées, un constat s’impose ; le
réchauffement climatique peut donner lieu à de graves modifications de
l’environnement, telles que l’élévation du niveau des océans, menaçant ainsi les
zones côtières et provoquant des modifications, des précipitations, augmentant
les risques de sècheresse et d’inondation, constituant une menace pour la
biodiversité. Les effets sont déjà perceptibles dans plusieurs parties du monde.
De nombreux pays ont réalisé la gravité des conséquences, raison pour laquelle
ces menaces ont accéléré la naissance du droit de l’environnement portant sur la
prévention des dommages collatéraux. Les États ont compris que le
réchauffement climatique est l’affaire de tous, des pouvoirs publics comme de la
société civile, collectivement aussi bien qu’individuellement. Alors il est jugé
nécessaire que chacun fasse sa part, à son échelle pour inverser la courbe, afin
de protéger l’environnement.

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