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La voiture électrique, une bonne idée ?

Dans les pays du Nord, la voiture électrique connaît une croissance très importante, car elle est
considéré comme moins polluante, dans un monde agonisant face au réchauffement climatique.
Mais, est-ce vraiment une bonne idée ?

La voiture a 3 phases où elle a une empreinte sur l'environnement : sa production, son utilisation et
sa mort ( quand elle ne fonctionne plus ). Étudions et comparons ces différents éléments.

Une voiture électrique doit avoir une batterie pour fonctionner. Or construire des batteries
nécessitent des minéraux rares, très polluant à extraire, tel que le lithium. Cela arrange bien les
exploitations minières, l'une des activités les plus polluantes pas seulement en émission de gaz à
effet de serre, mais aussi en déchets solides et liquides déversé dans l'environnement). De plus, la
quasi-totalité des batteries sont produites en Chine, qui utilise à 80% le charbons pour produire de
l'électricité, nécessaire pour faire des batteries. Pour ne parler que du CO2 sans compter le
déplacement (exportation), une voiture à essence devrait rouler 40000 kilomètres pour compenser
cette phase.

Dans son fonctionnement, une voiture électrique peut aussi bien être plus ou moins polluante selon
les pays. L'origine de la production de l'électricité indispensable au fonctionnement de la voiture
joue un rôle très important. Si, comme en Norvège, elle est en grande majorité renouvelable, (95%
pour la Norvège) son impact pendant son utilisation est presque nul. Si comme en Allemagne à peu
près la moitié de l'électricité a des sources renouvelables, le chiffre de 40000 kilomètres passe à
160000 kilomètres en fin de vie. À peu près pareil avec une voiture thermique. Si le recourt au
énergie fossiles dépasse 70%, comme en Chine de la production nationale, alors pour parcourir 1
kilomètre, 200g de CO2 sont produits, contre 160 g pour une voiture thermique. Si une grande
partie de l'électricité est produite par du nucléaire, comme en France, il est trop tôt pour en
connaître les conséquences, même si alors la production de CO2 serait fortement réduite. Si on
regarde les particules fines, alors comme la voiture électrique est plus lourde et que les freins et les
pneus représentante 90 % de ces émissions, on compense les émissions dû aux moteurs.

En fin de vie, les batteries referment des substance très polluantes, donc elles polluent plus que les
voitures thermiques.

Pour conclure, toute la différence se fait dans les sources d'énergies utilisées sans toutefois prendre
en compte les polluants toxiques rejetés. Les phases de construction et de mort sont bien plus
polluantes que leurs égaux coté thermique.

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