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Université de Kinshasa

Faculté de Pétrole, Gaz et Energies


Renouvelables
Département des Energies Renouvelables
Option : Génie Energétique
B.P. 127 Kinshasa XI

SEMINAIRE DU COURS D’ETUDE


D’IMPACT ENVIRONNNEMENTAL
Thème : « Etude d’impact environnemental
sur l’utilisation des énergies fossiles à
Kinshasa : Cas de l’Essence et du Gasoil dans
le domaine de transport »
Par :

KAZIMOTO KAYUKWA Enoch


KUDJIRABWINZA CIGANGU Josué
Grade I/FPGER

Prof : KAYEMBE KALOMBO, PhD.


Assistant. Ley MPATA

Année Académique 2022-2023


1

INTRODUCTION GENERALE

L’impact environnemental de l’utilisation des énergies fossiles, en particulier


l’essence et le gasoil, dans le domaine de transport à Kinshasa, est un sujet d’une importance
cruciale.
La République démocratique du Congo, avec sa capitale Kinshasa, est une
métropole en pleine croissance. Cette croissance rapide a entrainé une augmentation
significative de la demande en énergie, en particulier pour le transport. L’essence et gasoil, deux
types d’énergies fossiles, sont largement utilisés pour répondre à cette demande.
Cependant, leur utilisation a des conséquences environnementales
considérables.
Les énergies fossiles, lorsqu’elles sont brûlées, libèrent des gaz à effet de serre,
tels que le dioxyde de carbone, qui contribuent au réchauffement climatique. De plus, elles
produisent des polluants atmosphériques nocifs, tels que les particules fines et le dioxyde de
souffre, qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé humaine.
Cette étude vise à évaluer l’impact environnemental de l’utilisation de l’essence
et du gasoil dans le domaine du transport à Kinshasa. Elle cherche à comprendre les
implications de cette utilisation sur la qualité de l’air, le changement climatique et la santé
publique. Enfin, de compte, l’objectif est de fournir des informations qui peuvent aider à
élaborer des politiques énergétiques durables pour l’avenir de Kinshasa.
En somme, l’importance de cette étude ne peut être sous-estimé. Elle nous
permettra non seulement de comprendre les défis environnementaux auxquels Kinshasa est
confrontée, pour un avenir plus durable.

Josué & Enoch


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CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LES ENERGIES FOSSILES


I.1. Définition de l’énergie fossile
Le charbon, le pétrole et le gaz naturel proviennent de la décomposition de
végétaux et d’organismes vivants qui ont été enfouis sous la terre. Les ressources diminuent
quand on les utilise car il leur faut des millions d’années pour se former et sont donc des sources
d’énergies non renouvelables. (A. Maafa, 2006)

Figure 1: les énergies fossiles (Source : www.slideserve.com)

En gros, retenons qu’un combustible fossile est un combustible riche en carbone,


par exemple un hydrocarbure, issu de la transformation lente de matière organique enfouie dans
le sol depuis plusieurs millions d’années, jusqu’à parfois 650 millions d’années. Il s’agit du
pétrole, du charbon, du lignite et du gaz naturel.
L’usage des combustibles fossiles est le principal responsable du réchauffement
climatique. Par ailleurs, ces sources d’énergies ne sont pas renouvelables car elles demandent
des millions d’années pour se constituer et elles sont utilisées beaucoup plus rapidement que le
temps nécessaire pour recréer des réserves. (fr.m.wikipedia.org)
I.2. Carburants issus du pétrole
Le pétrole brut, est une huile minérale foncée et visqueuse qui vient du sous-sol,
et qui provient des restes d’animaux et de végétaux morts, le pétrole est donc une source
d’énergie fossile non renouvelable. (A. Maafa, 2006)
Le raffinage permet d’isoler ses divers constituants et d’obtenir, après épuration,
des carburants. La combustion de ce carburant crée de l’énergie.
L’essence
L’essence contient des métaux comme le plomb, rejetés dans l’air en même
temps que les gaz d’échappement. Les rejets de plomb sont nocifs pour la santé et
l’environnement. (A. Maafa, 2006)

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Le gazole
Le gazole est le carburant utilisé dans les moteurs Diesel. Le rendement
énergétique du moteur Diesel est bien supérieur à celui du moteur à essence, il émet 14 fois
plus de particules et il contient du soufre responsable de la formation de dioxyde de soufre SO2.
Ces particules sont responsables de la pollution de l’air. (A. Maafa, 2006)
I.3. Types d’énergies fossiles : (Essence et Gasoil)
I.3.1. Essence
L’essence est un liquide inflammable, issu de la distillation du pétrole, utilisé
comme carburant dans les moteurs à combustion interne. C’est un carburant pour moteur à
allumage commandé (moteur essence). C’est un mélange d’hydrocarbure, auxquels peuvent
être ajoutés des additifs pour carburants. (fr.m.wikipedia.org)

Figure 2: L’essence (Source : fr.m.wikipedia.org)

I.3.1.1. Différents types de carburant essence


Il existe 3 types de carburant essence à retenir (https://www.aramisauto.com) :
• L’essence Super Premier 95 (SP95) ;
• L’essence Sans Plomb 95-E10 (SP95-E10) ;
• L’essence Super Premier 98 (SP98) ;
• L’essence Superéthanol E85 (E85)

Figure 3: L’essence SP95, SP95-E10 et SP98 (Source : stevepops.eklablog.com)

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Le meilleur type d’essence est le sans plomb 98 car elle offre de meilleures
performances et une meilleure protection au moteur que le sans plomb.
(https://services.totalenergies.fr)
I.3.1.1.1. Essence Super Premier 95 (SP95)
L’essence Super Premier 95 est un type de carburant disponible sur le marché
du pétrole. Sa composition est presque identique à celle du Sans Plomb 95, mais il contient des
additifs spécifiques qui ont trois actions principales :
1. Une action détergente ;
2. Une action anticorrosion ;
3. Une action désémulsifiante-dispersante.
Ces additifs rendent l’essence Super Premier 95 plus performante que le Sans
Plomb ordinaire. De plus, le Super Premier 95 est compatible avec la majorité des véhicules
fabriqués depuis 1991.
Il existe également une version de ce carburant appelée Super Premier 95-E10,
qui a un taux maximum de 10 % d’éthanol et est compatible avec la majorité des véhicules
fabriqués depuis 2000. (services.totalenergies.fr)
I.3.1.1.2. Essence Sans Plomb 95-E10 (SP95-E10)
L’essence Sans Plomb 95-E10 (SP95-10) est un type de carburant sans plomb
destiné à alimenter les véhicules avec des moteurs à essence. Ce qui distingue principalement
le SP95-E10 du SP95 est leur teneur en bioéthanol. Le bioéthanol est un biocarburant résultant
de la fermentation de matières végétales telles que le blé, le maïs, ou les betteraves à sucre.
Les SP95 et SP95-E10 sont deux types de carburants très similaires, ils sont tous
les deux sans plomb et peuvent garantir l’alimentation d’un moteur à essence. Aujourd’hui, la
majorité du parc automobile est compatible avec le SP95 et le SP95-E10. Le SP95-E10 a vu le
jour en France en 2009, avec une teneur en bioéthanol de 10%, contre une teneur de 5% pour
du SP95. Il est destiné à remplacer définitivement le SP95 à long terme.
En comparaison, le E10 consomme plus d’environ 1 à 2% de plus que le SP95,
mais il coûte aussi un peu moins cher. En théorie, il n’y a absolument aucun risque à mélanger
les deux carburants, surtout si vous ne trouvez pas le SP95-E10 partout et que vous êtes obligé
de vous alimenter en SP95 pur. Cependant, il n’est pas possible de mélanger les deux carburants
pour les véhicules mis en circulation avant 1991. (voitures.net)
I.3.1.1.3. Essence Super Premier 98 (SP98)
L’essence Super Premier 98 (SP98) est un type de carburant utilisé dans les
véhicules à moteur à essence. Les chiffres 98 et 95 correspondent à l’indice d’octane contenu
dans l’essence. L’indice d’octane est un indicateur de la capacité du carburant à résister à l’auto-
allumage dans le moteur, ce qui peut causer des problèmes tels que le cliquetis du moteur.
(autoplus.fr)

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Le SP98 présente plusieurs avantages pour les véhicules : Il est compatible avec
tous les types de véhicules dotés d’un moteur à essence, les plus anciens comme les plus récents
et permet une réduction des émissions de CO2 de l’ordre de 1,1 à 1,8 % par rapport à un
carburant équivalent non additivé. Il contribue à la préservation des performances du véhicule
sur le long terme.
Cette essence contient des additifs qui permettent de prévenir et de limiter la
corrosion ainsi que l’usure.
Ces additifs permettent également d’éviter l’encrassement du moteur, de
nettoyer les pièces mécaniques en contact avec le carburant ou encore d’améliorer l’efficacité
du système d’injection. (services.totalenergies.fr)
En somme, le SP98 assure une combustion plus optimale et protège mieux votre
moteur. Cependant, le choix entre SP95 et SP98 dépendra de votre véhicule et de vos besoins
spécifiques. Il est toujours préférable de consulter le manuel du propriétaire de votre véhicule
pour des recommandations spécifiques. (proxi-totalenergies.fr)
I.3.1.1.4. Essence Superéthanol E85 (E85)
Le Superéthanol E85, également appelé E85 ou bioéthanol, est un type de
carburant qui contient entre 65% et 85% d’éthanol. Le reste est de l’essence SP95. L’éthanol
est produit en France à partir de la fermentation des sucres et de l’amidon contenus dans les
betteraves sucrières, les céréales et leurs résidus de transformation. (lesnumeriques.com)
Il y a plusieurs avantages à utiliser le Superéthanol E85 :
1. Coût : Le Superéthanol E85 est actuellement le carburant le moins cher, avec un prix
moyen constaté à date de 0,764 €. Il coûte effectivement presque deux fois moins cher
que du sans-plomb classique E10.
2. Écologie : Le Superéthanol E85 réduit d’environ 90% les émissions de particules fines
par rapport à l’essence et permet de réduire les émissions nettes de gaz à effet de serre
de 72%.
Cependant, il y a aussi des inconvénients à noter :
1. Surconsommation : L’éthanol est un carburant moins calorique que le sans-plomb, ce
qui se traduit par une consommation supplémentaire comprise entre 10% et 20%.
2. Démarrage à froid : Il peut être difficile de démarrer le moteur lors de très basses
températures.
Enfin, il est important de noter que tous les véhicules ne sont pas compatibles
avec ce type de carburant. Cependant, il existe des boîtiers de conversion qui peuvent rendre un
véhicule compatible14. En 2021, plus de 30 000 boîtiers E85 homologués ont été installés.
(bioethanolcarburant.com)

Josué & Enoch


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I.3.2. Gasoil ou Gazole


Le gazole, gasoil, gas-oil, diesel (par antonomase), ou encore diésel (orthographe
rectifiée de 1990), est un carburant pour moteur à allumage par compression (moteur Diesel).
Physiquement, c'est un fioul léger et, réglementairement, un carburant (norme fiscale) issu du
raffinage du pétrole. Le diesel B7, le plus répandu, est composé à 7 % de biogazole.
(fr.m.wikipedia.org)

Figure 4: Le gazole (Source : fr.m.wikipedia.org)

I.4. Utilisation des énergies fossiles dans le domaine de transport


L’utilisation des énergies fossiles, notamment l’essence et le gazole, dans le
domaine du transport est une question complexe et importante.
Les énergies fossiles ont longtemps été la principale source d’énergie pour les
véhicules de transport. Elles sont abondantes, relativement bon marché à extraire et à raffiner,
et elles fournissent une grande quantité d’énergie pour leur volume, ce qui les rend idéales pour
les applications de transport.
Cependant, l’utilisation de ces énergies a des conséquences environnementales
significatives. La combustion de l’essence et du gazole produit des gaz à effet de serre,
principalement du dioxyde de carbone (CO2), qui contribuent au réchauffement climatique. De
plus, la combustion de ces carburants produit également des polluants atmosphériques, tels que
les oxydes d’azote et les particules fines, qui peuvent avoir des effets néfastes sur la santé
humaine.
Face à ces défis, de nombreux pays et industries cherchent à réduire leur
dépendance aux énergies fossiles dans le domaine du transport. Cela peut se faire par le biais
de véhicules plus efficaces, de carburants alternatifs, tels que les biocarburants, ou de
technologies de propulsion alternatives, comme les véhicules électriques.
Cependant, le passage à ces alternatives présente également des défis. Par
exemple, les véhicules électriques nécessitent des infrastructures de recharge, et la production
d’électricité pour alimenter ces véhicules doit également être propre pour réaliser les avantages
environnementaux.

Josué & Enoch


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En conclusion, bien que l’utilisation des énergies fossiles dans le domaine du


transport ait permis de nombreuses avancées, il est nécessaire de continuer à rechercher et à
développer des alternatives plus propres et plus durables pour l’avenir. C’est un défi complexe
qui nécessite une approche équilibrée, tenant compte à la fois des besoins en énergie et des
impacts environnementaux. (connaissancedesenergies.org)

Josué & Enoch


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CHAPITRE DEUXIEME : CONTEXTE DE KINSHASA


II.1. Présentation de Kinshasa
Kinshasa abrite plus de quinze millions d’habitants, quinze millions d’hommes
et de femmes, qui chaque jour, doivent effectuer des déplacements au sein des 24 communes
de la capitale congolaise. La croissance démographique et la prédominance de l’habitat
horizontal ont favorisé une forte extension spatiale des villes qui rend de plus en plus difficiles
les conditions de déplacement des citadins. En effet, l’étalement spatial des agglomérations et
les besoins de mobilité de plus en plus rapide ont fait de l’usage des moyens de transports
routiers (qui utilisent de l’énergie fossile) une nécessité. (Vincent zoma, 2022).
Pour le contexte juridique nous avons pu trouver une loi :
✓ Loi n° 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la
protection de l’environnement :
Cette loi contient tous les fondements et bases légaux régissant la protection de
l’environnement en république démocratique du Congo (RDC en sigle).
Comme évoqué ci-haut le secteur du transport est intimement lié à l’utilisation
des énergies fossiles, et ces dernières sont les plus polluantes pour l’environnement. De ce fait
une étude sur leurs impacts sur l’environnement s’avère primordial.
Alors qu’il est observé depuis un certain
temps, de longues files d’attente dans des
stations-service à Kinshasa capitale
congolaise pour se ravitailler en carburant,
le ministre des Hydrocarbures Didier
BUDIMBU a via un communiqué consulté
le mardi, 06 septembre 2022, informé à la
population kinoise que c’est dû à la baisse
sensible des stocks en essence.
Selon la même source, Kinshasa
consomme plus ou moins 1 100 m3 par jour
et le gouvernement en collaboration avec
les opérations opérant dans ce domaine y
travaillent pour appliquer le plan de
contingentement pour faire baisser à 660
Figure 5: Kinshasa-Pénurie de carburant (Source : https://interview.cd) m3 la consommation en essence dans la
ville ainsi que pour le jet. (Source :
interview.cd)

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II.2. Justification de l’étude d’impact environnemental


L’activité commerciale du transport via l’utilisation des énergies fossiles est
sujette de pollution1 d’où il est nécessaire d’effectuer une étude d’impact environnemental
conformément à l’article 21 de la Loi n° 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes
fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement. Une telle activité renferme
beaucoup d’enjeux notamment : les enjeux environnementaux, sociaux, économiques…
Et ici, notre étude est portée sur la ville de Kinshasa, vu son importance
géopolitique et sociale.
II.2.1. Enjeux environnementaux
1. Changement climatique : Les émissions de gaz à effet de serre provenant de la
combustion des énergies fossiles dans le transport routier contribuent au changement
climatique. Parmi ces gaz nous citons : dioxyde de carbone (CO2), vapeur d'eau, dioxyde de
soufre (SO2), oxydes d'azote (NOx), monoxyde de carbone (CO), d'autres composés organiques
volatils (COV) tels que des aldéhydes, des éléments minéraux inclus dans le combustible brut
(arsenic, chrome, cadmium, mercure...) ou des éléments ajoutés (plomb...) (Guy landrieu avril
2014).
Cela entraîne des impacts tels que : l'élévation des températures, les variations
des précipitations et l'augmentation du niveau de la mer, qui ont des conséquences sur les
écosystèmes et la biodiversité.
2. Pollution de l'air : Les émissions provenant des véhicules utilisant des énergies fossiles
plus précisément l’essence et le gasoil contribuent à la pollution de l'air, ce qui peut avoir des
effets néfastes sur la santé humaine, notamment en augmentant les risques de maladies
respiratoires et cardiovasculaires. La pollution environnementale est l’une des conséquences
négatives de l’utilisation des modes de transports routiers individuels. D’une manière générale,
selon A. Guézéré (2008), c’est le CO qui est considéré comme étant le meilleur révélateur de
la pollution atmosphérique par les automobiles qui sont issues essentiellement du transport
routier. Dans les villes où la majorité des sources d’énergie des véhicules dans le transport
routier utilise le diesel (gasoil), les polluants sont les particules fines et les oxydes d’azote
(Nox). Dans les villes à dominance deux roues à essence et huile, on retrouve le monoxyde
d’azote (No), des particules diverses et surtout des hydrocarbures non brûlés (Hc) et le
monoxyde de carbone
A Kinshasa la très forte croissance démographique combinée à un taux de
chômage accru incite des nombreux jeunes à devenir des motards, taximans participant ainsi à
hausser l’impact des émissions de GES2.

1
Pollution : introduction directe ou indirecte, par l’activité humaine, de substances, de vibrations, de chaleur ou de bruit dans l’air, l’eau
ou le sol, susceptibles de porter atteinte à la santé ou à la qualité de l’environnement, d’entraîner des détériorations aux biens matériels
ou une entrave à l’agrément de l’environnement ou à d’autres utilisations légitimes de ce dernier
2 GES : gaz à effet de serre.

Josué & Enoch


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II.2.2. Enjeux sociaux


Actuellement à Kinshasa Les coûts élevés des carburants fossiles (essence et
gasoil à la pompe) peuvent affecter de manière disproportionnée les personnes à faible revenu
et les communautés marginalisées, qui peuvent avoir des difficultés à se déplacer ou à accéder
à des services essentiels en raison des coûts du transport.
II.2.3. Enjeux économiques
1. Dépendance aux importations : la RDC en général et la ville de Kinshasa en particulier
dépendent des importations d'énergies fossiles pour répondre à leurs besoins en carburant. Cela
peut entraîner une vulnérabilité économique aux fluctuations des prix mondiaux du pétrole et
aux perturbations de l'approvisionnement.
2. Coûts élevés : Les prix des carburants fossiles (essence et gasoil) peuvent fluctuer
considérablement, ce qui peut avoir un impact sur les coûts de fonctionnement des véhicules et
des entreprises de transport. Les fluctuations des prix du pétrole peuvent également affecter les
coûts de production dans d'autres secteurs de l'économie. A Kinshasa actuellement nous
observons une hausse du prix de l’essence à la pompe qui est passé à 3225 FC et le gasoil à
3215 FC.
II.3. Secteur des transports à Kinshasa
Le secteur des transports, la capitale de la République démocratique du Congo,
est un domaine complexe et diversifié. Voici quelques points clés :
1. Infrastructure de transport : le transport terrestre en RDC a toujours été difficile en
raison du terrain et du climat du bassin du Congo, qui présentent de sérieux obstacles à
la construction de routes et de voies ferrés. De plus, une mauvaise gestion économique
chronique et des conflits internes ont conduit à un sous-investissement sérieux au fil des
ans. (fr.m.wikipedia.org)
2. Transport fluvial : la RDC dispose de milliers de kilomètres de voies navigables, et le
transport par voie d’eau a traditionnellement été le moyen dominant de se déplacer dans
environ deux tiers du pays. Kinshasa est reliée à Brazzaville (République du Congo) par
des services réguliers de bateaux et de ferriers à travers le fleuve Congo.
(fr.m.wikipedia.org)
3. Transport urbain : Kinshasa a connu une croissance démographique rapide au cours
des dernières décennies, dépassant de loin le développement et l’entretien de
l’infrastructure de transport dans la ville. En conséquence, les systèmes de transport sont
sévèrement congestionnés, le système actuel ne répondant qu’à 47% de la demande de
transport quotidienne, selon le plan directeur de transport urbain de Kinshasa.
(africafc.org)
4. Projet de transport en commun : la Corporation financière africaine (AFC) a conclu
un accord de développement conjoint avec Trans Connexion Congo (TCC) pour
développer conjointement un système de transport en commun couvrant une route
linéaire de 300 km de chemin de fer à Kinshasa. Le développement de ce train urbain
doit être exécuté en quatre phases, la première phase étant une connexion ferroviaire de
25 km de la gare centrale de Kinshasa à l’aéroport international N’Djili de la ville.
(africafc.org)

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5. Moyens de transport locaux : à Kinshasa, plusieurs bus sont utilisés pour le transport
en commun, notamment le YAS (HIACE), les Ngobol ou « esprit de mort », Transco
ou « esprit de vie », Transkin, Combi, Taxi Ketch, Moto wewa et Moto Gizi.
(kinshasamaps.com)
En concluant, nous remarquons que toutes ces informations sont essentielles et
d’une importance cruciale pour comprendre l’impact environnemental de l’utilisation des
énergies fossiles, en particulier l’essence et le gasoil, dans le secteur des transports à Kinshasa.
II.4. Utilisation de l’Essence et du Gasoil dans le secteur des transports à Kinshasa
II.4.1. Utilisation de l’Essence
L’essence joue un rôle crucial dans le secteur des transports à Kinshasa, la
capitale de la République Démocratique du Congo. Cependant, il y a eu des défis en raison de
la morphologie du terrain et des conditions climatiques difficiles. (fr.m.wikipedia.org)
La commission tarifaire du transport en commun, une structure regroupant
l’Hôtel de ville de Kinshasa et L’ACCO, se réunit pour un réajustement du prix du transport
quand celui de l’essence augmente d’au moins 10%. Cela montre à quel point le coût de
l’essence peut avoir un impact direct sur le secteur des transports. (portail.cder.dz)

Figure 6: Image illustrant de longues files d’attente pour le carburant, à Kinshasa

(Source : minigandbusiness.com)

Il est également important de noter que les autorités sont conscientes de la


nécessité de promouvoir les énergies renouvelables et de favoriser les modes de transport
propres et économes en énergie. Cela pourrait potentiellement conduire à une réduction de la
dépendance à l’égard de l’essence dans le futur. (portail.cder.dz)
Cependant, toute perturbation dans l’approvisionnement en essence peut avoir
des conséquences graves. Par exemple, à Kisangani, une autre ville de la RDC, le trafic a été
paralysé suite à la fermeture de toutes les stations-service, ce qui a entrainé des manifestations
et des blocages de routes. (digitalcongo.net)
En somme, l’essence est un élément vital pour le secteur des transports à
Kinshasa, mais sa volatilité peut causer des problèmes. Il est donc essentiel de chercher des
alternatives durables pour l’avenir.

Josué & Enoch


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II.4.2. Utilisation du gasoil (gazole)


Le secteur des transports à Kinshasa est en pleine évolution. Le Gouverneur de
la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a participé activement à la conférence des bailleurs pour
la mise en œuvre du Plan Directeur des Transports de Kinshasa (PDTK) en février 2022. Ce
plan vise à adapter le système de transport de la ville aux réalités actuelles, compte tenu de sa
population estimée à environ 15 millions d’habitants. (opinion-info.cd)
Actuellement, le gasoil est largement utilisé dans les transports à Kinshasa.
Cependant, il y a une prise de conscience croissante de l’impact environnemental de ce type de
carburant. Les bus opérés par TRANSCO, la société de transports en commun du Congo, sont
souvent bondés et surtout bien trop polluants.
De plus, la pollution de l’air à Kinshasa est 5 fois supérieure à la norme définie
par l’Organisation Mondiale de la Santé, et le trafic routier contribue significativement à cette
situation. (politico.cd)
Face à ces défis, la ville envisage un avenir plus écologique pour ses transports.
Des entreprises comme Mopepe, le premier service de mobilité électrique d’Afrique centrale,
proposent des véhicules électriques accessibles à la location. Ces initiatives pourraient aider à
réduire la dépendance au gasoil dans le secteur des transports à Kinshasa. (asjp.cerist.dz)
Cependant, la transition vers des alternatives plus écologiques nécessite une
collaboration accrue entre le secteur public et privé, ainsi que des régulations pour encadrer et
sécuriser le secteur. Il est donc essentiel de contribuer à explorer et à mettre en œuvre des
solutions durables pour le secteur des transports à Kinshasa. (asjp.cerist.dz)

Josué & Enoch


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CHAPITRE TROISIEME : IMPACT ENVIRONNMENTAL DE L’UTILISATION


DES ENERGIES FOSSILES
III.1. Introduction
L’utilisation des énergies fossiles a un impact significatif sur notre
environnement. Les énergies fossiles, telles que le charbon, le pétrole et le gaz naturel, sont
utilisées dans de nombreux aspects de notre vie quotidienne. Cependant, leur extraction et leur
utilisation ont des conséquences environnementales majeures.
Premièrement, l’extraction des énergies fossiles peut entraîner la dégradation des
paysages et la destruction des habitats naturels. De plus, les accidents tels que les déversements
de pétrole peuvent avoir des effets dévastateurs sur les écosystèmes locaux.
Deuxièmement, la combustion des énergies fossiles produit des gaz à effet de
serre, notamment du dioxyde de carbone (CO2), qui contribuent au réchauffement climatique.
Cela peut entraîner une augmentation des températures mondiales, une élévation du niveau de
la mer et des changements dans les modèles météorologiques, affectant ainsi la biodiversité et
la sécurité alimentaire.
Enfin, l’utilisation des énergies fossiles peut également entraîner la pollution de
l’air, ce qui peut avoir des effets néfastes sur la santé humaine. Les particules fines et les
polluants atmosphériques tels que le dioxyde de soufre (SO2) et les oxydes d’azote (Nox)
peuvent provoquer des maladies respiratoires et cardiovasculaires.
Il est donc crucial de rechercher et de mettre en œuvre des alternatives durables
aux énergies fossiles pour atténuer ces impacts environnementaux. Cela pourrait inclure
l’augmentation de l’efficacité énergétique, l’investissement dans les énergies renouvelables et
la promotion de modes de vie durables.
III.2. Objectifs de l’EIE
La présente EIE a pour objectif principal d'identifier, prévenir, alerter, faire comprendre à
la population locale les divers enjeux précités que renferment l’utilisation des énergies
fossiles dans le domaine du transport. Citons quelques objectifs spécifiques :
▪ L'objectif principal d'une telle étude est d'évaluer les effets négatifs de l'utilisation des
énergies fossiles sur l'environnement. Cela peut inclure l'analyse des émissions de gaz
à effet de serre, de la pollution de l'air…
▪ Fournir des informations précieuses pour les décideurs et les responsables politiques.
Ils contribueront à orienter les décisions concernant les politiques de transport, les
réglementations environnementales et les incitations visant à réduire la dépendance aux
énergies fossiles et à promouvoir des alternatives plus propres.
▪ Identifier les mesures d'atténuation possibles pour réduire les impacts
environnementaux de l'utilisation des énergies fossiles dans le secteur du transport. Cela
peut inclure des recommandations sur l'adoption de technologies plus propres, telles
que les véhicules électriques, l'amélioration de l'efficacité énergétique, la promotion
des carburants renouvelables ou l'aménagement des infrastructures pour encourager les
transports en commun.

Josué & Enoch


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▪ Sensibiliser le public aux conséquences environnementales de l'utilisation des énergies


fossiles dans le secteur du transport. Elles peuvent aider à éduquer les citoyens sur les
enjeux liés au changement climatique, à la qualité de l'air et à la durabilité, et encourager
une prise de conscience collective pour la transition vers des alternatives plus
respectueuses de l'environnement.
III.3. Effets de l’utilisation des énergies fossiles sur l’environnement
Dans le point précédent, nous avons paraphé tout en survolant quelques éléments
néfastes sur l’environnement. Ici, nous allons apprendre avec des amples détails quatre types
des effets néfastes sur l’environnement.

Figure 7: Exemple de véhicules à fort émission. (yombo et al 2022)

L’utilisation des énergies fossiles a plusieurs effets néfastes sur l’environnement


mais nous en citons quelques-uns :
1. Emission de gaz à effet de serre : la combustion des énergies fossiles produit des gaz
de serre, notamment du dioxyde de carbone (CO2). Ces gaz contribuent au
réchauffement climatique, ce qui peut entraîner une augmentation des températures
mondiales, une élévation du niveau de la mer et des changements dans les modèles
météorologiques.
2. Pollution de l’air : les énergies fossiles émettent également des polluants
atmosphériques tels que le dioxyde de soufre (SO2) et les oxydes d’azote (Nox)
lorsqu’ils sont brûlés. Ces polluants peuvent provoquer des maladies respiratoires et
cardiovasculaires chez les humains. la combustion des énergies fossiles produit des gaz
de serre et émet également des polluants atmosphériques qui peuvent provoquer des
maladies respiratoires et cardiovasculaires chez les humains.
Le NO2 et le CO les deux espèces sont les marqueurs de la dégradation de la qualité de
l’air tel que promulgué par l’Organisation Mondiale de la Santé.

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Les communes de Limete et de la Gombe (tronçon poids lourds) sont beaucoup


plus frappées par la pollution en NO2, suivi des grands carrefours avec des zones d’animation
commerciale intense comme à la commune de Mont ngafula (marché Matadi mayo) ou au rond-
point Ngaba (rodriguez yombo phaka 2022).3
Il faut signaler ici que les phénomènes observés dans ces zones sont répétitifs
pendant toute l’année. Leur intensité peut augmenter de manière significative surtout aux heures
de pointes (11h-13h et 16h-18h).
Les zones à trafic routier intense sont fortement impactées. Les zones les plus
polluées sont les carrefours de Rond-point Ngaba, de l’UPN, de Matadi Kibala et de Bitabe.
Les régions industrielles des communes de la Gombe, et de Limete, ont particulièrement attiré
notre attention dans le sens où les valeurs observées dépassaient fortement celles observées
dans d’autres zones de la ville. Nous avons remarqué aussi que la teneur en NO2 était moins
importante dans les parties de la ville à trafic fluide, où les activités de commerce ne gênent pas
la bonne circulation des véhicules, et où on ne retrouve pas d’activité industrielle. Le petit
capteur Low cost utilisé pour mesurer la teneur en CO ne nous a pas permis de quantifier la
pollution de manière fiable mais le signal enregistré lors des mesures révèle la présence de CO.
Les valeurs de colonne troposphérique observées dans ces zones varient de 3 à 15× 1015
molecules cm2. Une comparaison simple avec les observations du satellite Tropomi SP5
démontre combien ces pics de pollution sont intenses et visibles à partir de l’espace aussi.
(rodriguez yombo phaka 2022)
Cette pollution atmosphérique par le NO2 est présentée comme ayant pour
source les moteurs thermiques automobiles utilisant l’essence comme le diesel. Le trafic routier
intense, dominé essentiellement par des véhicules thermiques vétustes dégageant beaucoup de
fumée.
Il est donc essentiel de rechercher des alternatives aux énergies fossiles, comme
les énergies renouvelables, pour atténuer ces impacts environnementaux.

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SUIVI DE LA QUALITE DE L’AIR DANS LA VILLE DE KINSHASA PAR MESURES MOBILES DU NO2
ATMOSPHERIQUE EN DIFFERENTS POINTS GEOGRAPHIQUES. Rodriguez yombo phaka et al 2022

Josué & Enoch


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CHAPITRE QUATRIEME : PROPOSITIONS POUR UNE UTILISATION PLUS


DURABLE DE L’ENERGIE DANS LES TRANSPORTS
IV.1. Introduction
L’impact environnemental de l’utilisation des énergies fossiles, en particulier
l’essence et le gasoil, dans le secteur des transports à Kinshasa est un sujet d’une importance
cruciale. Alors que la ville continue de croître et de se développer, la demande en énergie pour
le transport augmente également. Cependant, l’utilisation continue de l’essence et du gasoil
pose des défis majeurs en termes de durabilité environnementale. (fr.m.wikipedia.org)
Il est essentiel de comprendre que la durabilité ne signifie pas simplement la
réduction de l’utilisation de l’énergie, mais plutôt son utilisation de manière plus efficace et
respectueuse de l’environnement. Cela implique une transition vers des sources d’énergie plus
propres, l’amélioration de l’efficacité énergétique et la promotion de modes de transport plus
durables.
Dans cette partie de l’étude, nous explorerons diverses stratégies et technologies
qui peuvent contribuer à une utilisation plus durable de l’énergie dans le secteur des transports
à Kinshasa. Nous examinerons également les avantages et défis associés à chaque option, et
nous proposerons des recommandations pour la mise en œuvre de ces stratégies. Notre objectif
est de fournir un cadre pour une transition énergétique durable dans le secteur des transports à
Kinshasa, tout en tenant compte des réalités locales et des besoins spécifiques de la ville.
IV.2. Alternatives aux énergies
Il existe plusieurs alternatives aux énergies fossiles, notamment l’essence et le
gasoil, pour le secteur des transports. Voici quelques-unes des plus prometteuses :
1. Les véhicules électriques (VE) : les VE sont alimentés par des batteries rechargeables
et n’émettent pas de gaz d’échappement. Ils sont plus efficaces et plus propres que les
véhicules à essence ou diesel. Cependant, la production d’électricité nécessaire pour
recharger les batteries peut toujours avoir un impact environnemental, en fonction de la
source d’énergie utilisée.
2. Les biocarburants : les biocarburants sont produits à partir de matières organiques
renouvelables, comme les plantes ou les déchets agricoles. Ils peuvent être utilisés dans
les moteurs à combustion interne traditionnels, ce qui permet une transition plus facile
vers des sources d’énergie plus durables.
3. L’hydrogène : l’hydrogène peut être utilisé comme carburant dans les véhicules à pile
à combustible. Ces véhicules produisent de l’électricité en combinant de l’hydrogène et
de l’oxygène, avec de l’eau comme seul sous-produit. Cependant, la production, le
stockage et le transport de l’hydrogène présentent des défis technologiques et
économiques.
4. Le gaz naturel : bien que le gaz naturel soit toujours une énergie fossile, il brûle plus
proprement que l’essence ou le diesel et produit moins de gaz à effet de serre. Les
véhicules au gaz naturel comprimé (GNC) ou au gaz naturel liquéfié (GNL) sont déjà
une réalité dans de nombreux pays.
5. L’énergie solaire : bien que son utilisation soit encore limitée dans le secteur des
transports, l’énergie solaire a le potentiel de fournir une source d’énergie propre et
renouvelable pour les véhicules électriques.

Josué & Enoch


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Il est important de noter que chaque alternative a ses propres avantages et


inconvénients, et qu’aucune solution unique ne conviendra à toutes les situations. Une approche
mixte, combinant plusieurs de ces alternatives, sera probablement nécessaire pour atteindre une
utilisation plus durable de l’énergie dans le secteur des transports à Kinshasa.
(fr.m.wikipedia.org)
IV.3. Propositions spécifiques pour Kinshasa
Pour une utilisation plus durable de l’énergie dans le secteur des transports à
Kinshasa, voici quelques propositions spécifiques :
1. Promouvoir l’utilisation de véhicules électriques (VE) : Kinshasa pourrait
encourager l’utilisation de VE en mettant en place des incitations fiscales pour l’achat
de ces véhicules, en développant l’infrastructure de recharge nécessaire et en
sensibilisant le public aux avantages des VE.
2. Développer l’usage des biocarburants : Kinshasa pourrait encourager la production
et l’utilisation de biocarburants locaux. Cela pourrait non seulement réduire la
dépendance à l’égard des carburants fossiles importés, mais aussi stimuler l’économie
locale.
3. Améliorer l’efficacité énergétique des transports publics : le gouvernement pourrait
investir dans la modernisation des transports publics pour les rendre plus économes en
énergie. Cela pourrait inclure l’achat de nouveaux bus plus efficaces ou la mise en place
de systèmes de transport en commun plus efficace.
4. Promouvoir les modes de transport non motorisés : Kinshasa pourrait encourager
l’utilisation de modes de transport non motorisés, comme le vélo ou la marche, en
améliorant l’infrastructure pour ces modes de transport et en sensibilisant le public à
leurs avantages.
5. Mettre en place des réglementations plus strictes sur les émissions de véhicules : le
gouvernement pourrait mettre en place des normes d’émission plus strictes pour les
véhicules à moteur, ce qui encouragerait l’utilisation de technologies de transport plus
propres. (fr.m.wikipedia.org)
En conclusion, toutes ces propositions nécessiteraient un engagement significatif
de la part du gouvernement, des entreprises et des citoyens, mais elles pourraient contribuer de
manière significative à une utilisation plus durable de l’énergie dans le secteur des transports à
Kinshasa.

Josué & Enoch


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CONCLUSION
Pour clore, retenons qu’un combustible fossile est un combustible riche en
carbone, par exemple un hydrocarbure, issu de la transformation lente de matière organique
enfouie dans le sol depuis plusieurs millions d’années, jusqu’à parfois 650 millions d’années.
Il s’agit du pétrole, du charbon, du lignite et du gaz naturel.
En somme, le SP98 assure une combustion plus optimale et protège mieux votre
moteur. Cependant, le choix entre SP95 et SP98 dépendra de votre véhicule et de vos besoins
spécifiques. Il est toujours préférable de consulter le manuel du propriétaire de votre véhicule
pour des recommandations spécifiques. (proxi-totalenergies.fr)
Cependant, la transition vers des alternatives plus écologiques nécessite une
collaboration accrue entre le secteur public et privé, ainsi que des régulations pour encadrer et
sécuriser le secteur. Il est donc essentiel de contribuer à explorer et à mettre en œuvre des
solutions durables pour le secteur des transports à Kinshasa. (asjp.cerist.dz)
Retenons que l’impact environnemental de l’essence et du diesel ne se limite pas
aux émissions de gaz de serre, car il comprend également d’autres facteurs tels que la
production et le transport de ces carburants, ainsi que l’élimination des déchets générés par leur
utilisation. (universalis.fr)
Il est important de noter que chaque alternative a ses propres avantages et
inconvénients, et qu’aucune solution unique ne conviendra à toutes les situations. Une approche
mixte, combinant plusieurs de ces alternatives, sera probablement nécessaire pour atteindre une
utilisation plus durable de l’énergie dans le secteur des transports à Kinshasa.
(fr.m.wikipedia.org)

Josué & Enoch


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BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES

1. A. MAAFA, ENERGIE & ENVIRONNEMENT, 02. Fev.2006

II. WEBOGRAPHIES

2. www.slideserve.com
3. fr.m.wikipedia.org
4. www.aramisauto.com
5. www.services.totalenergies.fr
6. www.stevepops.eklablog.com
7. www.voitures.net
8. www.autoplus.fr
9. www.autoplus.fr
10. www.proxi-totalenergies.fr
11. www.lesnumeriques.com
12. www.bioethanolcarburant.com
13. www.connaissancedesenergies.org
14. www.planete-energies.com
15. www.kinshasamaps.com
16. www.africafe.org
17. www.digitalcongo.net
18. www.portail.cder.dz
19. www.minigandbusiness;com
20. www.asjp.cerist.dz
21. www.opinion-info.cd
22. www.politico.cd
23. www.ecologie.gouv.fr
24. www.universalis.fr

Josué & Enoch


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TABLE DES MATIERES

INTRODUCTION GENERALE .................................................................................................................... 1


CHAPITRE PREMIER : GENERALITES SUR LES ENERGIES FOSSILES ........................................... 2
I.1. DEFINITION DE L’ENERGIE FOSSILE .............................................................................................. 2
I.2. CARBURANTS ISSUS DU PETROLE ................................................................................................................ 2
I.3. TYPES D’ENERGIES FOSSILES : (ESSENCE ET GASOIL) .............................................................. 3
I.3.1. ESSENCE .................................................................................................................................................... 3
I.3.1.1. Différents types de carburant essence .............................................................................................. 3
I.3.1.1.1. Essence Super Premier 95 (SP95).............................................................................................................. 4
I.3.1.1.2. Essence Sans Plomb 95-E10 (SP95-E10) .............................................................................................. 4
I.3.1.1.3. Essence Super Premier 98 (SP98) .................................................................................................... 4
I.3.1.1.4. Essence Superéthanol E85 (E85) ................................................................................................. 5

I.3.2. GASOIL OU GAZOLE ......................................................................................................................... 6


I.4. UTILISATION DES ENERGIES FOSSILES DANS LE DOMAINE DE TRANSPORT ...................... 6
CHAPITRE DEUXIEME : CONTEXTE DE KINSHASA............................................................................ 8
II.1. PRESENTATION DE KINSHASA ........................................................................................................ 8
II.2. JUSTIFICATION DE L’ETUDE D’IMPACT ENVIRONNEMENTAL ................................................................... 9
II.2.1. Enjeux environnementaux ................................................................................................................. 9
II.2.2. ENJEUX SOCIAUX ........................................................................................................................... 10
II.2.3. Enjeux économiques ........................................................................................................................ 10
II.3. SECTEUR DES TRANSPORTS A KINSHASA................................................................................................. 10
II.4. UTILISATION DE L’ESSENCE ET DU GASOIL DANS LE SECTEUR DES TRANSPORTS A
KINSHASA ................................................................................................................................................... 11
II.4.1. UTILISATION DE L’ESSENCE ................................................................................................................. 11
II.4.2. Utilisation du gasoil (gazole) ............................................................................................................ 12
CHAPITRE TROISIEME : IMPACT ENVIRONNMENTAL DE L’UTILISATION DES ENERGIES
FOSSILES ..................................................................................................................................................... 13
III.1. INTRODUCTION ............................................................................................................................... 13
III.2. OBJECTIFS DE L’EIE ....................................................................................................................... 13
III.3. EFFETS DE L’UTILISATION DES ENERGIES FOSSILES SUR L’ENVIRONNEMENT ..................................... 14
CHAPITRE QUATRIEME : PROPOSITIONS POUR UNE UTILISATION PLUS DURABLE DE
L’ENERGIE DANS LES TRANSPORTS .................................................................................................... 16
IV.1. INTRODUCTION ............................................................................................................................... 16
IV.2. ALTERNATIVES AUX ENERGIES .............................................................................................................. 16
IV.3. Propositions spécifiques pour Kinshasa ............................................................................................ 17
CONCLUSION ............................................................................................................................................. 18
BIBLIOGRAPHIE........................................................................................................................................ 19
TABLE DES MATIERES ............................................................................................................................ 20

Josué & Enoch

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