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POPULAIRE
Université de …………..
Faculté des sciences appliqué
Réalisépar :
……..
Enseignante:
……………..
2022/ 2021
1. Introduction
La combustion est la principale source des polluants déversés dans l’air. Dans la
première partie de ce chapitre, nous allons examiner les mécanismes de formation des
polluants dans la flamme afin de comprendre comment il est possible d’améliorer la
situation par adaptation des conditions de combustion. Dans une seconde partie, nous
passerons en revue les principaux combustibles à notre disposition, actuellement et
dans le futur, pour en souligner les qualités et les défauts.
Triangle du feu
Avant 1980 on considérait que la réaction chimique de combustion ne peut se
produire que si l'on réunit trois éléments : un combustible, un comburant, une énergie
d'activation en quantités suffisantes. C'est pourquoi on parlait alors du « triangle du
feu ».
Depuis les années 1980 on a découvert qu'une des étapes indispensable de la réaction
chimique est la production de radicaux libres ; cette étape est nécessaire pour que la
combustion s'entretienne et que l'on puisse parler d'incendie. C'est la raison pour
laquelle on parle depuis de « tétraèdre du feu ».
La disparition de l'un des quatre éléments suffit à arrêter la combustion.
Combustible
Le combustible peut être :
un solide formant des braises (charbon, bois, papier, carton, tissu, PVC, etc.) ;
un liquide ou
solide liquéfiable (essence, gazole, fioul, huile, kérosène, PE, PS, etc.) ;
un métal (fer, aluminium, sodium, magnésium, etc.) ;
une huile de cuisson.
Comburant
Le comburant est l’autre réactif de la réaction chimique. La plupart du temps, il
s’agit de l’air ambiant, et plus particulièrement de l’un de ses composants principaux,
le dioxygène. En privant un feu d’air, on l’éteint ; par exemple, si on place
une bougie chauffe-plat allumée dans un bocal de confiture et qu’on ferme le bocal, la
flamme s’éteint ; à l’inverse, si l’on souffle sur un feu de bois, cela l’active (on
apporte plus d’air). Dans certains chalumeaux, on apporte du dioxygène pur pour
améliorer la combustion et élever la température de la flamme.
Activateu
La réaction est déclenchée par une énergie d’activation, généralement de
la chaleur ou une flamme. Par exemple, ce sera l'échauffement par frottement pour
une allumette, le câble électrique suralimenté qui chauffe l'isolant, ou une autre
flamme (propagation du feu), l'étincelle (de l'allume-gaz, de la pierre à
briquet ou celle provoquée par une machine électrique qui se met en route ou
s’arrête).
Mais il existe d’autres façons de fournir l’énergie d’activation : arc électrique,
radiation, élévation de la température par compression de l'air, par exemple dans
un moteur Diesel.
Produits de la combustion
L’eau, symbole H2O, composée d’un atome d’oxygène et de deux atomes
d’hydrogène.
Produits polluants
Les NOx (appellation générale des oxydes d’azote) :
N2O (protoxyde d’azote) en infime partie, très stable, durée de vie plusieurs
siècles.
Les Sox
Les conditions de la combustion
Pour obtenir et entretenir une combustion il faut :
Un combustible sous forme gazeuse (pour les liquides : ils seront pulvérisés ou
vaporisés et pour les solides, ils seront chauffés très fortement pour en extraire les
gaz.
Pour vous convaincre, nous allons simplement faire l'état des lieux des polluants émis
par un moteur diesel et celui du contrôle de ces polluants par l'opacimètre (le
contrôleur de l'opacité de fumées).
L'opacimètre
Cet instrument permet de mesurer la densité des particules dans l'air, ce qui
correspond à l'opacité de fumées d'échappement. Si vous positionnez un papier
buvard à la sortie de l'échappement de votre voiture, que vous accélérez pour
constater un dépôt de suies noires sur votre papier buvard, vous reproduisez le
fonctionnement d'un opacimètre.
La pollution diesel
Conclusions
L’exposition aux incendies fait courir aux victimes une pléiade de risques qui
vont de la chute de l’oxygène dans l’atmosphère ambiante, l’inhalation de suies
chaudes avec des brûlures respiratoires et celles de gaz irritants et asphyxiants qui
entraînent des lésions pulmonaires, des troubles du transport de l’oxygène par
l’hémoglobine du sang et des empoisonnement cellulaires en particulier par les
cyanures. Elle ne doit jamais être prise à la légère en particulier chez les femmes
enceintes, les enfants, les personnes âgées et fragilisées par des pathologies
respiratoires comme l’asthme et les bronchites chroniques et des pathologies
cardiaques préexistantes. Les intoxications aux fumées d’incendie doivent être
suspectées particulièrement en espace clos, lorsqu’il y a de la suie dans le pharynx ou
dans les crachats, s’il existe des brûlures au niveau du nez et de l’oropharynx. Une
altération neurologique tels que confusion, agitation, perte de connaissance même
transitoire est également un indice fort d’intoxications aux fumées. La dysphonie et
une laryngite d’origine thermique ou irritative chimique sont également des signes
d’alerte et de gravité surtout en l’absence de suies.
Les victimes d’inhalation de fumées doivent être soustraite le plus vite possible à
l’exposition aux fumées et être oxygénées au débit de 15l/mn le plus vite possible.
Elles doivent ensuite être examinées même si leur amélioration est rapide car cette
amélioration n’exclut pas une aggravation secondaire en particulier respiratoire et
neurologique ceci implique la prise en charge par des équipes médicales des sapeurs-
pompiers ou des SMUR.