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POLLUTION ATMOSPHERIQUE

P.E. PERROS
Professeur à l’Université Paris 12
Consommation

annuelle

d’énergie

(1012 Watts)

Epoque pré-industrielle Après guerre


La pollution atmosphérique a radicalement changée depuis 1970.
Avant Après

¾ Pollution par des polluants ¾ Pollution par des polluants


primaires: secondaires:
• Gaz : SO2, CO • Gaz : O3, NO2
• Particules : « Fumées noires » • Particules : « Diesel »
(Grosses particules) (Fines particules)

¾ Concentration maximum près ¾ Concentration maximum sous le


des sources vent des sources
=> Centres urbains ou industriels => Échelle régionale

¾ Sources : surtout foyers fixes ¾ Sources : surtout foyers mobiles


(industrie, centrales thermiques) Véhicules automobiles
Combustion combustibles fossiles

¾ Pics de pollution hivernaux ¾ Pics de pollution estivaux


Jusqu’à présent les polluants pris en considération avaient un
impact sanitaire.

Très récemment, avec la prise en compte du changement


climatique, le CO2 est également pris en considération

On peux donc considérer qu’il existe deux grands types de polluants :


Polluants ayant un impact local (urbains) ou régional :
• NOx
=> O3
• HC
• CO
• Particules

Polluants ayant un impact à grande échelle :


• CO2
Une politique visant à réduire la pollution DOIT montrer
une efficacité pour lutter contre ces deux famille de
polluants.

Ce n’est pas le cas de la politique actuelle basée sur les


accords de Grenelle de l’Environnement qui ne prend en
compte que les émissions de CO2 dans l’établissement
du bonus (malus) écologique.

Cela conduit à l’aberration de ne subventionner que des


véhicules diesels très polluants en émissions de
particules et en NOx
La pollution atmosphérique est elle
dangereuse ?
Au cours du 20 ème siècle nombreux épisodes
catastrophiques de pollution atmosphérique.

Année Localisation Mortalité excédentaire


1930 Vallée de la Meuse 63
1948 Donora, Pennsylvanie 20
1952 Londres 4000
1962 Londres 700

population à risque :

enfants, fumeurs, malades, personnes âgées.


1 900 µg/m3

Concentration de SO2, Particules et mortalité


durant l’épisode de Londres 1952 (d’après Wilkins, 1954)
EFFET DE LA POLLUTION ATMOSPHERIQUE
Etude Suisse (N. Künzli) publiée dans le Lancet (2/9/00)
Etude s’appuyant sur différentes études épidémiologiques.
Prend en compte comme indicateur de la Pollution
Atmosphérique les particules Φ < 10µm

La pollution atmosphérique responsable de plus de 40 000


décès dans les trois pays étudiés (France, Suisse, Autriche)
La moitié du fait des gaz d’échappement des véhicules
Responsabilité de la Pollution Atmosphérique :
• 25 000 nouveaux cas de bronchite chronique
• 500 000 crises d’asthme
• 16 millions de journées de travail perdues
• 6% des décès
Coût économique : 1.7% du PIB (> accidents de la route)
La pollution atmosphérique aussi des effets sur la
végétation :
Et aussi sur les matériaux…

⇒ dégâts importants
aux pierres calcaires
aux métaux exposés aux polluants atmosphériques

Sept des vingt-et-unes Têtes des Rois de Juda,


Vue externe d’un vitrail ancien de la cathédrale de Tours (1996) Musée National du Moyen-Age, Hôtel de Cluny, Paris
Quels sont les principaux polluants
atmosphériques ?
Les principaux indicateurs

SO2 (Dioxyde de soufre)

Les émissions de dioxyde de soufre dépendent de la teneur en soufre


des combustibles (gazole, fuel, charbon...).

Elles sont principalement libérées dans l’atmosphère par :


• les cheminées des usines (centrales thermiques...)
• les chauffages,
• le secteur automobile Diesel qui contribue dans une faible mesure
à ces émissions.
Les principaux indicateurs

NOx (Oxydes d'azote)

Les émissions d’oxydes d’azote apparaissent dans toutes les


combustions, à hautes températures, de combustibles fossiles
(charbon, fuel, pétrole...).

Le secteur des transports est responsable de plus de 60% des


émissions de NOx (les moteurs Diesel en rejette deux fois plus que
les moteurs à essence catalysés).

Le monoxyde d’azote (NO) rejeté par les pots d’échappement est


oxydé par l’ozone et se transforme en dioxyde d’azote (NO2).
Les principaux indicateurs

CO (Monoxyde de carbone)

Les émissions de monoxyde de carbone proviennent à 43% environ


du trafic routier bien que ce polluant ne représente en moyenne que
6% des gaz d'échappement d'un véhicule à essence et qu’un véhicule
Diesel en émet 25 fois moins.
Les principaux indicateurs

COV (Composés Organiques Volatils)

Les composés organiques volatils sont libérés lors de l'évaporation


des carburants (remplissage des réservoirs), ou par les gaz
d'échappement.

Ils sont émis majoritairement par le trafic automobile (34%), le reste


des émissions provenant de processus industriels de combustion.
Les principaux indicateurs

PS (Particules en suspension)

Les combustions industrielles, le chauffage domestique et


l’incinération des déchets sont parmi les émetteurs de particules en
suspension.

Mais la plus grande part provient des transports (environ 40%).

Les poussières les plus fines sont surtout émises par les moteurs
Diesel.
Les principaux indicateurs

O3 (Ozone)

L’ozone protège les organismes vivants en absorbant une partie des


U.V. dans la haute atmosphère.

Mais à basse altitude, ce gaz est nuisible si sa concentration


augmente trop fortement.

C’est le cas lorsque se produit une réaction chimique entre le


dioxyde d’azote et les hydrocarbures (polluants d’origine
automobile).
CHIMIE DE L’OZONE

Une seule réaction de production d’ozone :


O° + O2 + M Æ O3 + M

Le tiers corps M = O2 ou N2 stabilise les produits de la réaction.


Production de O° :


Dans la stratosphère : O2 Æ 2 O° c
λ < 240 nm


Dans la troposphère : NO2 Æ NO + O° d
λ < 400 nm

Mais NO + O3 Æ NO2 + O2 e

Ö Etat stationnaire entre NO2, NO et O3


NO

O2
O3 O°

NO2

Ö production nette d’ozone si NO Æ NO2 sans perte d’ozone

NO

O2
X O3 O°

NO2

Dans la troposphère naturelle ou polluée
la conversion NO Æ NO2 fait intervenir les radicaux (RO2°)

RO2° + NO Æ RO° + NO2 f

O3
NO
RO2°

La réaction avec RO2° est prépondérante lorsque [NO] > 10 ppt

Seuil déterminant pour une production nette d’ozone.


OH° NO

O2
RO2 O3 O°

RH NO2

Distribution spatiale et temporelle de l’ozone

’
• Formation de l’ozone :

COV + NOx Photons UV


O3
précurseurs

Temps caractéristique du processus
chimique de formation de l'ozone
≅ typiquement de l'ordre de
l'heure à la journée

Processus complexes car non linéaires


• Exemple : épisode du 07 août 1998
La situation est elle en train de s’aggraver ?
45 ans de mesure du soufre et des fumées noires

Dioxyde de soufre (SO2) : Evolution des teneurs moyennes annuelles

250

200

150
µg/m3

100

50

0
56
58
60
62
64
66
68
70
72
74
76
78
80
82
84
86
88
90
92
94
96
98
00
02
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
19
20
20
45 ans de mesure du soufre et des fumées noires

EVOLUTION DES NIVEAUX MOYENS HIVERNAUX DE FUMEES NOIRES


A PARIS INTRA-MUROS
HIVERS 1956-1957 A 1999-2000

200

180
160
A partir de 1993 :
140 moyennes
A partir de calculées sur un
120 1993 : échantilon
passage à constant de
µg/m3

100 une abaque stations


européenne urbaines
80
60

40
20
0
56 58 60 62 64 66 68 70 72 74 76 78 80 82 84 86 88 90 92 94 96 98
Années
Ozone agglomération, évolution des niveaux annuels

OZONE (O3)

40 35
33
30 29
26 26 27
30 23
19
µg/m3

17
20

10

0
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Années
Niveaux moyens annuels en agglomération parisienne
De 1992 à 2001
Échantillon constant de stations (urbaines et périurbaines)

DIOXYDE D'AZOTE (NO2)


58 57 56
60 55 55 54
52 51
49 49
50
40
µg/m3

30
20
10
0
1992 1993 1994 1995 1996 1997 1998 1999 2000 2001
Années
Comment surveiller la pollution
atmosphérique ?
Le dispositif français de surveillance
de la qualité de l’air : le réseau ATMO
La surveillance de la qualité de l'air procède de la mesure d'un
nombre limité de composés, que l'on utilise comme indicateurs.

Ces indicateurs sont choisis en fonction de 4 critères :

n caractéristiques d'une source de pollution, à une période donnée.


o effets néfastes connus et quantifiés.
p indispensables à la compréhension de la chimie atmosphérique.
q techniques de mesure disponibles.
Un indicateur est représentatif des polluants qui lui sont associés.

Il est mesuré par des stations réparties sur le territoire régional.

L'implantation de ces stations répond à la variabilité spatiale des


polluants.

Plusieurs types existent :

n stations dites "de fond" : urbaines, périurbaines ou rurales


o stations dites "de proximité" : trafic
p stations dites "d'observation"
Ou mesurer la pollution atmosphérique ?
Classification des sites par type

Proximité automobile
Station Trafic :
Représentative de l’exposition
Eloignement à la voie de circulation < 10m maximale sur les zones
Soit voie avec un trafic moyen journalier
soumises à une forte
annuel > 10000 véh./j circulation urbaine ou routière
Soit voie type canyon avec risque
d ’accumulation de pollution
Le rapport NO/NO2 est
supérieur à 2
Station trafic Place V. Basch (Paris 14ème)
Classification des sites par type

Industrielle

Station Industrielle :
Représentative de
l’exposition maximale sur
les zones soumises
Source(s) industrielle(s) locale(s) directement à une pollution
importante(s) d’origine industrielle
Risque de retombées de
panaches
Classification géographique des sites

Station Urbaine :
Urbaine Représentative de l’air
respiré par la majorité des
habitants de
Appartenance à l ’aire urbaine et densité de
population >4000hab/km2
l’agglomération.
Le rapport NO/NO2 est inférieur à 1,5
Placée en ville, hors de
Eloignement aux axes de circulation
en fonction du trafic l’influence directe d’une
voie de circulation ou d’une
installation industrielle.
Station urbaine du Champ de Mars (Paris 7éme)
Classification géographique des sites

Périurbaine
Station périurbaine :
Représentative de
l’exposition maximale à la
pollution «secondaire» en
Le rapport NO/NO2 est inférieur à 1,5 zone habitée, sous
Eloignement aux axes de circulation l’influence directe d’une
en fonction du trafic
agglomération.
Classification géographique des sites

Rurale régional
Station rurale :
Représentative au
Appartenance à l ’espace rurale et densité de
population < 500 hab/km2 niveau national ou
Eloignement par rapport aux agglomérations régional de la
Eloignement aux axes de circulation en
fonction du trafic pollution de zone peu
Eloignement aux sources
ponctuelles d ’émissions
habitées
Station rurale Sud-Ouest – Forêt de Rambouillet (78)
Et pour la région parisienne ?
Autoroute A1 - Saint-Denis SEINE-SAINT-DENIS
SAINT-DENIS
GENNEVILLIERS


HAUTS-DE-SEINE
NEUILLY-SUR-SEINE BOBIGNY
AUBERVILLIERS TREMBLAY-EN-FRANCE
#
# &
LA DEFENSE
18ème Tour St-Jacques
8ème # #
RN13 - Rueil-Malmaison Trajet Arsenal-Henri IV
# #
& #
# Rue Bonaparte MONTREUIL
Avenue des Champs Elysées &
#
%
# & %%
& # &
GARCHES # # Quai des Célestins
# 12ème
% & #
Boulevard Périphérique Auteuil #
# & RN4 - Joinville-le-Pont
7ème 6ème
Tour Eiffel (50-300m) # 13ème
% IVRY-SUR-SEINE
ISSY-LES-MOULINEAUX14ème #
Créteil église
Dantzig terrasse CACHAN
Typologie des stations de mesure VITRY-SUR-SEINE

# Station urbaine Place Victor Basch


∃ Station périurbaine VAL-DE-MARNE
& Station trafic
% Station d'observation
Implantation des stations de mesure en grande
couronne au 15 juin 2000

Zone rurale Nord-Ouest - FREMAINVILLE


VAL-D'OISE
Zone rurale Nord - NOISY-SUR-OISE

CERGY-PONTOISE ! Zone rurale Nord-Est - MONTGE-EN-GOELE


LIMAY

!
∃ ARGENTEUIL !
MANTES-LA-JOLIE ∃∀ ∀
#
GARGENVILLE
%
Poissy stade
!

YVELINES #
VERSAILLES ! Zone rurale Est - SAINTS

Zone rurale Ouest - PRUNAY-LE-TEMPLE #



MONTGERON
#
!
LES ULIS #
Zone rurale Sud-Ouest - Forêt de RAMBOUILLET
EVRY MELUN
SEINE-ET-MAR
Typologie des stations de mesure
!
# Station urbaine !
∃ Station périurbaine
! Station rurale régionale
∀ Station industrielle ESSONNE Zone rurale Sud-Est - Forêt de FONTAINEBLEAU

% Station d'observation
Zone rurale Sud - BOIS-HERPIN
Que dit la loi française en matière de
pollution atmosphérique ?
REGLEMENTATION FRANCAISE (1994).
Procédure d’information et d’alerte en cas d’épisode de pollution
3 niveaux de pollution :

¾ Niveau 1 :
Niveaux considérés non dangereux.
130 µg/m3 d’O3 pendant 1 heure Les services administratifs et techniques
200 µg/m3 de SO2 pendant 1 heure sont mis en alerte et surveillent
200 µg/m3 de NO2 pendant 1 heure l’évolution de la pollution.

¾ Niveau 2 : Seuil d’information des autorités et des


180 µg/m3 d’O3 pendant 1 heure populations sensibles: enfants, personnes
350 µg/m3 de SO2 pendant 1 heure âgées, asthmatiques, insuffisants respira-
300 µg/m3 de NO2 pendant 1 heure toires et cardiaques, sportifs.

¾ Niveau 3 : Seuil d’alerte pour l’ensemble de la


360 µg/m3 d’O3 pendant 1 heure population.
600 µg/m3 de SO2 pendant 1 heure Incitation à emprunter les transports en
communs
400 µg/m3 de NO2 pendant 1 heure Interdiction de la circulation
Nombre de jours d’alerte par polluant (AIRPARIF 1991 à 1993)

30

3
2
25
1

20

15

10

0
SO2 NO2 O3
Comment être informé sur la qualité de
l’air ?
Information sur la qualité de l’air

L’indice Atmo :
9 indicateur variant entre 1 (très bon) et
10 (très mauvais) ;
9 intégrant quatre polluants « basiques »
(SO2, NO2, O3, PM10).

Très bon Moyen Mauvais


Bon Médiocre Très mauvais
Information journalière sur la Qualité de l’Air
Quelles sont les zones les plus polluées ?
Information journalière sur la Qualité de l’Air

NO2 O3
L’ozone : d’abord les zones périurbaines et rurales

Année 1999 Année 2000

Nombre d’heures de
dépassement de l’objectif de
qualité

Année 2001
Comment évolue la pollution
atmosphérique au cours de la journée ?
Distribution spatiale des NOx

Émissions
en T/km2
≥ 210

105
Concentrations de NOx
52

26

13 Émissions annuelles de NOx

≤7
Distribution spatio-temporelle des NOx

Émissions journalières de NOx


en Ile-de-France

Concentrations journalières des NOx

Boulevard périphérique
porte d’Auteuil

Station urbaine "de fond"


Paris 13
Profil journalier moyen en oxydes d’azote (eq. NO2) observé
sur l’avenue des Champs-Elysées (année 2000)

jours ouvrables

dimanche

Source : AIRPARIF
Simulation des concentrations d’ozone (au sol), le 07 août 1998

O3 (ppb)
190
120
6:00 100
95
90
85
80
75
70
65
60
55
50
45
40
35
25
15
0
Simulation des concentrations d’ozone (au sol), le 07 août 1998

O3 (ppb)
190
120
9:00 100
95
90
85
80
75
70
65
60
55
50
45
40
35
25
15
0
Simulation des concentrations d’ozone (au sol), le 07 août 1998

O3 (ppb)
190
120
12:00 100
95
90
85
80
75
70
65
60
55
50
45
40
35
25
15
0
Simulation des concentrations d’ozone (au sol), le 07 août 1998

O3 (ppb)
190
120
15:00 100
95
90
85
80
75
70
65
60
55
50
45
40
35
25
15
0
Simulation des concentrations d’ozone (au sol), le 07 août 1998

O3 (ppb)
190
120
18:00 100
95
90
85
80
75
70
65
60
55
50
45
40
35
25
15
0
Simulation des concentrations d’ozone (au sol), le 07 août 1998

O3 (ppb)
190
120
21:00 100
95
90
85
80
75
70
65
60
55
50
45
40
35
25
15
0
La pollution intérieure
Pourquoi se préoccuper de la pollution
atmosphérique dans les bâtiments?
Une durée d’exposition importante
20 à 22 heures par jour, voire plus pour des populations
sensible malades, nourrissons, personnes âgées.

De nombreuses sources potentielles :


Combustions, matériaux, occupants, équipements,….

Des bâtiments mieux isolés et parfois une


ventilation insuffisante

Des effets sur la santé à des degrés divers :


Intoxications (CO), allergies (acariens, animaux domestiques),
syndrome des bâtiments malsains, nuisances olfactives,…
Facteurs qui conditionnent la
qualité de l’air d’un local
¨ Qualité de l’air extérieur
AIR EXTERIEUR

Î Transfert plus ou moins important des polluants de l'extérieur


vers l'intérieur
En milieu urbain, pour les composés de combustion:
En l'absence de sources intérieures
‹ les niveaux de monoxyde de carbone (CO) et d'azote (NO), sont
en général comparables à l'intérieur et à l'extérieur
‹ les teneurs en dioxyde d'azote (NO2), de soufre (SO2) et d ’ozone
(O3) sont plus faibles à l'intérieur des locaux en raison de la
réactivité de ces composés

IMPORTANT!!
La localisation de la prise d'air neuf pour la ventilation des
locaux
Transfert des polluants de l'extérieur vers l'intérieur (**)
Evolution des teneurs en CO en été (le 06 juin 2000)

1.8 (*) selon


R= 0,6 (h-1) - k= 0 (h-1)
1.6 p=1

1.4

1.2
mg/m3

1.0

0.8

0.6

0.4

0.2 durée mesure 1 min


fréquence 2 fois /15 min
0.0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
horaire (TU)

extérieur intérieur mesuré intérieur calculé (*)


(**) : étude CSTB- LHVP
Transfert des polluants de l'extérieur vers l'intérieur (**)
Evolution des teneurs en O3 en été (le 06 juin 2000)

120
(*) selon
R= 0,6 (h-1) - k= 2,25 (h-1)
p=1
100

80
µg/m3

60
durée mesure 1 min
fréquence 2 fois /15 min
40

20

0
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24
horaire (TU)

extérieur intérieur mesuré intérieur calculé (*)


(**) : étude CSTB- LHVP
Facteurs qui conditionnent la
qualité de l’air d’un local
¨ Qualité de l’air extérieur
¨ Emission de sources
¾Sources continues
Emissions constantes ou variables
¾Sources temporaires
Emissions à intervalle régulier ou épisodiques
Différents types de polluants

Polluants biologiques : Polluants chimiques :


• moisissures (Champignons) • Monoxyde de carbone
• Virus et bactéries (Origine • Oxydes d’azote
humaine, animale et tellurique) • COV
• légionnelles • Ozone
• acariens
• Pollens (Plantes)
• Déjections animales (parasites
et allergènes)

Polluants particulaires : Polluants radioactifs :


• Amiante • Radon
• Poussières
Les principales sources de contamination sont liées :
¾ Aux occupants et leurs activités:
• Fumée de tabac
• Biocontaminants
• Cuisine et produits domestiques
• Bricolage
• Nettoyage

¾ Aux matériaux et produits de construction:


• Revêtement de mur et de sol
• Peintures (Plomb, solvants…)
• Matériaux d’isolation (amiante, fibres minérales …)

¾ Aux équipements du bâtiment :


• Air conditionné et ventilation
LA FUMEE DE TABAC ENVIRONNEMENTALE

Ensemble complexe de plusieurs centaines de composés


gazeux et particulaires

Les particules produites sont très fines

La phase gazeuse est de type


9 minéral (CO, NO, NO2, NH3)
9 organique (nicotine, aldéhydes, nitrosamines, benzène, HAP)
MATERIAUX DE CONSTRUCTION,
D’AMENAGEMENT ET DE DECORATION

A l'origine d'émissions de nombreux composés volatils présents


dans:
‹ les matériaux d'isolation
‹ le mobilier
‹ les revêtements muraux, de sol (dalles, moquettes, papiers peints,..)
‹ les produits de type peintures, vernis, colles,...

Composés émis
Plusieurs centaines de composés identifiés appartenant à diverses familles
chimiques
LES PRINCIPAUX POLLUANTS
CHIMIQUES
Pollution Chimique par les COV
Les COV représente le groupe le plus important

Leur présence est due :


• Aux activités humaines
• Aux émissions par les matériaux de construction
le mobilier
les revêtements
• A des processus biologiques végétaux
animaux
• A des transferts depuis l’air extérieur

En général [COV]air intérieur > [COV]air extérieur


Cas particulier du Formaldéhyde

Composé connu comme irritant des muqueuses oculaires et


des voies respiratoires.

Il est présent dans les panneaux en bois aggloméré, les


colles et divers produits d'usage courant

Valeur guide O.M.S. : 100 µg.m-3


(Pour une exposition de 30 minutes)

Air quality guidelines for Europe


(2000) – European Series N°41
COV Risques sanitaires

Composés Concentration Valeurs Durée d’ Toxicité


moyenne Guides exposition
(µg/m3) (µg/m3)
Toluène 5 à 150 260 1 semaine Cancérogène
possible
Styrène 1 à 20 260 1 semaine Cancérogène
possible
Benzène 5 à 20 4.4 à 7.5 Cancérogène
avéré
Acétaldéhyde 5 2 24 heures Cancérogène
probable
Formaldéhyde 1 à 20 100 30 minutes Cancérogène
probable
Pollution par l’ozone
Sources intérieures

• Purificateurs et ionisateurs d’air


Les taux d’émission varient entre 60 et 2800 µg/h
Les concentrations mesurées varient entre 10 et 240 ppb

• Appareils utilisant des rayonnements UV


des décharges électrostatiques
des hautes tensions électriques
Par exemple photocopieuses et imprimantes laser
(Depuis peu les fabricants ajoutent des systèmes de
destruction sur charbon actif)

Sources extérieures
En moyenne [O3]intérieur / [O3]extérieur = 0.2 à 0.7
Facteurs qui conditionnent la
qualité de l’air d’un local
¨ Qualité de l’air extérieur
¨ Emission de sources
¾Sources continues
Emissions constantes ou variables
¾Sources temporaires
Emissions à intervalle régulier ou épisodiques

¨ Renouvellement de l’air
Infiltration/ventilation
Ventilation
La ventilation des locaux consiste à renouveler l’air des
environnements intérieurs avec de l’air extérieur considéré
comme propre
La qualité de l’air extérieur dépend
du lieu (urbain, rural)
de la saison
du moment de la journée

La concentration de polluants à l’intérieur augmente avec le taux


de renouvellement d’air.
[O3]intérieur / [O3]extérieur Taux de renouvellement d’air
Exemple 0.20 < 1 h-1
à Paris
0.35 2 h-1
0.55 4 h-1
Facteurs qui conditionnent la
qualité de l’air d’un local
¨ Qualité de l’air extérieur
¨ Emission de sources
¾Sources continues
Emissions constantes ou variables
¾Sources temporaires
Emissions à intervalle régulier ou épisodiques

¨ Renouvellement de l’air
Infiltration/ventilation

¨ Conditions climatiques
Température, humidité relative, vitesse de l’air

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