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Licence professionnelle /IFAA

Gestion de la Pollution

Prof: Mr Alpha .O.Diallo


académique 2019-2020
Sommaire
1. Notion de pollution de l’environnement 2
2. Pollution de l’air
3. 1 principaux polluants et effets sur la santé
3.2 notion d’effet de serre
3.3 notion de pluie acide
3.4 lutte contre la pollution de l’air
4. Pollution du sol
4.1 définitions
4.2 caractérisation de la pollution des sols
4.3 mesures et évaluation de la pollution des sols
5. Pollution de l’eau
5.1 définition
5.2 principaux polluants de l’eau
5.3 origines et détection de la pollution de l’eau
5.6 traitement des eaux pollués
5.7 effets de la pollution de l’eau sur la santé
Notion de pollution de l’environnement 3

 Définition
La pollution est la dégradation d'un écosystème ou de
la biosphère par l'introduction, généralement humaine, d'entités
(physiques, chimiques ou biologiques), ou de radiations altérant le
fonctionnement de cet écosystème1.
La pollution a des effets importants sur la santé et la biosphère, comme
en témoigne l'exposition aux polluants et le réchauffement
climatique qui transforme le climat de la Terre et son écosystème, en
entraînant l'apparition de maladies inconnues jusqu'alors dans
certaines zones géographiques, des migrations de certaines espèces,
voire leur extinction si elles ne peuvent s'adapter à leur
nouvel environnement biophysique.
4

Pollution de l’air
Composition chimique de l'atmosphère
5
Espèce Symbole Fraction molaire
Azote N2 780 000 ppmv

Oxygène O2 210 000 ppmv

Argon Ar 9300 ppmv

Dioxyde de Carbone CO2 365 ppmv

Ozone O3 1 ppb-10 ppmv

Méthane CH4 1.8 ppmv

Protoxyde d'azote N2O 310 ppbv

ppmv : parts par million volume (10-6 mol/mol)


Composition chimique de l'atmosphère
6

 CX étant la fraction molaire du composé X


o CX = nb moles de X / nb moles d'air
 Rappels :
o CN2 = 0.78 mol/mol
o CO2 = 0.21 mol/mol
o CAr = 0.0093 mol/mol
Composition chimique de l'atmosphère
7
Espèce Symbole Masse molaire
(g/mol)
Azote N2 28

Oxygène O2 32

Argon Ar 40

Dioxyde de CO2 44
Carbone

Ozone O3 48

Méthane CH4 16

Protoxyde d'azote N2O 44


Composition chimique de l'atmosphère
8

En supposant que l'air est un gaz parfait, il est aisé de se


ramener en concentration massique (masse de l'espèce
par volume d'air), notée δX pour l'espèce X :

δX = CX (MX * P) / RT

avec

MX : masse molaire de l'espèce


P : pression
T : température
R = 8.314 USI (constante des gaz parfaits)
Origine de la pollution de l’air
les différents polluants 9
Origine de la pollution de l’air
les différents polluants
10
 Oxydes d’azote : NOx
Ils regroupent le monoxyde d’azote (NO), gaz incolore
et le dioxyde d’azote (NO2), gaz roux et toxique.
NO reste peu de temps dans l’air car il s’oxyde
rapidement en NO2, lequel est prépondérant dans les
atmosphères polluées.

 Origine naturelle

Les oxydes d’azote sont produits par les microorganismes


anaérobies du sol, les éclairs et le volcanisme.

 Origine humaine
Les rejets d’oxydes d’azote ont deux origines :

– la combinaison de l’azote et de l’oxygène de l’air


à des températures supérieures à 1 200 °C dans les foyers
de combustion et les moteurs : oxyde d’azote «
thermique » ;

– la présence d’azote dans les combustibles, faible dans


le gaz et les fuels, plus élevée dans les combustibles
solides.

 Benzène Toluène Xylène (BTX)


 Origine: transport, industries
 Impact: troubles du système nerveux, perte de
conscience.
Origine de la pollution de l’air (suite)
11

 Dioxyde de soufre : SO2


Origine naturelle
 Enl’absence de toute pollution, l’atmosphère
comporte une certaine quantité de composés
soufrés : du SO2 mais aussi SO42- (sulfate) et H2S
(sulfure d’hydrogène) issus essentiellement des
volcans et de l’activité de fermentation
anaérobie de certaines bactéries. On estime à 20
% les émissions totales de SO2 naturelles.
Origine de la pollution de l’air (suite)
12

 Dioxyde de soufre : SO2


Origine humaine
 combustibles fossiles contenant du soufre
 gaznaturel très soufré mais souvent désulfuré
avant utilisation,
 charbons pouvant en contenir jusqu’à 8 %,
 pétroles bruts à teneur en soufre variable
allant jusqu’à 3 %,
 certaines fabrications industrielles comme celle
de l’acide sulfurique.
Origine de la pollution de l’air (suite)
13
 Monoxyde de carbone (CO)

Gaz inodore et incolore, le monoxyde de carbone (CO) a une densité très


proche de celle de l’air qui lui confère un haut pouvoir de dispersion.
Sa concentration dans l’air pur varie de 0,05 à 0,2 ppm, mais peut
atteindre quelques ppm en zone urbaine sans trafic automobile important,
voire quelques dizaines de ppm sur un site d’intense trafic.
 Origine naturelle
 Sources naturelles de CO
 volcanisme,
 les éclairs,
 fermentations en milieu anaérobie,
 certains organismes marins (algues brunes),
 feux de forêts ou de savanes
 oxydation des terpènes volatils émis par les végétaux (production annuelle de 850
millions de tonnes de CO sur un total estimé à un milliard de tonnes par an).
Origine de la pollution de l’air (suite)
14
Monoxyde de carbone
(CO)
Origine humaine
 combustions incomplètes en présence d’une
quantité trop faible d’air, donc de dioxygène,
par rapport au combustible.
 Laprincipale source de monoxyde de
carbone est le parc automobile dont les
moteurs, mal réglés ou fonctionnant dans de
mauvaises conditions, n’assurent qu’une
combustion incomplète des hydrocarbures.
 Emissions de CO : 100 millions de tonnes.
Origine de la pollution de l’air (suite)

 Particules (PM) 15
Les particules en suspension dans l’air
regroupent les poussières et les fumées
noires.
On distingue :
PM10, particules de diamètre < 10 microns,
PM2,5 de diamètre < 2,5 microns.
Ces particules représentent des noyaux de
condensation et peuvent être le support
d’autres polluants (le dioxyde de soufre et
les hydrocarbures aromatiques
polycycliques par exemple).
 Origine naturelle
 volcanisme est à l’origine de l’injection de masses
considérables de particules dans l’atmosphère, créant
des nuages de cendres qui résultent de la pulvérisation
de laves au cours d’explosions violentes.
1883 : grande éruption du Krakatoa, volcan d’Indonésie,
a injecté 18 km3 de particules dans l’atmosphère
été 1816 anormalement froid à cause de la gigantesque
explosion du volcan Tambora en Indonésie en1815 .

Origine
Particules (PM)
de la pollution de l’air (suite)

Origine naturelle 16
 Erosion éolienne : source de poussières, lors des
tempêtes de sable par exemple, et peut donner lieu à
des manifestations spectaculaires telles que les
célèbres « pluies de sang », chargées de sable fin de
couleur ocre ou rouge, soulevé des déserts et emporté
au loin par les vents. Dans les régions du sud de
l’Europe, le sirocco apporte des nuages de sable jaune
rougeâtre en provenance du Sahara.
 Feux de forêts ou de prairies : foudre est souvent la
cause naturelle, extension sur des centaines, voire des
milliers d’hectares et engendrer des nuages de fumées
qui parcourent parfois plusieurs centaines de
kilomètres.
 Embruns marins, transportés par les vents sur de
grandes distances à l’intérieur des terres, apportent
dans l’atmosphère continentale des cristaux de sels qui
s’agglomèrent en noyaux de condensation,
principalement composés de chlorure de sodium
(NaCl), de magnésium (MgCl2), de calcium (CaCl2) et
de bromure de potassium (KBr).
 Poussières d’origine extraterrestre pénètrent en
permanence dans l’atmosphère. Provenant de
météorites, leur quantité est estimée entre 5 105 et 5
107 tonnes par an.
Origine de la pollution de l’air (suite)

 Particules (PM)
17
 Origine humaine
Elles proviennent :
 des combustions (suies par exemple),
 de procédés industriels (cimenteries, fabrication d’engrais…),
 de la circulation automobile (véhicules diesel essentiellement).
 Métaux

 Origine humaine
Des métaux peuvent être présents dans les poussières émises :
 par les foyers de combustion,
 la circulation automobile,
 les activités de fabrication et de traitement des métaux
(grillage du minerai en particulier),
 l’incinération des déchets.
 Le plomb, quant à lui, provenait surtout de l’ajout
d’antidétonants dans les essences destinées aux véhicules
automobiles.
Origine de la pollution de l’air (suite)
18
 Polluants secondaires
Ozone : O3
o Gaz oxydant, à odeur forte.
Présent dans la stratosphère (haute
atmosphère entre 20 et 40 km d’altitude), il
absorbe les rayons ultraviolets les plus nocifs
pour les êtres vivants :

c’est le « bon ozone ».

Dans la troposphère (basse atmosphère


jusqu’au voisinage du sol), il représente au
contraire un polluant toxique :

c’est le « mauvais ozone ».

o Origine : transformation NO2, SO2,


hydrocarbures, (COV) par rayonnements
solaires,
Origine de la pollution de l’air (suite)
19
 Polluants secondaires
 Peroxyacyl-nitrates (PAN)
Composés organiques du groupe des photo-oxydants. Ils se forment
dans les atmosphères urbaines par réactions photochimiques
complexes entre divers polluants : oxydes d’azote, ozone et
hydrocarbures

 les sulfates
Anions qui constituent la forme biogéochimique du soufre la plus
répandue dans les écosystèmes.
Ils se forment en permanence dans l’atmosphère par oxydation de
dérivés du soufre et réagissent ensuite avec l’ammoniac et divers
cations métalliques présents dans l’air.
 les nitrates (NO3)
Sels minéraux de l’acide nitrique, les nitrates sont des
éléments nutritifs essentiels pour les végétaux.
Les combustions produisent de l’oxyde nitreux ;du peroxyde
d’azote, à partir desquels se forment d’importantes
quantités de nitrates dans l’atmosphère. Les oxydes se
transforment ensuite spontanément en anhydride nitrique
qui, en se combinant avec l’ammoniac présent dans l’air,
engendre du nitrate d’ammonium.
Impact de la pollution de l’air sur
20
l’environnement
 Polluants primaires
SO2 et écosystème végétaux
 Il pénètre dans les feuilles par les stomates,
provoque des nécroses entre les nervures et une
inhibition de la photosynthèse en raison de :
– l’augmentation de la perméabilité des
membranes cellulaires et de la perte d’ions
indispensables comme le potassium ;
– la substitution du dioxyde de carbone (CO2) par
le SO2 dans la fixation photosynthétique ;
– l’inactivation d’enzymes indispensables.
Impact de la pollution de l’air sur 21
l’environnement
La pollution chronique par le SO2 peut conduire à la disparition
d’espèces sensibles, surtout dans les régions aux sols pauvres et
acides. Elle perturbe également la floraison de certaines plantes et
diminue les rendements.
Suivant les espèces, le feuillage jaunit progressivement à la suite
d’un déficit en chlorophylle et vieillit précocement, entraînant sa
chute prématurée.
Contact de l’humidité de l’air : SO2 se transforme en acide
sulfurique (H2SO4) et participe ainsi au phénomène des pluies
acides, perturbant ainsi l’ensemble des écosystèmes concernés.
Côté positif : à faible dose, le SO2 compense les carences
en soufre de certains végétaux
Impact de la pollution de l’air sur 22
l’environnement
 Polluants primaires
 SO2 et matériaux

Le SO2 attaque les fibres textiles et corrode certains métaux (fer, aluminium,
cuivre, nickel).
En se dissolvant dans l’eau des précipitations, il donne de l’acide sulfurique
(H2SO4), agent principal de l’altération des calcaires (CaCO3) qu’il
transforme en sulfate de calcium ou gypse (CaSO4) : CaCO3 + H2SO4 –>
CaSO4 + H2CO3. Le gypse, très soluble dans l’eau, est facilement lessivé par
les pluies, dont les passages successifs érodent chaque fois un peu plus la
pierre : les façades exposées aux pluies battantes sont les plus détériorées.
En l’absence de précipitations, les façades absorbent directement le SO2,
ce qui provoque une altération superficielle.
Les toitures en zinc sont attaquées par l’acide sulfurique (H2SO4). Il se forme
alors du sulfate de zinc qui se dissout dans l’eau de pluie.
Impact de la pollution de l’air sur 23
l’environnement
 Polluants primaires
 NO2 et végétation
Peu phytotoxique en lui-même, le NO2 peut cependant, lorsqu’il est présent
de façon chronique, être responsable d’une diminution du rendement de
certaines plantes cultivées.
Se transformant en acide nitrique (HNO3) au contact de l’humidité de l’air,
le NO2 par
 NO2 et environnement
augmente l’effet de serre

 Effets sur les matériaux


Les NOx interviennent très peu car ils sont peu solubles dans l’eau et l’acide
nitrique (HNO3) n’apparaît presque pas en phase aqueuse.
Son action éventuelle ne peut donc être que superficielle.
Impact de la pollution de l’air sur
24
l’environnement
 Polluants primaires
 PM
sur l’environnement : Effet de serre
sur les matériaux :
En ville, les dépôts de salissures sur les façades et les monuments sont
essentiellement dus aux rejets de particules par les activités humaines :
poussières, imbrûlés des gaz d’échappement provenant en particulier des
installations de chauffage au fioul et des moteurs diesel (fumées noires).

 Métaux
sur l’environnement : Effets sur la végétation
Les métaux se déposent sur les sols, dans les eaux et s’accumulent dans les
végétaux, contaminant ainsi les chaînes alimentaires.
sur les matériaux :
Les métaux présents dans les gaz d’échappement comme le plomb, le fer,
l’aluminium, le manganèse ou le nickel, peuvent servir de catalyseurs dans
les phénomènes de dissolution du calcaire par les acides gazeux de
l’atmosphère.
Impact de la pollution de l’air sur 25
l’environnement
 Polluants secondaires
 O3
o nécroses foliaires (taches caractéristiques sur les feuilles),
o sénescence précoce du feuillage,
o baisse de l’activité enzymatique,
o diminution de rendement et un affaiblissement général de la plante.

Ces effets sont dus à une augmentation de la


perméabilité de la membrane des cellules et donc une
perte d’ions indispensables comme le potassium, ainsi
qu’une détérioration de la structure des choloroplastes.
Certaines variétés de pins, le tabac, la tomate et la
laitue sont parmi les végétaux les plus sensibles.
Impact de la pollution de l’air sur 26
l’environnement
 Polluants secondaires
 O3
o craquelures dans le caoutchouc naturel,
o craquelures dans certains caoutchoucs synthétiques,
o détérioration des fibres textiles.

 Les
Peroxyacyl-nitrates (PAN) : plus toxiques que l’ozone
avec effets similaires sur les feuilles à des concentrations
deux fois plus faibles.

 Lessulfates participent au phénomène des pluies acides


qui, en modifiant le pH des milieux, perturbent les
écosystèmes.

 Lesnitrates participent au phénomène des pluies acides


qui, en modifiant le pH des milieux, perturbent les
écosystèmes.
Impact de la pollution de l’air sur la santé humaine
La pollution de l'environnement fait 12,6 millions de morts par an dans le monde Afrique (2,2 millions)source OMS 27
Impact de la pollution de l’air sur la santé humaine
Type de polluants Risques à court terme 28
NO2 (dioxyde d'azote) Irritation des bronches, aggrave les crises asthmatiques

SO2 (doxyde de souffre) Inflammation des bronches, essoufflement, toux

Composés organiques volatils Troubles respiratoires, irritation des yeux, du nez, de la gorge, réactions
(COV) allergiques

Troubles respiratoires, maux de tête, vertiges, troubles digestifs, asphyxie,


CO (monoxyde de carbone)
gaz mortel à forte dose

Particules fines (dont pollens et Accroissement de la sensibilité aux allergènes, allergies, effet dépendant
fumée de tabac) des polluants qu'elles transportent

Type de polluants Risques à long terme

Suspicion de toxicité pour la reproduction, suspicion de caractère


COV (dont formaldéhyde et cancérogène
benzène)
Formaldéhyde et benzène : cancérogènes avérés pour l'homme

Fumée de tabac Cancer du poumon

Particules fines et fibres (dont Aggravation des maladies respiratoires et cardio-vasculaires, fibroses des
amiante) poumouns et de la pièvre, cancérogènes

CO Angoisse, aggravation des maladies cardio-vasculaires

Radon Cancer du poumon


Impact de la pollution de l’air sur la santé humaine
29
30
Comment mesurer la pollution de 31
l’air ? (2)
 Mesures en discontinu
 Capteurs passifs déposés pendant une durée minimale de 15 jours, puis
analysés en laboratoire

 Campagnes de mesure
Exemple de mesure en continu : 32
réseau de Dakar

Polluants mesurés

Station SO2 NOx NO2 PM10 PM2,5 O3 CO BTX

Bd X X X X X X X
République
Médina X X X X

HLM4 X X X X X

Bel Air X X X X X X

Yoff X X X X
HLM4: Station périurbaine
Bd Republique : Station urbaine de trafic

33

Medina : Station urbaine de trafic

Bel Air : station de type


indutriel

Yoff Station de mesure


de la pollution de fond
Système de transfert des données
34
Transfert des
données
subventionné par la
SONATEL
Pollution en milieu urbain
35
PM10 : Pollution particulaire à Dakar en 2010

450 CGQA / DEEC

400
350 Norme NS 05-062
300
µg/m3

250
200
150
100
50
0
4 jan
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
4 jan

mois

Bel Air Republic hlm medina yoff


Pollution en milieu urbain
36
Zone industrielle
 Domaine
industriel et
transport =
principales
sources de
pollution au
SO2
=>Besoin
d’améliorer la
qualité du
carburant et
des process
de fabrication
4 jan

industrielle.
Pollution en milieu urbain
37
 Pollution en
zone périurbaine :
- ménages et
transport sont les
Station des HLM
principales

HLM
sources de la Dépôt
sauvage
pollution au SO2. Quartier de
d’ordures
Ouagou Niayes

Avenue Cheikh Anmadou Bamba (rue 13)


- brûlage sauvage

Etablissements scolaires
des ordures est
également source

Garage Guédiawaye
de pollution en
milieu urbaine.
Pollution en milieu urbain 38

Evaluation de la Qualité de l’Air


L’indice pour un polluant donné correspond à sa concentration
exprimée en pourcentage de sa valeur limite.

IQA = (Concentration du Polluant / valeur limite du Polluant)*100

Les valeurs limites d’immiscion de polluants ont été établies par


l’Association Sénégalaise de Normalisation.

Pour évaluer la qualité de l'air d’une station de surveillance, un


indice est calculé pour chaque polluant mesuré et le maximum est
4 jan
considéré
4 jan
comme l'indice de qualité de l'air pour cette station, car
il représente le plus mauvais des polluants mesurés.
IQA d’une ville : IQA de la station le plus élevé
Pollution en milieu urbain 39
Valeurs limites
Polluants Moyenne Valeur Limite Maximale
temporelle OMS Sénégal
Dioxyde de souffre Horaire 500 (10 mn) -
(SO2) Journalière 125 125
(μg/m3) Annuelle 50 50
Dioxyde d’azote (NO2) Horaire 200 200
(μg/m3) Annuelle 40-50 40
Ozone (O3) (μg/m3) Horaire 150-200 -
8 Heures 120 120
Monoxyde de carbone Journalière 30 -
(CO) 8 Heures 10 30 (24h)
(mg/m3)
Particules
jan <10μm
4 jan
4 Journalière 50 260
(PM10) Annuelle 20 80
(μg/m3)
Plomb (Pb) (μg/m3) Annuelle 0,5-1,0 2
Pollution en milieu urbain 40

Evaluation de la Qualité de l’Air


Valeurs de l’Indice Qualité de l’Air
0 - 50 Bonne
51 - 100 Moyenne
101 - 200 Mauvaise
201 - 400 Très Mauvaise
401 - 500 Dangereuse

4 jan
4 jan
Pollution en milieu urbain 41
 Variabilité spatiale de la qualité de l’air

 20 mars 2010 

IQA calculé sans les PM IQA calculé avec les PM IQA calculé avec les PM
Pollution en milieu urbain
Saisonnalité de la qualité de l’air : 42
 qualité de l’air à Dakar bonne à moyenne pendant la saison des
pluies
 qualité de l’air moyenne à mauvaise (voire très mauvaise) pendant
la saison sèche
350
CGQA / DEEC

300
Très
250 Mauvais

200

150 Mauvais

100
Moyen
50

Bon
0
fev

avr

avr

nov

nov
oct

oct

déc

déc
aou

aou
jan

jan

jan

juil

juil
juin

juin

sept

sept
mar

mar

mai

mai

mai

4 jan

2010
Pollution en milieu urbain
43
LES TECHNIQUES DE MESURES POUR CHAQUE POLLUANTS

POLLUANTS TECHNIQUES DE MESURE

Particules fines PM10 Radiométrie par microbalance


NO Chimiluminescence
CO Spectroscopie infrarouge
SO2 Fluorescence ultraviolette
O3 Photométrie ou spectrométrie ultraviolette
Pollution en milieu urbain 44
Qualité de l’air intérieur

Pour mesure la QAI, on utilise des


capteurs spéciaux qui
permettent de mesurer les
polluants spécifiques à
l’intérieure des habitations.
Les COV (benzène, acétone,
etc.,)qui s’échappent des
mobiliers , les CO qui
s’échappent des appareils de
chauffage, les PM provoquées
par les produits de nettoyage et
la cuisine,
Lutte contre la pollution de l’air
45

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