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Introduction:

Actuellement, l’exposition au CO représente un enjeu sanitaire


uniquement en air intérieur. En effet, dans l’air extérieur, les
émissions et concentrations de ce polluant ont fortement baissé et
la réglementation pour la protection de la santé humaine est
respectée.

1-Définition:
Le monoxyde de carbone constitue un oxyde du carbone.
De formule brute CO, il est composé d'un atome d'oxygène et d'un
atome de carbone.

Gaz inodore, incolore et inflammable, le monoxyde de carbone


(CO) se forme lors de la combustion incomplète de matières
organiques (gaz, charbon, fiouls, carburants, bois). La source
principale est le trafic automobile.

2-L’évolution des concentrations de CO:


Sur la période 2000-2017, les concentrations en CO dans l’air
ambiant ont diminué et sont faibles, moins de 1 mg/m3 en
moyenne annuelle sur toutes les stations de mesure depuis 2009.
De plus, aucun dépassement de la norme pour la protection de la
santé humaine n’est constaté de 2000 à 2017.

Ces dernières années, le nombre de stations de mesure du CO


est en baisse. Cette diminution s’explique par une optimisation du
dispositif de surveillance qui tient compte des faibles
concentrations mesurées les années passées.
3-Propriétés chimiques
Dans les conditions normales de température et de pression, le
monoxyde de carbone est un gaz incolore et inodore, très peu
soluble dans l'eau. Ses points d'ébullition et de fusion, et surtout
sa densité gazeuse sont proches de ceux de l'azote moléculaire.
Mais l'asymétrie d'électronégativité explique qu'il est beaucoup
plus réactif que l'azote moléculaire et joue un rôle de ligand dans
des complexes métalliques. Sa toxicité (qui sera présentée dans
une partie spécialisée ci-dessous) ou sa métastabilité en dessous
de 950 °C en sont une preuve.

4-Les effets sur la santé:


Le CO se fixe à la place de l'oxygène sur l'hémoglobine du sang,
conduisant à un manque d'oxygénation de l'organisme (cœur,
cerveau…). Les premiers symptômes sont des maux de tête et
des vertiges. Ces symptômes s'aggravent avec l'augmentation de
la concentration de CO (nausée, vomissements...) et peuvent, en
cas d'exposition prolongée, aller jusqu'au coma et à la mort.

Le monoxyde de carbone (CO), produit lors d'une


mauvaise combustion des combustibles organiques (bois,
butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane ...
utilisés pour des appareils de chauffage, de production d'eau
chaude ou le fonctionnement des moteurs : groupe électrogène,
par exemple), est un gaz hautement toxique même en faible
quantité.

Les victimes lors d'une intoxication aiguë nécessitent des soins


immédiats et hospitaliers lourds de type assistance respiratoire et
oxygénation par caisson hyperbare. Ces accidents peuvent laisser
des séquelles à vie.

5-Les effets sur l'environnement:


Le CO participe aux mécanismes de formation de l'ozone
troposphérique. Dans l'atmosphère, il se transforme en dioxyde de
carbone CO2 et contribue à l'effet de serre.

Du fait de ses faibles concentrations dans l’air ambiant extérieur,


c’est surtout pour l’air intérieur qu’il représente un enjeu sanitaire.
En effet, son niveau dans l’air est favorisé par une mauvaise
ventilation en milieu clos (embouteillages dans les tunnels,
moteurs au ralenti dans les parkings, habitations…) ou par une
mauvaise évacuation des produits de combustions (généralement
due à des installations mal réglées).

Selon le niveau d’exposition, le CO peut provoquer des


affections bénignes (vertiges, maux de tête), des problèmes
cardiovasculaires ou neurologiques et peut même entrainer des
comas ou la mort pour les cas les plus sévères.

Par ailleurs, ce gaz participe à l'acidification de l'air, des sols et


des cours d'eau. Il concourt aussi à la formation d’ozone
troposphérique.

Le monoxyde de carbone absorbe le rayonnement infra-rouge et


la méthode européenne de référence repose sur la mesure de son
absorption, ainsi que sur le principe de la corrélation par filtre
gazeux. Un rayonnement infra-rouge, émis par un filament
chauffé, traverse une roue de corrélation, un banc optique, puis un
filtre, pour être mesuré par le détecteur infrarouge.
Conclusion:

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