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La Pollution de l’air
1. Définition :
La pollution atmosphérique peut être définie comme l’ajout de substances dangereuses à l’atmosphère, ayant pour
conséquence une détérioration de l’environnement, de la santé humaine et de la qualité de vie.
2. Impact sur l’environnement :
La pollution atmosphérique entraîne des problèmes respiratoires et favorise l’apparition de cancers. Elle touche
les plantes, les animaux, et l’écosystème dans lequel ils vivent. Certains polluants atmosphériques reviennent sur
la terre sous la forme de neige et de pluies acides qui détériorent les statues et les bâtiments, abiment les
récoltes et les forêts et rendent lacs et rivières impropres pour les poissons, animaux et végétaux.
Au dessus des villes se retrouvent plus particulièrement les polluants issus de la combustion comme source
d’énergie : oxydes de soufre, oxydes d’azote et monoxyde de carbone.
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d’azote, les VOC et d’autres composants de l’atmosphère. C’est donc un polluant secondaire. L’émission des
précurseurs des polluants secondaires est généralement règlementée.
c) Basé sur leur statut règlementaire
Selon la réglementation, l’Agence de protection de l’environnement des États-Unis (EPA) a identifié six polluants
comme polluants de référence, de part leur fréquence et le risque qu’ils entraînent pour la santé humaine. Ce sont
les matières particulaires d’un diamètre inférieur ou égal à 10 µm (PM10), le dioxyde de soufre, le monoxyde de
carbone, le dioxyde d’azote, l’ozone et le plomb. Pour chaque polluant de référence, l’EPA a établi des normes
primaires et secondaires de qualité de l’air ambiant. Le critère primaire a pour but de protéger la santé publique. Le
critère secondaire protège le public des effets secondaires sur son bien-être. Collectivement, ces normes sont
connues comme « National Ambient Air Quality Standards » ou NAAQS.
•Les oxydes ainsi formés se combinent dans l’atmosphère à la vapeur d’eau pour former des acides, qui retournent
sur terre sous la forme des pluies acides.
•Grâce à l’énergie solaire, les oxydes d’azote et les composés organiques volatils réagissent sans l’atmosphère
pour produire le smog photochimique.
•Le smog contient de l’ozone, une forme d’oxygène gazeux faite de trois atomes au lieu de deux. Dans
l’atmosphère inférieure, l’ozone est un poison : il détériore la végétation, tue les arbres, irrite les tissus
pulmonaires et corrode le plastique.
•L’intensité du smog est déterminée en mesurant son taux d’ozone. Si la teneur en ozone est élevée, les autres
polluants, dont le monoxyde de carbone, sont habituellement également présents en grande quantité.
Les très jeunes enfants, les personnes âgées et les gens souffrant d’asthme ou de problèmes cardiaques sont les
plus affectés par le smog. Le smog peut causer des maux de tête ou des vertiges ainsi que des difficultés
respiratoires. Dans les cas extrêmes, il peut également causer une forte morbidité et mortalité, principalement
dues à un empoisonnement au monoxyde de carbone.
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Un autre polluant important, produit de la combustion incomplète du carbone ou de composés organiques comme
l’essence ou les hydrocarbures, dangereux car invisible et non irritant, est le monoxyde de carbone, ou CO. Ce gaz
est connu comme le « tueur silencieux », car il est inodore, insipide et invisible. Le principal symptôme de
l’intoxication au CO est la somnolence, parfois accompagnée de maux de tête, de vertige et de nausée. Le CO est
surtout un polluant des villes, sa concentration varie habituellement en fonction du trafic automobile.
b) Sources naturelles :
Certains de ces polluants peuvent aussi provenir de sources naturelles. Les VOC, par exemple, sont libérés dans
l’atmosphère lors des feux de forêts ou par évaporation.
Les volcans vomissent du dioxyde de soufre et de grandes quantités de cendres volcaniques. Cependant,
contrairement aux polluants issus de l’activité humaine, les polluants naturels ne restent dans l’atmosphère
qu’un court laps de temps et n’entraînent pas de modification atmosphérique permanente.
C’est dans la troposphère qu’il y a le plus d’effet. L’épaisseur de cette couche varie entre 13 et 16 km à l’équateur,
mais entre 7 et 8 km aux pôles. Elle contient 80 à 90 % de la masse totale de l’air et la quasi-totalité de la vapeur
d’eau. C’est également la couche où se produisent les phénomènes météorologiques et les circulations
atmosphériques.
La couche d’ozone
Elle sert d’écran :
- Pour filtrer les rayons du soleil ;
- Pour conserver l’air recouvrant la terre.
Les sources d’altération de la couche d’ozone sont les CFC ou « fréons ».
L’amincissement de la couche d’ozone peut provoquer :
- Des cancers de la peau ;
- Des modifications de la flore et de la faune ;
- Un changement du régime des vents.
L’effet de serre
Une partie de l’énergie du soleil traverse l’atmosphère et réchauffe la surface de la terre. La surface de la terre
renvoie la chaleur vers l’espace, les gaz à effet de serre retiennent une partie de la chaleur.
Les gaz à effet de serre sont :
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Les hydrocarbures sont produits par la combustion incomplète de carburants, le stockage du pétrole, l’utilisation
et la fabrication de solvants (peinture, imprimerie…).
Le méthane est issu de la fermentation de matières organiques ou de la digestion des ruminants.
Les Composés Organiques Volatils sont issus des activités humaines, principalement l’automobile.
Les chloro-fluorocarbures ont été largement utilisés dans les circuits de refroidissement ou comme gaz
propulseur (aérosols) ou dans certaines mousses isolantes. Leur production et leur utilisation sont interdites.
L’acide chlorhydrique est le résultat de la combustion des déchets ménagers (PVC), de la combustion des
plastiques et des activités de l’industrie chimique.
Les pollens (10 à 50 microns de diamètre) peuvent être produits par millions par une plante en plein
développement et s’élever jusqu’à 1 200 m d’altitude.
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