Vous êtes sur la page 1sur 15

TABLE DES MATIERES

SIGLES ET ABREVIATIONS
CAEP : Climate Action Enhancement Package
CaSO4 : Gypse
CCNUCC : Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements
Climatiques
CDN : Contributions Nationalement Déterminées
CFC : Chlorofluorocarbure
CIAPOL : Centre Ivoirien Antipollution
CO : Monoxyde de carbone
CO2 : Dioxyde de carbone
COP : Conférence des Parties
COV : Les hydrocarbures, les solvants
COVNM : Composés Organiques Volatils Non Méthaniques
CPATLD : Convention sur la Pollution Atmosphérique Transfrontière À Longue
Distance
EMEP : European Monitoring and Evaluetion Programme
GES : Gaz à Effet de Serre
LEAP : Low Emissions Analysis Platform
MINEF : Ministère des Eaux et Forêt
NOx : oxyde d’azote
PAN : Nitrate de Peroxyacétyle
Pb : Plomb
SEI : Stockholm Environment Institute
SO2 : Dioxyde de soufre
INTRODUCTION
L'atmosphère terrestre correspond à la couche de gaz et de particules qui entoure
notre planète. Elle se compose très majoritairement de diazote (78 %), de
dioxygène (21 %) et d'autres gaz, dont l'argon et le dioxyde de carbone.
Cependant la qualité de l'air peut être modifiée sans toutefois être désagréable,
on parle alors de contamination. Pour parler de pollution, il est nécessaire que
cette modification ait un caractère nuisible ou gênant.
Ainsi, selon l’article premier de la loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code
de l’Environnement, la pollution atmosphérique se définit comme « l’émission
volontaire ou accidentelle dans la couche atmosphérique de gaz, de fumée ou de
substances de nature à créer des nuisances pour les êtres vivants, à
compromettre leur santé ou la sécurité publique ou nuire à la production
agricole, à la conservation des édifices ou au caractère des sites et paysages ».
Cette pollution peut être d’origine naturelle ou anthropique c’est-à-dire liée à
l’activité humaine et se présente sous trois formes à savoir gazeuse (présence
abondante de gaz à effet de serre), liquide (aérosols ou brouillard) et solide
(poussières en suspension).
L’air constitue l’un des éléments indispensables à la vie des êtres. En effet,
grâce à celui-ci les hommes peuvent respirer, les animaux également, les plantes
peuvent faire de la photosynthèse, l’homme peut se protéger du rayonnement
solaire. Toutefois, à partir de la respiration, des processus métaboliques et des
cycles biochimiques nous sommes capables d’acquérir les constituants de l’air et
de les incorporer dans notre corps. Sa préservation apparait donc comme un défi
quotidien à relever afin de protéger l’homme et les êtres vivants. C’est dans cette
veine que s’inscrit notre thème : « La pollution atmosphérique : Moyens de
lutte nationaux et internationaux ».
Notre travail s’articulera autour de deux principaux points, l’analyse descriptive
de la pollution atmosphérique ainsi que les différents moyens pour y remédier.
1. ANALYSE DESCRIPTIVE DE LA POLLUTION ATMOSPHÉRIQUE

1.1. Les facteurs de la pollution atmosphériques

Avec l’avènement de nos civilisations modernes, les quantités de substances


diverses rejetées dans l’atmosphère, altérant la composition normale de l’air,
n’ont cessé d’augmenter. La quasi-totalité des activités humaines est source de
pollution de l’air.

1.1.1. Les polluants

Les polluants Le plomb (Pb), le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde


primaires de soufre (SO2), les oxydes d’azote (NOx), l’ammoniac,
les particules, les composés organiques volatils (acétone,
benzène ou perchloroéthylène), les COV (les
hydrocarbures, les solvants), les éléments radioactifs…

Les polluants
secondaires L’ozone, le nitrate de peroxyacétyle (PAN), les sulfates,
l’acide sulfurique, le toluène…

1.1.2. Les sources de pollution


On distingue principalement 2 grandes sources de pollution : les sources
naturelles et les sources anthropiques.
Les sources naturelles ou non anthropiques
 Le volcanisme : des cendres épaisses sont émises dans l’air contenant des
particules solides et différents gaz ;
 Le dégazage de terres ;
 L’érosion des sols et corrosion de roches ;
 Le dégazage des eaux (fleuves, lac, mers et océans) ;
 La production d’embruns marins (particules) ;
 Les sources biogéniques (cas de l’élevage d’animaux, bactéries, virus,
pollens).
Les sources anthropiques
Les activités humaines les plus significatives, dans la contribution à la pollution
de l’air, sont les suivantes :
 La production d’énergie thermique
Au niveau individuel ou tertiaire (chauffage des logements et des bureaux)
comme au niveau industriel (production de vapeur ou d’électricité), la
combustion de combustibles fossiles (charbon, fioul lourd, etc.) produit
d’importantes émissions polluantes. Le dioxyde de carbone (CO2), produit
inévitable de la combustion des matières organiques dont la concentration
croissante dans l’atmosphère contribue à l’effet de serre, le monoxyde de
carbone (CO), le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d’azote (NOx), les
poussières, les métaux lourds, etc. sont concernés. Il en est de même pour
l’utilisation des climatiseurs, des congélateurs et réfrigérateurs contribuent
fortement au dégagement d’énormes quantités de chlorofluorocarbure (CFC) qui
intervient dans la dégradation de la couche d’ozone stratosphérique.

 L’industrie
L’industrie est à l’origine des émissions spécifiques dues aux processus de
traitement ou de fabrication employés. En quantités variables, selon les secteurs
industriels, elle est émettrice de monoxyde et de dioxyde de carbone, de dioxyde
de soufre, d’oxydes d’azote, de poussières, de composés organiques volatils
(COV), de métaux lourds, etc.

 Les exploitations minières


Poussière et produits chimiques sont libérés dans l’air au cours du processus,
provoquant une pollution atmosphérique massive. Malgré quelques efforts ces
dernières années, l’activité minière continue également de contaminer les
réserves d’eau et d’impacter la biodiversité.

 Les transports et l’automobile


La pollution due aux transports a longtemps été considérée comme un problème
de proximité, essentiellement perçu dans les villes en raison de la densité du
trafic. Aujourd’hui, on sait que les transports, essentiellement routiers et en
particulier l’automobile, sont une source de pollution importante. Les moteurs à
explosion sont ainsi de très loin la première cause d’émissions d’oxydes d’azote
et de divers hydrocarbures. Les moteurs diesels, moins polluants pour ce qui
concerne ce dernier type d’émissions, sont en revanche à l’origine de particules
et de dioxyde de soufre. La contribution des transports à la pollution ne cesse de
s’accroître du fait de l’augmentation du trafic directement liée à l’évolution
économique, en dépit des nombreux progrès technologiques réalisés au cours
des dernières années.

 Les déchets
Ils sont à l’origine de plusieurs types de polluants, parmi lesquels :
- Le méthane : abondamment dégagé par la décomposition des matières
organiques, il contribue fortement à l’effet de serre. En décharge par exemple,
il y a formation d’un biogaz contenant de 40 à 60 % de méthane (le reste étant
du gaz carbonique, de l’azote, du gaz sulfhydrique, et divers acides plus ou
moins volatils et soufrés) sur une période pouvant atteindre une dizaine
d’années. Le captage du méthane est une obligation réglementaire.
- L’acide chlorhydrique : il est produit par l’incinération (la combustion d’une
tonne de déchets ménagers entraîne l’émission de plus de 7 kg d’acide
chlorhydrique).
- Les métaux lourds : ils résultent de l’incinération des déchets industriels et
des déchets ménagers.
- Les dioxines et les furanes : ils sont principalement générés par les
installations d’incinération d’ordures ménagères et ont notamment pour origine
la combustion des déchets chlorés.

 Les activités agricoles


L’agriculture contribue également à la pollution atmosphérique. Ses émissions
(essentiellement l’ammoniac, le méthane, le protoxyde d’azote, le monoxyde
de carbone et les produits phytosanitaires) sont liées à la décomposition des
matières organiques et à l’utilisation d’engrais et de produits phytosanitaires.
1.2. Incidences de la pollution de l’atmosphère
Les effets de la pollution atmosphérique sont multiples.

1.2.1. Effets sur l’homme


La pollution de l’air affecte la santé humaine causant plusieurs maladies graves
telles que les difficultés respiratoires, l’asthme, les allergies, le cancer et les
maladies cardiaques.
Exemple :
Le 19 août 2006, Abidjan la capitale économique ivoirienne se réveillait dans
une puanteur insoutenable. Une odeur mortelle de produits déversés par le «
navire poubelle » Probo Koala, dans différents sites de la ville. La puanteur
dégagée par les déchets du Probo Koala, a causé des épidémies de nausées, de
diarrhées, les démangeaisons de peaux et les infections oculaires. Le bilan est de
17 morts, 34 400 empoisonnements, et probablement des dizaines de milliers
d'autres cas non officiels.

1.2.2. Effets sur la végétation


L’ozone agit sur le fonctionnement des stomates par effet de blocage : ils restent
fermés et aucun transfert ne peut plus s’organiser au niveau des échanges gazeux
avec l’atmosphère ; il y a un risque pour la survie du végétal.
En pénétrant dans les stomates des végétaux, l’ozone forme avec l’eau cellulaire
des radicaux hydroxydes qui endommagent les thylakoïdes des chloroplastes.
Les effets peuvent se présenter sous forme de lésions caractéristiques, de
ralentissement de la croissance, d’une baisse de productivité des cultures
agricoles, du dépérissement de certaines forêts. L’ozone agit également sur la
cuticule (3) des plantes, les nervures et les cellules.
Le dioxyde de soufre (SO2) agit également sur les stomates, mais cette fois en
les laissant ouverts et, à nouveau, les échanges gazeux avec l’atmosphère ne
peuvent plus s’opérer normalement. Une nouvelle fois, la survie du végétal est
menacée.
Les oxydes d’azote détruisent les chloroplastes. Ceci entraîne une diminution du
processus de la photosynthèse. Les conséquences en sont une baisse de la
production d’oxygène et un accroissement de l’effet de serre.
Les particules, cendres volantes et micro suies perturbent la photosynthèse, se
fixent dans les stomates et détruisent les tissus végétaux.
1.2.3. Effets sur les milieux aquatiques
Concernant la pollution des milieux aquatiques, ce sont surtout les pluies acides,
riches en SO2 et en NO2, qui entraînent une acidification de l’eau et une
accumulation des métaux lourds susceptibles de provoquer de graves
perturbations de la vie aquatique et de la chaîne alimentaire qui en découle.
Exemples : sensibilité des mollusques au cadmium, celle des poissons et
mouettes au mercure, Baie de Minamata au Sud-ouest du Japon dans les années
50.

1.2.4. Effets sur les sols


La pollution atmosphérique entraîne une pollution des sols principalement par
rejets de métaux lourds. Les métaux lourds, peu dégradables et accumulables, se
trouvent à l’état de traces soit absorbés par les poussières, soit sous forme
gazeuse. Ils contaminent les sols et sont transmissibles dans la chaîne
alimentaire. L’ammoniac contribue quant à lui à l’acidification des sols sous
l’action des bactéries nitrifiantes.

1.2.5. Effets sur la faune


Bien que peu d’études aient été faites concernant les conséquences de la
pollution atmosphérique sur le milieu animal, on peut estimer que la toxicité par
les voies respiratoires doit être proche de ce que l’on rencontre chez l’homme.
Chez les mammifères, la pollution est d’autant plus sensible que l’absorption se
fait en fin de chaîne alimentaire (cas des carnivores ou des chauves-souris chez
les insectivores). On constate également certaines anomalies au niveau des
élevages tels que des problèmes de fécondité chez les mammifères et des cas de
cécité due au plomb.
Les dioxines et furanes sont transmissibles dans la chaîne alimentaire (ex : lait
de vache aux abords des usines d’incinération).

1.2.6. Effet sur les le patrimoine bâti


Au contact de l’air pollué, les matériaux de construction subissent diverses
dégradations. Il s’agit principalement de problèmes rencontrés au niveau de la
pierre, des ciments, des céramiques, des émaux, des métaux, des vitraux ou du
verre.
- Dioxyde de soufre (SO2) : la pollution soufrée se traduit par un
phénomène de noircissement des pierres, dû au dépôt et à la concentration
des poussières, qui forment une croûte.
- Le SO2 provoque également, une réaction chimique avec le calcaire pour
donner du gypse (CaSO4, 2 H2O). Le calcaire se transforme alors en
poudre blanche friable. On note également que le SO2 ternit les métaux,
agit sur les céramiques et les émaux.
- Les particules, cendres volantes et micro suies provoquent un phénomène
de salissures sur le patrimoine bâti.
- Les effets des composés organiques volatils non méthaniques (COVNM)
sur le patrimoine bâti sont essentiellement des dommages sérieux
occasionnés au niveau des alliages de plomb et de cuivre. Dangereux pour
certains verres, ils le sont également pour certaines céramiques.
- Les formaldéhydes sont à l’origine de certains dommages sur certains
métaux et sur les verres.
- Les métaux lourds, peu dégradables et bio-accumulatifs, se trouvent à
l’état de traces soit absorbés par les poussières, soit à l’état gazeux. Ils
participent à la salissure des monuments.
- Les oxydes d’azote (NOx) sont très nocifs pour la pierre.

1.2.7. Effet sur le climat

- La baisse du flux lumineux et calorifique solaire sur le sol, directement


dépendent du nombre de jour de brouillard (SMOG) en milieu urbain.
Exemple : une cinquantaine de personnes dans la région de Engis
succombent en l’espace de 24 heures aux effets du brouillard.
- Diminution de l’épaisseur de la couche d’ozone qui protège la terre des
rayons ultra-violets.
- Le réchauffement climatique : dû à une augmentation du dioxyde de
carbone dans l’air (fonte des glaces, montée du niveau des mers,
désertification de certaines régions).
- Les pluies acides : dues à l’acidité élevé de la vapeur d’eau dans l’air en
raison de son interaction avec le dioxyde de souffre, responsables de la
dégradation des pierres des bâtiments, du dépérissement des forêts.
2. LES MOYENS DE LUTTE CONTRE LA POLLUTION
ATMOSPHÉRIQUE : NATIONAUX ET INTERNATIONAUX

2.1. Les moyens de lutte internationaux

L’accord Canada – États-Unis sur la qualité de l’air :


Le 13 mars 1991 à Ottawa, le Canada et les États-Unis ont signé un accord en
vue de lutter contre la pollution atmosphérique transfrontalière, source des
pluies acides. Les deux pays ont convenu de réduire leurs émissions de dioxyde
de soufre (SO2) et d’oxydes d'azote (NOx), les principaux précurseurs des pluies
acides, et de coopérer à des travaux scientifiques et techniques sur les pluies
acides.

La Convention sur la pollution atmosphérique transfrontière à longue


distance (CPATLD) :
C’est une convention internationale ouverte sous l'égide l'Organisation des
Nations unies le 17 novembre 1979 à la signature. L'approche est plus
systémique qu'écosystémique, et concernant la santé plus toxicologique
qu'écotoxicologique. La convention tient compte des liens existants entre les
compartiments eau, air et sol de l'environnement, et insiste sur « la nécessité
d'assurer la surveillance continue des composés chimiques dans d'autres milieux
tels que l'eau, le sol et la végétation, et de mettre en œuvre un programme de
surveillance analogue pour enregistrer les effets sur la santé et l'environnement »
en proposant de s'appuyer sur les « réseaux nationaux de l'EMEP » en les
élargissant pour les rendre opérationnels à des fins de lutte et de surveillance à
échelle transnationale.

Protocole de Montréal sur la protection de la couche d’ozone (1987) :


Il donne suite à la Convention de Vienne sur la protection de la couche d’ozone
par l’élimination graduelle, à l’échelle mondiale, des substances l’appauvrissant.
Il est signé en 1987, à Montréal, par 24 pays dont le Canada. Le but du
Protocole est donc d’éliminer graduellement les substances qui détruisent
l’ozone, par exemple les chlorofluorocarbures. En 2021, il est ratifié par 198
pays et est donc le premier protocole environnemental avec une ratification
universelle, il est considéré comme étant l’un des accords multilatéraux les plus
fructueux.

Le Sommet de Rio (1992) : naissance de la Convention-cadre des


Nations unies
C’est dans le cadre du troisième sommet de la Terre à Rio, en 1992, que naît la
Convention-cadre des Nations unies sur les changements climatiques
(CCNUCC). Cette Convention reconnaît pour la première fois l’existence des
changements climatiques ainsi que la responsabilité humaine de diminuer les
concentrations de gaz à effet de serre (GES) dans l’atmosphère. La Convention
demande aux pays plus industrialisés de s’efforcer de réduire leurs émissions de
gaz à effet de serre. Aujourd’hui, elle est ratifiée par 197 États et l’Union
européenne.

Protocole de Kyoto (1997) : premier accord international


contraignant
En 1997, le Protocole de Kyoto est adopté lors de la COP3 et contient des cibles
de réduction des émissions contraignantes. Entrée en vigueur en 2005, le
Protocole fixe des objectifs contraignants pour les pays développés énumérés
dans son annexe, avec le but collectif de réduire les émissions moyennes
globales de GES de 5,2% entre 2008 et 2012 par rapport aux niveaux de 1990.
Le Protocole précise qu’il est important de prendre en compte les capacités et les
niveaux d’industrialisation de chaque pays. Ainsi, les pays moins industrialisés
n’ont qu’à rapporter leurs émissions.
Exemple : Pour réduire les émissions de GES, l’Inde a opté pour une « déviation
substantielle » de ses émissions par rapport à un scénario « business as usual ».

COP21 (2015) : adoption de l’Accord de Paris


En 2015 a lieu la COP21 à Paris. Ses buts sont entre autres de garder les
températures globales sous la barre des 2 °C et de viser une augmentation ne
dépassant pas 1,5 °C. Pour y arriver, l’Accord appelle au plafonnement des
émissions mondiales le plus rapidement possible et à la décarbonisation
complète de l’activité humaine au cours de la seconde moitié du siècle.
La Russie ainsi que la Chine et l’UE à miser sur ces « puits de carbone »
naturels qui stockent le CO2 et compensent les émissions. La Russie, premier
pays forestier avec 25% des ressources mondiales, a décidé de tabler sur une
capacité d'absorption du CO2 maximale.

COP26 (2021) : vers une mise en œuvre des objectifs


La COP26 s’est tenue en novembre 2021. Elle marque le début d’un second
cycle de cinq ans, puisque les parties étaient invitées à y présenter une version
améliorée des cibles de réduction des émissions présentées en 2015 (les
Contributions nationalement déterminées, ou CDN).
La Chine s'engage aussi à augmenter la part des combustibles non fossiles à
25% dans sa consommation, contre 20% dans sa précédente CDN, notamment
avec l'augmentation de "sa capacité installée d'énergie solaire et éolienne à 1,2
milliard de kW d'ici 2030" et à augmenter son "stock" forestier de 6 milliards de
mètres cubes par rapport à 2005.

2.2. Les moyens de lutte nationaux

La convention de Moscou du 5 Aout 1963, adopté par la Cote d’Ivoire


le 5 Février 1965
Cette convention interdit les essais d’armes nucléaires dans l’atmosphère, dans
l’espace extra atmosphérique et dans l’eau.

La loi n° 96-766 du 3 octobre 1996 portant Code de l’Environnement en


son article 35.5
Elle donne le Principe du ‘’Pollueur-payeur’’ qui stipule que toute personne
physique ou morale dont les agissements et/ou les activités causent ou sont
susceptibles de causer des dommages à l’environnement est soumise à une taxe
et/ou à une redevance. Elle assume, en outre, toutes les mesures de remise en
état.

Article 3, Arrêté N 01164/MINEF/CIAPOL/SDIIC du 4 Novembre


2008 portant règlementation des rejets et émissions des installations
classées pour la protection de l’environnement
Le droit de l’environnement se donne pour mission, dans son application de
fixer les valeurs limites pour les effluents aqueux, gazeux, etc.

26e Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 26)
Cette conférence a eu lieu à Glasgow en Ecosse, du 31 octobre au 12 novembre
2021, la Côte d’Ivoire s’engage à réduire ses émissions de Gaz à effet de Serre
de 30,41 % d’ici à 2030 à travers les actions suivantes :

 l’augmentation du reboisement par la conversion d’un million d’hectares de


terres en forêts à l’horizon 2030 ;
 l’accroissement des énergies renouvelables dans la production d’électricité
pouvant atteindre 45 % du mix énergétique avec le retrait du charbon ;
 le renforcement de l’efficacité énergétique au niveau des sous-secteurs
bâtiments, commerces, transports et industries ;
 la promotion de pratiques agricoles intelligentes face au climat ;
 la mise en œuvre de décharges modernes et de centres de valorisation et
d’enfouissement technique avec récupération de méthane.

Soutenue par le Stockholm Environment Institute (SEI), membre du


NDC Partnership, et financée par le Climate Action Enhancement
Package (CAEP) avec le soutien technique de la Climate and Clean Air
Coalition. À l'aide de l'outil LEAP (Low Emissions Analysis
Platform) du SEI (Stockholm Environment Institute), les chercheurs et
les planificateurs du SEI ont évalué des mesures et des objectifs
spécifiques, notamment :  
 stimuler l'utilisation du gaz pour la cuisson afin que deux tiers des ménages
ivoiriens utilisent des combustibles plus propres d'ici 2030,  
 promouvoir l'utilisation de véhicules moins énergivores et sans émissions,  
 prendre des mesures pour réduire les émissions de méthane provenant du
pétrole et du gaz, de l'agriculture et des déchets,  
 développer la production d'électricité renouvelable, et  
 réduire la déforestation et pratiquer le boisement.
CONCLUSION
Au terme de ce travail et vu tout ce qui précède, force est de constater que la
pollution atmosphérique est un problème d’ampleur mondiale et qui reste
irrésolu jusqu’à ce jour, faute de technologies adéquates et de coordination entre
les différents pays du monde. Pourtant ce tueur silencieux ne connait pas de
repos et décime la population mondiale par millions. Malgré toutes ces
statistiques, on ne pourrait prétendre un risque zéro de pollution atmosphérique,
même avec toute la bonne foi du monde, car le développement des pays et la
course en tête pour la 1ère place de puissance économique sont des ambitions
qui se nourrissent en même temps que la pollution atmosphérique. Aussi, l’on
constate plusieurs pays, comme ceux du continent africain, encore dans
l’insouciance face à un tel problème, au risque de finir derniers comme toujours
car en effet, plusieurs sont les pays qui peinent encore à faire respecter les
décisions internationales sur la pollution de l’air, qui adopte des textes de loi
pour le décor. On peut citer la Côte d’Ivoire par exemple qui, même ayant déjà
été victime d’une catastrophe environnementale, prend encore ‘’à la légère’’ la
pollution atmosphérique avec le non-respect de la plupart des textes de loi sur
l’environnement.
BIBLIOGRAPHIE
https://www.francetvinfo.fr/monde/environnement/cop26/cop26-la-chine-s-
engage-a-reduire-son-intensite-carbone-de-plus-de-65-par-rapport-a-
2005_4824953.html

Vous aimerez peut-être aussi