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Sommaire
Introduction générale……………………..…Page 02
Estimation de la population……………….... Page 04
Evaluation des débits d’eaux usées ………… .Page 09
Eléments de prétraitement ………………… .Page 14
Dégrillage………………….…………. . Page 15
Dessablage………………….…………. Page 21
Traitement primaire : Décantation primaire….Page 25
Traitement secondaire : …………………....Page 36
Bassin d’aération…………………...…. Page 38
Clarificateur………………….………..Page 50.
Epaississement……………….…………...Page 56
Stabilisation des boues……………….……Page 66
Déshydratation des boues………….…...… Page 73
Annexes ……………………………….. Page 76
Introduction
générale
Puis l'homme inventa l'eau courante avec le château d'eau qui stockait
de l'eau potable tout en haut de la ville : celle-ci n'avait qu'à se laisser
glisser dans les tuyaux pour arriver au robinet. A la sortie du lavabo, l'eau
rejoignait l'égout qui la conduisait ainsi jusqu'à la rivière. Les micro-
organismes étaient ravis : jamais ils n'avaient eu autant de nourriture : ils
digéraient tout ça et devenaient ainsi les épurateurs officiels de la rivière.
Dans la rivière, rien n'allait plus. Les algues, grâce aux phosphates se
développaient en surface (eutrophisation), cachant la lumière aux plantes
plus en profondeur : plus de photosynthèse possible, l'oxygène devenait
rare, très rare même, puisque l'eau trouble réduisait encore la
photosynthèse : les poissons mouraient asphyxiés, les gros étant les
premières victimes. Certains même rendaient l'âme empoisonnés par des
produits toxiques...
Il inventa l'Assainissement.
Et comme il était très intelligent, il se dit : "Puisque c'est l'eau sale qui
pollue nos rivières, nous allons :
Prétraitement
Traitement primaire
Traitement secondaire
Traitement des boues
Estimation de la
Population
La méthode arithmétique.
La méthode géométrique.
La méthode rationnelle.
P f − Pi ∑K a ,i
Ka = & K a , moy = i =1
K f − Ki n
Pn = Pi + K a , moy ( K n − K i )
LnP f − LnP i ∑K g ,i
Kg = & K g , moy = i =1
K f − Ki n
Ln ( Pn ) = Ln ( Pi ) + K g , moy (K n − K i )
Année universitaire : 2008/2009 5
Projet Station d’Epuration EMI
Cette est basée sur le fait que le développement d’une ville est en relation étroite
avec le développement de la région et du pays. Le taux de croissance Kr du pays
pourra alors être transposé à la collectivité.
Soit Pn : la population prévisionnelle à la date tn recherchée.
La formule donnant la population est la suivante :
Pn = Pi (1 + K r )
Kn − Ki
Et nous avons : (K r = 2 o oo )
2005 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050
196000 199408 202906 206495 210178 213957 217834 221813 225896 230086
Evaluation des
Débits d’eaux usées
1) Débit de consommation :
• Données du projet :
¾ Consommation domestique :
¾ Consommation commerciale :
¾ Consommation touristique :
¾ Consommation industrielle :
• Procédure de calcul :
2) Débit de Conception :
Débit dom (l/s) 403,07 422,92 441,09 461,81 482,99 504,63 526,74 549,31 572,34
Débit com (l/s) 12,09 12,69 13,23 13,85 14,49 15,14 15,80 16,48 17,17
Débit tour (l/s) 12,09 15,33 18,75 22,51 26,56 30,91 35,55 40,51 45,79
Débit indus (l/s) 28,21 33,83 39,70 46,18 53,13 60,56 68,48 76,90 85,85
Débit total (l/s) 455,47 484,77 512,76 544,35 577,17 611,23 646,57 683,20 721,15
Années 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050
T.res 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75 0,75
Qrej(l/s) 341,60 363,58 384,57 408,26 432,88 458,42 484,93 512,40 540,86
Qinf(l/s) 341,60 363,58 384,57 408,26 432,88 458,42 484,93 512,40 540,86
Cp 2 2 2 2 2 2 2 2 2
Qp(l/s) 683,20 727,15 769,15 816,53 865,75 916,85 969,85 1024,80 1081,72
Qpre(m3/s) 1,025 1,091 1,154 1,225 1,299 1,375 1,455 1,537 1,623
Qprim(m3/s) 0,683 0,727 0,769 0,817 0,866 0,917 0,970 1,025 1,082
Qsec(m3/s) 0,342 0,364 0,385 0,408 0,433 0,458 0,485 0,512 0,541
Eléments de prétraitement
1. Dégrillage
2. Dessablage
Dégrillage
Le dégrillage permet d'évacuer, aussi bien des eaux de surfaces que des
eaux résiduaires, les gros objets du type tronc d'arbre, bidon et des
matières de taille plus faible (branches, feuilles objets métalliques ...).
Tous ces rejets peuvent être mis dans la classe : "matières grossières".
Il permet de protéger les ouvrages aval contre l'arrivée de gros objets
susceptibles de provoquer des bouchages dans les différentes unités de
l'installation (que ce soit chez des industriels ou dans les stations de
traitement ou d'épuration). Il rend également plus efficace les
traitements suivants car ils ne sont pas gênés par ces matières grossières
et s'appliquent donc directement sur l'eau.
¾ Remarque :
Le terme de grille est utilisé pour des supports ayant des ouvertures de
largeur supérieure à 5 mm avec de très grandes longueurs. Le terme de
tamis est réservé à des supports minces, à orifices circulaires ou
sensiblement carrés, ou à maille croisées, offrant un passage
généralement inférieur à 3 mm.
Une fois les déchets stoppés par la grille, il faut les remonter:
Phase 1 Phase 2
A. Pré dégrillage - 1 grille - 2 grilles
rectangulaire - e = 60 mm
- e = 60 mm - s = 40 mm
- s = 40 mm - Qmax = ½ Q2050
- Qmax = Q2030 - Qmin = ½ Q2030
- Qmin = Q2010
B. Dégrillage - 1 grille curviligne - 2 grilles curvilignes
- e = 30 mm - e = 30 mm
moyen - s = 20 mm - s = 20 mm
1. Conception et dimensionnement :
a. La section verticale de la grille
Elle est donnée par la formule :
Sv=Q/V.a.c
Tel que :
V : vitesse de passage à travers la grille.
a : coefficient de passage libre a=e/e+d.
Tels que :
e=espace libre entre les barreaux
d=épaisseur barreaux
c: coefficient de colmatage = 0,4 à 0,5 pour grille mécanique
= 0,1 à 0,3 pour grille manuelle.
Si V1 : la vitesse de passage à travers la grille pour Q1=Qmax.
V2 : la vitesse de passage à travers la grille pour Q2=Qmin.
Dimensionnement de la grille :
Sv=Qmax/V1.a.c= Qmin/ V2.a.c
Ainsi pour une phase donnée : Qmax/ Qmin= V1/ V2
On choisit une grille mécanique caractérisé par c= 0,5
b. Le nombre de grille :
On choisit de mettre en place 4 grilles pour l’élimination des matières
grossières.
Deux grilles sont à installées pour chaque phase. Une pour le
prédégrillage (mécanique et incliné de 60°) et une autre pour le
dégrillage moyen (mécanique et courbée de л/2).
c. Les débits Qmax et Qmin pour chaque phase :
Première phase: (2010-2030)
A. Prédégrillage :
Q e
Sv = avec a =
V aC e+s
Application numérique :
Qmax Qmin
Sv = =
Vmax a C Vmin a C
et donc 20 barres
S = 3,61 m²
1,81m
On prend en considération l’inclinaison 2.08 m
θ = 60°
¾ Pertes de charges :
4
2
⎛s⎞ V 3
Δh = β ⎜ ⎟ sin θ
⎝ ⎠
e 2 g
4
⎛ 40 ⎞ 3 1
Application Numérique : Δh = 1,79 ⎜ ⎟ sin 60° = 0,066 m
⎝ 60 ⎠ 2.9,81
B. Dégrillage moyen :
R = h = 1,8 m
et de hauteur H =l =2m
40 barres
Application numérique :
1 Rayon = 1,8m
Sc =(2π × 1,8 × 2) Æ
4
Sc = 5,67 m² S
¾ Nombre de
barreaux verticaux:S 2m
l arg eur 2m
N2 = = = 39 + 1 = 40barreaux
e+s (0,02 + 0,03)m
¾ Pertes de charges :
4
2
⎛ s⎞ V 3
Δh = β ⎜ ⎟
⎝ e ⎠ 2g
4
⎛ 20 ⎞ 31
Application Numérique : Δh = 1,79 ⎜ ⎟ = 0,076 m
⎝ . 30 ⎠ 2 . 9,81
Vérification de la vitesse : la vitesse est bien vérifiée car on n’a pas
arrondi la hauteur. on a essayé de diminuer la largeur mais on a trouvé
un problème au niveau de vitesse de plus une augmentation de la hauteur
a prés de 3 m chose n’est pas acceptable économiquement.
⎧l = 2 m
Pour notre canal nous prendrons donc : ⎨
⎩ h = 0 ,5 m
¾ Vérification de la vitesse :
2 1 S l×h
V = K s RH I 3 2
avec RH = =
P 2h + l
Application numérique :
RH = 0,3333 m
V = 70 × (0,3333) 3 × (0,001)
2 1
2 = 1,06 m / s
L
La longueur du canal est déterminée à partir de la formule : V =
TR
D’où L = V × TR = 1,06 × 10 = 10,2 m
• Remarque :
Les refus de la grille doivent être étudiés pour voir si l’on peut recycler
certains des gros débris, sinon, il faudrait les acheminer pour subir un
traitement spécial : Incinération ou décharge contrôlée.
Consulter l’annexe
Y compris les détails de calcules
Dessablage
Après le dégrillage, les eaux usées passent par des dessableurs de type
aéré. Les eaux usées contiennent une quantité assez importante de sable
et gravier qui doit être enlevée le plus tôt possible dans la chaîne de
traitement afin de limiter les problèmes d’abrasion des divers
équipements mécaniques. Pour ce faire, on agite énergiquement le
mélange eaux usées/sables à l’aide d’un système d’aération submergé
pour détacher les matières organiques accolées aux sables. Ceux-ci ainsi
lavés, décantent plus rapidement et se déposent sur le fond du
dessableur. Le sable ainsi déposé est récupéré par une pompe
d’extraction fixée sur un pont roulant. Par la goulotte de collecte, le sable
est dirigé vers un système de concentration de sable et déposé dans des
bennes.
Débits de dimensionnement :
Q2030 Q2030
Qmax = = 0,650 m 3 / s & Qmin = = 0,325 m 3 / s
2 4
Eléments de conception :
Le choix de la vitesse n’est pas arbitraire mais il est dicté par des tableaux qui
donne la vitesse de sédimentation en fonction de la vitesse du fluide de plus
cette vitesse permet le débarrassage des graviers et laisser la matière
organique dont on a besoin pour effectuer le traitement biologique.
Canal Parshall :
Justification du choix :
On a choisit le canal parshall au détriment des autres
mécanismes car il permet d’avoir :
-une stabilisation de vitesse
-économique (car il occupe une superficie inférieure a celles
occupées par les autres mécanismes) .
Qmax
• Qa = Qa = 2
Qmin
Q −1
1
3
• Qr = a Qr = 0,259921
Qa − 1
2
⎛ Q ⎞
3
Qmax = 2,27 w H a
3
•
2
H a = ⎜⎜ max ⎟⎟
⎝ 2,27 w ⎠
H a = 1,49 m
• S = Qr × H max S = 0,42
• d = H max − S d = 1,18 m
Détermination de Hb et Hc :
D’après l’expression du rayon hydraulique nous déduisons celle de la
hauteur Hc correspondante à la cote C donnée dans tableau (pour une
gorge w = 15 cm) :
C = 39,7 cm
3
⎛ V ⎞
2
C RH ⎟
Et donc HC = avec RH = ⎜
C − 2 RH ⎜K I ⎟
⎝ S ⎠
Application numérique :
RH = 0,05 m
H C = 0,067 m
Dimensions du canal :s
L = V × TR L = 18 m
L
Vérification sur les dimensions : 10 < < 15
H max
L
D’après les résultats obtenus nous avons : = 10,98
H max
On est bien dans la fourchette. (^_^)
Vérification de : H b < 0,7 H a : il suffit de vérifier que Hc < 0,7 H a car
on toujours H b ⊕ K ≤ H c (d’après le schema du parchall justifié
hydrauliquement dans la sortie du canal parchall la hauteur serait reduit a
cause de la turbulence produit par la vitesse de sortie avant la stabilisation
du vitesse ce qui donne une hauteur plus grande) .
Année 2010 2015 2020 2025 2030 2035 2040 2045 2050
Pop (hab) 199408 202906 206495 210178 213957 217834 221813 225896 230086
Volume des
déchets(m3/an) 1994,08 2029,06 2064,95 2101,78 2139,57 2178,34 2218,13 2258,96 2300,86
Traitement Primaire :
Décantation primaire
% d’élimination MES 50 %
% d’élimination DBO5 30 %
Forme du décanteur Rectangulaire
Eq uipement - Racleurs de fond.
- Système d’écumage en surface.
Mode biologique Boues activées
Taux de débordement 1,5 (m3/h/m²)
Temps de rétention ≈ 2h
Q max
S =
τ
Avec Qmax : Débit maximum de conception (m3/h).
τ : Taux de débordement (m3/h/m²).
Qmax=2/3Qpré max
Qmax=1,082m3
1, 082 × 3600
Application numérique : S tot = = 2596 ,8 m ²
1,5
• Hauteur : H = τ × TR H = 3m
• La Longueur : L = 30 m
• La Largeur : l = 7m
Etant donné que 100 litres de boues pèse 3 kg à l’état sec, nous
déterminons le volume des boues par décanteur V , pour les différents
horizons.
100 B
V = ×
3 N
Où B : quantité des boues produites. (Kg)
H=3m
D1 = 3 m
D2 = 2,7 m
3m
3m
2 ,7 m
IV. Zone d’entrée :
2
V = K S . RH3 . I
avec : V : Vitesse = 0,6 ms-1.
I : Pente = 1 0 00
RH : Rayon Hydraulique.
KS : Coefficient de Rugosité.
¾ Procédure :
2 H ⎜⎜ ⎟
⎝ K S I ⎟⎠
l= 3
⎛ V ⎞
2
Équation (*)
H − ⎜⎜ ⎟
⎟
⎝ KS I ⎠
Application numérique :
Nous fixons une hauteur identique à celle du dessablage H = 1,8m
Et donc l = 0,5 m
Q2050 1,082
Application numérique : Qdéc = = = 0,649 m 3 s −1
4 4
Et donc st = 0,432m 2
n=6
l f = 24 cm
L f = 30 cm
Et donc sur une largeur du décanteur de 5m nous disposons les fentes
avec un espacement constant de 70 cm. (Voir schéma ci-après).
V. Zone de sortie :
On prend U= 18 m3 / h / ml
ldéversoir
η est déterminé à partir du rapport : Ldécanteur :
l 68
= = 2,72 ce qui correspond à η = 3 déversoirs
L 25
et donc nous aurons η’ = 2 goulottes.
l ⎜⎜ ⎟
⎟
H canal col = ⎝ KS I ⎠
3
⎛ V ⎞
2
l − 2 ⎜⎜ ⎟
⎝ KS I ⎟⎠
Application Numérique :
Q2
Δh = 2 2 (avec K = 2,6 , et S : surface totale des
K S 2g
fentes)
Traitement Secondaire
Boues activées
Le principe de traitement des eaux usées par boues activées est connu
depuis le début du 20e siècle. Il existe de nombreuses variantes de
systèmes de traitement par boues activées selon le mode d’écoulement et
d’alimentation, le taux de charge ou autres. Les fossés d’oxydation et les
réacteurs biologiques séquentiels sont inclus dans les boues activées.
1. Le bassin d’aération.
2. Le clarificateur ou décanteur secondaire
Bassin d’aération
I. Rappels :
Cependant, il ne doit pas être trop grand, afin de pouvoir maintenir une
concentration suffisante de biomasse dans les bassins tout en limitant
l’âge des boues pour favoriser une qualité de biomasse propice à sa
floculation et à sa décantation. Il faut s’assurer que la masse biologique
pouvant être engendrée sous différentes conditions d’exploitation est
suffisante compte tenu du volume de réacteur choisi. Une conception
basée uniquement sur un temps de résidence hydraulique n’est pas
acceptable.
Charge massique :
- à forte charge : Cm > 0,5
Cm =
Masse de pollution en DBO5 - à moyenne charge : 0,2 < Cm < 0,5
Masse biol. dans le réacteur - à faible charge : 0,07 < Cm < 0,2
Charge volumique :
- charge moyenne :
Masse de pollution en DBO5
Cm =
Volule du réacteur 0,5 < Cv < 1,5
DBO5 après décanteur primaire
S0
SSLM
X = 2000 à 4000 mg / l
SS au rejet
X e = 20 mg / l
Coefficient de croissance de la
masse biologique y = 0,65 Kg de ⊄ / KgDBO5
• La hauteur : H : 3 à 5 mètres
• La largeur : l : 5 à 10 mètres
l
• Rapport largeur – hauteur : 1,5 < < 2,5
H
• Rapport longueur – largeur :
L
8< < 15 pour les grands bassins.
l
L
1< < 4 pour les petits bassins.
l
3) Calculs à effectuer :
S0 − S
¾ Rendement ou efficacité du traitement : E =
S0
1
¾ Temps de rétention des solides : TRS =
E y Cm − b
X R
¾ Facteur de recirculation des boues : =
XR 1+ R
y (S 0 − S ) TRS
TRH =
¾ Temps de rétention hydraulique :
(1 + b × TRS ) X
¾ Volume du réacteur : V = Q × TRH
Q S0
¾ Charge massique : Cm =
XV
Année universitaire : 2008/2009 42
Projet Station d’Epuration EMI
Q S0
¾ Charge volumique : Cv =
V
XV
¾ Quantité des boues produites : B=
TRS
¾ Quantité des boues en excès w par la formule:
XV
TRS =
X R w + X e (Q − w)
¾ Besoins en Oxygène :
O2 (Kg / j ) =
dS dX
+ 1,42
dt dt
O2 (Kg / j ) = Q (S0 − S ) + 1,42
XV
Ce qui revient à :
TRS
ρ air (0 0 C )
Avec
ρ air (T ) = : la masse volumique de l’air à
1 + 0,00367 × t
l’instant : t = 20° C.
Nous donnons : ρ air (00 C ) = 1,293 Kg / m3
4) Système d’aération :
Les calculs du système d’aération sont basés sur les besoins en oxygène
en conditions réelles et le taux de transfert d’oxygène en conditions
standard des équipements considérés. Il faut aussi s’assurer que les
conditions de mélange sont suffisantes pour permettre une bonne
répartition de l’oxygène dissous et maintenir les solides en suspension
dans la liqueur mixte.
¾ Choix du système :
¾ Résultats numériques :
3
⎛ V ⎞
2
2 H ⎜⎜ ⎟
⎝ K S I ⎟⎠
l= 3
⎛ V ⎞
2
H − ⎜⎜ ⎟
⎟
⎝ KS I ⎠
Application numérique :
L = 70 m
Q2050 0,541
Application numérique :
QBA = = = 0,135 m 3 s −1
4 4
Année universitaire : 2008/2009 46
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Et donc st = 0,09 m 2
n=2
l f = 5 cm
L f = 10 cm
Et donc sur une largeur du bassin d’aération de 4 m nous disposons
les 2 fentes avec un espacement constant. (Voir schéma ci-après).
QBA + q
et donc la surface totale des fentes est :
st =
v
Résultats numériques :
Paramètres du problème
Année Masse nécessaire Quantité d’ air nécessaire Volume air (10^6 m3)
d’oxygène (kg/j) (kg/j)
2010 33557,1462 144642,872 1,50096789
2015 35789,4873 154265,031 1,60081762
2020 38102,5153 164234,98 1,70427638
2025 38508,2304 165983,752 1,7224235
2030 40955,7368 176533,348 1,8318973
2035 43483,9302 187430,734 1,94498014
2040 44104,8107 190106,943 1,97275132
2045 46767,4825 201583,976 2,0918492
2050 49510,8414 213408,799 2,2145561
Clarificateur
I. Rappel :
i. Données du projet :
ii. Dimensionnement :
2 ,58 × 3600
Application numérique : S tot = = 3715 , 2 m ²
2 ,50
• Hauteur : H = τ × TR H =5 m
S
• Diamètre : D = 2 D = 28 m
π
Dimensionnement :
Q+q
φ =2 Application numérique : Φ = 1,81 m
πV
on arrondi à Φ = 1,8 m
¾ Longueur de déversement :
Q−w
ldev = avec : w : débit des boues en excès.
N .U
U : Taux de déversement = 15 m3/h/ml.
Périmètre = 2*Π*14 = 88 m P = 88 m
1
⎛Q ⎞ 2 5
H =⎜ ⎟ B=2H
goul
Nous avons : ⎜ 4g ⎟ &
⎝ ⎠
Application numérique : H = 0,65 m & B = 1,3 m
8 ⎛θ ⎞
q= C tan ⎜ ⎟ h 2 2gh Équation (1)
15 ⎝2⎠
avec : q : débit par déversoir
C : Coefficient du débit de déversoir C = 0,6
θ : angle au sommet du déversoir : θ = 90°
et on a b=2h
• Détermination de h et b :
Q − w l dev l dev
Soit ‘n’ le nombre de déversoirs : n= = =
q b 2h
2 h (Q − w)
Et donc
q= Équation (2)
l dev
2 h (Q − w) 8 ⎛θ ⎞
D’après (1) et (2) nous avons : = C tan⎜ ⎟ h 2 2gh
ldev 15 ⎝2⎠
2
⎛ ⎞ 3
⎜ ⎟
⎜ 15(Q − w) ⎟
h= b=2h
D’où : ⎜ ⎛θ ⎞ ⎟ et
⎜ 4 C l dev tan ⎜ ⎟ 2 g ⎟
⎝ ⎝2⎠ ⎠
Application numérique :
h = 9,5 cm et b = 19 cm
Epaississeur
I. Objectif :
1) L'épaississement gravitaire :
Les boues sont introduites dans un ouvrage cylindro-conique
où, laissées au repos plusieurs heures, elles ont le temps de se déposer
et se tasser au fond du bassin alors que les eaux surnageantes sont
évacuées par surverse. Selon les équipements présents sur l'ouvrage,
on distingue :
2) L'épaississement accéléré :
Exclusivement adopté pour l'épaississement des boues biologiques,
il peut être réalisé, en moins d'une heure par des égouttages sur
petites et moyennes station d'épuration. Dans les moyennes et grosses
stations, on utilise également la flottation et la centrifugation.
L'épaississeur statique :
En effet :
M humide − M sèche
L’humidité H est par définition : H =
M humide
M sèche MES
Et donc M humide = M t = =
1− H 1− H
⎛ 1 H 1 ⎞
VB = M sèche ⎜⎜ + ⎟⎟ (avec H = 96%)
⎝ ρ s (1 − H ) ρ e ⎠
M sèche
¾ Surface de l’épaississeur A :
A=
CS
Avec CS = 50 à 100 Kg MS/m²/j
• Dimensionnement :
VB
Le diamètre est déterminé à partir de la formule :
D=2
πV
Avec une vitesse de V = 1 ms-1.
V. Zone de sortie :
La zone de sortie est constituée par deux composantes :
a) Conduite circulaire :
Elle est identique que celle de la conduite d’entrée sauf qu’elle évacue un
débit Vép de boues épaissies.
¾ Le volume de la liqueur :
* Très important :
Nous remarquons que la longueur de déversement est très faible par
rapport au diamètre de l’épaississeur.
¾ Dimensionnement du déversoir :
2
⎛ ⎞ 3
⎜ ⎟
h=⎜
15 (Q liqueur ) ⎟
⎜ ⎛θ ⎞ ⎟ et b=2h
⎜ 4 C l dev tan ⎜ ⎟ 2 g ⎟
⎝ ⎝2⎠ ⎠
Application numérique :
C'est-à-dire : n=6
Tableau
% en MES 4% Poids des boues sec
Humidité Boues 96%
Quantité séche 80 (g/ha/j)
Masse vol Bs seches 1030 (g/l)
Cs 50 Kg MS/m².j
Année Pop Qrej + Qinf(m3/j) Q cons(m3/s) Pop équiv Pds MES (Kg/j) Mt (Kg/j) VB(m3/j):(solide) VB(m3/j):(Eau) V des boues m3/j
2010 199408 59028,375 0,48476823 281033 22482,64 512788 21,8278058 427,17016 448,997966
2015 202906 62825,9625 0,51276476 287742 23019,36 520043 22,3488932 437,36784 459,716733
2020 206495 66454,3125 0,5443533 291769 23341,52 527364 22,6616699 443,48888 466,15055
2025 210178 70548,1875 0,5771684 297342 23787,36 534754 23,0945243 451,95984 475,054364
2030 213957 74801,025 0,61123264 303050 24244 542214 23,5378641 460,636 484,173864
2035 217834 79215,75 0,64656858 308894 24711,52 549743 23,991767 469,51888 493,510647
2040 221813 83795,2875 0,68319878 314881 25190,48 557344 24,4567767 478,61912 503,075897
2045 225896 88542,5625 0,72114583 321015 25681,2 565017 24,9332039 487,9428 512,876004
2050 230086 93460,5 1,08171875 230087 18406,96 572764 17,870835 349,73224 367,603075
Tableau
Stabilisation de Boues
• Le méthane CH4 : 65 à 70 %.
• Le gaz carbonique CO2 : 35 à 30 %.
- 45 à 50 % MV dans le digesteur I.
- 5 à 10 % MV dans le digesteur II.
1) Pour le digesteur I :
¾ Matières volatiles des boues entrantes :
¾ Dimensionnement du digesteur :
• La hauteur Hjupe.
• La hauteur Hfond.
• Le diamètre D.
• La pente du radier β.
¾ Volume du digesteur :
MV
Vol =
CV t
Année universitaire : 2008/2009 69
Projet Station d’Epuration EMI
π D 2 H fond π D 2 H jupe
Vdig = Vcône + Vcylindre = +
12 4
π D 2 ⎛ H fond ⎞
Vdig = ⎜⎜ + H jupe ⎟⎟
et donc 4 3
⎝ ⎠
2) Pour le digesteur II :
¾ Gaz Produit :
¾ Dimensionnement du digesteur :
Application numérique :
Résultats Dimensionnement
Digesteur I Digesteur II
Volume 271 m3 339 m3
diamètre 10 m 12 m
Hjupe 3m 2,5 m
Hfond 1,5 m 1,5 m
Digesteur I
Année MS entrantes(kg/j) MV entrée(kg/j) Réduct MV Nbre Dig Cv Vol Gaz (m3 /j) MV sortie(kg/j)
Déshydratation des
Boues
Le séchage des boues sur des lits de sable drainés a été la technique la
plus utilisée jusqu’à ces dernières années. Elle est toujours conservée
dans les stations d’importance modeste malgré les sujétions de
importantes de place et de main d’œuvre qu’elle entraîne et dans
certaines grandes stations lorsque les conditions climatiques sont
favorables.
Le système consiste à épandre les boues sur des lits de séchage à l’air
libre. Une partie des eaux s’évapore , une autre pércole dans le bassin. La
teneur en eau dans une boue séchée dépend de la durée de séjour, des
conditions climatologiques et des caractéristiques de la boue.
¾ Dimensions :
Lits de séchage
Longueur Largeur Hauteur boue
50 m 5m 0,50 m
Nous regroupons les volumes des boues digérées et dimensions des lits
de séchage dans le tableau d’agencement suivant :
Lits de séchage
Longueur Largeur Hauteur boue
50 m 5m 0,50 m
2005 13,1036 43
2010 13,2351667 44
2015 13,3681333 44
2020 13,5026333 45
2025 13,6378 45
2030 13,7746667 46
2035 13,913 46
2040 14,0527667 47
2045 14,1939333 47
2050 14,3362667 47
Annexe