Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Question2 (1 point)
Soit la fonction de consommation C : 0,75Y + 300. Parmis les propositions suivantes, laquelle est
vraie ?
(a) la propention marginale à épargner est de 0,25 et la propension rnarginale à consommer est 0,75
(b) on manque d'information pour pouvoir calculer les propensions marginales
. (.) la propention marginale à épargner est de 0,75 et la propension marginale à consommer est 0,25
(d) la propension marginale à épargner s'écrit : 0,75 + 300/Y
(e) aucune n'est vraie
Question3 (3 points)
On considère une économie produisant des livres et des places de cinéma :
-
L'indice des prix à Ia consommation pour l'année 2006 est :
a) 1,5 b) 0,66 environ c) 3 d) 1/3 e) rien de cela
Le déflateur du PIB dans Ie contexte ci-dessus est :
a) 1,5 b) 0,66 environ c) 3 d) 1/3 e) rien de cela
- Dans le contexte ci-dessus, le taux de croissance PIB réel entre 2005 et 2006 est :
a) 0,5% b) 1% c) 100% d) 200% e) -0.5%
Question4 (5 points)
Le modèle keynésien : Politique monétaire et politique budgétaire. On considère une économie
fermée décrite par les équations suivantes :
I :200 - 400r
G : G - 100 .; ;r;..,r=.:.*"#'r, .u{.-
.ij,,{-.*:ri .... ;'- - }
Lt:0,6Y
M" : M :400
T :0,2y
Consommation incompressible : 100
Propension marginale à consommer - 0,7
5..Sans calcul, expliquer les effets d'une politique monétaire expansioniste sur le revenu et le
taux d'intérêt d'équilibre (vous pouvez pous aider par un graphique)
6. Idem pour une politique budgétaire expansionniste.
Page 2 de 2
Université de Nantes, IEMN-IAE
L3 Logistique Maritime et Portuaire Annêe 2O13/2oL4
1. Initialement le consommateur est confronté à la droite de budget pfir I pzx:z : rn. Le prix
du bien 1 double, le prix du bien 2 est multiplié par 8 et le revenu est multiplié par 4. Ecrivez
l'équation de Ia nouvelle droite de budget en termes des prix et revenu initiaux. Représentez ces
deux droites de budget dans l'espace (ry,12).
3. Donnez la définition d'une courbe d'indifférence. Expliquez pourquoi deux courbes d'indifférence
ne peuvent pas se croiser.
4. Supposons qu'un consommateur prenne toujours 2 morceaux de sucre avec chaque tasse de café.
Si le prix d'un morceau de sucre s'élève à p1 et celui d'une tasse de café à p2 et que le consom-
mateur dépense m euros pour le sucre et le café, quelles quantités achètera-t-il ? Justifrez votre
réponse.
C :200 * 2q2
où q est le niveau de production et C le coût total de production. Après en avoir rappelé les
définitions, donnez
a) le coût fixe;
b) le coût variable;
c) le coût moyen;
d) le coût marginal.
Questionl (1 point)
Une augmentation du PIB nominal implique que :
Page 1 de 2
TRAVAUX DIRIGÉS
DROIT DU TRANSPORT DES MARCHANDISES
Par Aristide Christian EBONGUE
Séance 8 : Révisions
SÉANCE 1
I. Rappels méthodologiques
1. Le cas pratique
2. La dissertation
3. Le commentaire de texte
4. Le commentaire d’arrêt (ou de décision judiciaire)
EXERCICES
1) Question théorique :
Qu’est-ce que le transport ? S’agit-il d’un contrat ? Quels en sont les principaux traits ?
2) Cas pratiques:
N° 1
Dans les situations suivantes, indiquez la nature juridique du ou des contrats. Justifiez.
Après de longs mois de labeur, la famille PLAZZA est sur le départ pour la Martinique,
où elle entend profiter de vacances bien méritées. M. DUPOND, leur voisin, leur
demande de transporter une male emplie de vêtements jusque chez sa sœur en
Martinique.
2
N° 2
3) Commentaire d’article
De même en est-il des renvois (V. N. Molfessis, Le renvoi d'un texte à un autre
in Les mots de la loi : Economica 1999). Le droit de l'hypothèque maritime a
désormais son siège dans le Code des douanes (V. C. transports, art. L. 5114-6)
: est-ce à dire qu'il a perdu sa vocation de droit commun et qu'il ne saurait
désormais inspirer le droit des hypothèques mobilières ? Comment expliquer
par ailleurs que l'article L. 1432-1 sur le contrat de transport de marchandises
renvoie aux dispositions des articles L. 133-1 à 133-9 du Code de commerce,
mais précise que ce renvoi ne s'applique qu'aux transports routiers, fluviaux et
aériens, ce qui pose le problème des transports ferroviaires (V. Ch. Paulin, Le
nouvel article L. 133-5 du Code de commerce : Rev. dr. transp. 2011, repère
7), mais encore celui des transports aériens : l'ancien article 321-1 du Code de
l'aviation civile faisait un renvoi plus général en visant « les règles du Code de
commerce relatives aux transports par terre et par eau ». Ne faut-il pas en
déduire que le fameux article L. 132-8 n'est pas applicable en matière aérienne
? Ce qui ne serait pas anodin.
l'enrichissement du Code des transports par le paquet « Erika III » : Rev. dr.
transp. 2011, comm. 131). En soi, cette transposition est la bienvenue : nous
nous étions nous-mêmes permis de dénoncer la codification, en l'occurrence,
d'un droit obsolète, l'assistance maritime n'étant plus régie par la vieille loi de
1967, comme les rédacteurs du Code des transports le supposaient, mais par la
Convention de 1989. Mais là encore, a-t-on pensé à toutes implications de
cette modification ? En matière aérienne, l'assistance est rare, mais se décalque
sur le droit maritime. L'article L. 6132-1 renvoie précisément aux textes sur
l'assistance maritime et donc désormais à la Convention de 1989 (C. transports,
art. 5132-1 à 12). Il n'est pas certain, cependant, que l'application en
l'occurrence de la Convention de 1989 conçue pour le monde maritime soit
totalement appropriée.
SÉANCE 2
EXERCICES
I. Question théorique
La société Pied Gauche vient de s’installer à Nantes où elle entend ouvrir très
prochainement une grosse manufacture de chaussures. Afin de faciliter la livraison
rapide du mobilier qu’elle fait venir d’Italie, le transporteur lui a proposé une lettre de
transport maritime en lui assurant qu’elle offrait exactement les prestations que le
connaissement classique, la rapidité en plus. Le gérant de la société faisant depuis peu
l’objet de poursuites judiciaires pour des faits de détournement de deniers publiques,
vient d’être mis en liquidation judiciaire. Afin de désintéresser ses créanciers, il leur
propose de leur transférer ses droits sur ses marchandises mais ceux-ci s’y opposent
alléguant une manœuvre douteuse et désespérée de sa part. Désappointé, il vient vous
consulter.
Que pouvez-vous lui dire des documents de transport dans les modes de transport
suivants et sur leurs particularités : maritime, aérien, routier.
Attendu, selon l'arrêt attaqué, que selon cinq connaissements émis au port de
San Pedro (Côte d'Ivoire) le 1er décembre 2007, la société Delmas, aux droits
de laquelle est venue la société CMA-CGM, a pris en charge sur son navire «
Marie Delmas » des conteneurs chargés de graines de cacao à destination
d'Amsterdam (Pays-Bas) ; qu'à l'entrée du Golfe de Gascogne, entre le 8 et le
9 décembre 2007, le navire a essuyé une violente tempête ; que vingt
conteneurs ayant brisé leurs points d'arrimage ont été déclarés manquants à
l'arrivée au port de destination tandis que vingt-cinq autres ont été
endommagés ; que les assureurs et la société Efico NV/ SA, destinataire de la
marchandise, ont assigné la société CMA-CGM en paiement ;
Attendu que pour rejeter cette demande, l'arrêt, après avoir relevé que le
chargeur avait apposé sa signature sur chacun des connaissements qui
mentionnaient que « les marchandises, qu'elles soient ou non placées dans
des conteneurs peuvent être chargées en pontée ou sous pont, sans préavis au
marchand, à moins qu'il ne soit spécialement stipulé au verso du présent
document que le conteneur ou les marchandises seront transportés sous pont.
Si elles sont transportées en pontée, il ne sera pas demandé au transporteur de
noter, marquer ou tamponner sur ce connaissement la spécification d'un tel
transport en pontée » et que sur le recto des connaissements était également
indiqué : « il est de plus expressément convenu que le transporteur peut
charger toute marchandise en pontée sans en aviser le chargeur. Ces
marchandises seront considérées comme des marchandises chargées en cale
pour ce qui est du régime et des limitations de responsabilité, de même que
pour ce qui est de l'avarie commune », retient qu'il est ainsi justifié que le
chargeur a eu connaissance de l'ensemble des clauses du contrat, qu'il les a
acceptées et avait donc autorisé le chargement en pontée qui a été
régulièrement effectué et que, dès lors, la convention de Bruxelles du 25 août
1924 ne peut trouver application ;
Attendu qu'en statuant ainsi, alors que les clauses ainsi reproduites
n'équivalent pas à la déclaration de mise sur le pont qu'exige le texte susvisé,
la cour d'appel a violé celui-ci ;
PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur le second moyen :
Travail à faire :
Expliquer ce que cherche à obtenir les uns et les autres ainsi que les arguments qu’ils
développent pour y parvenir.
Expliquez enfin la solution retenue par le juge et le raisonnement qu’il a suivi pour
ainsi statuer.
SÉANCE 3
EXERCICES
I. Cas pratiques
Cas 1
Il est d’autant perplexe que son jeune frère, étudiant en faculté de droit à Nantes, lui a
affirmé qu’il ne devrait rien espérer du transporteur qui n’a aucune obligation quant
aux marchandises. Pouvez-vous confirmer ces propos ?
Cas 2
A-t-il commis une faute en s’abstenant de livrer les marchandises au distributeur. Que
10
Pourra-il obtenir paiement de son fret ? De qui ? Que peut-il faire afin d’obtenir son
paiement ?
Que vous inspire ce texte quant aux obligations du transporteur dans les règles de
Rotterdam ?
« LA COUR,
11
REJETTE le pourvoi ;
Condamne la Société des brasseries du Gabon et les sociétés Omnium
gabonais d’assurances et de réassurances et Axa assurances Gabon aux
dépens ; ... ».
Travail à faire :
Retracez les faits. Identifiez les arguments des parties, le problème de droit.
Expliquez enfin la solution retenue par le juge et le raisonnement qu’il a suivi pour
ainsi statuer.
12
SÉANCE 4
LE TRANSPORT AÉRIEN :
CONVENTIONS DE VARSOVIE 1929 ET MONTRÉAL 1999
EXERCICES
I. Questions de cours
Déterminer les sources du droit applicables dans les situations suivantes. Justifiez vos
réponses.
Un fabricant de harpe doit expédier par messagerie routière un instrument depuis son
atelier de Nantes vers Montpellier. Comme la valeur du colis est largement supérieure
aux limitations d'indemnisation légales que lui annonce le transporteur, il signale
expressément au contrat que la valeur du colis est de 7 000 €.
Même question que précédemment, mais considérer cette fois que la marchandise
voyage de Chalon-sur-Saône à Fort-de-France en Martinique sans escale.
13
14
PAR CES MOTIFS, et sans qu'il soit besoin de statuer sur le moyen unique
du pourvoi principal ni sur le second moyen du pourvoi incident de la
CPAM des Hauts-de-Seine :
CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrêt rendu le 1er avril
2005, entre les parties, par la cour d'appel de Versailles ; remet, en
conséquence, la cause et les parties dans l'état où elles se trouvaient avant
ledit arrêt et, pour être fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de
Versailles, autrement composée ;
Travail à faire :
15
SÉANCE 5
16
SÉANCE 6
EXERCICES
I. Cas pratiques
Cas 1
Cas 2
Hypothèse 1 : La société SOCAM décide de faire réaliser une caisse en bois spécifique
par une entreprise spécialisée. BL EXPRESS vient charger le colis. Le conducteur n'émet
aucune réserve concernant l'emballage sur la lettre de voiture. Le transporteur part
ensuite chez un autre client où il charge d'autres marchandises placées sur des palettes
standards, d'un poids unitaire de 150 kg. La hauteur du véhicule le permettant, il
décide de gerber ces palettes sur la caisse contenant la machine-outil. L'ensemble sera
correctement arrimé. Malheureusement, la caisse contenant la machine-outil n'est pas
assez solide et casse sous le poids des palettes empilées dessus.
17
Hypothèse 2 : La caisse est chargée par BL EXPRESS. Aucune autre marchandise n'est
gerbée dessus. Mais le véhicule doit faire un freinage d'urgence. La caisse ne résiste pas
à la décélération brutale et la machine est endommagée.
Dans les deux cas précédents, le transporteur peut-il considérer qu'il y a un défaut
d'emballage l'exonérant de sa responsabilité pour le dommage causé à la machine-
outil ?
Cas 3
Cas 4
Quelles sont les responsabilités des différents intervenants de cette espèce et quels en
sont les fondements ?
18
Cas 5
Qui est responsable envers l'industriel Monsieur CHAPPEL ? Quels pourraient être ses
moyens d'exonération ?
1re espèce :
Cour de cassation, ch. com. 15 mars 2005.
19
Attendu qu'en statuant ainsi, après avoir relevé que la société Cazenave
était destinataire de la marchandise transportée, ce dont il résulte qu'elle
était partie à un contrat de transport, le tribunal n'a pas tiré les
conséquences légales de ses constatations ; [...]
Par ces motifs, casse et annule en toutes ses dispositions le jugement
rendu le 5 août 2003. [...] »
Travail à faire :
Expliquer ce que cherche à obtenir la société Cazenave ainsi que les arguments
développés par elle pour parvenir à cette fin.
Expliquez enfin la solution retenue par le juge et le raisonnement qu’il a suivi pour
ainsi statuer.
2e espèce
Cour de cassation, ch. com., 10 décembre 1991 :
20
REJETTE le pourvoi ; »
Travail à faire :
Expliquer ce que cherche à obtenir la société X ainsi que les arguments développés par
elle pour parvenir à ses fins.
21