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MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT
TECHNIQUE ET DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE
THEME :
L’IMPORTANCE DE LA LOGISTIQUE
DANS LE SYSTEME DE GESTIION DE LA
SENELEC
II- / I
Problématique III-/ -
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II-2-1/-1-1-1 Unité Travaux o
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II-2-1/-1-2-2 Unité Pool Auto on des baux
Nettoiement et Sécurité
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II-2-1/-2-1 Stratégie d’approvisionnement
III- /-1 Aperçu sur les fonctions de la logistique comme système de contrôle et de coordination
Sous Titre 1
Système de contrôle
Système de coordination
ANALYSE
Conclusion
Annexe
LISTE DES CIGLES
HT : Haute Tension
MT : Moyenne Tension
BT : Basse Tension
Je rends grâce au tout puissant de m’avoir donné une foi de plus la force, la persévérance et la
faculté d’aborder ce cycle et de le terminer dans de bonnes conditions.
Je prie également sur son prophète Mohamed (PSL), le meilleur guide de tous les temps, je
m’incline également devant mon guide spirituel, mon espoir d’ici et de l’au de là ; je veux
nommer Sérigne Touba, Sérigne Bara Mbake (PLV)
Je m’incline également devant Sérigne Diamal Mame Abdou Cissé qui ne cesse de prier pour
moi particulierement et toute ma famille dont il est la référence.
A mes parents qui n’ont ménagé aucun effort pour mon éducation, grâce à eux je croie
profondément à certaines vertus que sont : le « Diome », le « Quérsa », le « Soutoura » et le
« Mandou ».En un mot le savoir vivre.
A mon épouse Anta BA pour sa compréhension, son soutien et sa disponibilité sans faille à
vouloir toujours me rendre heureux.
A mes frères et sœurs pour leur soutien dans les moments les plus difficiles.
A tous ces parents et amis qui me sont chers et dont il me serait difficile d’énumérer tous les
noms par peur d’en n’oublier, mais par devoir j’en citerai quelques uns qui ont beaucoup
contribué à la réalisation de ce travail, il s’agit :
De mes sœurs et frères de service ; je veux nommer Mme Sène née Fatou Tall Diagne,Mme Sall
née Seynabou Diop,Mme Gueye née Adiara fall,Mr Seydou Mbengue dit « Boubou »Mr
Alassane Diop,Mr Bécaye Diagne,Mr Alé Diop sans oublier mon ami et frère Mr Lamine
Ndiaye pour leur disponibilité envers ma modeste personne.
Je n’oublie pas bien sûr ma sœur et amie Mme Sidibé Rama Diah secrétaire Département
Communication pour sa disponibilité et son estime.
Pour terminer je dédie ce mémoire à mon chef de Département, je veux nommer Monsieur
Samba Ndiaye, pour avoir su créer un climat propice à la fois aux études et au travail.
REMERCIEMENTS
Je remercie tout le corps professoral de l’Institut Supérieur de Transport ainsi que le personnel
administratif, pour l’enseignement de qualité qu’ils nous ont dispensé au cours de ces deux
années d’études.
Mention spéciale à mon Directeur de mémoire, Monsieur Ndiogou Sarr qui malgré son emploi
du temps très chargé a accepté de me soutenir constamment dans l’élaboration de ce mémoire
A Messieurs Baidy Ndiaye et Djiby Touré pour leur disponibilité constante en mon endroit.
Concept d’origine militaire qui se traduit par « l’art de déplacer les armées et de les ravitailler en
établissant et en organisant leurs lignes de ravitaillement ».Cette définition a un caractère
ambiguë car elle fait penser au transport des troupes et non à la stratégie et à la science de les
approvisionner. Le transport qui en est le concept commun fait que bon nombre d’entreprises ne
prenaient pas en compte le concept logistique dans leur système de gestion. Cette apparition
tardive a comme conséquence l’externalisation de cette fonction aussi stratégique à d’autres
entreprises prestataires de service.
Et pourtant la logistique constitue un enjeux de taille tant sur le plan de la flexibilité que celui de
l’adaptabilité et de la compétitivité. Il est à peine besoin de souligner qu’une maîtrise du coût du
traitement des commandes, qu’une meilleure gestion des stocks, que les coûts de transport, ne
peuvent qu’être facteur de rentabilité et de croissance dans une entreprise.
C’est pourquoi ce concept qu’est la logistique, de par sa fonction transversale, mérite une
meilleure prise en compte dans la stratégie globale de l’entreprise. La logistique vise par une
gestion globale, l’harmonisation, la synchronisation et l’accélération des flux de toutes nature.
Concept très méconnu en général, il est pourtant pratiqué quotidiennement dans toutes les
activités industrielles ou commerciales.
Cette partie du supply chaîne qui part de l’empotage, de l’expédition jusqu’à la réception est
exercée par ces compagnies. Il faut reconnaître que les autres maillons tel que la production, le
transport et la distribution sont particulièrement exercé par d’autres entreprises spécialisées dans
ce domaine et généralement basées en dehors de ces sites
Aujourd’hui, les entreprises semblent découvrir la logistique pour avoir compris que celle-ci est
le moteur de l’ensemble des activités qui touchent à la fois les flux physiques (matières
premières, produits, etc.), les flux d’informations et ceux financiers. C’est à ce titre, que la
logistique est considérée comme l’épine dorsale de toute entreprise qui se veut moderne pour
avoir joué un rôle déterminant dans la gestion des flux tant matériels qu’informationnels
afférents, aussi bien en amont qu’en aval.
Une définition précise de la logistique a été donnée en 1981 par Tixier, Mathé et Colin ; ils
disaient que :
« La logistique est le processus stratégique par lequel l’entreprise organise et soutient son
activité ».
En cela, une fonction assez diffuse, c’est pourquoi on dit du logisticien d’entreprise qu’il est
l’homme de compromis. En effet la logistique concerne indiscutablement toute l’organisation de
l’entreprise, dont les champs d’application essentiels sont les suivants :
Il s’agit par exemple du coût des études de marché ou encore du coût du traitement des ordres et
des commandes. Le rôle du logisticien consistera donc à rationaliser les processus à ce niveau.
Choix et prix des terrains, les impôts locaux mais aussi tous les coûts d’études d’impact liés à la
réalisation des projets.
Il s’agira ici pour les entreprises de production de rationaliser les flux d’approvisionnement de
matières premières pour un coût final de production à la portée du consommateurs.
Gestion des stocks optimisation des coûts de stockage,Il s’agit de minimiser en aval
les coûts de passation de commande et les coûts de
possession en évitant au maximum des valeurs immobilisées trop élevées.
CADRE THEORIQUE
I -/ CONTEXTE
Au Sénégal, le volet production du courant électrique est libéralisé ce qui amène bon nombre
d’entreprises à produire dans le cadre de leur fonctionnement. La fonction de distribution et de
commercialisation restent le domaine exclusive de la Sénélec, ce qui d’elle une entreprise
monopolistique.
D’ailleurs cette situation de monopole a fait de la Sénélec une entreprise qui joue un rôle très
important dans la vie économique et sociale du pays. Cela est illustré par les rapports qui
existent entre le taux de croissance et la situation interne de l’entreprise. En effet chaque fois que
la Sénélec traverse des difficultés, cela se ressent par une baisse du taux de croissance avec
comme conséquence un compromis dans l’atteinte des objectifs.
Cette baisse éventuelle du taux de croissance s’explique par la baisse du P.N.B qui est le fruit de
toutes les activités économiques réunies et qui dépendent fortement de la disponibilité de
l’énergie.On peut dire que quand la Sénélec tousse, l’économie du pays s’éternue.
Le contexte mondial avec la montée sans cesse du prix du baril, dont elle dépend fortement,
l’impose à chercher une stratégie afin de mieux contrôler et maîtriser ses coûts de production.
Cette maîtrise des coûts et réduction des charges passent non seulement par une recherche
systématique d’autres sources de production (charbon) mais aussi par une meilleur intégration du
concept logistique dans sa dynamique de gestion.
Il est évident qu’en plus de cette situation de monopole, le fait que l’entreprise soit nationale ne
favorise pas le respect des règles d’éthique et de bonne gestion. Mais il est aussi évident que
cette bonne gestion demande des changements aussi bien dans la technologie que dans
l’articulation de toutes les activités de l’entreprise.
Dans l’atteinte des objectifs, la Sénélec, amorce des mutations à chaque fois cela est nécessaire.
C’est au cours de ces mutations que la fonction logistique prend une autre dimension, et ce ci
s’explique par les changements qui s’opèrent à chaque fois au niveau de la Direction chargée
d’intégrer le concept dans son fonctionnement.
La logistique qui est l’art de coordonner et de gérer les flux physiques d’une organisation,mettant
ainsi à disposition des ressources correspondantes aux besoins,aux conditions économiques et
pour une qualité de service déterminer dans des conditions de sécurité et sûreté satisfaisantes.
Elle gère les flux physiques et doit par conséquent évaluer les flux d’informations associés qui
sont immatériels. Par la gestion des moyens, la logistique permet d’atteindre les objectifs en
association avec l’aide des autres services des ressources humaines et financières.
Grâce à elle l’entreprise parvient à situer certaines charges et à les maîtriser Cette recherche de la
perfection par l’intégration du concept oriente toujours la hiérarchie à mieux harmoniser
l’appellation des cette direction avec ces prérogatives.
Ainsi on a une Direction des Achats et des Approvisionnement dans un organigramme et une
Direction de l’Administration dépourvue de l’Approvisionnement dans un autre mais qui
pratique toujours des activités logistiques. Cette pratique, fait qu’à la place d’une véritable
politique de gestion logistique, la Sénélec pratique une gestion périphérique qui consiste à
traduire en acte les besoins exprimés sans se soucier des leurs impacts sur le fonctionnement.
Le volet suivi et évaluation de ces besoins réalisés avec comme conséquence une bonne maîtrise
des coûts de stockage, de production, de transport et de distribution permet de mieux évaluer
leurs rendements. Alors l’évaluation permet de rectifier et éventuellement corriger les
imperfections d’un système de gestion, il est donc un puissant facteur de performance
indispensable dans la réussite de tout projet d’entreprise.
Une véritable collaboration entre les départements comme celle du contrôle général et celle de la
communication renforcerait la performance du système de contrôle et évaluation en ce sens que
ces deux structures jouent des rôles très importants dans la chaîne logistique. La mise en place
d’un bon système de communication interne adapté permettra à la fois d’éviter ces fortes valeurs
qui résultent d’un déficit de communication entre les services qui expriment leurs besoins et
ceux chargés de la réalisation. Dans le secteur de dépannage, la communication joue en même
temps un rôle très déterminant.
La réalisation de ces besoins dont une étude prévisionnelle n’a pas été faite au préalable est à
l’origine de très fortes valeurs immobilisées avec comme conséquent l’augmentation des coûts
rien qu’au niveau de la gestion des stocks. La logistique, système de contrôle, d’évaluation et de
coordination est un outil de travail qui permet à toute entreprise non seulement de suivre et
évaluer toute activité mais en même tant renforcer les relations qui existent entre ses différentes
structures.
Pour une bonne performance du système des mesures il faudra nécessairement mettre en place
des structures au niveau de chaque subdivision dans le but d’une meilleure liaison entre les
maillons. On peut penser à la mise en place de Bureau Organisation et Méthode, un
prolongement de la direction de logistique ou au service contrôle de gestion de la subdivision.
Nous expliquerons le fonctionnement des ces bureaux organisation et méthode dans la partie
analyse.
Pour toute entreprise moderne l’intégration du concept logistique est obligatoire dans le but
d’éradiquer ou à la limite optimiser certains coûts qui grèvent dangereusement la valeur ajoutée.
II -/PROBLEMATIQUE
Cette place très importante qu’occupe la Sénélec dans le système économique et social du pays
rend les choses de plus en plus difficiles du fait des besoins de plus en plus croissant des
populations. La Sénélec qui a mission la production, le transport et la distribution du courant
électrique à travers toute l’étendu du territoire est confronté à un véritable problème dans le sens
d’honorer ces engagements vis-à-vis de tous ses clients et partenaires. Ces problèmes se
retrouvent à plusieurs niveaux ; aussi bien de trésorerie que de production.
La logistique qui est un élément fondamental dans la gestion d’une entreprise qui se veut
moderne, doit être bien intégrée dans toutes les procédures pour pouvoir jouer pleinement son
rôle de création de plus value.
Il faut reconnaître que la logistique aussi bien dans l’armée que dans l’entreprise demeure un
important facteur de planification et de gestion de projet.
C’est dans cette perspective qu’il est impératif de restaurer la chaîne logistique de la SENELEC,
mais pour cela il faudra se poser des questions à savoir :
- Quelles sont les procédures d’une bonne application logistique dans l’entreprise?
- Quel est l’intérêt d’une véritable intégration des principes logistiques dans le système de
gestion ?
En définitive, nous aborderons toutes ces questions en passant par l’importance accordée à la
logistique par la Direction dans ses préoccupations, sa place au sein des différents maillons de la
chaîne et éventuellement les correctifs à apporter.
III -/ OBJECTIF ET INTERET
La logistique va bien au-delà de l’entreposage et des activités liées au transport car elle met en
réseau les multiples métiers et compétences de l’entreprise. Elle est une activité de gestion
d’informations comme l’organisation, la planification, la gestion des stocks et de tous les services
à valeur ajoutée, le traitement de la facturation et le suivi des paiements, le recouvrement pour ne
citer que cela.
Dans l’entreprise la logistique permet d’avoir à tous les acteurs d’être au même niveau
d’information par rapport à l’utilisation ou la circulation de tous les flux qui traversent
l’entreprise. Avec la mondialisation une entreprise qui n’intègre pas dans sa stratégie une bonne
application logistique ressemble fort bien à un aveugle qui marche sans canne des données
logistique
Avec une bonne application logistique l’entreprise arrive à maîtriser l’approvisionnement de ses
processus en amont et en aval et garantie de disponibilités matérielles et physiques spécifiques
qui sont déterminantes pour l’efficience technique et économique.
Objectif spécifique soulever les ruptures de la chaîne logistique pour mieux situer leur
conséquence dans la gestion.
Une chaîne est un ensemble de maillon soudés les uns aux autres, ce qui fait dire que la force de
toute chaîne se mesure par la force du plus faible maillon. Donc il est évident que l’existence
d’une rupture n’entraîne seulement pas la diminution de force mais la disparition de la chaîne. A
l’image d’une rupture d’une chaîne de froid dont l’augmentation de la température entraîne la
croissance microbienne et donc réduit la durée de vie du produit, la rupture d’une chaîne
logistique elle aussi entraîne dans l’entreprise des difficulté pour maîtriser les coûts.
Objectif spécifique Son apport au niveau du plan de réduction des coûts initié par la
Direction Générale
La Direction Générale vient de mettre sur pied un plan de réduction des coûts après analyse et
identification des opportunités d’économie et de gains rapides au niveau de chaque secteur
d’activités de l’entreprise. Un plan certes bien élaboré mais laisse à mon avis d’autres
opportunités que pourrait offrir l’application d’une bonne pratique logistique.
Définition des concepts
Développement durable
ECONOM ENVIROMT
DURABLE
VIVABLE
EQUITABLE
SOCIAL
Logistique
Ensemble des techniques et des moyens visant à obtenir une gestion optimale des flux de
produits, des flux de ‘individus, des flux financiers et des flux d’informations,en
organisant,rationalisant hiérarchisant,régulant et coordonnant l’ensemble de ces flux de manières
à réduire au maximum leur nombre,leur durée et leur coût.
Elle est de plus en plus considérée comme une fonction stratégique transversale de l’entreprise.
Elle a comme finalité la satisfaction des besoins exprimés ou latents des clients externes aux
meilleurs coûts.
Supply Chaîne
Un ensemble de flux (physiques, informatifs et financiers) qui est synchronisé avec l’aide des
différentes structures humaines constitutives d’une chaîne de valeurs au service du client dans un
but d’économie et d’optimisation
C’est une combinaison de l’art et de la science qui permet à l’entreprise d’améliorer la manière
de trouver les matières premières ou matières grise pour en faire un produit ou service et de les
livrer aux clients.
Juste a temps
CADRE METHODOLOGIQUE
I -/ METHODOLOGIE DE RECHERCHE
Mais grâce à la méthode participative qui amène le ou les concernés à mieux s’approprier le
thème, après bien sûre quelque explication, que arrivons à créer une ambiance qui permet
d’accéder aux informations voulues.
Tout au début le dialogue était devenu difficile voir impossible à cause la compréhension q’a eu
beaucoup d’agents sur le concept, pour eux la logistique est intimement liée au transport. En effet
a y regarder de prés on a l’impression que même au niveau des entreprises la logistique est
confondue avec le transport, ce qui fait l’enchaînement indispensable entre les activités n’existent
pas. Bon nombre d’entreprises non pas encore totalement intégré le concept logistique dans leur
stratégie, d’ailleurs plusieurs d’entre elles externalisent toujours cette fonction pourtant
particulièrement stratégique.
Dans ce contexte parler avec quel qu’un de l’importance et de la place de la logistique dans
l’entreprise avec des termes comme contrôle et maîtrise de coûts donne l’impression d’une
inspection. Mais grâce à l’approche participative ils finiront par être intéressés et arrivés jusqu’à
proposer des solutions aux problèmes soulevés
De ce fait, nous parvenons ensemble à situer les maillons les uns après les autres, leur
interactivité, les ruptures qui existent entre eux et les conséquences de ces ruptures dans le
fonctionnement. Dans l’entreprise on retrouve le mot logistique dans les missions attribuées à
chaque structure ce qui fait que chaque une d’elles pratique sa propre logistique avec comme
conséquence la non circulation des informations indispensable au niveau de la chaîne logistique.
II -/ ETAT DE LA LITTERATURE
C’est ainsi que des chercheurs comme Tixier, Mathé et Colin et beaucoup d’autres ont
consacré de nombreuses études et commentaires qui ont beaucoup contribué à une meilleure
compréhension du concept logistique. Ils ont démontré que la logistique est un processus
stratégique par le quel l’entreprise organise et soutient toutes ses activités. Le concept a été pour
la première fois intégrée dans les stratégies militaires, mais il se résumait à l’art de déplacer des
troupes sur un terrain ennemi, de les ravitailler en nourriture et armes dans le but de gagner des
batailles.
C’est grâce à ces chercheurs qu’on s’est rendu compte de l’importance de la logistique, pour être
un outil qui permet de mieux maîtriser les coûts dans des secteurs comme ceux du transport, de
la gestion des stocks, de la production, de la distribution et de la commercialisation.
Malgré ces nombreuses études et commentaires éventuels, il est très difficile d’accéder à une
bonne documentation du fait à mon avis de l’état embryonnaire de la culture logistique dans la
majeure partie des entreprises au sud du Sahara. En effet la logistique qui est un concept
nouveau, par rapport à son enseignement qui vient d’être dispensé, est la conséquence de la rareté
de sa documentation au niveau du marché. Il y a aussi le fait que même les rares documents
accessibles sont trop chers
Epine dorsale de tout entreprise qui se veut moderne, la logistique reste non seulement un
formidable outil de gestion mais en plus, demeure à mon avis un facteur de mobilisation et de
facilitation des prises de décisions de par son approche participative.
- ordinateur (INTERNET)
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
CHAP I
ORGANISATION
La société nationale d’électricité (SENELEC), dans sa forme actuelle est le résultat d’une série de
mutations dans l’exploitation de l’énergie depuis 1886.
En effet , à cette date , un ingénieur Français du nom de Hyppolite VAUBOURG éclairait au
gaz la ville de Saint Louis, Capital du Sénégal. Le 30 novembre 1887 survient le traité sur
l’éclairage entre M. VAUDOURG et la municipalité de Saint Louis. Auparavant, le conseil
municipal, sous la direction du maire André BOURMESTRE, lors de sa délibération du 04
Avril 1887 avait déjà donné son accord pour l’utilisation du gaz comme moyen d’éclairage .
La société d’éclairage du Sénégal fut construite en 1889. Elle tomba en faillite le 17 Février
1891 et fut décidé de sa liquidation. La même année, on procède à sa vente dirigée par le
greffier Notaire M. RIVET.
L’usine fut rachetée par le groupe dirigé par M. Théodore CARPOT. Elle lui coûta trois mille
francs CFA à l’époque.
La nouvelle société d’éclairage du Sénégal (NSES) fut créée le 28 Septembre 1891 avec un
capital de soixante quinze mille francs (75.000) CFA. En 1897, les premières distributions
d’énergie électrique furent réalisées à Saint Louis par les entreprises CARPOT et à Rufisque par
la commune elle même.
A partir de cette date, plusieurs communes telles que Sainte Luis, Louga et Kaolack créèrent
leurs propres unités de productions sous l’impulsion de la compagnie africaine d’électricité
(CAE).
La compagnie d’électricité du Sénégal (CES) est créée en 1909 à Dakar. Elle est chargée
d’assurer la production et la distribution de l’énergie électrique à Dakar. Implantée à trois
kilomètres de la ville en bord de mer, l’usine de production est plus importante que celle de Saint
Louis et de Rufisque car devant fonctionner jour et nuit pour l’éclairage , le pompage de l’eau
douce et l’alimentation de quelques installations de force motrice dont celles du chemin de fer.
En 1929, le total des puissances installées pour la distribution atteint 2500 kWh (kilo watt
Heure) tandis que le total des ventes d’énergie est de 3.500 kWh et, déjà se posait le problème
de l’éclairage électrique.
La compagnie des eaux et de l’électricité de l’ouest africaine (CEEAO) fut constituée en Août
1929 sous la forme d’une Société Anonyme dont le siége social est à Dakar en vue de se
substituer par fusion à la compagnie africaine d’électricité et à la compagnie d’électricité du
Sénégal. On installa à Dakar une usine avec deux nouveaux turbo alternatifs : l’usine de Bel
air.
Dans cette même année, la centrale CIII du Cap des Biches est construite dans le but de
renforcer les moyens de production de la région de Dakar et de Thiès . Elle est mise en
service en 1966. C’est à cette époque que l’Etat du Sénégal, alors indépendant depuis six ans,
commença à participer à l’exploitation de l’électricité. Ainsi, il demande la refonte de tous les
textes législatifs et réglementaires le liant aux sociétés concessionnaires d’énergie électrique.
A la faveur de cette refonte, l’Etat s’associe plus étroitement aux activités des sociétés qu’il
contrôle. Des représentants sièges au conseil d’administration des sociétés concessionnaires, en
particulier celui de la compagnie EEOA dont il détient du capital.
L’énergie électrique constituant un secteur vital pour l’économie du pays, les négociations se
poursuivent entre les représentants de l’Etat qui considèrent que l’intérêt national exigé de
prendre en main, d’une façon plus directe ce secteur.
En 1971, l’Etat racheta les installations de production, de transport, de distribution et créa deux
sociétés ; l’électricité du Sénégal (EDS), société de patrimoine à caractère mixte, responsable
des investissements et la sénégalaise de distribution d’Energie Electrique (SENELEC). Celle ci
est une société d’économie mixte dont le capital est souscrit équitablement par l’Etat et la
compagnie EEOA. Elle est chargée de l’exploitation par l’Etat des ouvrages et de la vente de
l’énergie électrique pour l’ensemble du pays hormis Diourbel et Ziguinchor (convention
générale du 02 Janvier 1974).
La SENELEC est régie par décret 84-1128 du 04 Octobre 1984 confère à la SENELEC le
monopole de la production, du transport et de la vente de l’énergie électrique dans tout le
pays.
En 2000 la rupture survient avec le consortium et la société revient dans le portefeuille de l’Etat
En 2004 La société tient sa première convention d’entreprise de son histoire pour faire valider
son nouveau projet d’entreprise, SUXALI SENELEC qui a pour ambition :
- d’apporter au client et à l’économie de nôtre pays un service de qualité à moindre coût, et de
devenir le service public des sénégalais.
- de faire retrouver à chaque agent la fierté de travailler pour une entreprise appréciée et
exemplaire qui l’implique, l’utilise le mieux et l’accompagne dans son développement
professionnel et personnel.
SENELEC est une société par action de droit privé et dont le capital est intégralement
souscrit par l’Etat. Elle a pour objet social la production, le transport, l’importation et
l’exportation de l’énergie électrique sur toute l’étendue du territoire national. Elle est
également chargée de l’identification, de la réalisation et du financement des nouveaux
ouvrages. Son capital social est à 119 Milliards de francs CFA.
La SENELEC fonctionne avec seules ressources et doit assurer l’équilibre de son compte
d’exploitation. En effet, la SENELEC est une société nationale à caractère industriel et
commercial. Elle « est constituée par voie de fusion entre la société d’électricité du Sénégal
(EDS) et la société sénégalaise de distribution d’énergie électrique (SENELEC) » ; article 3 de
la loi 83-72. Elle bénéficie d’une concession exclusive de la gestion du service public de
l’électricité.
C’est pourquoi la SENELEC se voit octroyer un véritable droit réel sur les ouvrages, les
installations et le domaine public nécessaire à l’accomplissement de sa mission.
Au terme des statuts de la SENELEC, « le montant du capital initial est constitué par l’actif
net des deux anciennes sociétés ». En raison du capital qui est nécessairement détenu en
permanence par des personnes de droit public, le conseil d’administration prend une
importante déterminante dans la vie de la société. Un conseil de surveillance statue sur
l’augmentation ou la réduction ou la réduction du capital. Quand à la comptabilité, les articles
25 et suivants du décret portant statut de la SENELEC précisent les règles de la tenue des
comptes et des états financiers pour une gestion efficace des deniers de la société. Les articles
27 et suivants du décret précité nous indiquent les règles relatives à la désignation du
commissaire aux comptes. Ces dispositions sont dans une certaine mesure parfaitement
harmonisées avec celles prévues par l’acte uniforme relatif au droit des sociétés.
Regroupant les entités pour une meilleure coordination, sans alourdir l’organisation
Du Directeur Général Adjoint et des Directions et structures qui lui sont rattachées par délégation
du Directeur Général ;
Elle conçoit les procédures pour assure la transparence des opérations et l’exactitude des
transactions. Elle est chargée de l’audit technique, comptable et social des procédés et règles de
gestion des unités.
Elle est chargée de contrôler, mesurer et analyser l’activité l’entreprise. Elle doit apporter au
Directeur Général, à travers un système d’informations fiable, les éléments essentiels pour le
management de l’entreprise. Elle fait un contrôle de vérification mais surtout de pilotage,
détermine des indicateur de gestion technique, commerciale, comptable et financière pertinents et
les suit, les mesure et en relève les écarts de réalisation par rapport aux objectifs fixés pour
informer et conseiller les directions opérationnels et alerter le Directeur Général à travers un
tableau de bord. Elle s’appuie notamment sur les outils de gestion existants tel que le SIC, Oracle
et GMAO.
Elle est chargée du reporting, de l’analyse des résultats de l’entreprise pour le Directeur Général,
de l’élaboration du budget général de l’entreprise et du suivi de son exécution.
Elle suit les tendances et l’évolution des résultats par rapport aux prévisions du Modèle Financier
de Sénélec.
La Direction de la Production
La Direction du Transport
Elle assure la maintenance et l’exploitation du Réseau de transport ainsi que l’exploitation des
réseaux de télécommunication. Elle est également responsable du placement optimal des moyens
de production du Réseau Interconnecté, des achats et importations d’énergie.
Elle a pour mission l’élaboration des politiques et la fixation des objectifs globaux dans le
domaine de la gestion commerciale et du processus clientèle qu’elle gère au mieux des intérêts de
l’entreprise et pour la satisfaction du client pour le service rendu.
Elle gère les agences commerciales de la Région de Dakar et assure un appui technique aux
agences commerciales des Délégations régionales, leur fixe des objectifs et veille en rapport et
sous la supervision directe des Délégués Régionaux à leur réalisation. Elle est responsable se la
clientèle d’affaires et de son recouvrement ainsi que des clients de l’Administration sur tout le
territoire national. Elle a pour mission de lutter efficacement contre les pertes non techniques et
notamment contre la fraude sur l’électricité pour la réalisation d’un des objectifs à court terme de
relèvement du rendement global de l’entreprise
Elle est chargée des études économiques générales, de la tarification et des études tarifaires, de la
planification stratégique et des études de planification technique, économique et financière, de
l’élaboration des plans directeurs dans les domaines de la production, du transport et de la
distribution et d’établir les plans d’investissement à moyen et à long termes.
La Direction de l’Equipement
Elle assure le processus de l réalisation des projets d’investissement retenus, est responsable de
l’ingénierie et des travaux de tous les projets de renforcement et d’extension des installations de
production et des réseaux de transport et de distribution Elle peut en accord avec les
exploitations, déléguer la réalisation de certains projets, notamment dans le cadre du
renforcement des installations.
Elle est responsable de l’enregistrement exact, exhaustif et de toutes les transactions comptables
et financières de Sénélec, de l’établissement et de la présentation à bonne date et selon les règles
de l’art des états financiers de synthèse approuvés par les auditeurs externes.
Elle est responsable de la gestion financière de l’entreprise et doit, à cet effet, assurer la
satisfaction des besoins financiers d’investissement et d’exploitation au coût optimal. Elle doit
assurer de façon satisfaisante les obligations financières vis-à-vis des bailleurs de fonds et des
fournisseurs. Elle doit assurer un suivi des emprunts dont elle surveille l’adéquation avec les
possibilités de l’entreprise. Elle est responsable du Modèle Financier de Sénélec.
La Direction de la Communication
Elle élabore la stratégie de communication et doit utiliser des outils efficaces pour donner une
perception positive de l’image de l’entreprise à l’extérieur. Elle est responsable de la
communication externe et interne de l’entreprise, gère ses relations publiques et veille à son
image près des clients, des bailleurs de fonds, des fournisseurs, des élus et des pouvoirs publics.
Elle doit mettre en œuvre un plan de communication efficace dans la gestion des ressources
humaines et dans le domaine commercial. Elle gère le centre de documentation et les archives.
Elle élabore le plan directeur informatique optimal, est responsable de la sécurité informatique et
as sure la gestion du parc de matériel informatique, la maintenance et l’exploitation du matériel
et des logiciels de gestion. Elle assiste les directions techniques dans la mise en place
d’applications et d’outils spécialisés. Elle assure l’implantation de nouveaux progiciels et la
formation des utilisateurs. Elle gère les projets de télécommunications.
La Direction du Contrôle Général
Cette Direction a pour mission la protection des biens de l’entreprise en exerçant un contrôle
ciblé sur le respect des procédures comptables, financières, commerciales, d’achat et de gestion
de stocks. Elle contrôle le respect des normes techniques de réalisation des ouvrages et
d’exploitation et de maintenance.
Il doit impulser une démarche Qualité au sein de l’entreprise et proposer des objectifs de
certification et en suivre l’exécution.
Elle gère les services administratifs et généraux, est responsable de la gestion du patrimoine.
Elle est responsable de l’élaboration, de la mise à jour et de la mise en place des procédures
administratives et des notes d’organisation. Elle gère les baux immobiliers.
Elle est responsable du traitement des dossiers contentieux entre Sénélec et ses clients et entre
Sénélec et les tiers. Elle est chargée de la sécurisation, au plan administratif, du patrimoine
immobilier de l’entreprise. Elle peut solliciter en cas de besoin des services juridiques externes et
dans le cas veille à la bonne exécution des contrats qui en découlent.
Dans le souci d’une meilleure gestion le Département des Approvisionnements fût détaché de
cette direction et reste sous le contrôle direct du Directeur Adjoint. C’est ainsi que la Direction a
pris une nouvelle appellation avec l’intégration des affaires juridiques et devient ; Direction de
l’Administration du Patrimoine et des Affaires Juridiques. (DAPJ)
C’est dans ce contexte que mes recherches sont guidées par le souci de démontrer le plus value
éventuel qu’apporterait une intégration véritable de la fonction logistique dans la système de
gestion de l’entreprise.
II-1/-4 Mission
La Sénélec a pour mission essentielle, la production,le transport, la distribution et la
commercialisation de l’énergie électrique sur toute l’étendu du territoire de la république du
Sénégal.
L’accomplissement de cette tâche tourne principalement au tour des structures comme celle de la
production, du transport, de la distribution et de la commercialisation.
La production
Le réseau interconnecté :
- Centrales à vapeur : 138MW
- Production Diesel : 137MW
- Tribune à GAZ : 92MW
- la centrale C1 : Mise en service le 20/09/90, cette centrale diesel est le fruit de la coopération
sénégalo-niponne. Puissance installée : 24.5MW
- la centrale C2 :C’est la centrale la plus ancienne du système national. Sa puissance installée est
de 86.2MW. Cette puissance est constituée de 4 unités de vapeur de 12.8MW chacune, mises en
service en 1953, 1955, 1959, et 1961, respectivement et d’une turbine à gaz de 35MW mise en
service en 1999.
Cap des biches, situé à 23km à l’est de Dakar en bordure de l’atlantique, ce site comprend 2 deux
centrales :
La centrale C4 / Sa puissance installée est 95MW , constituées de groupes diesel de 21MW mises
en service en juillet 1997 et 2 groupes de 15MW mis en service en juin 2003.
St Louis : Situé à 265km environ, au Nord de Dakar, le site est équipée de 2 groupes diesel d’une
puissance totale de 7,2MW mis en service en 1979
Kahone : Le site est situé à 5 Km de la ville de Kaolack. Puissance installée : 14MW, soit 4 x 3,5
MW mis en service en 1982 et 1988.
Boutoute : Situé à 5 Km de Ziguinchor, le site est équipé de 4 groupes diesel d’une puissance
totale de 14 MW mis en service en 1984, 1986 et 1999
A ces sites, il convient d’ajouter 25 centres isolés de faible importance totalisant une puissance
totale de 14 MW, environ. Les centrales de St Louis et de Kahone raccordées au réseau
interconnecté
Le transport
Des centrales où elle est produite, l’électricité est acheminée jusqu’au consommateur par :
Le réseau de transport permet les échanges d’énergies entre les différentes régions du réseau
interconnecté, d’une part, et l’alimentation de grandes entreprises industrielles (Industries
Chimiques du Sénégal, Sococim, Sosétra), d’autres parts. L’énergie transitée par le réseau de
transport est envoyée vers des postes de transformation HT/MT à partir desquels sont alimentées
les différentes installations de distributions à moyenne tension. Au 31/12/2001, le réseau HT
comprend 340 km de lignes à 90Kv , 124 km de lignes à 225kV exploité à 90 Kv et postes de
transformation HT/MT.
Alimenté à partir des postes HT/MT et MT/MT, ces réseau diffusent l’électricité vers les autres
utilisateurs : particuliers, administrations, industries et commerces. Les transits entre la
production et les points de consommation constituent un processus complexe du fait de
l’impossibilité de stocker l’électricité et de la nécessité de faire face à un demande variable à tout
instant. Au cœur de ce processus se trouve le dispatching de hann, véritable centre d’aiguillage de
l’électricité qui, 24 heures sur 24, veille au maintien de l’équilibre entre la production et
consommation. Le dispatching est assisté par le bureau central de conduite qui veille en
permanence sur le réseau MT de Dakar.
la commercialisation
Depuis 1993, la gestion des relations avec la clientèle est entièrement automatisée. Toutes les
opérations commerciales depuis l’abonnement jusqu’à la résiliation sont gérées en quasi temps
réel. Le client peut obtenir toutes les informations commerciales qu’il désire dans toute agence,
connaître la situation de son compte et régler ses factures à partir de n’importe quel guichet
De leur coté, les responsables à tous les niveaux peuvent suivre toutes les opérations, les orienter,
mesurer les performances des différents postes de travail et exercer un contrôle efficace sur les
activités des intervenants et des unités
Le SIC comprend deux sous systèmes d’information de gestion tournant sous mainframe bull
DPS 7000 et un sous système d’information de gestion tournant sous environnement Microsoft
NT. Les deux plateformes sont reliées par une passerelle ISO DSA permettant la connexion des
usagers au DPS7000 en émulation terminal et les transferts de fichiers
Les réseaux locaux des agences sont connectées au sièges à travers SENTRANET, le réseau
national IP de l’opérateur télécoms la SONATEL par des liaisons spécialisées à 64 KB/s
minimums
CHAP 2
FONCTIONNEMENT
Dans cette partie nous parlerons que du fonctionnement de la Direction des Achats et de la
Logistique, du fait de la place qu’elle occupe dans le dispositif logistique. Et pour les autres
Départements, on retrouvera dans la partie analyse non seulement leur fonctionnement en tant
que maillon de la chaîne mais leur relation avec la D A L dans le cadre du travail.
Elle a en charge l’ensemble des services généraux de l’entreprise, elle a aussi comme fonction
l’approvisionnement en matériels et fourniture de bureaux et en combustible. Cette Direction a
pour rôle la gestion des stocks sécuritaires de l’entreprise.
Le Département Administration Général a pour rôle la mise en œuvre et la gestion des besoins de
l’entreprise tant sur le plan matériel roulant, mobilier et matériel de bureau, des dispositions de
l’accord de siège du protocole relatif aux privilèges et mission de déplacement, mais aussi de
l’entretien et réparation des biens immeubles.
Il a en charge la sécurité du personnel dans son environnement immédiat et en même temps celle
de ces biens meubles et immeubles. Pour l’atteinte des objectifs dans le domaine mobilier comme
immobilier,il est chargé de la confection d’un cahier de charge,de l’appel d’offre, de la dépouille
et la désignation du soumissionnaire adjudicataire.( Gestion des baux immobiliers )
Le Département Administration Général est composé de deux services avec à leur tête un
responsable qui a pour rôle de coordonner le travail de ces collaborateurs et de veiller à la bonne
exécution des tâches.
II-2-1/1-1 Service Entretien Général
Le service entretien général est composé de l’Etat major, de l’unité travaux et de celui du
matériel roulant.
Elle assure la conception et la réalisation de certains travaux de bâtiment mais aussi l’entretien et
la réparation de tous les immeubles de l’entreprise. Ces travaux d’entretien et de réparation
concernent la plomberie, l’électricité, la maçonnerie mais en même temps elle s’occupe de
l’entretien, la réparation et la mise en place des
meubles meublants.
Ces agents interviennent partout au niveau du territoire où il existe une agence, bureau
commercial ou centrale. En dehors de sa mission traditionnelle qui consiste à l’entretien et à la
réparation, il est l’un des plus grand pourvoyeur de main d’œuvre en sens qu’il est constamment
sollicité en matière de travaux de déménagement, de manutention ou de nettoiement. On voit
bien à ce niveau l’importance de la maîtrise des techniques logistiques
S’agissant des charges annexes dont le carburant, les vignettes, les assurances et les honoraires
d’auxiliaires de justice, des agents de l’Etat major sont tenues de suivre au quotidien leur
évolution. Ce pendant il faut préciser que ces agents ne s’occupent que de la distribution des
cartes ou tickets de carburant et de celle de vignettes et assurance.
Il est évident que pour une gestion rigoureuse, il est impératif d’avoir une bonne circulation des
informations relatives aux véhicules. Ces information permettront de connaître : son état, sa
fonctionnalité, ses charges et éventuellement sa valeur vénale ce qui permettra de connaître
d’une manière approximative son apport et si besoin y apporter des correctifs.
II-2-1/1-2 Service Administration générale
L’unité s’occupe aussi de la gestion des mobiliers de bureaux en se sens qu’elle s’occupe de la
dotation, de la réparation et de la mise au rebut.
L’unité sécurité, nettoiement, et pool auto, elle s’occupe de la sécurité des biens meubles et
immeubles de l’entreprise mais aussi de celle des personnes qui jouissent des ses biens meuble ou
immeubles En dehors de cela elle s’occupe de l’entretien de ses biens afin de maintenir aussi
longtemps ses investissements mais aussi rendre convivial l’environnement du travailleur. Le
groupe pool auto quant à lui a pour rôle d’assurer le déplacement des missionnaires à l’intérieur
du pays en leur dotant de véhicules en bon état et de chauffeurs.
L’unité gestion des baux et sinistres contribue à la recherche et suivi des immeubles dans le sens
de combler le gap en matière de location de bureaux commerciaux ou agences. Elle assure en
même temps la gestion des dommages causés à autrui (sinistres) en étroite collaboration avec les
services d’assurance de la place.
II-2-1/2 Département approvisionnement
La gestion des achats et la gestion des stocks représentent les deux aspects de la fonction
approvisionnement.
- Concernant la gestion des achats, l’objectif est d’agir le plus rationnellement possible pour
fournir à l’entreprise ce dont elle a besoin pour fonctionner.
- Concernant la gestion des stocks, l’objectif consiste à gérer le stock en réduisant au maximum
leurs coûts.
De ce point de vue, le département (ou Direction) devrait être doté d’un service achats et
logistique. Ce service sera Constitué d’un pool d’experts en logistique où se retrouveraient toutes
les compétences de l’entreprise et qui se chargeront du suivi et de l’évaluation de manière
spécifique de chaque matériel. Il y aura ceux spécialisés dans l’achat de matériel de Production,
de Distribution, de Transport ou Commercial. Ainsi tout matériel mis à la disposition de l’une de
ces structures sera suivi depuis sa date de mise en service jusqu’à sa miser au rebut éventuelle.
L’intérêt première de l’intégration de la gestion logistique dans un système, est la maîtrise des
coûts qui passe par la possibilité de pouvoir faire de bonnes prévisions et analyses.
Etant le principal responsable de la gestion des flux physiques (du fournisseur au client) et
d’information (commande, facturation, programme de production, ordres d’approvisionnement)
selon la volonté politique de l’entreprise, le département est structuré au tour de deux services
que sont :
Son rôle consiste à centraliser tous les besoins exprimés et essayer de passer la commande selon
plusieurs méthodes qui tient compte aussi bien de l’importance et de la valeur du matériel ou
service commandé.
L’attribution des commandes se déroule comme suit :
- pour les marchés qui ont une valeur supérieure ou égale à 3 000 000 f ,on utilise le système du
moins disant avec conformité des normes techniques et opérationnels .(sous pli fermé)
- pour les marchés dont la valeur se situe entre 3 000 000 f et 30 000 000 f, on utilise la méthode
de A E C. (sous pli fermé)
- pour les marchés dont la valeur est supérieure à 30 000 000 f, c’est la formule d’appel d’offre
Ainsi après l’ouverture des plis ,des bons de commandes sont établis au profits de l’entreprise
adjudicataire et ce dernier sera chargé d’effectuer les travaux, acheter le matériel commandé ou
fournir la main d’œuvre souhaitée.
En fait s’il s’agit de matériel en grande quantité (marché annuel) ce dernier est réceptionné par le
service gestion des stocks responsable du stockage et de la distribution.
Le service est composé d’experts acheteurs et de acheteurs qui sont chargés de coordonner touts
les activités relatives à l’achat.
- unité transite
Chacune d’elle à mon avis doit jouer un rôle déterminant dans la mise en œuvre place d’une
politique véritable de gestion de la chaîne logistique interne.
Il a pour vocation de réceptionner, ranger et distribuer le matériel stocké en conformité avec les
besoins exprimés. A la Sénélec, le stocks est constitué de deux manières que sont :
- d’un approvisionnement par marché annuel, suite à un appelle d’offre, avec un planning de
livraison dont le rythme est détermine de commun accord. IL peut arrivé que par accord tacite le
contrat soit renouvelé.
- par demande d’achat suit à l’expression d’un besoin émis par une autre structure de l’entreprise
Dans les deux cas, il revient au responsable du stock de faire des prévisions dans le sens d’un bon
approvisionnement correcte pour garder le stock de sécurité ou stock minimum afin d’éviter
d’éventuelles ruptures et en même temps elle permet d’éviter l’immobilisation de très fortes
valeurs.
La prévision est donc le point de départ nécessaire de l’action logistique. Mais elle n’est pas une
simple application de formules ,c’est une démarche hypothético-déductive qui consiste à faire des
hypothèses, à modéliser des phénomènes en fonction de ces hypothèses,à vérifier la
pertinence des ces hypothèses en appliquant le modèle au passé,à extrapoler au future le modèle
corrigé par approches successives et à corriger ses résultats par les informations de toute nature
dont on peut disposer,à mesurer la qualité des prévision faites et à corriger le modèle pour la
période suivante.
Cette démarche scientifique demande la formation des gestionnaires à cette démarche pour
discuter de hypothèses et méthodes mais aussi rechercher les informations utiles.
C’est sur la base de cette prévision que le service gestion des stocks établit un planning
d’approvisionnement de nature à expliciter le volume, la nature et les dates de livraisons
éventuelles.
Cette sommaire description, démontre combien la logistique de l’entreprise est une logistique
périphérique en se sens que tous les maillons sont logistiquement séparés les uns aux autres. A la
Sénélec, on a l’impression que la chaîne n’est constituée que de deux maillons qui sont celui de
l’Achat et celui de la Gestion des stocks.
Pour mieux maîtriser les coûts, il est évident que l’entreprise doit véritablement intégrer le
concept logistique dans son système de gestion.
Il ne sera certes pas aisé de restaurer la chaîne logistique parce qu’elle englobe toutes les
compétences, mais par des exemples concrets nous tenterons de souligner les ruptures et montrer
l’intérêt qu’il y a dans leur consolidation.
ANALYSE ET RECOMMANDATIONS
CHAP I
ANALYSE
On peut énumérer les différentes fonctions qui peuvent ou non être rattachées à la
logistique au sein d’une entreprise, mais il faut s’entendre sur ce que signifie ce rattachement à la
logistique ; il peut signifier :
- la simple considération qu’il s’agit d’une activité logistique même si elle est rattachée à une
direction non logistique
Il peut arrivée, c’est le cas de bon nombre d’entreprise qu’une ou la totalité des activités
logistiques soit externalisée,dans ce cas l’examen du rattachement se résume alors à déterminer
qui gère le contrat de sous-traitance et qui la pilote.
Lors du choix du sujet, l’organigramme de l’entreprise était organisé de telle sorte que
l’organisation du système logistique de l’entreprise reposée au tour d’une Direction des Achats et
de la Logistique. Mais entre-temps, les changements intervenus ont comme conséquence la
recomposition de la direction. C’est ainsi qu’elle est chargée de la gestion de l’Administration,
du Patrimoine et des Affaires Juridique de l’entreprise (D A P J), amputée du Département
Approvisionnement mis sous le contrôle du Directeur Adjoint.
De ce fait on constate une mutations qui fait que la fonction logistique rattachée à une « direction
logistique unique » (DAL),devient une simple considération, il s’agit d’une activité logistique
rattachée à une direction non logistique, avec de multiple conséquences comme
l’approfondissement des ruptures qui existaient entre les maillons.
Ainsi on retrouve des activités purement logistiques comme la réception, l’affectation, l’entretien
et la réparation de matériel roulant sous la responsabilité d’une direction purement administratif
(D A P J), alors que toute les activités qui tourne au tour de l’achat ; comme la préparation des
bons de commandes après adjudication de l’offre, sont sous le contrôle d’une direction purement
managériale (APP/D G A).
Ayant comme fonction première la gestion de l’ensemble des services généraux de l’entreprise.
On entend par services généraux tous les besoins exprimés par une demande de travaux ou
d’achats liés à la gestion au quotidien de la société et qui ont très souvent un caractère impératif.
Ces demandes d’achats ou de travaux exprimés par les autres services sont sous condition de
règlement à l’immédiat et en espèces. Ce qui fait que la réalisation de ces travaux ou prestations
a un caractère impératif.
La mise en œuvre de ces travaux demande aussi bien une gestion en amont qu’en aval dans le
sens de mieux optimiser les rendements. Pour illustrer cela, il arrive des fois qu’un
investissement bien fondé n’apporte aucune plus value dans la gestion faute d’avoir un bon suivi
et évaluation.
A titre d’exemple, il peut arriver que l’achat d’un véhicule d’exploitation motivée par
l’expression d’un besoin avéré, génère plus de charges que de rendement. Pour éviter cela
l’instauration d’une fiche de suivi et de contrôle pour chaque véhicule doit être en vigueur. Ce ci
permettra de pouvoir sanctionner positivement ou négativement le responsable directe qui peut
être le chef de service, d’unité, de groupe, ou le chauffeur à qui le véhicule est affectée.
Pour éviter que des ruptures surviennent dans la chaîne logistique, il faudrait que chaque
matériel, qu’il soit véhicule, Split ou climatiseur, mis à la disposition du département, soit doté
d’une fiche de suivi et évaluation afin de permettre un bon suivi et évaluation de ce dernier
durant tout sa durée de vie dans l’entreprise.
Il y a bien sûr d’autres formes de gestion à l’image d’un « véhicule un agent », qui au cours de
nos enquêtes s’est révélée très performant. En effet le véhicule DK 2672 S qui totalise un
nombre d’années largement supérieur à bon nombre de véhicules, reste toujours en assez bon
état malgré son age très avancé.
Après vérifications et enquêtes sur le terrain, il est avéré que malgré son age ce véhicule a
générer moins de charges que beaucoup d’autres véhicules moins âgés en terme de réparations
Ceci prouve que cet forme de gestion doit être retenue parmi tant d’autres qui vont être relatés au
fur et à mesure que l’on avance.
Toutes ces formes de gestions faciliteront le suivi et contrôle qui est une fonction essentielle de
la logistique.
Une bonne pratique logistique reste un puissant moyen de gestion en ce sens qu’il donne aux
gestionnaires la possibilité de reprendre à tout moment un processus pour l’adapter dans le but de
mieux maîtriser les coûts.
La logistique définie en ces termes « de la fourche à la fourchette » démontre une fois de plus
que le volet suivi et évaluation doivent être présents depuis l’élaboration jusqu’à la mise en
œuvre de tout projet. Une bonne maîtrise du supply chaîne exige un suivi itératif pour qu’au
niveau de chaque maillon l’acquisition de tout matériel de production, de commercialisation ou
de distribution soit aussi productive que possible.
Chaque maillon de cette chaîne est représenté au sein de l’entreprise par une Direction,
Département, Services, Unités ou Groupe. Le contrôle qui est un élément fondamental de la
logistique doit s’effectuer à tous les niveaux mais plus particulièrement au niveau du département
approvisionnement qui est par principe le premier maillon de la chaîne.
Le Département Administration Générale est organisé au tour de deux services que sont le
service entretien général et celui de l’administration général.
Comme défini précédemment dans le chapitre présentation de DAPJ, le service entretien général
est composé de deux unités que sont : unité travaux qui s’occupe de l’entretien et réparation des
immeubles et meubles meublants et de celle de l’unité gestion matériel roulant qui s’occupe de
l’entretien et de la réparation des véhicules et motocyclettes. En un mot, il est le garant du
patrimoine de l’entreprise.
_Unité travaux est composée de plusieurs groupes d’agents spécialités dans différents
domaines parmi les quelles ; ceux spécialisés en froid, électricité bâtiment, plomberie et
maçonnerie. Cet ensemble de corps de métier fait que les agents sont très sollicités à travers
toute l’étendue du territoire. Toutes les demandes de travaux exprimées par des différentes
structures de la senelec sont centralisés et gérées à ce niveau.
Il arrive que la réalisation des besoins exprimés dépassent les compétences de l’expertise locale,
ainsi la réalisation des travaux est externalisée suivant adjudication par appelle d’offre ou même
gré à gré, compte tenu de la valeur et l’urgence des travaux à effectuer.
Le rôle du logisticien est d’optimiser les coûts au cas ou ces travaux demanderait une forte Cette
expertise extérieure peut intervenir dans les travaux à forte nécessiterait une forte demande de
main d’œuvre .Son rôle consistera à gérer les flux tant sur le plan matériel, humain que financier.
L’intervention du logisticien est aussi demandée dans l’affectation de mains d’œuvre exprimée
par les services de l’entreprise en matière de déménagement, de nettoyage ou de manutention.
La gestion des assurances, vignettes, et frais de constat d’accident relatif au parc automobile de
l’entreprise, est assurés par des agents administratifs de l’état major. Il est évident que l’unité
travaux joue un rôle très important dans la chaîne logistique, mais pour rendre beaucoup plus
productives toutes ces activités, il faudra éviter la rupture par la mise en place d’un système de
gestion informatique considéré une fois de plus comme la colonne vertébrale de la chaîne
Cette nouvelle gestion passe par la reconstitution des ruptures au niveau de la chaîne de telle
sorte que les informations puissent circuler dans tous les sens. La fluidité de l’information,
élément essentiel d’une chaîne demande à la fois une forte implication du secteur de la
communication et des ressources humaines.
Par des exemples tirés dans les pratiques au quotidien de chaque maillon, nous tenterons de
démontrer les conséquences de la rupture à chaque niveau.
Il peut arrivé par absence de planification qu’une équipe chargée d’intervenir dans la région
Centre Ouest ou Sud , pour la réparation d’un lot de climatiseurs et splits, génère des charges en
terme d’heures supplémentaires et de frais de déplacement supérieur à la valeur vénale de
l’ensemble du lot à réparer. Pour le matériel roulant, il peut arriver aussi que des véhicules
fassent l’objet de payement d’assurance et de vignette au moment où ils sont non fonctionnels
pendant plusieurs mois voir années.
Considéré comme maillon de la chaîne, il est chargé de gérer le mobilier et matériel de bureau.
Dans une entreprise, la qualité et la quantité du mobilier jouent un rôle très déterminant dans
l’environnement immédiat de l’employer. Et pour cela, la gestion doit être faite par une structure
qui maîtrise bien l’expression des besoins de chaque secteur.
Le mobilier par sa qualités rend convivial le milieu du travail qui se reflète sur la qualité du
service et l’image de l’entreprise .Le service Administratif bien intégré dans la gestion globale
de la chaîne logistique peut déterminer d’une manière rationnelle la fonctionnalité d’un mobilier
ou matériel de bureau. Après analyse le service aura la possibilité de prendre une décision de
retrait éventuel.
Dans le domaine de l’immobilier il définit et analyse pour l’entreprise une politique de location
en bail, il est le responsable de la gestion des sinistres en établissant des dossiers pour le compte
des consommateurs sinistrés. C’est dans ce sens qu’il reste un système d’alerte, de conseille, et
d’orientation pour les services de la distribution et d’exploitation l’importance des sinistres
causés au cours de leurs activités.
III-1/-2 Département Approvisionnement
La politique d’approvisionnement implique des choix stratégiques qui dépassent parfois le cadre
de cette fonction et qui incombe à la direction générale
Par exemple dans le choix des activités, on se pose souvent des questions à savoir :
- dans le processus, faudrait il harmoniser tout le processus d’achat pour tous les
approvisionnements?
Autant de questions aux quelle l’entreprise, par le biais de ses services d’approvisionnement,
devra répondre.
Il s’agit de déterminer si le coût de l’achat est inférieur ou non à celui de la fabrication. Avant la
mise en œuvre de l’appel d’offre, une étude préalable doit être faite par les spécialistes qui
composent le pool d’experts acheteurs pour dégager touts les possibilités de mise en œuvre. Il
peut arrivé dans certains cas qu’il est beaucoup plus intéressant d’acheter un bien, se faire réaliser
des travaux ou services, que de fabriquer soi-même.
Aussi bien qu’elle est générateur de plus value, la sous-traitance peut être source de détérioration
du climat social et que de ce point de vue l’entreprise peut connaître de graves perturbations et
être amenée à procéder à des restructurations et à une révision de l’intégralité de son
organisation. Cette organisation peut être source de départ volontaire.
La décentralisation comme la centralisation ont toutes les deux aussi bien des avantages que des
conséquences. Mais ce ci dépend de la nature et de la composition de l’entreprise.
Pour une entreprise de productions de produits de beauté ou alimentaires il serait mieux de
choisir le système de la décentralisation afin de réduire les coûts de la distribution par une bonne
proximité aux clients. Ce système est mieux adapté aux entreprises purement commerciales du
fait de l’autonomisation du système d’approvisionnement au niveau de chaque succursale mais
aussi de la réduction du des délais de livraison et de transport.
Par contre pour des entreprises comme la Sénélec la centralisation est mieux adaptée pour un
meilleur contrôle des processus d’achat donc de gérer les stocks de manière plus efficace.
III-1-2-1/-3 Choix entre fournisseur unique ou multiple.
Un fournisseur a des avantages avec l’obtention éventuelle réductions (rabais remise, ristourne)
mais une facilitation dans le payement. En revanche l’entreprise se trouve entièrement dépendant
de ce fournisseur et des difficultés qu’il peut connaître. Il faut reconnaître qu’avec cette option
les coûts de revient moyens d’approvisionnement sont moins élevés.
Le choix de fournisseurs multiples permet d’éviter ces inconvénients parce que permettant de
mettre en concurrence de nouveaux fournisseurs à d’anciens de manière régulière. Dans ce cas le
coût de revient moyen d’approvisionnement est plus élevé.
Il arrive que l’entreprise n’ait pas le choix entre un fournisseur unique et multiples à cause de
plusieurs facteurs comme :
En bref une bonne politique d’approvisionnement dépend de choix fondamentaux dont les
conséquences dépassent le cadre de cette fonction. L’évolution de la technologie fait que la
fonction d’achat et le rôle de l’acheteur ne se limite plus aujourd’hui à la passation des marchés.
Avec l’évolution la fonction achat est devenue une spécialisation qui nécessite une formation.
C’est, dans un premier temps, créer un cadre où tous les fournisseurs seront dans les mêmes
conditions de compétition, au départ de l’action, puis retenir ceux qui respectent les conditions
techniques et financières stipulées dans le cahier de charge. Mais l’acheteur comme rappelé
tantôt doit être doté de capacités d’analyse après avoir recenser les fournisseurs potentiels selon
ses besoins encourt, moyen et long terme. Il doit forcement avoir des aptitudes sur le plan
technique mais éventuellement sur le plan juridique, avoir au moins une bonne maîtrise de toutes
les formes de contrats.
Pour un meilleur choix l’acheteur devra utiliser des outils de travail comme une grille d’analyse
et des tableaux de comparaisons. La meilleure qualité d’un acheteur est sa capacité de
négociation, imaginez vous ce que apporterait, en terme de devises, une négociation sur une
baisse de dix francs avec tous les fournisseurs de la Sénélec.
L’approche moderne impose un modèle de partenariat entre l’entreprise et les fournisseurs ce qui
signifie qu’autant l’entreprise dépend des fournisseurs, autant la survie de l’entreprise prestataire
dépendent de la Sénélec. Leurs destins étant intimement liés, ils sont obligés de développer
ensemble des relations d’ordre stratégiques.
III-1-2/-2 Service Gestion des Stocks
Maillon très important de la chaîne, la gestion des stocks n’est pas seulement le fait de recevoir
de la matière première, de produit semi finis ou fini, mais c’est l’art de trouver l’équilibre entre la
rupture et l’immobilisation de valeur. La tenue des stocks est à la base de la gestion des stocks
Le gestionnaire des stocks est tenue de faire certaines opérations à savoir l’enregistrement des
mouvements d’entrées (A) et des soties (B) de matériel stocké (K) L’objectif est bien évidement
la correspondance entre le stock physique et théorique. (Magasin et machine)
L’historique de ces mouvement permet de connaître le rythme des sorties, leur fréquence et
l’historique des entrées. Cette historique permet de faire la prévention dans la consommation et
sert à faire le calcul des paramètres de gestion des stocks tel que :
- la qualité de service considérée comme un aspect important qui peut être défini comme le
rapport annuel de la demande en nombre d’unité de stocks qui ne peut être satisfait
immédiatement à un temps bien déterminer (-d ka). De ce point de vue une bonne qualité de
service est déterminée par un déséquilibre entre la loi d’entrée (A) et celle de sortie (B) /A< B /
Le gestionnaire des stocks doit disposer en permanence d’un niveau de stocks très élevé qui
permet de répondre rapidement aux demandes ou besoins exprimés par d’autres structures de
l’entreprise. Comme la gestion des stocks génère des coûts parfois très élevés, il va sans dire
qu’il pèse sur la compétitivité de l’entreprise en général et sur la vente de produit en particulier.
Cette équilibre entre le sur stockage et le sous stockage qui ont des conséquences plus ou moins
similaires parce que ils génèrent tous les deux des coûts ; l’un par les charges que cela entraîne,
l’autre par un arrêt de production des vente ou de distribution avec comme conséquence la baisse
du chiffre d’affaire en situation de monopole, et le détournement de la clientèle vers les
concurrents en situation de concurrence pure et parfaite.
La finalité de la gestion des stocks consiste donc d’une part à minimiser les risques de ruptures et
d’autre part à réduire au maximum le niveau moyen des stocks. Le Gestionnaire des stocks a
donc la l’obligation d’optimiser le coût de possession avec les coûts de passation des
commandes. Il doit avoir une parfaite connaissance des entrées et des sorties du matériel dans le
sens de pouvoir faire une bonne prévision.
A la Sénélec les principaux airs de stockage se trouvent à Bel Air et Hann, appelés
respectivement magasin général et parc de Hann. Ils sont chargés de la réception de toutes les
commandes exprimées au cours du marché annuel. C’est ainsi que dans chaque subdivision
régionale, existe un magasin qui s’approvisionne régulièrement au niveau du magasin général
pour le besoin des ses services correspondants. De ce point de vue, il va sans dire que le service
de la gestion des stocks est un maillon très important de la chaîne logistique par le fait qu’il joue
un rôle important dans le dispositif. Mais Il est évident que cette forme de gestion très limitée est
en partie la source d’une très forte immobilisation de valeur mais aussi,par l’absence de
prévision et de planification ,il est difficile de mesurer l’importance de pièces détachées pour
certain matériel à l’image des intersects et boîtes de jonction.
Ces photos nous montre la « cannibalisation »des boites de jonction et intersects, source de perte
énorme et de désordre.
Fig 4 Eléments Boite de jonction fig 5 Chassie dépouillé fig 6 Eléments Intersect
.
Sous titre 2 Système de Coordination
- les coûts sociaux engendrés par les accidents du travail, l’absentéisme, les insatisfactions au
travail, avec un impact sur la compétitivité et la productivité.
Cette gestion classique d’administration du personnelle qui ne prenait pas en compte l’évolution
de l’environnement interne et externe de l’entreprise, notamment l’influence du contexte
économique, les mutations socio- culturelles, le développement de nouvelles forme de législation
sociale et l’impact des ces coûts. Tout cela exige aux leaders d’entreprise d’adopter une nouvelle
approche qui allierait ressources humaines et efficacité économique.
- un meilleur recrutement ; après avoir évalué les besoins ;(combien, avec quel profil et
compétences)
- un système de rémunération ;
- un système d’évaluation ;
Compte tenu de la nouvelle organisation, la Direction de la Distribution s’est vue attribué des
missions avec comme objectif principal le relèvement et la maintenance de la qualité du service
sur le plan de la distribution du courant électrique.
Pour l’atteinte de ces objectifs, elle est organisée au tour d’une structure composée de
Départements et de Services qui sont pour mission essentielle :
Et la liste n’est pas exhaustive mais compte tenu de nos objectifs de recherche, la réflexion sera
portée principalement sur ces points et principalement sur le devoir d’assurer la maintenance et
l’exploitation du réseau de distribution et sur l’approvisionnement et l’exploitation des
transformateurs de distribution . Une bonne gestion logistique est certes indispensable au niveau
de tous les secteurs d’activités mais elle l’est d’avantage au niveau de la distribution. Toutes ces
activités étant génératrices de coûts très importants, vont devoir intégrer dans leur
fonctionnement cet élément de performance qu’est la logistique.
Compte tenu des ses missions, l’activité de la distribution, maillon très important de la chaîne,
demande une meilleur intégration de la logistique à tous les niveaux pour qu’il puisse jouer
pleinement son rôle à savoir installer la performance et de la maintenir. n général la performance
de toutes les activités de la distribution dépendent en général de la disponibilité et de
l’importance accordée au volet logistique. Une bonne application de la logistique permet de
mieux maîtriser les coûts de fonctionnement et de maintenance.
Pour bien illustrer le rôle de la logistique dans la stratégie de distribution, nos analyses vont se
porter principalement sur le fonctionnement des services exploitation et maintenance et
service logistique technique.
III-2/-2-1 Service Exploitation et Maintenance
Secteur très important au niveau de la DD, la performance d’un service de distribution dépend
de plusieurs facteurs ou flux qui sont entre autres :
Tous ces flux humain et matériel sont sans exclusive des indicateurs de performance, mais une
équipe peut être performante (qualité d’intervention de bon niveau) sans être productive si les
charges générées (nombre d’agents, heures supplémentaires anormales) par la composition de
l’équipe sont élevées.
Et c’est à ce niveau que le rôle du logisticien devient intéressant, car il a l’obligation de rendre
performante et productive toute équipe d’intervention en optimisant toutes les charges qui
proviennent de sa formation.
Comme le service exploitation et maintenance, le service logistique technique comme son nom
l’indique, sont les deux principaux services situés au cœur de la logistique de la Distribution. Il a
comme mission entre autres :
- assurer la mise en place d’un système d’information sur la traçabilité et la localisation des
transformateurs HTA/BT,
La logistique commerciale occupe une position centrale par rapport à tous les acteurs (maillons)
de la chaîne logistique ; production, transport, approvisionnement, et distribution avec des
objectifs souvent contradictoires. Ces contradictions inévitables qui résulte des objectifs que se
sont fixés les uns aux autres, méritent une attention toute particulière afin d’éviter les ruptures,
entre les maillons. Cette gestion globale est le résultante de la gestion individuelle de chaque
maillons à l’image de celui du secteur commercial avec ces domaines constitutifs que sont : la
relation client, les prévisions de ventes, la facturation, le recouvrement des factures impayées, le
planning des coupures et leur remises.
La « subdivision » étant l’espace où se retrouvent toutes les compétences pour former un maillon
de la chaîne. Le partage d’un même espace des services de la Direction Commerciale avec ceux
de la Distribution et de celle de la communication qui par nature est transversale, est un prétexte
de la mutualisation des visions en matière de gestion logistique. Ce qui fait dire qu’au niveau de
la subdivision les deux Directions peuvent être considérées comme un seul maillon et par
conséquent partager la même gestion logistique. Ce qui ne veut pas dire que la logistique
commerciale et celle de distribution sont identiques à tout point de vue, mais ce qu’il faut
reconnaître est que la logistique commerciale n’a pas bénéficié d’une analyse bien approfondi à
cause à la fois de sa complexité et du temps qui nous était imparti.
Maillon très important de la chaîne elle assure la maintenance et l’exploitation des installations
de production de la société. Elle assure aussi bien le suivi des contrats O&M (Opérations &
Maintenance) que la gestion des stocks de combustibles et lubrifiants mis à sa disposition. Les
activités très importantes de la production se déroulent en deux phases que sont : les activités en
amont et aval.
Parmi ces activités on peut citer les activités qui tournent au tour de l’achat et qui ont pour nom la
commande qui implique la notion de contrat et de vendeur, les activités de transformation, de
production qui viennent après l’activité de réception des marchandises ou matières premières.
Toutes ces activités créent des relations avec des fournisseurs, sous traitants ou prestataires de
services. Il y a aussi éventuellement des opérations de douane et d’acheminement d’un point à un
autre qui s’effectuent en amont (stockage avant phase de production).
III-2/-4-2 Les activités en aval
Les activités tournent essentiellement au tour de la production d’énergie mis à la disposition des
usagers par les installations de transport et de distribution. On remarque bien qu’il existe une
réelle interactivité entre les maillons de l’approvisionnement, de la production, du transport et
de la distribution. Dans cette interactivité la remarque est que le volet communication n’est pas
utilisée au maximum de ses moyens ce qui permettrait d’éviter les ruptures aussi bien entre
l’approvisionnement et la production mais aussi entre la production et la distribution. Pour mieux
arriver à cela, il faudra situer la part de responsabilité de chaque maillon dans cette interactivité
Pour une meilleure répartition du courant électrique la Sénélec s’est doté d’un service appelé
dispatching qui est un outil de gestion opérationnelle du courant électrique, qui essaie tant soit
peu de maintenir cet équilibre malgré un déficit de production très profond (403 MW réseau
interconnecté). Par un système de délestage il distribue le courant afin de donner à chaque secteur
de consommation le minimum et de la manière la plus rationnelle.
Mais il faut faire la part des choses entre les activités de transport et de distribution d’énergie
pour dire qu’en matière de transport, le nombre de consommateurs connectés directement sur le
réseau de transport public (HT) est trop faible, alors que ceux de la distribution sont plus
nombreux et subissent beaucoup plus les délestages.
- rétablissement de la rentabilité ;
Il est établi que l’atteinte de ces objectifs spécifiques a pour finalité la réalisation d’objectifs
opérationnels à savoir:
Dans une entreprise de production, le temps de réalisation d’un produit est fortement conditionné
par l’approvisionnement en matières premières, en élément d’assemblage ou en pièces détachées
à tous les niveaux de la chaîne de production, de transport, de distribution et de
commercialisation.
On appelle ainsi chaîne logistique l’ensemble des maillons relatifs à la logistique
d’approvisionnement /achats :
-Approvisionnement ;
-Transport ;
-Manutention,
La chaîne est étendue de manière globale, c’est-à-dire notamment au sein de l’entreprise mais
également à travers l’ensemble des ses fournisseurs et sous traitants. Les activités entre ces
différents acteurs créent une situation ou tout un chacun essaie de tirer le maximum de profits. Il
sont tous piégés entre autres à un jeu de profit à somme nulle puisque les fruits de leurs efforts se
répercutent seulement sur le client final qui représente l’élément fondamental pour mesurer la
performance d’une entreprise ; sa qualité. (cas de Sénélec avec le combustible).
Il s’avère donc nécessaire de créer une autre logique d’interaction entre les différents acteurs
d’une même chaîne logistique et de découvrir les possibilités de la réalisation des économies
entre eux. La réunion au sein d’un réseau qui deviendra progressivement un modèle d’efficacité
éliminant les taches inutiles et réduisant les stocks ainsi que le travail administratif au strict
minimum dans un système cohérent et proactif où tout le monde gagne notamment aux
possibilités offertes par les technologies de l’information et de communication.
- organiser des séminaires de formation pour une mise à niveau des exploitants.
Il est évident que, dans la vie courante, la communication au sens étymologique à pour rôle la
facilitation de la compréhension avec comme conséquence la réduction du temps ou de la
distance, mais dans l’entreprise, les TIC son devenus non seulement un outil de travail
performant mais occupe dans la stratégie globale de l’entreprise une fonction incontournable.
Pour cela un dispositif qui gère, au niveau interne et externe, les flux d’informations dans les
deux sens doit être mis en place.
Et pour cela il s’agit des informations qui partent de l’entreprise vers les clients mais aussi des
clients vers l’entreprise et en même temps les informations qui partent d’un maillon de la chaîne
interne à un autre maillon. La performance de ce dispositif demande une bonne maîtrise des
techniques d’informations et de communication pour une meilleure exploitation des informations
relatives aux documents de commerce que sont:
-les facturations,
RECOMMANDATIONS
Pour mieux optimiser et maîtriser toutes ces charges, l’entreprise doit mettre en place au niveau
de chaque site, à la place de l’agent d’ordonnancement, un agent chargé de l’analyse et de la
gestion de la qualité. Il sera chargé de l’analyse des équipes d’entretien ou de dépannages dans le
but d’optimiser aussi bien l’utilisation des équipements que les charges relatives à l’exécution des
tâches.
les charges que pourrait occasionner une telle équipe, compte tenu du temps
d’intervention probable.
Défaillance à toute fonction requise et pendant une durée donnée, dans le but de pouvoir
déterminer ; quel sont les risques de tomber en panne au moment de l’exécution de la mission,
quels dispositifs de secours il faut mettre en redondance pour limiter ce risque à une valeur
imposée, les dispositions à prendre en matière de pièces détachées.
Cette phase préparatif est importante dans tous les secteurs d’activités de l’entreprise, dans la
mesure ou elle contribue à l’atteinte de la qualité mais aussi dans l’optimisation des charges
éventuelles ,occasionnées par la mise en place d’une équipe.
rendre plus adapté le logiciel de suivi (central parc) afin d’avoir un meilleur traitement du
parc et permettre à tout intéressé d’avoir la possibilité d’accéder à toute information
relative aux véhicules ou cyclomoteurs.
doter chaque véhicule ou motocyclette d’une fiche de suivi et évaluation dans le but de
répertorier à tout lieu et tout temps les informations qui intéressent le véhicule ou
cyclomoteur (réparations, carburant, constats d’accident etc…). Cette carte sera en
quelque sorte la carte de mouvement du celui-ci.
Exemple de fiche de suivi sous forme de dépliant à trois volets
La mise en place et l’application correcte de ce système (carte de suivi plus logiciel) permettra
d’avoir un bon suivi par conséquent avoir une bonne qualité d’analyse du fait de la réduction
considérable du temps de recherche relative à la localisation, l’état et les charges générées par
l’utilisation du matériel. Avec ce système on pourra même retourner à l’ancienne méthode, qui
consiste à rendre fonctionnelle le garage au lieu d’externaliser tous les travaux de réparation de
matériel roulant.
Ce système permettra d’éviter par exemple que des véhicules complètement amortis et en état
stationnement pendant des mois voir des années, fassent l’objet de payement d’assurance et de
vignette. Ce manquement du à mon avis à une mauvaise circulation des information est relatives
à la gestion de tout le matériel en général et du matériel roulant en particulier. De ce point de
vue, l’agent administratif chargé de la gestion des assurances n’ayant aucune information sur
l’état des véhicules ne sera pas en mesure de répertorier les véhicules ou cyclomoteurs non
fonctionnels.
Fig 1 Cyclomoteurs Fig 3 Véhicule d’exploitation
Listes de véhicules et cyclomoteurs faisant l’objet de payement d’assurance
Vignette et patente irrégulière
N Immatriculatio Marque Type Puiss Ener N°chassis Date Vign Vign Pate Pate
b n a gi mise ette ette nte nte
en 2006 2007 2006 2007
r service
1 DK-7562-G Navistar Camion 29 D CH456821 14/11/1992 200 000 200 000 38 000 38 000
2 DK-7564-G Navistar 4800 4x 29 D 470782 29/12/1991 200 000 200 000 38 000 38 000
4
3 DK-1525-A Iveco Grue 14 D 9000943 23/03/1988 80 000 80 000 19 500 19 500
4 DK-8561-H Navistar 4800 19 D PH449291f 02/02/1994 140 000 140 000 19 500 19 500
4x4
5 DK-8562-H Navistar 4800 19 D PH499288 02/02/1994 140 000 140 000 19 500 19 500
4x4 N
760 000 760 000 134 500 134 500
Assuran Assuran
ce ce
2006 2007
1 DK-7562-G Navistar Camion 29 D CH456821 14/11/1992 240 000 240 245
2 DK-7564-G Navistar 4800 29 D 470782 29/12/1991 240 000 240 245
4x4
3 DK-1525-A Iveco GRUE 14 D 9000943 13/03/1988 120 123 120 123
4 DK-8561-H Navistar 4800 19 D PH449291F 02/02/1994 237 710 237 710
4X4
5 DK-8562-H Navistar 4800 19 D PH499288N 02/02/1994 237 710 237 710
4X4
1 076 1 076
033 033
Comme mesure d’accompagnement au système il faudra procéder à un nouveau mode
d’affectation des véhicules et pour cela plusieurs formes peuvent être utilisées, parmi les quelles
il y a :
Ce ci permettra à la fois d’avoir une meilleure gestion des véhicules et de doter aux chefs
d’unités ou d’équipes de moyens de transport à l’image du personnel d’encadrement.
Et pour le cas de l’agent dont la spécialité est chauffeur,il bénéficiera d’une faveur en cas de
vente du véhicule en état de réforme. Mais il est évident qu’au niveau de l’exploitation où la
fonction de chauffeur n’existe plus, l’appropriation systématique du véhicule en état de réforme
par le chef d’unité ou chef d’équipe,devra faire l’objet d’un contrat dont les termes seront
déterminés de commun accord par les parties.
Et ainsi l’expert, spécialisé dans un domaine d’activité bien déterminé de l’entreprise, se chargera
du suivi et de l’évaluation de tout matériel qui dépend du domaine dont il est spécialisé. De ce
fait il sera consulté pour avis, à chaque fois que le matériel doit être renouvelé afin d’éviter un sur
stockage ou une immobilisation de forte valeur.
A ce niveau aussi Il faut reconnaître la présence est évident que le pool devra d’un logiciel de
gestion partagé qui permettra à tout les acteurs de la chaîne d’être au même niveau d’information.
A cet effet chaque expert sera en mesure de donner des informations relative à un intersects,
transformateurs de distribution ou transport ou sur l’évolution d’un stock de supports en bois,
ou en fer et de câble MT, HT, BT etc...
L’importance du facteur humain n’est pas à écarter parce qu’importante dans l’exploitation et le
soutien des grands systèmes automatisés, point capital dans leur performance et leur sécurité.
Avec un tel système il sera facile de situer toutes les responsabilités par rapport aux aspects
techniques du matériel ou à la compétence du personnel et par conséquent donner des directives
par rapport au retrait immédiat ou partiel du matériel dans le circuit de production, de
commercialisation, de transport ou de distribution.
Ainsi le logisticien devrait avoir une bonne maîtrise des flux d’information afin d’expliquer au
financier le but qu’il poursuit et avec quelles méthodes, pour que celui-ci puisse adopter ses
indicateurs à cette nouvelle stratégie.
Pour une meilleure maîtrise des coûts, les experts devront travailler en étroite collaboration avec
l’expert en transite pour le respect des incoterms. La maîtrise des incoterms contribue beaucoup
à la réduction des charges relatives à l’acquisition d’un bien matériel ou service.. En fin l’expert
doit être en mesure d’analyser les coûts d’acquisition, de fonctionnement, et de stockage pour
pouvoir quantifier tous les gains de productivité induits par une grande maîtrise de la chaîne
Cet agent permettra d’optimiser l’utilisation du matériel de bureau (fourniture de bureau), ainsi
que le matériel d’exploitation (boîte à outillage, boîte de jonction, intersect, tableau gardy
etc...) ou du matériel d’appui (véhicule, motocyclette) afin de pouvoir à tout instant tirer un bilan
annuel, mensuel ou semestriel.
C’est ainsi qu’il il procédera chaque matin à l’affectation de véhicule aux équipes d’intervention
suivant un calendrier préétabli par le chef de service exploitation et sous la responsabilité du chef
d’équipe muni du bon de travaux.
A cet effet les clefs, cartes carburant et documents administratifs tel que vignettes et assurance,
seront centralisés au niveau du bureau organisation et méthode. L’agent logistique sera chargé de
gérer en même temps les services généraux tels que l’eau, le téléphone, l’entretien et la réparation
du réseau électrique des immeubles et la gestion du mobilier de bureau.
Cette forme de gestion permettra à la fois de quantifier et optimiser tous les éléments qui
interviennent à la formation d’une équipe, en l’occurrence les véhicules, matériel et agents
confondus.
Les difficultés d’appréciations de l’apport logistique sont à l’origine d’une mauvaise appréciation
des charges d’exploitation à l’image de l’épuisement de la dotation de carburant avant terme, de
la dotation de carburant à des véhicules non fonctionnels mais aussi à une sortie importante de
matériel lors d’une intervention.
Ces imperfections du système sont consécutives en général à une mauvaise intégration des flux
informationnels tel que la carte de suivi et évaluation qui permet d’attirer l’attention sur une
mauvaise gestion d’un véhicule.
En ce qui concerne la gestion des transformateurs, il est avéré que la gestion est certes
bien structurée mais a fini de montrer ses limites avec ces importantes charges relatives à
leur défectuosité répétée mais aussi par la rupture de la chaîne logistique.
Cette rupture qui ne permet pas une bonne circulation des informations lors des mouvements est
à l’origine du temps très important entre deux mouvements de transformateur. En dehors de
l’absence d’un système d’information performant, il y a aussi l’indisponibilité d’un matériel
logistique de soutien indispensable à une bonne exécution des opérations de mouvements.
Les ruptures à ce niveau sont illustrées par l’impossibilité à un expert acheteur (pool d’experts)
de donner des informations sur le site, l’état et les charges relatives au fonctionnement d’un
transformateur au quel il avait participé à son acquisition. Il est aussi valable pour le gestionnaire
du stock de le situer après livraison par bon de sortie. Le peu d’information que l’on peut avoir
est au niveau de l’agent chargé de la gestion des transformateur qui se trouve dés fois n’est pas
en mesure de donner d’une manière exhaustive des informations.
Pour parer à toute ces éventualité il est décider, qu’une commission soit réunie au tour de cette
question pour qu’ensemble, définir tous les éléments qui concourent à mettre sur pied un
système d’information et de gestion fiable. Cette commission tripartite composée du service des
achats, de celui de la gestion des stocks, de la communication et de celui du service logistique
technique de la Direction de Distribution, doit à mon avis utiliser pour ne pas passer à côté
adopter une approche participative afin de réunir l’avis de tous les intéressés.
C’est avec cette approche participative que des pistes de gestion seront dégagées pour la mise
sur pied d’un système d’information partagé et qui est parfaitement adapté à l’environnement
des transformateurs de distribution et de transport.
C’est ainsi que, aussi bien l’agent chargé de la gestion que l’expert acheteur, aura à sa
disposition toutes les informations relatives aux transformateurs en particulier et aux matériels de
distribution en général. Il sera en mesure de donner à chaque fois que de besoin des appréciations
sur l’importance des charges générées par ses différentes phases de réparation, ainsi que le
nombre d’heures perdues générées par les mouvements. En un mot,il disposera de leur
traçabilité.
Pour parfaire ce système d’information, il ne sera pas de trop de doter, à l’image des véhicules, à
chaque transformateur une fiche de suivie et évaluation qui va permettre de mettre hors circuit un
transformateur qui génère des charges très importantes dans son fonctionnement.
Pour un meilleur traitement des informations dans les deux sens, la Direction commerciale
devrait séparer ces deux structures complètement différents et qui sont actuellement regroupés
dans une même structure. Et pour cela il faudra initier au niveau de chaque agence une équipe
d’accueil déconnectée complètement de celle de l’abonnement et qui aura en charge le traitement
des préoccupations du client de la manière la plus pratique et rationnelle.
Cette équipe se chargera de présenter les éventuels questionnaires confectionnés pour une
analyse trimestrielle ou semestrielle. La présence d’une équipe d’accueil composée d’agents bien
formés et outillés permettra à l’équipe d’abonnement de gagner du temps dans le traitement des
dossiers qui est un reflet de la qualité de service. Le fait de combiner les explications et la
diligence des dossiers d’abonnement fait perdre beaucoup de temps à l’agent chargé du
traitement des dossiers qui semblent beaucoup plus avérés que les informations fournies à
d’éventuels clients.
Une bonne maîtrise des coûts de fonctionnement de ces structures n’interpelle pas une personne
particulière mais l’instauration d’une synergie à l’intérieur de chaque maillon. Par contre la
gestion de sa logistique de soutient plus particulièrement le matériel roulant et petit outillage,
doit être confiée au Bureau Organisation et Méthode de la subdivision
D’ailleurs à ce niveau il n’y a plus de souci dans le traitement du dossier client avec l’existence
d’un système d’information clientèle très performant.
La très forte immobilisation de valeur constatée au niveau des magasins de production est
consécutive à cette gestion parcellaire au niveau des stocks. La gestion des stocks qui est un
maillon très important de la chaîne logistique de l’entreprise est le lieu où se pratique au mieux
l’optimisation des charges consécutives à la gestion.
Pour une bonne maîtrise des coût de gestion, il est préconiser à l’image du chef d’unité gestion
des stocks de :
Cette unité participe à la définition des orientations stratégiques de la Sénélec à travers le projet
QSE (qualité, sécurité, environnement), il appuie en même temps les services opérationnels dans
la planification de leurs activités, la préparation et la programmation des chantier, et
l’optimisation des moyens d’exécution, le contrôle et l’évaluation des activités opérationnelles.
Ainsi après diagnostique, le constat est que la Direction est bien structurée sur le plan de la
logistique avec la présence de structures chargées de l’analyse et de la gestion des flux. Pour une
meilleure harmonie, il faudrait à mon avis intégrer l’unité organisation et méthode au sein du
service administration et logistique de la Direction.
Tout ce dispositif mis en place, nécessite une bonne application des pratiques logistiques
qui doit s’illustrer en premier lieu au niveau de l’un des maillons les plus importants de la
chaîne logistique, il s’agit de la Direction des Ressources Humaines.
Au niveau de cette Direction une bonne pratique logistique force le respect de certains principes
fondamentaux tel que :
Avec le mode managérial nouvel, le juste à temps ou la qualité, la logistique consiste a mettre en
place toute une série de procédure qui trace toute la chaîne logistique de l’entreprise quelque soit
la nature ou l’objet des opérations.
Cette procédure permettra de suivre par un contrôle interne, cette chaîne pour éviter en premier
lieu une rupture, mais aussi de rectifier à temps réel les imperfections de chaque maillon de la
chaîne.
Ce dispositif principal de contrôle interne mis en place, vise à garantir la qualité des dossiers de
liquidation transmis chez le comptable. La vérification se fera à chaque étape par une fiche de
vérification proposée dans le guide de contrôle élaboré par le bureau de la comptabilité.
Cette procédure de contrôle interne formalisée et adaptée à cette situation est donc indispensable
au sein de chaque département ou service, ce qui permettra de garantir tout ordre de payer et de
couvrir la responsabilité des ordinateurs
C’est tout au long de ce dispositif ou chaîne logistique composé d’acteurs que les rôles seront
partagés et seul le respect du dispositif par chaque acteur représentant un maillon de cette chaîne
permettra l’atteinte des objectif fixés.
En fin il est demandé souvent qu’il apporte son expertise sur le plan économique, juridique, mais
surtout diplomatique lors des négociations finales. (expert acheteur)
Tout cet ensemble de connaissances est indispensable au logisticien pour une maîtrise des deux
grands types d’activités de la logistique que sont celle dite de production ou de produit et celle
dite de soutien.
La logistique de produit consiste dans certains cas à gérer les achats, les transports de matières
premières et en même temps la production. Cette logistique se rapporte également à la gestion
des stocks tant surs le plan du stockage de matières premières que des produits finis dans les
magasins.
- les approvisionnements en combustibles pour les besoins propres de la production et ceux des
opérations ayant un contrat de fourniture avec la senelec.
La logistique de soutien
Quant à la logistique de soutien, il s’agit généralement du service après vente. Mais à la senelec,
on dira plus tôt de l’opérationnalité de tout le système de soutiens dés que le produit est mis à la
disposition de la clientèle et qu’entre temps des défaillances techniques sur le réseau de basse,
moyenne et haute tension sont constatées.
Il y a aussi la gestion des informations à travers une rationalisation ou une planification des
opérations d’approvisionnement (stockage), des opérations de production (lancement,
ordonnancement) et des opérations de distribution (transport livraison).Tout ce-ci démontre une
fois de plus combien le logistique s’inscrit dans une démarche stratégique globale.
Apres avoir optimisé toutes ces différentes fonctions séparément ; production puis distribution et
plus récemment achets, les entreprises ont pris conscience que l’amélioration de leur performance
passait nécessairement par l’intégration et la vision globale de leurs processus. Le concept de
logistique puis plus récemment de supply chaîne a permis d’atteindre cet objectif.
o Analyser ; étape dynamique, il s’agit de définir les outils dont on va se doter pour arriver
au résultat et définir comment peut être adapter l’entreprise.
o Optimiser ; par les tableaux de bord mis en place lors de l’étape précédente pour
permettre de suivre l’évolution du système. Toute organisation mise en place se doit
d’être optimisé.
L’appréciation faite au cours de ce mémoire est l’absence d’une bonne gestion au niveau de tous
les maillons de la chaîne logistique de l’entreprise ce qui signifie que l’adoption d’une bonne
démarche logistique, aurait comme conséquence l’optimisation des coûts autant que le plan de
réduction initié par la Direction Générale.
ANNEXE