Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Exercice 1
1.1 Quels sont les documents de transport à utiliser dans le cadre d’un transport international
selon que l’on achemine la marchandise par air, mer, route ou fer ?
Air :
2) une House Airway Bill lors d’un groupage (remise au chargeur par le groupeur
agissant en qualité de commissionnaire) ;
3) une Master Airway Bill (émise par la compagnie aérienne auprès du groupeur).
Mer :
Route :
Fer :
1.2 Comment s’assurer que la marchandise a été prise en charge par le transporteur ?
Exercice 2
Quels sont les lieux d’origine et de destination ? Quels lieux de rupture de charge ? Quel
mode de transport ? Quelle est la nature de la marchandise ? Quelles sont les exigences
commerciales ? etc. : autant de questions qui permettent d’établir le besoin et de définir le
cahier des charges de l’acheminement (cf. cours chapitre 2, Etape 1 de la méthode choix
solution-logistique).
Au global, il convient ici de formuler des HYPOTHESES (admettons par exemple un
acheminement de Grenoble à Montréal - on suppose que la destination est au Canada... en
effet, ce n’est pas parce l’entreprise est canadienne que l’entreprise à livrer est au
Canada ! - certainement en transport aérien pour le transport principal étant donné qu’il
s’agit d’une livraison sans doute urgente d’une marchandise qu’on peut facilement penser
d’une haute valeur ajoutée).
On peut conseiller d’utiliser un EXW Grenoble parce qu’il s’agit d’une très petite
entreprise (TPE < 10 salariés) sans doute peu compétente (ou sans les ressources
adéquates) dans l’organisation de l’acheminement de marchandises à l’export. On peut
donc légitimement penser que cette TPE préfère que son client prenne en charge les risques
et les frais des opérations transport et logistique.
On préfèrera conseiller un FCA Paris CDG (si le client demande que la marchandise
transite par cet aéroport) si on envisage de proposer de livrer au client une marchandise
dédouanée à l’export, ce qui est un élément intéressant commercialement (l’importateur
canadien n’aura pas à s’occuper des opérations de dédouanement en Europe).
L’exportateur prend également en charge le pré-acheminement, ce qui est également
intéressant pour le client situé à plusieurs milliers de kilomètres.
Toutefois, un DPU aéroport de Montréal pourrait s’envisager également pour des raisons
liées à la nature de la marchandise (haute technologie, secret industriel, brevet, etc.) ce qui
permet au vendeur de conserver une maîtrise des assurances sur les opérations
d’acheminement, en particulier le transport principal.
Exercice 3
Même logique. Quelles sont les parties concernées ? D’où on part ? Où on va ? Quel est la
nature de la marchandise ? Quels sont les contraintes de flux à respecter ? Schéma chaine
d’acheminement. Choix d’un mode, etc.
On peut aller du FCA (parce que container) au DDP.
Il s’agit a priori plus de vente-arrivée étant donné le contexte commercial. L’exportateur a
intérêt de maîtrise la totalité de la chaine car elle ses reproduire avec une très grande
fréquence (cf l’argumentaire développé en TD).
Exercice 4
L’entreprise Epsilondzéta produit des jouets pour enfants en France, sur son site de
Narbonne (11). Elle conclut une commande pour expédition de jouets à un grossiste
norvégien en utilisant l’incoterm EXW (ICC 2010).
EXW loaded on
Justifiez et argumentez vos réponses.
Exercice 5
Epsilondzéta conclut cette fois une commande avec un importateur chinois en utilisant un
incoterm FCA Marseille (ICC 2010). Il s’agit d’expédier un conteneur complet 20’.
Exercice 6
Exercice 7
L’entreprise Etathêta importe pour l’Europe des chaussures depuis le Vietnam. Elle reçoit
chaque mois un container expédié depuis l’entrepôt de son fournisseur, l’entreprise Giaøy,
localisé à Bac Giang jusqu’à ses propres locaux situés en Avignon (84). Le container est pré-
acheminé par la route depuis Bac Giang jusqu’au port d’Hai Phong. Il est ensuite acheminé
par un porte-container jusqu’au port belge d’Anvers, puis post-acheminé par la route vers
Avignon dans les entrepôts de l’entreprise Etathêta.
2. Enoncez (et faites explicitement apparaître sur votre schéma) les responsabilités en
termes de prise en charge des risques et des frais de transport suivant les incoterms
ICC 2010 suivants : EXW Bac Giang / FAS Hai Phong / FOB Hai Phong / CFR Anvers / CIF
Anvers / DPU Anvers / DDP Avignon ;
3. Dans un tableau, précisez, pour chaque incoterm, sur quel partenaire repose la
responsabilité lors des avaries suivantes :
A. Suite à une erreur de manutention, une palette est tombée du transpalette lors
de son chargement dans l’entrepôt de départ (les marchandises sont
détériorées) ;
Insister sur le rôle des instructions au conducteur sur la CMR, essentielles dans
la mesure où le déchargement est de la responsabilité de l’acheteur, inconnu du
transporteur juridiquement !
EXW Bac Giang FAS Hai Phong FOB Hai Phong CFR Anvers CIF Anvers DPU Anvers DDP Avignon A : Acheteur
A V/A V V V V V V V : Vendeur
B A V V V V V V
C A A A A A V V
D A A A A A V V EXW loaded on serait plus simple
E A A A A A A V FOB stowed éviterait un litige
F A A A A A A A
Exercice 8
1. Reprenez la relation commerciale énoncée dans l’exercice précédent, mais à présent,
l’entreprise Etathêta fait appel à un transitaire portuaire, l’entreprise Lambdamu, pour
prendre en charge l’opération de transit à Anvers. Reprenez alors la liste des avaries et
signalez les modifications constatées en termes de responsabilité.
EXW Bac Giang FAS Hai Phong FOB Hai Phong CFR Anvers CIF Anvers DPU Anvers DDP Avignon A : Acheteur
A V V V V V V V V : Vendeur
B A A V V V V V T :Transitaire
A reste si fautes
responsable vis-à-vis prouvées
de V, mais
C A A A A A V V peut se retourner contre T qui sera
D A A A T/A T/A V V responsable que si A prouve les que T
E A A A T/A T/A T/A V n'a pas mis en œuvre les moyens
F A A A A A A A adéquat
EXW Bac Giang FAS Hai Phong FOB Hai Phong CFR Anvers CIF Anvers DPU Anvers DDP Avignon A : Acheteur
A V V V V V V V V : Vendeur
B C/A C/A V V V V V C: Commissionnaire
C C/A C/A C/A C/A C/A V V A reste responsable vis-à-vis de V, mais
D C/A C/A C/A C/A C/A V V peut se retourner contre C qui sera
E C/A C/A C/A C/A C/A C/A V responsable sans que A doive en
F C/A C/A C/A C/A C/A C/A C/A apporter la preuve
Exercice 9
Calculer le fret pour un envoi de marchandises de 2 500 kg et 12 m3 par air, mer et route
Poids taxable : Max [2,5 ; 2], donc 2,5 soit le poids réel : 2,5 tonnes.
Poids taxable : Max [2,5 ; 12], donc 12 soit le poids théorique : 12 tonnes.
Poids taxable : Max [2,5 ; 4], donc 4, soit le poids théorique : 4 tonnes.
Exercice 10
1.1 En tant que commissionnaire de transport, vous organisez l’expédition pour votre client
Vespertine. Vous devez lui fournir une information sur le coût total de l’expédition.
Tarif compagnie maritime pour climatiseurs (classe 4) : 200 USD l’unité payante (UP).
UP = 1 tonne
Remarque 1. Le fret maritime peut faire l’objet d’ajustements tarifaires de deux types :
surcharges permanentes et ajustements conjoncturels. Ces ajustements sont calculés en
appliquant un pourcentage de majoration ou minoration sur le fret de base. Ils permettent
d’obtenir un fret "corrigé".
Surcharges permanentes : elles concernent les colis lourds ou encombrant (hors normes),
certaines destinations (liées aux caractéristiques du port, surcharges d’encombrement, etc.).
Remarque 2. Le fret maritime peut faire l’objet de gestes commerciaux de deux types :
ristournes de fidélité et des taux réduits
1.2 Est-il judicieux que votre client prenne une assurance pour le transport principal ?
L’incoterm CFR est un incoterm vente-départ (le transfert des risques s’effectue
marchandise chargée dans le navire au port d’expédition). Commercialement, une avarie
serait préjudiciable pour votre client. Vous ne pouvez pas lui conseiller de souscrire une
assurance pour le transport principal puisque vous traitez une vente réalisée en CFR. Le
risque sur le transport principal est pris en charge par l’importateur et c’est à ce dernier
de souscrire une assurance pour cette partie de l’acheminement de la marchandise.
En revanche, conseillez-lui de négocier un CIF lors des contrats suivants ce qui pourrait
constituer une offre commerciale pertinente lors de ses contrats à venir.
Exercice 11
M N 45 100 300
Exercice 12
L’entreprise Esperanza, implantée dans la région dunkerquoise, fabrique des pompes à liquide
réfrigéré. Elle a reçu une demande d’offre CIF La Guaira d’un industriel Vénézuélien pour
une pompe de forte puissance.
Emballage pour pompe d’un poids à nu de 3,6 tonnes transportée par voie maritime
jusqu’au Venezuela :
Dimensions : 1,80 1 2 m
Poids : 1 250 kg
Le calcul de l’assurance pose un problème puisque la valeur CIF contient de fait déjà
l’assurance… comment dès lors calculer une valeur dont le seul outil permettant a
priori de la calculer contient déjà cette même valeur (inconnue) :
A = 0,0088 CIF
Exercice 13
L’entreprise Simons frères importe, de Corée du sud, des pièces détachées pour équipements
électroniques. Chaque commande à une valeur FOB Busan de 92 000 USD payable par crédit
documentaire. Elle est expédiée en conteneur 20’ par voie maritime. Ce mode de transport a
été retenu pour des raisons de coûts, mais sa durée affecte la réactivité de l’entreprise. En
demandant conseil à un commissionnaire, celui-ci propose deux autres solutions : une solution
transport en transport aérien et une solution combinée mer-air : mer de Busan à Seattle, air de
Seattle à Roissy.
L’exercice n’a de sens que dans le contexte où le paiement s’effectue par crédit
documentaire à vue (l’importateur ne déclenche le règlement de la marchandise qu’à la
remise des documents de transport prouvant l’expédition). Il finance donc l’achat
pendant la durée du transport puisqu’en retour, l’expéditeur donne l’ordre d’expédition
que sur la preuve que la somme aura été réservée par l’importateur auprès de sa
Vous proposerez une solution transport au regard de la grille de notation des critères de choix
suivante :
Grille de notation
Coût Délais Sécurité
< 2 000 euros 5 ≤ 7 jours 5 Très faible 1
2 000 - 4 000 4 8 à 14 jours 4 Faible 2
4 000 - 6 000 3 15 à 21 jours 3 Moyenne 3
6 000 - 8 000 2 22 à 28 jours 2 Forte 4
> 8 000 euros 1 > 28 jours 1 Très forte 5
En termes de choix de la solution transport, il semble que le coût ne soit pas le critère le
plus important étant donné la valeur FOB de la marchandise (au pire, le coût
d’acheminent représente 9.3 % de la valeur FOB !). Le besoin du client semble montrer
que celui-ci a surtout besoin d’une réactivité importante de la livraison, le délai paraît
donc être une variable importante. La sécurité ne semble pas peser fortement dans la
demande du client, celui-ci envisageant d’emblée l’utilisation du transport maritime.
Cependant, la valeur facture de la marchandise est suffisamment conséquente pour
qu’on puisse penser que l’importateur s’assurer d’un acheminement sûr.