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La circulation automobile est une préoccupation croissante dans de nombreux pays car les
voitures libèrent des composés nocifs pour la biosphère. Par conséquent, le transport est
actuellement l'un des secteurs les plus émetteurs de polluants. Ces polluants sont un mélange
très complexe de produits chimiques dont la composition varie considérablement selon le
carburant, le type de moteur, l'âge de la flotte et l'intensité du trafic.
Ces problèmes ne se limitent pas à la simple observation des phénomènes, ils menacent même
la santé de la population. Il est bien connu que la pollution de l'air correspond à une
dégradation marquée de la qualité de l'air qui nous entoure. Une dégradation invisible mais
bien réelle qui menace plus que jamais l'existence même de l'humanité. Il y a aussi un
problème majeur, dans certains cas, les polluants ne sont ni vus ni sentis, ce qui rend difficile
la détection de la contamination. C'est dans ce sens que nous avons développé ce projet
intitulé "Création d'un système de détection de la pollution de l'air" .
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Chapitre 1 : la pollution atmosphérique
La pollution de l’air par les émissions industrielles ou par les transports représente une
nuisance pour les citoyens mais aussi une source de dégradation de l’environnement
(végétation, nappes phréatiques, cours d’eau, monuments…etc.).
Ce chapitre a pour but d’apporter une vision d’ensemble des questions touchant la pollution
atmosphérique. Nous allons présenter les différents polluants avec leurs sources, leurs impacts
sur la santé humaine d’une part, et sur l’environnement d’autre part.
Ces polluants peuvent être d'origine naturelle ou anthropique et concerner l'air atmosphérique
et l'air intérieur des espaces clos. Ils constituent généralement des cocktails de contaminants
tels que des particules en suspension, ou d'autres substances dont la concentration et la durée
de présence sont suffisantes pour produire un effet toxique ou écotoxique.
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Fig1 : la pollution atmosphérique en Algérie
Les polluants atmosphériques sont émis dans l'atmosphère par diverses sources sous forme de
gaz ou de particules (PM), ils sont ensuite transportés et/ou transformés au sein de ce
compartiment, puis passent par élimination sèche ou humide ()). impacts sur le climat,
l'environnement et la santé humaine : locaux, régionaux ou mondiaux.
Enfin, les sources biogéniques incluent également des phénomènes naturels comme les
nuages de cendres associés aux éruptions volcaniques (Arquès, 1998).
Les principaux polluants de l’air sont divisés en deux catégories : les polluants primaires et les
polluants secondaires. Les principaux polluants proviennent directement de sources, qu’elles
soient industrielles ou automobiles. Ces gaz comprennent (CO2, SO2, NOx, COV et PM).
Sous l’influence du soleil et de la chaleur, ces particules primaires peuvent se transformer
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dans la basse atmosphère, tout comme les polluants dits secondaires tels que l’ozone O3 et
d’autres polluants photochimiques (PAN...) (MAGDELAINE 2019).
Du fait du grand nombre de polluants atmosphériques, un suivi exhaustif de ceux-ci n’est pas
possible, certains d’entre eux sont sélectionnés car ils sont caractéristiques du type de
pollution (industrielle ou automobile) et parce que leurs effets nocifs sur l’environnement
et/ou la santé sont ( MAGDELAINE, 2019) ) Les polluants présents dans l’air peuvent
également être d’origine anthropique, c’est-à-dire des polluants produits par les activités
humaines (activités industrielles, transports, activités domestiques) ou naturellement
(végétation, érosion des sols, volcans, rejets marins, etc.) (MAGDELAINE, 2019)
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1.2. Les conséquences :
a. Destruction de la couche d’ozone :
La couche d'ozone dans la stratosphère filtre le rayonnement dans la partie
ultraviolette du spectre. Sans ozone, la vie sur Terre serait ce qu'elle est
aujourd'hui. La découverte du trou dans la couche d'ozone en Antarctique et son
lien avec les CFC synthétiques ont incité une action mondiale pour protéger la
couche d'ozone. La destruction de la couche d'ozone se produit lorsque l'équilibre
naturel entre la production et la destruction de l'ozone stratosphérique penche en
faveur de la destruction. Alors que des phénomènes naturels peuvent entraîner la
disparition temporaire de l'ozone, on pense que la libération de chlore et de brome
à partir de composés synthétiques tels que les CFC est la principale cause de
l'amincissement de la couche d'ozone. Les émissions de CFC représentent environ
80 % de l'appauvrissement total de l'ozone stratosphérique. (sans plagiat)
Les autres substances responsables de la réduction de la couche d’ozone sont le
tétrachlorure de carbone, le chloroforme de méthyle, les halons (produits
d’extinction d’incendie), le bromure de méthyle, les HCFC (beaucoup moins de
potentiel de réduction d’ozone que les CFC). Ce n’est qu’entre 2000 et 2005 que
nous avons observé une réduction des produits destructeurs d’ozone dans la
stratosphère.
b. pluie acide :
« Pluie acide » est le terme utilisé pour décrire toute forme de précipitation acide
(pluie, neige , grêle, brouillard). Le dioxy de de soufre et les oxydes d’azote sont
les principales causes des pluies acides. Ces polluants s’oxydent dans l’air pour
former des acides sulfurique et nitrique, ou des sels. Ils existent dans les nuages et
les précipitations à des milliers de kilomètres du point de lancement . Cela
contribue à la formation de dépôts acides et exacerbe l’acidification des eaux
pluviales par rapport à ce qui serait causé simplement par la présence de dioxy de
de carbone dans l’air. D’autres polluants contribuent également aux pluies acides,
notamment l’acide chlorhydrique provenant de la combustion de certains déchets
plastiques ou l’ammoniac provenant des activités agricoles. Les pluies acides
modifient l’équilibre chimique des milieux récepteurs , surtout lorsque ces milieux
sont déjà naturellement acides. Cela peut avoir un impact par des attaques sur la
flore et la faune aquatiques, des carences en éléments nutritifs entraînant une
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réduction des rendements et des dommages visibles aux plantes, ainsi que le
jaunissement et la défoliation des arbres.
c. Les pics d’ozone
Sous l’action du rayonnement solaire, les oxydes d’azote et les composés
organiques volatils (COV) réagissent dans la troposphère pour former des
polluants photochimiques. Le principal polluant photochimique est l’ozone. Sa
présence s’accompagne d’autres substances aux propriétés acides ou oxydantes
telles que les aldéhydes, les composés nitrés organiques, l’acide nitrique, l’eau. La
pollution par l’ozone (pics d’ozone) est associée à un excès d’ozone dans la basse
atmosphère. Un tel excès est nocif pour la santé de l’organisme. Ce problème doit
être distingué du trou d’ozone, qui correspond au manque d’ozone dans la
stratosphère pour agir comme une barrière au rayonnement solaire. Les principales
substances liées à l’acidification et aux problèmes photochimiques sont : SO2,
NOx, NH3, COVNM (composés organiques volatils non méthaniques), CO.
d. Impact sur l'écosystème
Les arbres vivent et meurent pour diverses raisons naturelles telles que l'âge. Le
dépérissement soudain observé semble être dû à des causes très inhabituelles. Les
responsables pensent que la pollution de l'air est l'un des nombreux facteurs
contribuant au dépérissement des forêts. Des études en laboratoire ont montré que
les causes du dépérissement des forêts sont complexes : mauvaise qualité des sols,
conditions anormalement sèches et présence de polluants dans l'atmosphère,
principalement la pollution acide et l'ozone. Mais les rendements ont également
baissé sur les terres agricoles à proximité de certaines sources de pollution, comme
les sites industriels et les grandes infrastructures routières. De plus, la
contamination des sols peut parfois être observée localement car des métaux tels
que le plomb s'accumulent sur les bords des routes.
F. Effets sur la santé
La pollution de l'air peut avoir divers effets sur la santé à court et à long terme. La
pollution atmosphérique urbaine augmente le risque de maladies respiratoires
aiguës telles que la pneumonie, les maladies chroniques telles que le cancer du
poumon et les maladies cardiovasculaires. Différents groupes de personnes sont
affectés différemment par la pollution de l'air. Des effets plus graves sur la santé
peuvent être observés chez les personnes déjà malades. En outre, les populations
plus vulnérables, telles que les enfants, les personnes âgées et les ménages à faible
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revenu ayant un accès limité aux soins de santé, sont plus susceptibles d'être
affectées par l'exposition à la pollution de l'air.
1.3.Solution :
1.3.1. L’un des Solutions existantes :
Normes fixées par l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé) pour quelques
particules polluantes en suspensions dans l’atmosphère :
L’émission de fumée ne doit pas dépasser au-delà des normes fixées par l’OMS.
Pour ce faire, l’unité industrielle qui l’émet doit installer une chaudière à une
hauteur de 20 m. Le Tableau montre la norme pour la dispersion des particules
polluantes selon l’OMS.
La principale source de pollution dans les agglomérations urbaines est le trafic automobile.
C’est donc là qu’il faut agir. On doit d’abord chercher à rétablir une conduite apaisée en ville,
restreindre la circulation automobile dans les centres ville, voire d'y interdire les véhicules les
plus polluants.
On doit chercher à rétablir une conduite apaisée en agglomération, en faisant passer la vitesse
autorisée de 50km/h à 30km/h. Si cette mesure vise d’abord à améliorer la sécurité et le cadre
de vie, elle contribue aussi à réduire la pollution de l’air, en incitant à privilégier la marche et
le vélo pour les déplacements de proximité. « Le vélo est le grand gagnant de la circulation à
30km/h ».
En limitant les freinages soudains et les accélérations brutales d'une conduite à vive allure,
ramener la vitesse à 30km/h entraîne une diminution de la consommation de carburant et des
émissions d’oxydes d’azote et de particules. Ce dispositif a un effet positif sur la qualité de
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l’air s'il n’entrave pas la fluidité de la circulation. Il faut aussi veiller à ce que la zone 30km/h
ne soit pas largement contournée par les automobilistes.
Instauration d’un péage urbain pour décongestionner les centres villes et lutter contre la
pollution. Le péage urbain s’appuie généralement sur un système de camera de vidéo
surveillance qui vérifie les plaques d’immatriculation des voitures et les compare avec la base
de données des personnes ayant régler leur droit de péage.
1.4. Conclusion
La pollution de l’air constitue un facteur de risque majeur pour la santé, non seulement
au niveau respiratoire, mais également au niveau de divers organes et systèmes,
comme le système cardiovasculaire ou le système nerveux. Diverses populations sont
particulièrement susceptibles à ces effets (entre autres, les enfants et les patients
présentant des pathologies préalables). La connaissance des mécanismes intimes de
ces effets doit encore progresser, et des dispositifs expérimentaux innovants sont
nécessaires pour aller dans cette direction. Quoi qu’il en soit, il est indéniable que les
efforts doivent être poursuivis et même amplifiés pour protéger les populations des
effets délétères de la pollution de l’air sur leur santé.