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INTRODUCTION

Depuis la fin du 20ème siècle, la question du réchauffement climatique est devenue l'une des
problématiques prioritaires sur laquelle l'humanité s'est penchée. C'est une affaire très sérieuse,
car elle concerne l'avenir de notre planète. Et ce n'est pas un hasard si l'on vit cette situation
actuellement. Partout dans le monde, on subit les méfaits du réchauffement climatique :
canicule, pluies diluviennes, tempêtes, inondations, sécheresse, ouragans, etc.

I-LES POLLUTIONS
La pollution est une dégradation de l'environnement introduisant dans l'air, l'eau ou le sol des
matières n'étant pas présentes naturellement dans le milieu. La pollution entraine une
perturbation de l'écosystème.

1. Origine des pollutions


Les pollutions d'origine humaine, dites aussi anthropiques, ont de nombreuses formes en
pouvant être locales, culturelles, ponctuelles, accidentelles, diffuses, chroniques, génétiques,
volontaires, involontaires, etc.

2. Milieux pollues

a- Pollution de l’air
La pollution de l'air, provoquée par des polluants dits atmosphériques est plus délicate à
réglementer efficacement dans un cadre local ou national que beaucoup d'autres formes de
pollutions (de même pour les pollutions marines). Des conventions mondiales concernent les
polluants destructeurs de la couche d'ozone ou les gaz à effet de serre, tous capables de modifier
le fonctionnement planétaire du monde vivant. Elle intègre la pollution biologique induite par
des taux anormaux ou anormalement allergènes de microbes, virus, pollens ou
de spores fongiques. Les effets allergènes (rhinite, conjonctivite, asthme) de ces particules
biologiques sont en augmentation, et ils semblent souvent exacerbés par les polluants urbains,
routiers et de l'industrie.

b- Pollution de l’eau
La pollution de l'eau peut avoir diverses origines parmi lesquelles :
 L’industrie : dont ses sous-produits sont une des sources de pollution de l'eau parmi les
plus importantes. Il s'agit essentiellement des produits chimiques et
d'hydrocarbures (par exemple : dégazage) ;

.
 l'agriculture : dont l'utilisation excessive de produit chimique (entre autres avec
l'épandage du lisier) finissent soit dans les nappes phréatiques soit dans les cours d'eau
par ruissellement ;
 L’automobile : dont les rejets d'hydrocarbures (carburants imbrulés, huile, etc.) finissent
dans les cours d'eau s'ils ne sont pas captés et recyclés correctement ;

c- Pollution des sols


La pollution du sol peut être diffuse ou locale, d'origine industrielle, agricole (utilisation
excessive d'engrais, de pesticides, etc. qui s'infiltrent dans les sols). Ces pollutions agricoles
peuvent avoir plusieurs impacts sur la santé humaine en contaminant par bioaccumulation ou
diffusion par ruissellement.

3. Les divers types de pollutions

L’activité volcanique a toujours été une source naturelle de pollution par poussières produisant
des altérations climatique régionales ou mondiales. Les métallurgies primitives ont été à
l’origine de pollution localisées : on retrouve des traces de plomb et de cuivre dans les glaces du
Groenland. Pendant longtemps cependant, les pollutions anthropiques ont été essentiellement
des pollutions organiques : rejet domestiques et urbains, industries laitières, tanneries,
abattoirs, qui ont fortement perturbé la vie des cours d’eau : avec l’industrialisation croissante
depuis le XVIIIème siècle, sont apparu des pollutions par des molécules de synthèse.

Exemple de pollution nature source


anthropique
Physique
Pollution thermique Rejet d’eau chaude Centrales thermiques
Pollution radioactive Rejet de radio-isotope Centrales nucléaires
Pollution sonore Bruit et vibration Transports, audiovisuel
Biologiques
Pollutions fécales Bactéries, virus, hormones Effluents domestiques et d’élevages
Lisiers … Rejets d’élevage et pisciculture,
Matières organiques Ammoniac, nitrates effluents d’industries agroalimentaires
Chimique
fertilisants Nitrates, phosphates Agriculture, lessives
pesticides Insecticides, herbicides, Agriculture, industries, lutte contre les
fungicides vecteurs des maladies
hydrocarbures Pétroles et dérives Industrie pétrolière, transports
détersifs Agents tensioactifs Effluents domestiques et industriels
Métaux et metalloïdes Plomb, cadmium, mercure, Industries, combustion d’energie
arsenic, aluminum, … fossile
Gaz à effet de serre Gaz carbonique, méthane, Combustion de la biomasse fossile
etc.
Destruction de l’ozone CFC Industrie du froid
Carburants Gaz toxiques, particules en Automobiles, camions, moteurs à
suspension explosion
4. Conséquences de pollution

Les conséquences de pollution sont diverses :

- au niveau planétaire : modification de la composition chimique de l’atmosphère :


participation à l’effet de serre et à la destruction de l’ozone ;
- au niveau régional : ecotoxicilogiques sur les organismes, et modification de la
composition des populations et des écosystèmes. Les indicateurs biologiques sont les
espèces particulièrement sensibles à un ou plusieurs contaminants. Leur absence, ou
leur présence selon les cas, peut-être révélatrice de l’existence d’un polluant dans un
milieu naturel. Des organismes comme les lichens en milieu terrestre, les insectes, les
mollusques et les poissons en milieu aquatique sont par exemple utilises pour évaluer
l’état des écosystèmes.
- Au niveau de la sante : bioaccumulation, allergies, empoisonnement. Cependant si les
effets de certains polluants ont été démontré (pollution microbiologique, pollution par
certains métaux lourd comme le mercure responsable d’intoxication mortelle dans la
région de Minamata au Japon), les conséquences pour la sante de nombreux autres
polluants son encore démontrer.

5. Les déchets

Les déchets sont les résidus de processus de fabrication ou d’utilisation. Il est courant de
distingue les déchets suivant leur origine :

- Déchets urbains, qui regroupe les ordures ménagères et les déchets de municipalités :
matériaux inertes (verre, métaux, plastique, papier, carton), déchets ménagers spéciaux
(médicament, piles, etc.), déchets fermentescibles (aliments …), déchets automobiles
(huile de vidange, pneus, batteries) ;
- Déchets industriels : déchets miniers, déchets radioactifs, déchets toxiques, etc. ;
- Déchets agricoles : fumier, lisier, résidus des industries agroalimentaires, etc.

Dans la perspective d’une gestion durable, il faut tout à la fois agir en :

- Produisant moins de déchets : réduire la quantité ou la nocivité des déchets en


substituant par exemple un produit non toxique a un produit toxique :
- Réutilisant les matériaux (tri sélectif qui se généralise, consigne des assemblages) ;
- Recyclant certains produits comme les huiles usagées, le verre, le plastique, le papier ;
- Brulant certains déchets dans des incinérateurs munis d’équipement de traitement des
fumées et permettant souvent de récupère l’énergie ainsi produite pour chauffer les
immeuble, par exemple ;
- Stabilisant des déchets ultimes, par stockage sur des aires isolées du sol ;
- Composant les matières organiques.
II-LE RECHAUFFEMENT CLIMATIQUE
Le climat se détraque à l’échelle de notre planète. Le phénomène est dû aux gaz rejetés en excès
dans l’atmosphère par les activités humaines.
Ce bouleversement n’est pas une fatalité. Nous pouvons sérieusement le limiter, en réduisant
chacun, dès maintenant, nos rejets polluants. La cause : un réchauffement global

1. Les gaz à effet de serre

Tandis qu'une petite quantité de gaz à effet de serre est produite naturellement, la majorité est
émise par des activités humaines. L'utilisation massive de combustibles fossiles (les
hydrocarbures : charbon, gaz, pétrole), la déforestation, l'élevage et l'agriculture intensifs
produisent de grandes quantités de gaz à effet de serre qui s'échappent et se concentrent dans
l'atmosphère.

2. Les gaz à effet de serre

Gaz à effet de serre Source naturelle Source humaine


La vapeur d’eau Evaporation de l’eau surtout au-
Centrales électriques - Irrigation
(H2O) dessus des océans
Utilisation massive d’énergies fossiles
Le dioxyde de
Respiration des êtres vivants – pour les transports, les bâtiments et
carbone
Feux de forêt - Volcans… l’agriculture
(CO2)
Déforestation
Digestion des herbivores –
Le méthane Intensification des élevages (bovin) et des
Décomposition des végétaux-
(CH4) cultures (riz) - Décharge d’ordures
Volcans
Le protoxyde
Marécages Utilisation d’engrais azotés
d’azote (N2O)
Ozone de basse
Foudre Industrie - Circulation automobile
atmosphère (O3)
Les gaz fluorés Gaz des bombes aérosols et des
N’existent pas dans la nature
(CFC, HFC, PFC) climatiseurs

3. Les principaux risques du réchauffement climatique


Depuis 1870, notre planète s’est déjà réchauffée en moyenne de 0,85 °C. Selon les scientifiques,
le réchauffement planétaire en cours pourrait atteindre 1,1° à 6, 4° Celsius d’ici 2100. Nos
ancêtres n’ont rien connu d’aussi rapide ! Mais ne pensez pas qu’une élévation de la température
veut dire qu’il va simplement faire un peu plus chaud partout. Elle entraîne des bouleversements
en chaîne.
Selon la synthèse 2014 du GIEC, les effets du réchauffement climatique très probables sont :
 une hausse du niveau des mers plus importante que ce qui était prévu dans les analyses
antérieures ;
 des événements climatiques extrêmes (sécheresses, pluies diluviennes, tempêtes…) plus
violents et plus fréquents ;
 une hausse des températures moyennes supérieures à 2°C d’ici 2100.
CONCLUSION

La pollution étant le résultat des interventions de l'espèce humaine dans la nature, il faut
maintenant réfléchir sur un rapport plus humble et plus respectueux avec celle-ci. Parce qu'on
n'aimerait pas que les habitants de la planète (particulièrement ceux des pays les plus pauvres)
continuent à subir les conséquences catastrophiques de l'irrespect des pays riches et
industrialisés à l'égard de l'environnement. Aujourd'hui, plus d'un jugent que les changements
climatiques sont un problème auquel est confronté le développement. Quoi que l'on pense du
modèle de développement adopté par les pays industrialisés et reproduit par les pays
émergents, un point reste certain : il ne pourra plus durer dans l'état actuel des choses. Tout ce
que le monde a réalisé en termes de progrès est remis en question et l'on se demande si l'on est
en droit de continuer ainsi. C'est pour cela qu'on parle désormais de développement durable.
C'est-à-dire, un développement qui, en plus des facteurs de croissance économique, d'équité et
de cohésion sociale, prend en compte le facteur écologique de préservation et de valorisation de
l'environnement.

BIBLIOGRAPHIE
IFP énergies nouvelles (2011, avril) - Les pollutions et le réchauffement climatique. Extrait de
http://www.ifpenergiesnouvelles.fr/content/download/70931/1521477/version/1/file/
IFPen+-+les+hydrocarbures+non+conventionnels.pdf
Total (2011, novembre) – Le changement climatique. Extrait de
http://www.total.com/MEDIAS/MEDIAS_INFOS/5070/FR/TOTAL-gaz-non-conven-tionnel.pdf
Total (s.d.) - Pollution. Consulté le 10 octobre 2012 sur http://www.total.com/fr/nos-
energies/petrole/explorer-produire-900100.html
Tyndall centre (2011) - Shale gas : a provisional assess-ment of climate change and
environmental impacts.(u. o. Manchester, Éd.). extrait de
http://www.tyndall.ac.uk/sites/default/files/tyndall-coop_shale_gas_report_final.pdf

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