LES NUISANCES

 10 Février 2009
.

- I - ECLAIRAGE

- II - CHALEUR

- III - BRUIT

- IV - VIBRATIONS
 CONDITIONS DE TRAVAIL
I – ECLAIRAGE
L’ECLAIRAGE OCCUPE UNE PLACE
IMPORTANTE EN MILIEU DE TRAVAIL.

QUE CE SOIT DANS UN MILIEU

INDUSTRIEL OU DANS LES BUREAUX UN
ECLAIRAGE APPROPRIE :
 - FACILITE L’EXECUTION DE TOUTES
-
LES TACHES,
- PERMET UNE BONNE PERCEPTION
VISUELLE DES INFORMATIONS
NECESSAIRES A LA TACHE, C’EST LA
NOTION DE PERFORMANCE VISUELLE,
- ASSURE LE BIEN ETRE : C’EST LA
NOTION TOUTE AUSSI FONDAMENTALE
DU CONFORT VISUEL,
 - CONTRIBUE A CRÉER UN ESPACE DE
.

TRAVAIL AGREABLE ET CONVIVIAL.

UN BON NIVEAU D’ECLAIREMENT

PERMET :
- UNE BONNE PRODUCTIVITE AVEC
NOTAMMENT UNE BAISSE DES
ERREURS, DES ACCIDENTS, UNE
MOINDRE FATIGUE VISUELLE.
.
IL FAUT VEILLER A :
- UNE BONNE QUALITE DE LA LUMIERE
EMISE PAR LES SOURCES,
- UNE UNIFORMITE DE L’ECLAIREMENT,
- L’EQUILIBRE DES LUMINANCES POUR
EVITER LES EBLOUISSEMENTS.
.
METHODES DE MESURES
- LE LUXMETRE
-DETERMINER L’ECLAIREMENT
MOYEN GENERAL,

-DETERMINER LE NIVEAU
D’ECLAIREMENT AU POSTE DE
TRAVAIL.
 LES SOURCES D’ECLAIRAGE
.
- LA LUMIERE NATURELLE EST TOUJOURS
PRIVILEGIEE DANS UN LIEU DE TRAVAIL,
PUISQU’ELLE NE CAUSE PAS
D’EBLOUISSEMENT.
- LES LUMIERES ARTIFICIELLES :
LAMPES A INCANDESCENCE :
FAVORISENT LA VISION DU RELIEF,
PAS D’EBLOUISSEMENT,

RENDU DES COULEURS PAS SATISFAISANT,

EFFICACITE LUMINEUSE MEDIOCRE.

 TABLEAU AMPOULES

TYPE APPLICATION EFFICACITE RENDU DE LA

COMMUNE COULEUR

A INCANDESCENCE RESIDENCES MEDIOCRE BON

FLUORESCENTES BUREAUX BONNE PASSABLE A BON

AU MERCURE USINES BUREAUX PASSABLE PASSABLE A MODERE

A VAPEUR DE
SODIUM BASSE ROUTES BONNE BON
PRESSION

A VAPEUR DE USINES
SODIUM HAUTE BONNE PASSABLE A BON
COMMERCES
PRESSION

AUX HALOGENURES
METALLIQUES USINES, COMMERCE BONNE BON
LES CONSEQUENCES D’UN MAUVAIS ECLAIRAGE

- FATIGUE VISUELLE LIEE A UN

ECLAIRAGE INADAPTE,
- ERREUR DANS L’EXECUTION DE
TRAVAUX PRECIS,
- RISQUE DE CHUTE, D’ACCIDENT DANS
LES ALLEES DE CIRCULATION.
 L’EBLOUISSEMENT
L’EBLOUISSEMENT EST UN PROBLEME
D’ECLAIRAGE COMMUN. IL SURVIENT
LORSQU’UNE SOURCE LUMINEUSE TROP
BRILLANTE INTERFERE AVEC LA « VISION » D’UN
OBJET.
L’EBLOUISSEMENT ENTRAINE :
- GENE,
- INCONFORT,
- ET DIMINUE LA CAPACITE VISUELLE D’UNE
PERSONNE.
 MAITRISE DU RISQUE ECLAIRAGE
- ECLAIRAGE SUFFISANT ET ADAPTE AU
TRAVAIL A REALISER : PRECISION,
DETAIL,
- ECLAIRAGE NATUREL, SUFFISANT,
- ECLAIRAGE INDIVIDUEL POSSIBLE,
- VERIFICATION REGULIERE DES
LAMPES, NEONS,
- INFORMATION DES SALARIES.
 2 – LES AMBIANCES THERMIQUES
I – THERMOREGULATION
TANT QUE LES MECANISMES
PHYSIOLOGIQUES DE LUTTE SONT
SUFFISANTS POUR ASSURER UN BON
EQUILIBRE THERMIQUE, CE SONT DES
AMBIANCES TOLERABLES.
QUAND LES MECANISMES SONT SATURES,
L’EQUILIBRE PEUT ETRE ROMPU ET DONC IL
FAUT DETERMINER DES DUREES MAXIMALES
D’EXPOSITION.
 II – EFFETS DU TRAVAIL A LA CHALEUR
II – 1 – EFFETS GENERAUX
.

a) DEFAILLANCE DE LA THERMOREGULATION

- COUP DE CHALEUR,
- INSOLATION.
b) MISE EN ŒUVRE EXCESSIVE DE LA
THERMOREGULATION
- ACCIDENTS GENERAUX DE
DESHYDRATATION,
- SYNCOPE DE CHALEUR,
- CRAMPES DE CHALEUR.
 II – 2 – EFFETS LOCAUX
.
* EFFETS DE VASODILATION PERIPHERIQUE :
- OEDEMES DE CHALEUR DES CHEVILLES ET
DES PIEDS,
- URTICAIRE A LA CHALEUR.

* EFFETS DES RAYONNEMENTS INFRAROUGES

- DERMITES DES CHAUFFERETTES,
- ATTEINTE DE L’ŒIL,
- LES BRULURES ET LES COUPS DE SOLEIL.
 III – PREVENTION
.
III – 1 – PREVENTION TECHNIQUE
COLLECTIVE
IL FAUT ALLEGER AU MAXIMUM LA
PENIBILITE DUE A LA CHALEUR.
POUR CELA :
- ISOLEMENT OU ISOLATION DES SOURCES DE
CHALEUR,
- RECHERCHER LA MECANISATION DES
TACHES EFFECTUEES A COTE DES SOURCES DE
CHALEUR INTENSE (PAR EXEMPLE ROBOTS).
.

- USAGE D’ECRANS SOUHAITABLE QUAND

LA TEMPERATURE EXCEDE LES NORMES,
- ECRANS REFLECHISSANTS,
- ECRANS ABSORBANTS NOIR, MAT DU COTE
DE LA SOURCE ET PEU EMISSIVE COTE
TRAVAILLEUR.
- ECRANS TRANSPARENTS,
- ECRANS FLEXIBLES,
- LA VENTILATION ET LA CLIMATISATION
SONT DES MESURES COMPLEMENTAIRES ET
TRES UTILES,
 - CHAQUE FOIS QUE POSSIBLE, ON PEUT
.
AVOIR RECOURS A DES CABINES
CLIMATISEES DE SURVEILLANCE A
DISTANCE,
- DES BOISSONS FRAICHES NON
ALCOOLISEES DOIVENT ETRE MISES A LA
DISPOSITION.

IL EXISTE UN INDICE WBGT « TEMPERATURE

HUMIDE DU GLOBLE NOIR » QUI PERMET
D’APPRECIER LA CONTRAINTE THERMIQUE.
.

III – 2 – PREVENTION TECHNIQUE INDIVIDUELLE

- VETEMENTS EN MATERIAUX RESISTANTS A LA
CHALEUR, COMPLETS OU PARTIELS, AVEC DES
GANTS, DES BOTTES,…..
- ASSOCIER DES ECRANS MOBILES, DES LUNETTES.

PREVENTION MEDICALE :
- HYGIENE ALIMENTAIRE ET BOISSONS,
- EVALUER LES INDICES D’ASTREINTE CARDIO
CIRCULATOIRE ET SUDORALE,
- UN ACCLIMATEMENT D’UNE DIZAINE DE JOURS
PERMET DE S’HABITUER A LA CHALEUR.
 AMBIANCE SONORE
DEFINITION
LE SON EST SOUVENT DEFINI COMME UN SON
GÊNANT, OU PLUS PRECISEMENT COMME UN SON
NON DESIRE.
IL CONSTITUE UN FACTEUR IMPORTANT DE
L’ENVIRONNEMENT DU TRAVAIL, NON SEULEMENT
PAR LA GÊNE QU’IL PROVOQUE MAIS AUSSI PAR
LES RISQUES DE SURDITE, LES PERTURBATIONS
DES COMMUNICATIONS VERBALES ET D’AUTRES
EFFETS PHYSIOLOGIQUES ET PSYCHOLOGIQUES.
 EFFETS DU BRUIT
LES EFFETS AUDITIFS : ACTION SUR L’OREILLE
LES EFFETS EXTRA AUDITIFS
LES EFFETS AUDITIFS
- EFFET DE MASQUE
- FATIGUE AUDITIVE : ELLE PEUT
S’ACCOMPAGNER DE BOURDONNEMENTS, DE
SIFFLEMENTS D’OREILLE, ACCOUPHENES.
LA SURDITE PROFESSIONNELLE
CETTE SURDITE EST IRREVOCABLE CAR ENTRAINE
LA DESTRUCTION DES CELLULES DE L’OREILLE
INTERNE.
.

LES EFFETS EXTRA AUDITIFS

- AUGMENTATION DU STRESS,
- SYSTÈME CARDIO-VASCULAIRE,
- LE DEBIT CARDIAQUE AUGMENTE OU DIMINUE,
- AUGMENTATION DE LA PRESSION ARTERIELLE,
- LE SOMMEIL PERTURBE
- LES TEMPS DE REACTION (ERREURS COMMISES,
DIFFICULTE DE CONCENTRATION)
.

SURVEILLANCE MEDICALE RENFORCEE:

LES SALARIES EXPOSES A UN NIVEAU
D’EXPOSITION QUOTIDIENNE AU BRUIT DE 85DB.
TEST DE L’AUDITION : AUDIOMETRIE

MESURE DU BRUIT
 MESURES INSTANTANEES :
- UN SONOMETRE,
 - OREILLE DE L’OPERATEUR,
 - CARTOGRAPHE DU BRUIT DANS L’ENTREPRISE,
 - NIVEAU ACCOUSTIQUE MESURE.
.

 MESURES PROLONGEES SUR 8 HEURES

 - EFFECTUE AVEC UN DOSIMETRE,
 - NIVEAU DE PRESSION ACCOUSTIQUE.

LE DEGRE DE RISQUE

D’AUTRES FACTEURS DOIVENT ÊTRE PRIS EN COMPTE :
- LA FREQUENCE : LES BRUITS AIGUS SONT PLUS NUISIBLES.
- LE TYPE : LES BRUITS IMPULSIONNELS SONT PLUS NOCIFS.
- LA DUREE : UNE JOURNEE ENTIERE OU QUELQUES
MINUTES.
- LE CARACTERE INATTENDU.
- LA DISTANCE.
- LA SENSIBILITE : L’ÂGE, LES ANTECEDENTS MEDICAUX.
 PREVENTION
L’EMPLOYEUR DOIT PROCEDER A L’EVALUATION
DES RISQUES POUR CONNAITRE LE NIVEAU DE
BRUIT AUQUEL SONT EXPOSES LES SALARIES.

PREVENTION TECHNIQUE :
 LUTTE CONTRE LE BRUIT A LA SOURCE, AGIR DES
LA CONCEPTION OU PAR CORRECTION DES LIEUX
DE TRAVAIL (MACHINES PLUS SILENCIEUSES,
ECRANS, COFFRAGE DES MACHINES)
 ZONAGE ACCOUSTIQUE,
 REDUIRE LE TEMPS D’EXPOSITION.
.

PROTECTION INDIVIDUELLE :
 LES CASQUES ANTIBRUIT,
 LES BOUCHONS D’OREILLE.

 POUR ETRE EFFICACE, LA PROTECTION DOIT

ÊTRE PORTEE PENDANT TOUTE LA DUREE DE
L’EXPOSITION.
 LES VIBRATIONS
ON DISTINGUE DEUX TYPES DE VIBRATIONS
MECANIQUES : CELLES TRANSMISES AUX MAINS ET
AUX BRAS ET CELLES TRANSMISES A L’ENSEMBLE DU
CORPS.

LES VIBRATIONS TRANSMISES AUX MAINS ET AUX

BRAS :
CES VIBRATIONS PEUVENT PROVOQUER :
• DES TROUBLES VASCULAIRES : SYNDROME DE RAYNAUD,
• DES LESIONS OSTEO-ARTICULAIRES, ARTHROSE DU COUDE,
• DES TROUBLES NEUROLOGIQUES,
• DES TROUBLES MUSCULAIRES.
.
LES VIBRATIONS MECANIQUES TRANSMISES A
L’ENSEMBLE DU CORPS :
ELLES PROVOQUENT :
• DES LOMBALGIES (MAUX DE DOS),
• DES SCIATIQUES PAR HERNIE DISCALE,
• DES MICROTRAUMATISMES DE LA COLONNE VERTEBRALE.
• LA TRANSMISSION DE CES VIBRATIONS PEUT SE FAIRE
PAR L’INTEMEDIAIRE D’UN SIEGE OU D’UN PLANCHER.
• LES PATHOLOGIES PROFESSIONNELLES RECONNUES
COMME ETANT LA CONSEQUENCE DE L’EXPOSITION
AUX VIBRATIONS MECANIQUES FIGURENT DANS LES
TABLEAUX DE MALADIES PROFESSIONNELLES N° 69 ET
97.
.

LES PROFESSIONS EXPOSEES

LES SECTEURS DU BÂTIMENT, DES TRAVAUX
PUBLICS, DES MINES ET DES CARRIERES, LA
METALLURGIE, LE TRANSPORT ROUTIER.

LES OUTILS RESPONSABLES DE VIBRATIONS

AUX MAINS ET BRAS
 MARTEAUX PIQUEURS,
 TRONCONNEUSES,
 PERCEUSE,
 PERFORATEURS,
 SCIES A LA CHAINE,
 DEBROUISSALLEUSES, ETC…
.

LES VEHICULES QUI EXPOSENT AUX

VIBRATIONS TRANSMISES A TOUT LE CORPS

 LES ENGINS DE CHANTIER BTP,
 LES CHARIOTS AUTOMOTEURS A CONDUCTEUR
PORTE,
 LES CAMIONS POIDS LOURDS,
 CERTAINES MACHINES INDUSTRIELLES.
.

SURVEILLANCE MEDICALE DES SALARIES EXPOSES

LA SURVEILLANCE MEDICALE DOIT ÊTRE

RENFORCEE POUR LES PERSONNES EXPOSEES A
UN NIVEAU DE VIBRATIONS MECANIQUES
SUPERIEUR A LA VALEUR D’EXPOSITION
JOURNALIERE RAPPORTEE A UNE PERIODE DE
REFERENCE DE 8 HEURES
(2,5 m/s POUR LA MAIN ET LE BRAS,
0,5 m/s POUR L’ENSEMBLE DU CORPS.)
.

PREVENTION
PREVENTION TECHNIQUE COLLECTIVE :
 ACHAT D’EQUIPEMENT QUI ONT UN NIVEAU DE
VIBRATIONS AUSSI BAS QUE POSSIBLE : ENGINS?
MACHINES,
 LIMITATION DE LA DUREE D’EXPOSITIN PAR LA
DIVERSIFICATION DES TÂCHES OU LA ROTATION
DES POSTES,
 INSTAURATION DE PAUSES,
 REDUIRE L’INTENSITE DES VIBRATIONS A LA
SOURCE,
.

 CONTROLER REGULIEREMENT LES SYSTEMES

ANTIVIBRATILES,
 LES SIEGES DES VEHICULES DOIVENT ÊTRE A
SUSPENSION REGLABLES ET MAINTENUS EN BON
ETAT,
 PREFERER DES PNEUS GONFLES PLUTÔT QUE DES
PNEUS PLEINS CAR ILS ABSORBENT LES
VIBRATIONS,
 LIMITER LA VITESSE DE CONDUITE SI LE SOL EST
EN MAUVAIS ETAT.
.

PREVENTION INDIVIDUELLE

- GANTS ANTIVIBRATILES,
- PROTECTION CONTRE LE FROID.