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Ces polluants sont réglementés. Il existe des normes mondiales limitant leurs rejets.
b) L’ozone, polluant secondaire, lui aussi réglementé qui n’est pas directement émis mais qui
résulte de réactions photochimiques.
- Oxyde de soufre SO2 : une des principales sources de pollution est l’émission de SO 2 par la
combustion des combustibles fossiles, tels que le charbon et les fiouls lourds, 60 % du SO 2 est
émis par le charbon, 30 % par les fiouls lourds et 10 % par les autres sources.
Le monoxyde d’azote est produit lors des combustions à haute températures (1200 °C) par la
recombinaison des deux principaux éléments de l’air N2 et O2. :
𝑁2 + 𝑂2 → 2 𝑁𝑂
De petite quantité de NO2 sont émises simultanément ainsi que des traces d’acide nitrique.
Les émissions globales de NO X (NO et NO2) sont proche de celle de SO2 mais en constante
augmentation, en raison de la forte augmentation de parc automobile.
Dans tous les pays, les véhicules automobiles constituent la principale source d’oxyde d’azote.
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Les variations des quantités totales de SO2 et NOX dans l’atmosphère sont présentés dans la
figure (1).
Figure (1) : Variation des concentrations globales d’oxyde de soufre et d’oxydes d’azote.
- Particules en suspension :
Toutes les sources de pollution émettent des particules. Celles-ci ont des tailles très variables.
Les grosses particules (taille ˃ 2 µm) ne sont pas dangereuses pour la santé car elles sont
éliminées dans le système respiratoires. Les très fins particules aussi. Les particules de taille
comprise entre 0.2 µm et 2.5 µm sont inhalées. Elles sont dangereuses car elle contient souvent
des substances toxiques ou cancérigènes et se fixent dans les branches, provoquant des
bronchites et des cancers de poumon. Elles présentent donc un réel danger pour la santé. Les
PM ne représentent qu’un faible pourcentage de la masse totale de particules (environ 3 %).
Ces particules sont principalement des particules carbonées ou métalliques comportant des
composés organiques tels que les hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et des
métaux lourds.
- Monoxyde de carbone CO :
Le CO est un produit de combustion incomplète. Il est principalement émis par les véhicules à
essence (75 %), les autres sources sont les équipements agricoles (7 %), les processus industriels
(9 %), les incinérateurs de déchets (7%) et les avions (2 %). Ce composé est très toxique mais,
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comme il est s’oxyde dans l’air en CO2 non toxique. Il ne constitue un danger que dans les
locaux fermés (habitations utilisant des chauffage ou fioul ou au gaz).
Plus de 40 % des hydrocarbures proviennent des véhicules, 25 % sont produit lors de raffinage
de pétrole et 25 % sont constitués de solvants rejetés par les industries. Le reste (10 %) provient
des activités agricoles. Ces composés primaires sont aussi appelés composés organiques volatils
(COV). Ils sont à l’origine de la plupart des réactions atmosphériques et des forts teneurs en
ozone troposphérique.
- Plomb :
Jusqu’à ce jour, la combustion de l’essence restait la plus grande source émettrice de plomb.
Le plomb était présent, dans l’essence sous forme de tetraéthylplomb qui est un antidétonant.
Dans l’atmosphère, 75 % du plomb est gazeux et émis sous forme d’halogénures de plomb
(PbCL-Br, PbCl2, Pb Br2). 25 % sous forme de particules.
2 – Emissions naturelles :
2-1 Composés soufrés :
Le soufre naturel provient de trois sources :
Les émissions soufrées conduisent, le plus souvent à la formation de sulfates. Les émissions
de soufre naturel (exprimées en Tg.an-1 ) sont :
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Globalement 147 Tg.an-1
Les sources naturelles sont assez équivalentes aux émissions anthropiques. On les chiffre de
96 à 196 Tg.an-1 la répartition des sources est la suivante :
a- Sources d’aérosols :
Les poussières en suspension dans l’atmosphère proviennent essentiellement :
- De l’érosion éolienne des sols : aérosol terrigène (terre) et aérosol crustal (croute
terrestre).
- Des océans : aérosol marin.
- Des volcans : aérosol volcanique.
- Des feux de forêts ou de savane : aérosol de combustion de la biomasse.
- De la respiration des plantes : aérosol biogénique.
Les émissions globales sont assez variables. Elles représentent de 1100 à 1600 Tg.an-1.
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1- Particules terrigènes : Elles sont de grosses tailles (˃1 µm). ces particules
proviennent de la croute terrestre. Elles sont arrachées mécaniquement du sol sous
l’effet de vent. Ce sont des particules minérales. L’aluminium et le silicium sont les
composants majeurs. Ils proviennent des argiles et des sables. Le manganèse et le
fer sont aussi très présents.
2- Particules marines : Elles sont produites par l’éclatement des bulles dans les
vagues déferlantes (phénomène de pétillement). Ces particules ont des diamètres
assez variables. les aérosols marins contiennent des électrolytes tels que : Na+, K+,
Cl-, Mg++, Ca++ et SO42- . et la matière organique.
3- Particules biogéniques : Elles sont émises par les plantes et les arbres. Il peut aussi
s’agir de débris de végétaux (humus). elles comportent surtout des composés
organiques.
4- Monoxyde de carbone (CO) : le CO provient de l’oxydation photochimique du
méthane qui est l’hydrocarbure naturel le plus abondant. Il provient aussi des
émissions directes par les plantes et de l’activité biologique des océans. Les
émissions naturelles et anthropiques de CO soient équivalentes en terme de flux
(1000 Tg.an-1).
5- Hydrocarbures non méthaniques (NMHC) : Ces émissions sont encore assez mal
connues. Elles sont principalement constituées d’isoprène et terpène, mais aussi
d’aldéhydes et d’acides organiques. Le NMHC sont en grand nombre ( plus de 400).
Ces composés subissent des processus de dégradation et de dépôt similaires à ceux
des COV anthropiques. Il est très difficile de distinguer les uns des autres. Tous ces
composés participent à la formation d’ozone.
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biodigrabilité….) ainsi que leurs concentrations, les débits, le temps de réaction, les
températures, les rendements épuratoires, la teneur en humidité, la teneur en oxygène, la
variabilité des concentrations et des débits en entrée.