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Partie A: Traitement des déchets

solides

Chapitre III: Traitement


thermique des déchets ménagers
et assimilés :
Incinération
L’Incinération
• L’incinération est un traitement thermique des déchets basé sur la
combustion avec excès d’air (oxygène).

Ce traitement permet de réduire la masse des déchets de 70 % et


leur volume de 90 %.

Objectifs : Éliminer les déchets + récupérer de l’énergie


Types de déchets concernés
• Les ordures ménagères (OM)
• Les déchets non dangereux (DND)
• Les déchets dangereux (DD)
• Les déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI)
• Les boues de station d’épuration
Etapes d’incinération
1 et 2 Stockage et 4. Récupération et
préparation des déchets valorisation de la
chaleur
6.7 Traitement
des fumées
9.8 Evacuation et
3. Combustion traitement des
fumées d’incinération

5. Traitement des
Mâchefer (cendres
d’incinération)
Principales réactions

C + O2 → CO2
S + O2 → SO2
H2+Cl2 → HCl
H2+1/2O2 → H2O

• plus généralement : CxHyOz + O2 → xCO2 + y/zH2O (H°<0)

• La matière non combustible → transformée en


oxydes, carbonates ou sels  Mâchefers
• Volatilisation de certains métaux  traitement
des fumées  cendres 5
Phases d’Incinération
Phase de l’incinération

1- Séchage des déchets au contact des gaz chauds


de combustion et de l’air préchauffé insufflé sous
la grille

2- Décomposition en matières volatiles


combustibles qui atteignent rapidement leur
température d’inflammation

3- poursuite de la combustion jusqu’à obtention d’un


mâchefer qui est extrait du four et refroidi
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Les 3 principaux composants d'un
incinérateur
• Il se compose de plusieurs éléments :
• un four : Combustion des déchets, équipé d'un brûleur au gaz ou
au fioul

• une chaudière : récupération de l'énergie

• un filtre de traitement des fumées : empêcher la propagation


dans l'air.
Principe du four tournant : typique des déchets industriels
Tri et
broyage des Combustion et Traitement des gaz
déchets post- Récupératio (dépoussiérage +
combustion n d’énergie traitement des
polluants)

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Four à grille mobile : OM

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Lits fluidisés : boues

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• Dans la mesure du possible, le four doit fonctionner en
continu et être auto-alimenté par les propres calories qu'il
produit.

Pour fonctionner efficacement, le four respecte 3 phases :


La montée en température en moins
de deux secondes

Le maintien à cette température


tout au long de la combustion

La descente progressive des degrés


Pour pouvoir brûler des matériaux parfois très solides,
l'incinérateur doit parvenir à une température comprise
entre 800 °C et 1000 °C.
Production d’électricité ou de chaleur
• Un incinérateur de déchets doit pouvoir fournir de l'énergie.
L'énergie circule comme suit :
• le four produit de la fumée

• Cette fumée passe dans un fluide caloporteur de la


chaudière
• Au contact de l'eau, elle se transforme :

• En chaleur : pour alimenter un réseau de chauffage


- En vapeur : pour alimenter une turbine couplé à un
alternateur pour produire de l’électricité
• Le four n'élimine pas tous les éléments des
déchets brûlés. Après la combustion, il reste des
résidus :
• De fumées
• Solides appelés mâchefers.

• Les mâchefers sont :


• Déferraillés, concassés pour être réintroduits
comme matière première pour les travaux publics
• Stockés avec les déchets ultimes et enfouis.
Epuration des fumées
Fumées •Poussières
de combustion •Gaz toxiques
(HCl, NOx,SOx, COV)

Neutralisation
•Voie sèche et réactif alcalin (chaux, sodique)
Gaz acide
• Voie semi-humide (chaux+eau))
SO2 , HF, HCl
•Voie humide (eau+réactif basique)
•Procédé de réduction non catalytique
(NH3 ou urée à haute température 850-1100 °C)
NOx
• Procédé de réduction catalytique
(NH3 + catalyseur V205 à température 300-400
dioxines, °C)actif
• Adsorption sur charbon
Hg
Dépoussièrage

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Exemples d’épuration des fumées

Procédé sec refroidi


pulvérisation de chaux pulvérulent après refroidissement des gaz

Ca(OH)2 + 2HCl → CaCl2 +2H2O


Ca(OH)2 + 2 HF → CaF2 + 2H2O
Ca(OH)2 +SO2 + ½ O2 → CaSO4 + H2O

Fumées brutes chaux


220°C

Refroidissement Réacteur Filtre à Fumées épurées


Échangeur ou Temps de séjour 5–10 125 – 140°C
manche
pulvérisation d’eau s 15 % d’humidité
T = 125 – 140 °C s

Cendres
Produits de réaction
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Dispositifs de traitement des fumées
Dispositifs de dépoussiérage
On distingue quatre types de dépoussiéreurs: mécaniques,
humides, á couches filtrantes et électrostatiques

Dépoussiéreurs mécaniques
Ces dispositifs regroupent les cyclones, les dispositifs
cycloniques permettent une efficacité de séparation de 95%,
pour des particules de granulométrie 150- 200 µm

Dépoussiéreurs humides
Ces dispositifs, utilisent une pulvérisation d’eau
Les gouttelettes venant capter les poussières ils ont une
efficacité de 95% pour des particules de 3 µm

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Dépoussiéreurs à couche filtrante

• Ces dispositifs, également désignes par filtre à manche


semble être le meilleur dépoussiéreur, son efficacité
atteint presque 100% pour une granulométrie de 4 um

Dépoussiéreurs électrostatiques

• Désignes également par électrofiltres, ils permettent la


séparation gaz- solide dans les fumées par attraction
électrostatique des particules chargées

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Une technique économique, mais polluante
• L'incinération des déchets permet d'obtenir de bons résultats,
mais elle est aussi nocive pour la santé.
Avantages Inconvénients
Réduire de 70% la masse Pollution et effets nocifs
et 90% le volume des sur la santé
déchets
Récupérer de l’énergie L’incinération rejette
sans extraire de dans l’environnement:
nouvelles matières dioxine, oxydes d’azote,
premières oxydes de soufre ou
encore.
D’après l’Agence de l’environnement en Angleterre.
entre 700 kilogrammes et 1,7 tonnes de CO₂ sont
générés en brûlant une tonne de déchets.
Etat de lieux dans le monde
• France:
• L’un des pays européens qui incinèrent le plus les déchets.
• Les quantités de déchets incinérés ont augmenté depuis les
années 2000, mais la tendance est plutôt à la stagnation ces
dernières années, grâce à un meilleur tri et un meilleur
compostage.
• Reste que l’Île-de-France est une des régions où on brûle le plus :
80 % des déchets collectés ici sont incinérés.
• 128 installations d’incinération de déchets non
dangereux ont été dénombrées en 2006.

• 110 installations représentant 96 % du tonnage


incinéré valorisent l’énergie issue de la
combustion des déchets.

• Plus de 12 millions de tonnes de déchets


municipaux ont été traités par incinération en
2006, permettant ainsi de produire 3200 GWh
d’électricité et 6700 GWh d’énergie thermique
Partie B: Traitement des effluents
gazeux

Chapitre I:Généralités
sur le traitement des
effluents gazeux
Pollution de l’Environnement

Pollution de l’eau Pollution de l’air Pollution du sol


• Un polluant est tout contaminant qui développe des
impacts négatifs sur tout ou partie d’un écosystème (sol,
eau, air) et/ou d’un organisme.
Pollution atmosphérique
• La pollution atmosphérique (ou pollution de l'air ) est
une altération de la qualité de l'air pouvant être
caractérisée par des mesures de polluants chimiques,
biologiques ou physiques (appelés aérocontaminants).
Elle peut avoir des conséquences préjudiciables à la
santé humaine, aux êtres vivants, ou au climat.
Types des polluants atmosphériques
• Polluants primaires, émis directement dans l’air:
– le dioxyde de soufre : SO2
– le monoxyde et dioxyde de carbone : CO et CO2
– les oxydes d’azote : NOX (NO et NO2)
– les aérosols (particules ou gouttelettes en suspension dans
l’air)
– les métaux lourds : Plomb (Pb), Cadmium(Cd), Arsenic (As),
Nickel (Ni), Mercure (Hg)
– les composés organiques volatils: COV
– les polluants organiques persistants (POPs)
• Polluants secondaires issus de transformations
physico-chimiques entre polluants de l’air sous
l’effet de conditions météorologiques particulières :
ozone (O3), pluies acides, smog…

Anglais: smoke + fog


Français: fumée + brouillard
✓Les polluants organiques persistants (POPs) sont
des molécules définies par les propriétés suivantes :
- Toxicité
- Persistance dans l'environnement : ils résistent aux
dégradations biologiques naturelles ;
- Bioaccumulation : ils s'accumulent dans les tissus
vivants (cerveau, foie, tissu adipeux).
- Transport longue distance : ces molécules ont
tendance à se déplacer sur de très longues distances
et se déposer loin des lieux d'émission.
✓ Métaux lourds
❑ Les métaux lourds désignent en général les métaux
dont le poids atomique est supérieur à celui du fer.

❑ Ces métaux sont parfois également désignés par le


terme de métaux traces ou d’éléments traces
métalliques.

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On distingue en particulier :

➢ Mercure : Hg
le mercure est le seul métal liquide à température
ambiante. Il se combine très aisément avec d’autres
composés et a une volatilité importante. Pour le
mercure métallique (inorganique), on le retrouve sous
forme gazeuse, liquide ou ionique.

Mais le mercure peut également se combiner avec du


gaz carbonique et on parle alors de mercure organique.

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➢ Plomb : Pb
Une source importante des émissions de plomb dans
l’atmosphère a été le transport car le plomb a été pendant
longtemps additionné à l’essence du fait de son pouvoir
antidétonant.

➢ Cadmium : Cd
il provient surtout de l’incinération des déchets, ainsi
que de procédés industriels (métallurgie..). Il a des effets
sur le système respiratoire et gastro-intestinaux.

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Les différentes formes de pollution
atmosphérique

➢ Effet de serre
➢ Pollution photochimique
➢ Amincissement de la couche d’ozone
➢ Pluies acides et eutrophisation

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Sources anthropiques des gaz à effet de serre

➢ Le CO2 qui est généré par la combustion des combustibles


fossiles ( charbon, pétrole et ses dérivés, gaz) par certains
procédés industriels, la déforestation.
==> Principal gaz à effet de serre additionnel responsable d’un peu
moins de 65% de réchauffement climatique.

➢ Le CH4 émis par l’élevage des bovins , les déjections animales et


les cultures agricoles (le riz par exemple), et par la mise en
décharges des déchets organiques.
==> Son pouvoir sur l’effet de serre est de 21 fois celui du CO2.
Procédés de traitement des
effluents gazeux
Procédés de traitement des effluents gazeux

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Le choix du type de traitement, ainsi que son dimensionnement,
devra prendre en considération :
• les coûts (installation et fonctionnement notamment en termes
de consommation énergétique et de gestion des sous-produits)
• le type de polluants (volatilité, biodégrabilité …) ainsi que leurs
concentrations, les débits, le temps de réaction, les
températures, les rendements épuratoires, la teneur en
humidité, la teneur en oxygène, la variabilité des concentrations
et des débits en entrée.
Absorption

Dépoussiérag Procédés
e biologique
s

Adsorption

Traitements appropriés au traitement des émissions


industrielles du secteur des déchets 40
1- Adsorption gaz-solide
Définition
L’adsorption gaz-solide consiste en un transfert de masse de
polluant en phase gazeuse (adsorbat) vers la surface d’un matériau
solide poreux (adsorbant).
Schéma de principe de l’adsorption gaz-solide
Types d’adsorption
Selon la nature des interactions qui retiennent l'adsorbat sur
la surface de l'adsorbant, l'adsorption peut être classée en
deux familles :

L’adsorption physique ou physisorption: met en jeu des


liaisons faibles, du type forces de van der Waals entre les
espèces chimiques adsorbées et l’adsorbant.

Elle est en général réversible et l’équilibre est obtenu lorsque


les vitesses d’adsorption et de désorption sont égales.

L’adsorption physique est favorisée par une baisse de la


température.
•L'adsorption chimique ou chimisorption met en jeu
des énergies de liaison importantes:

•De type liaisons covalentes, ioniques ou


métalliques entre les espèces chimiques adsorbées
et l’adsorbant.

•Elle est souvent irréversible (ou difficilement


réversible).

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Synthèse industrielle du charbon actif

La fabrication se décompose en deux étapes :

✓ Calcination ou carbonisation (ou pyrolyse), à forte


température, des produits constituants. Une
première porosité est créée par cette étape, en effet
les éléments autres que le carbone laissent des
pores dans la matrice carbonée lorsqu'ils se
volatilisent
L’activation consiste à augmenter le pouvoir adsorbant,
notamment en éliminant les goudrons qui obstruent
les pores et ce, selon deux procédés distincts :

❖ l'activation physique, nouvelle combustion avec choc


thermique (à 900 à 1 000 °C), effectuée dans un courant
d'air et de vapeur d'eau, injectés sous pression
(procédé d'oxydation contrôlée). Ce procédé donne un
charbon à pores étroits

❖l'activation chimique, surtout par de l’acide


phosphorique entre 400 °C et 500 °C. Ce procédé
donne un charbon à pores plus larges.

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▪ Autres adsorbants

Les autres adsorbants commercialisés sont très peu


utilisés. Il s’agit des matériaux suivants :

➔les zéolithes (naturelles ou synthétiques) : elles sont


plus dispendieuses que le charbon actif mais sont
moins sensibles à l’humidité et à la température.

➔ les polymères synthétiques : spécifiques à certains


polluants.
Formes physiques des adsorbants
Les adsorbants se présentent essentiellement sous trois formes :

➢ Poudres
➢ Grains
➢ Bâtonnets extrudés (pellets) : forme cylindrique
Régénération des adsorbants
Après un certain temps de traitement de l'air ou d'un gaz, le
charbon actif finit par être saturé ou perd beaucoup de son
efficacité.
La méthode de régénération la plus utilisée est:

La « réactivation thermique » : le charbon actif est placé dans un


four entre 700 et 900 °C en présence de vapeur d'eau. Les
molécules adsorbées sont dévolatilisées et parfois pyrolisées. Le
résidu présent dans les pores d'adsorption est gazéifié au moyen
de la vapeur d'eau présente dans l'atmosphère du four.
Il peut être également régénéré par des lavages
acides ou alcalins. Dans ce cas, il ne récupère
qu'une partie de sa capacité, car il n'est pas
possible d'éliminer la totalité des adsorbats.

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1- Absorption gaz-liquide
▪ Cette technique consiste en un lavage chimique des
gaz . Le transfert est généralement favorisé par la
présence d'une réaction chimique.

• Ce procédé conduit au transfert des composés


odorants de la phase gazeuse vers une phase liquide.

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Ce transfert s’opère dans des contacteurs gaz-
liquide.
Le lavage chimique comprend généralement trois phases distinctes:

un lavage en milieu acide (pH < élimination de l’ammoniac et


3) des composés azotés

un lavage oxydo-basique (pH =9)

élimination des composés soufrés H2S, (CH3)2S, CH3SH

un lavage basique (pH = 11) à la soude

élimination des molécules organiques restantes tels les acides


organiques, les aldéhydes, les cétones
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L'absorption est un procédé industriel de transfert
de matière d'un composé présent dans une phase
gazeuse vers une phase liquide par dissolution

Couplage absorption et stripping:

La régénération du solvant de lavage ou solution


d’absorption est un choix technologique imposé
pour des raisons économiques de coûts ou de
disponibilité des solvants et/ ou pour des
considérations écologiques (protection de
l’environnement

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Les rebouilleurs sont des appareils dont le but est d’effectuer une vaporisation
partielle des fonds de colonnes de distillation afin d’engendrer la phase vapeur qui
assurera le fractionnement dans la section d’épuisement. La quantité vaporisée
s’appelle le taux de rebouillage.

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Mode opératoire d’un contacteur gaz-liquide d’absorption et
stripping:

Le facteur d'absorption A est défini comme le rapport du débit


molaire d'extrait (L) en soluté et le débit molaire de raffinat (G) en
soluté, soit A = xL/Gy = L/KG.

A: Facteur d'absorption

L: débit du solvant en kmol/h

G: débit du gaz en kmol/h

K: Constante d'équilibre moyenne à une pression et température


déterminées.

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Le facteur de stripping S est défini comme le rapport
débit molaire de raffinat (G) en soluté A et du débit
molaire (L) en soluté, soit S=Gy/Lx=KG/L=1/A

S: Facteur de stripping
L: débit du solvant en kmol/h,
G: débit du gaz en kmol/h,

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3-Les procédés biologiques à biomasse
fixée
Trois types de procédés biologiques de traitement de
gaz se distinguent suivant le caractère mobile ou
statique de la phase aqueuse et de la biomasse

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Principe
Les biotechniques sont des traitements basés sur une
réaction d'oxydation exothermique des composés par
des micro-organismes en présence d'oxygène, celle-ci
conduisant à la formation de biomasse, d’eau et de
produits minéraux.

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Quel que soit le procédé biologique mis en oeuvre, le
traitement s'effectue en deux étapes:

✓Une étape d'absorption des composés gazeux dans


une phase liquide ou au sein d’un biofilm.

✓Une étape de biodégradation en milieu aérobie des


polluants présents en solution ou dans le biofilm.
Ces polluants sont utilisés comme sources de
carbone et d'énergie par les micro-organismes.

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3.1 Le biolaveur

Dans le cas du biolaveur, la biomasse est en


suspension dans le liquide de lavage

Principe de fonctionnement d’un biolaveur 64


Les deux étapes de transfert des polluants de la phase
gazeuse dans la phase liquide et de dégradation de
ces derniers sont réalisées dans deux compartiments
différents :

➢Une tour de lavage permettant le transfert de


masse du polluant de la phase gazeuse dans la
phase liquide.

➢Un réacteur biologique dans lequel les polluants,


une fois transférés dans le liquide, sont consommés
par la biomasse .

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3.2 Le filtre percolateur

Un filtre percolateur est un réacteur dans lequel la


phase aqueuse est mobile et la biomasse immobilisée
sur un support généralement constitué de matériaux
synthétiques à fort degré de vide (anneaux de Raschig,
de Pall, Tellerette, etc.).

L’absorption du polluant et la régénération de la phase


liquide ont lieu dans le même réacteur

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Cette phase liquide
permet l’absorption
des polluants
présents dans
l’effluent gazeux à
traiter, de l’oxygène
et leur transport
jusqu’au biofilm où
les molécules sont
éliminées par des
réactions
biologiques
aérobies.

Principe de fonctionnement du filtre percolateur


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•Le garnissage étant inerte, un apport minéral dans la
solution aqueuse est indispensable (N, P, K, et oligo-
éléments) à la croissance et à l’activité de
biodégradation des microorganismes.

•Un lit bactérien peut fonctionner aussi bien à co qu’à


contre-courant de la phase aqueuse, celle-ci étant
introduite par le haut de la colonne et circulant par
gravité.

• L’eau contenant les éléments nutritifs dissous est


distribuée de manière continue et uniforme sur le
garnissage.
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•Ce type de procédé est plus récent que la biofiltration
et adapté au traitement de polluants hydrophiles , à
des concentrations de l’ordre du g.m-3 .

•De plus, le contrôle de certains paramètres


opératoires (pH, nutriments) à travers la phase liquide
est facilité.

•Le filtre percolateur, comparativement à la


biofiltration, est peu utilisé sur le plan industriel
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3.3 Le biofiltre

Cette technique consiste à forcer le passage du gaz à


traiter au travers d’un matériau de garnissage (tourbe,
compost, coquillage, etc.) humide sur lequel sont fixés
les micro-organismes épurateurs (biofilm).

La biofiltration est à ce jour la technique biologique


ayant fait l’objet du plus grand nombre d’applications
industrielles

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Du fait de l’humidification partielle des biofiltres, la biofiltration
est particulièrement adaptée au traitement des composés
hydrophobes tels que les Composés Soufrés Réduits (CSR),
contrairement aux procédés biologiques caractérisés par une
phase aqueuse mobile.

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