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1. Rendement de la combustion
Lorsqu’on ne tient compte que des pertes par fumées, le rendement obtenu est
appelé «rendement de la combustion » calculé par la relation suivante :
2. Rendement global
Le rendement global est exprimé comme suit :
𝐜𝐡𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐮𝐭𝐥𝐢𝐬é𝐞
Méthode directe : R=
𝐜𝐡𝐚𝐥𝐞𝐮𝐫 𝐟𝐨𝐮𝐫𝐧𝐢𝐞
3. Amélioration du rendement :
Le rendement global est exprimé comme suit :
qui doit être effectuée régulièrement. ➢Améliorer l’adoucissement de l’eau afin d’éliminer
les ions alcalinoterreux responsables de la dureté de l’eau et donc des dépôts de tartre dans
les installations.
Eaux de chaudière
Trois phénomènes indésirables liés à la qualité de l'eau sont redoutés dans les chaudières :
• La formation de dépôts
• La corrosion
• Le primage
Les composés les plus courants que l’on retrouve dans les dépôts sont le phosphate de calcium,
le carbonate de calcium et les divers oxydes de fer. Les dépôts forment une isolation sur le tube
et réduisent par conséquent la diffusion de la chaleur donc le rendement de la chaudière. Des
dépôts importants peuvent provoquer des surchauffes locales qui peuvent conduire à des
percements voire des ruptures du tube.
2. La corrosion
La lutte contre la corrosion des circuits d'eau et de vapeur, passera par l'élimination de l'oxygène
par des moyens physiques ou chimiques.
Un autre type de corrosion est dû à une attaque par des produits alcalins (corrosion caustique
ou caustic gauging). Elle se produit dans certaines zones lorsqu’il y a concentrations caustiques
due à la formation de bulles de vapeur (alternance vapeur / eau avec formation de dépôt des sels
suite à l’évaporation, puis corrosion sous dépôt).
3. Le primage
L’oxygène est excessivement corrosif lorsque dissous dans l’eau. L’oxygène présent dans l’eau
de chaudière peut générer une pile de corrosion avec le fer et se manifeste par l’apparition de
«pitting» provoqué par le passage en solution de fer au niveau d’une anode :
Cette corrosion se présente sous forme de piqûres qui progressent très vite en profondeur
jusqu’à la perforation du métal.
Cette réduction complémentaire de la teneur en oxygène est souvent réalisée par des réactifs
chimiques tels que :
- les sulfites
- l'hydrazine
- les hydroxylamines
- les cétoxymes
- la carbohydrazide
Contrairement aux réducteurs minéraux (sulfites par exemple), les réducteurs
organiques n’apportent pratiquement pas de salinité à l'eau en chaudière
2. Réglage de l'alcalinité
Une technique maintenant ancienne pour assurer un pH alcalin dans l'eau de chaudière consiste
en l'addition de phosphate trisodique (Na3PO4), éventuellement en mélange avec du phosphate
disodique (Na2HPO4) . Dans l'eau il est capable de libérer de la soude, provoquant
l'augmentation du pH.
Le principal avantage du traitement aux phosphates est effet tampon qui augmente la tolérance
aux intrusions d'impuretés pouvant affecter le pH de l'eau.
Un autre avantage de ce traitement est la réaction avec les sels de calcium, de magnésium et la
silice pour former des précipités non adhérents qui peuvent être aisément éliminés sous forme
de boues avec les purges:
Différentes stratégies de traitement utilisant les phosphates de soude sont proposées ; elles
visent à:
- maintenir un pH suffisant
- éviter une corrosion caustique due à un excès de soude localisé ou généralisé
- éviter la précipitation de phosphate sur les surfaces chaudes