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Séminaire
Système de détection Feu &
Gaz
(Ingénieur d’état en électrotechnique et expert agrée par le ministère de l’énergie et des mines en
appareillage électrique et instrumentation.)
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Système feu et gaz
SOMMAIRE
Chapitre : 01
Introduction générale
Chapitre : 02
Chapitre : 03
Chapitre : 04
Chapitre : 05
Entretien
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Chapitre : 01
Pour se prévenir contre ces risques d’explosions la plus part des pays ont
pris des mesures de protections sous la forme de lois, de normes, et
d’arrêtés dont le but est d’assuré un niveau de sécurité élevé.
Moyens de lutte :
3
D’atmosphères explosives dangereuses tels que :
- La limitation de la concentration.
Dans certains cas une protection secondaire, contre les explosion s’avère
nécessaire si ces risques ne sont pas totalement exclus par les moyens de
protection primaires.
Le système d’échantillonnage :
L’unité analytique :
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Elle se divise en deux éléments dont l’élément primaire est un capteur qui
transforme un signal physique en une grandeur électrique bas niveau et un
élément secondaire pour la conversion du signal bas niveau en un signal
standard (0-10mV ou 4-20mA).
Traitement de signal :
5
Condumax II
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7
Condumax II : Schématique
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1- Différentes Classes de feux :
Classe A : Feux de solides
Classe B : Feux de liquides ou de solides liquéfiables
Classe C : Feux dits de gaz
Classe D : Feux de métaux
Feux de solides :
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Feux de gaz :
Feux de métaux :
Aluminium
Sodium, potassium
Lithium, calcium
2- Moyens d’extinction :
L’eau
Les poudres
La mousse
Le CO2
L’eau :
Elle peut être additive d’un agent mouillant pour améliorer les
performances.
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Les poudres :
La mousse :
La fabrication
Les caractéristiques
Le CO2
Conclusion :
Les classes les plus communes sont les trois premières A, B, C et les plus
faciles à éteindre. La classe D caractérise généralement un risque
industriel spécifique (Feu de métaux) et est la moins connue, plus
dangereuse et difficile à éteindre. La dernière et récente classe F n’est
apparue que très récemment (1998 aux USA, 2000 en Europe)
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Classes Classe A Classe B Classe C Classe D Classe F
Feux
« secs » ou Feux « gras »
Feux de Feux d'huiles et
« braisants Feux de Feux
métaux graisses
Dénomination » liquides ou « gazeux »
végétales ou
Feux de de solides Feux de gaz
animales
matériaux liquéfiables
solides
Hydrocarbur
es (essence,
fioul, limaille
bois, pétrole), de fer,
papier, alcool, propane, phospho
tissu, solvants, butane, re,
En lien avec
plastiques acétone, acétylène, poudre
l'utilisation d'un
(PVC, paraffine, gaz naturel d'alumin
Type de auxiliaire de
nappes de plastiques ou ium,
Combustible cuisson (cocotte
câbles (polyéthylèn méthane, poudre
minute, friteuse,
électriques e, gaz de
)
non polystyrène), manufactur magnési
alimentées) graisses, é, um,
,… goudrons, sodium,
vernis, titane, …
huiles,
peintures, …
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Chapitre II : Architecture de base et composition d’un système Feu et Gaz
1. Architecture de base :
Une architecture de base d’un système feu et gaz peut être donnée
sous la forme suivante :
2. Principe de fonctionnement :
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Chapitre 3 : Détecteurs de feu et de gaz.
I- Détecteurs de feu :
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PHASE 1 : Odeurs dues à l'émission de gaz de combustion invisibles,
signe précurseur de l'incendie
PHASE 2 : Fumées visibles plus ou moins sombres composées de
minuscules particules en suspension
dans l'air (aérosol)
PHASE 3 : Flamme avec émission de rayonnements infrarouges et
ultraviolets
PHASE 4 : Élévation de température due à la chaleur dégagée (1200°C à
2000°C)
2 - DÉTECTEURS UTILISÉS
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3 - ALARMES INTEMPESTIVES
Pour limiter les alarmes intempestives du S.D.I., on installe de plus en plus
des systèmes à double détection :
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B- DÉTECTEURS DE FUMÉES :
• Vues extérieures
• Fonctionnement
Dans une chambre de mesure, une source radioactive (Americium 241 :
0,1 à 1 µCi) émet un
rayonnement radioactif α qui ionise les molécules d’air, c’est-à-dire leur
donne une charge positive ou négative.
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Ces molécules sont attirées par 2 électrodes maintenues sous tension
constante U.
Ce déplacement d’ions produit un courant électrique i1.
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Ce type de capteur est appelé à disparaître à cause :
- des nouvelles réglementations visant à la protection des personnes
contre les dangers des
rayonnements ionisants
- du coût de traitement des déchets radioactifs en fin de vie
• Influence de l’environnement
Alarme intempestive si :
- particules de poussières ou de vapeur d’eau dans la chambre d’ionisation
qui freinent le
mouvement des ions
- accumulation de poussières sur la source qui réduit le rayonnement
émis et donc
l’ionisation.
b - Détecteur optique ponctuel de fumée
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• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- d’une diode luminescente
- d’une cellule photoélectrique
- d’une chambre de mesure ne laissant pas passer la lumière extérieure
mais autorisant
l’accès à l’air et à la fumée
- d’un labyrinthe (écrans décalés) situé entre la diode et la cellule.
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Le détecteur passe en alarme si la quantité de lumière reçue dépasse un
certain seuil.
• Influence de l’environnement
Alarme intempestive si :
- poussières ou vapeur d’eau semblable à des particules de fumées
- lumière parasite extérieure de forte intensité (soleil, éclairage de forte
puissance)
Diminution de la sensibilité si poussières sur la diode et/ou la cellule
photoélectrique.
3 - DÉTECTEURS OPTIQUES LINÉAIRES DE FUMÉES
• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- soit d’un émetteur de rayonnement infrarouge et d’un récepteur (cellule
photoélectrique)
- soit d’un émetteur/récepteur et d’un réflecteur de rayonnement infrarouge
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C - DÉTECTEURS OPTIQUES PONCTUELS DE FLAMME
1 - PHÉNOMÈNES MIS EN JEU
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systèmes les plus modernes).
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• Avantages
Dans le cas de détecteurs ponctuels, les courants d’air (ventilation, …) ont
pour effet de diluer la fumée, voire de l’entraîner hors de portée du
détecteur, rendant la détection difficile voire impossible.
Le détecteur multiponctuel correctement installé, “va au contraire chercher”
la fumée. Il est donc
insensible aux courants d’air et permet, de plus, une détection
extrêmement précoce.
• Influence de l’environnement
Alarme intempestive en fonction du type de capteur utilisé (ionique,
optique).
Diminution de la sensibilité si poussières sur diode et/ou cellule
photoélectrique du capteur optique.
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Le capteur analyse une à une les particules de fumées lorsqu’elles
traversent le faisceau. La
concentration en fumée est déterminée en comptant les “pics en quelques
millisecondes”.
Le détecteur est dit à “très haute sensibilité” car capable de détecter des
quantités de fumées parfois même imperceptibles pour l’homme.
• Influence de l’environnement
Toutes les particules de diamètre supérieur à 10 µm sont repérées
électroniquement et ne sont pas comptabilisées. La poussière n’a donc
aucune influence sur la détection.
C- DÉTECTEURS OPTIQUES PONCTUELS DE FLAMME
1 - PHÉNOMÈNES MIS EN JEU
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– Une flamme n’est pas stable dans le temps.
Le sommet de la flamme oscille à des fréquences comprises entre 1 Hz et
30 Hz.
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a - Détecteur de flamme infrarouge
• Fonctionnement
Dans l’infrarouge, la répartition en longueur d’ondes émises par la flamme
dépend des gaz de
combustion :
CO2 : 4,3 µm
H2O : 2,7 µm
CO : 5,5 µm
Le détecteur IR analyse le rayonnement reçu et fait ensuite la
discrimination entre les rayons émis par la flamme et les rayons émis par
les corps chauffés par la flamme.
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Il existe deux types de détecteurs, différenciés par le mode de
discrimination utilisée :
- détecteur à discrimination de fréquences
- détecteur à discrimination de longueurs d’onde
• Fonctionnement d’un détecteur à discrimination de fréquence
Le détecteur est constitué :
- d’un filtre qui arrête les rayonnements de fréquences différentes de 4,3
m (CO2)
- d’une cellule photoélectrique qui transforme cette énergie lumineuse en
énergie électrique
- d’un comparateur d’énergie par rapport à un seul prédéterminé
- d’un capteur d’oscillation
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Si le rayonnement reçu est supérieur à la valeur du seuil et si la fréquence
de pulsation est comprise entre 1 et 30 Hz, il s’agit d’une flamme et non
d’un corps chaud : le capteur se met en alarme.
• Fonctionnement d’un détecteur à discrimination de longueurs
d’onde
Le détecteur est constitué :
- de 2 filtres optiques qui arrêtent les rayonnements de fréquences
différentes de 4,3 µm et
3,7 µm
- de 2 cellules photoélectriques
- d’un comparateur d’énergie
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- d’un comparateur d’énergie à seuil
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b - Détecteur de flamme UV
• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- d’un tube à quartz qui réagit selon la longueur d’onde (inférieures à 0,4
m pour l’UV) et le
niveau d’énergie de la particule de lumière (photon) qui le traverse.
- d’un intégrateur
- d’un amplificateur
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Si le nombre de photons d’énergie suffisante, qui traversent le capteur
dans un temps prédéterminé (temps d’intégration), est supérieur à une
valeur prédéterminée, le détecteur se met en alarme.
• Influence de l’environnement
Alarme intempestive si lumières parasites telles que soleil, phares,
éclairage de chantier, halogènes de véhicule, soudage, étincelles, …, arcs
électriques.
Non-fonctionnement si obstacle physique entre flamme et détecteur.
c - Détecteur de flamme UV/IR
Un capteur UV et un capteur IR sont montés dans le même boîtier. Une
logique de vote est intégrée.
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Le système UV/IR combine les avantages des 2 types de capteur, ce qui
donne :
- un niveau d’alarme intempestive faible
- un temps de réponse très faible
- une sélectivité aux feux d’hydrocarbures
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La zone à surveiller ne doit pas excéder une dizaine de mètres car
l’énergie lumineuse décroît
proportionnellement au carré de la distance.
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D - DÉTECTEURS DE CHALEUR :
• Vues extérieures
• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- d’un capteur de température (sonde à résistance, thermocouple, bilame,
…, thermorésistance, …)
- d’un système électronique de traitement du signal.
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Le détecteur passe en alarme lorsque la température dépasse un certain
seuil de température
prédéterminé (60°C/70°C/130°C, …)
• Influence de l’environnement
Diminution de la sensibilité si des vapeurs, poussières, grasses en
particulier, se déposent sur le capteur et entraînent une inertie thermique.
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b - Détecteur électrique
Deux fils isolés électriquement rentrent en contact en cas de fusion, et
donc de feu, et déclenchent une alarme.
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3 - DETECTEUR DE CHALEUR THERMOVELOCIMETRIQUE
PONCTUEL
a - Vues extérieures
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• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- d’un capteur de référence, isolé thermiquement (inclus dans la résine du
boîtier par
exemple), tel que thermistance, thermocouple
- d’un capteur de mesure identique au capteur de référence
- d’un système électronique de traitement du signal
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Peu sensible aux feux à évolution lente, ce type de détecteur est
généralement couplé à un détecteur thermostatique.
• Influence de l’environnement
– alarme intempestive si la température fluctue fortement et rapidement en
service normal
(hotte de cuisine, caisson de turbine à gaz entre arrêt et marche, …
– diminution de la sensibilité si vapeurs et poussières, grasses en
particulier, se déposent sur
le capteur.
• Capteurs linéaires
On utilise des sondes à résistance ou des thermocouples de grandes
longueurs.
II- Détecteurs de Gaz :
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Positionnement des détecteurs à poste fixe
Les détecteurs doivent être placés :
- aux sources de fuites ponctuelles connues : garnitures de pompes,
manifolds de
vannes, prises d'échantillon, …
- à l'accumulation. Ce critère prend en compte la densité du gaz surveillé
et la zone de
rétention (cuvette de réservoir ou de sphère, caniveaux, faux plafonds, faux
planchers, …,
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hangars, …)
Les gaz plus légers que l'air sont recherchés en partie haute, les gaz plus
lourds que l'air en
partie basse.
Une attention particulière est portée aux courants de convection naturels
ou forcés
(ventilation) afin que les détecteurs se trouvent sur le trajet du gaz
- en barrière de telle façon qu'ils détectent le passage d'un nuage de gaz
se dirigeant vers la
zone ou les locaux à protéger (salles de contrôle, route, locaux
administratifs, …)
UTILISATION DE LA MESURE :
a - Travaux à chaud
En pratique, tout travail à chaud doit être différé si l’indication de
l’explosimètre n’est pas nulle.
Par exemple, dans le cas de vapeur d’essence :
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b - Stockage des gaz liquéfiés - Réglementation
L’arrêté du 10 mai 1993 relatif aux réservoirs aériens de gaz liquéfiés sous
pression impose entre autre la mise en place d’une installation automatique
fixe et les seuils d’utilisation de la mesure :
“Un plan de détection de gaz est mis en oeuvre par l’exploitant, indiquant
l’emplacement des
capteurs, les seuils de concentration efficaces et les appareils asservis à
ce système. Le
dispositif doit pouvoir détecter toute fuite de gaz dans les meilleurs délais.
L’implantation des
détecteurs tient compte des caractéristiques des gaz à détecter, des
risques de fuites,
d’inflammation et de la sensibilité de l’environnement (art. 6).
Toute détection de gaz inflammable à une concentration supérieure à 20 %
de la limite
inférieure d’explosivité doit déclencher une alarme perceptible par les
personnels concernés.
En cas de détection à une concentration fixée par l’exploitant, inférieure ou
égale à 50 % de la
LIE, l’ensemble des installations de sécurité doit être mis en état de
sécurité consistant, sauf
justification contraire, en la fermeture des vannes automatisées sur les
canalisations de
transfert, l’arrêt des pompes, compresseurs, moteurs et alimentation en
énergie autres que
ceux nécessaires au fonctionnement des équipements de sécurité et
d’intervention (art. 7)”.
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2- CATHAROMÈTRE
La mesure de la teneur totale en gaz combustibles d’un mélange gazeux
dans l’air, est réalisée non pas avec un explosimètre qui nécessite une
teneur en O2 suffisante mais à l’aide d’un catharomètre.
Celui-ci mesure la teneur totale en gaz en % volume, la mesure étant
basée sur le principe de la conductibilité thermique, ne nécessite pas
d’oxygène et peut s’effectuer en ambiance inerte.
Le filament détecteur, chauffé par le passage d’un courant électrique voit
sa résistance varier selon la conductibilité thermique du gaz. Cette
propriété, très différente entre l'air et les gaz combustibles, entraîne un
refroidissement du filament en fonction de la concentration de gaz dans
l'air.
Le résultat de la mesure s’exprime en % volume (0-100 %)
d’hydrocarbures dans l’atmosphère mesurée.
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3- DÉTECTEURS INFRAROUGE
1 - PRINCIPE DE LA MESURE
La détection est basée sur l’absorption par un gaz d’un rayonnement de
longueur d’onde comprise entre 2 et 8 μm.
L’absorption se produit à des fréquences distinctes correspondant aux
oscillations propres des molécules.
Chaque gaz, à l’exception des gaz rares monoatomique et des gaz
diatomiques (N2, O2, H2, …), présente un spectre d’absorption spécifique.
Les graphes ci-dessous donnent les spectres d’absorption du méthane et
du propane.
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Le rayon mesuré est plus ou moins absorbé en fonction de la
présence de gaz. Le rayon de référence n’est pas absorbé.
4- DÉTECTEUR PONCTUEL :
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III- Station manuelle :
Poste d'alarme incendie manuel est équipé d’un avertisseur manuel à bris
de glace ou bouton tirette, protégé dans un métal émaux rouge.
Poste d'alarme incendie manuel installé à la section extérieur est construit
conformément aux meilleures pratiques d’engineerings
Chaque Poste d'alarme incendie encastré à son raccordement pour les
raccordements des câbles externes .
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un collecteur de donnée avec tableau de bord d’alarme incendie, tableau
de bord répétiteur, tableau de bord de zones, capteurs automatique tels
que les détecteur de fumé, de gaz et de chaleurs, poste d’alarme incendie
manuel, sirène, et autre équipements annexes tels que les batteries et les
chargeurs de batteries etc.
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Spécification du systeme:
-Alimentation d'énergie :
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même à l’alarme incendie. La batterie est du type Nickel cadmium à une
capacité suffisante
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-Tableau d’alarme incendie (FAP) :
En plus de l’alarme visuelle, une alarme audible est lancée grâce à une
sirène, qui s'arrêtera par le commutateur de silence de trouble.
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L’alarme audible pour les conditions d’alarme de feu est continuellement
entendue et une alarme audible périodique s’entend pour les défauts du
system.
Test de Lampe
Un bouton poussoir déverrouillage pour tester toutes les
lampes d'indication
Commutateur de silence de trouble.
Un bouton poussoir déverrouiller est fourni pour changer toutes
les lampes d’alarme du clignotant en régulier (stable) et pour
éteindre l’alarme sonore dans le panneau de commande de
l’avertisseur d’incendie.
Réenclencher
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Chapitre :05
Entretient :
3/Une fois par moi, vérifions les détecteurs de fumée à laide d’une meche
de coton fumante et respectons les instructions mentionnés sur le manuel
d’utilisation des détecteurs.
Les détecteurs de fumée qui ont dépassé une dizaine d’année de service,
Conseils divers :
4/On doit s’assurer que tout le monde connait le bruit des détecteurs de
fumée et sache ce qu’il faut faire en cas d’incendie, pour cela on doit faire
régulièrement des exercices d’évacuations du personnel encas d’incendie.
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