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ECOLE DE SKIKDA

Département Génie Electrique et Instrumentation

Séminaire
Système de détection Feu &
Gaz

Présenté par Mr : KHOBEIZA Zoubir

(Ingénieur d’état en électrotechnique et expert agrée par le ministère de l’énergie et des mines en
appareillage électrique et instrumentation.)

Entreprise Nationale Sonatrach, Institut Algérien du Pétrole, IAP.


Avenue du 1er novembre, Boumerdès 35000, Algérie.
Ecole de Skikda les Platanes Filfila, 21101.
Tel: (213) 38 92.92.46 – Fax: (213)38 92.00.00. Site web: http://www.iap.dz E-mail: iap@iap.dz

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Système feu et gaz

SOMMAIRE

Chapitre : 01

Introduction générale

Formation d’atmosphères explosives et moyens de protections.


Différentes classes de feux.
Moyens d’extinctions des incendies.

Chapitre : 02

Architecture de base et composition d’un système Feu et Gaz

Chapitre : 03

Détecteurs de Feu et de Gaz

Chapitre : 04

Centrales de signalisations et Alarmes

Chapitre : 05

Entretien

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Chapitre : 01

Formation d’atmosphères explosives :

Dans de nombreuses Industries, la fabrication, le traitement, le transport et


le stockage, de matière inflammable s’accompagne d’un dégagement de
gaz (fuites), vapeurs ou brouillard qui sont rejetés dans l’atmosphère
environnante. En présence d’oxygène et de poussière de l’air donnent
naissance a ce qu’on appelle atmosphère explosive dont l’inflammation
peut entrainer une explosion. Cette explosion, dans la plus part des cas
s’avère lourde de conséquences et occasionner d’important dommages
corporels et matérielle.

Pour se prévenir contre ces risques d’explosions la plus part des pays ont
pris des mesures de protections sous la forme de lois, de normes, et
d’arrêtés dont le but est d’assuré un niveau de sécurité élevé.

Moyens de lutte :

Une réaction chimique soudaine d’une substance inflammable avec


l’oxygène s’accompagne d’un fort dégagement de d’énergie qui entraine
une explosion.

Ces substances Inflammables peuvent se présenter sous la forme de gaz,


de brouillard ou de poussière.

Pour qu’une explosion puisse se produire trois facteurs essentiels doivent


se réunir notamment :

1/Une substance Inflammable.

2/Une source d’inflammation (ex : étincelle électrique).

3/la présence de l’oxygène de l’air.

Protections primaires et secondaires contre les risques d’explosions.

On entend par protections primaires contre les explosions la mise en


œuvre de tous les moyens matériels qui empêchent la formation

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D’atmosphères explosives dangereuses tels que :

- L’inertisation (ajout de l’azote ou de l’oxyde de carbone).

- L’amélioration des conditions de la ventilations.

- La limitation de la concentration.

Dans certains cas une protection secondaire, contre les explosion s’avère
nécessaire si ces risques ne sont pas totalement exclus par les moyens de
protection primaires.

En l’occurrence le point d’éclair est la température la plus basse d’un


liquide inflammable à laquelle le liquide se transforme en vapeur et par
suite s’évapore dans l’air environnant et forme avec l’oxygène une
atmosphère explosive, susceptible de s’enflammer sous l’effet d’une
source d’inflammation.

Il est clair que si la température d’un liquide inflammable, est bien


inferieure à son point d’éclair, il ne peut se former aucune atmosphère
explosive.

Ce ci n’est possible que par l’installation d’analyseurs Industriel en ligne


pour le contrôle de la température de tous les liquides inflammable dans
les diverses canalisations du complexe hydrocarbure.

Ce type d’analyseurs s’appelé : analyseur de caractéristiques physique.

Un Analyseur est un ensemble d’instruments, constituant une chaine de


mesure capable de fournir des informations qualitatives et quantitatives,
sur les caractéristiques physiques dans notre cas telque le point d’éclair et
il en existe d’autres types évidement

Qu’on utilise pour la mesure des concentrations de gaz dans l’atmosphère


environnante ou ceux qui détectent la présence de feu..etc.

Il se compose de trois blocs essentiels :

Le système d’échantillonnage, l’unité analytique et le traitement de signal.

Le système d’échantillonnage :

Réalise le prélèvement d’une fraction du fluide à analyser et le


conditionnement de l’échantillon (pression température, propreté.)

L’unité analytique :

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Elle se divise en deux éléments dont l’élément primaire est un capteur qui
transforme un signal physique en une grandeur électrique bas niveau et un
élément secondaire pour la conversion du signal bas niveau en un signal
standard (0-10mV ou 4-20mA).

Traitement de signal :

Permet grâce à l’utilisation de la micro informatique d’atteindre plusieurs


objectifs :

1/Permettant un test automatiques de toutes les mesures.

2/il introduit toutes les mesures de la qualité dans des boucles de


régulations.

3/le stockage et la mise à disposition des résultats de mesures.

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Condumax II

Analyseur de Point de Rosée Hydrocarbure

Mesure automatique en ligne du point de rosée hydrocarbure et eau dans


le gaz naturel.

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Condumax II : Schématique

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1- Différentes Classes de feux :
Classe A : Feux de solides
Classe B : Feux de liquides ou de solides liquéfiables
Classe C : Feux dits de gaz
Classe D : Feux de métaux

Feux de solides :

 Les végétaux, Le bois


 Le charbon, le caoutchouc
 Papiers, cartons
 Les textiles naturels, synthétiques
 Les plastiques

Feux de liquides ou de solides liquéfiables :

 Les liquides particulièrement inflammables :


Ethylène, propylène, sulfure de carbone,….
 Les liquides inflammables miscibles à l’eau :
Les alcools (méthyliques, éthyliques…), les éthers,…
 Les liquides inflammables :
- De 1ère catégorie PE< 55°C
 Alcools, essences, white spirit.
- De 2ème catégorie PE<100°C
 Gazoles, fuels légers et lourds (PE)
- De 3ème catégorie PE>100°C
 Huiles, fuels lourds (PE), bitumes, fluides thermiques.
 Solides liquéfiables, graisses, paraffines, soufre.

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Feux de gaz :

 Hydrocarbures gazeux : méthane, éthane, propane, butane.


 Acétylène
 Hydrogène

Feux de métaux :

 Aluminium
 Sodium, potassium
 Lithium, calcium

2- Moyens d’extinction :

 L’eau
 Les poudres
 La mousse
 Le CO2

L’eau :

Elle utilisées de plusieurs façons :

- En brumisation (étouffement, refroidissement)


- En pulvérisation (étouffement, refroidissement, protection)
- En jet bâton (refroidissement, dispersion)

Elle peut être additive d’un agent mouillant pour améliorer les
performances.

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Les poudres :

Elles sont classées en catégories A, B, C, et D qui correspondent aux


différentes de classes de feu.

Le mode d’action est essentiellement l’inhibition.

La poudre la plus répondue est la poudre ABC (phosphate mono


ammonique) utilisable pour les trois premiers types de feux.

Elles peuvent contenir des additifs : hydrofugeant, fluidisant, et anti-


compactage.

La mousse :

 La fabrication
 Les caractéristiques

Le CO2

Le gaz carbonique et liquéfié dans les extincteurs, son principe de


fonctionnement est l’étouffement par l’abaissement de taux de l’ O2 de 21
à 14% mini.

Conclusion :

Les classes les plus communes sont les trois premières A, B, C et les plus
faciles à éteindre. La classe D caractérise généralement un risque
industriel spécifique (Feu de métaux) et est la moins connue, plus
dangereuse et difficile à éteindre. La dernière et récente classe F n’est
apparue que très récemment (1998 aux USA, 2000 en Europe)

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Classes Classe A Classe B Classe C Classe D Classe F

Feux
« secs » ou Feux « gras »
Feux de Feux d'huiles et
« braisants Feux de Feux
métaux graisses
Dénomination » liquides ou « gazeux »
végétales ou
Feux de de solides Feux de gaz
animales
matériaux liquéfiables
solides

Hydrocarbur
es (essence,
fioul, limaille
bois, pétrole), de fer,
papier, alcool, propane, phospho
tissu, solvants, butane, re,
En lien avec
plastiques acétone, acétylène, poudre
l'utilisation d'un
(PVC, paraffine, gaz naturel d'alumin
Type de auxiliaire de
nappes de plastiques ou ium,
Combustible cuisson (cocotte
câbles (polyéthylèn méthane, poudre
minute, friteuse,
électriques e, gaz de
)
non polystyrène), manufactur magnési
alimentées) graisses, é, um,
,… goudrons, sodium,
vernis, titane, …
huiles,
peintures, …

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Chapitre II : Architecture de base et composition d’un système Feu et Gaz

1. Architecture de base :
Une architecture de base d’un système feu et gaz peut être donnée
sous la forme suivante :

2. Principe de fonctionnement :

Les systèmes de détection incendie sont équipés de détecteurs


automatiques d’incendie. Ils utilisent différentes technologies qui
permettent de chercher les phénomènes lies à l’incendie : chaleur, fumée,
flamme, gaz de combustion….
Lorsque le détecteur détecte un phénomène donné, il est activé. Il envoie
un signal à la centrale incendie. Ce signal est traduit d’une part en une
information claire pour l’utilisateur et d’autre part, il met en œuvre les
automatismes à commander pour protéger les personnes et les biens.

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Chapitre 3 : Détecteurs de feu et de gaz.

I- Détecteurs de feu :

A- PHÉNOMÈNES PHYSIQUES À DÉTECTER LORS D’UN INCENDIE

1 - NATURE DES PHÉNOMÈNES

Les phénomènes physiques qui accompagnent le développement d’un


incendie sont mis en évidence sur les photos et le schéma ci-après.

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PHASE 1 : Odeurs dues à l'émission de gaz de combustion invisibles,
signe précurseur de l'incendie
PHASE 2 : Fumées visibles plus ou moins sombres composées de
minuscules particules en suspension
dans l'air (aérosol)
PHASE 3 : Flamme avec émission de rayonnements infrarouges et
ultraviolets
PHASE 4 : Élévation de température due à la chaleur dégagée (1200°C à
2000°C)

Développement d’un incendie :

Ces phénomènes très variables sont liés :


- A la nature du combustible et au type d’inflammation (ponctuelle,
généralisée)
- A l’environnement (air, libre, installations industrielles encombrées,
locaux techniques, bureaux, …, cuisines).

2 - DÉTECTEURS UTILISÉS

Selon le phénomène physique à détecter, on utilise des détecteurs de


fumée, de flamme, de chaleur.

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3 - ALARMES INTEMPESTIVES
Pour limiter les alarmes intempestives du S.D.I., on installe de plus en plus
des systèmes à double détection :

- détecteurs sensibles à des phénomènes différents


- confirmation d’alarme :
L’alarme générale et/ou la mise en service des dispositifs de sécurité ne
sont déclenchés que si 2 détecteurs d’une même zone, appartenant à 2
boucles différentes sont en alarme.

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B- DÉTECTEURS DE FUMÉES :

1 - PHÉNOMÈNE MIS EN JEU

Tout incendie, couvant ou ouvert, émet des fumées constituées de


particules de produits de combustion et/ou de pyrolyse, en suspension
dans l’air (aérosols).
Ces particules ont une taille comprise entre 0,01 µm et 10 µm.
Les fumées de combustion se forment à une température très inférieure à
la température
d’inflammation, ce qui permet une détection précoce des feux produisant
des particules de fumées.
2 - DÉTECTEURS PONCTUELS DE FUMÉES

a - Détecteur ionique de fumée

• Vues extérieures

• Fonctionnement
Dans une chambre de mesure, une source radioactive (Americium 241 :
0,1 à 1 µCi) émet un
rayonnement radioactif α qui ionise les molécules d’air, c’est-à-dire leur
donne une charge positive ou négative.

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Ces molécules sont attirées par 2 électrodes maintenues sous tension
constante U.
Ce déplacement d’ions produit un courant électrique i1.

Si l’atmosphère dans la chambre de mesure n’est pas perturbée, le


courant i1 est constant :

Ionisation par la source = neutralisation / recombinaison des ions par chocs


entre eux pour
donner des molécules électriquement neutres

Lorsque des particules de fumées pénètrent dans la chambre, elles


freinent le déplacement des molécules d’air plus ou moins ionisées, ce qui
diminue la valeur de i1.
Le détecteur passe en alarme quand le courant i2 tombe en dessous d’un
certain seuil.

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Ce type de capteur est appelé à disparaître à cause :
- des nouvelles réglementations visant à la protection des personnes
contre les dangers des
rayonnements ionisants
- du coût de traitement des déchets radioactifs en fin de vie
• Influence de l’environnement
Alarme intempestive si :
- particules de poussières ou de vapeur d’eau dans la chambre d’ionisation
qui freinent le
mouvement des ions
- accumulation de poussières sur la source qui réduit le rayonnement 􀀁
émis et donc
l’ionisation.
b - Détecteur optique ponctuel de fumée

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• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- d’une diode luminescente
- d’une cellule photoélectrique
- d’une chambre de mesure ne laissant pas passer la lumière extérieure
mais autorisant
l’accès à l’air et à la fumée
- d’un labyrinthe (écrans décalés) situé entre la diode et la cellule.

En l’absence de fumée, le labyrinthe empêche la cellule de recevoir les


rayons lumineux provenant de la diode et sa résistance électrique est
maximale.
En présence de fumée, les rayons lumineux rencontrent les particules en
suspension et sont
réfléchies dans toutes les directions. Il en résulte une lumière diffuse qui
atteint la cellule
photoélectrique dont la résistance diminue.

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Le détecteur passe en alarme si la quantité de lumière reçue dépasse un
certain seuil.
• Influence de l’environnement
Alarme intempestive si :
- poussières ou vapeur d’eau semblable à des particules de fumées
- lumière parasite extérieure de forte intensité (soleil, éclairage de forte
puissance)
Diminution de la sensibilité si poussières sur la diode et/ou la cellule
photoélectrique.
3 - DÉTECTEURS OPTIQUES LINÉAIRES DE FUMÉES

• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- soit d’un émetteur de rayonnement infrarouge et d’un récepteur (cellule
photoélectrique)
- soit d’un émetteur/récepteur et d’un réflecteur de rayonnement infrarouge

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C - DÉTECTEURS OPTIQUES PONCTUELS DE FLAMME
1 - PHÉNOMÈNES MIS EN JEU

En l’absence de fumée, le rayonnement infrarouge arrive sur le récepteur


avec une certaine
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puissance.
En présence de fumée, le rayonnement est partiellement arrêté/diffusé
dans toutes les directions et le récepteur reçoit une quantité de lumière
plus faible.
Le détecteur passe en alarme lorsque le rayonnement reçu tombe en
dessous d’un certain seuil (25 à 50 % en général).
• Influence de l’environnement
Alarme intempestive si :
- nuage de poussières, de sable, … qui traverse le faisceau optique
- dépôts de poussières sur l’émetteur, le récepteur
- nuage de vapeur d’eau
- courant d’air chaud dont l’indice de réfraction, plus faible que celui de l’air
ambiant,
provoque une réfraction du rayonnement émis
Mise en dérangement si perte totale du faisceau :
- désalignement
- obstacle physique (chariot élévateur, pont roulant, personnel, engins de
chantier, …)

4 - DÉTECTEURS MULTIPONCTUELS DE FUMÉES


a - Système de captage et d’analyse
• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- d’un réseau aéraulique percé de trous, réparti dans le volume à surveiller.
Chaque trou
constituant un point de captation de l’ambiance à surveiller
- d’un système d’aspiration (ventilateur, …)
- d’un détecteur de fumée
Le principe de la détection elle-même dépend du capteur utilisé (ionique,
optique, laser dans les

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systèmes les plus modernes).

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• Avantages
Dans le cas de détecteurs ponctuels, les courants d’air (ventilation, …) ont
pour effet de diluer la fumée, voire de l’entraîner hors de portée du
détecteur, rendant la détection difficile voire impossible.
Le détecteur multiponctuel correctement installé, “va au contraire chercher”
la fumée. Il est donc
insensible aux courants d’air et permet, de plus, une détection
extrêmement précoce.

• Influence de l’environnement
Alarme intempestive en fonction du type de capteur utilisé (ionique,
optique).
Diminution de la sensibilité si poussières sur diode et/ou cellule
photoélectrique du capteur optique.

b - Détecteur ponctuel laser de fumée


Il est utilisé uniquement comme capteur de fumée dans les systèmes multi
ponctuels.
• Fonctionnement
La chambre d’analyse est constituée :
- d’un faisceau laser miniature
- d’un capteur/compteur de particules

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Le capteur analyse une à une les particules de fumées lorsqu’elles
traversent le faisceau. La
concentration en fumée est déterminée en comptant les “pics en quelques
millisecondes”.
Le détecteur est dit à “très haute sensibilité” car capable de détecter des
quantités de fumées parfois même imperceptibles pour l’homme.
• Influence de l’environnement
Toutes les particules de diamètre supérieur à 10 µm sont repérées
électroniquement et ne sont pas comptabilisées. La poussière n’a donc
aucune influence sur la détection.
C- DÉTECTEURS OPTIQUES PONCTUELS DE FLAMME
1 - PHÉNOMÈNES MIS EN JEU

– La flamme (particules + gaz chauds) émet des rayonnements semblables


à ceux du corps noir, qui s’étendent de l’infrarouge à l’ultraviolet.
Seuls ces deux extrêmes sont utilisés en détection incendie.

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– Une flamme n’est pas stable dans le temps.
Le sommet de la flamme oscille à des fréquences comprises entre 1 Hz et
30 Hz.

– Un corps soumis à la chaleur d’une flamme (corps chaud ou corps “gris”)


rayonne de manière
continue.
2 - DÉTECTEURS PONCTUELS DE FLAMME

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a - Détecteur de flamme infrarouge

• Fonctionnement
Dans l’infrarouge, la répartition en longueur d’ondes émises par la flamme
dépend des gaz de
combustion :
CO2 : 4,3 µm
H2O : 2,7 µm
CO : 5,5 µm
Le détecteur IR analyse le rayonnement reçu et fait ensuite la
discrimination entre les rayons émis par la flamme et les rayons émis par
les corps chauffés par la flamme.

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Il existe deux types de détecteurs, différenciés par le mode de
discrimination utilisée :
- détecteur à discrimination de fréquences
- détecteur à discrimination de longueurs d’onde
• Fonctionnement d’un détecteur à discrimination de fréquence
Le détecteur est constitué :
- d’un filtre qui arrête les rayonnements de fréquences différentes de 4,3
􀀁m (CO2)
- d’une cellule photoélectrique qui transforme cette énergie lumineuse en
énergie électrique
- d’un comparateur d’énergie par rapport à un seul prédéterminé
- d’un capteur d’oscillation

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Si le rayonnement reçu est supérieur à la valeur du seuil et si la fréquence
de pulsation est comprise entre 1 et 30 Hz, il s’agit d’une flamme et non
d’un corps chaud : le capteur se met en alarme.
• Fonctionnement d’un détecteur à discrimination de longueurs
d’onde
Le détecteur est constitué :
- de 2 filtres optiques qui arrêtent les rayonnements de fréquences
différentes de 4,3 µm et
3,7 µm
- de 2 cellules photoélectriques
- d’un comparateur d’énergie

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- d’un comparateur d’énergie à seuil

On compare les niveaux d’énergie à 3,7 µm et à 4,3 µm : l’écart est


important s’il s’agit d’une flamme et très faible dans le cas d’un corps
chaud.
S’il s’agit d’une flamme et si le rayonnement est supérieur à un seuil
prédéterminé, le capteur se met en alarme.
• Influence de l’environnement
Alarme intempestive si lumières parasites (chalumeau, réverbération de
faisceaux lumineux sur des parois réfléchissantes mobiles).
Non fonctionnement si obstacle physique entre flamme et détecteur.

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b - Détecteur de flamme UV

• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- d’un tube à quartz qui réagit selon la longueur d’onde (inférieures à 0,4
􀀁m pour l’UV) et le
niveau d’énergie de la particule de lumière (photon) qui le traverse.
- d’un intégrateur
- d’un amplificateur

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Si le nombre de photons d’énergie suffisante, qui traversent le capteur
dans un temps prédéterminé (temps d’intégration), est supérieur à une
valeur prédéterminée, le détecteur se met en alarme.
• Influence de l’environnement
Alarme intempestive si lumières parasites telles que soleil, phares,
éclairage de chantier, halogènes de véhicule, soudage, étincelles, …, arcs
électriques.
Non-fonctionnement si obstacle physique entre flamme et détecteur.
c - Détecteur de flamme UV/IR
Un capteur UV et un capteur IR sont montés dans le même boîtier. Une
logique de vote est intégrée.

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Le système UV/IR combine les avantages des 2 types de capteur, ce qui
donne :
- un niveau d’alarme intempestive faible
- un temps de réponse très faible
- une sélectivité aux feux d’hydrocarbures

d - Particularité d’installation des détecteurs de flamme


Un détecteur de flamme IR ou UV possède un angle de vision
(généralement 120°) dans lequel la flamme peut être détectée.

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La zone à surveiller ne doit pas excéder une dizaine de mètres car
l’énergie lumineuse décroît
proportionnellement au carré de la distance.

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D - DÉTECTEURS DE CHALEUR :

1 - DETECTEUR DE CHALEUR THERMOSTATIQUE PONCTUEL

• Vues extérieures

• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- d’un capteur de température (sonde à résistance, thermocouple, bilame,
…, thermorésistance, …)
- d’un système électronique de traitement du signal.

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Le détecteur passe en alarme lorsque la température dépasse un certain
seuil de température
prédéterminé (60°C/70°C/130°C, …)
• Influence de l’environnement
Diminution de la sensibilité si des vapeurs, poussières, grasses en
particulier, se déposent sur le capteur et entraînent une inertie thermique.

2 - DETECTEUR DE CHALEUR THERMOSTATIQUE LINEAIRE


a - Détecteur “pneumatique”
Il s’agit d’éléments fusibles (bouchons en alliage à bas point de fusion,
“tube vinyle”).
Installés sur un réseau d’air sous pression, qui vont déclencher une alarme
de pression basse, et donc de feu, en cas de fusion.

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b - Détecteur électrique
Deux fils isolés électriquement rentrent en contact en cas de fusion, et
donc de feu, et déclenchent une alarme.

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3 - DETECTEUR DE CHALEUR THERMOVELOCIMETRIQUE
PONCTUEL
a - Vues extérieures

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• Fonctionnement
Le détecteur est constitué :
- d’un capteur de référence, isolé thermiquement (inclus dans la résine du
boîtier par
exemple), tel que thermistance, thermocouple
- d’un capteur de mesure identique au capteur de référence
- d’un système électronique de traitement du signal

La détection porte sur l’écart entre la température mesurée par le


capteur de mesure et le capteur de référence qui met un certain retard pour
détecter une variation brusque de température.
Le détecteur analyse la vitesse d’augmentation de température. Si elle
dépasse un certain seuil (5 à 20°C pour être insensible aux variations de la
température ambiante), le détecteur se met en alarme.

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Peu sensible aux feux à évolution lente, ce type de détecteur est
généralement couplé à un détecteur thermostatique.
• Influence de l’environnement
– alarme intempestive si la température fluctue fortement et rapidement en
service normal
(hotte de cuisine, caisson de turbine à gaz entre arrêt et marche, …
– diminution de la sensibilité si vapeurs et poussières, grasses en
particulier, se déposent sur
le capteur.

• Capteurs linéaires
On utilise des sondes à résistance ou des thermocouples de grandes
longueurs.
II- Détecteurs de Gaz :

Les détecteurs de gaz combustible ont pour but d’évaluer un risque


d’inflammation et non de faire une analyse fine de l’atmosphère.
1- Appareils de détection de gaz à poste fixe :
Installés dans les unités où les risques sont particulièrement élevés,
ils permettent une détection continue en un ou plusieurs points répartis
dans l’installation et agissent en alarme ou en sécurité par l’intermédiaire
d’un système de traitement de l’information (réglages à 20 % et 40-50 %
de la LIE en général).
Bien entendu, tous ces appareils doivent être ATEX.

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Positionnement des détecteurs à poste fixe
Les détecteurs doivent être placés :
- aux sources de fuites ponctuelles connues : garnitures de pompes,
manifolds de
vannes, prises d'échantillon, …
- à l'accumulation. Ce critère prend en compte la densité du gaz surveillé
et la zone de
rétention (cuvette de réservoir ou de sphère, caniveaux, faux plafonds, faux
planchers, …,

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hangars, …)
Les gaz plus légers que l'air sont recherchés en partie haute, les gaz plus
lourds que l'air en
partie basse.
Une attention particulière est portée aux courants de convection naturels
ou forcés
(ventilation) afin que les détecteurs se trouvent sur le trajet du gaz
- en barrière de telle façon qu'ils détectent le passage d'un nuage de gaz
se dirigeant vers la
zone ou les locaux à protéger (salles de contrôle, route, locaux
administratifs, …)

UTILISATION DE LA MESURE :
a - Travaux à chaud
En pratique, tout travail à chaud doit être différé si l’indication de
l’explosimètre n’est pas nulle.
Par exemple, dans le cas de vapeur d’essence :

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b - Stockage des gaz liquéfiés - Réglementation
L’arrêté du 10 mai 1993 relatif aux réservoirs aériens de gaz liquéfiés sous
pression impose entre autre la mise en place d’une installation automatique
fixe et les seuils d’utilisation de la mesure :
“Un plan de détection de gaz est mis en oeuvre par l’exploitant, indiquant
l’emplacement des
capteurs, les seuils de concentration efficaces et les appareils asservis à
ce système. Le
dispositif doit pouvoir détecter toute fuite de gaz dans les meilleurs délais.
L’implantation des
détecteurs tient compte des caractéristiques des gaz à détecter, des
risques de fuites,
d’inflammation et de la sensibilité de l’environnement (art. 6).
Toute détection de gaz inflammable à une concentration supérieure à 20 %
de la limite
inférieure d’explosivité doit déclencher une alarme perceptible par les
personnels concernés.
En cas de détection à une concentration fixée par l’exploitant, inférieure ou
égale à 50 % de la
LIE, l’ensemble des installations de sécurité doit être mis en état de
sécurité consistant, sauf
justification contraire, en la fermeture des vannes automatisées sur les
canalisations de
transfert, l’arrêt des pompes, compresseurs, moteurs et alimentation en
énergie autres que
ceux nécessaires au fonctionnement des équipements de sécurité et
d’intervention (art. 7)”.

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2- CATHAROMÈTRE
La mesure de la teneur totale en gaz combustibles d’un mélange gazeux
dans l’air, est réalisée non pas avec un explosimètre qui nécessite une
teneur en O2 suffisante mais à l’aide d’un catharomètre.
Celui-ci mesure la teneur totale en gaz en % volume, la mesure étant
basée sur le principe de la conductibilité thermique, ne nécessite pas
d’oxygène et peut s’effectuer en ambiance inerte.
Le filament détecteur, chauffé par le passage d’un courant électrique voit
sa résistance varier selon la conductibilité thermique du gaz. Cette
propriété, très différente entre l'air et les gaz combustibles, entraîne un
refroidissement du filament en fonction de la concentration de gaz dans
l'air.
Le résultat de la mesure s’exprime en % volume (0-100 %)
d’hydrocarbures dans l’atmosphère mesurée.

Certains appareils assurent plusieurs fonctions :


- teneur en oxygène et explosimètre
- explosimètre et teneur en gaz combustibles en % volume dans
l’atmosphère
Dans ce cas il est important de ne pas confondre :
- les résultats donnés par l’explosimètre et le catharomètre
- Les conditions d'utilisation (présence de O2 absolument nécessaire pour
l'explosimètre.
Présence de O2 non nécessaire pour le catharomètre).

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3- DÉTECTEURS INFRAROUGE
1 - PRINCIPE DE LA MESURE
La détection est basée sur l’absorption par un gaz d’un rayonnement de
longueur d’onde comprise entre 2 et 8 μm.
L’absorption se produit à des fréquences distinctes correspondant aux
oscillations propres des molécules.
Chaque gaz, à l’exception des gaz rares monoatomique et des gaz
diatomiques (N2, O2, H2, …), présente un spectre d’absorption spécifique.
Les graphes ci-dessous donnent les spectres d’absorption du méthane et
du propane.

Ces spectres montent 2 pics assez nettement différenciés 2,2 à 2,5 μm et


3,1 à 3,9 μm et d’autre part une bande comprise entre 6,1 et 8,6 μ dont
l’intensité est variable.
Cette propriété est valable, avec toutefois une sensibilité différente pour
les corps suivants : alcanes, éthylène, styrène, xylènes, alcools en phase
gaz (méthanol, éthanol, …), acétone, white spirit, …
Les détecteurs infrarouges travaillent donc en général :
- à 3,3-3,4 μm pour la longueur d’onde du rayonnement servant à la
mesure
- à 3 μm pour la longueur d’onde du rayonnement de référence

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Le rayon mesuré est plus ou moins absorbé en fonction de la
présence de gaz. Le rayon de référence n’est pas absorbé.

4- DÉTECTEUR PONCTUEL :

Ils mesurent de 0 à 100 % de la LIE, les gaz ou vapeurs explosives qui


viennent à leur contact.
On les positionne de la même manière que les sondes détectrices
d’explosimètre.
Ils sont plus chers que les explosimètres et présentent des inconvénients
supplémentaires (poids important, pas de détection de l’H2, interférence de
certains composés sur le rayon de référence). Ils sont peu utilisés.

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III- Station manuelle :

Poste d'alarme incendie manuel est équipé d’un avertisseur manuel à bris
de glace ou bouton tirette, protégé dans un métal émaux rouge.
Poste d'alarme incendie manuel installé à la section extérieur est construit
conformément aux meilleures pratiques d’engineerings
Chaque Poste d'alarme incendie encastré à son raccordement pour les
raccordements des câbles externes .

Chapitre 4 : Centrales de signalisation et alarmes :


Ce système est conçu pour protéger les bâtiments contre les dangers de
feu et de gaz dans le but de la protection de la vie humaine ainsi que les
propriétés. Il contrôle d’une façon continue et automatique toutes les
unités concernant l’accumulation de fumé et du gaz.

Ce system d’alarme incendie est un type de microprocesseur à base


adressable comprenant un tableau de bord central d’alarme incendie(FAP),

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un collecteur de donnée avec tableau de bord d’alarme incendie, tableau
de bord répétiteur, tableau de bord de zones, capteurs automatique tels
que les détecteur de fumé, de gaz et de chaleurs, poste d’alarme incendie
manuel, sirène, et autre équipements annexes tels que les batteries et les
chargeurs de batteries etc.

Architecture de system d’alarme incendie :


Le system d’alarme incendie consiste de ce qui suit:
 Tableau de bord d’alarme incendie(FAP)
 Tableau de bord de control d’extinction intelligente (IG541 dans les
différents le bâtiment et salles de control, sous station)
 Détecteur de fumé (SMD)
 Détecteur de chaleur(HTD)
 Détecteur de gaz combustible (ET) (dans le bâtiment de control
central)
 Câbles Pyro-sens (dans le bâtiment de control central, sous
station)
 Poste d’alarme incendie manuel(MCP).
 Alarme visuelle et acoustique (VAA).

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Spécification du systeme:

-Alimentation d'énergie :

Deux sources d’alimentation d’énergie indépendante et fiable à une


capacité adéquate sont fournies, une principale et l’autre secondaire,
chaque une a une capacité adéquate pour l’application.

Un circuit de dérivation de 220 VAC, 50Hz destiné pour alimenter la source


d’énergie principale. L’alimentation d’énergie principale vient de
l’alimentation continue (UPS) ou le tableau d’alimentation d’urgence. La
source d’alimentation secondaire de 24 VDC doit consister de 24 VDC
batteries de stockage avec un chargeur d’entretien chargé destiné lui-

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même à l’alarme incendie. La batterie est du type Nickel cadmium à une
capacité suffisante

L’échec de l’alimentation principal va automatiquement changer le système


sur la fonction à batterie et une fois l’alimentation principale est restauré le
fonctionnement revient au premier système. L’échec de l’alimentation
principale doit initier une fausse alarme qui sonnera sur le tableau
annonciateur, et une indication visuelle doit apparaître pour indiquer des
conditions pareilles.

4.1 Indication et Alarme

4.2.1 Les conditions de fonctionnement du système d’alarme incendie est


indiqué par le biais des lampes LED, lampes “fenêtres” ou unité
d’affichage numérique, une pour chaque article d’indication, montée sur le
devant du tableau de commande du système incendie(FAP).

4.2.2 Pour les conditions anormales, une disposition d’envoyé un signale


commun pour donner une alarme ou une indication au circuit externe est
prise.

4.2 Système HVAC

Si le tableau de bord de l’alarme incendie se déclanche le système HAVC


(chauffage, Ventilation et climatisation) le système HAVC se ferme, et le
signale d’alerte du bâtiment en question se déclenche. Si le tableau de
bord de l’alarme incendie active le système HAVC en vue de contrôler la
fumé/chaleur, le système HAVC se ferme, et le signale d’alerte du bâtiment
en question se déclenche. Le système d’alarme incendie ferme l’unité de
fourniture d’air HVAC sur une condition de l’alarme incendie. Cette
interface est sous forme de sorties de contact normalement fermé.

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-Tableau d’alarme incendie (FAP) :

Le tableau d’alarme incendie à un afficheur alphanumérique pour la


feu/fausse indication. L’afficheur est LCD. Le tableau d’alarme - incendie
fourni un fonctionnement adressables et une détection analogique, et iIs
sont capables de donner l’exactitude d’endroit pour surveiller et contrôler.
Les données du détecteur sont affichées sur le LCD du tableau de
commande. Les tableaux d’alarme incendie ont les caractéristiques
suivantes:

 Conception à puissance limitée avec des modules électronique


 Recherche de défaut à dispositif au niveau du sol, localisation et
isolation
 Programme Auto pour le fonctionnement général de l’alarme
 Alerte de détection d’impureté pour maintenance, les rapports de
service et de l’état y compris quasi impureté
 Opération type de dispositif de détection de défaut
 Détection d’erreur en double adresse
 Panneau avant ou programmation de PC
 Rapport d'exécution de valeur de crête de dispositif de détection
 Mode de simulation de vérification de logiciel
 Diagnostique étendu et automatique pour la réduction d'entretien
 Contrôle d’accès par mot de passe

La porte de fermeture étant fermée, une fenêtre permet de voir l’état


d’affichage. Le tableau de bord de l’alarme-incendie est installé dans la
salle de contrôle, dép technique, dep maintenance,appro ;ADM,dep
securité,poste de guarde ,les sous-stations .

En plus de l’alarme visuelle, une alarme audible est lancée grâce à une
sirène, qui s'arrêtera par le commutateur de silence de trouble.

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L’alarme audible pour les conditions d’alarme de feu est continuellement
entendue et une alarme audible périodique s’entend pour les défauts du
system.

Les actions manuelles suivantes de l’opérateur sont disponibles sur le


tableau de bord de l’alarme-incendie.

 Test de Lampe
Un bouton poussoir déverrouillage pour tester toutes les
lampes d'indication
 Commutateur de silence de trouble.
Un bouton poussoir déverrouiller est fourni pour changer toutes
les lampes d’alarme du clignotant en régulier (stable) et pour
éteindre l’alarme sonore dans le panneau de commande de
l’avertisseur d’incendie.

Les alarmes visuelles et sonores de l'usine continuent de


fonctionner pendant une période d'ensemble (réglable) après
réception. La nouvelle alarme entrante dépassera le commutateur
de silence de trouble.

Réenclencher

Un bouton poussoir déverrouiller est fourni pour réenclencher tous signaux


visuels sonores

Tableau d'incendie avec le contrôle du déclencheur

Il est capable de commander les déclencheurs pour l’usage dans le


système de déclenchement automatique. Les systèmes d’extinction de
déclenchement activent automatiquement les déclencheurs électriquement
commandés pour le déclenchement de l’agent d’extinction d’incendie en
réponse aux entrées de dispositif de détection d’incendie comme
déterminées par la programmation du tableau de bord d’incendie
récepteur.

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Chapitre :05

Entretient :

L’entretient du système feu et gaz est très important, si on veut


réellement que celui-ci fonctionne dans des conditions
normalisés.
1/il est important de passer soigneusement l’aspirateur périodiquement
tous les deux mois par exemple.

-la poussière peut gêner considérablement un détecteur dans son


fonctionnement, dans ce cas on doit couper l’alimentation et passer
l’aspirateur sur le grillage extérieur du détecteur seulement. Une fois le
nettoyage est terminé on passe évidement aux essais.

2/La vérification des détecteurs de fumée, doit être faite pratiquement


pendant toutes les semaines à laide des boutons d’essai.

3/Une fois par moi, vérifions les détecteurs de fumée à laide d’une meche
de coton fumante et respectons les instructions mentionnés sur le manuel
d’utilisation des détecteurs.

Les détecteurs de fumée qui ont dépassé une dizaine d’année de service,

doivent être remplacés par des nouveaux.

Conseils divers :

4/On doit s’assurer que tout le monde connait le bruit des détecteurs de
fumée et sache ce qu’il faut faire en cas d’incendie, pour cela on doit faire
régulièrement des exercices d’évacuations du personnel encas d’incendie.

5/chaque personne doit savoir, comment sortir de chaque pièce.

6/on déterminer au préalable un lieu de rencontre, à l’extérieur, une fois


tout le monde est sortis.

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