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Description et analyse du système d’information :

Chapitre 1 : Le rôle du SI dans une organisation


Chapitre 1.4. : Modèle Relationnel

Konan Marcellin BROU

marcellin.brou@inphb.ci

2021-2022

Sommaire
 Introduction
 Concepts de base
 Conception d’un schéma
Relationnel
 MLD Relationnel
 Exercices
 Bibliographie

INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 2

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I. Introduction
 Objectifs :
 Apprendre les concepts de base
d’une BD ;
 Savoir concevoir un modèle
relationnel
 Savoir transformer un schéma
Entité/Association en un schéma
relationnel

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I. Introduction
 1.1. Modèle relationnel  Exemple : relation Produit
 Introduit par Edgar Frank Codd numProd designation prix qteStock
en 1970.
 Permet de reformuler le modèle 1 CD 400 12
Tuples
conceptuel de données dans un 2 DVD 500 20
formalisme tabulaire plus proche
de l'implémentation  Données manipulées par des
informatique. opérateurs de l'algèbre
 Cependant il est indépent d'une relationnelle (union,
solution technologique intersection, …) et SQL.
particulière.
 Fondé sur la notion  Etat cohérent de la BD assuré par
mathématique de relation un ensemble de CI.
 Données organisées sous forme  Théorie de la normalisation
de tables à deux dimensions  Permet d’éliminer les
encore appelées relations. incohérences lors de la
conception d'une BD.
 Chaque ligne est appelée n-uplet
ou tuple.
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II. Concepts de base
 2.1. Quelques définitions  Produit cartésien :
 Le produit cartésien d’un
 Notion de Domaine : ensemble de domaine D1, D2, …,
 Ensemble de valeurs Dn, noté D1  D2 … Dn est
 Exemples : l’ensemble de n-uplets ou tuples
 Entier (d1, d2, …, dn) tels que di Di avec
i = 1, 2, …, n.
 Réel
 Exemple :
 Chaîne de caractères
 D1 = {BD, Math, IA} card(D1)=3
 Date
 D2 = {3, 2} card(D2)=2
 D1 x D2 : card(D1xD2)=3x2
BD 3
BD 2
MATH 3
MATH 2
IA 3
IA 2
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II. Concepts de base


 Notion de Relation  Notations :
 La relation sur les attributs A1,  Relation R définie sur les
A2, …, An de domaine respectif D1, domaines D1, D2, … Dn :
D2, …, Dn est tout sous-ensemble  R(D1, D2, … Dn)
de produit cartésien de D1,D2,…  Prise en compte du concept
Dn. d’attribut :
 C’est donc tout ensemble de n-  R(A1:D1, A2:D2, … An:Dn)
uplets (x1,x2, …,xn), avec xi un
élément de Di (1  i  n).  Notation utilisée en pratique :
 Exemples :  R(A1, A2, … An) avec Ai =
attributs de la relation
 {(BD, 3), (Math, 2)}
 {(BD, 3), (IA, 3)}

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II. Concepts de base
 Exemple : relation Etudiant  Remarques :
 Définition en intention  Un tableau ne contient pas deux
lignes identiques.
Etudiant(numEt, nomEt, dateNais, adresse, nomCl)
 L’ordre des lignes n’a pas
 Définition en extension d’importance.
 L’ordre des colonnes n’a pas
d’importance.
Attributs  Chaque case du tableau ne
Etudiant contient qu’une seule valeur.
numEt nomEt dateNais adresse nomCl  Occurrence ou n-uplets ou tuples
214 Toto 26/10/72 Abidjan INFO1 : une ligne d’une relation.
tuples Cardinalité = Nombre de tuples
166 Froto 11/02/80 Abidjan INFO2 

108 Mankou 15/04/79 Bouaké INFO1


d’une relation.
 Degré = nombre d’attributs d’une
relation.

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II. Concepts de base


 2.2. Clé de relation  Clé étrangère
ou identifiant externe
 Tout sous-ensemble minimal 

d’attributs dont les valeurs  Attribut permettant de référencer


les tuples d’une autre relation ou
permettent de distinguer les parfois la même.
tuples les uns des autres.
 Leur valeur est nécessairement
 Clé candidate : Toute clé égale à celle de la clé d’un tuple
potentielle. existant dans l’autre relation.
 Clé primaire d’une relation : une  Exemple :
des clé candidates.  nomCl dans la relation Etudiant
 Exemple : Classe
 Dans la relation Etudiant, on peut nomCl salle
avoir comme clé numEt (numéro INFO1 369
de l’étudiant)
INFO2 360
INFO3 312

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II. Concepts de base
 2.3. Contrainte d’intégrité
 Prédicat permettant de vérifier la
validité des opérations de mise à
jour afin que la BD soit toujours
cohérente.
 Exemples :
 Contrainte d’intégrité de domaine
 Contrainte d’intégrité de relation
ou de clé primaire
 Contrainte d’intégrité de
référence.

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II. Concepts de base


 2.4. Schéma de relation  Schéma de la BD ou schéma
 Le doublet U des attributs et de relationnel :
l’ensemble F des contraintes  L’ensemble des schémas de
d’intégrité d’une relation. relation de la BD.
 R = <U, F>  Exemple :
 Etudiant = <U1, F1>
 Exemple :
 Classe = <U2, F2>
 Etudiant = <U1, F1>
 avec U1 = {numEt, nom,
dateNaiss, adresse}
 F1 = {numEt est un entier positif,
dateNaiss < date du jour}
 Tout ensemble de tuples construit
sur U1 et vérifiant F1 est une
occurrence du schéma de
relation.

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III. Conception d’un schéma Relationnel
 3.1. Présentation  Niveau conceptuel : représente le
contenu de la BD en termes
 Démarche de conception conceptuels, indépendamment de
Données de l’entreprise toute considération informatique.
Niveaux d’abstraction
 Niveau logique relationnelle :
Analyse conceptuelle résulte de la traduction du
Niveaux Conceptuel schéma conceptuel en un schéma
modélisation des données
propre à un type de BD.
Schéma conceptuel  Niveau physique : est utilisé pour
décrire les méthodes
Conception logique d’organisation et d’accès aux
Niveaux Logique
traduction dans le modèle de BD
données de la BD.
Schéma logique
 Cette partie porte sur le niveau
logique.
Création de la BD Niveaux Physique
Selon le SGBD

Schéma physique

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III. Conception d’un schéma Relationnel


 Principe de conception
 Une mauvaise conception peut Données de l’entreprise Sémantique des
engendrer des problèmes dans x designation données (DF)
son exploitation (redondance, x numProd x prixU
problèmes de mise à jour) . x numCl Algorithme de
x adresse
 La théorie de normalisation est x dateCom décomposition
basée sur les Dépendances x nom x numCom (Normalisation)
Fonctionnelles (DF). x qteCom
 Les DF traduisent des contraintes
sur les données. Client(numCl, nom, adresse)
Commande(numCom, dateCom, numCl)
Produit(numProd, designation, prixU)
DetailCom(numCom, numProd, qteCom

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III. Conception d’un schéma Relationnel
 3.2. DF  Exemple :
 Dépendance fonctionnelle : DF CommandeProduit(numProd, design, qteCom,
 Définition prixU, numCom, dateCom, numCl, nom, adresse)
 Soit une relation R(A, B, C) où A, F = {numProd  design ;
B et C représentent des attributs numProd  prixU ;
ou groupes d’attributs. B est dit numcl  nom ;
fonctionnellement dépendant de numCl  adresse ;
A si étant donné deux tuples <a1, numCom  dateCom ;
b1, c1> et <a2, b2, c2> de R, a1 numCom  numCl ;
numCom, numProd  qteCom
= a2  b1 = b2. }
 Plus simplement, B dépend
fonctionnellement de A, si étant  Contre exemples :
donné une valeur de A il lui  numCl  numProd
correspond une et une seule  numCom  qteCom
valeur B.
 La DF est notée : A  B et se lit :
 A détermine B ou
 B est fonctionnellement
dépendant de A.

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III. Conception d’un schéma Relationnel


 Propriétés des DF  Dépendance Fonctionnelle
 Règles d’Amstrong Elémentaire (DFE)
 Une DF X  Y est élémentaire s’il
n’existe pas de X’  X tel que
Réflexivité : X’  Y
Y  X  X  Y (dépendance triviale)
 Exemple :
Augmentation :
X  Y  X, Z  Y, Z numCl  nom ;
numCom, numProd  qteCom
Transitivité :
X  Y et Y  Z  X  Z  Contre exemple :
Union ou Additivité : numCl, numCom  nom
X  Y et X  Z  X  Y, Z car numCl  nom
Pseudo-transitivité :
X  Y et Y, W  Z  X, W  Z
Décomposition :
X  Y et Z  Y  X  Z

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III. Conception d’un schéma Relationnel
 Dépendance Fonctionnelle  Fermeture transitive d’un
Directe (DFD) ensemble F de DFE
 Une DF X  Y, dans une relation R  Ensemble F+ obtenu en ajoutant à
est directe s’il n’existe pas F toutes les DF élémentaires
d’attribut Z de R tel que X  Z et déduites par transitivité.
ZY  F+ = F  {DF transitives}
 La DF X  Y n’est pas obtenue par  Couverture minimale
transitivité
 Ensemble MIN(F) de DF
 Exemples : élémentaires associé à un
numCl  nom ;
ensemble d’attributs
numCom, numProd  qteCom  vérifie les propriétés suivantes :
 Aucune dépendance de F n’est
 Contre exemple : redondante ; i.e., pour toute DF
F’ de F, F-{F’} n’est pas
équivalent à F.
numCom  nom
car numCom  numCl et numCl  nom  Toute DF élémentaire des
attributs est dans F+ de F.
 En d’autres termes, il n’existe pas
F’  MIN(F) / (F’)+ = F+

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III. Conception d’un schéma Relationnel


 3.3. Graphe de DF
 Définition
 L’ensemble des DF de MIN(F) est
représenté par une arborescence
appelée graphe des DF (GDF) ou
Structure d’Accès Théorique
(SAT).

numCl numCom numProd

nomCl adresse dateCom designation pU

qteCom

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III. Conception d’un schéma Relationnel
 3.4. Construction du MCD  Liens entre objets conceptuel. un
 La SAT permet de construire le attribut clé d’une entité et un
MCD attribut clé d’une autre entité
(numComd  numCl) :
 On distingue en général trois
 Cette catégorie de lien est
sortes de liens :
appelée Contrainte d’Intégrité
numCl numComd codPrd Fonctionnelle (CIF) (trait bleu).
 Liens entre des attributs clés et
nomCl adrCl dateComd designat pU des attributs non clé (numCom,
numProd  qteCom) (trait
qtComd rouge).

 Liens entre un attribut, clé d’une


entité et les autres attributs de
l’entité (trait noir) ;

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III. Conception d’un schéma Relationnel


 MCD déduit

Client Commande 1, n Produit


1, n 1, 1
numCl passe numComd detailCom 1, n codPrd
nomCl date désignat
qtComd
adrCl pU

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III. Conception d’un schéma Relationnel
 Exercice :
 Dictionnaire de données
Attribut Description Type Taille Nature Remarques Contrainte, Légende :
règle de calcul
numFact Numéro de la facture N EL Incrémenté N : Numérique
dateFact Date de la facturation D EL JJ/MM/AAAA AN : AlphaNumérique
D : Date
numAdh Numéro de l’adhérent N EL
nomAdh Nom de l’adhérent AN 15 EL EL : ETémentaire
prenomAdh Prénom de l’adhérent AN 25 EL CO : COncaténé
adresseAdh Adresse de l’adhérent AN CO CA : Calculé
numProd Numéro de produit N EL
designation Nom du produit AN 30 EL
qteCom Quantité commandée N EL
prixVente Prix de vente N EL
tva Taxe sur la Valeur Ajoutée N EL
montant Montant commandé N CA qteComxprixVen Questions :
te 1. Trouver les DF
totalHT Total HT N CA totalHT 2. Construire la SAT
totalTTC Total TTC N CA totaHT*(1+tva) 3. Construire le MCD
numFour Numéro du fournisseur N EL
nomFour Nom du fournisseur AN 20 EL
prixAchat Prix d’achat N EL
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III. Conception d’un schéma Relationnel


 3.5. CI fonctionnelle (CIF)  Intérêt
 Définition  L’intérêt de mettre en évidence
une CIF dans une relation de
 Une CIF sur plusieurs entités dimension supérieure à 2 permet
participant à une même relation de diminuer de 1 la dimension de
exprime que l’une des entités est la relation.
totalement déterminée par la
connaissance d’une ou de
plusieurs autres entités.
 Elle traduit un lien fort et
permanent (non modifiable sauf
annulation) de dépendance d’une
entité par rapport à une ou
plusieurs autre entités.
 Si ce lien n’est pas permanent
dans le temps, il s’agira d’une DF
entre entités.

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III. Conception d’un schéma Relationnel
 Exemple 1 : une CIF  Une commande est passée par un
et un seul client numCo  codeCl
 Une commande est traitée par un
Client et un seul représentant
codeCl passecommande Représentant
0, n 0, n codeRe numCo  codeRe
nomCl
prénom nomRe  On peut donc décomposer la
1, 1 relation passe commande en deux
0, n Commande relation binaire passe commande
Commandeproduit 1, n
numCo entre Client et Commande et
date traite commande entre
Représentant et Commande.
0, n
1, n
Produit
refPr 0, n contient
libelléPr
quantité
prixU

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III. Conception d’un schéma Relationnel


Client
codeCl 0, n
nomCl CIF
prénom 1, 1
0, n Commande
1, n numCo 1, 1 0, n Représentant
CommandeProduit CIF codeRe
date
nomRe
0, n
Produit 1, n
refPr 0, n contient
libelléPr quantité
prixU

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III. Conception d’un schéma Relationnel
 De même, dans la relation
commandeProduit on a la CIF Client
CIF
Commande  Client. codeCl 0, n
 On peut donc décomposer la nomCl CIF
prénom 0, n 1, 1
relation commandeProduit en 1, 1
deux relations : commandproduit Commande Représentant
entre Client et Commande et concerne
1, n numCo 1, 1 0, n
codeRe
concerne entre Commande et date CIF
nomRe
produit. 0, n
Produit 1, n
refPr 0, n contient
libelléPr quantité
prixU

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III. Conception d’un schéma Relationnel


 Simplification du schéma
 Les deux CIF entre Commande et
Client sont identiques.
 On fusionne les deux relations
concerne et contient.
Client
codeCl 0, n
nomCl CIF
prénom 1, 1
Commande Représentant
numCo 1, 1 0, n
codeRe
date CIF
nomRe

Produit 1, n
refPr 0, n contient
libelléPr quantité
prixU

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III. Conception d’un schéma Relationnel
 3.6. Normalisation  5 formes normales :
 Définition  1FN, 2FN, 3FN, BCNF, 4FN, 5FN
 Transformation d’une relation  Degré de normalité d’un
posant des problèmes lors des schéma
opérations de MAJ en plusieurs  Plus il est élevé, plus les
relations n’ayant pas ces redondances et les anomalies de
problèmes. MAJ sont réduites.
 But : Minimiser les redondances  Utilité de la normalisation
car source d’incohérence de la  La conception d'un schéma
BD. relationnel correct nécessite donc
 Classification des relations : l'explicitation de toutes les DF.
 En fonction de leurs propriétés  Il existe des algorithmes de
par rapport aux DF. normalisation, qui, à partir d’un
ensemble de DF sur un ensemble
d'attributs, construisent le
schéma relationnel en 3FN.
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III. Conception d’un schéma Relationnel


 3.7. Première FN (1FN)  Normalisation en 1FN :
 Définition  Eclatement de la relation :
remplacer l’attribut composé par
 Une relation est normalisée ou en
les attributs simples
1FN si tous les attributs qui la
correspondants .
composent sont de type
élémentaire ou atomique, i.e. non  Eclatement du groupe répétitif :
décomposable. répliquer les tuples autant de fois
qu’il y a de valeur pour un
 La notion d’agrégat ou de groupe
attribut donné.
répétitif (ensemble de valeurs),
n’existe pas dans le modèle
relationnel.
 Types interdits : structures,
ensembles, listes, tableaux…
 Remarques :
 Toute relation dans une BDR est
en 1FN
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III. Conception d’un schéma Relationnel
 Exemple : attribut de type  Solution 1 : Mise à plat de la
structure structure
 Relation Personne contenant Personne
l’attribut adresse de type id nom n° rue ville CP
structure
Personne
id nom adresse  Solution 2 : Création de
n° rue ville CP nouvelles relations
Personne Adresse
id nom Aid n° rue ville CP

Habite
id Aid

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III. Conception d’un schéma Relationnel


 Exercice :  Solution
 Soient les deux relations Vol
suivantes :
numvol avnom
Avion Vol
100 CARV
avnom capacite numvol avion 101 B707
CARV 100 100 (CARV, 100) 102 B707
B707 150 101 (B707, 150) 103 AIRB
AIRB 250 102 (B707, 150 104 AIRB
AIRB 350 103 (AIRB, 250
104 (AIRB, 350)

 L’attribut avion est une liste de


deux valeur (avnom, capacite)
 Normaliser la relation Vol

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III. Conception d’un schéma Relationnel
 3.8. Deuxième FN (2FN)  Remarque :
 Permet d’éliminer certaines  Si la relation est en 1FN et la clé
est unique et mono-attributs
redondances dues au fait que
alors la relation est en 2FN.
certains attributs non clés sont
déterminés par une partie de la  Exemple 1 :
clé. Etudiants(numEt, nom, codeCl, libellé)
 Définition F = {numEt  nom, codeCl, libellé ;
codeCl  libellé
 Une relation est en 2FN si et
}
seulement si :
 elle est en 1FN ;
 La relation Etudiant est en 2FN
 tout attribut n’appartenant à
car la clé est mono attribut.
aucune clé ne doit pas
dépendre d’une partie de
cette clé (i.e. dépend de la clé
que par une DFE)
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III. Conception d’un schéma Relationnel


 Exemple 2 :  Les anomalies de stockage
existent dans Fournisseur pour
Fournisseur(nom, adresse, article, prix)
F = {nom  adresse ; les opérations de MAJ.
nom, article  prix  Anomalie d’insertion :
}
 Impossible d’insérer d’autres
 La clé est le couple (nom, article). données indépendamment
d’autres données bien qu’elles
 La relation Fournisseur n’est pas
soient indépendantes.
en 2FN car une partie de la clé
(nom) détermine un attribut  Exemple : Impossible d’insérer
(adresse) n’appartenant pas à la une occurrence du couple
clé. (article, prix) si la valeur
nom adresse article prix correspondante au couple (nom,
F1 A1 P1 100 article) constituant la clé
F1 A1 P2 125 primaire n’existe pas (CI
F1 A1 P3 500 d’entité). On ne peut insérer un
F2 A2 P1 200 nouveau produit si il n’y a pas de
fournisseur et vice versa.
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III. Conception d’un schéma Relationnel
 Anomalie de suppression :  Anomalie de modification :
 La suppression de certaines  Une MAJ d’une donnée doit être
données entraine la perte répétée plusieurs fois.
d’autres données non concernées  Dans la relation Fournisseur il y a
 Exemple : Si on supprime une une redondance de certaines
valeur de la clé primaire (nom, occurrences du couple (nom,
article) par exemple (F2, P1), on adresse) par exemple (F1, A1).
risque de perdre une valeur  Donc, la MAJ de l’adresse d’un
unique du couple (nom, adresse) fournisseur entraine :
 Par exemple (F2, A2).  Soit un coût élevé de MAJ si la
nom adresse article prix modification est effectuée sur
chaque occurrence répliquée ;
F1 A1 P1 100
F1 A1 P2 125
 Soit une incohérence de la
relation si la modification n’est
F1 A1 P3 500
pas effectuée sur toutes les
F2 A2 P1 200
occurrences.

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III. Conception d’un schéma Relationnel


 Décomposition de la relation  Par application du théorème de
Fournisseur : Théorème de Heath Heath, on obtient alors les 2
relations suivantes en 2FN :
 Soit la relation R(X, Y, Z) où X, Y,
Z sont des groupes d’attributs.  X = nom, Y = adresse,
Si X  Y appartient à F, alors la Z = article, prix
décomposition de R en S(X, Y) et  Fournisseur(nom, adresse) avec
T(X, Z) est SPI (Sans Perte F = {nom  adresse}
d’Information).  Produit(nom, article , prix) avec
 Réciproquement, si la F = {nom, article  prix}
décomposition de R en S et T est Produit
SPI, alors X  Y ou X  Z Fournisseur
nom article prix
appartient à F+. nom adresse
F1 P1 100
F1 A1
F1 P2 125
F2 A2
F1 P3 500
F2 P1 200

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III. Conception d’un schéma Relationnel
 Avantages de la 2FN Schémas FN Nombre d’octets
 Permet de limiter les Fournisseurs(nom, adresse, 1FN 100 x 4 x 2 = 800
redondances. article, prix)
 Considérons les deux schémas Fournisseur(nom, adresse) 2FN 100 x 2 = 200
ci-dessous : Produit(nom, article, prix) 30 x 3 x 2 = 180
200 + 180 = 380
 Fournisseur(nom, adresse) avec
F = {nom  adresse}
 Relation en 2FN nécessite moins
 Produit(nom, article , prix) avec d’octet pour le stockage des
F = {nom, article  prix} données.
 Avec :
 100 Fournisseurs et 30 produits
différents ;
 Un produit est livré que par 2
fournisseurs maximum.
 Chaque attribut est codé sur 1
octet.
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III. Conception d’un schéma Relationnel


 Exercice 1 :  Exercice 3 :
 Soit la relation R(A, B, C, D, E) et  On considère la relation
F={ B  C ; A, B  D, E}. R(A,B,C,D,E, F) avec les DF :
 Montrer que R n'est pas en 2FN et F={A, B  C ; D  C ; D  E ; C, E
décomposé la.  F ; E  A.
 Exercice 2 :  Compléter les cases vides du
tableau suivant :
 Soit la relation Vol(numVol, jour,
numPl,numAv,typeVol) et les DF : A B C D E F
1 110 54
F ={numVol  typeVol ;
x 2 j 100 n 52
numVol, jour numPl,numAv 1 i 110 m
}. 2 100 52
4 k s 20
 Montrer que R n'est pas en 2FN et
w 110
décomposé la. y 4 k 200

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34
III. Conception d’un schéma Relationnel
 3.9. Troisième FN (3FN)  Pour savoir donc si un schéma
 Permet d’éliminer les est en 3FN, on doit :
redondances dues aux DF  Chercher toutes ses clés
minimales.
transitives.
 En déduire les attribut A qui
 Définition : n’appartiennent à aucune clé
 Une relation est en 3FN si et minimale.
seulement si :  Regarder toutes les DF X  A de
 Elle est en 2FN F+, avec A non inclus dans X (cas
 Tout attribut n’appartenant à trivial), et tester pour chacune
aucune clé ne dépend pas d’elle si X est une clé.
d'un attribut non clé. Il doit
être directement dépendant
(ou non transitivement
dépendant) des clés.

INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 35

35

III. Conception d’un schéma Relationnel


 Remarques :  Graphe de DF
 Au lieu de considérer toutes les
DF de F+, on se limiter à MIN(F) numV

 Pour montrer qu’un schéma R type


couleur
n’est pas en 3 FN, il suffit de marque
donner une DF X  A de F+, avec puis
X non clé, A non inclus dans X et
 à aucune clé. DF transitive
DF normale
 Exemple :
Voiture(numV, marque, type, puis, couleur)
MIN(F)={numV  type ;
F={numV  type ;
numV  couleur ;
numV  couleur ;
type  marque, puis
numV  marque ;
}
numV  puis ;
type  marque ;
type  puis
}
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36
III. Conception d’un schéma Relationnel
 La relation Voiture de clé numV,  La clé primaire est le triplet :
n’est pas en 3FN car l’attribut non  numV
clé type détermine les attributs
marque et puis.  Les anomalies :
 Du fait des DF transitives :
 Il a une redondance potentielle
dans la relation Voiture avec des
anomalies de stockage :
 Anomalie d’insertion, Anomalie de
suppression, Anomalie de
modification.
Voiture
numV couleur type marque puis
6368CA07 rouge R12TSE Renault 6
6969CA07 bleue R12TSE Renault 6
4406BA04 verte R25 Renault 11

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37

III. Conception d’un schéma Relationnel


 Anomalie d’insertion :  Anomalie de modification :
 On ne peut pas insérer une  Si on veut modifier du triplet
nouvelle occurrence du triplet (type, marque, puis) par exemple
(type, marque, puis) s’il n’existe (R12TSE, Renault, 6), on aura soit
pas une occurrence de numV un coût élevé de mise à jour
constituant la clé primaire (résultant de la redondance
(contrainte d’intégrité d’entité). logique) soit une incohérence
 Anomalie de suppression : potentielle (si on effectue la mise
à jour sur une seule occurrence).
 Si l’on supprime une valeur de la
clé primaire numV, on peut
perdre une valeur unique du
triplet (type, marque, puis)
(exemple 4406BA04).

INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 38

38
III. Conception d’un schéma Relationnel
 Décomposition de Voiture en 2  Théorème de Heath :
relations en 3FN :
 Le théorème de décomposition X = type, Y = marque, puis, Z = numV, couleur
permet d’isoler les DF transitives
et d’obtenir des relations en 3FN Modele(type, marque, puis)
F = {type  marque, puis}
ne présentant pas les anomalies
de stockage. Voiture(numV, type, couleur)
 MIN(F) = {numV  type, F = {numV  couleur, type}
couleur ; type  marque, puis}
Modele Voiture
type marque puis numV couleur type
R12TSE Renault 6 6368CA07 rouge R12TSE
R25 Renault 11 6969CA07 bleue R12TSE
4406BA04 verte R25

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39

III. Conception d’un schéma Relationnel


 Avantages de la 3FN Schémas FN Nombre d’octets

 Le fait de regrouper dans une Voiture(numV, marque, type, puis, 2FN 100 x 5 = 500
couleur)
relation, les attributs qui sont
Voiture(numV, type, couleur) 3FN 100 x 3 =300
strictement dépendant de la clé
Modèle(type, marque, puis) 30 x 3 = 90
permet de limiter les
300 + 90 = 390
redondances.
 Considérons les deux schémas ci-
dessous :  Une relation en 3FN nécessite
X Modele(type, marque, puis)
moins d’octet pour le stockage
F = {type  marque, puis} des données.

Voiture(numV, type, couleur)


F = {numV  couleur, type}
 100 voitures ;
 30 modèles différents ;
 Chaque attribut est codé sur 1
octet.
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40
III. Conception d’un schéma Relationnel
 Exercice 1 :  Exercice 2 :
 Soit le schéma R(S, R, A, C) avec  Montrer que la relation Etudiants
F ={S, A  R ; S, R  C}, avec S = ci-dessous n’est pas en 3FN et la
Succursale de magasin, R = un décomposer.
Rayon, A = un Article et C = Chef
de rayon. Etudiants(numEt, nom, codeCl, libellé)
F = {numEt  nom, codeCl, libellé ;
 Montrer que R n’est pas en 3FN et
codeCl  libellé
la décomposer. }

INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 41

41

IV. MLD Relationnel


 4.1. Présentation  Démarche de création du MLDR
 Modèle Logique de Données
Relationnel (MLDR) Schéma conceptuel Niveaux Conceptuel
 Permet de modéliser la
Règles de passage
structure selon laquelle les
données seront stockées dans Schéma logique Niveaux Logique
la future BD. MLDR
 Permet de représenter la BD
sous une forme compréhensible Création de la BD
Langage SQL
par une machine.
 Permet d'implémenter la BD Schéma physique Niveaux Physique
dans un SGBD donné (ici Tables
SGBDR).
 La création de la BD sera abordée
au chapitre suivant.

INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 42

42
IV. MLD Relationnel
 4.2. Règles de passage  Règle 2 : Association de type 1:n
 Tableau de conversion (relation de type père-fils)
 Le père est du côté de la
Entité Relation cardinalité max n et le fils du côté
Propriété de l’entité attribut de la relation
de la cardinalité max 1.
Identifiant de l’entité Clé primaire de la relation
 L’identifiant du père et les
 Règle1 : chaque entité devient propriétés de l’association
migrent chez le fils.
une relation.
 L’identifiant de l’entité est la clé Entité1 : père Entité2 : fils
1:n
de la relation. E1 E2
x, n A x, 1 a1e2
a1e1
Entité a2e1 a1a a2e2
E1 Relation
x = 0 ou 1
a1e1 E1(a1e1, a2e1)
a2e1 E1(a1e1, a2e1)
Relations
E2(a1e2, a2e2, #a1e1, a1a)

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43

IV. MLD Relationnel


 Règle 3 : Association de type n:n  Règle 4 : association réflexive
 L’association devient une  On applique les règles 2 et 3
relation. selon les cardinalités.
Entité
 Ses propriétés sont les propriétés x, 1 1:n
E1
de l’association et les identifiants A Règle 2
a1e1
des entités qui participent à a2e1 a1a
l’association. x, n
 Sa clé est la concaténation des Relations
identifiants des entités qui E1(a1e1, a2e1, #a1e1Père, a1a)
participent à l’association.
Entité
Entité1 Entité2 x, n n:n
n:n Relations E1
E1 E2 E1(a1e1, a2e1) a1e1 A Règle 3
x, n A x, n
a1e1 a1e2 E2(a1e2, a2e2) a2e1 a1a
a2e1 a1a a2e2 A(#a1e1, #a1e2, a1a) x, n
x = 0 ou 1 Relations
E1(a1e1, a2e1)
A(#a1e1Père, #a1e1Fils, a1a)
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44
IV. MLD Relationnel
 Règle 4 : association réflexive

Entité
x, 1 1:1
E1
a1e1 A Règle 5
a2e1 a1a
x, 1

Relations
E1(a1e1, a2e1, #a1e1Père, a1a)

INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 45

45

IV. MLD Relationnel


 Règle 5 : Association de type
Relations
1:1
E1(a1e1, a2e1, #a1e2, a1a)
E2(a1e2, a2e2)
Entité1 Entité2 ou
E1(a1e1, a2e1)
E1 1, 1 1, 1 E2 E2(a1e2, a2e2, #a1e1, a1a)
A
a1e1 a1e2 ou
a1a
a2e1 a2e2 E1(a1e1, a2e1, #a1e2, a2e2, a1a)
ou
E2(a1e2, a2e2, #a1e1, a2e1, a1a)
Entité1 Entité2
Relations
E1 1, 1 A 0, 1 E2 E1(a1e1, a2e1, #a1e2, a1a)
a1e1 a1e2
a1a E2(a1e2, a2e2)
a2e1 a2e2
Relations
Entité1 Entité2
E1 0, 1 E2 E1(a1e1, a2e1)
A 0, 1
a1e1 a1e2 E2(a1e2, a2e2)
a1a
a2e1 a2e2 A(#a1e1, #a1e2, a1a)

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46
IV. MLD Relationnel
 Règle 6 : héritage d’entité Entité générique
 L’identifiant de l’entité générique E1 Relations
devient la clé des entités a1e1 E1(a1e1, a2e1)
spécialisées. a2e1
E2(a1e1, a1e2)
 Les entités spécialisées n’ont pas E3(a1e1, a1e3)
d’identifiants propres. E2 E3 E4(a1e1, a1e4)
a1e2 a1e3
Entités
spécialisées
E4
a1e4

INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 47

47

IV. MLD Relationnel


 Exemple :  Application des règles 1, 2, 3 et 5
 Schéma relationnel Classe(codeCl, nomCl, cycle, lieu)
Matiere Etudiant(matricule, nomEt, prenomEt, dateNais,
Classe n:n
adresse,#codeCl, #numCID #matriculeConj)
1,n posseder 1,n codeMat Matiere(codeMat, libelle)
codeCl
libelle
nomCl coeff Semestre(numSem)
cycle 1,n 1,n CNI(numCId, dateNais, lieuNais, taille, dateCIDebut,
1:n n:n
lieu dateCIFin)
frequenter composer
Posseder(#codeCl, #codeMat, coeff)
CNI note
Composer(#matricule, #codeMat, #numSem, note)
numCId 1,2
nom 1,1 1,1 1,n
dateNais Semestre
lieuNais 1:1 Etudiant époux
1:1
taille possede matricule 1,1 marier
numSem
datedDebut nomEt
datedFin prenomEt
1,1 dateNais 1,1
adresse épouse

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48
V. Exercices
 5.1. QCM  Q3 : Comment se présente une
 Q1 : Qui a créé le modèle relation de façon visuelle ?
relationnel ? a) un tuple
a) E. F. Codd b) une table en deux dimensions
b) Peter Chen c) un n-uplet
c) Hubert Tardieu d) un enregistrement
d) Amstrong  Q4 : Quelle affirmation est
 Q2 : Qu'est-ce qui permet de fausse ?
relier deux relations ? a) Toutes les valeurs d'un attribut
donné sont de même type
a) Clés candidates
b) Deux tuples peuvent être
b) Clé primaire
identiques dans la même table
c) Identifiant
c) Un attribut ne peut contenir
d) Clés étrangères qu’une valeur unique
d) Un attribut est structuré
INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 49

49

V. Exercices
 Q5 : Qu’est qu’une clé ?  Q8 : L’ordre des attributs dans
a) Identifiant unique d’un tuple une relation est-il important ?
b) Ensemble d’attributs atomiques a) Vrai
c) Ensemble d’attributs structurés b) Faux
d) Concaténation de plusieurs  Q9 : Plus le degré de normalité
attributs est élevé, plus les redondnances
 Q6 : L’ordre des tuples dans une augmentent?
relation est-il important ? a) Vrai
a) Vrai b) Faux
b) Faux  Q10 : Une DF permet de
 Q7 : la clé primaire est s’assurer qu’à un attribut on
nécessairement mono attribut ? peut lui associer plusieurs
a) Vrai valeurs ?
b) Faux a) Vrai
b) Faux
INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 50

50
V. Exercices
 Q11 : Une clé étrangère est :  Q13 : Une relation est en 3FN si
a) un attribut qui porte le même tous les attributs de la relation
nom qu’un autre attribut dans dépendent de la totalité de la clé
une autre relation primaire et pas seulement d’une
b) une clé candidate partie.
c) un attribut d'une relation qui est a) Vrai
la clé d'une autre relation b) Faux
d) Un attribut qui n’appartient pas  Q14 : Quelle contrainte
à une relation.
d'intégrité (CI) n'est pas
 Q12 : Une relation est en 1FN si respectée lorsque la valeur saisie
et seulement si tous les attributs n’est pas compatible avec le type
de la relation dépendent de sa de données du champ ?
clé primaire. a) CI de Domaine
a) Vrai b) CI de table
b) Faux c) CI Référentielle
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51

V. Exercices
 Q15 : Quelle CI n'est pas  Q16 : Quelle CI n'est pas
respectée lorsque la valeur saisie respectée lorsque la valeur de la
pour un champ clé étrangère clé primaire n’est pas saisie ou
d’une table ne fait pas partie des s’il s’agit d’une valeur déjà
valeurs du même champ clé existante ?
primaire d’une autre table ? a) CI de Domaine
a) CI de Domaine b) CI de table
b) CI de table c) CI Référentielle
c) CI Référentielle  Q17 : La relation suivante est-
elle en 2FN ?
Produit(numProd, numCat, nomProd, nomCat)
numCat → nomCat
a) Vrai
b) Faux

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52
V. Exercices
 Q18 : Dans la relation Client ci-  Q19 : Dans la relation Client ci-
dessous, l'attribut numCl dessous, l'attribut dateNais ne
détermine l'attribut prenom car : dépend pas fonctionnellement de
Client(numCl, nom, prenom, dateNais) l'attribut prenom car :
a) à une valeur de l'attribut numCl, Client(numCl, nom, prenom, dateNais)
correspond une seule valeur de a) on ne peut pas se baser sur le
l'attribut prenom prénom pour savoir qui est le
b) pour un client, il peut y avoir client
plusieurs prénoms b) à un même prénom peuvent
c) à partir du prénom du client, on correspondre plusieurs dates
peut retrouver son numéro date de naissance
d) à une valeur de l'attribut c) un attribut ne peut déterminer
prenom, correspond une seule un autre attribut que si ce
valeur de l'attribut numCl dernier est clé primaire
d) la DF ne peut concerner que des
attributs ayant le même domaine
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53

V. Exercices
 Q20 : Qu'est-ce qu'une relation ?  Q21 : La normalisation permet
a) Collection de caractéristiques, de:
appelées attributs, concernant a) Vérifier que le modèle est
un objet. normalisé ISO.
b) Collection de caractéristiques, b) Vérifier que le modèle respecte
appelées lignes, concernant un les normes de l’entreprise.
objet. c) Minimiser la redondance de
c) Sorte d'opération mathématique l’information et assurer la
qui permet de faire des calculs cohérence de la base.
sur des informations. d) S’assurer que le modèle sera
d) Traitement que l'on applique à assez normalisé pour pouvoir
des données dans un système être validé par les utilisateurs.
d'information.

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54
V. Exercice
 5.2. Schéma relationnel  Exercice 2 : Soit schéma
 Exercice 1 : Trouver le schéma Entité/Association suivant :
relationnel correspondant aux
schémas Entité/Association des
exercices sur le modèle
Entité/Association.

1. Trouver les cardinalités (x, y) en


les justifiant par des règles de
gestion
2. trouver les schéma relationnel
correspondant
INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 55

55

V. Exercice

INP-HB/DFRMI/K. M. BROU Rôle du SI dans une organisation : Ch1.4. Modèle Relationnel 56

56
V. Exercice
 Exercice 3 : normalisation  Exercice 4 : normalisation
 Soit la relation R (P, E, D, M) qui  Soient R = {I, J, K, L, M, N}
modélise les informations de type  DF = {I, J → K ; J, K → I, L ; L → M
: "le professeur (P) enseigne la ; K, N → J}
matière (M) dans l’école (E)
a) Déterminer une clé de R.
dirigée par le directeur (D)".
b) La table R est-elle en 3FN ?
 Soit F = {P → E, E → D}
sinon décomposer la.
l’ensemble de DF associé.
a) Quelle est la clé de la relation
R?
b) Dans quelle forme normale
se trouve cette relation ?
c) Décomposer cette relation en
3ème forme normale

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57

Bibliographie
 Livre  "Base de données, les systèmes
 "Modélisation dans la conception et leurs langages", G.
des systèmes d’information", GARDARIN, Edition Eyrolles.
Edition Masson.  "Système d’information et base
 "Les fichiers et organisation des de données", GALACSI, Bordas
données", C. JOUFFROY, Informatique.
C.LEITANG, Bordas Informatique.
 "Base de données et systèmes
relationnels", C. DELOBEL, M.
ADIBA, Dunod Informatique.
 "Les bases de données
relationnelles", Serge MIRANDA,
José Maria BUSTA.

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58
Bibliographie
 Webogaphie
 http://www.infres.enst.fr/~dom
bd/polyv7/
 http://lbdwww.epfl.ch/f/teachi
ng/courses/poly2/11/11.htm
 Cours de
Yolaine.Bourda@supelec.fr
 Cours de Mme Silber
cours@www-aius.u-strasbg.fr

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