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FACULTE D’ELECTRONIQUE
MEMOIRE
Présenté pour l’obtention du diplôme de MAGISTER
En : ELECTRONIQUE
Spécialité : RAYONNEMENT ATMOSPHERIQUE
Sujet:
J’adresse mes remerciements à M. Diaf du CDER pour son aide et ses conseils très
utiles ainsi qu’à M. Kaabeche du CDER de m’avoir procuré de la documentation.
Je compte à remercier aussi tous les professeurs qui ont contribué à ma formation
durant tout mon cursus. Enfin, je remercie toute personne m’ayant aidé de prés ou de loin.
Dedicaces
à mes parents,
à toute ma famille
et à mes amies.
Nomenclature
Nomenclature
Cbatmin : Energie minimale devant rester dans la batterie pour chaque cycle (Wh).
I
Ed : Energie disponible au dessus du seuil Ic (Wh/m2).
FF : Facteur de forme.
Gm : Valeur moyenne journalière du rayonnement global sur le plan des modules (kWh/m2.j).
II
ICond : Le coût initial de l’onduleur (DA).
Nb : Nombre de batteries.
III
Pl : Puissance consommée par la charge (W).
Pl(t) : Puissance consommée par la charge à l’heure t (W).
Rb : Fraction de l’éclairement direct sur un plan incliné par rapport à celui du plan horizontal.
TAC : Coût total annualisé du système photovoltaïque - Total Annualized Cost - (DA).
Tc: Température de jonction de la cellule photovoltaïque (°C).
IV
Tr: Température de référence de la cellule photovoltaïque (°C).
(W/°C.m2).
βt: Coefficient de la température (elle est entre 0.004 et0.006 en °C-1 pour les cellules en
silicium).
V
ηre : Rendement du régulateur .
VI
Sommaire
Sommaire:
Introduction générale……………………………………………………………………………..1
I. Introduction…………………………………………………………………………………….3
II. La biomasse……………………………………………………………………………………3
II.1. Le bois énergie…………………………………………………………………………4
II.2. Les biocarburants……………………………………………………………………...4
III. La géothermie………………………………………………………………………………...5
V. L’énergie hydraulique…………………………………………………………………………8
XI. Conclusion…………………………………………………………………………………..11
I. Introduction ………………………………………………………………………………….12
II. Historique……………………………………………………………………………………12
III. L’énergie solaire photovoltaïque…………………………………………………………....13
- Le silicium poly-cristallin…………...…………………………………………..20
- Le silicium amorphe……………...……………………………………………..20
-Arséniure de gallium…………………………………………………………….20
VIII. L’onduleur………………………………………………………………………………...28
I. Introduction………………………………………………………………………………......32
III.2.2. La longitude……………………………………………………………….......33
III.2.3. L’altitude………………………………………………………………………34
III.3. Les coordonnées solaires……………………………………………………………..34
III.3.1. La déclinaison solaire…………………………………………………………34
III.3.2. L’angle horaire………………………………………………………………..34
III.3.3. La hauteur angulaire…………………………………………………………..35
III.3.4. L’azimut a……………………………………………………………………..35
IV. Composantes de l’éclairement solaire……………………………………………………..36
L’éclairement direct…………………………………………………………………...36
L’éclairement diffus…………………………………………………………………..36
L’éclairement global…………………………………………………………………..36
IV.1. La composante globale G sur le plan horizontal …………………………………..36
IV.2. L’orientation et le positionnement des modules…………………………………...37
IV.3. Composantes de l’éclairement solaire sur le plan incliné……………………….….37
IV.3.1. Eclairement direct sur le plan incliné………………………………………....38
IV.3.2. Eclairement diffus sur le plan incliné………………………………………...38
IV.3.3. Eclairement réfléchi sur le plan incliné………………………………………39
L’albédo………………………………………………………………………………39
IV.3.4. Estimation de l’éclairement global horaire sur une surface inclinée………...39
V. Modélisation du générateur photovoltaïque……………...…………..……………………..40
V.1. La puissance du module photovoltaïque…………………………………………....40
V.1.1 Le rendement du module photovoltaïque……………………………………...40
La définition du NOCT……………………………………………………………….42
V.2. L’organigramme………………………………………………………………………42
VI . La simulation……………………………………………………………………………….44
VII. Conclusion…………………………………………………………………………………48
I. Introduction……………………………………………………………………………….50
II.Les techniques de dimensionnement……………………………………………………....50
II.1.La méthode simplifiée……………………………………………………………….51
II.2. Méthode utilisant les courbes de fréquences cumulées……………………………..52
III.Dimensionnement du système photovoltaïque par la méthode
LPSP…………………..........................................................................................................53
V. Conclusion…………………………………………………………………………………72
I. Introduction……………………………………………………………………………......73
II. Définitions économiques………………………………………………………………….73
II.1. Le taux d’intérêt…………………………………………………………………....74
II.2. Le taux d’inflation………………………………………………………………….74
II.3. La valeur future et la valeur actuelle……………………………………………….74
III. Coûts des systèmes photovoltaïques……………………………………………………..75
IV. Le modèle économique…………………………………………………………………..75
IV.a. Le coût initial………………………………………………………………….77
IV.b. La valeur présente du coût de la maintenance………………………………...77
IV.c. La valeur présente du coût de remplacement..………………………………...78
Conclusion générale.........................................................................................................90
Bibliographie……………………………………………………………………………..92
Annexes
Introduction générale
Introduction générale
Introduction générale :
L’épuisement rapide des ressources d’énergies fossiles dans le monde a nécessité une
recherche urgente de sources d’énergies alternatives comme celles des énergies renouvelables
pour subvenir aux différents besoins énergétiques.
Les ressources d’énergies renouvelables ont attiré les secteurs énergétiques pour
générer la puissance à grande échelle. L’utilisation de ces ressources est devenue hautement
significative, depuis la crise pétrolière des années 1970. L’une des plus importantes de ces
énergies est l’énergie solaire.
L’énergie solaire est disponible partout sur la planète et elle est entièrement
renouvelable dans chaque zone climatique. De plus, son utilisation n’altère pas notre
environnement, au contraire, elle l’améliore par la substitution des énergies fossiles
polluantes.
Dans les utilisations possibles de l'énergie solaire, les systèmes photovoltaïques avec
batteries apparaissent comme une solution privilégiée pour la production d'électricité de faible
ou moyenne puissance totalement autonome. Sachant que, les populations dépourvues de
réseau électrique conventionnel, le sont pour des questions de rentabilité liées à
l’éloignement, à la faible densité de population ou à la pauvreté. Pour ces populations, les
systèmes photovoltaïques autonomes peuvent jouer un rôle très important pour couvrir leurs
besoins de base en électricité.
1
Introduction générale
Enfin, au cinquième chapitre, une étude économique est effectuée afin de choisir la
configuration optimale qui acquit une fiabilité recherchée par l’utilisateur, avec le moindre
coût.
2
Chapitre 1 :
I. Introduction :
II. La biomasse :
La biomasse est le terme utilisé pour décrire l’ensemble des particules vivantes d’un
écho système [1] [2]. Ce terme s’applique aux produits d’origine biologique employés
comme combustibles à des fins énergétiques [3]. C’est la plus ancienne source d’énergie
renouvelable utilisée par l’être humain.
3
Chapitre 1 : Les énergies renouvelables
Le bois a longtemps été la seule source d’énergie à la disposition des hommes pour
leurs besoins domestiques et industriels. Cette prédominance a fini par se traduire par une
surexploitation des bois et des forêts durant tout le dix-huitième siècle.
4
Chapitre 1 : Les énergies renouvelables
-Le biodiesel est issu des graines oléagineuses (colza, tournesol) [1] [7].
III. La géothermie :
-Une ressource de 20 ou 30° C suffit au chauffage des serres ou des bassins de pisciculture.
5
Chapitre 1 : Les énergies renouvelables
-Une ressource entre 45 et 75°C est nécessaire pour le chauffage des bâtiments.
L’énergie éolienne est l’énergie cinétique du vent. Elle est utilisable une fois convertie
en une énergie mécanique (pompage de l’eau), électrique ou thermique.
6
Chapitre 1 : Les énergies renouvelables
Pompage de l’eau: L’utilisation des éoliennes pour le pompage de l’eau est une
méthode traditionnelle. Les anciennes éoliennes à multi-pales, sont les plus courantes pour ce
type d’utilisation. Dans cette application, l’énergie éolienne est convertie en énergie
mécanique qui permet de pomper l’eau des forages.
-Soit directement à l’aide de résistances électriques, celles-ci peuvent alors être incorporées à
la structure même d’un bâtiment. Dans ce cas, l’énergie électrique produite par l’éolienne
n’est pas stockée, et, est utilisée au fur et à mesure de sa production [2] [5] [6].
7
Chapitre 1 : Les énergies renouvelables
V. L’énergie hydraulique :
8
Chapitre 1 : Les énergies renouvelables
L’hydrogène peut être envisagé comme un vecteur énergétique au même titre que
l’électricité. En raison de l’absence de pollution lors de sa combustion (résolution des
problèmes environnementaux) : la possibilité de son stockage rend ce combustible intéressant.
Il pourrait être la solution parfaite pour l’utilisation des énergies renouvelables, en particulier
l’énergie solaire ou éolienne, en permettant le stockage de cette énergie sous une forme
chimique pour une utilisation ultérieure. La combustion de l’hydrogène avec l’oxygène ne
produit que de l’eau et fait donc de l’hydrogène un carburant propre [1].
Les rayons du soleil, piégés par des capteurs thermiques vitrés, transmettent leur
énergie (énergie solaire) à des absorbeurs métalliques - lesquels réchauffent un réseau de
tuyaux de cuivre où circule un fluide caloporteur. Cet échangeur chauffe à son tour l’eau
stockée dans un cumulus. Un chauffe-eau solaire produit de l’eau chaude sanitaire ou du
chauffage généralement diffusé par un "plancher solaire direct".
9
Chapitre 1 : Les énergies renouvelables
Tous les dispositifs qui agissent comme capteurs solaires thermiques sont de plus en
plus intégrés dans les projets d’architecture bioclimatique (maisons solaires, serres, murs
capteurs,…) [5] [6].
La chaleur solaire produit de la vapeur qui alimente une turbine qui alimente elle-
même un générateur lui permettant de produire de l’électricité, c’est l’héliothermodynamie.
Deux technologies distinctes sont utilisées dans les centrales solaires à concentration :
• Dans les concentrateurs paraboliques, les rayons du soleil convergent vers un seul point, le
foyer d’une parabole.
• Dans les centrales à tour, des centaines voire des milliers de miroirs suivent la course du
soleil et concentrent son rayonnement sur un récepteur central placé au sommet d’une tour.
10
Chapitre 1 : Les énergies renouvelables
XI. Conclusion :
Parmi les ressources d’énergies renouvelables qui existent en Algérie, l’énergie solaire
est l’une des plus abondantes, du fait du gisement solaire très important. Pour cette raison,
notre étude s’est portée sur cette énergie et la manière de pouvoir exploiter son spectre
lumineux. Donc, notre étude se porte sur l’énergie solaire photovoltaïque.
11
Chapitre 2 :
I. Introduction:
L’énergie solaire est très abondante en Algérie qui bénéficie d’une durée
d’ensoleillement comprise entre 2800 et 3200 h/m2 par an [8]. Le gisement solaire est donc
important mais reste largement sous exploité. L’une des formes d’exploitation de l’énergie
solaire est la conversion photovoltaïque.
L’énergie solaire photovoltaïque est une excellente solution technique, car elle rend un
service d’autonomie irremplaçable dans un grand nombre d’applications domestiques et
professionnelles qui se trouvent hors des zones électrifiées.
II. Historique :
Le terme ‘’photovoltaïque’’ souvent abrégé par les lettres ‘’PV’’, a été formé à partir
des mots : ‘’photo’’ un mot grec signifiant la lumière et ‘’Volta’’ le nom du physicien italien
Alessendro Volta, qui inventa la pile électrochimique en 1800.
12
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
13
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le réseau n’est utilisé, qu’en cas de surcharge ou de décharge profonde de la batterie. Donc le
réseau sera utilisé pour prélever ou délivrer de l’énergie [13].
Dans ce système, l’énergie est utilisée pour pomper de l’eau. Donc, la pompe est reliée
au générateur photovoltaïque, sans utilisation de batteries car le stockage n’est pas sous forme
énergétique mais sous forme hydrique, et il est effectué au niveau des réservoirs d’eau. Le
rayonnement solaire influe directement sur le débit variable d’arrivée de l’eau dans le
réservoir, d’où l’appellation ‘’au fil du soleil’’ [14].
14
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le système photovoltaïque autonome avec batteries alimentant une charge AC est très
utilisé dans les sites isolés et c’est celui que nous utilisons dans notre étude. Il est constitué
d’un générateur photovoltaïque associé aux éléments suivants : un système de contrôle, un
système de stockage, un onduleur et une charge AC. Le schéma synoptique suivant représente
un système photovoltaïque alimentant une charge AC et une charge CC:
Générateur Système de
Onduleur Charge AC
PV contrôle
Système de
stockage Adaptateur Charge CC
15
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Lorsque les électrons atteignent la bande de conduction, ils sont libérés de leurs
atomes. Mais pour que ces électrons libérés par l’absorption des photons participent à un
courant utile, faut-il encore les canaliser, et les collecter ; c’est le rôle de la dissymétrie
électrique que l’on obtient par création d’une jonction entre deux semi-conducteurs dopés
différemment. Ainsi, le silicium tétravalent, dopé par du phosphore pentavalent, donne un
matériau de type N dans lequel des électrons restent libres. Ce même silicium, dopé avec du
bore trivalent, donnera un matériau de type P dans lequel apparaitra une lacune d’électrons.
16
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le contact entre ces deux types de silicium, fournit une jonction PN, ou règne un champ
électrique E qui oriente sélectivement les porteurs positifs et négatifs. Ceux-ci donnent alors
naissance à un courant.
La cellule solaire est donc le plus souvent une jonction P-N, à laquelle on ajoute des
contacts électriques pour collecter le courant. Cette jonction a donc les caractéristiques d’une
diode électrique au silicium avec, sous illumination, une apparition d’un photo-courant [10]
[14] [15].
17
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
D’après cette caractéristique, nous remarquons que sous illumination, la courbe est
décalée vers le bas ; ce qui traduit une génération de courant proportionnel à l’éclairement.
U
I = ID = IS *( exp ( ) -1 ) (II.2)
UT
Avec:
UT=k*T/q (II.3)
18
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
U
I= Iph - ID = Iph – IS* (exp ( ) -1) (II.4)
UT
L’expression de la tension du circuit ouvert UCO est déduite de l’équation (II.3) et (II.4) à la
valeur nulle de I (I=0) :
KT I ph
UCO= q * ln (1+ ( )) (II.5)
IS
D’après cette équation, il est montré que la tension UCO augmente avec ln Iph donc,
avec l’éclairement.
A l’équation (II.2), deux résistances peuvent être ajoutées pour tenir compte des
pertes internes. D’une part, la résistance série Rs, qui tient compte des pertes ohmiques du
matériau et du contact métal/semi-conducteur. D’autre part, la résistance parallèle ou
résistance de fuite Rp, provenant de courants parasites entre le coté haut et bas de la cellule.
Donc, le schéma équivalent de la cellule solaire est montré dans la figure suivante: [14] [11]
19
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
q(U+R s I ) U+R s I
I= Iph – IS ( exp ( ) -1 ) – ( ) (II.6)
KT Rp
- Le silicium amorphe : C’est un silicium en couche très mince, il répond à tout les
éclairements mais il est moins puissant au soleil que les deux précédents (son rendement est
de 5 à 7%), et sa technologie de fabrication est moins couteuse.
20
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
On peut voir que plus la courbe de la figure est carrée plus la puissance maximale est
élevée. Cette propriété de la courbe est appelée facteur de forme exprimée par: [14] [10]
Pm
FF= (II.7)
U co . I cc
Avec :
Pm : la puissance maximale(W).
21
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
La tension générée par une cellule étant très faible (de l’ordre de 0,5V). Il faudra donc
associer en série un certain nombre de cellules pour obtenir des tensions compatibles avec la
charge à alimenter. Sur cette figure, les générateurs de courant représentent soit des cellules
photovoltaïques individuelles soit des modules [11].
22
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le courant fourni à une charge peut être augmenté en plaçant plusieurs cellules ou
modules photovoltaïques en parallèle, le groupement est montré dans la figure suivante :[11]
Dans ce cas, c’est la tension générée qui est constante, et le courant résultant est la
somme des courants de toutes les cellules (ou modules ou branches). [11]
23
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Une cellule photovoltaïque génère une puissance faible de 1 à 3 W avec une tension
de 0,5 à 0,6V ce qui n’est pas suffisant pour alimenter une charge [11]. Donc, on associe
plusieurs cellules en série et en parallèle pour avoir un module. Et, on associe plusieurs
modules en série et en parallèle pour avoir un panneau photovoltaïque. Et plusieurs panneaux
photovoltaïques pour avoir un champ photovoltaïque.
La puissance crête d’un panneau est celle qu’il débite sous un ensoleillement de
1000W/m2, à la température de 25°C et sous un spectre AM 1,5 (Voir annexe 1) [11].
24
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Pm
= (II.8)
E. S
25
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Le stockage de l’énergie dans les systèmes photovoltaïques autonomes est assuré par
des batteries à accumulateur chimique [21]; où l’énergie est convertie et stockée par des
réactions chimiques réversibles (Voir Annexe 2).
La capacité des batteries doit être suffisamment grande pour faire face à tous les aléas
de la production (saison, pluies, ...) et de la consommation (surconsommations diverses).
-Le stockage de l’énergie dans le cas d’un surplus de l’énergie fournie par le générateur
photovoltaïque.
Il existe plusieurs types de batteries utilisées dans les systèmes photovoltaïques nous
pouvons citer : les accumulateurs au plomb-acide, au plomb étanche, au Nickel Cadmium, au
Nickel Métal Hydrures, et au Lithium. Mais les plus utilisées sont les batteries au plomb-acide
vu leurs bon rapport qualité prix [16].
Pour une utilisation optimale, les batteries de stockage doivent répondre aux critères
suivants :
26
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Dans ce qui suit nous donnons des définitions de quelques paramètres de la batterie :
Notons que la capacité de la batterie est beaucoup plus faible au froid qu’à chaud, car
les réactions chimiques sont ralenties par le froid [16].
L’état de charge (State of charge) est la proportion de la quantité de charge utilisée par
rapport à la capacité à pleine charge. Il est donc exprimé en pourcentage. Il vaut, 100% dans
le cas d’une batterie complètement chargée [9] [23].
27
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
VIII. L’onduleur :
Les cellules solaires produisent du courant continu. Donc pour alimenter la charge qui
est généralement en courant alternatif (consommation domestique), il nous faut un
convertisseur DC/AC, c'est-à-dire un onduleur [20].
28
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
Les principaux critères qui doivent être pris en compte avant le choix d’un onduleur
sont :
VIII.2. Le rendement :
P
ηond = P l (II.9)
d
Avec :
Il importe que le rendement soit le plus élevé possible sur une plage de puissance la
plus large possible. Comme le montre la figure (II.13) comparant le rendement de deux
convertisseurs A et B. Le convertisseur B est préférable, même si il a un rendement à pleine
charge moins bon que celui du convertisseur A, mais la courbe plus plate de l’onduleur B
offre un rendement moyen plus élevé [24] [20].
29
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
IX. La charge :
La charge constitue l’ensemble des appareils électriques qui sont alimentés par le
système photovoltaïque. Elle peut être constante comme dans le cas d’un éclairage permanent.
Ou aléatoire, comme dans le cas de la consommation domestique.
Pour les besoins domestiques, la consommation est imprévisible mais dans certaines
courbes de consommation domestique d’électricité, il y’a une périodicité. Donc, le profil de
consommation journalière peut être considéré comme étant identique durant l’année
[15][25].
30
Chapitre2 : Généralités sur les systèmes photovoltaïques
X. Conclusion :
31
Chapitre 3 :
La modélisation du générateur
photovoltaïque
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
I. Introduction:
La modélisation est une phase obligatoire avant tout travail de dimensionnement. Dans ce
chapitre nous allons nous intéresser à la modélisation du module photovoltaïque, c'est-à-dire
choisir une méthode pour calculer la puissance extraite de ce module photovoltaïque en fonction
des données d’entrée.
Avant de parler de modélisation du générateur photovoltaïque, nous commencerons par
la définition de l’irradiation solaire ainsi que l’éclairement solaire et son estimation sur un plan
incliné, qui est une densité de puissance correspondant à une donnée d’entrée du générateur
photovoltaïque.
Le soleil est une étoile dont la température de surface est voisine de 5500°C, qui
assure chaleur et lumière à notre terre, qui l’éloigne de 150 millions de kilomètres. Puisque la
vitesse de la lumière dans le vide est de 3.105 Km/seconde, les rayons du soleil mettent
environ 8 minutes pour arriver à la terre.
L’irradiation solaire est l’énergie collectée au sol pour un intervalle de temps bien
déterminé, elle est exprimée en Wh/m2 [11][16].
La terre décrit autour du soleil une trajectoire elliptique dont le soleil occupe l’un des
foyers.
32
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
La terre tourne aussi sur elle-même autour de l’axe des pôles, qui est incliné de 23°27’
par rapport au plan de l’écliptique (plan de l’orbite terrestre). Le plan qui passe par le centre
de la terre et est perpendiculaire à l’axe des pôles est le plan équatorial.
Pour un observateur situé sur la surface de la terre, le soleil décrit une trajectoire
apparente qui dépend de la latitude et la longitude du lieu où il se trouve [10] [26].
III.2.1. La latitude ψ:
C’est la distance angulaire d’un plan quelconque du globe par rapport à l’équateur, sa
valeur est de 0° à 90° dans l’hémisphère nord, de 0° à -90° dans l’hémisphère sud. Elle est
nulle à l’équateur [27] [10].
III.2.2. La longitude :
33
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
III.2.3. L’altitude :
C’est la distance qui sépare le point considéré du relief terrestre au niveau de la mer
qui est pris comme surface de référence [27].
C’est l’angle formé par l’axe terre-soleil et le plan équatorial terrestre. Cet angle varie
au cours des saisons. Ses valeurs remarquables sont :
2(j−81)
δ(j)= 23,45. sin ( ) (III.1)
365
Où :
j : désigne le numéro du jour dans l’année (1 pour le premier jour de janvier).
C’est le déplacement angulaire du soleil autour de l’axe polaire, dans sa course d’Est
en Ouest, par rapport au méridien(le demi-cercle passant par le pôle Nord et Sud) local. La
valeur de l’angle horaire est nulle à midi, négative le matin et augmente 15° par heure.
L’expression de l’angle horaire (°) est : [10] [26] [27]
34
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
C’est l’angle que fait la direction du soleil avec sa projection sur le plan horizontal. Il
est de 90° au zénith et 0° au coucher et au lever du soleil, il est exprimé par : [26] [27]
Avec :
ha : la hauteur angulaire (°)
δ : la déclinaison du rayonnement (°)
ψ : la latitude du lieu (°)
III.3.4. L’azimut a :
Il correspond à l’angle que fait le plan du méridien local avec le plan vertical passant
par le soleil [10].
35
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
L’éclairement direct :
L’éclairement direct est reçu directement au sol. Ses rayons sont parallèles entre eux,
car ils traversent l’atmosphère sans subir de modifications. Cet éclairement peut être
concentré par des miroirs optiques [11] [14] [26].
L’éclairement diffus :
La composante globale sur le plan horizontal est donnée par l’expression suivante: [29] [30]
Gh(0)=Bh(0)+Dh(0) (III.4)
36
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
Pour avoir le maximum d’énergie solaire reçu sur les modules photovoltaïques, il faut
les orienter à la direction de l’équateur. Donc, dans l’hémisphère nord les panneaux doivent
être orientés vers le sud, et dans l’hémisphère sud vers le Nord.
Aussi, pour avoir une densité d’énergie absorbée maximale au cours des saisons, les
modules doivent être inclinés par rapport à l’horizontale d’un certain angle. Dans le cas idéal,
les modules doivent être toujours perpendiculaires aux rayons solaires incidents. Cependant,
ceci ne peut être obtenu pour une installation fixe, car la déclinaison et la hauteur du soleil
varient durant l’année et au cours de la journée. D’où, pour avoir une moyenne annuelle
d’énergie captée optimale, les modules doivent être inclinés d’un angle égale à: la latitude du
lieu [14] [31] [32].
Donc ce qui nous intéresse, dans notre étude, c’est l’éclairement global sur le plan
incliné, qui est déduit de l’éclairement direct, diffus et réfléchi par le sol.
Nous avons trois composantes de l’éclairement global incident sur le plan incliné : la
composante directe, diffuse et réfléchi par le sol (albédo), comme le montre la figure
suivante :
Figure III.3 : Composantes du rayonnement solaire incidentes sur une surface inclinée
37
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
La composante directe incidente sur le plan incliné B(β) est donnée par la relation
suivante :[33] [34]
B (β)=Bh(0).Rb (III.5)
Avec :
cos ψ−β .cos δ .cos +sin ψ−β . sin
(δ)
Rb = (III.6)
cos ψ . cos δ .cos +sin ψ . 𝑠𝑖𝑛 (δ)
Où :
Rb : la fraction de l’éclairement direct sur un plan incliné par rapport à celui du plan
horizontal.
ψ : la latitude du lieu (°).
β : l’angle d’inclinaison d’une surface par rapport à l’horizontale (°).
δ: la déclinaison du soleil (°).
: l’angle horaire (°).
(1+cos
(β))
D (β) = Dh(0) . (III.7)
2
Avec :
D(β) : la composante diffuse sur le plan incliné (W/m2).
β: Angle d’inclinaison d’une surface par rapport à l’horizontale (°).
38
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
L’éclairement réfléchi incident sur le plan incliné est donné par la relation suivante:
[34] [35]
(1−cos
(β)) (1−cos
(β))
R(β) = .(Bh(0)+Dh(0)) . = .(Gh(0)) . (III.8)
2 2
Avec:
R(β): la composante réfléchie sur le plan incliné (W/m2).
: coefficient de réflexion de la lumière diffusée par le sol ou albédo.
Gh(0): la composante globale sur le plan horizontal (W/m2).
β : angle d’inclinaison d’une surface par rapport à l’horizontale (°).
L’albédo : C’est la fraction du rayonnement incident diffusée par un obstacle .Ce terme est
réservé à la lumière réfléchie par le sol. L’appellation ‘’albédo’’ est du latin qui signifie
blancheur. Une échelle graduée de 0 à 1 est utilisée pour estimer l’albédo. Le 0 correspond au
noir, pour un corps sans aucune réflexion, et 1 au miroir parfait, qui est un corps diffusant
dans toutes les directions et n'absorbant rien de l’éclairement électromagnétique visible qu'il
reçoit [14] [11] [10].
L’éclairement global incident sur une surface inclinée G(β), peut être défini comme
étant la somme de l’éclairement direct B(β), diffus D(β) et réfléchi R(β): [29][30]
39
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
Ppv=g.Am.G(β) (III.10)
Avec:
g: le rendement du module photovoltaïque.
A m: la surface d’un module (m2).
G(β) : l’éclairement global incident sur le plan incliné (W/m2).
Le rendement du module photovoltaïque pour une heure donnée est exprimé par
l’équation suivante: [34] [38][39]
Avec:
g : le rendement du module photovoltaïque
r : le rendement de référence du module photovoltaïque (pour un éclairement solaire de
1000W/m2 et une température ambiante de 25°C).
40
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
mppt : le rendement du dispositif de poursuite du point de puissance maximale, qui est égal
à l‘unité.
Tc: la température de jonction de la cellule photovoltaïque (°C).
Tr: la température de référence de la cellule photovoltaïque (°C).
βt: le coefficient de la variation du rendement en fonction de la température (entre 0.004 °C-1
et 0.006 °C-1 pour les cellules en silicium).
La puissance solaire incidente sur un module photovoltaïque par unité de surface est
égale à la somme de la puissance électrique produite par la cellule et des pertes thermiques
toutes deux par unité de surface :
D’où
ατ
Tc = Ta + . G(β) (III.14)
UL
D’autre part, nous avons UL, α et τ sont reliés à la température de fonctionnement nominale
de la cellule (NOCT) par la relation [34] :
UL G tNOCT
= (III.15)
ατ NOCT −T aNOCT
41
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
Avec :
GtNOCT= 800 W/m2
TaNOCT= 20 C°
Nous remplaçons (III.15) dans (III.14), nous aurons le modèle de la température de jonction :
(NOCT −T aNOCT )
Tc = Ta + . G(β) (III.16)
G tNOCT
(NOCT −20)
Tc = Ta + . G(β) (III.17)
800
NOCT −20
g=r. mppt. [1- βt . (Ta + G(β) -Tr)] (III.18)
800
NOCT −20
Ppv= r. mppt. [1- βt .(Ta + . G(β) -Tr)] .Am. G(β) (III.19)
800
V.2. L’organigramme :
42
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
Début
Calcul de la température de
jonction Tc (eq.III. 16)
Calcul du rendement du
module g (eq.III.18)
Calcul de
Calcul de la
la puissance
puissance du
du
module (eq.III.19)
module (eq.III.19)
Fin
FFin
Avec :
G(β): l’éclairement global incident sur le plan incliné (W/m2).
Ta : la température ambiante (°C).
βt : le coefficient de la variation du rendement en fonction de la température (entre 0.004 C°-1
et 0.006 °C-1 pour les cellules en silicium).
NOCT : la température de fonctionnement nominale de la cellule
Tr : la température de référence de la cellule photovoltaïque (°C).
r : le rendement de référence du module photovoltaïque (pour un éclairement solaire de
1000W/m2 et une température ambiante de 25°C).
mppt : le rendement du dispositif de poursuite du point de puissance maximale, qui est égal
à l’unité.
43
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
VI . La simulation :
L’éclairement global sur le plan incliné d’un angle β=22,47° (β est égal à la latitude
du site) pendant une année (sachant que l’origine de l’axe du temps correspond à l’heure 0 du
premier janvier de l’année 1995) est montré par la figure suivante:
44
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
1000
800
600
400
200
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000
Temps (heures)
Figure III.5 : L’éclairement global horaire sur le plan incliné : à la région de Tamanrasset
Et, la température ambiante pendant une année dans la région de Tamanrasset est :
45
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
40
35
30
Température ambiante (C°)
25
20
15
10
-5
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000
Temps (heures)
46
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
80
70
60
Température de jonction (C°)
50
40
30
20
10
-10
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000
Temps (heures)
Et, nous obtenons aussi les valeurs horaires de la puissance produite par le module
photovoltaïque durant une année, qui est montrée dans la figure suivante :
47
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
70
60
Puissance du module photovoltaïque (W)
50
40
30
20
10
0
0 1000 2000 3000 4000 5000 6000 7000 8000 9000
Temps (heures)
VII. Conclusion :
48
Chapitre3 : La modélisation du générateur photovoltaïque
49
Chapitre 4 :
Le dimensionnement du système
photovoltaïque
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
I. Introduction :
Le dimensionnement d’un système photovoltaïque suit une démarche par étapes que
l’on peut résumer comme suit :
Plusieurs travaux ont été élaborés sur l’étude de la performance des systèmes
photovoltaïques [32] en vue d’un dimensionnement optimal. Parmi ces techniques de
dimensionnement, nous distinguons celles les plus utilisées, suivantes:
50
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
2- Estimation de l’énergie produite par un module photovoltaïque, qui est donnée par la
relation :
Où:
Ecj
Epg= (IV.2)
ηch .ηre .ηond
Où :
ηch, ηre et ηond : représentent respectivement les rendements de charge de la batterie, du régulateur
et du convertisseur DC/AC (l’onduleur).
Cette énergie que doit produire le générateur photovoltaïque n’est autre que la somme des
fractions d’énergies produites par l’ensemble des modules.
51
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
Nj.Ecj
Cs= Vb.η .η .η .DOD (IV.3)
ch re ond
Où :
L
S0= G m. (IV.4)
m
Avec :
L
Ic= Sh (IV.5)
0
Avec :
52
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
ES = Ed.c (IV.6)
Avec
Es −consommation de nuit
10-3< <10-2 (IV.7)
consommation de nuit
53
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
-L’état de charge des batteries (SOC) est utilisé comme variable de décision pour le contrôle
de la surcharge et de la décharge.
-L’énergie stockée dans la batterie Cbat (t) est soumise aux contraintes suivantes : [30][49]
Avec :
Cbatmin : est l’énergie minimale devant rester dans la batterie pour chaque cycle. Elle est
déterminée par la profondeur de décharge maximale DODmax ou, l’état de charge minimale
SOCmin qui sont déterminés initialement : [47][50]
Et
Où :
C batmax: l’énergie maximale qui peut être stockée dans la batterie (Wh).
54
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
Nb : le nombre de batteries.
-L’état de charge des batteries à une heure (t) dépend de l’état de charge précédent, donc
celui de l’heure (t-1) et de l’énergie mise en jeux dans le système durant l’intervalle de temps
[t-1,t], c'est-à-dire, l’énergie consommée par la charge et produite par le générateur
photovoltaïque durant cet intervalle [30][51].
-Durant une heure, l'excédant d’énergie électrique produite par le générateur photovoltaïque
peut être utilisé pour le chargement des batteries, alors que l'énergie stockée dans ces
dernières peut être déchargée à chaque fois qu'il y’a un déficit dans la production d'électricité.
Toutes les situations qui peuvent parvenir à l’état de charge des batteries lors du
fonctionnement du système photovoltaïque sont déterminées par les étapes suivantes :
Lorsque la puissance produite par les modules photovoltaïques est supérieure à celle
demandée par la charge, les batteries sont en cas de charge; et leur énergie est donnée par
l’expression :[38][30][36]
P l (t)
Cbat(t) = Cbat(t-1) + [ Pg(t) - ] .ch .Δt (IV.11)
ηond
Avec :
55
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
Avec :
Lorsque la puissance demandée par la charge est supérieure à celle produite par le
générateur photovoltaïque, alors les batteries sont en cas de décharge. L’énergie existante
dans l’ensemble des batteries peut être exprimée par : [38][36]
P l (t) Δt
Cbat(t)= Cbat(t-1) + [ Pg(t) - ]. (IV.13)
ηond ηdch
Avec :
Le dimensionnement par cette méthode, étudie les différentes situations qui peuvent
parvenir lors du fonctionnement du système photovoltaïque global, qui sont données par ce
qui suit: [38][47]
56
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
LPS(t)= Pl(t). Δt - ( Pg(t) .Δt+ Cbat (t-1) - Cbatmin ) . ηond . ηdch (IV.15)
𝑇
𝑡=1
LPS (t)
LPSP = 𝑇 (IV.16)
E (t)
𝑡=1 l
Avec:
57
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
La LPSP peut être définit aussi comme étant la probabilité que l’énergie existante
dans la batterie soit inférieure au seuil minimal de l’énergie de la batterie Cbatmin: [54]
Nous pouvons utiliser deux autres paramètres dans notre étude, il s’agit de :
L’excédent énergétique Exc peut être défini comme étant la fraction du surplus
d’énergie pendant une période T, sur la somme de l’énergie générée par le champ
photovoltaïque pendant la même période. Son expression est la suivante [36]:
𝑇
𝑡=1
WE (t)
EXC = 𝑇 (IV.19)
𝑡=1
Eg(t)
58
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
Avec :
WE(t) : le surplus d’énergie (Wh).
Eg(t) : l’énergie générée par le champ photovoltaïque (Wh).
Afin d’expliciter les différents cas auxquels est soumis le système photovoltaïque,
nous avons élaboré un organigramme qui prend en considération tous les cas possibles du
transfert énergétique dans le système photovoltaïque ainsi que les expressions conséquentes
dans l’heure suivante :
59
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
Début
Nb=Nbmin
3
NPV =NPVmin
2
t=1
Calcul de Pg(t)
Non Oui
Pg(t)>Pd(t)
Non Oui
Pg(t)<Pd(t)
Non Oui
CB(t-1)=CBmax
CB(t)=CB(t-1)
LPS(t)=0
LPS(t)=( Pl -Pg.ηd).Δt
8 4 1
7 6
5
60
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
8 7
6 5 4
Oui Non
Non Oui
CB(t)≤CBmin
CB(t)>CBmax
Non
t>T t=t+1 1
Oui
𝑇 𝑇
LPSP(𝑁𝑏, 𝑁𝑝𝑣) = 𝑡=1
LPS(t)/ E (t)
𝑡=1 l
Non
2 NPV=NPV+1 NPV>NPVmax
8
Oui
Non
3 Nb>Nbmax
Nb=Nb+1
Oui
Fin
61
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
P l (t)
Nous posons dans cette organigramme : Pd(t) = (IV.20)
ηond
Avec :
Pd(t) : la puissance de l’onduleur (W).
Et nous avons :
Nb : le nombre de batteries.
CBmin = Cbatmin: l’énergie minimale qui peut être stockée dans la batterie (Wh).
CB(t-1) = Cbat(t-1) : l’énergie stockée dans les batteries à l’heure précédente (Wh).
ηd = ηond : le rendement de l’onduleur.
62
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
IV. La simulation :
Nous avons choisi dans notre étude un profil de consommation journalier pour un
habitat dans une zone isolée. Nous avons pris ce profil identique pour toute l’année. Les
valeurs horaires de ce profil sont montrées dans l’histogramme suivant [54] :
Profil de consommation
450
400
350
300
Puissance (W)
250
200
150
100
50
0
0 2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 22 24 25
Temps (heures)
63
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
Nous avons choisi dans la partie de simulation de notre étude le langage Matlab
version 7, du fait que ses instructions sont accommodées à notre application.
64
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
0.8
0.7
0.6
0.5
LPSP
0.4
0.3
0.2
0.1
X: 12
Y: 0
0
0 5 10 15 20 25 30 35
Nombre de modules
Nous remarquons dans cette courbe qu’il y a deux parties distinctes. Dans la première
partie, là où le nombre de modules est inférieur à 12 (la puissance est inférieure à 600Wc),
nous avons les valeurs de la LPSP qui diminuent brusquement avec l’augmentation du
nombre de modules photovoltaïques. Nous déduisons que l’augmentation de la taille du
générateur photovoltaïque est inversement proportionnelle à la LPSP,
Et, dans la deuxième partie, la LPSP est nulle; c'est-à-dire que nous avons la fiabilité
maximale qui est acquise par la puissance de 600W et reste la même quelque soit le nombre
de modules additionnés.
65
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
Après avoir appliqué notre méthode de dimensionnement, nous avons eu des courbes
pour différentes valeurs de la LPSP en fonction du nombre de modules et de batteries
simultanément, comme c’est illustré dans la figure suivante :
Courbes d'isofiabilités
45
0.3
0.1
40
0.2
0.4
35
30
Nombre de modules
0.5
0.3
25
0.1
0.2
20
0.4
15
0.5
10 0.1 0.1
0.3 0.2 0.2
0.3 0.3
0.4 0.4 0.4
5 0.5 0.5 0.5
0.6 0.6 0.6
0.7 0.7 0.7
0.8 0.8 0.8
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Nombre de batteries
En utilisant les fonctions graphiques de Matlab nous avons pu obtenir les courbes à
niveaux des LPSPs lors de la variation du nombre de batteries et de modules. Nous avons,
pour chaque courbe, la même valeur du paramètre LPSP d’où, l’appellation courbe d’iso-
fiabilité. Et chaque point de cette même courbe représente un couple (Nb,Npv) satisfaisant
une fiabilité précise.
Nous remarquons dans cette figure, que la valeur de la LPSP diminue lorsqu’on
s’éloigne du point d’origine 0, et en augmentant le nombre de batteries et de modules.
66
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
Nous avons dans la figure (IV.5), les valeurs distinctes des couples (Nb,Npv) pour
chacun des niveaux de LPSP : LPSP=0,1, LPSP=0,01 ,LPSP=0,001, et nous remarquons
l’augmentation des couples (Nb, Npv) avec la diminution de la LPSP.
35
0.1
30
Nombre de modules
25
0.001
0.01
20
15
0.1
0.001
0.01 0.01
10 0.1 0.1
2 4 6 8 10 12 14
Nombre de batteries
67
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
Nous pouvons voir dans les figures qui suivent une seule courbe d’iso-fiabilité, où
nous avons choisi la valeur exacte de la LPSP. Dans ce cas, nous cherchons les couples
(Nb, Npv ) qui puissent satisfaire cette LPSP fixée dans la simulation.
35
30
Nombre de modules
25
20
15
10
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
Nombre de batteries
68
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
40
35
30
Nombre de modules
25
20
15
10
2 4 6 8 10 12 14
Nombre de batteries
40
35
30
Nombre de modules
25
20
15
10
2 4 6 8 10 12 14
Nombre de batteries
69
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
40
35
30
Nombre de modules
X= 7
25 Y= 29
Level= 0
20
15
10
2 4 6 8 10 12 14
Nombre de batteries
Dans le cas d’une LPSP nulle nous n’avons pas de déficit et la demande de la charge
est complètement satisfaite, c’est le cas idéal. La courbe correspondante est appelée courbe
d’autonomie du système : Chaque point de cette courbe représente un couple (Nb, Npv) qui
assure l’autonomie totale du système. Sachant qu’une LPSP qui est égale à l’unité signifie que
la charge n’est pas du tout alimentée.
Nous remarquons aussi, qu’il y a dans toutes ces courbes, deux domaines bien
distincts l’un par rapport à l’autre. Prenons l’exemple de la courbe de la LPSP=0, si le nombre
de batteries est égal ou inferieur à 7, c'est-à-dire une capacité de stockage égale ou inferieure à
350Ah, la variation de la puissance photovoltaïque est importante.
Dans la deuxième partie de la courbe où nous avons plus de sept batteries, cette
variation diminue. Car le fait d’avoir d’avantages de batteries rend l’utilisation des modules
photovoltaïques moins intense
70
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
Nous avons dans ce qui suit étudié l’énergie excédentaire, en traçant la courbe
correspondante, et, sur le même graphe, nous avons tracé aussi la courbe de la contribution de
l’énergie renouvelable RC, pour pouvoir analyser simultanément les deux courbes. Ainsi,
nous pourrons déterminer l’excédent d’énergie dans le système photovoltaïque en fonction de
sa fiabilité.
0.9
RC
0.8
0.7
0.6
EXC,RC
0.5
EXC
0.4
0.3
0.2
0.1
0
0 5 10 15 20 25 30 35 40 45
Nombre de modules
Nous remarquons que plus le nombre de modules augmente et plus nous avons un
surplus d’énergie.
71
Chapitre 4 : Le dimensionnement du système photovoltaïque
En considérant simultanément les deux courbes EXC et RC, nous remarquons qu’une
augmentation du surplus d’énergie est accompagnée d’un accroissement de la contribution de
l’énergie renouvelable RC. Et, lorsque le RC atteint l’unité, le surplus augmente
considérablement. Nous déduisons que, lorsque le système photovoltaïque acquit l’autonomie
totale nous avons plus d’énergie excédentaire.
V. Conclusion :
72
Chapitre 5 :
Optimisation du système
photovoltaïque
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
I. Introduction :
Dans ce chapitre, nous avons choisi une méthode d’étude économique qui est le LCE :
levelized cost of energy ou le coût actualisé du kWh d’énergie, dans le but de déterminer la
solution optimale, en considérant plusieurs facteurs qui l’affectent.
En pratique, il est particulièrement difficile d’estimer les coûts d’un projet industriel
ou d’une décision financière, surtout s’ils sont étalés dans le temps et sont fluctuants comme
c’est le cas de l’investissement dans les énergies renouvelables. Pour décider de réaliser un
tel projet, il faut pouvoir exprimer les différents coûts de revient et tenir compte des risques
associés. Et, l’objectif de la finance est de proposer des outils permettant de calculer ces
coûts [56].
73
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Le taux d’intérêt est un pourcentage calculé sur le montant du crédit mis à disposition
par l’organisme financier. Le taux d’intérêt est fixé lors de la signature du contrat.
-Taux d'intérêt nominal et taux d'intérêt réel : le taux d'intérêt nominal est celui qui est
fixé lors de l'opération d'emprunt ou de prêt, celui qui est inscrit dans le contrat qui lie
emprunteur et prêteur, et celui qui est payé par l'emprunteur au prêteur. Mais, au fil du temps,
l'inflation vient grignoter la valeur réelle des sommes prêtées et remboursées. On calcule donc
le taux d'intérêt réel en corrigeant le taux d'intérêt nominal des effets de l'inflation [56] [57].
L’inflation est la hausse du niveau général des prix, entrainant une baisse durable du
pouvoir d’achat de la monnaie. Elle est généralement évaluée au moyen de l’indice des prix à
la consommation des biens et des services [58].
Le calcul de la valeur actualisée ou la valeur future d’un projet revient à exprimer les
coûts à la date finale d’un projet dans quelques années.
Une somme d’argent Sa placée à un taux d’intérêt i1 vaudra dans n années : [26][56]
Où :
A l’inverse, calculer la valeur présente d’un projet revient à convertir les coûts en leur
montant d’aujourd’hui.
74
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Le calcul de la somme qu’il faut placer aujourd’hui pour avoir un résultat dans n
années est déterminé par:
Sa = SN /(1+i1)n (V.2)
La durée de vie.
L’investissement initial.
Les coûts de maintenances.
Les coûts de remplacements des différents sous systèmes.
L’investissement initial permet à l’utilisateur de savoir quel est le prix qu’il va devoir
payer lors de l’installation de son système.
La méthode LCE, que nous avons utilisé prend en considération tout ces paramètres.
La méthode LCE est l’un des indicateurs économiques qui sont utilisés pour
l’évaluation financière d’un système énergétique [61]. Le paramètre LCE peut être défini
comme étant le coût total actualisé du kWh d’énergie calculé par le rapport entre le coût total
actualisé du système photovoltaïque et l’énergie électrique annuelle consommée par la charge.
Nous pouvons estimer le LCE par l’expression suivante : [62] [63][38]
TAC
LCE = (V.3)
El
TAC : le coût total annualisé qui tient compte du coût initial, du coût de maintenance
et de remplacement des différents composants du système (DA).
75
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Où :
PVC : la valeur présente des coûts (Present Value of Costs) du système global (DA).
CRF : le facteur de recouvrement du capital (Capital Recovery Factor). Pour une durée de vie
Ts, le CRF peut être exprimé par l’équation suivante [62] [63] [65] :
d.(1+d)Ts
CRF = (V.5)
(1+d)Ts −1
Où :
Le CRF sert à déterminer l’équivalent d’une somme d’argent actuelle en versements annuels
égaux échelonnés sur un nombre d’années précis.
La valeur présente des coûts PVC est déterminée par l’expression suivante [66] :
Avec :
76
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Le coût initial (IC) du système comprend la somme des coûts initiaux de tout les
composants, du coût du génie civil, de l’installation et des câbles de connections.
Dans notre étude, nous avons pris le coût du génie civil, de l’installation et des câbles
de connections égal à 40 % du coût d’investissement des composants du système
photovoltaïque global [38][36]. L’équation du coût initial du système est la suivante :
Avec :
Ig : le coût du génie civil, de l’installation et des câbles de connections est égal à 40 % du coût
d’investissement des composants du système photovoltaïque (DA).
La valeur présente du coût de la maintenance est calculée pour toute la durée de vie
du système. Elle est donnée par l’expression suivante :
1+g (1+g)T s
Cm= Cm0 . ( ) [ 1- ( ) ] (V.8)
d−g (1+d)T s
Avec :
77
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Cm0 = m . IC (V.9)
Avec :
𝑁𝑟𝑒𝑚
1+𝑔1 (T s .𝑗 /(𝑁𝑟𝑒𝑚 +1))
RCp= Cu.Cn (V.10)
𝑗 =1 1+𝑑 (T s .𝑗 /(𝑁𝑟𝑒𝑚 +1))
Avec :
78
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
D
Déébut
but
IC=ICpv+ICb+ICond+Ig
1+g (1+g)Ts
Cm= (m .ICPV ) .( ) [ 1- ( ) ]
d−g (1+d)Ts
𝑁𝑟𝑒𝑚
1+𝑔1 (T s .𝑗 /(𝑁𝑟𝑒𝑚 +1))
RCp= Cu. Cn
𝑗 =1 1+𝑑 (T s .𝑗 /(𝑁𝑟𝑒𝑚 +1))
d.(1+d)Ts
CRF =
(1+d)Ts −1
CRF .PVC
LCE=
El
Fin
79
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Où :
PVC : la valeur présente des coûts (Present Value of Costs) du système global (DA).
80
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Nous avons utilisé le concept LCE pour l’analyse économique de notre système
photovoltaïque, selon les données que nous avons obtenu concernant les différents paramètres
économiques.
Nous avons effectué cette analyse économique en utilisant aussi les résultats du
dimensionnement développé dans le chapitre précédent. Donc, nous avons utilisé le LCE pour
poursuivre l’étude et choisir la configuration optimale parmi l’ensemble des configurations
satisfaisant la charge avec une LPSP désirée.
81
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Dans ce qui suit, nous avons essayé de trouver la correspondance entre le concept de
fiabilité LPSP, et le modèle économique LCE. Nous avons obtenu la courbe suivante :
82
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
70
LCE(DA/kWh)
65
60
55
50
0 0.001 0.002 0.003 0.004 0.005 0.006 0.007 0.008 0.009 0.01
LPSP
Ces résultats montrent que le coût LCE est très sensible à la variation de la LPSP,
particulièrement, aux faibles valeurs.
Pour la LPSP=0, le LCE est très élevé et il diminue jusqu'à atteindre la valeur
minimale de 62,25 DA/kWh (LCE= 0,91 $/kWh).
83
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Dans la figure ci-dessous, sont tracées les courbes de LCE pour LPSP=0, LPSP=0,01
et LPSP=0,1.
120
80
60
40
20
0 10 20 30 40
Nombre de batteries
Le passage d’une valeur de LPSP à une valeur inférieure conduit à une augmentation
du coût de LCE.
84
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
La configuration optimale :
Le programme développé sous Matlab nous a permis d’obtenir avec exactitude le LCE
minimal avec la combinaison (Nb, Npv) correspondante pour chaque valeur de la LPSP.
Cependant, nous avons utilisé le logiciel Grapher pour une meilleure qualité du tracé des
courbes.
30 140
LPSP=0
120
25
Puissance Pv
LPSP
LCE (DA/kWh)
100
Coût
Npv
20
80
15
Conf opt Nb=12 Npv=13
60
10 40
0 10 20 30 40
Nb
Nous remarquons dans la figure (V.4) que la courbe LCE est composée de deux
parties. Dans la première, où le nombre de batteries Nb est inférieur à 12 (capacité inférieure à
85
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
600 Ah), les valeurs de LCE décroissent. Cette décroissance est due à la diminution de la
puissance photovoltaïque. Dans la seconde partie, l’augmentation des valeurs de LCE est
intense et la courbe est approximativement linéaire. Cette augmentation est due au coût de
remplacement des batteries, car leur durée de vie est courte par rapport à l’ensemble du
système. D’où, l’influence très importante des batteries sur le coût LCE.
Nous avons obtenu pour la LPSP=0, donc, pour une fiabilité totale (à 100%), le LCE
minimum est de 57,99 DA/kWh (0,79 $/kWh), qui correspond à 12 batteries (une capacité de
600 Ah) et 13 modules photovoltaïques (une puissance de 650 Wc).
18 140
LPSP=0,001
120
16 Puissance
LPSP PV
LCE (DA/kWh)
100
Conf opt(Nb=9, Npv=14)
Coût
Npv
14
80
12
60
10 40
0 10 20 30 40
Nb
86
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Selon la figure (V.5), pour une LPSP=0,001, c'est-à-dire un déficit électrique de 8,76
heures pour toute l’année. Nous avons un coût minimal de 52,45 DA/kWh (0,71 $/kWh)
réalisé par 9 batteries (une capacité de 450Ah) et 14 modules photovoltaïques (une puissance
de 700Wc).
16.00 140
LPSP=0.01
15.00
120
Puissance pv
LPSP
14.00
(DA/kWh)
100
Coût
Npv
13.00
LCE
80
12.00
60
11.00
10.00 40
5.00 15.00 25.00 35.00
0 10 20 30 40
Nb
Pour la LPSP=0.01, le LCE minimum est de 43,72 DA/kWh (0,59 $/kWh), qui
correspond à la combinaison optimale de 7 batteries (une capacité de stockage de 350 Ah) et
de 12 modules photovoltaïques (une puissance de 600Wc). Sachant qu’une LPSP=0,01
signifie qu’il y a un déficit électrique de trois jours et 15,6 heures pour toute l’année.
87
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
11.20 160
LPSP=0.05
11.00 140
LPSP
Puissance PV
10.80 120
Conf opt (Nb=6,Npv=11)
10.60 100
LCE (DA/kWh)
Npv
10.40 80
Coût
10.20 60
10.00 40
9.80 20
9.60 0
5 15 25 35
10 20 30 40
Nb
Et, pour la LPSP=0,05, donc un déficit électrique de 18 jours et 6 heures, nous avons
le LCE minimum est de 37,47 DA/kWh (0,51 $/kWh), réalisé par 6 batteries (une capacité de
300Ah) et 11 modules photovoltaïques (une puissance de 550Wc).
Donc, les figures (V.4), (V.5), (V.6) et (V.7) montrent que, pour chaque valeur de la
LPSP, il n’y a qu’un seul point qui a le minimum LCE, correspondant à la meilleure
configuration composée d’un certain nombre de batteries et de modules. Cette configuration
est considérée comme étant optimale, satisfaisant les exigences du système avec le plus faible
coût.
88
Chapitre5 : Optimisation du système photovoltaïque
Et, à partir de ces résultats, nous remarquons la variation importante des coûts entre les
configurations optimales des différentes LPSPs. Ces coûts augmentent avec la diminution
de la LPSP, c'est-à-dire avec l’augmentation du taux de fiabilité.
VI. Conclusion :
Dans le cas où nous voulons améliorer la fiabilité du système, nous trouvons qu’il
nous faut d’avantages de modules et de batteries. Et, plus la fiabilité est meilleure plus le coût
du kWh est plus élevé. Il s’est avéré que ce coût augmente de façon plus pointue aux valeurs
extrêmement faibles de la LPSP, donc au voisinage de l’autonomie totale.
89
Conclusion générale
Conclusion générale
Conclusion générale :
L’énergie solaire photovoltaïque est plus compétitive, lorsque le réseau électrique est
absent où la connexion à ce dernier est excessivement chère. Dans ce cas, le système
photovoltaïque avec batteries offre une autonomie aux zones isolées. Pour cette raison, le
dimensionnement optimisé est utilisé pour contribuer à garantir le plus faible investissement
avec la meilleure performance du système.
90
Conclusion générale
Il nous faut un compromis entre la fiabilité du système et son coût, selon les
exigences et la nature de la charge (réfrigération des vaccins, banque de sang, relais de
télécommunication, utilisation domestique) d’un coté et les moyens financiers qui y sont
consacrés d’un autre.
Il faut noter aussi que, compte tenu de la cherté de l’investissement des générateurs
photovoltaïques, on aura tout intérêt à choisir des conceptions de systèmes et de récepteurs
qui minimiseront la consommation en kWh pour les mêmes services rendus. C’est ce que l’on
peut regrouper sous le nom ‘’d’utilisation rationnelle de l’énergie’’.
Notre analyse peut être appliquée à n’importe quel site en tenant compte des données
météorologiques et du profil de charge, permettant ainsi de déterminer la configuration
optimale du système installé dans la localisation considérée.
Changer les types de modules et des batteries pour voir ceux qui sont plus
rentables, en fonction de la charge choisie.
Puisque l’excédent énergétique est très élevé lorsque la charge est alimentée d’une
façon fiable ; dans ce cas, il faudra limiter l’utilisation des modules, sans pour autant nuire à
la fiabilité du système. Donc, il est intéressant d’introduire dans notre système un dispositif
utilisant une autre source d’énergie renouvelable comme l‘énergie éolienne, à condition que
celle-ci soit complémentaire avec l’énergie solaire. Et, nous pourrons aussi introduire, pour
diminuer le nombre de batteries, une énergie d’appoint comme un groupe électrogène pour
garantir que le système soit complètement fiable.
91
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Annexes
Annexes
La notation ‘’AM 1,5’’ indique que le parcours de la lumière dans l’atmosphère est
1,5 fois supérieur au parcours le plus court du soleil, c'est-à-dire lorsqu’il est au zénith.
Les conditions normalisées de test des panneaux solaires sont caractérisées par un
rayonnement de 1000 W/m2, un spectre solaire AM 1,5 et une température ambiante de 25°C.
Ces conditions sont appelées STC (Standard Test Conditions).
I
Annexes
Principe de fonctionnement :
II