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MEMOIRE
Présenté par
Tafsir Abdoulaye GAYE
Thème :
Biram DIENG,
Chargé d’EnsEignEmEnt
DEDICACES
Je dédie ce travail :
À tous personne qui me connait, à tous ceux qui m’ont aidé de près ou
de loin depuis mon tendre enfance jusqu’à maintenant, enfin à tous
ceux qui auront à lire ce modeste travail, sachez qu’il vous ait
entièrement dédié !
Remerciements
REMERCIEMENTS
Tout d’abord, je remercie ALLAH le tout-puissant de m’avoir donné la vie, le courage et la
patience de mener à terme ce travail.
J’adresse mes vifs remerciement à Monsieur Grégoire SISSOKO Professeur Titulaire des
Universités, vous avez bien voulu accepté de m’intégrer dans votre équipe de recherche et
vous m’avez mis en rapport avec les personnes qu’il faut pour mener à bien ce travail, en plus
vous me faites l’honneur en acceptant de présider le jury. Je vous témoigne mes sincères
reconnaissances.
Je tiens à remercier très chaleureusement mon encadreur Monsieur Biram DIENG, Chargé
d’Enseignement à l’UFR-SATIC/UADB. Vous avez bien voulu accepté de m’encadrer et vous
m’avez confié ce travail de haut porté scientifique et technologique. Je vous remercie pour vos
conseils, votre compréhension, vos encouragements et votre entière disponibilité. Je vous
exprime mes sentiments les plus dévoués et les plus reconnaissants.
Je ne pourrai terminer sans remercier tous les membres de ma famille pour le bon
compagnonnage, les encouragements, les conseils et les soutiens morales et financières. Je ne
peux pas m’empêcher de citer quels noms : Mon oncle Mamadou Mactar GAYE ; Mon cousin
Sérigne Abdoul Aziz Sy SALL ; Ma cousine Coumba Diabel DIALLO ; Ma tante Fatimata KA et
ma reine Aïssatou GAYE.
Nomenclature et Abréviations
NOMENCLATURE
Symboles Désignations Unités
NE Densité d’atomes donneurs cm−3
NB Densité d’atomes accepteurs cm−3
I Courant produit par la photopile A
Iph Photocourant A
Icc Courant de court-circuit A
Id Courant absorbé par la diode A
Iph,réf Photocourant dans les CST A
ki Coefficient de variation du courant A/°C
T Température absolue K
Tréf Température de référence °C
G L’irradiation solaire W/m²
Gréf L’irradiation de référence W/m²
Io Courant de saturation de la diode A
V Tension aux bornes de la photopile V
VT Potentiel thermique de la diode V
Vco Tension de circuit ouvert V
a Facteur d’idéalité de la diode -
q Charge de l’électron C
k Constante de Boltzmann J/K
Rs Résistance série Ω
R sh Résistance shunt Ω
ns Nombre de cellules en série -
np Nombre de cellules en parallèle -
Vm Tension maximale V
Im Courant maximal A
Pm Puissance maximale W
S Surface de la photopile 𝑚²
Ƞ Rendement de la photopile -
Ns Nombre de modules en série -
Np Nombre de modules en parallèle -
Vpv Tension débité par le Générateur PV V
Ipv Courant du Générateur PV A
kv Coefficient de variation de la tension V/°C
Vco,réf Tension de circuit-ouvert à 𝑇𝑟é𝑓 V
iL Courant dans l’inductance L A
Ve Tension d’entrée du hacheur V
Vs Tension de sortie du hacheur V
C Capacité du condensateur F
R Résistance de la charge Ω
Ie Courant d’entrée du hacheur A
Is Courant de sortie du hacheur A
Vréf Tension de référence V
Nomenclature et Abréviations
ABREVIATIONS
DEDICACES .......................................................................................................................................... 3
REMERCIEMENTS .............................................................................................................................. 4
NOMENCLATURE ................................................................................................................................ 5
ABREVIATIONS ................................................................................................................................... 6
LISTE DES FIGURES .......................................................................................................................... 7
LISTE DES TABLEAUX ....................................................................................................................... 9
TABLE DES MATIERES .................................................................................................................... 10
INTRODUCTION GENERALE .......................................................................................................... 12
CHAPITRE 1 : GENERALITES SUR LE SOLAIRE PHOTOVOLTAIQUE .................................. 13
Introduction ........................................................................................................................................... 13
1.1. Le gisement solaire .................................................................................................................... 13
1.1.1 Le rayonnement solaire. ...................................................................................................... 13
1.1.2 Le potentiel solaire au Sénégal. ........................................................................................... 14
1.2. La conversion photovoltaïque ................................................................................................... 15
1.2.1 L’effet photovoltaïque. ........................................................................................................ 15
1.2.1.1 Description d’une photopile...……………………………...………………………….16
1.2.1.2. Principe de fonctionnement d’une photopile ................................................................ 16
1.2.2. Modélisations de la cellule photovoltaïque........................................................................ 17
1.2.2.1. Modèle idéal de la photopile ....................................................................................... 17
1.2.2.2. Modèle à une diode de la photopile ............................................................................ 18
1.2.2.3. Modèle à deux diodes .................................................................................................. 19
1.2.3. Le module photovoltaïque ................................................................................................. 20
1.2.3.1. Association série .......................................................................................................... 20
1.2.3.2. Association parallèle .................................................................................................... 20
1.2.4. Paramètres caractéristiques d’une cellule PV .................................................................... 21
1.2.4.1. Caractéristique courant-tension I=f(V) ........................................................................ 21
1.2.4.2. Caractéristique puissance-tension P = f(V) .................................................................. 22
1.2.4.3. Tension de circuit-ouvert (𝑉𝑐𝑜) ................................................................................... 23
1.2.4.4. Courant de court-circuit (𝐼𝑐𝑐) ...................................................................................... 23
1.2.4.5. Puissance maximale d’une cellule PV .......................................................................... 23
1.2.4.6. Facteur de forme .......................................................................................................... 23
Table des matières
INTRODUCTION GENERALE
Pour cette étude, nous nous intéressons au système de moulin solaire fonctionnant « au fil du
soleil » afin d’éviter l’utilisation des batteries de stockages coûteux et souvent de rendement
médiocre. Le système le plus simple consiste à coupler directement le générateur PV à une
charge à courant continu (groupe moteur DC-moulin par exemple). Mais généralement, le
point de fonctionnement de la charge DC ne correspond pas au point de fonctionnement
optimal du GPV [3], [4] 𝑒𝑡[5]. C’est dire que toute l’énergie produite par le GPV n’est pas
transmise à la charge.
Pour mener à bien ce travail nous commencerons par l’état de l’art sur le générateur
photovoltaïque qui fait objet du premier chapitre. Ensuite, dans le deuxième chapitre, nous
proposons une étude de modélisation et de simulation sous Matlab/Simulink des différents
composants du système proposé. Pour finir, nous présenterons dans le dernier chapitre les
résultats de simulation et les discussions.
Introduction
Beaucoup d’applications professionnelles exigent une source d’électricité hautement
fiable, autonome, non polluant, avec des frais d’exploitation et de maintenance réduits. C’est
dans ce cadre que nous avons choisi le solaire photovoltaïque pour l’alimentation en énergie
électrique d’un moulin à céréales. Cette énergie est obtenue par la conversion directe de la
lumière issue du rayonnement solaire en énergie électrique grâce aux cellules
photovoltaïques. Dans ce chapitre, nous commencerons par étudier le gisement solaire, suivi
d’une large étude sur le générateur photovoltaïque avant de terminer par citer quelques
systèmes photovoltaïques, en particulier le moulin solaire.
La distance terre-soleil est environ 150 millions de km. La constante solaire est la densité
d’énergie solaire qui atteint la frontière externe de l’atmosphère faisant face au soleil. Sa
valeur est communément prise égale à 1360 W/m².
Au niveau du sol, la densité d’énergie solaire est réduite à 1100 W/m² (mesurée récemment à
Perpignan) à cause des absorptions multiples dans l’atmosphère. Le spectre du soleil s’étend
de 200 nm à 3000 nm tel que montré dans la figure 1 [14] :
Les photopiles se différentient par leur sensibilité spectrale, ou capacité à convertir certaines
longueurs d’onde. [14]
Cette énergie fournie par le soleil est inégalement répartie à surface de la terre, elle dépend de
la position géographique et des conditions météorologiques de la localité considérée.
Le logiciel RETScreen nous a permet de dresser le tableau ci-dessous ; il donne entre autres la
moyenne annuelle de l’ensoleillement solaire sur différentes stations météorologiques
réparties sur le territoire sénégalais.
Le mot « photovoltaïque » vient des grecques « photos » qui signifie lumière et de « Volta »
du nom du physicien italien, qui en 1800, découvrit la pile électrique. Mais c’est le savant
français Edmond Becquerel et son fis, en 1839, mit en évidence cette conversion particulière
de l’énergie : la variation de la conductivité d’un matériau sous l’effet de la lumière. [11]
Les premiers modules PV furent construits avec des cellules de silicium monocristallin.
Le silicium est le matériau le plus courant sur terre car c’est du sable. Mais un haut degré de
pureté est requis pour en faire une photopile et le procédé est coûteux. Aujourd’hui encore, les
cellules de silicium monocristallin sont toujours les plus efficaces, de 16% à 18%, mais elles
sont aussi les plus chères. Depuis quelques années, l’arrivée de cellules de silicium
polycristallin (efficacité de 13% à 15%) et de silicium amorphe (environ 5%), a grandement
révolutionné l’industrie photovoltaïque en diminuant les couts et en permettant son utilisation
pour de multiples usages. [3]
Également, l’arrivé de la photopile bifaciale (pouvant être éclairée par ces deux faces) qui a
fait l’objet de nombreux travaux de recherche a permis d’obtenir des performances encore
plus élevées. Une photopile bifaciale éclairée par sa face avant peut être considérée comme
une photopile monofaciale de type 𝑛𝑝𝑝+ . [9]
- L’émetteur de faible épaisseur (0.3 à 1 μm) : il est constitué par un matériau semi-
conducteur dopé de type n. elle représente une forte densité d’atomes donneurs (NE =
1017 à 1019 cm−3 ).
- La zone de charge d’espace (ZCE). Il règne un champ électrique intense dans cette
zone qui constitue la jonction entre l’émetteur et la base.
- La base de grande épaisseur (100 à 400 μm) : elle est constituée d’un matériau semi-
conducteur de type p, elle contienne donc des atomes accepteurs dont la densité est
plus faibles que celle de l’émetteur (NB = 1015 à 1016 cm−3 ). La face arrière est
surdopée 𝑝+ permettant de renvoyer les porteurs de charges photogénérées dans cette
zone vers la jonction.
I = Iph – Id (1.1)
Avec,
Et, le courant absorbé par la diode (Id ) est donné par l’équation suivante :
V
Id = I0 (exp aV − 1) (1.3)
T
Avec :
𝑎 : Facteur technologique dépendant du type de diode et de la manière dont elle est fabriquée ;
- Résistance série 𝑅𝑠 : modélise les pertes ohmiques du matériau (de l’ordre de l’ohm) ;
- Résistance shunt 𝑅𝑠ℎ : modélise les courants parasites qui traversent la cellule (de
l’ordre de kΩ).
I = Iph – Id − Ip (1.4)
V+Rs I V+Rs I
I = Iph − I0 (exp ( ) − 1) − (1.5)
aVT Rsh
V = ns Vco (1.7)
I = np Icc (1.8)
Pour un bloc de 18 à 36 cellules en série, on insert une diode en parallèle (diode by-pass)
pour éviter qu’une cellule fonctionne en réceptrice donnant lieu à un échauffement local
nommé parfois « hot spot ». De même pour un bloc de cellules en parallèle, on place une
diode anti-retour appelée diode série. [15]
Remarque:
Dans une cellule PV au silicium, la tension VCO est de l'ordre de 0,4 à 0,6 V et le courant ICC est de
l'ordre de 12 mA / cm2 pour des conditions standard de test (CST) en laboratoire, c’est-à-dire une
répartition du rayonnement solaire de type AM = 1.5, un rayonnement incident normal sur la cellule de
G = 1000 W/m², et une température de cellule à 25 °C plus ou moins 2°C. La répartition spectrale du
rayonnement dit AM = 1.5 correspond au rayonnement solaire parvenant au sol après avoir traversé
une atmosphère de masse d’air compris entre 1 et 45°.
Mémoire présenté par Tafsir Abdoulaye GAYE
UFR SATIC – MIER – UADB – 2015 Page 22
Chapitre 1 : Généralités sur le solaire photovoltaïque
Pm = Vm . Im (1.10)
Ce paramètre reflète la qualité de conversion d’énergie solaire en énergie électrique. Parmi les
facteurs réduisant le rendement on peut citer :
Les moulins fonctionnent généralement pendant le jour à cause des bruits qu’ils génèrent. Ce
qui est intéressant car il y’a une parfaite adéquation avec l’apport énergétique solaire, qui est
maximal lorsque le soleil est au zénith et minimal au lever et au coucher du soleil. Donc on
n’aura pas besoin des batteries de stockage et du régulateur de charge qui l’accompagne,
réduisant ainsi considérablement le coût d’investissement et d’entretien du système PV. Mais
toutefois, nous devons veiller à ce que la caractéristique courant-tension (I-V) du moteur soit
le plus proche possible de la courbe des points de puissance maximale du champ solaire.
Ainsi, la première solution est de coupler directement les panneaux PV avec un moteur à
courant continue (moteur DC). En effet, l’énergie fournit par le champ PV est de nature
continue. En plus, on démontre que parmi les moteurs électriques, seuls les moteurs DC à
excitation série et à aimant permanent sont susceptibles de fournir des résultats satisfaisants
pour le couplage direct [3], [4]. Le moteur à excitation série à l’avantage d’être moins chère
que le moteur à aimant permanent.
Afin d’extraire à chaque instant le maximum de puissance disponible aux bornes du champ
PV et de la transférer au moteur, on insère une étage d’adaptation composé d’un hacheur
boost commandé par une modulation de largeur d’impulsion (MLI). Comme le montre les
études effectuer par (S. Ndoye et al, 2009) et (𝐻. 𝑀𝑎𝑏𝑟𝑜𝑢𝑘 𝑒𝑡 𝑎𝑙, 2014) respectivement sur
une station relais de télécommunication (3kW) et sur un système de pompage alimenter à
partir du solaire photovoltaïque : il y a une amélioration globale du rendement du système de
Mémoire présenté par Tafsir Abdoulaye GAYE
UFR SATIC – MIER – UADB – 2015 Page 25
Chapitre 1 : Généralités sur le solaire photovoltaïque
conversion électrique [5], [16] . Cette adaptation sera particulièrement nécessaire lors du
démarrage du moteur pendant les périodes de faibles ensoleillements. La figure 13 donne le
schéma synoptique de ce couplage direct optimisé :
doute plus rapide et plus efficace que les autres et permet de maintenir la batterie à une
tension constante (améliorant ainsi sa durée de vie). Ce régulateur pourra également contrôler
et fournir toutes les informations sur le fonctionnement global du système. La figure 15 donne
un schéma synoptique de ce système autonome avec batterie :
Cependant, les batteries constituent le maillon faible d’un système PV. En effet, la durée de
vie des batteries plomb-acide n’est que de l’ordre de 3 à 5 ans, alors que les systèmes PV sont
généralement dimensionnés pour durer 20 à 25 ans. Leur présence pèse lourd sur le coût
d’investissement du système sans oublier les frais de renouvellement.
Conclusion
Ce chapitre consacré à l’énergie solaire photovoltaïque a permis connaitre son importance
dans les systèmes de production nécessitant une source d’énergie autonome hautement fiable
et durable. Il a également permis de connaitre le potentiel solaire au Sénégal qui un des
meilleurs dans le monde. Il nous a aussi permis comprendre la physique de la conversion
photovoltaïque et d’avoir un modèle d’estimation de l’énergie produite. Pour finir nous avons
étudiés et élaborés différents systèmes photovoltaïques, en particulier pour le moulin à
céréales.
Introduction
Dans cette partie, nous présenterons une étude de modélisation et de simulation d’un système
de moulin à céréales alimenté à partir de l’énergie solaire photovoltaïque où nous utilisons
une commande numérique MPPT (Maximum Power Point Tracking) comme technique d’
optimisation dont le rôle est de poursuivre le point de fonctionnement optimal du GPV et de
l’adapté à la charge. Ce système comprend un champ photovoltaïque, un hacheur survolteur
« hacheur boost », une commande MPPT, ainsi qu’une charge (moteur DC-moulin). Ce choix
est dû au fait que c’est le système le plus simple pouvant fournir les performances attendues.
La modélisation et la simulation des différentes parties du système ont été effectuées sous le
logiciel Matlab/Simulink.
Figure 16 : Schéma synoptique d’un système PV avec hacheur boost contrôlé par MPPT sur une
charge DC
Si l'on pose 𝑁𝑠 , le nombre de modules en série dans une branche et 𝑁𝑝 , le nombre de branche
en parallèle, alors le schéma électrique du générateur photovoltaïque peut être représenté
par la figure 17 :
La relation entre le courant Ipv (A) et la tension Vpv (V) à la sortie du GPV constitué de
plusieurs modules reliés en série et en parallèle est modélisée dans la littérature [14] par :
Avec,
𝑛𝑠 .𝑘𝑇
𝑉𝑇 = 𝑞
(v) est le potentiel thermique ;
Comme déjà vue dans le premier chapitre, l’équation du photocourant Iph est donnée par :
G
Iph = G [Iph,réf + 𝑘𝑖 (T − Tréf)] (2.2)
réf
1 Vpv Rs Ipv
Id = I0 [exp (aV ( N + )) − 1] (2.3)
T s Np
Avec,
Iph,réf + 𝑘𝑖 (T−Tréf )
I0 = Vco,réf + 𝑘𝑣 (T−Tréf )
(2.4)
exp( )−1
VT
Quand le transistor Tr est fermé (mode passant), la source photovoltaïque charge l’inductance
L, pendant ce temps, la capacité Cs maintient la tension de sortie du hacheur en utilisant
l’énergie précédemment stockée. Quand le transistor Tr change de position (mode bloqué), la
source DC et l’énergie stockée dans l’inductance vont ensemble alimenter la charge, d’où une
augmentation de la tension de sortie. [5]
L’autre intérêt de ce hacheur dans cette étude est qu’il permet d’adapter à chaque instant le
GPV et la charge grâce à une technique d’optimisation adéquate qui agit sur la fermeture et
l’ouverture du transistor afin de maximiser la puissance fournie à la charge.
𝑑𝑉𝑠 (1−𝑢)𝑖𝐿 𝑉
𝑑𝑡
= 𝐶
− 𝑅𝐶𝑠 (2.6)
Son rapport de transformation est, en appelant 𝛼 le rapport cyclique (c’est à dire rapport du
temps pendant lequel le transistor est fermé, à la période du hachage) : [5], [16] 𝑒𝑡 [16]
𝑉𝑠 1
= 1−𝛼 (2.7)
𝑉𝑝𝑣
Pour une puissance incidente donnée, la puissance optimale transférée à la charge n’est
maximale que pour un rapport cyclique bien défini.
Afin d’assurer une meilleure adaptation entre le GPV et la charge de façon à transférer le
maximum de puissance, plusieurs méthodes de commande permettant la recherche du point de
puissance maximale (MPPT) ont été développés. Parmi ces méthodes nous pouvons citer :
Dans la figure 22, on peut observer que si une augmentation de la tension Vpv engendre un
accroissement de la puissance, alors le point de fonctionnement se trouve à gauche du PPM.
Dans ce cas on garde la même direction de perturbation que le cycle précédent (c'est-à-dire on
continu à augmenter la tension). Au contraire si la puissance décroit, alors le point de
fonctionnement se trouve à droite du PPM, alors on inverse le sens de perturbation de la
tension. La tension Vpv est ainsi perturbée à chaque cycle de MPPT. Quand le PPM est atteint,
la tension (Vpv ) oscille autour de la valeur optimale Vopt . Ceci cause une perte de puissance
qui augmente avec le pas d’incrémentation de la perturbation.
À partir de ces analyses sur les conséquences d’une variation de tension sur la caractéristique
(Ppv -Vpv ), on peut facilement situer le point de fonctionnement par rapport au PPM, et de le
faire converger vers le maximum de puissance en imposant une valeur appropriée au courant
de sortie du GPV. [14]
Lorsque la tension Vréf augmente (diminue), le rapport cyclique augmente (diminue). Les
variations de la tension Vréf induisent pour un ensoleillement et une température donnée,
déplacent le point de fonctionnement sur la caractéristique (Ppv -Vpv ).
La machine à courant continu peut être modélisée par le biais d’équations électrique,
électromagnétique et mécanique [19]. Ces trois groupes d’équations décrivent le
fonctionnement réel du moteur DC :
Équation électrique :
𝑑𝐼𝑎
𝑉𝑎 = 𝑅𝑎 𝐼𝑎 + 𝐿𝑎 +𝐸 (2.8)
𝑑𝑡
Avec,
La force électromotrice (𝐸) est liée par la vitesse de rotation du moteur par la relation :
𝐸 = 𝐾. 𝜙. 𝛺 = 𝐾𝑒 𝛺 (2.9)
Avec,
Équation électromagnétique :
Lorsqu’un courant 𝐼𝑎 circule dans l’induit, il apparaît un couple électromagnétique 𝑇𝑒𝑚 créé
par les forces de Laplace qui s’exercent sur les conducteurs de l’induit. Ce couple est lié au
flux d’inducteur 𝜙 et au courant dans l’induit par la relation : [19]
𝑇𝑒𝑚 = 𝐾. 𝜙. 𝐼𝑎 (2.10)
Si l’induit présente une f.é.m. E alors qu’il est parcouru par un courant d’intensité 𝐼𝑎 , il reçoit
une puissance électromagnétique 𝑃𝑒𝑚 (W):
𝑃𝑒𝑚 = 𝐸. 𝐼𝑎 (2.11)
Le rotor tourne à la vitesse angulaire 𝛺 de sorte que cette puissance s’écrit aussi :
Équation mécanique :
L’équation mécanique du moteur électrique décrit le rapport entre le moment d’inertie J
(kg.m²), la vitesse de rotation Ω (rad/s) et le couple T (N.m). En assimilant le couple moteur
au couple électromagnétique (vrai à une constante près : couple de frottement), cette équation
est donnée dans [19] par :
𝑑𝛺
𝑇𝑒𝑚 − 𝑇𝑐ℎ = 𝐽 𝑑𝑡 + 𝑏𝛺 (2.13)
Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons modélisés sous Matlab/Simulink l’ensemble des composants du
système de moulin solaire optimisé, à savoir le Générateur PV, le hacheur survolteur, la
commande MLI avec la technique MPPT et le groupe moteur DC-moulin. Les résultats de
simulation et les discussions sont présentés dans le chapitre suivant.
Introduction
Dans ce présent chapitre, nous présentons les résultats de simulation du système de moulin
solaire photovoltaïque. Nous présentons d’abord les résultats de simulation des différentes
parties du système PV modélisées dans le chapitre précédent dans le but de vérifier leurs états
de fonctionnement. Suivie de la présentation des résultats de simulation pour la connexion
directe du générateur PV à la charge et pour la connexion optimisée par la commande
numérique MPPT (P&O). Et nous terminons par une étude comparative des deux types de
connexions. Ces résultats ont montrées que la technique d’optimisation utilisée permet
d’améliorer les performances du système.
Couant-Tension I = f(V)
100
90
80
X: 148.7
Y: 71.6
70
60
Courant (A)
50
40
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
Puisance-Tension P = f(V)
14000
12000
X: 148.7
Y: 1.065e+004
10000
Puissance (W)
8000
6000
4000
2000
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
Ces résultats attestent la non-linéarité des caractéristiques du générateur PV. En effet, sur la
courbe I-V (ou P-V), il y’a un point où la puissance délivrée par le GPV atteint son maximum
(𝑃𝑚 = 10650 W , 𝐼𝑚 = 71,6 A et 𝑉𝑚 = 148,7 V).
Nous présentons respectivement dans les figures (31) et (32) la caractéristique courant-tension
et puissance-tension du GPV pour un niveau d’ensoleillement constant (Gréf = 1000 W/m²
et pour différentes températures :
70
60
Courant (A)
50
40
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
10000
Puissance (W)
8000
6000
4000
2000
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
Nous pouvons constater que l’augmentation de la température provoque une petite baisse de
la puissance disponible aux bornes du générateur photovoltaïque.
Pour connaitre l’effet du rayonnement solaire sur les caractéristiques I-V et P-V de notre
GPV, nous avons fixé la température à Tréf = 25°C, et faire varier le niveau d’ensoleillement
de 400 à 1000 W/m². Nous obtenons les résultats suivants :
80
70
60
Courant (A)
50
40
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
tension (V)
10000
Puissance (W)
8000
6000
4000
2000
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
Ces résultats montrent que le courant produit par le GPV dépend fortement du rayonnement
solaire, mais par contre la tension varie légèrement. Alors le point de puissance maximale
(PPM) du GPV varie fortement avec la diminution de l’ensoleillement.
250
200
Tension (V)
150
100
50
entrée
sortie
0
0 0.02 0.04 0.06 0.08 0.1
Temps (s)
Ces résultats montrent que la tension à la sortie du hacheur est supérieure à celle d’entrée.
Donc le convertisseur DC-DC effectue correctement son rôle.
Les résultats de simulation obtenus sont représentés dans les figures (39) et (40). Ces
figures donnent respectivement la caractéristique courant-tension et puissance-tension du
GPV en superpositions avec la caractéristique courant-tension de la charge.
80
70
60
Courant (A)
50
40
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
12000
10000
Puissance (W)
8000
6000
4000
2000
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
Nous pouvons observer que le générateur PV est mal exploité et ne fournit pas toute la
puissance maximale potentielle. La différence étant perdue sous forme de chaleur dissipée
dans le GPV. Ceci peut s’expliquer par le fait que la tension nominale de fonctionnement de
la charge est différente de la tension optimale ( 𝑉𝑜𝑝𝑡 ) du GPV.
Avec les valeurs mesurées des caractéristiques du GPV (T = 25°C et G = 1000 W/m²).
Ps
μ= = 78 %
Pm
Les résultats obtenus sont représentés dans les figures (42) et (43). La figure 42 donne la
caractéristique I-V du GPV en superposition avec la caractéristique I-V de la charge. Et la
figure 43 la caractéristique P-V du GPV en superposition avec celle de la charge.
Caractéristiques courant-tension
100
GPV
Charge
90
80
X: 152.2
Y: 69.14
70
60
Courant (A)
50
40
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
Caractéristiques puissance-tension
14000
GPV
Charge
12000
X: 152
Y: 1.049e+004
10000
Puissance (W)
8000
6000
4000
2000
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
Figure 43 : Résultats de simulation des caractéristiques P-V du système optimisé par MPPT
Ces résultats montrent que le point de fonctionnement du système converge vers le point de
puissance maximale du GPV. D’où une augmentation du rendement. En effet, avec les valeurs
Ps
μopt = = 98 %
Pm
3.6. Comparaisons
Pour mieux voir la parfaite adaptation du système optimisé par le hacheur, qui a permis de
transférer à la charge DC le maximum de puissance disponible aux bornes du GPV, nous
superposons dans la figure 44 les caractéristiques I-V de la charge pour la connexion directe
et pour la connexion optimisée avec celle du GPV. De même, nous représentons les
caractéristiques P-V dans la figure 45 :
Caractéristiques courant-tension
100
GPV
Couplage direct
90
Couplage optimisé par MPPT
80
70
60
Courant (A)
50
40
30
20
10
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
Figure 44 : Résultats de simulation caractéristique courant-tension pour les deux types de connexions
Caractéristiques Puissance-tension
14000
GPV
Couplage direct
Couplage optimisé par MPPT
12000
10000
Puissance (W)
8000
6000
4000
2000
0
0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200
Tension (V)
Figure 45 : Résultats de simulation caractéristique P-V pour les deux types de connexions
Conclusion
Dans ce chapitre, les résultats de simulation de l’ensemble des composants du système : GPV,
hacheur survolteur et la commande MPPT « Perturbation et Observation » sont présentés.
Nous avons également présentes une étude de comparaison entre la connexion directe GPV-
Charge et la connexion indirecte contrôlée par un hacheur. D’après les résultats de simulation
obtenus, on remarque que :
L’utilisation du solaire photovoltaïque comme une source alternative d’énergie est freiné par
le coût élevé des modules PV, du faible rendement et de puissance intermittente selon le
changement des conditions météorologiques. Pour cette raison, toute conception de système
PV devrait prendre en compte ces inconvénients. Ainsi, l’usage de la technologie
photovoltaïque implique un bon choix de l’ensemble des composants qui constitue le système.
La connexion directe du GPV à la charge est très certainement le système le plus simple, mais
n’offre pas une bonne adaptation.
Au premier chapitre, nous avons proposés une étude de la littérature sur le générateur
photovoltaïque. Cette étude nous a permis de comprendre la physique de la conversion
photovoltaïque. Il nous a également permis de connaitre le fonctionnement de différents
systèmes PV, pour ensuite proposer un système considéré comme plus adapté à notre projet.
Le troisième et dernier chapitre est réservé à la présentation des résultats de simulation. Ces
résultats montrent que :
Certes, les résultats obtenus pour le couplage optimisé par la technique MPPT sont très
satisfaisants, mais une amélioration de l’algorithme de la commande MPPT peut s’avérer
nécessaire pour faire face au changement brusque des conditions météorologiques. Nous
pouvons penser à l’utilisation des techniques d’intelligences artificielles telles que la logique
floue, les réseaux de neurones artificiels et les réseaux neuro-flous pour la commande du
convertisseur.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES :
[2] : M. Barlaud, G. Sow, Ch. Masselot, « Alimentation d’une pompe immergée à partir d’un
générateur photovoltaïque à l’aide d’un onduleur triphasé à transistor », Revue de physique
appliquée, 1980, 15(2), pp.263-269.
[3] : Jimmy Royer, Thomas Djiako, Eric Schiller et Bocar Sada Sy « Le pompage
photovoltaïque » Manuel de cours à l’intention des ingénieurs et des techniciens,
IEPF/Université d’Ottawa/EIER/CREPA.
[6] : Stéphane Thiers « L’énergie solaire et ses applications » EPF-5e année, Option
Énergétique-Environnement, 2010, 70p.
[8] : www.senegal.energies.com
[9] : Biram DIENG, « Étude en modélisation d’une photopile bifaciale au silicium éclairée par
une lumière monochromatique en régime statique », Thèse 3° cycle FST/UCAD,
01/Aout/2002, 122p.
[11] : Anne Labouret et Michel Villoz « Énergie Solaire Photovoltaïque » 2e édition Dunod,
2006, 300p.
[13] : BENZACI Wafa, « Modélisation et simulation d’un système photovoltaïque adapté par
une commande MPPT », Mémoire de Master en Génie électrique, 2011/2012, 69p.
[15] : ZARKOV Zahari et al. « Modélisation des convertisseurs statiques DC-DC pour des
applications dans les Énergies Renouvelables en utilisant Matlab/Simulink », Conférence EF
2009 UTC, Compiègne, 24-25 Septembre 2009.
[18] : Ahmed Gherbi et al. « Modélisation et simulation d’un générateur photovoltaïque avec
un étage d’adaptation DC/DC », Revue des Énergies Renouvelables ICESD’11 Adrar
(2011) ? pp.159-170.
[19] : Adama F. SANGARE, Ph.D in Electrical Engineering and Automation « Étude d’un
laboratoire virtuel de simulation des machines à courant continu ».
MEMOIRE
Présenté par
Tafsir Abdoulaye GAYE
Résumé
Ce mémoire est centré sur l’optimisation des performances d’un système de moulin
photovoltaïque fonctionnant au fil du soleil. Selon les caractéristiques de la charge alimentée
qui est un moteur à courant continu entrainant un moulin à céréales et les conditions
météorologiques (température et éclairement), nous pouvons trouver une très grande
différence entre la puissance maximale potentielle et celle réellement transférer à la charge.
Dans le but d’améliorer le rendement global du système, nous utilisons un circuit
d’adaptation constitué d’un hacheur survolteur commandé par modulation de largeur
d’impulsion (MLI) avec une stratégie de recherche de point de puissance maximale MPPT.
Grâce à l’algorithme Perturbation & Observation (P&O), la commande MPPT mesure le
courant et la tension du générateur photovoltaïque pour calculer la puissance délivrée par ce
dernier. Selon le résultat obtenu, la commande MPPT ajustera le rapport cyclique du
convertisseur pour amener le système vers le point de fonctionnement optimal. La
modélisation puis la simulation du système (générateur PV, hacheur boost, Modulation de
Largeur d’Impulsion avec l’algorithme MPPT de même que la charge à courant continu) sont
ensuite effectuées sous le logiciel Matlab/Simulink.
Mots clés
Système PV – Générateur PV - hacheur boost – Signal MLI – Commande MPPT -
Perturbation & Observation - Moteur DC - Moulin - Matlab/Simulink.
Abstract
This memory is centered on the optimization of a photovoltaic mill system performance which
is functioning through the sunlight. According to the character of the alimented charge which
is a direct current engine that is running a cereal mill and the meteorological conditions
(temperature and light), we can find a big difference between the potential maximal power
and the other on which is really transferred to the charge. In order to ameliorate the global
output of the system, we use an adapted circuit composed of a boost converter remoted by
Pulse Width Modulation (PWM) with a MPPT (Maximum Power Point Tracking) command.
With the Perturb & Observe ((P&O) algorithm, the MPPT control measure the current and
the pressure of the photovoltaic generated field to calculate the power released by this one.
According to the result obtained, the control will adjust the cyclical report of the converter to
bring the system to the optimal functioning point. The modelisation then the simulation of the
system (PV generated, boost converter, Pulse Width Modulation which the MPPT algorithm
as for as the direct current charge) are after done with the Matlab/Simulink software.
Keywords
PV system – PV generator – boost converter – MLI signal – MPPT control – Perturb &
Observe - DC motor – Mill - Matlab/Simulink