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République Algérienne

Démocratique et Populaire
Ministère de l’Enseignement
Supérieur et de la Recherche
Scientifique

UNIVERSITÉ LARBI TEBESSI-TÉBESSA


FACULTE DES SCIENCES ET TECHNOLOGIES
DÉPARTEMENT DE GÉNIE ÉLECTRIQUE

MEMOIRE
DE FIN D’ETUDES POUR L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER EN

AUTOMATIQUE

Commande d’une Eolienne basée sur les modèles


flous de Takagi-Sugeno

Présenté par :
- HERISSI Belgacem

Devant le jury :

- Yousef SOUFI Président


- Djamel OUNNAS Encadreur
- Leila CHERIET Examinateur

Année universitaire 2015/2016


Résumé
L’objective de ce travail est de commander une éolienne à base d’une génératrice
synchrone à aimants permanents (GSAP). Dans un premier temps, un état de l’art sur les
éoliennes, les différentes structures d’alimentation et le type de génératrices utilisées. Les
modélisation de la GSAP ont été présenté. Ensuite, afin d’assurer la poursuite en temps réel
du point de fonctionnement optimal et d’avoir une production maximale de la puissance
électrique pour différentes vitesses du vent, nous utilisons les régulateurs Proportionnel-
Intégral (P-I) en premier lieu, puis un régulateur flou basée sur les modèles flous de type
Takagi-Sugeno, dans le but d’augmenter le degré d’efficacité et d’améliorer les performances
de notre système.
Mots clés :Eolienne, GSAP, Turbine, modèle flou de type Takagi-Sugeno

‫ملخص‬
‫انهذف ين هزا انؼًم هى انتحكى في نظاو تىنيذ غاقت انشياح باستخذاو يىنذة تزاينيت راث يغناغيس‬
‫تقذيى حانت يختهف أنىاع انؼنفاث انهىائيت و يختهف بنياث انتغزيت و أنىاع انًىنذاث‬،‫ أوال‬.)GSAP( ‫دائى‬
‫ باإلظافت إنى رنك و ين أخم تأيين‬. ‫كًا تى تقذيى نًارج نهًىنذة انًتزاينت راث انًغناغيس انذائى‬.‫انًستؼًهت‬
‫انتتبغ انحي ننقطت االشتغال انًثهى نغشض انحصىل ػهى اإلنتاج االػظًي نالستطاػت انكهشبائيت نًختهف‬
‫استخذينا ينظًا نهسشػت تناسبيا تكايهيا تقهيذيا في يشحهت أونى ثى ينظًا غايعا ين نىع‬،‫سشػاث انشياح‬
.‫بؼذ رنك ين أخم سفغ دسخت انفؼانيت و تحسين اننتائح نهنظاو انًزكىس‬Takagi-Sugeno

‫ نظاو غايط ين نىع‬،‫ ػنفت‬،‫ انًىنذة انًتزاينت راث انًغناغيس انذائى‬،‫ نظاو هىائي‬: ‫الكلمات المفتاحية‬
.Takagi-Sugeno
Dédicaces

Je dédie ce travail à :
mes chers parents pour leurs sacrifies et leurs

encouragements durant toutes mes études,

mon cher frèreLabidi et mes sœurs pour leur

encouragement et leur soutien,

tous mes amis et surtout tous les étudiants de ma

promotion,

tous mes enseignants,

tous ce qui j'aime sincèrement.

Belgacem HERISSI
Remerciements

Mes remerciements vont en premier lieu à Allah le tout Puissant pour la


volonté, la santé et la patience qu’il m’a données durant toutes ces longues
années.

Je remercie très bien monsieur Djamel OUNNAS, car il a été un excellent


encadreur. Je lui dois beaucoup pour la confiance et la considération qu’il m’a
toujours octroyé.

J’adresse mes sincères remerciements à monsieurYousef SOUFI, docteur à


l’Université larbiTébessi de Tébessa de m’avoir fait l’honneur de présider le
jury.

Je remercie madame Leila CHERIET, maître-assistante à l’Université


larbiTebesside Tébessa, de m’avoir fait l’honneur en acceptant d’examiner mon
travail.

Un grand MERCI à vous tous.

Enfin ainsi que leur soutien, à toute ma famille, petits et grands, pour leur
support, leur présence.
Table des matières

Table des matières


Liste des figures…………………………………………………….……………… ....… I
Liste des abréviation et symboles …………………...……………….………………..… III

Introduction générale.…….………………….……..…………………………………… 01

CHAPITRE I : Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

Introduction………………………………………….….………………………….…........ 03
1. Définition de l'énergie éolienne ........................................................................................ 03
2. Historique de l’éolienne ……………………………………………………...…............ 04
.………...…………………..…...………………….…….………..
3.Statistique de production de l éolienne.............................................................................. 05
……...…………………………...…....
3.1. Production de l éolienne dans le monde.................................................................... 05
……………………….………..……………………………….....……
3.2. Production de l éolienne dans l'Algérie ......................................….…...………...... 06
4. Avantages et inconvénients de l’énergie éolienne …………………………..…….......... 08
4.1. Avantages …………….……………………..…………….……………................ 08
4.2. Inconvénients …………….……………………………………..….….…............... 09
5. Différents types d’éoliennes ………….…........................................................................ 09
5.1. Eolienne à axe vertical (VAWT) …………………………………………….......... 09
5.2. Eolienne à axe horizontal (HAWT)…………...…………………….......……......... 10
6. Conversion de l'énergie éolienne en énergie électrique …………..…............................. 11
6.1. Energie cinétique du vent- conversion en énergie mécanique.................................. 11
6.1.a. Théorie de Betz....…………............................................................….…......... 11
……………....……………..….…….……..……..
6.1.b. Energie mécanique............................................................................................ 12
………………...……………………..……………...
7. Chaînes de conversion électromécanique …….………...………..…………................... 14
7.1. système à vitesse fixe................................................................................................. 14
7.1.1. Machine asynchrone à cage d'écureuil............................................................... 14
……………………………………………..………………..….
7.2. Système………………………………….………………...……..…….…….
à vitesse variable ........................................................................................ 15
7.2.1. Machine asynchrone à double alimentation (rotor bobiné)............................... 15
………………….….....……….....
7.2.1.1. Types de machine asynchrone à double alimentation............................... 15
..…………………………….……………..…..……
……………...…………...…………………………….………..
i
Table des matières
7.2.2. Machine synchrone à aimants permanents(MSAP) 15

Conclusion ………………...……………………..…..….……... 17

CHAPITRE II: Modèle du système étudie

Introduction……………………….……………………………………………………… 18
1. Modélisation de la turbine éolienne…………………………………….................….. 18
1.1 Modèle du vent …………….…………………………........................................ 18
1.2. Modèle de la turbine éolienne ………….…………………..........................……. 19
1.3. Hypothèses simplificatrices pour la modélisation mécanique de la turbine …....... 19
1.4. Equation dynamique de l'arbre .............................................................................. 20
2. Modélisation de la génératrice synchrone à aimants permanents ……......…….……... 22
2.1. Hypothèses simplificatrices .....................………………..………….…………… 22
2.2. Modèle de la MSAP dans le repère naturel ……………………………...……. 23
2.3. Modèle de la MSAP dans le repère de Park…………....................................... 24
2.4. Expression du couple électromagnétique............................................................ 25
2.5. Equations mécaniques ……...……………………………..………..……............ 26
2.6. Résultats de simulation …………….………...………...…………................... 26
2.7. Interprétation des résultats................................................................................... 30
3. Modélisation floue de la génératrice synchrone à aimants 30
permanents..............................
3.1. Modèle flou de type T-S......................................................................................... 30
3.2. Obtention des modèles flous T-S …….………..………….……............................ 32
3.3. Application à la GSAP ….……………..……………………………… 33
3.3.1. Modélisation flou de la GSAP.................................................................... 33
3.4. Résultats de simulation ………….……...………………………………... 35
Conclusion........................................................................................................................ 37

CHAPTRE III : Commande du système étudie

Introduction....................................................................... 38
1. Maximisation de la puissance avec asservissement de la vitesse 38
1.1. Détermination de la vitesse de référence 39

ii
Table des matières
1.2. Synthèse du correcteur de vitesse .............................................................................. 39
1.3. Résultats de simulation................................................................................................ 41
2. Commande de la génératrice........................................................................................... 43
2.1. Commande vectorielle ............................................................................................. 43
2.1.1. Principe et structure de la commande ………….…………...................................... 43
2.1.2. Commandes des courants avec découplage ........................................................... 44
2.1.3. Calcul des paramètres du régulateur PI .............................................................. 46
2.1.4. Résultat de simulation …..…...….…...................................................................... 48
2.2. Commande floue de type T-S ….……………………………………………….…… 48
2.2.1. Stabilisation de la GSAP par le contrôleur PDC....................................................... 49
…………..….…………………………………..….……………..….
2.2.1.1. Synthèse de loi de commande ............................................................................. 49
56
2.2.1.2. Application à la GSAP......................................................................................... 51
46
2.2.2. Suivi de trajectoire........................................................................................ 53
2.2.2.1 Synthèse de loi de commande...................................................................... 54
2.2.2.2. Application à la GSAP....................................................................................... 56
2.2.2.3. Résultats de simulation....................................................................... 57
2.3.Comparaison de la performance des contrôleurs flou et PI .............................. 57
3. Commande de la puissance active et réactive............................................................... 59
3.1. Stratégie de contrôle............................................................................................... 59
3.2. Régulation des puissances................................................................................... 60
3.3. Résultats de simulation......................................................................................... 62
Conclusion........................................................................................................................ 64
Annexe A: Généralités sur les outils LMIs................................................................... 69
Annexe B: Paramètres de la chaine de conversion éolienne......................................... 71

iii
Liste des figures

Liste des figures

Figure N° Titre Page


I.1 Principe de conversion de l'énergie éolienne 4
I.2 Wind-rush Californien, USA 5
I.3 Capacité mondiale installé en MW 5
I.4 6
L'énergie éolienne mondiale
I.5 Carte du potentiel éolien en Algérie 7
I.6 Parc Eolien en Algérie 7
I.7 Puissance cumulée (MW) à installer en Algérie. 8
I.8 Petit éolienne à axe vertical 9
I.9 Différentes parties de l’éolienne-NORDEX N60-1.3MW 10
I.10 Tube de courant autour d'une éolienne 11
I.11 C P en fonction de  pour différentes turbines 13
I.12 Caractéristique couple/vitesse d'une machine asynchrone à 2 paires de 14
I.13 pôles
Structure d'un moteur synchrone à aimants permanents 16

I.14 Architecture schématiques des machines synchrones à champ 16


radial(cylindrique) et à champ axial(discoïde)
II.1 Schéma de la turbine éolienne 19
II.2 Schéma simplifié de la turbine éolienne. 20
II.3 Le couplage mécanique entre la turbine et la machine électrique 20
II.4 caractéristique mécanique C p  f   22
II.5 profil du vent 22
II.6 Représentation d’une MSAP dans le repère (d q) 24
II.7 Schéma bloc de simulation de la MSAP 26
II.8 Résultats de simulation de la GSAP à vide 28
II.9 Résultats de simulation de la GSAP en charge 30
II.10 Allure des vitesse de rotation  m et  mf 36

I
Liste des figures
II.11 Allure des courants iq et iqf 36
II.12 Allure des courants id et id  f 37
III.1 Schéma bloc de la turbine avec maximisation de la puissance extraite à 39
III.2 l'aide d'un
Schéma asservissement
bloc de la vitesse.
de l'asservissement en utilisant PI. 40
III.3 Allure de la puissance éolienne extraite en fonction de la vitesse de 41
rotation.
III.4 Ω 42
Allure de la vitesse de rotation et sa vitesse de référence
III.5 42
Allure du coefficient de puissance C p
III.6 43
Allure de la vitesse spécifique 
III.7 Schéma de commande vectorielle de la GSAP d’un système éolien 39
III.8 Boucle de régulation du courant id 41
III.9 Boucle de régulation du courant iq 43
III.10 Allure du courant id 44
III.11 Allure du courant iq 45
III.12 Schéma complet de commande floue T-S de la GSAP 46
III.13 Principe de la commande PDC 47
III.14 Schéma bloc de simulation de la GSAP avec le contrôleur PDC 49
III.15 Allure de la vitesse de rotation 50
III.16 Allure du courant id 50
III.17 Allure du courant iq 50
III.18 Schéma bloc de simulation de suivi de trajectoire par retour d'état 55
III.19 Allure des vitesse de rotation  m et  md 56
III.20 Allure des courants iq et iqd 56
III.21 Allure des courants id et idd 57
III.22 Allure des  m et C p pour deux types de contrôleur. 58
III.23 Commande de la puissance active et réactive 59
III.24 Allure des puissances active P et Popt 60
III.25 Allure des puissances réactive Q et Qopt . 60
III.26 Schéma fonctionnel de la commande des puissance active et réactive 61
III.27 Allure de la puissance active P et sa puissance de référence 62

II
Liste des figures
III.28 Allure de la puissance réactive Q et sa puissance de référence 63
III.29 Allure du courant iq 63
III.30 Allure du courant id 64
III.31 Allure des tensions vd et vq

III
Liste des abréviations et symboles

Liste des abréviations et symboles

an Amplitude de l'harmonique de l'ordre n


Cem Couple électromagnétique
Cméc Couple mécanique
CP  ,   Coefficient de puissance de l'éolienne
Cvis Couple des frottements visqueux
Ed ,q Forcesélectromotrices de la machine sur les axes d et q
FMM Force Magnétomotrice
commande par flux orienté
FOC
"Field Oriented Control"
coefficient de frottement visqueux dans la turbine, dans la machine, et total
f t , f m , et f
respectivement.
GSAP Génératrice synchrone à aimants permanents
Conseil mondial de l'énergie éolienne
GWEC
"Global Wind EnergyConcil"
Eolienne à axe horizontal
HAWT
"Horizontal Axis Wind Turbine"
ia ,b , c Courants des phases statoriques
id , q Courant statorique sur les axes d et q

J t , J m , et J Inertie de la turbine; de la machine, et totale respectivement.


kp Coefficient proportionnel du régulateur
kt Coefficient du couple
k1 , k 2 Gains de commande par retour d'état floue
Ld , q Les inductancestatoriques d'axes d et q
Inégalité Matricielle Linéaire
LMI
"Linear Matrix Inequalities"
Linéaire invariantentemps
LTI
"Linear Time Invariant"
m Masse d'air en mouvement

III
Liste des abréviations et symboles
MSAP Machine synchrone à aimants permanents
p Nombre de paires de pôles
Péol Puissance éolienne
compensation parallèle distribuée
PDC
"ParallelDistributed Compensation"
Pm Puissance mécanique extraite du vent
Pmt Puissance théorique
P( ) Transformation de park
P( ) 1 Transformation inverse de park
r Rang du dernier harmonique retenu dans le calcul du profil du vent
Rs Résistance d'une phase statoriques ;
Rt Rayon de la turbine,
S Surface des pales
Te Constante de temps électrique
T-S Takagi- Sugeno
Eolienne à axe vertical
VAWT
"Vertical Axis Wind Turbine"
V0 Valeur moyenne de la vitesse du vent
V1 Vitesse du vent en amont de l'aérogénérateur
V2 "ParallelDistributed
Vitesse Compensation"
du vent en aval de l'aérogénérateur
V12 Vitesse du vent traversant le rotor
Va ,b,c Inégalitésdes
Tensions matricielles linéaires
phases statoriques
Vd ,q
"Linear Matrix Inequalities"
Tension statorique sur les axes d et q
Vv Vitesse du vent
wn "Linear
Pulsation Time Invariant"
de l'harmonique de l'ordre n
x Vecteur d'état
xd Vecteur d'état désiré
 Densité de l'air
 Vitesse spécifique de la turbine
m Vitesse de rotation de la machine
t Vitesse de rotation de la turbine

IV
Liste des abréviations et symboles

f Valeur crête du flux produit par les aimants permanents


 a ,b,c Vecteurs flux statoriques des phases a, b et c
 d ,q Flux statoriques sur les axes d et q
 Angle de calage des pales
r Vitesse électrique de rotation du rotor
m vitesse mécanique de rotation du rotor
opt Vitesse spécifique optimale de la turbine

~x Erreur entre le vecteur d'état et le vecteur d'état désire


 Commande floue

V
Introduction générale
Introduction générale

Introduction générale

De nos jours, la consommation d’énergie est l'une des plus grande préoccupation. Car elle
est en augmentation sous toutes ses formes et les effets polluants associés, principalement
causés par la combustion des énergies fossiles (pétrole, gaz et charbon). En effet, la
production d'électricité est le premier secteur économique de la consommation d'énergie
primaire, les deux tiers de ses sources sont fossiles et donc fortement émettrices des gaz à
effet de serre [1].

Face à ces problèmes, et de façon à limiter l'emploi de centrales nucléaires, et pour


minimiser l’émission du CO2 par les centrales thermiques, plusieurs pays sont tournés vers
une nouvelle forme d'énergie dite "renouvelable".L’énergie éolienne fut la première des
sources d’énergies exploitées par l’homme depuis de nombreux siècles, notamment pour faire
avancer les bateaux, moudre legrain, et pour produire de l’électricité [2,3].

En fait, l'éolien industriel qui aujourd'hui ne s'impose toujours pas économiquement, voit
son développement lié aux politiques plus ou moins incitatrices propres à chaque pays, ce qui
conduit à des situations très contrastées d'un pays à un autre. L'utilisation des aérogénérateurs
présente des avantages importants. En effet, ils sont pour l'instant l'un des moyens les plus
écologique d'obtenir de l'électricité et cette source est inépuisable. Cependant le coût de
l'énergie éolienne est encore trop élevé pour concurrencer les sources traditionnelles [4].

Les éoliennes de dernière génération fonctionnant à vitesse variable. Ce type de


fonctionnement permet de diminuer le coût de production d’électricité par des
aérogénérateurs, d'augmenter le rendement énergétique et d’améliorer la qualité de l'énergie
produite, par rapport aux éoliennes à vitesse fixe [5].

Dans ce cadre, le présent mémoire a pour objectif de concevoir les lois de commande
d'une éolienne basée sur les modèles flous de Takagie-Sugeno, susceptibles d'optimiser la
production d'une éolienne, en particulier celle utilisant une génératrice synchrone à aimants
permanents. Pour ce faire, le mémoire est organisé en trois chapitres.

Le premier chapitreest consacré aux notions générales sur l'énergie éolienne. En premier
lieu, nous présenterons quelques statistiques sur le développement de l'énergie éolienne dans
le monde et surtout les projet d'avenir dans ce domaine en Algérie,puis les différents
typesd'éoliennes et des génératrices utilisées dans la chaine de conversion électromagnétique.

1
Introduction générale

Le deuxième chapitre est dédié à la modélisation du système étudie. Ce chapitre


comporte trois parties. La première partie est consacrée à la modélisation de la partie
mécanique de l'éolienne. La deuxième partie est dédié à la modélisation de la génératrice
synchrone à aimant permanent, on terminera cette partie par une simulation de la GSAP. Dans
la troisième partie, nous présenterons le modèle flou de type Takagie-Sugeno (T-S) de la
GSAP à partir de son système d'équations non-linéaire

Le troisième chapitre est consacré à la commande du système étudie. Ce chapitre


comporte trois parties, La première partie est consacré à la commande de la vitesse de rotation
de la turbine. La deuxième partie est dédiée à la commande de la GSAP. Pour cela, deux
structure de commande, simples à implémenter et donnent des performances satisfaisantes,
seront abordées. Ensuite, une comparaison est présentée pour nous dévoilera la méthode la
plus performante. Et la dernier partie est consacrée à la commande des puissances active et
réactive à l’aide des régulateurs PI.

Finalement, on terminera ce mémoire par une conclusion générale qui résume les résultats
obtenus et expose quelques perspectives pour les futurs travaux de recherche.

2
CHAPITRE I
Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

Introduction………………………………………….….………………………….…........ 03
1. Définition de l'énergie éolienne ........................................................................................ 03
2. Historique de l’éolienne ……………………………………………………...…............ 04
.………...…………………..…...………………….…….………..
3.Statistique de production de l éolienne.............................................................................. 05
……...…………………………...…....
3.1. Production de l éolienne dans le monde.................................................................... 05
……………………….………..……………………………….....……
3.2. Production de l éolienne dans l'Algérie ......................................….…...………...... 06
4. Avantages et inconvénients de l’énergie éolienne …………………………..…….......... 08
4.1. Avantages …………….……………………..…………….……………................ 08
4.2. Inconvénients …………….……………………………………..….….…............... 09
5. Différents types d’éoliennes ………….…........................................................................ 09
5.1. Eolienne à axe vertical (VAWT) …………………………………………….......... 09
5.2. Eolienne à axe horizontal (HAWT)…………...…………………….......……......... 10
6. Conversion de l'énergie éolienne en énergie électrique …………..…............................. 11
6.1. Energie cinétique du vent- conversion en énergie mécanique.................................. 11
6.1.a. Théorie de Betz....…………............................................................….…......... 11
……………....……………..….…….……..……..
6.1.b. Energie mécanique............................................................................................ 12
………………...……………………..……………...
7. Chaînes de conversion électromécanique …….………...………..…………................... 14
7.1. système à vitesse fixe................................................................................................. 14
7.1.1. Machine asynchrone à cage d'écureuil............................................................... 14
……………………………………………..………………..….
7.2. Système………………………………….………………...……..…….…….
à vitesse variable ........................................................................................ 15
7.2.1. Machine asynchrone à double alimentation (rotor bobiné)............................... 15
………………….….....……….....
7.2.1.1. Types de machine asynchrone à double alimentation............................... 15
..…………………………….……………..…..……
……………...…………...…………………………….………..
7.2.2. Machine synchrone à aimants permanents (MSAP) 15

Conclusion ………………...……………………..…..….……... 17
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

Introduction

L'énergie éolienne n'est pas un nouveau concept pour l'humanité. La puissance du vent
aété utilisée depuis de nombreux siècles,notamment pour faire avancer les bateaux, moudre
legrain, et pour produire de l’électricité [2]. Aujourd’hui,cette type d'énergiequ'exigé aux
constructeurs de réfléchir toujoursà de nouvelles solutions robustes, permettant l’extraction du
maximum d’énergie et l’étudedes différents systèmes réalisables[6].

Dans ce chapitre,nous présentons une définition de l’énergie éolienne et son historique de


manière générale, puisnous entamons l’évolution des éoliennes durant les dernières décennies.
Desstatistiques sont données montrant l’évolution de la production et la consommation de
l’énergie éolienne dans le monde et en Algérie, ainsi que les différents générateurs utilisés
dans les systèmes éoliens.

1. Définition de l'énergie éolienne

L'énergie d'origine éolienne fait partie des énergies renouvelables [5]. Un aérogénérateur,
plus communément appelé éolienne, est un dispositif qui transforme une partie de l'énergie
cinétique du vent en énergie mécanique disponible sur un arbre de transmission puis en
énergie électrique par l'intermédiaire d'une génératrice électromagnétique accouplée à la
turbine éolienne [7,8].

Ce couplage mécanique peut être soit direct si turbine et génératrice ont des vitesses du
même ordre de grandeur, soit réalisé par l'intermédiaire d'un multiplicateur dans le cas
contraire. Enfin, il existe plusieurs types d’utilisation de l’énergie électrique produite : soit
elle est stockée dans des accumulateurs, soit elle est distribuée par le biais d’un réseau
électrique ou soit elle alimente des charges isolées. Le système de conversion éolien est
également siège de pertes : à titre indicatif, le rendement est de 59 % au rotor de l’éolienne, de
96% au multiplicateur ; il faut de plus prendre en compte les pertes de la génératrice et des
éventuels systèmes de conversion[7].

3
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

Fig. I.1: Principe de conversion de l'énergie éolienne [5].

2.Historique de l’éolienne

Le vent, comme étant une source d’énergie traditionnelle non polluant, a été exploité
depuisplusieurs siècles pour la propulsion des navires (avant 3000 ans environ) [8].La
première utilisation connue de l'énergie éolienne remonte à 1700 ans avantJ-C. Hammourabi,
fondateur de la puissance de Babylone, avait conçu tout un projet d'irrigation dela
Mésopotamie utilisant la puissance du vent. La première description écrite de l’utilisationdes
moulins à vent en Inde date d’environ 400 ans avant J.-C. En Europe, les premiersmoulins à
vent ont fait leur apparition au début du Moyen Age[2].

En 1891,le Danois Poul La Coura eu l'idée d'associer une turbine éolienne à une
ère ème
génératrice[8].Cette technologie est amélioré durant la 1 et la 2 guerre mondiale avec une
grande échelle par les ingénieurs danois[8].

C’est principalement la crise pétrolière de 1974 qui relança les études et les expériences,
cette fois à plus grande échelle l’expérience californienne a été la première à grande échelle
(le «Wind-rush ») au début des années 80,notamment avec des turbines de moyenne puissance
(55 kW) et grâce à une incitation fiscale très volontariste. On passa ainsi de 144 machines
(pour un total de 7MW) en 1981, à 4687machines (386 MW) en 1985. Mais c’est vers la fin
des années 1980 que le marché des systèmes raccordés au réseau a réellement décollé en
Europe, dans le reste des USA et également en Asie et en Afrique du Nord [2].

4
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

Fig. I.2: Wind-rush Californien, USA [4]

3. Statistique de production de l éolienne

3.1. Production de l'éolienne dans le monde:

Selon les statistiques de 2014 duconseil mondial de l'énergie éolienne(GWEC:Global


Wind EnergyConcil), la puissance éoliennetotale installée fin 2013 dans le monde s'élevait à
318458MW, cinq ans après avoir passé les 100 MW.En dix ans, la capacité de production a
été pratiquement multipliée par 10 (39431MW en 2003)

En 2015, l'énergie éolienne a couvert~7% de la consommation d’électricité


mondialetotale grâce à une puissance de 432419 MW.

500000
450000
400000
350000
300000
250000
200000
150000
100000
50000
0

Fig. I.3:Capacité mondiale installé en MW[9].

5
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

Cette croissance soutenue devrait se poursuivre,conduisant en 2020 à au moins 12% de la


consommationélectrique mondiale.En 2030,une capacité totale de 964465 MW est
possible.Fin 2050,au moins 1684074MW peuvent être attendus [9].

2013 2015 2020 2030 2040 2050

18%

57% 25%
12% 32%

7%
6%

Fig. I.4: L'énergie éolienne mondiale

3.2. Production de l'éolienne dans l'Algérie

L’Algérie à un régime de vent modéré (2 à 6 m/s),(Fig. I.4). Ce potentiel diverge selon la


situation géographique [10].Ainsi au nord du pays,le potentiel éolien se caractérise par une
vitesse moyenne des vents modérée (1 à 4 m/s) avec microclimats autour d'Oran,Béjaia et
Annaba,sur les hauts plateaux de Tiaret et El Kheiter ainsi que dans la région délimite par
Bejaia au Nord et à Biskra.au sud.Au Sud,la vitesse moyenne des vents dépasse les 4m/s,plus
particulièrement au sud-ouest,avec des vents qui dépassent les 6m/s dans la région
d'Adrar[4,11].

6
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

Fig. I.5:Carte du potentiel éolien en Algérie [11]

Cette carte permet de cibler les zones les mieux ventées pour installer des parcs éoliens en
vue d'alimente des régions isolées ou de permettre aux régions qui baignent dans le vent
d'avoir une autonomie énergétique par rapport au réseaux national déjà très chargé [11].

La réalisation de la première ferme éolienne en Algérie à Adrar,pour une capacité de


production de 850 kWh l’unité pour un régime du vent de 8 à 16 mètres par seconde [2].

Fig. I.6:Parc Eolien en Algérie [2]

7
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

Pour ce qui est du programme dedéveloppement des Énergies Renouvelables, d’installer


sept autres centrales éoliennes d’unepuissance totale de 260 MW à moyen terme , pour
atteindre 1700 MW à l’horizon2030 [2].

L'énergie éolienne en Algérie


2000

1500

1000

500

0
2011 2015 2020 2025 2030

Fig. I.7:Puissance cumulée (MW) à installer en Algérie.

4.Avantages et inconvénients de l’énergie éolienne

L’énergie éolienneest une source d'énergieprésenté des avantages et des


inconvénientscomme tous les autres sources d'énergie.

Parmi ces avantages et ces inconvénients, on peut citer [1,2,5,8]:

4.1.Avantages

- L’énergie éolienne est une énergie renouvelable contrairement aux énergies fossiles.

-L’énergie éolienne est une énergie proprequi ne nécessite aucun carburant, ne crée pas de
gaz à effet de serre.

- non polluante,( ne produit pas de déchets toxiques ou radioactifs).

- inépuisable (énergie du vent).

- peut être rentable dans les régions éloignées et ventée (sites isolés).

- peut être complémentaire des filières traditionnelles.

8
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

4.2.Inconvénients

- La source d’énergie éolienne étant stochastique; donc La qualité de la puissance


produite par les aérogénérateurs n’est pas toujours très bonne.

-Des effets sur le paysage (esthétique), problème de bruit, d'interférences


électromagnétiques

-Le captage et la conversion de l'énergie sont complexes.

-Les systèmes éoliens utilisent des matériaux coûteux.

5.Différents types d’éoliennes

Il existe deux grandes familles d'éoliennes selon la disposition géométrique de l'arbre sur
lequel est montée l'hélice[1], à savoir les éoliennes à axe vertical(VAWT: Vertical Axis Wind
Turbine) et les éoliennes à axe horizontal (HAWT: Horizontal Axis Wind Turbine)[4].

5.1.Eolienne à axe vertical (VAWT)

L’axe de rotation de ce type,est vertical par rapport au sol et perpendiculaire à ladirection


du vent, elles sont les premières structures utilisées pour la production de l'énergieélectrique.
De nombreuses variantes technologies ont été testées dont seulement deux structures sont
parvenues au stade de l’industrialisation, le rotor de Savonius et le rotor de Darrieux[2,8].

Fig. I.8:Petit éolienne à axe vertical [4]

Ce type d'éolienne a été de plus en plus abandonné à cause des différents inconvénients
qu'il a posés. Des problèmes d'aéroélasticité et la grande occupation du sol on tété les raisons
de cet abandon au profit des éoliennes à axe horizontale[12].

9
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

5.2.Eolienne à axe horizontal(HAWT)

Les éoliennes à axe horizontal sont basées sur le principe des moulins à vent [7]. Elles
comportent généralement des hélices à trois pales[2,7]. Les éoliennes à axe horizontal sont les
plus employées car leur rendementaérodynamique est supérieur à celui des éoliennes à axe
vertical; elles sont moins exposées auxcontraintes mécaniques [7].

Malgré lesinconvénients,qu'il a posés par ce type d'éoliennelesproblème de l’intervention


en casd’incident dans l'appareillage se trouve au sommet de la tour et le coût de construction
très élevé, cette structure est la plus utilisée de nos jours. Cependant, les structures à axe
vertical son encore utilisé pour la production d’électricité dans les zones isolés[8].

On représente dans la (Fig. I.7) une éolienne moderne tripale à axe horizontal de type
Nordex N60 (1.3MW) avec multiplicateur de vitesse[8].

Fig. I.9: Différentes parties de l’éolienne-NORDEX N60-1.3MW [8].


1-pales;2-moyeu rotor;3-nacelle;4-cardon;5-transmission;6-multiplicateur de vitesse;
7-frein à disque;8-accouplement;9-génératrice;10-radiateur de refroidissement ;
11-centrale de mesures du vent;12-contrôle;13-centrale hydraulique;14-mécanisme;
15-paliers du système d'orientation équipés d'un frein à disque;16-capot;17-mat;

10
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

6.Conversion de l'énergie éolienne en énergie électrique

6.1. Energie cinétique du vent-conversion en énergie mécanique

6.1.a. Théorie de Betz

La théorie globale du machine éolienne à axe horizontal a été établie par le savant
allemand «Albert Betz » [6-8].Betzmodélise le passage de l'air avant et après les pales de
l'éolienne par un tube de courant (Fig. I.8) [7], sur lequel on a représenté la vitesse du vent V1
en amont de l'aérogénérateur et la vitesse V2 en aval. En supposant que la vitesse du vent
traversant le rotor est égale à la moyenne entre la vitesse du vent non perturbé à l'avant de
V1  V2
l'éolienne V1 et la vitesse du vent après passage à travers le rotorsoit :V12 = [5,11]
2

Fig. I.10: Tube de courant autour d'une éolienne [5]

La masse d'air en mouvement de densité  traversant une surface Sdes pales en une
second est:

V1  V2
m   .S . (I.1)
2

La puissance Pm alors extraite s'exprime par la moitié du produit de la masse et de la


diminu-tion de la vitesse du vent (second loi de Newton):

(V  V2 )
2 2
Pm  m. 1 (I.2)
2

Soit en remplaçant m par son expression (équation I.1):

11
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

.S .(V1  V2 ).(V12  V2 2 )


Pm  (I.3)
4

Un veut théoriquement non perturbé traverserait cette même surface S sans diminution de
vitesse, soit à la vitesse V1, la puissance théorique Pmt correspondante serait alors:

 .S .V13
Pmt  (I.4)
2

Le ratio entre la puissance extraite du vent et la puissance totale théoriquement disponible


est alors donné par:

V1 V
((1  ).(1  ( 1 ) 2 ))
Pm V2 V2
  CP (I.5)
Pmt 2
Pm V1
La Fig.I.9 représente l'évolution du ratio en fonction de .On s'aperçoit que ce
Pmt V2

ratio appelé aussi coefficient de puissance C P est une grandeur variable en fonction de
λ[2,6].La valeur maximale théorique possible duCP, appelée limite de Betz est de
‘16/27=0.593’ [6].Cette limite n'est en réalité jamais atteint et chaque éolienne est définie par
son propre coefficient de puissance exprimé en fonction de la vitesse du relative 
représentant le rapport entre la vitesse de l'extrémité des pales de l'éolienne et la vitesse du
vent[5].

6.1.b. Energie mécanique

En combinant les équation (I.1), (I.2), (I.3), la puissance mécanique disponible sur l'arbre
d'un aérogénérateur s'exprime par:

Pm 1
Pm  .Pmt  C p .Pmt   . .R 2 t .V1 .C p
3
(I.6)
Pmt 2

On en déduit aisément l'expression du couple éolien à partir de l'équation(I.6) [3]:

1  . .R 3 2
C éol  . .Vv C P ( ,  ) (I.8)
2 

12
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

Avec:

R t. t
 . (I.7)
V1
où:
 : vitesse spécifique de la turbine (TSR:tip speed ratio),
Rt . : le Rayon de la turbine,

 t :la vitesse de rotation avant multiplicateur.

On peut également définir un autre coefficient dit de couple Ct par l'expression suivante:
CP  ,  
Ct  (I.9)

La Fig. I.10montre l'évaluation du coefficient de puissance Cp pour différents type de


turbine.

- D'après la (Fig. I.10) et (l'équation I.8), En résulte donc que le coefficient de puissance
de l’éolienne C p ,il dépend de la vitesse du vent V1 , du nombre de pales, de leur rayon R t , de

leur angle de calage  et de leur vitesse de rotation  t .

Fig. I.11: C P en fonction de  pour différentes turbines.

13
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

7.Chaînes de conversion électromécanique:

7.1.système à vitesse fixe

7.1.1.Machine asynchrone à cage d'écureuil

Les éoliennes de grande puissance mise en service reposent sur l’utilisation des machines

asynchrones à cage directement couplée au réseau électrique.Cette machine est entrainée par
un multiplicateur et sa vitesse est maintenue approximativement constante par un système
mécanique d'orientation des pales(pitch control)[13].

La plupart des applications utilisant la machine asynchrone sont destinées à un


fonctionnement en moteur , mais cette machine est tout à fait réversible et ses qualitésde
robustesse et de faible coût ainsi que l'absence de balais-collecteurs ou de contacts
glissantssur des bagues la rendent tout à fait appropriée pour l'utilisation dans les conditions
parfoisextrêmes que présente l'énergie éolienne [12].

Fig. I.12: Caractéristique couple/vitesse d'une machine asynchrone à 2 paires de pôles [13].

14
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

7.2.Système à vitesse variable

7.2.1.Machine asynchrone à double alimentation (rotor bobiné)

Ce type d’aérogénérateur s’est développé récemment car la double alimentation de


machineasynchrone permet une meilleure exploitation du potentiel de l’éolienne[6].Son
principe est issu de celui de la cascade hyposynchrone:le stator(ou le rotor)est connecté à
tension et fréquence fixes au réseau alors que le rotor (ou le stator) est relié au réseau à travers
un convertisseur de fréquence(électronique de puissance) [4].

Contrairement aux machines à cage directement connectées au réseau, les


machinesasynchrones à rotor bobiné permettent, par un réglage dynamique duglissement, de
s’adapter aux variations de puissance fournies par la turbine, augmentant ainsi le rendement
du système [13].

7.2.1.1.Types de machine asynchrone à double alimentation

-Machine asynchrone à double alimentation à énergie rotorique dissipée

-Machine asynchrone à double alimentation – structure de KRAMER

-Machine asynchrone à double alimentation – structure de SCHERBIUS avec


cycloconvertisseur.

-Machine asynchrone à double alimentation – structure de scherbius avec

convertisseur MLI.

7.2.2.Machine synchrone à aimants permanents(MSAP)

Aujourd’hui la plupart des machines synchrones utilisées dans les petites éoliennes sont
desmachines synchrones à aimants permanents par rapport à la machine à excitation [3].Car
leurs performance , notamment en termes de couple massique, sont très intéressantes
lorsqu'elles ont un très grand nombre de pôles.

15
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

Fig. I.13: Structure d'un moteur synchrone à aimants permanents [14].

Leur fréquence étant alors incompatible avec celle du réseaux, le convertisseur de


fréquence s'impose naturellement. C'est pourquoi les machines à entraînement direct sont
toutes à vitesse variable et donc de maximiser la puissance [4].

Il existe plusieurs concepts de machines synchrones à aimants permanents dédiées aux


applications éoliennes, des machines de construction standard (aimantation radiale) ou
génératrices discoïdes (champs axial), ou encore à rotor extérieur [2,8].

Fig. I.14: Architecture schématiques des machines synchrones à champ radial(cylindrique) et


à champ axial(discoïde)[5].

Le couplage de ces machines avec l’électronique de puissance offreplusieurs avantage:


souplesse de contrôle, découplage entre réseaux et génératrice, letaux de défaillance jugé

16
Chapitre I Etat de l’art des systèmes de conversion d’énergie éolienne

faible , optimisation de la production grâce à une grande plage de vitesse, Les systèmes de ce
type devient de plus en plus viable économiquement,ce qui en fait un concurrent sérieux des
génératrices asynchrones à double alimentation. Les frais d’entretien sont alors minimisés ce
qui est trèsintéressent dans les applications éoliennes, en particulier dans les sites
difficilement accessibles(offshore par exemple)[5,8].

Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons présenté les différentes solutions électrotechniquespour la


production de l'énergie électrique à partir delaconversion de l’énergie éolienne comme source
principale, ainsi que les différentes configurations des éoliennes à axe vertical et
horizontal.Nous avons également présenté les statistiques de l’éolienne dans le monde et les
projets d'avenir de l’énergie éolienne en Algérie.Ensuite, nous avons présenté sur les
principales théories qui discute la conversion de l'énergie cinétique du venten énergie
mécanique (Théorie deBetz).Enfin, nous avons donné une brève aperçu surles différents
machines utilisées pour la conversion électromécanique.

17
CHAPITRE II
Modèle du système étudie
Introduction……………………….……………………………………………………… 18
1. Modélisation de la turbine éolienne…………………………………….................….. 18
1.1 Modèle du vent …………….…………………………........................................ 18
1.2. Modèle de la turbine éolienne ………….…………………..........................……. 19
1.3. Hypothèses simplificatrices pour la modélisation mécanique de la turbine …....... 19
1.4. Equation dynamique de l'arbre .............................................................................. 20
2. Modélisation de la génératrice synchrone à aimants permanents ……......…….……... 22
……………..………...……………………….………
2.1. Hypothèses simplificatrices .....................………………..………….…………… 22
2.2. Modèle de la MSAP dans le repère naturel ……………………………...……. 23
2.3. Modèle de la MSAP dans le repère de Park…………....................................... 24
2.4. Expression du couple électromagnétique............................................................ 25
2.5. Equations mécaniques ……...……………………………..………..……............ 26
2.6. Résultats de simulation …………….………...………...…………................... 26
2.7. Interprétation des résultats................................................................................... 30
3. Modélisation floue de la génératrice synchrone à aimants 30
permanents..............................
3.1. Modèle flou de type T-S......................................................................................... 30
3.2. Obtention des modèles flous T-S …….………..………….……............................ 32
3.3. Application à la GSAP ….……………..……………………………… 33
3.3.1. Modélisation flou de la GSAP.................................................................... 33
3.4. Résultats de simulation ………….……...………………………………... 35
Conclusion........................................................................................................................ 37
CHAPITRE II Modèle du système étudie

Introduction:
Après avoir la structure des différents types d’éoliennes, on peut noter sa complexité, car
cette dernière correspond à un ensemble d'une turbine éolienne et un générateur.
Un système physique est un ensemble de sous systèmes ce qui permet de s'intéresser à
chaque partie séparément afin de simplifier l'étude avant de faire une synthèse de toutes les
parties constituant le système global [11].
Dans ce chapitre, on s'intéresse à la modélisation et la simulation d’un système éolienne.
Dans un premier temps, nous modélisons les différents élément constituant la turbine
éolienne. Dans un deuxième temps, nous présentons la modélisation de la génératrice
synchrone à aimantpermanent dans le repère naturel (a, b, c), et dans le repère de Park (d, q)
.nous terminerons cette partie par une simulation de la génératrice. Dans la dernière partie de
ce chapitre, nous détaillerons le modèle flou de type Takagie-Sugeno de la génératrice à partir
de son système d'équations non-linéaire.

1. Modélisation de la turbine éolienne

1.1. Modèle du vent

Le vent est la variable d’entrée du système éolien [4]. C’est donc une variable importante
à modéliser et la précision des simulations dépendra de laqualité de son modèle [10].
Cependant, le vent peut être représenté par une grandeur stochastique définie par des
paramètres statistiques [1,8]. De nombreux travaux sur la modélisation du vent ont été réalisés
[1,8]. La vitesse du vent est généralement représentée par une fonction scalaire qui évolue
dans le temps.
Vv  f (t ) (II.1)
Elle est modélisée sous forme déterministe par une somme de plusieurs harmoniques sous
la forme [4,11]:
r
Vv (t )  V0   an . sin( wn .t ) (II.2)
i 1
Avec :
V0 : Valeur moyenne de la vitesse du vent

an :Amplitude de l'harmonique de l'ordre n

wn : Pulsation de l'harmonique de l'ordre n

r : leRang du dernier harmonique retenu dans le calcul du profil du vent

18
CHAPITRE II Modèle du système étudie

1.2. Modèle de la turbine éolienne


Le système éolien a pour but de convertir d'une partie de l’énergie cinétique du vent en
énergie mécanique disponible sur un arbre de transmission puis en énergie électrique par
l’intermédiaire d’une génératrice à travers un multiplicateur de vitesse v de gain G (Fig.
II.1)[1,2,13].

Cae
R
V
Cm
V turbine

 mec
Turbine Multiplicateur Générateur

Fig. II.1: Schéma de la turbine éolienne.

La partie mécanique de la turbine qui sera étudiée comprenant des pales orientables
possédant des coefficients propres d’inertie, d’élasticité et de frottement par rapport à l’air et
par rapport au support de la turbine; Elles sont fixées sur un arbre d'entrainement tournant à
une vitesse turbine avec sa propre inertie et sa propre élasticité . Elle ne comporte pas de
multiplicateur de vitesse (Fig. II.2).

1.3. Hypothèses simplificatrices pour la modélisation mécanique de la turbine

Les modèles les plus fréquemment rencontrés dans le cadre d’étude électromécaniquesont
relativement simples et obéissent aux hypothèses simplificatrices suivantes [5,8]:
-Les pales sont considérées à conception identique avec les mêmes paramètres d’inertie,
d’élasticité et de frottement ;
- Les coefficients des frottements des pales par rapport à l’air et par rapport au support
sont très faibles et peuvent êtres ignorés ;-

19
CHAPITRE II Modèle du système étudie

- La vitesse du vent est supposée à répartition uniforme sur toutes les pales, ce qui permet
de considérer l’ensemble des pales comme un seul et même système mécanique caractérisé
par la somme de tous les systèmes mécaniques.

R C ae Cm
V

 turbine  mec

Turbine Générateur

Fig. II.2: Schéma simplifié de la turbine éolienne.

1.4. Equation dynamique de l'arbre

Le modèle mécanique propose de considérer l'inertie totale J constitue de l'inertie de la


turbine reportée sur le rotor de la génératrice et de l'inertie de cette dernière [4,11]
J  J turbine  J génératrice (II.3)

Fig. II.3: Le couplage mécanique entre la turbine et la machine électrique

20
CHAPITRE II Modèle du système étudie

L’équation différentielle qui caractérise le comportement mécanique de l’ensemble


turbine - génératrice est donnée par :
d m
C  Céol  Cem  ( J t  J m )  ( f t  f m ) m (II.4)
dt

d m
(Jt  Jm )  Céol  Cem  ( f t  f m ) m (II.5)
dt

Avec:

Jt:inertie de la turbine; Jm: inertie de la machine, fm: coefficient de frottement visqueux dans la
machine,ft: coefficient de frottement visqueux dans la turbine,  m : la vitesse de rotation. Cem:
le couple électromagnétique, et Céol : le couple éolien.

On note que, le coefficient de frottements visqueux dans la turbine est négligeable par
rapport au coefficient de frottements visqueux dans la machine f  f t  f m  f m .
Où:

f : Coefficient de frottement totale.

Par suite, le modèle qui caractérise le comportement mécanique de la chaîne éolienne est
donné par l’équation différentielle suivante:
d m
J  Céol  Cmec (II.6)
dt
avec:

 J  Jt  Jm

Cmec   Cem  Cvis (II.7)
 C  f .
 vis m m

- J :Inertie Totale

- Cmec : le couple mécanique.

- Cvis : le couple des frottements visqueux.

La turbine étudiéeest caractérisée par le coefficient de puissance C p suivant [15]:

C p  0.21213  0.0856 2  0.2539  (II.8)

Avec vitesse du vent donné par l'expression suivante :


Vv  t   7.5  0.2sin  0.1047t   2sin  0.2665t   sin 1.2930t   0.2sin  3.6645t  (II.9)

21
CHAPITRE II Modèle du système étudie

Fig. II.4: Caractéristique mécanique C p  f  

Fig. II.5: profil du vent

2. Modélisation de la génératrice synchrone à aimants permanents

2.1. Hypothèses simplificatrices

La modélisation de la Machine synchrone à aimants permanents obéit aux hypothèses


simplificatrices suivantes [5,8,14]:
-Le circuit magnétique est considéré linéaire (absence de saturation),

-La répartition du champ inducteur dans l'entrefer ainsi que les forces magnétomotrices
(FMM) sont sinusoïdales,
- Les harmoniques d'encoches et d'espace ne sont pas pris en compte

22
CHAPITRE II Modèle du système étudie

-L'hystérésis, les courants de Foucault, l'effet de peau sont négligé.

-Les résistance des enroulements ne varient pas avec la température.

2.2. Modèle de la MSAP dans le repère naturel (a,b,c)

La machine synchrone à aimants permanents peut être modélisée par trois équations
électriques et une seule équation mécanique,les tensions aux bornes des trois phases
s'expriment en fonction des courants et des flux par les équations suivantes [8,14]:
d
[vabc ]  [ Rs ][iabc ]  [ abc ] (II.10)
dt

Cette notation est l'écriture condensée de :


v a  ia   a 
v   R  i   d   (II.11)
 b s  b
dt  b
vc  ic   c 

Où:

va vb vc  : Vecteur tension déphases statorique


T

ia ib ic  :Vecteur courants de phases statorique.


T

a b c T : Vecteur des flux totaux traversant les bobines statoriques.

Rs :la résistance d'une phase d'enroulement statorique.

Les flux totaux  abc ,sont exprimés par :

[  abc ]=[ L ][ iabc ]+[  f abc ] (II.12)

Tel que:

 Lss M ss M ss 
L  M ss Lss M ss  (II.13)
 M ss M ss Lss 

Lss et M ss : représentant respectivement l'inductance propre et l'inductance mutuelle entre les

enroulements statoriques,
En remplacent les relations (II.12) et (II.13)dans, respectivement les relations (II.10) et
(II.11), nous obtenons l' expressions suivante :

vabc  Rs iabc  L d iabc  f abc (II.14)


dt

23
CHAPITRE II Modèle du système étudie

2.3. Modèle de la MSAP dans le repère de Park

Fig. II.6 : Représentation d’une MSAP dans le repère (d q) [8].

Après établissement du modèle électromagnétique de la machine dans le repèretriphasé en


tenant compte des hypothèses simplificatrices, on peut noter sa complexité, ce qui nous oblige
à faire appel la transformation de park qui permet de transformer un système triphasé (a, b, c)

au système équivalent biphasés généralisé (d , q) et inversement, est définie par la matrice

P( ) [6,13].
[ X dqo]  [ P( )][ X abc] (II.15)

Où X peut-être un courant, une tension ou un flux et  représente la positiondu rotor.Les


termes X d , X q représentent les composantes longitudinale et transversale desvariables

statoriques (tensions, courants, flux et inductances). La matrice deLa matrice de


transformation P( ) est donnée par :

 2 2 
cos ( ) cos (  3 ) cos (  3 )
 
P( )  2  sin ( ) sin (  2 ) sin (  2 )  (II.16)
3 3 3 
 1 1 1 
 2 2 2 

24
CHAPITRE II Modèle du système étudie

Dont la matrice inverse [ P( ) 1 ] a pour forme :

 
 cos ( ) sin ( ) 1
2 
P( )  
1
cos ( 
3
2
) sin ( 
2
) 1 (II.17)
3 3 
cos (   
) 1
2 2
) sin ( 
 3 3 

En appliquant la transformation (II.15) au système (II.14), on aura [1]:


 di
vd  Rs id  Ld d  r  q
 dt
 (II.18)
v  R i  L diq   


q s q q
dt
r d

avec:
d  Ld id   f
 (II.19)
 q  Lq iq

Où:
vd , vq : Représentent respectivement les vecteurs tension statoriques d'axes d et q;

id , iq : Représentent respectivement les vecteurs courants statoriques d'axes d et q ;

 r : Vitesse électrique de rotation du rotor tel que r  p m (  m :vitesse mécanique)


p : Nombre de paires de pôles;
 f : Flux induit par les aimants ;

Rs :Résistance d'une phase statoriques ;

Ld , Lq : Représentent respectivement les inductance statoriques d'axes d et q ;

La substitution de (II.20) dans (II.19) donne :


 di
vd  Rs id  Ld d  p  m Lq iq
 dt
 (II.20)
v  R i  L diq  p  L i  p  


q s q q
dt
m d d m f

2.4. Expression du couple électromagnétique

Le couple électromagnétique est donné par:


3
Cem  p (d iq  q id ) (II.21)
2

25
CHAPITRE II Modèle du système étudie

En remplaçant les flux par leurs expressions, on aura:

Cem 
3
2

p ( Ld  Lq )id iq   f iq  (II.22)

En convention génératrice on inverse le sens des courants on aura donc les équations
électriques de la GSAP comme suit :
 di
 v d   Rs i d  Ld d  p m Lq i q
 dt
 di q
(II.23)
v q   Rs i q  Lq  p m Ld i d  p m  f

 dt

2.5. Equations mécaniques

L'équation de la dynamique de la GSAP est donnée comme suit [4]:


d m
Jm  C em  C m  f m  m (II.24)
dt

id Rs  s.Ld Vd
-
+

Lq

Cm
+
1 P r f
- F  s.J

Cem
Ld

3
f
2
iq Rs  s.Ld - +
+ Vq
-

Fig. II.7: Schéma bloc du modèle de la GSAP dans le repère dq

26
CHAPITRE II Modèle du système étudie

2.6. Simulation de la GSAP


Dans cette partie la GSAP sera simulée sur deux cas distincts "à vide et en charge" . Dans
le deuxième cas, le stator de la machine est relié à une charge ‘R, L’ telle que : ‘Rch, Lch’.
L’application des tensions V d et V q sur la charge donne:

 di d
 v   R i  L  p  m Lch i q
 d ch d ch
dt
 di
(II.25)
v q   Rch i q  Lch q  p  m Lch i d p  m 

 dt f

Les résultats de simulation de la GSAP à vide sont montrés dans les Fig. II.8.a,Fig. II.8.b,
et Fig. II.8.c qui représentent respectivement la variation de vitesse de rotation, le courant iq ,

le courant id , et le couple électromagnétique.

27
CHAPITRE II Modèle du système étudie

Fig. II.8: Résultats de simulation de la GSAP à vide


(a):vitesse de rotation,(b):courant iq , (c): courant id , (d): couple électromagnétique.

Les résultats de simulation de la GSAP en charge sont montrés dans les Fig. II.9-
a,Fig. II.9-b, et Fig. II.9-cqui représentent respectivement la variation de vitesse de rotation, le
courant iq , et le courant id .

28
CHAPITRE II Modèle du système étudie

Fig. II.9: Résultats de simulation de la GSAP en charge


(a):vitesse de rotation, (b):courant iq , (c): courant id

29
CHAPITRE II Modèle du système étudie

2.7. Interprétation des résultats


Pour l'essai à vide, on constate sur la figure II.8 que la vitesse est stabilisée à une valeur
de 18.48 rad/s (vitesse nominale), ceci est due à l’absence de la charge .

Pour l’essai en charge, les courbes obtenues (vitesse, courants direct et en quadrature) ont
les mêmes allures que les courbes de l’essai à vide mais avec une oscillation de la vitesse à
l'instant t=1s, une diminution de courant i q et une augmentation de courant direct i d qui est du

de la charge rajouté (couple d’entrainement appliqué à t=1s).

3. Modélisation floue de la génératrice synchrone à aimants permanents

3.1. Modèle flou de type T-S

Le modèle flou de Takagi-Sugeno(T-S) d’un système dynamique est décrit par un


ensemble de règles floues Si-Alors représentant des relations locales d’entrées/sorties
linéaires en différents points de fonctionnement d’un système,en exprimant chaque conclusion
par un système linéaire.Cette transformation conduit à un certain nombre de modèles locaux
LTI (Linear Time Invariant) dépendant du nombre de non linéarités contenues dans le
système
En règlegénérale si un système non linéaireprésente k termes non linéaires alors le
k
modèle T-S est constitué d’au plus 2 modèles locaux [16].

La i eme règle du modèle flou T-S s’écrit sous la forme:

1 p  x  Ai x(t )  Bi u (t )
Si z1 (t ) estFi et.....z p (t ) est Fi Alors  (II.25)
 y (t )  Ci x(t )

Où z1 (t ) 
 z p (t ) sont les variables de prémisses (dépendantes de l’entrée et/où de l’état du

système), Fi j est l'ensembles flous et r est le nombre de règle, x(t )  R n , y(t )  R q et

u (t )  R n représentent respectivement le vecteur d’état, le vecteur de sortie et le vecteur de


commande. Ai  R nn , Bi  R nm , Ci  R qn représentent respectivement la matrice d'état, la

matrice d'entrée du système et la matrice de sortie [17].Pour une paire ( yt , ut  ).

30
CHAPITRE II Modèle du système étudie

  ir1 wi ( z (t ))Ai x(t )  Bi u (t )


 x (t )  r

 i 1
wi ( z (t ))
 (II.26)
  ir1 wi ( z (t ))Ci x(t )
y (t ) 
 r



i 1
wi ( z (t ))

 
p
Où z1 (t )  z1 (t ) z2 (t )......z p (t ) , wi ( z (t ))   Fi j ( z j (t )) i  1,2,........r (II.27)
j 1

Fi j ( z j (t )) est la valeur de la fonction d’appartenance z j (t ) dans l'ensemble flou Fi j , et t  0


on a:

r
 wi ( z (t )) > 0
 i 1 (II.28)
 wi ( z (t ))  0

En posant:

wi ( z (t ))
hi ( z (t ))  r (II.29)
 w ( z(t ))
i 1
i

31
CHAPITRE II Modèle du système étudie

Le modèle flou T-S s'écrit:

 r

 
x   hi ( z (t ))Ai x(t )  Bi u (t )
 i 1
 r
(II.30)
 y (t )   hi ( z (t ))Ci x(t )

 i 1

Les hi ( z (t ))  0 possèdent la propriété de somme convexe:

r
t  0 hi ( z (t ))  1 (II.31)
i 1

3.2.Obtention des modèles flous T-S


Pour obtenir un modèle flou T-S, trois méthodes distinctes peuvent être employées :

 La première dite par identification, permet à partir des données sur les entrées et les
sorties, d’identifier les paramètres du modèle local correspondant aux différents points
de fonctionnement.
 La seconde méthode consiste linéariser le modèle autour d’un ensemble de points
de fonctionnement.
 La troisième approche est adaptée pour les systèmes non linéaires affines en la
commande à un modèle flou de T-S. Autrement dit, cette méthode consiste à trouver

un secteur tel que a1 x  f xt , ut   a2 x avec x  f xt , u t  représente un système


non linéaire.

L’approche que nous allons utiliser dans notre étude est la décomposition en secteur non
linéaires "troisième méthode", car elle présente des avantages du point de vue précision et
connaissance des fonctions d’appartenance assurant l’interconnexion des modèles locaux
linéaire invariantdans letemps (LTI: Linear Time Invariant) .

Pour obtenir à partir de non linéarité des fonctions d’appartenance associée à un modèle
flou, on utilise le lemme suivant [16].

Lemme 1 :

Si x   b, a, a, b  R  , f x  : R  R borné sur  b, a alors il existe deux fonctions

w1 x  et w2 x  ainsi que deux réels  et  tel que:

32
CHAPITRE II Modèle du système étudie

f x    .w1 x    .w2 x 

w1 x  w2 x   1, w1 x   0, w2 x  0

Preuve:

Considérons la fonction f x  bornée tel que f  f x   f ,on peut alors toujours écrire:

f x   f f  f x 
f x   .w1 x   .w2 x avec   f ,   f , w1  et w2  .
f f f f

Remarque 1

Dans le cas général, si on considère un modèle non linéaire :

x  f xt   g xt .ut  (II.32)

avec f 0  0 et sous l’hypothèse que les champs de vecteurs f et g soient bornés sur

R n , alors le modèle T-S représente de façon exacte le modèle non linéaire (II.32). Dans le

cas contraire, sous la condition f et g continues, alors l’équivalence n’est vraie que sur un
n
sous espace compact de R .

3.3. Application à la GSAP

3.3.1. Modélisation floue de la GSAP

Le système d'équation qui représente la dynamique de la génératrice synchrone à aimants


permanents est donné par le système d’équations suivants [18]:

 di
 v d   R s i d  Ld d  p m Lq i q
dt
 di q
v q   R s i q  Lq  p m Ld i d  p m  f
 dt
 (II.33)
 J m d  m  C em  C m  f m  m
 dt


3
2

C em  p Lq  Ld i d i q   f i q 

33
CHAPITRE II Modèle du système étudie

Ce système peut être écrit sous la forme :


 x t   Ax(t )  xt   B u t 
 (II.34)

 y t   Cxt 

tels que:

xt   [m iq id ] , ut   [vq vd ]


T T

 f 3P f 
d    0 
 dt  m   J 2J     0 
 m  1 
0
 d    P f
 iq   
R
 P m   iq     u q 
 u d 
0 (II.35)
 dt   Lq Lq   i   Lq 1
 d i    d   0  
 dt d  0  R  Ld 
P m 
 Ld 

avec

1 0 0
C  0 1 0 ( II.36)
0 0 1

Nous remarquons que la matrice de commande B et la matrice d'observation C sont


constantes. Alors que la matrice d'états A est fonction de la vitesse angulaire


 x t   A m (t )  xt   B u t 
 (II.37)

 y t   Cxt 

Donc, il existe une seule variable de prémisse:

Z m   m (II.38)

Si on suppose que la variable de prémisse Z est bornée telle que:

Z  [m , m ]

alors on peut écrire :

Z  F11 m  F12 m (II.39)

Avec

34
CHAPITRE II Modèle du système étudie

 m t    m  m   m t 
F11  et F12 
m  m m  m

 x t   A1 xt   B1 u t 
Règle 1:Si Z t  est F11 alors  (II.40)
 yt   C1 xt 

 x t   A2 xt   B2 u t 
Règle 2: Si Z t  est F12 alors  ( II.41)
 yt   C2 xt 

 f 3P f   f 3P f 
  0   0
 J 2J   J 2J 
 P f R   P f R 
A1    P m  , A2    P m 
 L L   L L 
  R   R
0 P m  0 P m
 L   L 

 
 0 0  1 0 0
B1  B2  
1
0  , C  C  0 1 0 
 Lq 1  1 2  
   0 0 1
 0 Ld 

3.4. Résultats de simulation


Pour faire valider l’étude qu’on a faite, nous avons simulé le modèle flou T-S de la
génératrice synchrone à aimant permanent par l’outil simulink, et nous avons relevé le
comportement de la vitesse, les courants direct et en quadrature.
Les résultats de simulation sont montrés dans sur les Fig. II.11, Fig. II.12, et Fig. II.13 qui
représentent respectivement la variation de vitesse de rotation réel et flou, les courants iq et le

courant id réels et flous.

35
CHAPITRE II Modèle du système étudie

Fig II.11:Allure des vitesse de rotation  m et  mf

Fig. II.12:Allure des courants iq et iqf

36
CHAPITRE II Modèle du système étudie

Fig. II.13:Allure des courants id et id  f

Les résultats de simulation montrent que le modèle non linéaire de GSAP peut être
représenté par un modèle flou T-S de deux règle floues.

Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons présenté les modèles mathématiques des différents
composants de deux parties essentielles du système de conversion d'énergie éolienne (turbine-
génératrice ). La première partie représente la partie mécanique qui contient la turbine et
l’arbre de la génératrice. Dans la deuxième partie de ce chapitre, nous avons établit un modèle
mathématique de la génératricesynchrone à aimant permanent. Ce modèle à été valide par les
résultats de simulation aboutis pour une génératrice à vide et en charge. Le troisième partie
représente la modélisation floue de type Takagie-Sugeno de la GSAP à partir de son système
d'équations non-linéaire.

37
CHAPITRE III
Commande du système étudie

Introduction........................................................................................................................ 38
1. Maximisation de la puissance avec asservissement de la vitesse................................ 38
1.1. Détermination de la vitesse de référence................................................................... 39
1.2. Synthèse du correcteur de vitesse........................................................................... 39
1.3. Résultats de simulation.............................................................................................. 41
2. Commande de la génératrice........................................................................................... 43
2.1. Commande vectorielle ............................................................................................ 43
2.1.1. Principe et structure de la commande .................................................................. 43
2.1.2. Commandes des courants avec découplage........................................................ 44
2.1.3. Calcul des paramètres du régulateur PI ............................................................... 46
2.1.4. Résultat de simulation …..…...….…...................................................................... 48
2.2. Commande floue de type T-S .............................................................….……....... 48
2.2.1. Stabilisation de la GSAP par le contrôleur............................................................ 49
PDC.......................................................
2.2.1.1. Synthèse de loi de commande ............................................................................. 49
56
…………..….…………………………………..….……………..….
2.2.1.2. Application à la GSAP......................................................................................... 51
46
2.2.2. Suivi de trajectoire........................................................................................ 53
2.2.2.1 Synthèse de loi de commande...................................................................... 54
2.2.2.2. Application à la GSAP.................................................................................... 56
2.2.2.3. Résultats de simulation.................................................................................... 57
2.3.Comparaison de la performance des contrôleurs flou et PI.......................................... 57
.............................................
3. Commande de la puissance active et réactive............................................................... 59
3.1. Stratégie de contrôle............................................................................................... 59
3.2. Régulation des puissances................................................................................... 60
3.3. Résultats de simulation......................................................................................... 62
Conclusion........................................................................................................................ 64
Chapitre III Commande du système étudie

Introduction
Après avoir modélisé les deux parties essentielles du système de conversion d'énergie
éolienne qui sont la turbine et la génératrice, nous nous attachons dans ce chapitre à présenter
en premier lieu la commande de la vitesse de rotation de la turbine. Nous étudions ensuite la
commande vectorielle de la GSAP. Puis nous présentons la commande floue de type T-S.
Dans la fin de ce chapitre, nous présentons le schéma de commande des puissances basé sur
un régulateur PI pour expliquer la stratégie de contrôle des puissances et assurer un contrôle
indépendant des puissances active et réactive.

1. Maximisation de la puissance avec asservissement de la vitesse

Afin d'extraire un maximum de puissance malgré les variations fréquentes de la vitesse du


vent, une commande par l'asservissement de la vitesse de rotation permet de maintenir le
rapport entre la puissance extraite et celle du vent à sa valeur maximale. En d'autre termes
maintenir le coefficient de puissance C p à sa valeur maximale. Cette commande nécessite

l'utilisation d'un régulateur de vitesse.

Nous avons procédé à la simulation de la turbine en utilisant les équations données


précédemment. Les conditions de simulation sont les suivantes :

1- C p max  0.15 : c'est le coefficient de puissance maximum.

2- opt  0.78 : c'est la vitesse relative maximale.

3- Le schéma de simulation doit permettre de commander la vitesse de rotation de sorte à


maintenir les valeurs maximales de C p et  quelque soit la vitesse du vent. Pour cela nous

allons utiliser un contrôleur de vitesse de type PI.

Afin de réaliser la commande de la vitesse à facteur de puissance maximum, on a mis en


œuvre le schéma bloc de la figure (III.1) basé sur les équations (I.6),(II.6) et (II.7).

38
Chapitre III Commande du système étudie

Vvent c Cm  1  mec
1
    R3  v 2  p Js  f
2 

Cemref
cp max Vvent turref  Cass
R

Fig.III.1: Schéma bloc de la turbine avec maximisation de la puissance extraite à l'aide d'un
asservissement de la vitesse.

Le vent étant la source principale d'énergie pour le fonctionnement du système, il fournie


le couple aérodynamique C éol dont on soustrait le couple électromagnétique crée dans la
génératrice on obtient le couple mécanique qui permet de calculer la vitesse de rotation.

1.1. Détermination de la vitesse de référence

La commande de la vitesse de rotation de la turbine nécessite d'imposer une vitesse de


rotation de référence qui permet de vérifier les caractéristiques de la turbine étudie
C pmax 
 0.15 et opt  0.78 .

La vitesse de rotation de référence est donnée par:

 max Vv
 max  (III.1)
Rt

1.2. Synthèse du correcteur de vitesse

Considérons le schéma de commande donné par la figure III.1. Le couple


électromagnétique de référence est obtenu grâce à l'action d'un contrôleur de type PI sur la
différence entre la vitesse de référence et la vitesse de rotation.

La fonction de transfert qui décrit cette action est donnée par

39
Chapitre III Commande du système étudie

 Kp 
C em  ref S    K i   .  tur ref S    mec S  (III.2)
 S 

K i : le gain intégral

K p : le gain proportionnel

Si on isole la partie du schéma de commande qui concerne la boucle de régulation de la


vitesse on obtient le schéma de la figure III.2

Cm

 ref Cem ref  1  mec


Ki
 KP  
 s Js  f

Fig.III.2: Schéma bloc de l'asservissement en utilisant PI.

comme le système à étudier est linéaire on peut écrire, en vertu du théorème de


superposition, la fonction de transfert sous la forme suivante:

 méc S   F S . ref S   PS .Tm S  (III.3)

K pS  KI
F S  
JS   f  K p S  K i
2
(III.4)

PS  
S
(III.5)
J S   f  K P S  K i
2

Au régime permanent l'erreur statique due à la perturbation externe en l'occurrence le


couple aérodynamique C éol est nulle grâce à la fonction intégral du régulateur.

La fonction de transfert s'écrira alors comme ceci :

 mec  F S . ref (III.6)

40
Chapitre III Commande du système étudie

Le choix d'une pulsation propre  n et d'un facteur d'amortissement  n permettent de


calculer les coefficients du régulateurs PI

K i   n2 .J (III.7)

K P  2. n . n .J  f (III.8)

1.3. Résultats de simulation

Les résultats de la simulation sont montré sur les figures III.3, III.4, III.5, et III.6 qui
représente respectivement la variation de la puissance éolienne extraite en fonction de la
vitesse de rotation pour une valeur constante du vent, l'allure de la vitesse de rotation et sa
vitesse de référence, l'évolution du coefficient de puissance et la vitesse spécifique.

Fig.III.3: Allure de la puissance éolienne extraite en fonction de la vitesse de rotation.



La figure III.3 montre que pour chaque vitesse que prend le vent, la courbe d'évolution de
la puissance éolienne passe par une valeur maximale, ceci est due à la commande de la vitesse
de rotation doit permettre de ramener la vitesse de rotation à celle qui correspond à ces
sommets de la puissance, et donc d'extraire un maximum de puissance éolienne pour chaque
vitesse du vents.

41
Chapitre III Commande du système étudie

Fig.III.4: Allure de la vitesse de rotation et sa vitesse de référence

La figure III.4 montre que la vitesse de rotation réelle de l'arbre de la turbine est la
réplique exacte de la vitesse de référence.

Fig.III.5: Allure du coefficient de puissance C p

42
Chapitre III Commande du système étudie

Fig.III.6: Allure de la vitesse spécifique 

Les figures III.5 et III.6 permet de constater que le coefficient de puissance C p et la

vitesse spécifique  suivent leurs valeur de consigne C p max  0.15 et opt  0.78, ceci est

due à la commande par asservissement de la vitesse.

2. Commande de la génératrice

2.1.Commande vectorielle

2.1.1. Principe et structure de la commande


Elle est appelée aussi commande par orientation de flux (FOC: Field Oriented Control).
Cette dernièreconsiste à orienter le courant suivant l'axe (q).Ainsi le couple électromagnétique
peut être contrôlé par une seule composante en quadrature ( iq ). Ceci revient à maintenir le

courant statorique en quadrature avec le flux inducteur, ce qui donne un couple maximale, et
de réguler la vitesse par le courant iq  via la tension vq  . Ceci vérifie le principe de la

machine à courant continu [14].


La Fig. III.1, montre les principaux constituants de la commandevectorielle, à savoir la
boucle de régulation de vitesse, les boucles internes des courants id et iq et les transformations

directe et inverse [8].

43
Chapitre III Commande du système étudie

Fig.III.7: Schéma de commande vectorielle de la GSAP d’un système éolien [8].

2.1.2. Commandes des courants avec découplage

Le régulateur utilisé pour le contrôle des courants direct et en quadrature est de type
proportionnel intégral,le processus de régulation est présenté sur la figure III.3.Le modèle
mathématique de la machine synchrone à aimant permanents peuvent être écrites sous les
forme suivantes:
  di 
 vd    Rs id  Ld d   r Lq iq
  dt 

 q q
dt 

v    R i  L diq     L i  
 sq r d d  (III.12)

f


r  p m

L'analyse de ces équations montre l'existence de termes couplés qui induisent une forte
interaction entre les deux axes. Les équations précédentes permettent d'aboutir à deux
systèmes linéaires, du premier ordre, à coefficient constants[20]:
Tels que
 di 
Vd  Vd*  E d    Rs i d  Ld d    r Lq i q (III.13)
 dt 

44
Chapitre III Commande du système étudie

 di q 
Vq  Vq*  E q    Rs iq  Lq    r  Ld i d   f  (III.14)
 dt 

avec:
did * diq
Vd*   Rs id  Ld ,Vq   Rs iq  Lq (III.15)
dt dt
Ed   r Lq iq , Eq   r  Ld id   f  (III.16)

La transformation de Laplace des équations du modèle mathématique de la machine


synchrone à aimants permanents peuvent être écrites par la forme :

 Vd S    Rs I d S   S .Ld I d S   r Lq I q S 

v S    R I S   S .L I S    L I S     (III.17)

 q s q q q r d d r f

La fonction de transfert de la machine peut se mettre sous la forme suivante:

GS  p  
1 1 1
 . (III.18)
Rs  Ls S Rs 1  Te S

I d ,q S 
GS  p   (III.19)
Vd ,q S   E d ,q

Ls
Te  :la constant de temps électrique.
Rs

Ed , Eq :.Représentent respectivement les forces électromotrices d'axes d et q

idref id
1 1
 kP 
ki
 
p  Rs 1  Te p

id Ld

iq r
Fig.III.8:Boucle de régulation du courant id

45
Chapitre III Commande du système étudie

2.1.3. Calcul des paramètres du régulateur PI


La fonction de transfert en boucle ouvert est donnée comme suit:
kp
.s  1
ki 1
FTBO   (III.20)
s Rs .s  Ld
ki
kp
1 .s
ki
FTBO  (III.21)
s  L 
.Rs 1  d .s 
ki  Rs 
Par l’utilisation de la méthode de compensation des pôles, on aura:
kp Ld
1 .s = 1 .s ,ce qui se traduit par la condition :
ki Rs

Ld k p
=    Te (III.22)
R s ki

Te :Constante de temps électrique.

Si on considère que le pôle est parfaitement compensé, la fonction de transfère devient


alors :
ki
FTBO  (III.23)
Rs .s
Pour la fonction de transfert en boucle fermée (FTBF) :
FTBO
FTBF  (III.24)
1  FTBO
1
FTBF  de la forme:
Rs
.s  1
ki

1 R
FTBF  r  s (III.25)
 r .s  1 ki

Avec  r est le temps de réponse du système corrigé qui doit suffisamment rapide pour
l’application envisagée de la GSAP. Dans ce cas, les gains des régulateurs PI sont exprimés
en fonction des paramètres de la génératrice et du temps de réponse comme suit:

46
Chapitre III Commande du système étudie

 Rs
 ki  

r
(III.26)
Rs .
k p 
 r

La boucle de régulation du courant iq est donnée par le schéma bloc suivant

iqref iq
ki 1 1
 kP   
Rs 1  Te p
 p

iq Ld k t

id  r
Fig.III.9:Boucle de régulation du courant iq

Cemref t2
iqref   Cte. (III.27)
kt kt
Péol max
Cemref  , kt   f  p (III.28)
t

Péol  .C p max  . .S .Vv2


1
(III.29)
2
S   R2 (III.30)

Si on remplace la puissance éolienne Péol et la surface active S, par leur formules


respectives, données en (III.4) et (III.9), on obtient:
 . .Rt5 .C p max
Cte  (III.31)
2.3opt

47
Chapitre III Commande du système étudie

2.1.4. Résultats de simulation


En utilisant l’outil MATLAB, pour voir le comportement de la génératrice synchrone en
visualisant sa vitesse de rotation, les courants direct et en quadrature.

Fig.III.10: Allure du courant id

La figure III.6 montre un courant id porté à zéro grâce à la commande vectorielle


appliquée à la génératrice synchrone .

Fig.III.11: Allure du courant iq

2.2. Commande floue de type T-S


Dans un système flou de Takagie-Sugeno (T-S) les règles sont de type :


Si z1 (t ) estFi1 et.....z p (t ) est Fi p Alors  x  Ai x(t )  Biu (t ) (III.32)

 y (t )  Ci x(t )

48
Chapitre III Commande du système étudie

L’étude de la stabilité et la synthèse des contrôleurs flous pour les modèles T-S sont
généralement basées sur la théorie de Lyapunov. Le principe de cette dernière est inspiré
d’une réalité physique. En effet, si l’énergie d’un système est continûment dissipée, alors le
système atteint un point d’équilibre.
La Fig. III.12 donne le schéma global de la commande floue de GSAP
.

Fig.III.12: Schéma complet de commande floue T-S de la GSAP

2.2.1 Stabilisation de la GSAP par le contrôleur PDC


2.2.1.1. Synthèse de loi de commande
L'approche compensation parallèle distribuée (PDC : Parallel Distributed Compensation)
est utilisée pour élaborer une loi de commande pour les systèmes décrit par les modèlesflous
de type T-S [19]. L’intérêt majeur de ce type de contrôleurs est de considérer les mêmes

49
Chapitre III Commande du système étudie

prémisses que les règles floues contenues dans le modèle T-S à stabiliser [21]. Cette
particularité permet alors d’étendre, pour les systèmes non linéaires, certaines théories issues
de la commande des systèmes linéaires. La Figure III.9 illustre le concept du régulateur PDC.

Contrôleur linéaire

Règle 1 Règle 1

Règle 2 Règle 2

. .

. .

. .

Règle n Règle n

Système Contrôleur

flou flou

Fig. III.13 : Principe de la commande PDC

Une loi de commande PDC par retour d’état est donnée sous sa forme compacte par :

r
u t    hi z t  K i xt  (III.33)
i 1

avec K i  R mn les matrices de gain de retour d'état.

La synthèse d’un correcteur PDC consiste alors à déterminer les matrices de gain de
retour d’état notées K i . De manière classique, l’expression du modèle TS en boucle fermée
s’obtient en substituant la loi de commande (III.33) dans (II.30), c’est-à-dire [16,17,21]:

50
Chapitre III Commande du système étudie

x t    hi z t h j z t Ai  Bi K j  xt 


r r
(III.34)
i 1 j 1

r r
x t    hi z t h j z t G ij xt  ,avec Gij  Ai  Bi K j (III.35)
i 1 j 1

Le modèle T-S en boucle fermée (III.35)est stable si:

 r r

V xt   xT t   hi z t h j z t  AiT P  PAi  FjT BiT P  PBi Fj  xt   0 ( III.36)
 i 1 j 1 

Théorème:

Le modèle TS est globalement asymptotiquement stabilisé via la loi de commande PDC


(III.25)s’il existe des matrices X T  X et K j telles que les LMI suivantes soient vérifiées:

Yii  0 , pour i  1,....., r (III.37)

Yij  Y ji  0 , pour i, j  1,....., r et i  j (III.38)

avec Yij  Ai X  Bi M i  XAiT  K Tj BiT , K j  M i X et X  P 1 (III.39)

2.2.1.2. Application à la GSAP

Pour stabiliser la génératrice synchrone à aimants permanents décrite par le modèle flou à
deux règles(II.40) et II.41), nous utilisons une loi de commande PDC donnée par:

2
u t    hi  m  K i xt 
i 1

h1 m   F11 et h2 m   F12

Z  [m , m ]

m t   m m  m t 
F11  et F12 
m  m m  m

51
Chapitre III Commande du système étudie

La résolution des LMIs, nous a donné les résultats suivants:

0.3286 0.2252 0.0000 


P  0.2252 0.4948  0.0000

0.0000  0.0000 0.4838 

 1.5970 1.8013  0.0676


k1   
 0.1612  0.1581 0.2417 

1.5970 1.8013 0.0676


k2   
0.1612 0.1581 0.2417

Fig. III.14: Schéma bloc de simulation de la GSAP avec le contrôleur PDC

Fig. III.15: Allure de la vitesse de rotation

52
Chapitre III Commande du système étudie

Fig. III.16: Allure du courant id

Fig. III.17: Allure du courant iq

Les figures III.15,III.16 et III.17 montrent que la génératrice synchrone à aimants


permanents a bien été stabilisée du fait que toutes les trajectoires convergent vers zéro.

2.2.2. Suivi de trajectoire


Le suivi de trajectoire est un problème de commande d’actualité. En effet, la majorité des
travaux existant traitent de la stabilité ou de la stabilisation des systèmes TS. Cependant,
ceux-ci permettent uniquement de garantir le retour du système non linéaire en un point
d’équilibre à partir de conditions initiales non nulles[17].

L’équation dynamique non linéaire générale :

53
Chapitre III Commande du système étudie

 x  f xt   g xt u t   vxt wt 



 y t   hxt  (III.40)

 y t    xt 
Avec:
xt   R n :vecteur d'état.

yt , yt   R m : Représentent respectivement les vecteurs de sorties mesurées et contrôlées ,

u (t )  R m :Vecteur d’entrée de commande,

f x , g x , hx , xt  et vxt  :Représentent des fonctions non linéaires de dimensions
appropriées.
Le système non linéaire (III.40) peut être exprimé par les règles floues suivantes :

Règle i: Si Z1 t  est F1 j et…et Z P t  est Fi P alors

xt   Ai xt   Bi ut   Di wt , i  1,2,, r

Où Z1 t   Z P t  sont les variables de prémisse du système; Fi j  j  1,2,, P  sont les

ensembles flous; r t  est le nombre de règles floues; Ai sont les matrices d’état et Bi sont les

matrices de commande et Di sont les matrices de perturbation.

2.2.2.1. Synthèse de loi de commande


L’objectif d’un contrôleur flou est de satisfaire la condition suivante :

yt   r t   0, t   (III.41)

Où r t  représente la trajectoire désirée ou le signal de référence. Afin de convertir le


problème de suivi de trajectoire en un problème de stabilisation, on introduit un ensemble des
variables virtuel désiré ( VDVs) xd t  qui doivent être suivi par les variables d’état xt  . En

x t  s’écrit comme
x t   xt   x d t  qui désigne l’erreur de poursuite, la dérivée de ~
posant ~
suit [22]:

x t   x t   xd t 
~ (III.42)
r
x t    hi z t   Ai xt   Bi u t   DiW t   x d t 
~ (III.43)
i 1

r r r
x t    hi z t Ai xt    hi z t Ai xd t   hi z t Bi u t 
~
i 1 i 1 i 1

54
Chapitre III Commande du système étudie

r r
  hi z (t ) DiW t  hi z t Ai x d t   x d t  (III.44)
i 1 i 1

En posant:
r r

 hi zt Bi t    hi zt Bi ut   Ai xd t   DiW t   x d t 


i 1 i 1
(III.45)

On peut écrire l’erreur de poursuite comme suit :

r
x t    hi z t Ai ~
~ x t   Bi t  (III.46)
i 1

Selon la description ci dessus, on peut considéré le problème de suivi de trajectoire


comme une généralisation du problème de stabilisation. , le nouveau objectif est d’obtenir un
x t   0 .
contrôleur pour rendre l’état ~

Règle de contrôleur i :Si Z1 t  est F1 j et… Z P t  est Fi P alors

 t    Ki ~
x t , i  1,2,, r

La sortie du contrôleur PDC est déterminée par la somme suivante :•


r
 t    hi z t K i ~x t  (III.47)
i 1

En utilisant (III.37) et (III.38) on obtient le système en boucle fermée suivant:

x t    hi z t h j z t Gi j ~
r r
~ x t  (III.48)
i 1 j 1

avec Gij  Ai  Bi K j

Il nous reste alors qu’à déterminer xd t  puis obtenir la loi de commande u t  . On réécrit
(III.36) comme suit:

g x ut    t    Ax xd t   vx W t   x d t  (III.49)

avec
r
Ax    hi z t Ai (III.50)
j 1

L’existence de la commande u t  dépend de la forme de g x  et vx  . Ici, la matrice

d'entrée g x  est supposée avec plein rang colonne.

55
Chapitre III Commande du système étudie

 0 nm   An  m x   v n  m t    x d t n  m 
 
g x      , Ax        , vx        , x d x        
  (III.51)
 Bx    Am x    0m   x d t m 
 

où 0n  m  Rn  m m est une matrice zéro et Bx   R mm . Les états désirés sont données par la
formule suivant:

 

 0 n  m   x d t n  m  Ax n  m x d t   vx n  m x d t  
                             (III.52)
   
 Bx u     
 x d t m  Am x  x d t  

Les variables désirées sont déterminés en fonction des contraintes suivantes:

r t    xd  (III.53)

xd t nm  Ax nm xd t  (III.54)

À partir de l'équation(III.43), on peut déduire la commande u t  comme suit:

r
x  B 1 x  xd t m  Am x  xd t 
u   hi z K i ~ (III.55)
i 1

2.2.2.2. Application à la GAP


Les variables désirés xd sont nécessaires pour satisfaire (III.49), qui est réécrit ci-dessous:

g x ut    t    Ax xd t   vx Cm t x d t 

On obtient alors la forme matricielle suivante:

 f 3P f 
  0   1 
   J 2J       
 0 0   
   md   J
u       P f
md
 1 R   
0  P m  i q d    0  C m  i qd  (III.56)
 Lq   Lq Lq 
i d d   0  i 
1
       dd 
 0 Ld  R 
0 P m   
 Ld 

Le second indice d représente les états désirés. Selon la première équation de (III.56), on
obtient:

56
Chapitre III Commande du système étudie

 3P f
  f   1
i qd  C m
 d
J
d
2J J

   f 1  2J
i qd     d   d  Cm  (III.57)
  J J  3P f
 di
 qd       f  d  1 C m  2 J
. .

  3P
d
 dt  J J f

À partir de la seconde et de la troisième équation (III.56), on peut obtenir la loi de


commande suivant :

U d  P f  md  RS i qd  Lq iqd  Lq P m i dd   q

 (III.58)
U q   pLd  m i qd  RS i dd  LS i dd   d

Et comme le rotor de GSAP est un aimant permanant idd  0 , on obtient [19]:

U d  P f  d  RS i qd  Lq i qd   q

 (III.59)
U q   pLd  m i qd   d

Où  q ,  d sont nouvelle commandes, la commande  est déterminée par la somme suivant:


2
   hi K i x  xd  (III.60)
i 1


   q  d T 



 x   m iq id
T



 xd   md iqd idd
 
T

2.2.2.3. Résultats de simulation

Les résultats de la simulation sont montré sur les figures III.15,III.16 et III.17 qui
représente respectivement l'évolution de la vitesse angulaire  md et  m , l'évolution du courant

iqd et iq et l'évolution du courant idd et id pour les conditions initiales X0  0 .

57
Chapitre III Commande du système étudie

Fig.III.18: Schéma bloc de simulation de la commande floue T-S

58
Chapitre III Commande du système étudie

Fig. III.19:Allure des vitesse de rotation  m et  md

Fig. III.20:Allure des courants iq et iqd

59
Chapitre III Commande du système étudie

Fig. III.21:Allure des courants id et idd

Les figures III.19,III.20 et III.21 montre que les états de la génératrice synchrone à
aimants permanents suivent les trajectoires désirées.

2.3. Comparaison de la performance des contrôleurs flou et PI

Les figures III-18(a et b) montrent respectivement la variation de vitesse de rotation  m et

le coefficient de puissance C p en fonction de temps pour deux types de contrôleur.

60
Chapitre III Commande du système étudie

Fig. III.22:Allure des  m et C p pour deux types de contrôleur.

Le tableau III.1 donne les performance de contrôleurs PI et flou T-S

Tab. III.1:Performance des contrôleurs flou T-S et PI

Paramètres   PI F C p  PI Cp  F

Temps de 0.0429 0.0049 0.0239 0.0036


montée

Temps de 0.0757 0.0391 0.0414 0.0057


réponse

Dépassement 0 0 0 0

D’après la figure (III.22) et le tableau (III.1), il est claire que le contrôleur flou T-S offre
des performance en régime permanent et transitoire nettement meilleures par rapport au
contrôleur PI. Il permet d'obtenir untemps demontéeplusrapide que le PI et un temps de
réponse faible.

61
Chapitre III Commande du système étudie

3. Commande de la puissance active et réactive

3.1. Stratégie de contrôle

La puissance produite par l'éolienne varie énormément tout au long de long de la journée,
car la puissance produite suit la puissance disponible dans le vent et présente les mêmes
variations que ce dernier.

Avec le convertisseur à côté de la charge,il est possible de commander les puissances


actives et réactives qui alimentent la charge. Le système complet est montré sur la figure
III.19 [10]:

GSAP 

Commande
MLI

Iref a, b, c

Ia, b, c
Courant de
référence calculé
Qref
Va, b, c
Fig. III.23:Commande de la puissance active et réactive.

La synthèse des contrôleurs de puissance active et réactive peut être faite analytiquement
en utilisant un modèle simplifié. Le modèle simplifié de la machine dans les coordonnées
d  q dont la forme:
did
Vd  Rs id  Ld  p.  t .Lq .iq
dt
(III.61)
diq
Vq  Rs iq  Lq  p.  t .Ld .id
dt

62
Chapitre III Commande du système étudie

3.2. Régulation des puissances


Les puissances actives et réactives transitées par le réseau sont données par les équations
suivantes:

 P  vd .id  vq .iq

 (III.62)
Q  vq id  vd .iq

Avec
 Popt  vq .iqd
 (III.63)
Qopt  vd .iqd

Fig. III.24:Allure des puissances active P et Popt

Fig. III.25:Allure des puissances réactive Q et Qopt .

63
Chapitre III Commande du système étudie

L'adaptation de ces équations au système d'axes choisi et aux hypothèses simplificatrices


effectuées Vd  0 mène aux relations suivantes :

Vq  VS , Vd  0 (III.64)

Les équations de puissance deviennent

P  VS .iq
(III.65)
Q  VS id
Introduisant des contrôleurs de type PI pour la puissance active Pet la puissance réactive
Q. Le schéma fonctionnel est présenté dans la figure III.20.

VS

 I qref
Pref 

1
 PI LP  R

ωL

ωL
Q ref  I dref
 PI 
1
 LP  R

VS
Fig. III.26:Schéma fonctionnel de la commande des puissance active et réactive

64
Chapitre III Commande du système étudie

L'objectif de notre commande est imposer des paramètres constants ( une puissance active
constante et une puissance réactive nulle), qui sont résumés dans le tableau suivantes:

Tab. III.2: paramètres de commande des puissances

Paramètres Valeurs

Puissance active P 600 W

Puissance réactive Q 0 VAR

Courant id 0A

Tension Vq 90 V

Tension Vd 0V

3.3. Résultats de simulation

Fig. III.27:Allure de la puissance active P et sa puissance de référence

65
Chapitre III Commande du système étudie

Fig. III.28:Allure de la puissance réactive Q et sa puissance de référence

Les figures III.27 et III.28 montrent respectivement l'allure de la puissance active P et de


la puissance réactive Q obtenue à l'aide d'un régulateur PI.

On constate que les puissances P et Q suivent leurs valeur de consigne


Pref  600 watt et Qref  0 VAR  .

Fig. III.29:Allure du courant iq

66
Chapitre III Commande du système étudie

Fig. III.30:Allure du courant id

Les figure III.29et III.30 représente l'allure du courant iq et du courant id obtenu à l'aide

d'un régulateur PI.

On constate que le courant iq est de la même forme que la puissance active et le courant id

est quasiment nul.

Fig. III.31:Allure des tensions vd et vq

Conclusion

Dans ce chapitre, nous avons établit un schéma de commande qui permet de contrôler la
puissance fournie par l'éolienne grâce à un asservissement de la vitesse de celle-ci. Ensuite,
nous avons présenté les structures des blocs de régulation de la commande vectorielle de
la GSAP. Nous avons également présenté la structure générale de la commande floue de type
T-S, puis on a appliqué cette commande sur la génératrice synchrone à aimant permanent. La

67
Chapitre III Commande du système étudie

comparaison des résultats de simulation de la commande de la GSAP par un contrôleur


classique PI et un contrôleur flou T-S montre une légère différence en matière de suivi des
trajectoires. Néanmoins, le contrôleur flou T-S offre des performance en régime permanent et
transitoire nettement meilleures par rapport au contrôleur PI.
Dans la fin de ce chapitre, nous avons établit le schéma de commande des puissances à
l'aide d'un régulateur PI pour assurer un contrôle indépendant des puissances active et
réactive.

68
Conclusion générale
Conclusion générale

Conclusion générale

L' objectif de ce travail est d'apporter une commande d'une éolienne basée sur les modèles
flous de Takagie-Sugeno. pour ce faire, on a présenté brièvement l'état de l'art sur différents
types d'éoliennes existant avec leurs différents structures à savoir les éoliennes à axe vertical
et à axe horizontal. Nous avons également présenté les statistiques de l’éolienne dans le
monde et les projets d'avenir de l’énergie éolienne en Algérie.
Ensuite, nous avons traité les lois fondamentales permettant la conversion de l'énergie
éolienne en énergie électrique. La comparaison des différentes structures possible nous a
permet de choisir la structure retenue pour notre étude à savoir la structure à vitesse variable à
base d’une machine synchrone à aimants permanents MSAP.

Dans le deuxième chapitre, nous nous sommes intéresse à la modélisation du système


étudie. Nous avons modélisé la partie mécanique qui contient la turbine et l’arbre de la
génératrice. Puis nous avons étudie la modélisation de la machine synchrone à aimant
permanent, fonctionnement en génératrice. En se basant sur quelques hypothèses
simplificatrices, un modèle mathématique a été établi. Ce modèle à été validé par les résultats
de simulation pour une génératrice à vide et en charge. Ensuite, nous avons établit la
modélisation floue de type Takagie-Sugeno de la GSAP à partir de son système d'équations
non-linéaire. Nous avons également présenté la modélisation du système globale.

Dans le troisième chapitre, nous avons établit un schéma de commande qui permet de
contrôler la puissance fournie par l'éolienne grâce à un asservissement de la vitesse de celle-
ci. Puis, nous avons présenté les structure des blocs de régulation de la commande vectorielle
de la GSAP. Pour cette génératrice, nous avons appliqué la commande vectorielle. Cette
stratégie permet d’imposer à la machine synchrone à aimants permanents un
comportementsemblable à celle de la machine à courant continu (MCC). Nous avons
également présenté la structure générale de la commande floue de type T-S. puis on a
appliqué cette commande sur la génératrice synchrone à aimant permanent, afin de régler la
vitesse du système éolien étudié à sa valeur optimale.
Enfin, nous abordons le problème lié à la puissance électrique produite par la génératrice
grâce à son entrainement par le vent. Nous avons établit le schéma de commande des

69
Conclusion générale

puissances à l'aide d'un régulateur PI pour assurer un contrôle indépendant des puissances
active et réactive.
D’après notre brève expérience, nous pensons qu’il est possible d’améliorer les résultats
obtenus en utilisant des modèles d’ordre plus général. Ce qui nous amène, évidement, à
énoncer les futures perspectives suivantes :
- Etude de la commande floue de type T-S des puissances active et réactive de la MSAP.
- Etablissement d’un modèle de la MSAP prenant notamment en compte lasaturation
magnétique.
- Intégration d'un système de stockage d'énergie pour le lissage de la puissance fournie au
réseau.

70
Références
Références

Références
[1] A. Guettaf, Optimisation floue-génétique d'un système de pompage éolien, Thèse de
doctorat, Université Mohamed Khider–Biskra (2013).

[2] F. Boumaraf, Commande d'un aérogénérateur-apport des techniques de l'intelligence


artificielle, Thèse de doctorat, Université de Batna (2014).

[3] S. Metatla, Optimisation et régulation des puissances d'une éolienne à base d'une
MADA, Mémoire de magister, École Nationale Supérieure Polytechnique d'Alger (2009).

[4] N.Ait Ramdane, Commande robuste d'une génératrice asynchrone à double


alimentation pour la conversion de l'énergie éolienne, Mémoire de magister, Université
Mouloud Mammeri –Tizi-Ouazou (2012).

[5] A. Bouhedda, Contribution à l'étude de systèmes de commande d'une éolienne, Mémoire


de magister, Université Mouloud Mammeri – Tizi-Ouazou (2011).

[6] B.Toual, Modélisation et commande floue optimisée d'une génératrice à double


alimentation,application à un système éolien à vitesse variable, Mémoire de magister,
Université de Batna (2010).

[7] K.Ferkous,Etude d’une chaine de conversion d’énergie éolienne, Mémoire de magister,


UniversitéMentouri– Constantine (2009).

[8] M.T. Latreche, Commande floue de la machine synchrone à aimants permanant (MSAP)
utilisée dans un système éolien, Mémoire de magister, Université Ferhat Abbas –Setif
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[9] Site web, http://www.gwec.net/, Global Wind Energy Concil.

[10] L.Zarour, Etude technique d’un système d’énergie hybride photovoltaïque-éolien hors
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[11] S. Hamecha, Etude et commande d'une éolienne à base d'une machine synchrone à
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Ouazou( 2013).

[12] M.Kerikeb, Modélisation, simulation et commande d'une éolienne contrarotative,


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67
Références

[13] A.Bouafia, F.Nourani, Stabilité transitoire des fermes éoliennes en présence du


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[14] H.Abdellaoui, Etude expérimentale de la position rotorique d'un moteur synchrone à


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Mouloud Mammeri –Tizi-Ouazou.

[15] D. Ounnas, M. Ramdani, S. Chenikher, T. Bouktir, A fuzzy traking control design


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Renewable Energy Research and Application (ICRERA)(2015) 777-782.

[16] A. Kherkhare, Commande floue en poursuite etstabilisation des systèmes non linéaires
incertains, Université Ferhat Abbas –Sétif (2010).

[17] K. Guelton, Contribution à la commandes des systèmes non linéaires par l'approche
Takagi-Sugeno, Thèse de doctorat, Université Reims Champagne – Ardenne (2010).

[18] D. Ounnas, M. Ramdani, S. Chenikher, T. Bouktir, A Combined Methodology of H∞


Fuzzy Tracking Control and Virtual Reference Model for a PMSM, Advances in
Electronic Engineering 13 (3) (2015) 212-222.

[19] M. Hammoudi, Contribution à la commande et à l'observation dans l'association


convertisseurs machine, Thèse de doctorat, Université Mohamed Khider–Biskra (2015).

[20] A. Khlaief, Contribution à la commande vectorielle sans capteur mécanique des


machines synchrones à aimants permanents (MSAP), Thèse de doctorat, Université
d'Aix – Marseille (2012).

[21] T. Bouarar, Contribution à la synthèse de lois de commande pour les descripteurs de


type Takagi-Sugeno incertains et perturbés, Thèse de doctorat, Université Reims
Champagne – Ardenne (2009).

[22] D. Ounnas, M. Boumehrez, Sensorless Output Tracking Control for Permanent Magnet
Synchronous Machine based on T-S Fuzzy Approach, International Journal of
ElectricalEngineering4 (8) (2011) 899-911.

[23] Y. Morére, Mise en oeuvre de lois de commande pour les modèles flous de type
Takagi-Sugeno, Thèse de Doctorat, Université Valenciennes et du Hainaut Cambrésis (2001).

68
ANNEXES
Annexe A

ANNEXE A

Généralités sur les outils LMIs

A.1 Introduction

Un grand nombre de problème concernant la stabilité des systèmes peut se résoudre par
l’intermédiaire de problèmes convexes d’un type particulier , les programmes semi définis
(SPD). Ils sont aussi connus sous le nom de LMIs (Linear Matrix Inequalities) en
automatique, du fait des conditions engendrées par la formation du problème SDP.L’intérêt
principal des SDP est le calcul d’un minimum global en temps polynomial (par opposition
aux techniques d’optimisation stochastiques qu’elles n’ont pas de limite de temps de
résolution), en utilisant la méthode des points intérieurs intérieurs primale-duale [16] [23].

Une LMI est de la forme :


m
F  x   F0   xi Fi  0 A.1
i 1

Ou xT  x    x1 , x2 ,......, xn  est la variable recherchée et les matrices symétriques

Fi  FiT  Rnn , i  0,..., m sont donnée et F  x  est définie positive .La LMI représente une
contrainte convexe sur x en les regroupant dans une matrice bloc diagonale.

Changement de variable : Cette transformation permet de rendre les équations linéaires en


de nouvelles variables.

Lemme de Schur :Ce lemme permet de transformer des non linéarités convexes en des LMIs.

a.Lemme : soient trois matrices R  x   R  x  , Q  x   Q  x  et S  x  affines par rapport à la


T T

variable x . Les LMIs suivantes sont équivalents

 Q  x S  x 
1   0 A.2
 S  x  R  x  
T

2  R  x   0, Q  x   S  x  R  x  S  x   0
1
A.3

69
Annexe A
b.Lemme de Schur généralisé :

Y X U
Y  XR 1 X T  US 1U T  0
   X T R 0  A.4
 R  0 , S  0
U T 0 S 

Lemme de S-procédure : C’est une technique qui permet d’approcher un ensemble de


contraintes quadratiques par une seule contrainte quadratique.

Lemme : Soient F0 ,...., FP des fonctions quadratiques de la variable   R m avec :

F     T Ti  2uiT   vi A.5

Où Ti  TiT  R pi 0,..., p ,

Alors la proposition (1) implique la proposition (2)

(1) Il existe :  i  0 i I ,...., p tels que :


 T0 u0  p  Ti ui 
u T   0
v0  i 1 i uiT vi 
A.6
 0

(2) F0    0 pour tout   0 tel que Fi    0, i 1,..., p A.7

70
Annexe B

ANNEXE B

Paramètres de la chaine de conversion éolienne

Tab.B.1. Paramètre de la turbine éolienne

Paramètre Valeur numérique


Rayon de la turbine Rt 0.5 m
Masse volumique de l'air  1.225 kg/m3
Inertie J t 16 N.m

Vitesse relative optimale opt 0.78

Coefficient de puissance maximale C p max 0.1495

Tab.B.2. Paramètre de la GSAP

Paramètre Valeur numérique


Puissance nominale Pn 600 W
Resistancestatorique Rs 1.137 
Inductance direct Ld 0.0027 H

Inductance transversale Lq 0.0027 H


Inertie J m 0.1N.m
Frottement visqueux f m 0.06 N.m.s/rad

Flux statorique  f 0.15


Nombre de paires de pôles 17

Tab.B.3. Paramètre des régulateurs PI

Grandeurs Courant id Courant iq Couple


Gains électromagnétique
kp 0.05 0.96 863.94
ki 500 200 3.5776
Les régulateurs utilisés dans la commande des puissance active et réactive sont les mêmes que
ceux utilisés pour la régulation des courants i q et i d respectivement.

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