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Essentiels
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d’Electronique
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Module 4
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Licence B1 / B2 -C
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GARANTS DES LIVRETS
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Visa Rédacteur Visa Responsable Qualité par Visa Responsable Formation
Bruno BASTIDE intérim Reynald DACHICOURT
Laurent VALLIER
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GLOSSAIRE
Un glossaire commun à l’ensemble des modules vous sera remis
-C
BIBLIOGRAPHIE
NEANT
N
TABLEAU D'EVOLUTION
IO
Edition : 05/2016
AT
Niveau
A B1 B2
4.1 Semi-conducteurs
T
4.1.1 Diodes
a) - 2 2
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Symboles des diodes ;
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Caractéristiques et propriétés des diodes ;
Diodes en série et en parallèle ;
Caractéristiques principales et utilisation des redresseurs au silicium commandé (thyristors),
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diode électroluminescente, diode photo conductrice, varistor, diodes redresseuses ;
Essai fonctionnel des diodes.
PY
b) - - 2
Matériaux, configuration des électrons, propriétés électriques ;
Matériaux de type P et N : effets des impuretés sur la conduction, caractères majoritaires ou
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minoritaires ;
Jonction PN dans un semi-conducteur, création d'un potentiel au travers d'une jonction PN en
-C
conditions non polarisée, polarisation directe et polarisation inverse.
Paramètres des diodes : tension inverse de crête, courant direct maximum, température,
fréquence, courant de fuite, dissipation de puissance ;
Fonctionnement et fonction des diodes dans les circuits suivants : écrêteurs, bloqueurs,
N
4.1.2 Transistors
a) - 1 2
Symboles des transistors ;
M
b) - - 2
Construction et fonctionnement des transistors PNP et NPN ;
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Niveau
A B1 B2
T
opérationnels.
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b) - - 2
Description et fonctionnement des circuits logiques et des circuits linéaires
IG
Introduction au fonctionnement et fonction d'un amplificateur opérationnel utilisé comme :
intégrateur, différenciateur, suiveur de tension, comparateur ;
Fonctionnement et méthodes de branchement des étages d'amplificateur : capacitive résistive,
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inductive (transformateur), résistive inductive (IP), directe ;
Avantages et inconvénients du retour positif et négatif.
PY
4.2 Circuits imprimés - 1 2
Description et utilisation des circuits imprimés.
4.3 Servomécanismes
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a) -C - 1 -
Compréhension des termes suivants : Systèmes à boucle ouverte et fermée, retour
d'asservissement, suivi, transducteurs analogiques ;
Principes de fonctionnement et utilisation des composants et parties des systèmes de
synchronisation suivants : séparateurs, différentiel, commande et couple, transformateurs,
transmetteurs par inductance et capacitance.
N
b) - - 2
Compréhension des termes suivants : systèmes à boucle ouverte et fermée, suivi,
IO
T
H
Exigences en matière de connaissances de base
IG
NIVEAUX DE CONNAISSANCE - LICENCE DE MAINTENANCE D'AÉRONEFS CATÉGORIES A, B1, B2 ET C
Les connaissances de base pour les catégories A, B1 et B2 sont indiquées par l'attribution d'indicateurs de niveaux de
connaissance (1, 2 ou 3) pour chaque sujet concerné.
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Les indicateurs de niveau de connaissances sont définis comme suit :
NIVEAU 1
PY
Une familiarisation avec les éléments principaux du sujet.
Objectifs : Le postulant devra être familiarisé avec les éléments de base du sujet.
Le postulant devra être capable de donner une description simple de la totalité du sujet, en utilisant des mots communs et des
exemples.
O
Le postulant devra être capable d'utiliser des termes typiques.
NIVEAU 2 -C
Une connaissance générale des aspects théoriques et pratiques du sujet.
Une capacité à appliquer cette connaissance.
Objectifs : Le postulant devra être capable de comprendre les principes essentiels théoriques du sujet.
Le postulant devra être capable de donner une description générale du sujet, en utilisant, comme il convient, des exemples
typiques.
N
Le postulant devra être capable d'utiliser des formules mathématiques conjointement aux lois physiques décrivant le sujet.
Le postulant devra être capable de lire et de comprendre des croquis, des dessins et des schémas décrivant le sujet.
IO
Le postulant devra être capable d'appliquer ses connaissances d'une manière pratique en utilisant des procédures détaillées.
NIVEAU 3
Une connaissance détaillée des aspects théoriques et pratiques du sujet.
AT
Une capacité à combiner et appliquer des éléments de connaissances séparés d'une manière logique et compréhensible.
Objectifs : Le postulant devra connaître la théorie du sujet et les relations avec les autres sujets.
Le postulant devra être capable de donner une description détaillée du sujet en utilisant les principes essentiels théoriques et
des exemples spécifiques.
M
Le postulant devra comprendre et être capable d'utiliser les formules mathématiques en rapport avec le sujet.
Le postulant devra être capable de lire, de comprendre et de préparer des croquis, des dessins simples et des schémas décrivant
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le sujet.
Le postulant devra être capable d'appliquer ses connaissances d'une manière pratique en utilisant les instructions du
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constructeur.
Le postulant devra être capable d'interpréter les résultats provenant de différentes sources et mesures et d'appliquer une action
corrective comme il convient.
R
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2. LES DIODES ............................................................................................................... 8
2.1. Introduction aux semi conducteurs ........................................................................................................ 8
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2.2. Comment fonctionne une diode ? ........................................................................................................ 10
2.3. Les fonctions d'une diode ?.................................................................................................................. 11
IG
2.4. Utilisation d'une diode .......................................................................................................................... 13
2.5. Les différents types de diodes ............................................................................................................. 13
2.6. Exemple d'application d'un thyristor ..................................................................................................... 20
2.7. Existe-t-il différentes sortes de thyristors ? .......................................................................................... 21
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3. LES TRANSISTORS ................................................................................................. 24
PY
3.1. Qu'est ce qu'un transistor ? .................................................................................................................. 24
3.2. Comment est-ce fait ? Schéma du transistor ? .................................................................................... 24
3.3. A quoi sert un transistor ? .................................................................................................................... 26
3.4. Les classes d’amplification ................................................................................................................... 32
3.5. LA FRÉQUENCE DE COUPURE ........................................................................................................ 33
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3.6. Les différents types de transistors ....................................................................................................... 34
3.7. Principe des circuits multi-étages ......................................................................................................... 35
4.
-C
LES CIRCUITS INTÉGRÉS ....................................................................................... 38
4.1. Généralités ........................................................................................................................................... 38
4.2. Les circuits intégrés et le binaire .......................................................................................................... 39
4.3. TTL/MOS/CMOS: Les différences ....................................................................................................... 40
4.4. Les différents circuits intégrés .............................................................................................................. 40
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1. Introduction
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Ces circuits offrent diverses fonctionnalités telles que l'amplification de signaux, le calcul d'opérations
logiques, la génération d'ondes radio, la récupération d'un signal audio à partir d'une onde radio
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(démodulation) ou encore la superposition d'un signal audio sur des ondes radio (modulation).
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1.1. Historique
L'électronique naquit au XIXe siècle, par suite de la découverte des rayons cathodiques et des
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différentes propriétés de l'électron. En 1904, le Britannique Fleming mit au point le premier tube à
vide, la diode, que l'Américain De Forest perfectionna pour concevoir la triode en 1906. Ces
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tubes à vide révolutionnèrent le domaine de l'électronique, permettant de manipuler des signaux,
ce qui était jusqu'alors impossible avec les réseaux télégraphiques et téléphoniques de l'époque.
Dès lors, il devint possible, par exemple, d'amplifier des signaux radio et audio, ou de superposer
des signaux sonores sur des ondes radio.
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La technologie de la communication radio connut ainsi un grand développement avant la
Seconde Guerre mondiale, grâce à la fabrication de tubes toujours plus complexes et
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spécialisés. L'informatique fit également un bond prodigieux pendant la guerre, avec l'apparition
des premiers ordinateurs électroniques, équipés de plusieurs milliers de tubes à vide.
En 1948, les physiciens américains Bardeen, Brattain et Shockley inventèrent le premier transistor, qui
supplanta progressivement le tube à vide dans la plupart de ses applications. Constitué de matériaux
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semi-conducteurs, le transistor assure en effet avec une fiabilité accrue les mêmes fonctions que le tube à
vide, mais s'avère plus léger et beaucoup plus économique. En 1959 fut mis au point le premier circuit
intégré, qui pouvait contenir une dizaine de transistors sur une petite plaquette de silicium (aujourd'hui,
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2. LES DIODES
Voici comment représenter une diode sur un schéma : C'est un symbole très parlant et on devine
T
rapidement le rôle de ce composant: Laisser passer le courant dans un sens (celui de la flèche), mais
pas dans l'autre
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Mais avant d’aller plus loin dans l’étude des diodes, il est nécessaire de comprendre la notion de semi
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conducteur
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Les semi conducteurs sont des matériaux présentant une conductivité électrique intermédiaire
entre les métaux et les isolants.
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Dans un semi-conducteur un courant électrique est favorisé par deux types de porteurs : les
électrons et les trous.
La propagation par l'intermédiaire d'électrons est similaire à celle d'un conducteur classique : des
atomes fortement ionisés passent leurs électrons en excès le long du conducteur d'un atome à un
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autre, depuis une zone ionisée négativement à une autre moins négativement ionisée.
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La propagation par l'intermédiaire de trous est différente : ici, les charges électriques voyagent
d'une zone ionisée positivement à une autre ionisée moins positivement par le mouvement d'un
trou créé par l'absence d'un électron dans une structure électrique quasi pleine.
Les propriétés d'un semi-conducteur (c'est-à-dire le nombre de porteurs, électrons ou trous)
peuvent être contrôlées en le dopant avec des impuretés (autres matériaux).
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Un semi-conducteur présentant plus d'électrons que de trous est alors dit de type N, tandis
qu'un semi-conducteur présentant plus de trous que d'électrons est dit de type P.
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Si ont quatre électrons de valence, chacun étant lié à un atome Si voisin par une liaison
covalente. Si un atome ayant cinq électrons de valence, comme ceux du groupe V (VA) de la
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table périodique (par exemple, le phosphore (P), l'arsenic (As) ou l'antimoine (Sb)), est incorporé
dans le réseau cristallin, alors cet atome présentera quatre liaisons covalentes et un électron
libre. Cet électron, qui n'est pas un électron de liaison, n'est que faiblement lié à l'atome et peut
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être facilement excité vers la bande de conduction. Aux températures ordinaires, quasiment tous
ces électrons le sont. Comme l'excitation de ces électrons ne conduit pas à la formation de trous
dans ce genre de matériau, le nombre d'électrons dépasse de loin le nombre de trous. Les
électrons sont des porteurs majoritaires et les trous des porteurs minoritaires. Et parce que les
atomes à cinq électrons ont un électron supplémentaire à « donner », ils sont appelés atomes
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donneurs. Les matériaux ainsi formés sont appelés semi-conducteurs de type N parce qu'ils
contiennent un excès d'électrons négativement chargés.
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On appelle couche de valence d’un atome sa dernière couche électronique, c’est à dire la plus éloignée du
noyau. Ce sont les électrons de la couche de valence, appelés électrons de valence, qui interviennent dans
les liaisons chimiques.
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accepteurs.
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Jonction P-N
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Une jonction P-N est créée en juxtaposant un semi-conducteur dopé N avec un semi-conducteur
dopé P. Si l'on applique une tension positive du côté de la région P, les porteurs majoritaires
positifs (les trous) sont repoussés vers la jonction. Dans le même temps, les porteurs majoritaires
négatifs du côté N (les électrons) sont attirés vers la jonction. Arrivés à la jonction, soit les
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porteurs se recombinent (un électron tombe dans un trou) en émettant un photon éventuellement
visible (LED), soit ces porteurs continuent leur course au travers de l'autre semi-conducteur
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jusqu'à atteindre l'électrode opposée : le courant circule, son intensité varie en exponentielle de la
tension. Si la différence de potentiel est inversée, les porteurs majoritaires des deux côtés
s'éloignent de la jonction, bloquant ainsi le passage du courant à son niveau. Ce comportement
asymétrique est utilisé notamment pour redresser le courant alternatif.
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La jonction P-N est à la base du composant électronique nommé diode, qui ne permet le
-C
passage du courant électrique que dans un seul sens.
De manière similaire, une troisième région peut être dopée pour former des doubles jonctions N-
P-N ou P-N-P qui forment les transistors bipolaires. Dans ce cas-là, les deux semi-conducteurs de
même type sont appelés l'émetteur et le collecteur. Le semi-conducteur situé entre l'émetteur et le
N
collecteur est appelé la base, et a une épaisseur de l'ordre du micromètre. Lorsqu'on polarise la
jonction émetteur-base en direct, celle-ci est passante alors que la jonction base-collecteur est
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bloquée. Cependant la base est assez fine pour permettre aux nombreux porteurs majoritaires
injectés depuis l'émetteur (fortement dopé) de la traverser avant d'avoir le temps de se
recombiner. Ils se retrouvent ainsi dans le collecteur, produisant un courant contrôlé par la tension
de base.
AT
M
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P N
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R
PY
Remarquez d'abord la division en deux couches: P, comme "positif", est la couche à laquelle il
manque des électrons. Ces derniers étant chargés négativement, lorsqu'il manque des "moins",
la couche est donc "plus"... Puis, à coté, on trouve la couche N, comme "négatif", couche à
laquelle, vous l'aurez deviné, il y a des électrons en trop.
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Mais les électrons en N ne peuvent pas aller en P, car il y a, entre les deux couches, ce que l'on
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appelle la "couche d'arrêt PN" (ou "NP").
Schématiquement cette barrière est là car les particules bougent dans chaque couche (N et P).
En étant en mouvement, ces particules créées un champ électrique plus fort que l'attirance qu'ont
les électrons (-) vers les trous (+). Ce champ va donc empêcher les + et les – de se dire
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Fonctionnement :
Les électrons se déplacent dans le sens inverse du courant, c'est à dire, du "moins" vers le
"plus". Ceux ci sont donc envoyés vers la diode. Mais celle-ci n'étant pas dans son sens
R
Elle augmente tellement que le "barrage" formé par la couche d'arrêt NP casse : le courant
peut passer (le temps pour que la couche laisse passer le courant est très court).
La diode a accomplie sa mission : Laisser passer le courant que dans un seul sens...
Conclusion ? Cela se nomme "tension de seuil" d'une diode.
Exemple : une diode dont la tension de seuil est 0,2V ne laissera passer le courant que dans
les conditions suivantes :
T
• La diode est placée dans son sens passant
• La tension a ses bornes est supérieure à 0,2 volts
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2.3. Les fonctions d'une diode ?
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La diode a trois principales fonctions:
- - la diode en protection
- - la diode en redressement
R
- - La diode et la tension...
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2.3.1. La diode en protection
On utilise les diodes pour obliger le courant d'aller dans un sens, et pour lui interdire d'aller
dans l'autre. On peut donc les utiliser comme protection, pour éviter d'abîmer un appareil
électrique en se trompant de
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sens en mettant les piles par
exemple. On place alors la diode
dans le sens ou doit passer le
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courant, juste avant la borne "-"
ou juste après la borne "+"
N
Les ponts de diodes existent en boîtiers tout fait. Ces boîtiers ont 4 broches : 2 pour brancher
le courant alternatif, qui sont repérées par les signes "~". Il n'y a pas à se soucier de la
R
polarité: peu importe le branchement. En revanche, les deux autres broches sont repérées: il y
a un "+" et un "-": il ne faut pas se tromper!
FO
T
vers le "+"...
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En 2. vous avez la représentation simplifié du pont de diodes. Vous pourrez parfois voir cette
représentation. On utilise la représentation 1 lorsque l'on fait un pont de diodes avec 4 diodes,
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et l'on utilise la représentation 2 lorsque l'on prend un pont de diodes tout fait, en boîtier
R
Pour fonctionner, la diode doit avoir entre ses bornes une tension minimale de 0,6 volt (ou 0,2
pour les germanium). De ce fait, on perd cette tension... Ainsi, si l'on met deux diodes au
PY
silicium en série, on perdra 2x0,6 = 1,2 volts! Concrètement, si la tension était de 12 volts à
l'origine, on aura plus que 10,8V ! C'est un phénomène qui se produit dans le pont de diode: il
y a 4 diodes, mais seules 2 fonctionnent en même temps, donc, on perd 1,2 volts. (et même
1,4 car parfois, la tension de seuil est de 0,7 volts). Presque la tension d'une pile de 1,5 volts !
1,2 volts, c'est aussi la tension présente aux borne d'un accu LR6 (type "1,5 volts").
O
Dans un pont diviseur de tension, on peut aussi remplacer R2 par une diode au silicium...
-C
Dans un cas précis: celui de la mesure de température... En effet, la tension de seuil d'une
diode au silicium varie très précisément de 2 millivolts par °C. Et donc, la tension recueillie au
point A aussi... C'est donc un excellent capteur de température !
A noter : leur nombre élevé dans un calculateur produit trop de calories d’où la présence d’une
aération ou d’une ventilation.
N
IO
AT
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R
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Pont de résistances
R
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T
brancher le "+" du côté opposé à l'anneau et le "-" du
coté de l'anneau.
H
NE JAMAIS BRANCHER UNE DIODE
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DIRECTEMENT AUX BORNES D'UN
GENERATEUR, car, placée dans son sens passant,
le "bon sens", la diode se comporte quasiment
R
comme un fil électrique et n'oppose presque pas de
résistance. Cela créé donc un court-circuit.
PY
O
Mauvais Bon
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2.5. Les différents types de diodes
N
• diode au silicium
• diode au germanium.
FO
C'est un assemblage particulier entre quatre diodes que nous étudierons plus tard
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T
• Des rouges
• Des multicolores
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• Des barrettes rouges, vertes, jaunes
• Des "afficheurs 7 segments"
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Voici des DEL, de couleurs, grossies (le diamètre est généralement de 3 ou 5
millimètres.
R
L'une de pattes est plus longue. C'est cette patte qu'il faut relier au "+" de
PY
l'alimentation.
Les diodes ne doivent JAMAIS être reliées DIRECTEMENT aux bornes d'une
alimentation.
O
Il faut donc insérer une résistance (qui s'appelle "résistance de polarisation" ou
"résistance de protection") entre la DEL et l'alimentation.
-C
Cette résistance se calcule selon la formule : R = (V-1,5) / 0,016
Par exemple, si l'on veut alimenter une DEL avec une tension de 4,5 Volts :
IO
R = (V-1,5) / 0,016
AT
R = (4,5-1,5) / 0,016
R = 3 / 0,016
M
R = 187,5 Ohms
Vous ne trouverez pas de résistance de 187,5 Ohms. Il faut donc arrondir à la valeur standard la
R
Si vous mettez une résistance de 180 Ohms, la DEL sera plus lumineuse qu'avec une résistance
de 220 Ohms, mais elle s'usera aussi plus vite !
Vous pouvez aussi essayer de faire des groupements de résistances (en série ou en parallèle)
pour tenter de trouver une valeur la plus proche possible.
R
Les DELs multicolores se présentes de la même façon qu'une DEL simple, mais sa couleur peut
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varier :
• Soit en fonction de sa tension (le schéma est le même qu'une DEL simple)
• Soit car elle contient, dans un même boîtier, deux DEL de couleurs différentes et où le
mélange des deux donne une troisième couleur: on a donc 3 couleurs à notre disposition.
T
Dans le paragraphe sur les DEL, citons également les Barrettes (ou bargraphs).
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Ce sont simplement 10 DELs dans un unique boîtier
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Les couleurs peuvent également être Rouge, Vert, Jaune. Il existe aussi des bargraphs
dans lesquelles les trois couleurs sont rassemblées.
R
Sur ce schéma, chaque DEL devrait avoir des flèches, mais, pour des raisons de
PY
simplicité on ne le représente que sur la partie supérieure du schéma.
O
Ces bargraphs possèdes 20 pattes: 10 anodes d'un côté et 10
-C
cathodes de l'autre. Les DEL sont donc complétement
indépendante les unes des autres...
Comme pour les autres DEL, vous devez insérer une résistance
entre l'alimentation et l'anode, ou la cathode, de chaque DEL. La
N
R = (V-1,5) / 0,016.
AT
Dans la catégorie "DEL" n'oublions pas non plus les afficheurs 7 segment. Ce sont ces types
d'afficheurs qui indiquent l'heure dans certains réveils.
M
Tous comme leurs cousins bargraphs, les afficheurs 7 segments sont simplement 7 DELs dans
un même boîtier. La différence est que les anodes, ou les cathodes selon le type d'afficheur, sont
reliée entre elles.
R
Si l'on récapitule, vous pouvez donc afficher, SANS RISQUE DE CONFUSION, 26 caractères:
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les 10 chiffres + A, b, c, C, d, E, F, G, H, i, J, L, o, P, r, U.
Comme les cathodes, ou les anodes, sont reliées entre elles, il n'y a,
normalement, que 9 broches. Mais les broches étant toujours par 2
(ce n'est pas esthétique de mettre 5 broches d'un côté et 4 de l'autre),
l'afficheur comporte 10 broches dont deux sont reliée: ce sont les
T
anodes, ou les cathodes, des DEL Pour savoir quelle broche est reliée
à quel segment, il faut regarder derrière l'afficheur. (si vous voyez NC,
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cela signifie "Non Connectée", dans ce cas, c'est la dixième broche:
celle qui est rajoutée par soucis d'esthétique. Celle-ci n'est reliée à
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rien. Donc, pas la peine de la souder Mais vous pouvez aussi avoir la
dixième broche reliée à l'anode commune ou en cathode commune).
R
Parfois, au lieu de trouver 5 broches à droite et 5 broches a gauche, vous trouverez 5 broches en
bas et 5 broches en haut de l'afficheur.
PY
Afin de repérer les segments, on les a appelés (de manière très originale), a, b, c, d, e, f, et g. Le
point décimal s'appelle dp.
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-C
N
IO
AT
M
R
schéma de gauche.
Alors, pour simplifier, on fait
comme a droite.
R
AI
Dans ces schémas, chaque schéma de DEL devrait avoir des flèches,
mais, pour des raisons de simplicité, j'ai représenté uniquement des
T
flèches en haut du schéma.
H
Comme toute les DEL, il faut une résistance. Celle-ci se calcule
d'après la même formule: R = (V-1,5) / 0,016
IG
ATTENTION: Il faut une résistance par segment (par DEL)
R
Il existe différents types d'afficheurs : couleurs et tailles :
- Ceux qui affichent en blanc
PY
- Ceux qui affichent en rouge
- Ceux qui contiennent plusieurs afficheurs dans un même boîtier
- Ceux qui ont un affichages spécial (par exemple, pour des
fréquencemètres, on trouve des afficheurs pouvant indiquer un nombre +
O
"MHz" -pour "Méga-Hertz"-)
Les photodiodes sont branchées DANS LE SENS INVERSE par rapport à une diode normale.
La cathode, représentée par la barre sur le schéma, l'anneau ou le point, ou l'ergot sur le
composant, se branche du côté "+".
M
Les photodiodes sont sensibles, selon le type, soit à la lumière visible (lumière solaire ou
artificiel), soit à la lumière infrarouge ou encore aux deux. (Attention dans ce cas: si vous faites
des barrières infrarouges, la lumière du soleil (qui contient des infrarouges -IR- ne doit pas
influencer le montage).
R
Dans le cas des photodiodes sensible à la lumière infrarouge, il existe également des diodes
émettrices de rayon infrarouge. Tout comme il existe des diodes émettant de la lumière visible
(les DEL) !
AI
Dans le cas des diodes émettant un rayon infrarouge, le schéma est le même que ci-dessus,
mais les flèches sont tournées vers l'extérieur.
T
H
IG
R
PY
Si vous voulez alimenter un appareil en 9 Volts, vous
mettrez une diode Zener en parallèle de votre appareil.
O
Comme il n'existe pas de diodes Zener de 9 V, vous allez
utiliser la valeur la plus proche, c'est à dire, 9,1 V.
-C
La résistance est INDISPENSABLE. La diode Zener
risque de "griller" sans cette résistance.
Remarquez également la position de la diode : Cette fois, c'est bien la CATHODE qui est reliée
N
au "+", c'est à dire, le côté de l'anneau. C'est ce côté que vous devez brancher au "+".
IO
Ce type de diode peut être utilisé, par exemple, pour éviter les pics de tension...
Ce type de diodes devrait plutôt se mettre au rang des condensateurs! Mais bon, puisqu'elles
portent le nom de "diode"...
M
T
normalement: La cathode (l'anneau) se branche au "-"
et l'anode au "+".
H
IG
R
Lors de son utilisation, la diode varicap est polarisée en inverse (sens bloqué), elle fonctionne
alors comme un condensateur dont la capacité est ajustable en fonction de la tension (négative)
PY
appliquée sur la diode. Cela est la conséquence de la largeur variable de la zone de déplétion en
fonction de la tension aux bornes de la diode, car la variation de la largeur de cette zone entraîne
une variation de la capacité de la diode. Généralement, la largeur de la zone de déplétion est
proportionnelle à la racine carrée de la tension appliquée; et la capacité est inversement
O
proportionnelle à cette largeur. Ainsi la capacité de la diode est inversement proportionnelle à la
racine carrée le la tension appliquée. -C
Toutes les diodes ont plus ou moins cette propriété, mais les diodes varicap sont optimisées de
manière à obtenir la capacité désirée et une bonne variabilité de celle-ci. Alors que dans une
diode classique la capacité est réduite au maximum.
N
Les varicaps sont utilisés dans les filtres électroniques pour assurer l'accord du filtre sur la
fréquence désirée avec une tension de commande. Ces filtres sont de nos jours présents dans
tous les téléviseurs (pour assurer la sélection de la chaîne), ainsi que dans les radios ne
IO
Les varicaps sont aussi souvent utilisée dans les VCO (oscillateur commandé en tension).
AT
Jusqu'à présent, nous avons étudiés des composants dits "bipolaires", c'est à dire, à deux pôles,
deux bornes. Et celui-là en à trois...
R
Cette patte, elle s'appelle « GÂCHETTE » (notée G) (En fait, on peut se passer des lettre A, C et
R
G: La gâchette est souvent la patte en diagonale, bien que la lettre G est souvent écrite). C'est
par cette patte que va arriver un courant, une tension, même très faible, mais qui va rendre la
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diode passante.
La diode laisse passer le courant dans un seul sens. Eh bien, le thyristor fait exactement pareil, il
ne le fait qu'a une seule condition: qu'on lui donne l'ordre de laisser passer le courant...
Cet ordre vient sous forme d'une impulsion électrique sur sa gâchette. Dès que l'ordre est reçu
par la gâchette du thyristor, celui-ci laisse passer le courant dans son sens passant, c'est à dire,
de l'anode (notée A), vers la cathode (notée C).
Lorsqu'il n'y a plus l'impulsion électrique, le thyristor continue de laisser passer le courant. Pour
que le courant ne passe plus, il faut tout simplement le couper.
T
H
+
-
IG
Montage simple
R
ð dans ce schéma, il faut imaginer que la borne, à gauche de l'interrupteur, et reliée
PY
au "+" d'une pile, et que la cathode est reliée au "-"...
ð Pour que la lampe s'allume, il faut envoyer une impulsion à la gâchette. Voilà, par
exemple, l'une des applications d'un thyristor.
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2.6. Exemple d'application d'un thyristor
-C
Imaginons un montage où vous voulez faire en sorte que, si on appuie une fraction de seconde
sur un bouton, une lampe s'allume et reste allumée, même si on relâche ce bouton. Vous
utiliserez un thyristor!
N
IO
AT
Après avoir, fermé l'interrupteur représenté à droite de la pile,. le courant ne peut pas passer par
le thyristor : la lampe est éteinte. On pousse le bouton-poussoir. Le courant arrive à la gâchette
M
ce qui permet au thyristor de laisser passer le courant de l'anode vers la cathode, en passant par
la lampe: celle-ci s'allume. On relâche le bouton-poussoir, le courant continue de passer. Pour
éteindre la lampe, il faut ouvrir l'interrupteur. Mais même si on le referme après, la lampe ne
R
s'allumera plus. Il faudra, pour cela, appuyer sur le bouton-poussoir. Le thyristor sert donc dans
toutes les applications où l'on veut mettre en marche quelque chose pendant longtemps en
FO
envoyant un signal pendant un très court instant, d'autant que le signal en question, celui qui
arrive à la gâchette, n'a pas besoins d'être fort, un faible signal suffit! ATTENTION: Le thyristor
ne laisse passer le courant que dans un seul sens, comme la diode (d'où le nom de sa fonction
de "redresseur commandé"). Pour faire passer un courant dans les deux sens, comme un
courant alternatif, il faut utiliser un Triac. On constate que Thyristor, Triac et Diac sont de la
R
même famille...
AI
Il n'existe pas de "photothyristor" ou de "thyristor varicap", comme une diode. Par contre, il existe
des GTO. Les GTO fonctionnent de la même manière qu'un thyristor, mais... à l'envers: alors
qu'un thyristor laisse passer le courant lorsque la gâchette reçoit une impulsion, le GTO, lui, va
au contraire couper le courant lorsqu'un signal arrive sur la gâchette... Ce qui peut se révéler
utile: imaginez un GTO suivi d'un thyristor: avec une impulsion sur la gâchette du thyristor, le
T
courant passe, avec une impulsion sur la gâchette du GTO, le courant ne passe plus...
H
De plus, attention à la tension maximale supporté: certain thyristors (ou GTO) vont griller au-delà
de 12 Volts, alors que d'autres vont résister jusqu'à 1000 Volts.
IG
2.7.1. Les Triacs
R
Pour comprendre le triac, il faut donc avoir compris le Thyristor
PY
Ce dernier, laisse passer le courant uniquement s'il en a reçu l'ordre sur sa gâchette. Et,
lorsqu'on supprime l'impulsion à la gâchette, le courant continue de passer.
Le triac fait la même chose, mais, alors que le thyristor ne laisse passer le courant que dans un
O
seul sens, le triac, lui, laisse passer le courant dans les deux sens, toujours à condition d'avoir eu
au départ un ordre sous forme d'impulsion électrique, sur sa gâchette.
-C
En fait, le triac est l'équivalent de deux thyristors placés en sens contraire et commandés par une
seule gâchette.
Rappelons le schéma d'un thyristor est le suivant (ne pas tenir compte de la différence de
M
l'épaisseur du trait) :
R
FO
Le triac laisse donc passer le courant dans les deux sens, comme un interrupteur, et uniquement
s'il reçoit un ordre, il est donc commandé, d'où le nom de sa fonction : "interrupteur commandé"...
AI
Le triac laisse passer le courant dans un sens ou dans l'autre A CONDITION D'EN AVOIR
REÇU L'ORDRE SUR SA GÂCHETTE.
Le diac, lui, va laisser passer le courant dans un sens ou dans l'autre, mais cette fois, L'ORDRE
T
SERA DONNÉ PAR LA TENSION A SES BORNES.
H
Par exemple, si un diac, d'une tension de seuil de 32 volts, reçoit un courant, il peut se passer
deux choses :
IG
ð Soit la tension qu'il reçoit est inférieur à 32 volts, auquel cas rien ne se passe : le courant
ne passe pas
R
ð Soit la tension atteint 32 Volts, auquel cas le courant passe.
PY
Le diac est souvent associé à deux autres composants :
• le thyristor, ou le triac
• le condensateur
O
-C
Admettons la chose suivante :
le générateur de tension continue produit une
tension d'environ 35 Volts. Donc, UPN = 35 V
N
temporisation.
R
Au fur et à mesure que le condensateur se charge, la tension à ses bornes (UAN) augmente.
Lorsque celle-ci atteint la tension de seuil du diac, celui-ci laisse passer le courant. Le
FO
condensateur se décharge donc à travers lui, et la tension à ses bornes diminue Lorsque
UAN<32V, le diac ne laisse plus passer le courant, mais pendant le très court instant où le
courant est passé, le triac, qui peut être remplacé par un thyristor si le courant est continue, à été
amorcé. Le courant passe donc et allume la lampe, qui ne s'éteindra que si on ouvre
l'interrupteur.
R
Par contre, le condensateur peut se charger plus ou moins lentement, selon la valeur de la
résistance.
AI
T
Ceci permet la détection des signaux HF faibles et
hyperfréquences, la rendant utile par exemple en radioastronomie. On l'utilise aussi pour sa
H
capacité à laisser transiter de relativement fortes intensités pour le redressement de puissance.
IG
Une diode Schottky utilise une jonction metal-semiconducteur (au lieu d'une jonction p-n
comme les diodes conventionnelles). Alors que les diodes standard en silicium ont une tension
de seuil d'environ 0.6 volt, les diodes Schottky ont une tension de seuil (pour une polarisation
R
directe d'environ 1 mA) dans la gamme de 0.15V à 0.45 V, ce qui les rend utiles en limitation de
tension et en prévention de saturation des transistors.
PY
Parmi les diodes Schottky les plus courantes, on trouve la 1N5817, et des jonctions metal-
semiconducteur Schottky sont présentes dans les composants logiques des familles 74S, 74LS,
74F et 74AF pour leur vitesse de commutation élevée et leur faible chute de tension.
O
2.7.4. Les diodes à effet tunnel -C
Une Diode à effet tunnel est un dipôle semi-
conducteur, qui remplit la fonction d'une diode dans les
circuits où un temps de commutation très court devient
indispensable (jusqu’à 5GHz).
N
IO
Dans la diode tunnel, le dopage des couches P et N est si important que la tension de claquage
est égale à zéro volt (contre une tension de plusieurs centaines de volt pour une diode
classique). Cette diode conduit donc en inverse (polarisée négativement), mais lors de son
utilisation en direct (sens positif), l'effet tunnel se produit donnant à la caractéristique de cette
M
diode une zone où l’augmentation de la tension aux bornes de la diode entraîne une diminution
du courant la traversant. Cela correspondant à une résistance négative.
R
La diode tunnel offre de grandes perspectives dans le domaine des oscillateurs HF (hautes
FO
fréquences), c’est-à-dire dans les gammes de fréquences utilisées dans les fours à micro-ondes.
Bien que depuis sa découverte, les progrès des semi-conducteurs classiques permettent à ceux-
ci de dépasser la diode tunnel avec les techniques conventionnelles.
L'intégration d'une diode à effet tunnel dans une diode laser peut améliorer les performances du
R
3. LES TRANSISTORS
Le transistor... Élément de base de l'électronique. Il commande, amplifie, bref,
c'est le "cerveau" de tout montage. Vous ne trouverez pas un montage
électronique digne de ce nom qui n'a pas de transistor, soit sous forme de circuit
intégré, soit seul, comme sur la photo. Le type de transistor que nous allons voir
est le transistor dit "bipolaire".
T
3.1. Qu'est ce qu'un transistor ?
H
Le transistor est donc l'élément de base de l'électronique.
IG
Il est constitué de 3 broches: l'émetteur (E), le collecteur (C) et, au milieu, la
base (B).
R
Attention ! Quand on dit que la base est au milieu, c'est qu'elle est au milieu sur
PY
le schéma et dans la constitution du transistor, mais pas toujours dans le
brochage... (quand vous achetez un transistor, la base peut être la broche de
droite ou celle de gauche).
O
On peut dire qu'un courant passera du collecteur à l'émetteur ou de l'émetteur
au collecteur selon le type de transistor si un courant arrive sur la base...
-C
3.2. Comment est-ce fait ? Schéma du transistor ?
N
La diode, ce composant, est constitué d'une couche P (positif) et d'une couche N (négatif).
IO
T
dans un PNP, le courant passera
de l'émetteur vers le collecteur si
H
un courant est appliqué à la base
sous une tension de -0,6 Volts
IG
par rapport à l'émetteur...
R
transistor NPN, en branchant le
fil rouge du voltmètre sur la base
et le fil noir sur l'émetteur, vous
PY
devrez lire 0,6 Volts au moins
pour que le courant passe dans
le sens collecteur - émetteur
(schéma de droite). Mais si vous
O
avez un PNP, en branchant de la
même manière (fils rouge sur la
-C
base et fil noir sur l'émetteur)
vous devrez lire -0,6 volts pour
que le courant passe dans le
sens émetteur - collecteur
(schéma de gauche).
N
IO
3.2.1. Fonctionnement
AT
On a donc un empilement des couches: PNP ou NPN (rappel: P est la couche ou il manque des
électrons, celle qui est chargée positivement, alors que N est la couche négative: il y a des
électrons en trop.)
M
La couche du milieu (N dans un PNP et P dans un NPN) est très petite par rapport aux deux
autres couche : environ 1/200e
R
Donc, la couche du milieu (qui correspond à la base du transistor) est très peu épaisse. Résultat:
l'émetteur et le collecteur du transistor sont, certes, séparés par la base, mais très, très proche.
FO
En temps normal, on à un état d'équilibre, mais un équilibre très fragile, comme une bille que l'on
arrive à mettre en équilibre sur un pic.
Il suffit alors d'une toute petite impulsion (le courant qui arrive sur la base), pour que l'équilibre
R
soit rompu, et alors les électrons qui étaient sur le collecteur s'engouffrent dans l'émetteur (pour
un NPN). Les électrons veulent tous passer de l'autre coté : on a donc un courant important.
AI
T
Si un courant arrive à la base et que la tension est de 0,6 Volts (ou de -0,6 volts si c'est un PNP)
par rapport à l'émetteur, comme expliqué ci-dessus, le transistor passe de l'état bloqué à l'état
H
passant. En fait, il agit comme interrupteur commandé. Pour revenir à l'état bloqué, et donc, ne
plus faire passer de courant du collecteur vers l'émetteur (ou de l'émetteur vers le collecteur), il
IG
suffit d'avoir une tension inférieure à 0,6 volts par rapport à l'émetteur (ou supérieure à -0,6 volts
si c'est un PNP).
R
Il suffit ensuite de mettre un composant en série pour faire fonctionner ce composant sur
commande (par exemple faire allumer une DEL).
PY
UC est la tension aux bornes du condensateur.
Mais l'émetteur (E) du transistor est relié
directement au condensateur, il n'y a pas de
O
résistance entre l'émetteur et le condensateur...
-C Donc, UC = UBE
l'état saturé.
R
La DEL (D1) va donc s'allumer progressivement. La résistance R2 sert à limiter le courant qui
passe pour deux choses :
FO
Si on utilisait un PNP ?
T
La tension aux bornes du condensateur, UC est
la même que celle présent à la base (UB), au
H
départ, nulle (UC = UB = 0 Volts). La différence
entre les deux (La tension Base-émetteur) est
IG
donc: UB - UE = 0 - 5 = -5 Volts.
R
maximum, égal à -0,6 Volts, le transistor est
passant et la DEL est allumée...
PY
Mais le condensateur se charge peu à peu... et
lorsque UC, et donc, UB est de 4, 5 Volts, on a:
UB - UE = 4,5 - 5 = -0,5 Volts. Comme il faut au
O
maximum -0,6 Volt et que -0,5 > -0,6, le transistor
-C passe à l'état bloqué et la DEL s'éteint.
On a donc le phénomène inverse: Le transistor est bloqué lorsque l'on a du courant (ou une
tension) sur la base...
N
Le transistor peut amplifier deux choses: Le courant et la tension... En effet, le transistor amplifie
le courant. Suivant la loi d'ohm: U et I sont liés. Donc, si I est amplifié, U le sera aussi...
AT
Retenons que le courant qui traverse le collecteur est proportionnel à celui qui traverse la base,
M
éventuellement sa valeur maximale. Cela peut servir à calculer un paramètre en fonction des
autres. Par exemple, calculer Rb en fonction du courant Ic souhaité, et de la tension sur la base
FO
Exemple :Si vous connaissez β et Ue. Et si vous souhaitez un Icmax précis (donc, Ic connu),
Pouvez-vous trouver Rb? Et si vous connaissez en plus Vcc, et que vous souhaitez une valeur
pour Us précise, pourrez-vous trouver Rc ?
R
Pour trouver Rc
AI
T
Dans ce cas, il faut tenir compte du cas
extrême: lorsque Ic = Ic max; c'est à dire
H
quand Us = 0V. En prenant une valeur trop
grande, le transistor va saturer tout de suite,
IG
or, ici, on veut une AMPLIFICATION et non
une saturation
R
Ic max se trouve dans la documentation du transistor.
PY
Pour trouver Rb:
O
Or, 0,6 + URb = Ue (Additivité des tensions)
Donc Ib = Ic / β
IO
Au final, on a: Rb = [β *(Ue-0,6) ] / Ic
M
Ici, en prenant β min, on trouve Rb min. Ici aussi, il est conseillé d'arrondir cette valeur à la
valeur supérieure (on peut prendre bien au dessus que la valeur calculée). On utilise cette
R
formule pour calculer Rb Aprés avoir calculé Rc (ci-dessus). Il ne faut pas que Rb soit trop
faible; on aurait alors Ib trop élevé et le transistor risque de saturer. Or, ici, on ne veut pas une
saturation mais une AMPLIFICATION…(Prendre Ic un peu inférieure au Ic max utilisé pour
FO
calculer Rc)
R
AI
Ici, il faut s'affranchir de β, pour cela, nous allons rajouter une résistance au niveau de l'émetteur,
appelée résistance de contre-réaction. Cette résistance est notée RE.
Récapitulons :
T
RE est la résistance de contre-réaction
H
RC est la résistance de charge, ou résistance
collecteur. Cette résistance va jouer un rôle dans
IG
l'amplification en tension, et également dans la
protection en courant.
R
R1 et R2 sont des résistances dites "de polarisation".
Elles forment un pont diviseur de tension permettant
PY
d'effectuer une opération dite "de polarisation" du
transistor. C'est à dire que l'on va apporter un courant
minimum sur la base du transistor.
O
Avec ce montage, on peut dire que, à peu de chose
près, l'amplification AV en tension est: AV = RC / RE.
-C
Comme nous l'avons dit, RC et RE permettent de protéger en courant le transistor. Or, la loi
d'ohm nous dit que R = U / I.
Ici, I est en fait IC max, qui est le courant collecteur maximum accepté par le transistor. On
N
obtient ce courant lorsque le transistor est proche de la saturation, c'est à dire, lorsque la tension
entre le collecteur et l'émetteur (Vce) est proche de zéro volt. Dans ce cas, on peut imaginer que
IO
Donc RC / RE = 10
R
Nous voulons limiter le courant collecteur à 10mA=0,01A (La valeur de ce courant maxi. sera à
AI
choisir en fonction du courant maximum supporté par le transistor. Sachant que la valeur choisie
doit éviter de dépasser la moitié de la valeur maxi indiquée par le transistor. Ainsi, on pourra
prendre 10mA si la valeur maximale du courant supportée par le transistor est de plus de 20mA).
T
Si RC = 10*RE et que RC + RE = 1000 ohms, alors, 10*RE + RE = 11*RE = 1000 ohms
H
d'où RE = 1000 / 11 = 90,9 ohms. Nous arrondirons à 90 ohms, qui est une valeur facile à
IG
trouver.
R
Bien sur, dans ce cas, l'association RC + RE nous donne 900 + 90 = 990 ohms, au lieu des 1000
PY
ohms souhaités, mais l'on est pas à 10 ohms près. bien sur, IC max sera un peu plus important
que les 10mA fixés, mais ce "surplus" est négligeable (I = U / R = 10 / 990 = 0,0101A au lieu de
0,01A, soit 0,1mA(=100µA) en trop! Vraiment négligeable)
O
Calcul R1 et R2
-C
Pour calculer ces résistances, il faut considérer que Ue n'existe
pas. On veut calculer R1 et R2 pour avoir un courant collecteur
correspondant à la moitié du courant maximum.
plus fort. Ici, comme on veut 50µA dans la base, il faudra que le courant à travers les résistances
de polarisation (R1 et R2) soit compris entre 500µA(=10*50µA) et 1mA(=20*50µA)
R
On peut alors calculer R2 = 1,05 / 0,001 = 1050 ohms, soit 1,05 kilo ohms, arrondis à 1 kilo ohms
1. Soit on dit que, comme on veut 1mA à travers les deux résistances, il faut que l'ensemble
(R1+R2)=10/0,001=10000ohms. Comme on a déjà R2=1000ohms, alors, R1=9000ohms.
2. Soit on calcule la tension aux bornes de R1, qui est UR1 = Vcc - UR2 = 10 - 1,05 = 8,95V.
T
On trouve alors R1 = 8,95 / 0,001 = 8950 ohms, que l'on va arrondir à 8900 ohms ou à
9000 ohms.
H
On remarquera alors qu'avec ce montage, l'amplification est relativement faible.
IG
Admettons que nous voulions amplifier par 100 au lieu d'amplifier par 10. En gardant 10mA
comme courant maxi souhaité dans le collecteur, alors, il faut abaisser RE à 9 ohms (car dans ce
R
cas, on a AV = 900/9 = 100)
PY
Intuitivement, on se rend compte que ce n'est pas l'idéal: 9 ohms est une valeur de résistance
trop faible.
Peut-être alors pourrions nous augmenter RC à 9k (=9000 ohms) auquel cas on aurait
O
AV = 9000/90 = 100. Mais dans ce cas, on divise par 10 le courant collecteur, qui n'est plus
que de 1mA max. -C
En fait, vous verrez souvent ce type de montage, mais accompagné de trois condensateurs: c'est
la solution pour augmenter l'amplification:
condensateurs C1 et C2
IO
Et on appelle "condensateur de
découplage" le condensateur CE
rendement est au mieux de 50%, ce qui veut dire qu'au moins une bonne moitié de la puissance
absorbée part en chaleur ...
Les circuits amplificateurs sont classés dans les catégories A, B, AB et C pour les amplificateurs
analogiques. Chaque classe définit la proportion du signal d’entrée qui est utilisée par chaque
composant actif pour arriver au signal amplifié (voir figure ci-contre), ce qui est aussi donné par
l’angle de conduction a :
T
H
IG
R
PY
3.4.1. Classe A
O
utilisée (a = 360°). -C
La classe A est la classe d'amplification
privilégiée des puristes.
N
3.4.2. Classe B
IO
déphaseurs existent,
3.4.3. Classe AB
Plus de la moitié mais pas la totalité du signal (50–100%) est utilisée (180° < a < 360°).
Pour pallier à la distorsion de croisement, la classe AB a été inventée. Les tubes conduisant
tous les deux près de la zone de croisement et seuls, en classe B, lorsque le niveau
augmente. C'est une classe très utilisée, car offrant un bon compromis entre qualité de
T
restitution et rendement acceptable. Elle devient quasi-obligatoire avec les hauts-parleurs à
très bas rendement trop souvent rencontrés de nos jours.
H
3.4.4. Classe C
IG
Moins de la moitié (0–50%) du signal est utilisée (0 < a < 180°).
R
C'est une classe inutilisée en audio, car elle n'amplifie que les pointes du signal en push-pull.
Elle est très utile en émission radio car elle a un rendement très élevé et seule la porteuse doit
PY
être amplifiée.
O
-C
N
IO
Les transistors peuvent amplifier un signal variable périodique (du moment qu'il n'est pas
AT
alternatif: le transistor est fait et se comporte comme une diode: le courant ne va que dans un
seul sens C=>E dans un NPN et E=>C dans un PNP)
M
Les signaux que le transistor doit amplifier ont donc une certaine fréquence.
Mais, arrivé à une certaine fréquence, le transistor n'est plus capable d'amplifier. On a toujours
R
C'est ce que l'on appelle la FRÉQUENCE DE COUPURE, qui est notée fC ou parfois FT.
Par exemple, le 2N2222 à une fréquence de coupure de 250 MHz, ce qui veut dire que lorsque le
signal atteint environ 250MHz, et lorsque cette valeur est dépassée, le transistor n'amplifie plus...
R
AI
Vce
Ic max P max fC(ou FT)
Réf Polarité max b moyen Utilisation
(A) (W) (MHtz)
(V)
T
BC109 NPN 30 0,1 0,25 300 350 Grands gains
H
BC308 PNP BF & HI-FI
Moyenne puissance
IG
2N1711
NPN 50 1 0,8 70 120 Gains moyens
2N2219
BF & commutation
R
Hautes
2N2222 NPN 30 0,8 0,5 250 100 fréquences(MF)
PY
Jusque vers 30 MHz
Circuits très hautes
2N2369 NPN 15 0,5 0,35 800 80 fréquences (VHF)
Jusque vers 100 MHz
O
Fortes puissances BF
TIP3055 NPN
60 15 90 3 50 Gains faibles
TIP2955 PNP
-C
Radiateur nécessaire
N
A part les transistors "classique" avec trois bornes: collecteur, base, émetteur et qui peuvent être
NPN ou PNP, au silicium (tension base-émetteur de 0,6V) ou au germanium (les 0,6V dont nous
parlions deviennent alors 0,2V) . Il y a aussi, dérivé des transistors NPN, les phototransistors.
AT
se retrouve donc avec un transistor à deux pattes: émetteur et collecteur; la base étant
une partie transparente du transistor.
R
Un phototransistor peut être sensible à la lumière visible ou aux infrarouges, généralement les
deux!
FO
Pour un phototransistor sensible à la lumière visible, pour sélectionner UNE SEULE COULEUR
où il sera sensible, il suffit de placer un filtre.
Par exemple, pour détecter la lumière verte, il suffit de placer une feuille transparente verte
R
devant le phototransistor.
AI
T
H
IG
R
PY
O
3.7.2. Le montage Darlington
Le montage Darlington associe deux transistors, l’émetteur de l’un étant relié à la base de l’autre,
-C
les collecteurs étant directement raccordés à la tension d’alimentation.
Ces deux transistors ainsi montés se comportent comme un seul transistor, dont le gain ß est égal
au produit des gains des deux transistors. On se doute qu'il s'agit, grâce à ce montage, d'obtenir
une forte amplification. L'impédance d'entrée d'un tel montage est très grande et son impédance
de sortie très faible.
N
A noter qu'il existe dans le commerce des transistors appelés "darlington", qui remplacent le
IO
conserver ces états stables après la disparition du ou des niveaux logiques qui ont donné
naissance à ces états stables. Ces circuits sont considérés comme des éléments de mémoire
capables d'emmagasiner et de fournir une unité d'information, c'est-à-dire un bit.
Lorsque l'on applique 0 volt sur l'entrée ( S est à 5 volts), la diode D1 est traversée par un
courant ID1 et il apparaît une tension VD1 très faible à ses bornes.
Le transistor TR1 est alors bloqué (base insuffisamment positive pour qu'il conduise). TR1 étant
bloqué, aucun courant ne le traverse et monte à environ 5 volts.
Cette tension est alors renvoyée à travers R2 sur la base de TR2 qui se sature (courant Ib2). Q
T
tombe alors à pratiquement 0 volt. Cette tension ramenée à travers R4 sur la base de TR1 vient
maintenir le blocage de celui-ci, et ce même si l'entrée repasse à 5 volts.
H
Nous obtenons un premier état stable : TR1 est bloqué, TR2 est saturé. Ainsi, la sortie passe à 5
IG
volts (niveau H) et la sortie Q passe à 0 volt (niveau L). L'application d'un «0» sur l'entrée
entraîne donc Q = 0 et Q*= 1. C'est l'état RESET de la bascule.
R
PY
O
-C
N
IO
AT
Si maintenant l'entrée passe à 0 volt et que est à 5 volts, de la même façon TR2 se bloque (0
volt sur sa base) et la sortie Q passe à 5 volts (niveau H). Le transistor TR1 se sature, donc la
sortie passe au niveau L.
M
Le sens des courants dans les diodes sont indiqués par les flèches bleue et rouge= 0 entraîne Q
= 1 et Q*= 1.
T
d'influence sur le montage.
H
Les transistors restent dans l'état où ils se
trouvaient précédemment. Ce sont donc
IG
les états antérieurs Qn - 1 et n - 1 qui sont
observés sur Q et Q*.
R
la position mémoire du montage.
PY
Tout ceci peut se résumer dans la table
de vérité, les états des sorties à l'instant n étant notés Qn et n et les états à l'instant antérieur n - 1
notés Qn - 1 et n - 1.
O
-C
N
IO
AT
Les transistors sont reliés entre eux de telle façon que lorsqu’un transistor est passant, l’autre est
M
bloqué.
catégories :
• Les multivibrateurs bistables (2 états stables) qui nécessitent une impulsion de commande
pour changer d’état.
• Les multivibrateurs monostables qui possèdent un seul état stable et un état instable ; une
R
impulsion les fait basculer dans leur état instable et ils retournent ensuite dans leur état
stable.
AI
• Les multivibrateurs astables (aucun état stable) ; ils oscillent d’eux même sans se fixer
dans un état particulier. Ils délivrent un signal périodique rectangulaire.
Les circuits intégrés sont, comme leur nom l'indique, des mini-circuits intégrés
dans un seul et même boîtier...
T
Ils peuvent avoir 4, 10, 20 ou 50 pattes ! De même, ils peuvent intégrer deux
H
composants comme ils peuvent en intégrer plusieurs milliers de composants
(votre microprocesseur par exemple)...
IG
Ces circuits intégrés, où C.I., sont de petites taille. Quand on dit "petite" taille, c'est par rapport à
ce qu'ils intègrent: en effet, les plus petits (comme sur la photo), comporte quelque dizaine, voire
centaine de composants... alors que les plus gros, comme les processeurs, en comportes des
R
millions!
PY
La "puce "de votre carte bancaire ou téléphonique est aussi un circuit intégré...
C'est le transistor qui constitue la base de tous type de CI, bien que les CI intègrent aussi, en
moins grandes quantités, d'autres composants.
O
Un circuit intégré ne peut remplir qu'une seule fonction, comme c'est le cas pour des portes
-C
logique, comme il peut en remplir plusieurs, comme c'est le cas de votre microprocesseur
d'ordinateur.
N
IO
AT
M
R
FO
R
AI
1/ Comme tout composants, un CI à des pattes: 8, 10, 12, 14,16, 18 ou 20, ou même encore
plus...
2/ Il y a, à l'une des extrémités du CI, une encoche. Elle est soit en forme de demi-cercle, soit en
forme de rectangle, ou bien c'est un point légèrement décalé vers la gauche.
T
Cette encoche détermine "l'avant" du CI. Pour regarder un
H
CI, il faut le voir du dessus avec l'encoche en haut.
IG
On peut donc, a l'aide de cette encoche, trouver les numéros
des pattes. En effet, la patte 1 se situe TOUJOURS à
gauche de cette encoche. Pour trouver les autres pattes, il
R
suffit de descendre, puis de remonter sur la colonne de
droite (en suivant la flèche bleue sur le dessin).
PY
On peut donc, de cette manière, déterminer les numéros des broches
O
-C
En analogique les signaux peuvent être très divers:
augmenter, puis rester "plat", puis augmenter
encore avant de redescendre... (comme ci-contre).
N
2 chiffres)
FO
Travailler en binaire signifie aussi travailler en tension en créneaux: plus de sinusoïdes, plus de
triangles: que des rectangles; du moins pour certains C.I.
R
Car certains travaillent aussi en analogique... Ainsi, les portes logiques travaillent en binaire, alors
que l'amplificateur opérationnel travaille avec des signaux analogiques.
AI
Avant de nous intéresser à chaque type de circuit logique, voyons les généralités...
• Il y a deux types de circuits intégrés: les TTL et les CMOS. Les TTL doivent être alimentés en
5 volts, alors que les CMOS peuvent être alimentés entre 3 et 18 volts.
• Le niveau 1 signifie "tension positive" (mais jamais supérieure à l'alimentation), tandis que le
niveau 0 signifie "tension nulle", c'est à dire, "broche reliée à la masse", et non "broche
ouverte".
• En tension de sortie, le niveau 1 est égal à la tension d'alimentation, le niveau 0 est égal à 0V.
T
• En tension d'entrée, le niveau 1 est une tension supérieure à 70% de la tension d'alimentation,
H
et le niveau 0 est une tension inférieure à 30% de la tension d'alimentation.
Ainsi, si j'alimente mon circuit logique avec du 5 volts, le niveau 1 sera lorsque le circuit recevra
IG
une tension supérieure à 5 x 0,70 = 3,5 volts, et le niveau 0 sera reconnu si le circuit reçoit une
tension inférieure à 5 x 0,30 = 1,5 volts.
R
4.3. TTL/MOS/CMOS: Les différences
PY
Les circuits MOS, ne sont plus utilisés aujourd'hui. Nous distinguerons les CMOS de la série 4000
et les CMOS de la série 74HC
O
TTL (ou TTL-LS) CMOS série 4000 CMOS série 74HC
-C
Alimentation (Vcc) 5V à ± 5% de 3V à 18V de 3V à 6V
Tension de passage à 0 0,8 Volt U < 30% de vcc U < 30% de vcc
Tension de passage à 1 2 Volts U > 70% de Vcc U > 70% de Vcc
N
Temps de réponse 10 ns 50 ns 8 à 10 ns
inférieure à
Consommation (à 0) d'une porte 1mW inférieure à 1mW
1mW
AT
Ne perdez pas de vu qu'un signal numérique peut tout à fait être considéré comme un signal
analogique : 0 correspondant généralement à 0V, et 1 correspondant à la tension d'alimentation...
FO
Donc, les circuits travaillant et sortant un signal analogique peuvent travailler et sortir un signal
binaire. L'inverse n'est pas vrai: un circuit numérique ne peut sortir comme tension que du
0V/+Vcc. Ainsi :
ð Les portes logiques ne connaissent que 1 et 0: c'est du binaire.
R
ð L'amplificateur opérationnel travaille avec tout les types de signal: c'est de l'analogique.
ð Les régulateurs intégrés Ils régulent une tension. ils peuvent donc être considérés comme
analogiques, bien qu'ils soient à ranger un peu à part car ne travaillant pas sur un signal,
AI
Comme leur nom l'indique, les circuits logiques sont... logiques. Un seul circuit intégré
comporte généralement plusieurs fonctions: 2, 3, 4, 5, 6 voire 7 fonctions, dites "portes
logiques" intégrés dans un seul et même boîtier...
Nous allons donc voir les différentes fonctions. Dans chaque type de circuits logiques, vous
T
trouverez :
• Le nom de la porte logique, en français et en anglais
H
• La représentation schématique, en version européenne ou américaine (la version
Américaine est de loin la plus utilisée...)
IG
• La fonction du circuit logique
• La table de vérité, qui est un tableau donnant l'état (haut -1- ou bas -0-) en fonction
de l'état des entrées
R
• L'équation logique, qui résume à elle seule la fonction et la table de vérité
PY
A propos de la représentation schématique, remarquons que la représentation européenne est
un carré avec le signe de la fonction à l'intérieure, alors que la version américaine est un demi-
ovale comportant de variantes (coté arrondie etc...)
O
Remarquons également que lorsque la fonction comprend une fonction inverseuse (NON,
dans la fonction NON, OU-NON et ET-NON), on ajoute un petit cercle à la schématisation
-C
américaine et un petit trait à la schématisation européenne.
• OU (OR) ET (AND)
• NON -ET (NAND) -NON OU (NOR) OU Exclusif (XOR)
IO
En Anglais, YES. C'est la plus simple, mais la moins utilisée. En effet, elle est quasiment
inutile: niveau 1 en entrée, niveau 1 en sortie. Donc, aucun changement.
M
La représentation schématique :
R
La table de vérité :
R
E S
AI
0 0
1 1
En Anglais, NOT. Aussi simple que la porte OUI, mais en plus utile... Elle inverse le signal
reçu: niveau 1 en entrée, niveau 0 en sortie et vice-versa...
La représentation schématique :
T
Représentation Européenne Représentation Américaine
H
IG
La table de vérité:
R
E S
PY
1 0
0 1
O
L'équation logique: -C
Remarquez que, pour dire que c'est l'inverse, on met une barre sur la lettre. Il faut prononcer
"E barre"
4.4.1.3. La fonction OU
N
Dans la fonction OUI et NON; il n'y avait qu'une seule entrée. Il va maintenant y avoir deux
entrées, et même plus. La fonction OU, OR en anglais, est utilisée pour obtenir un niveau de
IO
sortie 1 si l'un des niveaux d'entrée est à 1, c'est à dire, si c'est la première broche qui est à 1
OU si c'est la deuxième OU si c'est la troisième etc...
AT
La représentation schématique
La table de vérité :
E1 E2 S
0 0 0
R
0 1 1
1 0 1
AI
1 1 1
L'équation logique : S = E1 + E2
0+0=0
0+1=1
1+0=1
et... 1 + 1 = 1?
T
C'est du binaire, il ne peut y avoir QUE 1 OU 0, jamais un autre chiffre. Donc, comme 1 + 1
donne un chiffre supérieure à 1, alors, on met 1. Ce type d'algèbre, c'est l'algèbre booléen.
H
Lorsque vous lisez l'équation logique, vous ne devez pas dire "S égal E1 plus E2", mais
IG
"S égal E1 OU E2"
R
E1 E2 E3 S
PY
0 0 0 0
0 0 1 1
0 1 0 1
0 1 1 1
O
1 0 0 1
1 0 1 1
1 1 0
-C1
1 1 1 1
4.4.1.4. La fonction ET
N
AND en anglais. Elle est utilisée pour obtenir un niveau de sortie 1 si tous les niveaux d'entrée
IO
sont à 1: il faut 1 sur la première entrée ET 1 sur la deuxième ET 1 sur la troisième etc...
La représentation schématique
AT
La table de vérité :
FO
E1 E2 S
0 0 0
0 1 0
1 0 0
1 1 1
R
AI
L'équation logique : S = E1 . E2
En effet, en math, un point peut être utilisé à la place du signe x ("multiplié par")
On a donc :
0.0=0x0=0
0.1=0x1=0
1.0=1x0=0
1.1=1x1=1
T
Comme pour la porte OU, lorsque vous lisez l'équation logique, vous ne devez pas dire "S
égal E1 fois E2", mais "S égal E1 ET E2"
H
Ici aussi, il peut y avoir plus que deux entrées, mais ça ne change rien: pour avoir 1, il faut
IG
avoir 1 au moins sur l'une des broches, ou, si vous préférez, vous ne pouvez avoir 0 que si
vous avez 0 partout.
R
Ainsi, avec 3 entrées, on a :
PY
E1 E2 E3 S
0 0 0 0
0 0 1 0
0 1 0 0
O
0 1 1 0
1 0 0 0
1 0 1
-C
0
1 1 0 0
1 1 1 1
N
IO
NAND en anglais, contraction de NO et de AND. Elle est utilisée pour obtenir un niveau de
AT
La représentation schématique
M
La table de vérité
E1 E2 S
0 0 1
R
0 1 1
1 0 1
AI
1 1 0
L'équation logique:
Ce qui se prononce "S égal E1 ET E2 Barre" Ou plus simplement : "S égal E1 ET E2, le tout
barré". En fait, on utilise la fonction ET entre toutes les sorties, et on prend l'inverse. C'est
comme si on mettait une porte ET suivi d'une porte NON.
E1 E2 E3 S
0 0 0 1
0 0 1 1
T
0 1 0 1
H
0 1 1 1
1 0 0 1
IG
1 0 1 1
1 1 0 1
1 1 1 0
R
4.4.1.6. La fonction NON-OU, ou OU-NON
PY
NOR en anglais, contraction de NO et de OR. Elle est utilisée pour obtenir un niveau de sortie
1 si tous les niveaux d'entrée sont à 0. La représentation schématique :
O
Représentation Européenne Représentation Américaine
-C
La table de vérité :
N
E1 E2 S
IO
0 0 1
0 1 0
1 0 0
AT
1 1 0
L'équation logique:
M
En fait, on utilise la fonction ET entre toutes les sorties, et on prend l'inverse. C'est comme si
on mettait une porte ET suivi d'une porte NON.
E1 E2 E3 S
R
0 0 0 1
0 0 1 0
AI
0 1 0 0
0 1 1 0
1 0 0 0
1 0 1 0
1 1 0 0
1 1 1 0
XOR en anglais, contraction de "EXCLUSIVE" et de OR. Elle est utilisée pour obtenir un niveau de
sortie 1si l'un des niveaux d'entrée est à 1, comme pour la fonction OU, sauf que là, si toutes les
entrées sont à 1, le niveau de sortie sera à 0.
La représentation schématique
T
H
Représentation Européenne Représentation Américaine
IG
R
La table de vérité
PY
E1 E2 S
0 0 0
0 1 1
O
1 0 1
1 1 0
-C
L'équation logique :
Ce qui se prononce "S égal E1 OU EXCLUSIF E2"
N
E1 E2 E3 S
0 0 0 0
M
0 0 1 1
0 1 0 1
R
0 1 1 1
FO
1 0 0 1
1 0 1 1
1 1 0 1
R
1 1 1 0
AI
X-NOR en anglais, contraction de "EXCLUSIVE" de NO et de OR. Elle est utilisée pour obtenir
un niveau de sortie 0 si l'un des niveaux d'entrée est à 1, MAIS obtenir 1 si toutes les entrées
sont à 1 (ou à 0). C'est à dire, l'inverse de la fonction Ou Exclusif.
La représentation schématique :
La table de vérité
T
E1 E2 S
H
0 0 1
IG
0 1 0
1 0 0
R
1 1 1
PY
L'équation logique : Ce qui se prononce "S égal E1 OU EXCLUSIF E2
[marquer une courte pause] Barre" Ou plus simplement: "S égal E1 OU EXCLUSIF E2, le tout
barré". Cette fonction, c'est simplement l'inverse de la fonction logique XOR; c'est à dire, une
O
XOR suivi d'une NOT.
0 0 1 0
0 1 0 0
IO
0 1 1 0
1 0 0 0
AT
1 0 1 0
1 1 0 0
1 1 1 1
M
- Son nom (c'est un minimum !) en ANGLAIS (le plus couramment utilisé) mais en
FO
Il permet de "convertir" une équation avec un ET-NON en une équation avec un OU et un (ou
plusieurs) NON.
T
Note: Vous remarquerez que l’on note /A au lieu du A barre habituel. (de même, je note /(A+B)
au lieu du A ou B le tout barré habituel) pour des raison bien compréhensible de simplicité.
H
IG
4.4.1.10. Exemples d'utilisation de ces opérateurs
R
Deux possibilités d'alimentation : par batteries de bord ou par groupe de parc (G.P.)
Au sol la BUS est alimentée par le G.P. ou par les batteries. Elle permet d'alimenter la première
PY
porte ET1 à travers le sélecteur. Le relais de démarrage est alors activé et met sous tension le
démarreur à travers la deuxième porte ET2. La deuxième entrée de la porte ET2 est alimentée
par la batterie ou le groupe de parc, selon la procédure choisie (OU exclusif).
O
Fig. 20 Circuit de démarrage
-C
N
IO
AT
Vous entendrez aussi parler d'ampli op. , AO (Amplificateur Opérationnel), AOP (Amplificateur
T
OPérationnel), ALI (Amplificateur Linéaire Intégré).
H
D'une manière générale, l'amplificateur opérationnel est un amplificateur de tension. Mais il
peut avoir d'autres utilisations (additionneur de tension, soustracteur de tension, comparateur
IG
de tension, adaptateur d'impédance)
Son utilisation est très simple... Un ampli. op. et deux résistances. Et ça suffit pour toutes les
R
utilisations...
PY
Puis nous verrons une partie de ce que peut faire l'ampli op. :
§ L'amplificateur inverseur
§ L'amplificateur non inverseur
§ Le comparateur de tension
O
Avantages, inconvénients -C
L’amplification en boucle ouverte d’un AO est très grande. Le domaine d’utilisation sans
saturation est très petit.
L’amplificateur est rarement utilisé seul. Pour amplifier une tension, il est associé à d’autres
composants, dont le rôle est de diminuer cette amplification et d’élargir la plage d’utilisation.
N
IO
Un AO doit avoir une alimentation symétrique. Si vous l'alimentez en 10 volts, il doit avoir +10
volts, -10 volts et la masse, 0 volt.
FO
Ce qui nous ferait donc déjà au moins 6 bornes: 2 entrées ("+" et "-"), 1 sortie, 1 borne
d'alimentation positive (+Vcc), 1 borne d'alimentation négative (-Vcc) et 1 borne de masse
(GND).
R
En fait, il n'y a que 5 bornes: Il n'y a pas de masse. Vous pouvez ne pas alimenter l'AO en
symétrique, mais mettre la masse à la broche "-Vcc".
AI
Une petite info a propos de l'AO: Le courant d'entrée (sur la broche "+" et la broche "-") est
très faible par rapport à la tension (le rapport Ue/Ie est très grand): on dit qu'il y a une forte
impédance d'entrée. En revanche, le courant de sortie peu ne pas être négligeable (Le rapport
Us/Is est assez faible): il y a une faible impédance de sortie.
Mais comment obtenir une tension négative ? Si le "moins" d'une pile est au potentiel 0 Volts,
le "plus" est à un potentiel positif... Et il n'y a pas de potentiel négatif.
Ce n'est pas un potentiel négatif que nous voulons, mais une tension, c'est à dire, une
différence de potentiel.
T
à 20 Volts.
H
Nous avons donc : VA = 0V, VB = 10V, VC = 20V.
IG
Donc, A est un potentiel inférieur de 10 volts à B, et C est un potentiel
supérieur de 10 volts à B.
R
Le point commun est donc B.
PY
En fixant la masse à B, on a: UAB = VA - VB = 0 - 10 = -10 Volts
O
Sur le schéma, on voit bien que B est le point commun: c'est de lui que partent les flèches de
tension -C
En fait, alimenter quelque chose entre +10V et -10V revient à l'alimenter avec une tension de
20V...
Créer du +10V/-10V revient à "envoyer" +10V sur la masse, a fixer le potentiel de la masse à
N
10V.
IO
La tension est une chose relative. Tout dépend de la référence! Prenez une pile de 9V
et un voltmètre. Mettez le "+" du voltmètre sur le "+" de la pile et la borne "Com" du voltmètre
sur le "-" de la pile. Vous verrez "9V". Inversez: vous lirez "-9V". En fait, le voltmètre prend en
référence la borne "Com". En reliant cette borne a un potentiel de 9V supérieure au potentiel
AT
qui se trouve sur "+", le voltmètre "verra" que la borne "+" est de 9V inférieur à la référence et
indiquera donc -9V...
M
T
H
IG
La courbe de la tension d'entrée est en vert, celle de la tension de sortie est en rouge.
Si on prend le calibre 1volt=1carreau, on remarque :
R
o La tension d'entrée varie de +1V à -1V.
o Lorsque la tension d'entrée UE est à +1V, la tension de sortie US est à -5V
o Lorsque la tension d'entrée UE est à -1V, la tension de sortie US est à +5V.
PY
Donc, on a : US / UE = -5 / 1 = -5 ou : US / UE = 5 / -1 = -5
Non seulement l'amplificateur amplifie la tension (par 5), mais en plus, il inverse: ce qui est
O
positif devient négatif et inversement (En fait, il amplifie par -5)
-C
Valeurs des résistances : R1=100K, R2=500K.
Donc, si l'on appelle AV le coefficient d'amplification (la valeur par laquelle la tension d'entrée
N
En fait, cette formule est vraie si l'entrée non-inverseuse de l'AO (l'entrée "+") est reliée à la
AT
T
H
IG
La courbe de la tension d'entrée est en vert, celle de la tension de sortie est en rouge.
R
Si on prend le calibre 1volt=1carreau, on remarque :
PY
• La tension d'entrée varie de +1V à -1V.
è Lorsque la tension d'entrée UE est à +1V, la tension de sortie US est à +6V
è Lorsque la tension d'entrée UE est à -1V, la tension de sortie US est à -6V.
O
On a tendance à dire: US / UE = 6 / 1 = 6 -C ou: US / UE = -6 / -1 = 6
Donc, AV = 6
Or, on a dit que AV = R2 / R1... Ce n'est plus le cas ici. En effet, on remarque que 6 n'est pas
égal à R2 / R1 (qui ont une valeur respective de 500K et 100K). En effet, R2 / R1 = 5 !
N
US = UE x ( 1 + R2 / R1 )
M
Cette formule est vraie si R1 est reliée à la masse, c'est à dire, à une tension de 0V. (0V par
rapport à la masse bien sûr)
R
Mais si Ce n'est pas le cas ? Si R1 est reliée à une tension non nulle? 6 volts (toujours par
FO
rapport à la masse) par exemple (attention: cette tension ne doit pas être supérieure à
l'alimentation).
Ainsi, si on alimente l'AO avec du + 5 Volts, 0 Volts (masse) et - 5 Volts, La tension de sortie
ne dépassera pas +5V/-5V...
Exemple concret :
Voici un schéma:
En théorie, L'AO devrait amplifier
(devrait multiplier UE ) de:
T
(AV + 1) = (600 / 100) + 1
H
(AV + 1) = 6 + 1 = 7
IG
Et on devrait donc avoir :
US = UE x (AV + 1)
R
US = 1 x (6 + 1)
PY
US = 1 x 7
US = 7 volts
Mais comme la tension de sortie US ne peut pas dépasser la tension d'alimentation + Vcc,
alors, comme US devrait être supérieur à + Vcc, on a US = + Vcc et le signal (en rouge) obtenu
O
est dit écrêté : le signal ne forme plus la belle pointe comme il devrait mais il y a un plat.
-C
LE COMPARATEUR DE TENSION
Ici, on va comparer deux tensions: celle qui arrive sur l'entrée "+" et celle qui arrive sur
l'entrée "-". Le "+" et le "-" sont les bornes de l'alimentation.
N
IO
AT
M
R
FO
Les résistances R2 et R1 jouent le rôle d'un diviseur de tension. Ces résistances ne sont pas
obligatoires: tout dépend de l'utilisation que vous faites. En fait, R2 et R3 permettent de ne pas
avoir de court-circuit si R1 = 0 ohms ou si P = 0 ohms. Le pont diviseur de tension est de toute
façon IN-DIS-PEN-SABLE si la tension de l'alimentation "+" est supérieure à la tension de
l'alimentation de l'AO. Un circuit intégré (aussi bien AO que porte logique) ne doit JAMAIS
avoir l'une de ses tensions d'entrée supérieure à sa tension d'alimentation.
R
présence d'un potentiomètre et non d'une résistance fixe permet de faire varier la tension
d'entrée.
R1, R2, R3 et P peuvent donc êtres remplacés par d'autres résistances fixes ou variables
(comme des potentiomètres ou des photos résistances) selon l'utilisation.
Au départ, le potentiomètre à une résistance très élevée, donc, presque tout le courant
s'écoule vers B: la tension est élevée (ici, 8 Volts). Puis, au fur et à mesure, la résistance du
potentiomètre diminue : donc, la tension s'abaisse. A T= 8 secondes (on admet que l'on à fait
le tour du potentiomètre en 8 secondes), la résistance du potentiomètre est très faible: tout le
courant s'écoule à travers lui vers la masse: la tension est proche de 0 (zéro).
T
H
IG
R
PY
O
-C
N
IO
AT
M
R
FO
R
AI
La tension de l'entrée A, elle, est fixée par les résistances R1 et R2. Celles ci ne variant pas,
la tension ne bouge pas non plus: ici, nous l'avons fixée à 4 Volts.
Normalement, l'AO est amplifié par R2 / R1. Mais comme il n'y a pas de résistances, c'est
comme si R1 était d'environ 0 ohm et R2 était infinie. Ce qui nous donne infinie / zéro.
T
L'amplificateur amplifie à fond, et, comme il ne peut pas dépasser la tension d'alimentation
H
(+Vcc et -Vcc), il sature à ces tensions.
IG
Prenons un exemple :
On applique sur l'entrée "+" une tension de +5VDC, et sur l'entrée "-" une tension de +8VDC
R
L'amplificateur non-inverseur, celui qui à l'entrée "+" (aussi appelé "amplificateur direct") veut
donner +Vcc en tension de sortie, alors que son adversaire (l'ampli inverseur et son entrée "-")
PY
veut un -Vcc en sortie. Deux amplificateurs, une seule sortie. L'un des amplis est de trop dans
ce composant. C'est l'amplificateur inverseur qui prédomine. Il reçoit une tension supérieure à
celle de son adversaire l'amplificateur direct ( 8 > 5 ). C'est donc celui qui reçoit la tension la
plus élevée qui l'emporte...
O
ATTENTION: Normalement, lorsque l'on à -2V et -5V, le plus fort devrait être -2V (-5 est plus
petit que -2). Or, c'est -5 qui l'emporte car, ce qui compte c'est la valeur absolue, c'est à dire le
-C
nombre le plus éloigné de zéro, le nombre sans son signe.
1 + 26 mV + 27 mV -Vcc
2 + 10 V + 1 mV +Vcc
IO
Explications :
R
En 1 et 2, que la différence entre le "+" et le "-" soit petite (1mV) ou grande (9,9V), c'est toujours
FO
la plus tension la plus élevée qui l'emporte. En 1., c'est l'ampli inverseur qui l'emporte: S = -Vcc.
En 2., c'est l'ampli non-inverseur: S = +Vcc.
En 3, C'est l'inverseur qui reçoit la tension la plus forte. Donc, C'est lui qui l'emporte: la tension
d'entrée est positive, donc, la sortie est négative: -Vcc.
R
En 4, comme nous l'avons dit, c'est la valeur absolue qui compte. Donc: |-3| = 3 et |-3,6| = 3,6, or,
AI
3 < 3,6. C'est donc l'entrée qui reçoit le 3,6V qui l'emporte. Ici, c'est l'entrée inverseuse: Il inverse
le signe d'entrée: L'entrée est négative (-3,6V); la sortie sera positive: +Vcc
En 5, même chose, mais c'est l'entrée non-inverseuse qui l'emporte ( |-200| = 200 et |-190| = 190,
et 200 > 190 ). Donc, le signe ne sera pas inversé (puisque c'est le non-inverseur qui l'emporte).:
La tension est négative, la sortie sera aussi négative: -Vcc
En 6, L'entrée non-inverseuse ne veut pas inverser le signe: entrée positive (+7V), sortie positive:
T
+Vcc L'entrée inverseuse, elle, veut inverser, mais elle reçoit une tension négative (-7V), donc,
comme elle inverse, elle veut sortir du +Vcc: Les deux amplis sont donc "d'accord" pour sortir du
H
+Vcc.
IG
En 7, L'entrée non-inverseuse ne veut pas inverser le signe: entrée négative (-6V), sortie
négative: -Vcc L'entrée inverseuse, elle, veut inverser, mais elle reçoit une tension positive (+6V),
donc, comme elle inverse, elle veut sortir du -Vcc: Les deux amplis sont donc "d'accord" pour
R
sortir du -Vcc.
PY
On remarque que si l'AO n'est pas alimenté en symétrique, mais avec du +Vcc/0V (donc, en
reliant sa broche "-Vcc" à la masse), alors, la tension qu'il sortira ne sera pas +Vcc et -Vcc, mais
bien +Vcc et 0V.
O
-C
N
IO
AT
M
R
FO
R
AI
5. CIRCUITS IMPRIMES
5.1. Définition
Un circuit imprimé est une plaque destinée à regrouper des composants électroniques en vue de
réaliser un circuit électrique complexe.
Le circuit imprimé est composé d’une plaque en matériaux isolant (composite ou anciennement
bakélite) doublée d’une fine couche de cuivre. Cette plaque a une épaisseur de l’ordre du
T
millimètre.
H
A partir d’un procédé de photogravure et dissolution de l’excédent de cuivre, les branchements
entres composants sont imprimés sur la plaque.
Avec l’évolution des techniques de gravure, les circuits imprimés peuvent dorénavant avoir
IG
plusieurs couches par plaque,
Une carte-mère de micro-ordinateur a 6 couches (voire plus).
Une couche est réservée à la masse ou alimentation 0V, une à l’alimentation 5V, les autres sont
R
distribuées en fonction des besoins.
PY
En fonction de la complexité du circuit, il est possible de rencontrer des circuits imprimés de 30
couches mais dont le prix est très élevé.
O
On utilise généralement le FR-4 (Flame Resistant 4) pour réaliser les circuits imprimés, il s’agit
d’un composite de résine époxy renforcé de fibre de verre.
-C
Les circuits électriques sont réalisés par transfert photographique et dissolution du cuivre en
excédent sur la couche de cuivre. La dissolution du cuivre peut être réalisée par du perchlorure
de fer liquide.
Démarche
N
Dans un premier temps il faut réaliser le schéma électrique. Des logiciels spécialisés permettent à
partir de ce schéma de réaliser des netlists qui résument toutes les connexions électriques d’un
IO
circuit.
Le logiciel réalise ensuite le chevelu qui est l’ensemble des composants reliés entre eux par le
dessin du circuit, il faut alors passer par l’étape du routage pour obtenir des largeurs de pistes
AT
définies (en positionnant à la main les composants sur une plaque cible de dimension définie).
Le développement permet de décaper la couche de résine qui a été sensibilisée par les Ultra
Violets.
Le cuivre est alors protégé uniquement aux endroits où subsiste la résine, c'est-à-dire selon la
forme du dessin du circuit.
La gravure au perchlorure permet d’enlever le cuivre qui n’est plus protégé.
Après perçage de trous de passage sur la plaque, les composants électroniques (diodes,
résistances, condensateurs, circuits intégrés, transistors,…) sont implantés, puis soudés par
brasure (soudure à l’étain). Ils sont alors reliés entre eux par les bandes conductrices crées sur
la plaque de cuivre.
Les liaisons entre les pistes des différentes couches et les composants sont réalisés par de
T
minuscules rivets conducteurs appelés vias.
H
IG
R
PY
O
-C
N
IO
AT
M
R
FO
R
AI
6. SERVOMECANISMES
6.1. Définition
T
différence entre les réglages ou les positions entre la sortie et l'entrée. Il amène le signal de sortie
à la valeur souhaitée. Les servomécanismes peuvent être mécaniques, électriques, hydrauliques
H
ou optiques. Le signal de retour est le procédé qui envoie le signal de variation pour le comparer
au signal d'entrée. L'ensemble des signaux d'entrée, de sortie, de variation et de retour constitue
IG
une boucle fermée.
R
stabilité.
PY
La stabilité : C’est la qualité la plus importante. On dit qu’un système est stable lorsqu’il revient
spontanément à son état d’équilibre, ceci sans dépassement ni oscillation.
Cependant, ces qualités sont contradictoires. En effet, une grande précision ira à l’encontre d’une
O
bonne stabilité. Il faudra donc doser en fonction du résultat à obtenir.
Une grande précision ira à l’encontre d’une bonne stabilité. Il faudra donc doser en fonction du
résultat à obtenir.
IO
Un système est un ensemble d’éléments liés entre eux dans le but de réaliser une tâche
donnée. Ce dispositif possède 1 entrée et 1 sortie.
M
C’est un dispositif dans lequel la sortie est commandée par l’entrée et n’a aucune action sur celle-ci.
Perturbation
FO
s
Rhéostat Moteur Machine
Vitesse
décidée
N
R
6.3.1.2. Généralisation
AI
Système
Système non bouclé
Entrée Sortie
6.3.1.3. Commande
L’entrée commande la sortie chaque fois que dans un système la variable de sortie est
fonction de la variable d’entrée. La sortie obéit à l’entrée quelque soit cette entrée et le
phénomène est irréversible.
T
entrées secondaires (ces entrées parasites peuvent devenir des entrées principales).
6.3.1.5. Imprécision du montage
H
En raison des perturbations la valeur S ne correspond pas exactement à l’ordre affiché : il faut
contrôler la façon dont l’ordre a été exécuté. Puis modifier la commande.
IG
6.4. Les systèmes bouclés
R
6.4.1.1. Définition
Un système bouclé se compose :
PY
- d’un système de commande avec amplificateur
- d’un système de retour.
6.4.1.2. Généralisation
O
Réflexion Action Effet de
-C
l’action
N
Observation
IO
AT
6.4.1.3. Commande
Dans un système bouclé le signal de commande est l’écart qui existe entre la S et l’E de ce
système.
M
6.4.1.4. La précision
Le bouclage d’un système est nécessaire dans les opérations où la précision mise en jeu est
R
importante.
6.4.1.5. Conclusion
FO
On remarque que la précision du système entier est lié à la précision du système de retour. Le
système entier fonctionne dés qu’apparaît un écart sur le comparateur :
Cet écart peut provenir soit d’une variable de l’ordre d’entrée (consigne) soit des différentes
perturbations.
R
Il y a comparaison directe de la S avec l’« e » ce qui signifie que l’« e » et la S sont de même
nature. Chaîne de retour non unitaire
T
6.5.1.1. Le système de commande
H
Il transmet en chaîne directe la puissance au système à asservir. On l’appelle :
• chaîne de puissance
IG
• chaîne d’action.
R
Il assure l’asservissement en prélevant un échantillon de la valeur de sortie pour la ramener à
l’entrée.
PY
Il permet de réduire l’écart entre la valeur instantanée de la grandeur d’entrée et la valeur de
la grandeur de sortie. On l’appelle : chaîne de précision de contrôle ou de réaction.
O
Elles correspondent à un signal parasite ne devant avoir qu’une influence minime sur la sortie.
On parlera de « bruit ». Le rapport signal sur bruit devra être très grand.
-C
6.6. Synoptique général
N
IO
AT
préamplificateur.
Synoptique détaillé :
Commande Servo
Détecteur Ampli moteur Réducteur Charge
T
H
Traducteur
IG
R
Liaisons électriques
Liaisons mécaniques
Chaîne directe : détecteur ampli moteur
PY
Chaîne de retour : traducteur comparateur
O
Lorsque dans un système asservi l’entrée est constante et que les perturbations sont
considérées comme des entrées principales nous sommes en présence d’un asservissement
de vitesse.
Vitesse constante d’une rotation :
-C
Synoptique détaillé :
N
Ensemble
Tachymètrique
Liaisons électriques
M
Liaisons mécaniques
Chaîne directe : détecteur ampli moteur
Chaîne de retour : ensemble tachymétrique comparateur
R
Pour les systèmes de régulation, la commande est constante, indépendante du temps, la sortie
doit être constante quelques soit les perturbations.
Exemple :
o Régulateur de température
R
o Régulateur de puissance
AI
T
Dénomination : chaîne directe υdétecteur
chaîne retour υtraducteur
H
LE DETECTEUR
But : transforme une grandeur physique en grandeur électrique directement utilisable.
IG
LE COMPARATEUR
But : élabore un signal dit « d’erreur » appeler E fonction du signal issu du détecteur (E) et du
signal issu du traducteur (SB).
Il est aussi appelé détecteur d’écart, il se trouve au carrefour de la chaîne directe et de la
R
chaîne de retour. Il va déterminer la précision du système.
PY
7.2. L’amplificateur
Il assure la liaison dans la chaîne directe entre le comparateur (niveau de sortie faible) et les
organes de sortie.
Classification :
O
• Electronique
• Guignol
• Bras de levier (force)
-C
• Vérin
• Démultiplicateur (vitesse)
7.3. Le moteur
N
Différents types :
- électrique
- hydraulique
Les génératrices
AT
Délivre une tension en fonction d’une vitesse de rotation. On trouve les dynamos à collecteurs
et les amplificatrices.
Le premier dépassement : son amplitude ne doit pas dépasser de plus de 30% la valeur finale
(50% étant généralement considéré comme prohibitif et souvent dangereux pour le dispositif).
Notons que plus tm sera court et plus, généralement, le dépassement sera important.
Le temps de réponse tr caractérise le temps mis par le système pour être stabilisé à plus ou
T
moins 5% de la valeur finale, temps considéré comme correspondant sensiblement à la
disparition du régime transitoire. On notera que ce temps est en corrélation avec l'importance
H
du premier dépassement
IG
L'optimisation de la réponse d'un asservissement sera donc le meilleur compromis possible
entre une montée rapide, un dépassement pas trop important (donc un amortissement
important lequel augmente le temps de montée mais réduit le temps de réponse) et une
R
fréquence propre d'oscillation non nuisible au système. Généralement ce compromis ne
pourra être obtenu que par l'ajout de dispositifs correcteurs.
PY
7.4.2. Réponse à un échelon de vitesse
O
-C Supposons que l'on applique comme signal
d'entrée e(t) = at, c'est à dire un échelon de
vitesse. Comme le montre le graphique on va
avoir une oscillation de la sortie autour de la
valeur de l'entrée et un régime permanent qui
sera finalement systématiquement en retard
N
C'est ce que l'on appelle la réponse en régime harmonique. On applique alors à l'entrée du
M
T
H
IG
R
PY
O
-C
N
Chacune des deux machines se compose d'un stator bobiné comme un stator triphasé et d'un
rotor bobiné en monophasé; les enroulements statoriques sont connectés phase à phase.
IO
He.
Les courants induits par ce champ He dans les enroulements rotoriques engendrent dans le
M
La tension induite par le champ He aux bornes du rotor du synchrorécepteur s'annule lorsque
R
celui-ci est perpendiculaire au champ He. Si les angles αe et αs sont mesurés comme
l'indique la figure, la tension alternative est proportionnelle au sinus de l'écart angulaire
FO
α = αe – αs
Pour des écarts angulaires faibles, elle est approximativement proportionnelle à l'écart. La
phase de la tension d'écart « e » change de 180° lorsque l'écart angulaire change de signe.
R
alimenté par la même tension que celui du synchrotransmetteur, il s'aligne sur le champ Hs et
donc sur le rotor du transmetteur; le synchrorécepteur est devenu ; un synchrorépétiteur et
l'ensemble constitue une télétransmission synchrone sans amplification de puissance; une
telle transmission n'est précise que si le travail demandé au synchrorépétiteur est très faible.
(Aiguille d’indicateur par exemple.)
T
Rotor bloqué sur 60° ou 240°
S2 et S3 en court-circuit
H
Rotor aligné à 90° ou 270° par rapport à la valeur normale
R1 et R2 en court-circuit (En principe, le circuit de protection a sauté avant)
IG
Rotor aligné à 0° ou 180° par rapport au signal, rotation correcte, couple faible
R1 ou R2 en circuit ouvert.
Rotor aligné à 180° par rapport au signal, rotation et couple corrects
R1 et R2 inversés.
R
Rotor aligné à 120° par rapport au signal avec rotation et couple corrects
PY
S1 et S2 inversés.
Rotor aligné à 240° par rapport au signal avec rotation et couple corrects
S2 et S3 inversés.
Rotor aligné à 0° par rapport au signal avec rotation inversée et couple correct
O
S1 et S3 inversés.
Rotor oscille autour de S1 ou à 180° de S1
S1 en circuit ouvert.
-C
Rotor oscille autour de S2 ou à 180° de S1
S2 en circuit ouvert.
Rotor oscille autour de S3 ou à 180° de S1
S3 en circuit ouvert.
N
T
galet en contact avec la bobine
comporte un bobinage non
H
linéaire tel que la tension V e soit
inversement proportionnelle au
IG
rayon de bobinage.
R
tachymétrique solidaire du moteur
fournit une tension continue V s
PY
proportionnelle à la vitesse de la bobine
La tension d'écart v = Ve-Vs est amplifiée pour fournir le courant inducteur d'une
génératrice à courant continu entraînée à vitesse quasi constante par un moteur
O
asynchrone triphasé et fournissant le courant inducteur du moteur à courant continu à
champ inducteur constant entraînant la bobine. Ainsi, la vitesse de la bobine demeure
proportionnelle à la tension Ve c'est-à-dire inversement proportionnelle au rayon de la
-C
bobine, de sorte que la vitesse linéaire de bobinage demeure constante.
perpendiculaires à l’axe.
Si l'outil est trop haut, la fuite diminue, ce qui produit un accroissement de pression dans
AI
T
un vérin dont le piston entraîne le porte-
H
outil. Une autre solution consisterait à
détecter l'écart de position au moyen d'un
dispositif à transformateur différentiel dont
IG
la tension de sortie amplifiée
commanderait le distributeur par
l'intermédiaire d'un moteur linéaire à
R
solénoïde.
PY
Ce système à double amplification a pour
effet de réduire la pression exercée par le
palpeur sur te gabarit et de permettre ainsi
l'emploi de modèles en plâtre.
O
-C
N
IO
AT
M
R
FO
R
AI