Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
2011- 2012
SOMMAIRE
CHAPITRE I : Généralités et normalisations 3
I. Constitution des installations 4
II. Source d’alimentation 4
III. Appareils d’isolement 6
IV. Protection des circuits 6
V. Appareils de commande 7
VI. Organe de commande 7
Chapitre II : Schémas de base 8
I. Les différents types de commande 9
II. Verrouillage électrique et mécanique de deux contacteurs 10
Chapitre III : Les procédés de démarrage des moteurs asynchrones 12
triphadés
I. Généralités 13
II. Démarrage direct 13
III. Démarrage étoile-triangle 13
IV. Démarrage étoile-triangle-résistances 19
V. Démarrage par élimination de des résistances statoriques 21
VI. Démarrage par auto-transformateur 23
VII. Démarrage par élimination de des résistances rotoriques 25
VIII. Tableau comparatifs des différents procédés de démarrage 27
Chapitres IV : Les procédés de réglage de vitesse des moteurs asynchrones 28
triphasés
I. Moteurs asynchrones triphasés à deux vitesses par couplage des 29
enroulements
II. Moteurs asynchrones triphasés à plusieurs vitesses par enroulements 31
indépendants
Chapitre V : Les procédés de freinage des moteurs asynchrones triphasés 32
I. Freinage électromécanique 33
II. Freinage par contre courant 34
III. Freinage par injection de courant continu 35
Chapitre VI : Les procédés de démarrage des moteurs à courant continu à 36
tension constante
VII. Généralités 37
VIII. Les procédés de démarrage des moteurs à courant continu à tension 37
constante
ANNEXES
AVANT PROPOS
LABORATOIRE DE SCHEMAS
ELECTRIQUES
Chapitre I
GENERALITES ET NORMALISATIONS
Chapitre I
GENERALITES ET NORMALISATIONS
Les installations d’automatisme sont séparées en deux parties bien distinctes appelées :
- Circuit de commande.
- Circuit de puissance.
Ces deux circuits ne possèdent aucune liaison électrique entre eux
1. Circuit de commande :
Il comprend les appareils nécessaires à la commande et au contrôle de l’automatisme
et sert à transmettre les ordres donnés manuellement ou automatiquement.
Il est composé :
- d’une source d’alimentation (secteur , batterie, ……)
- d’un appareil d’isolement (contacts auxiliaires de sectionneur, …)
- d’une protection du circuit (fusible, disjoncteur, …)
- d’appareils de commande ou de contrôle (bouton poussoir, …)
- d’organes de commande (bobine de relais, de contacteur, …)
2. Circuit de Puissance :
Il comprend les appareils nécessaires au fonctionnement des récepteurs de puissance et sert à
exécuter les ordres reçus du circuit de commande.
Il est composé :
- d’une source d’alimentation
- d’un appareil d’isolement (sectionneur, …)
- d’une protection du circuit (fusible, relais de protection, …)
- d’appareils de commande ou de contrôle (Contact de puissance de contacteur, …)
- des récepteurs de puissances (moteur, … )
Le choix de la tension d’alimentation dépend en grande partie des caractéristiques des organes
de commande (relais).
* Source alternative :
L N L N
1 1
F F
1 1
T
1
* Source continue :
T V T1 : transformateur BT/TBT.
Utilisateur V1 : convertisseur AC/DC.
G1 : batterie d’accumulation.
G
L1 L2 L3 N
I I .2 . Circuit de puissance :
* Source alternative :
Elle est monophasée (utilisation d’une phase et du neutre)
ou triphasée (utilisation de trois phases avec ou sans neutre)
Utilisation
Fig(I.3) : Source alternative
Remarques : triphasée
- Le neutre et la phase se place toujours à gauche ou en haut du schéma de puissance.
- Le neutre se situe toujours à droite ou au dessous des phases.
* Source continue :
I I .3 . Normalisation :
Voir Annexe 1
ISET DE GAFSA PAGE 5 Kamel TLIJANI
INSTALLATIONS INDUSTRIELLES 2 AU. 2011- 2012
IV.2. Le disjoncteur :
C’est un appareil à commande manuelle
ou automatique dont un des rôles est de protéger
l’installation contre les surcharges et les C.C. Fig(I.7) : Représentation du disjoncteur
Il est composé :
- de plusieurs contacts à grand pouvoir de coupure.
- d’un déclencheur thermique : bilames (actionné en cas de surcharge)
- d’un déclencheur électromagnétique (actionné en cas de court-circuit)
IV.3. Discontacteur :
C’est un ensemble d’appareil regroupant :
- un contacteur
- un relais de protection thermique ou
électromagnétique ou magnétothermique.
V– APPAREIL DE COMMANDE :
Ce sont tous les appareils qui :
- d’une part permettent la mise en fonctionnement d’un automatisme
- d’autre part contrôlent les différentes actions à réaliser
On distingue :
- les appareils de commande manuelle
- les appareils de commande automatique.
Normalisation : voir Annexe 4 et 5
Tous les récepteurs qui sont placés dans le circuit de commande, s’appellent organe de commande,
on distingue :
- le relais auxiliaire
- le relais temporisé
- le contacteur.
- Etc…
Normalisation : voir Annexe 6
LABORATOIRE DE SCHEMAS
ELECTRIQUES
Chapitre II
Chapitre II
SCHEMAS DE BASE
Schéma développé :
L1 Légende :
N
F1 L1 ; N : alimentation alternative
Q1 KA1 F1 : fusible de protection
Q1 : interrupteur
KA1 : bobine du relais
Fig(II.1) : montage à Commande manuelle
Fonctionnement :
Si Q1 est ouvert, la bobine du relais n’est pas alimentée, ses contacts auxiliaires sont au
repos.
Si Q1 est fermé, la bobine est excitée, ses contactes auxiliaires changent d’état.
Fonctionnement :
- L’action sur le BP (S1) provoque : l’excitation de la bobine KA1 et la fermeture de son
contact auxiliaire.
- Le relâchement du BP (S1) n’a plus aucune influence sur le fonctionnement puisque la
bobine continue d’être alimentée par son contact auxiliaire.
- L’action sur le BP (S2) provoque la désexcitation de la bobine KA1.
Remarque : Si l’on appuie simultanément sur les deux boutons (S1) et (S2), la bobine ne s’excite
pas ⇒ Fonctionnement à arrêt prioritaire :
b) Montage à marche prioritaire :
Schéma développé :
L1 Légende :
N
L1 ; N :alimentation alternative
F1 KA1 F1 :fusible de protection
S2
S1 :Bouton poussoir marche
S2 :Bouton poussoir arrêt
KA1 :bobine du relais
S1 KA11
Fonctionnement :
- L’action sur (S1) excite la bobine KA1 et ferme le contact auxiliaire KA11
⇒ KA11 contact de maintien.
- L’action sur (S2) désexcite la bobine.
- L’action en même temps sur (S1) et (S2) excite la bobine
⇒ Fonctionnement à marche prioritaire.
Exemple : L1 Légende :
N
L1 ; N :alimentation alternative
F1 KA1 F1 :fusible de protection
B1 B1 :Thermostat
KA1 :bobine du relais
θ>200C
Fonctionnement :
L1
L2
L3
KM1 KM2
Utilisation
Fonctionnement :
Dans cet exemple, le contacteur KM2 inverse l’ordre des phases par rapport au
contacteur KM1
Si ces contacteurs se ferment en même temps, il ya court-circuit ; il faut donc un
verrouillage mécanique (et électrique).
Le verrouillage mécanique est représenté par :
- liaison mécanique entre les deux contacteurs (tirets).
- le triangle placé sur cette liaison mécanique.
LABORATOIRE DE SCHEMAS
ELECTRIQUES
Chapitre III
Généralités
Démarrage direct
Démarrage étoile-triangle
Démarrage étoile-triangle-résistances
Démarrage par élimination de résistances statoriques
Démarrage par autotransformateur
Démarrage par élimination de résistances rotoriques
Tableau comparatif des différents procédés de
démarrage
Chapitre II
I- Généralités :
Pendant le démarrage d’un moteur, le courant absorbé est très important ; celui-ci est limité par
différents procédés de démarrage qui agissent :
soit sur la tension d’alimentation (cas du moteur à cage d’écureuil) ;
soit sur une augmentation de la résistance du rotor (cas du moteur à rotor bobiné)
Les différents types de procédés de démarrage sont :
démarrage direct
démarrage étoile-triangle
démarrage par élimination de résistances statoriques
démarrage par élimination de résistances rotoriques
démarrage par auto- transformateur
Plaque à bornes du moteur asynchrone triphasé :
U V W
U V W U V W
a) Intensité : La courbe I= f(N) nous indique que la surintensité au moment de démarrage peut être
de 4 à 8 fois l’intensité nominal. ID = 4 à 8 In.
b) Couple moteur : Au moment du démarrage le couple moteur est en moyenne de 1.5 à 2 fois le
couple nominal. CD = 1.5 à 2 Cn
* Description du démarreur :
Le schéma du démarreur traduit :
Par le demi-triangle hachuré : le mode de démarrage est semi-automatique.
Par le symbole du contacteur : le type de l’appareil de commande utilisé.
Par le petit carré noirci : l’ouverture ou la mise à l’arrêt est automatique.
Le relais de protection thermique (F2) assure la protection contre les surcharges faibles et prolongées.
Le relais de protection magnéto-thermique (F3) assure la protection contre les surcharges faibles et
prolongées et les surintensités importante.
F2
KM1
KM2
S1
S2 S3
KM21
F2 KM11
M
3∼ u v w
KM22 KM12
M
3∼
N
KM1 KM2
Q1
L1, L2, L3 : arrivée du réseau triphasée F1 : fusible
Q1 : sectionneur porte fusibles S1 : BP « arrêt »
KM1, KM2 : contacteurs triphasés S2 : BP « marche sens direct »
F2 : relais de protection thermique. S3 : BP « marche sens indirect »
Fonctionnement :
- Une action sur (S2) excite KM1 ce qui provoque : son auto-alimentation par le contact
KM11, verrouillage du KM2 par le contact KM12 . ⇒ Démarrage du moteur dans un sens
de rotation.
- Une action sur (S3) excite KM2 ce qui provoque : son auto-alimentation par le contact
KM21, verrouillage du KM1 par le contact KM22 . ⇒ Démarrage du moteur dans l’autre
sens.
- Une action sur (S1) ou un fonctionnement du relais thermique (F1) provoque l’arrêt du
moteur.
Avantage:
- Simplicité de l’appareillage.
- Couple important.
- Temps de démarrage minimal pour un moteur à cage.
Inconvénients :
- Appel de courant très important.
- Démarrage brutal.
1er temps : Chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite : U .
U L1 3
V U
V =
U 3
* Conditions technologiques :
Ce procédé de démarrage ne peut s’appliquer qu’aux moteurs dont toutes les extrémités des
enroulements sont sorties sur la plaque à bornes et, dont le couplage triangle correspond à la
tension du réseau.
0.5
2
N/Nn
N/Nn
0 0
1/2 1 1/2 1
F2
KM1
F2
S1
M v w
u KM3 S2 KM11
3∼
M
3∼
z y KM12 KM21
x
KM31 KM22
KM2 Q1
N
KM3 KM2 KM1
KM1 : contacteur de ligne.
KM2 : contacteur couplage étoile. S1 : BP « arrêt »
KM3 : contacteur couplage triangle S2 : BP « marche »
* Fonctionnement :
- Fermeture manuelle de Q1
- Action sur (S2) provoque l’excitation de KM2 (couplage étoile), la fermeture du contact KM21
et l’excitation de KM1 .
⇒ Démarrage du moteur en couplage (Y).
- Désexcitation de KM2 par le contact KM12 temporisé
⇒ Elimination du couplage (Y)
- Excitation de KM3 par KM22 (couplage ∆)
⇒ Passage en couplage triangle : démarrage terminé.
- action sur (S1) : Arrêt de moteur
* Remarque :
- Il faut verrouiller (mécaniquement et électriquement) les deux contacteur KM2 et KM3 pour
eviter les courts-circuits entre les phases.
- L’alimentation du moteur est interrompue au changement de couplage
(Phénomènes transitoires perturbateurs).
ISET DE GAFSA PAGE 17 Kamel TLIJANI
INSTALLATIONS INDUSTRIELLES 2 AU. 2011- 2012
III-4 Démarrage semi-automatique, deux sens de marche :
Q1 L1
Q1
F1
KM1 KM2
F2
F2 S1
KM13 KM23
v w
u KM4
M S2 S3 KM21
3∼ KM11 KM31 KA11
KA12
z y
x
KM22 KM12 KM41 KM32
KM3 N Q1
KM1 KM2 KM3 KM4 KA1
KM1,KM2 : contacteurs de ligne.
KM3 : contacteur couplage étoile. S1 : BP « arrêt »
S2 : BP « marche avant »
KM4 : contacteur couplage triangle
S3 : BP « marche arrière »
*Avantages :
*Inconvénients :
V L2
W Fig(III.9) : couplage étoile
L3 des enroulements
0.5
2
N/Nn
N/Nn
0 0
1/2 1 1/2 1
F2
S1
KM3
v w S2 KM11
u
M
3∼ KM4 R
z y KM12 KM21
x
KM32 KM22
KM31
KM2
N Q1
KM2 KM3 KM1 KM4
* Fonctionnement :
- Fermeture manuelle de Q1.
- Impulsion sur (S2) fermeture de KM2 : couplage étoile.
fermeture du contact KM21
fermeture de KM1 : démarrage de moteur en étoile
- Ouverture du contact temporisé KM12 désexcitation de KM2 : élimination du
couplage (Y).
- Excitation de KM3 par le contact KM22 Couplage ∆ + résistances.
- Excitation de KM4 par par le contact KM31(temporisé) élimination des résistance :
couplage (∆
∆)
* Remarque :
Il faut verrouiller électriquement et mécaniquement KM2 et KM3 pour éviter les
court-circuits .
V
U W
Fig(III.15) : démarrage du moteur M M Fig(III.16) : Elimination
avec insertion des résistances 3∼ 3∼ des résistances
2 0.5
N/Nn N/Nn
0 0
1/2 1 1/2 1
Malgré un couple de décollage assez faible, de l’ordre de 0.75Cn, la pointe d’intensité reste
importante de l’ordre de 4 à 5 In.
Avantages
Ce procédé de démarrage :
- permet une mise en vitesse plus rapide et sans à coups
- provoque une surintensité acceptable (pendant le démarrage) au moment du court–
circuitage des résistance.
- Supprime les phénomènes transitoires.
- Convient Pour les machines à couple résistant croissant.
Inconvénients :
F2
2 KM1
F2
S1
Ru Rv Rw S2
KM2
KM11
M
3∼
KM22 KM12
u v w N
KM1 KM2
M Q1
3∼
F1 : fusible
S1 : BP « arrêt »
KM1 contacteur de ligne S2 : BP « marche »
KM2 : contacteur de court-circuitage
des résistances
F2 : relais de protection thermique.
Fonctionnement :
M M M
3∼ 3∼ 3∼
2 0.5
N/Nn
N/Nn
0 0
1/2 1 1/2 1
Avantages de ce procédé :
- courant de démarrage est assez faible.
- possibilité de faire varier les valeurs caractéristiques (couple/courant) en modifiant
le rapport de transformation de l’autotransformateur pendant le démarrage.
- pas de coupure d’alimentation pendant le démarrage.
Inconvenants :
- couple du démarrage est moyen.
- prix de revient de l’autotransformateur est élevé .
- temps de démarrage est assez long.
Q1 F1 S1 : BP « arrêt »
S2 : BP « marche »
KM1 F2
F2
S1
KM2
S2 KM11 KM12
KM3
v w KM31 KM41
u
M
3∼
KM4 N Q1
KM1 KM4 KM2 KM3
*Fonctionnement :
I1D ≈ m.l2D m = U2
avec
U1
Le courant secondaire dépend uniquement de la résistance secondaire.
2
U2
I1D =
U 1 .R D
Le moteur s’accélère, I1D décroit, il est alors possible de ramener la résistance rotorique au démarrage
jusqu’à sa valeur limite égale à la résistance de l’enroulement rotorique.
Ce démarrage, qui consiste à alimenter directement les enroulement du stator sous leur tension
nominale et à coupler les enroulements du rotor en étoile , s’exécute en plusieurs temps :
1er temps : 2ieme temps : 3ieme temps :
V
V V
U W
M U W U W
M M
3∼ 3∼ 3∼
R
R
Avantage :
- En augmentant le nombre de temps de démarrage, il est possible de régler les valeurs
caractéristiques telles que courant et couple au démarrage.
- Le courant de démarrage est faible (de l’ordre de 2 à 2.5 fois le courant nominal).
- Le couple au démarrage est important (de l’ordre de 1 à 2.5 fois le couple nominal).
- Il n’y a pas de coupure d’alimentation pendant le démarrage.
- Le choix du couplage en étoile ou triangle des enroulements du stator est possible
Inconvénients :
- Le moteur a un prix de revient élevé (rotor bobine avec sorties reliées à l’extérieur).
- Le temps de démarrage est assez long ( de l’ordre de 3 à 10 secondes ).
F2
KM1
F2
u v w S1
M 3∼
∆ M 3∼
∆ KM3 S2 KM11 KM12
KM21
R2
KM13
KM2
N Q1
R1 KM1 KM2 KM3
* Fonctionnement :
- Fermeture manuelle de Q1
- Action sur S2 provoque :
* L’excitation de KM1
⇒ Démarrage du moteur avec la totalité des résistances rotorique.
* fermeture de KM13 ( temporisé ) et excitation de KM2
⇒ Accélération du moteur.
* fermeture de KM21 ( temporisé ) et excitation de KM3
⇒ Court-circuitage total des résistances. Le moteur atteint sa vitesse nominale.
VIII- Tableau comparatif des différents procédés de démarrage des moteurs asynchrone triphasés
Type Durée du
démarrage
Id Cd Avantages Inconvénients Emplois
(valeur
Moteur Démarrage typique)
transitoire
Machine de
- ajustement possible
forte inertie
des valeurs au - pointe d’intensité
ne présentent
Résistances 0.6 à 0.85 démarrage. encore importante
4.5 In 7 à 12 s pas de
statoriques Cn - pas de discontinuité - perte d’énergie dans
problème
dans l’alimentation du les résistances
particuliers
moteur
de couple
- rapport couple-
intensité intéressant
- ajustement possible Machine de
Auto- 0.4 à des valeurs au - coût important de forte
1.7 à 4 In 7 à 12 s
transformateur 0.85Cn démarrage. l’autotransformateur. puissance ou
- pas de discontinuité à forte inertie
dans l’alimentation du
moteur
- rapport couple-
intensité intéressant Machine à
A BAGUES
LABORATOIRE DE SCHEMAS
ELECTRIQUES
Chapitre V
Chapitre V
I-1 Principe
La vitesse du moteur asynchrone étant liée au nombre de paire de pôle, il est possible de réaliser un
moteur à plusieurs vitesse distinctes par combinaison au stator de bobinage présentant des nombres de
pôles différents.
Le nombre de paire de pôle, est modifié en couplant différemment les demi-bobines du stator. Ce
couplages, dont le nombre est limité, ne peuvent donner que deux vitesses fixes. La grande vitesse (GV)
sera le double de la petite vitesse (PV).
W1
L3 V1
I-3 Exemple : Moteur asynchrone triphasé à deux vitesses (par couplage des enroulements triangle
série-étoile parallèle) possédant un sens de rotation. La commande des deux vitesses se réalise par boutons
poussoirs.
F2
KM1
KM2 S3
F1 KM3
M F2 S2
3∼ S1 KM11 KM21
v1
u1 w1
M S2
S1
3∼
u2 w2 KM31
v2
KM12
KM22
N Q1
KM1 KM2 KM3
*Fonctionnement :
- Action sur S1 ⇒ Excitation de KM1 et le moteur démarre en PV
- Action sur S 2 ⇒ Excitation de KM2 et K3Q et le moteur démarre en GV
- Action sur S3 ⇒ Arrêt du moteur.
Remarque :
Pour passer de la PV à CV, on n’a pas besoin d’appuyer sur le BP d’arrêt à cause de
l’existence des contacts fermées de S1 et S2.
Plaque à bornes
U1 V1 W1 U1 V1 W1
Plaque à bornes
W2 V2 U2 W2 V2 U2
LABORATOIRE DE SCHEMAS
ELECTRIQUES
Chapitre V
Chapitre III
LES PROCEDES DE FREINAGE DES MOTEURSASYNCHRONE TRIPHASES
I-1 généralités :
Ces dispositifs de freinage font appel à une machine supplémentaire associé ou intégré au moteur
principal.
On distingue :
- Les électro-freins,
- Les moteurs freins,
- Les ralentisseurs à courant de Faucault.
Excepté le dernier, tous ces procédés sont des freinages d’arrêt à action rapide et brutale.
Nous allons étudier dans cette partie uniquement le premier dispositif.
I-2 électro-frein
* description:
Un électro_frein est un dispositif composé :
- d’un électro-aiment,
- deux mâchoires,
- d’un disque solidaire de l’arbre moteur.
Il est commandé par un électro- aiment alimenté par le réseau, soit directement, soit
par l’intermédiaire d’un dispositif redresseur.
* fonctionnement:
Y
Dés l’alimentation du moteur, l’électro-frein s’excite ce
Frein serré
qui provoque le desserrage des mâchoires sur le disque. M
3∼
A l’arrêt du moteur, l’électro-aiment se désexcite et les Frein desserré
mâchoires resserrent le disque.
II.1. Principe : Pour obtenir le freinage du moteur, il faut croiser deux phases de son alimentation triphasée
(inversion du sens de rotation du moteur ) ; celui-ci a tendance à tourner en sens contraire de son propre couple ce qui
le freine énergiquement
Légende :
KM1 :contacteur principal.
KM1 :contacteur de freinage.
R1 :résistance statorique de freinage.
Y1 :électro-aiment.
* Fonctionnement:
Une action sur le bouton poussoir S excite la bobine du contacteur KM1 ce provoque l’alimentation du
moteur.
Dès que le moteur commence sa rotation, le contact du capteur de vitesse se ferme et prépare le
freinage du moteur
Une action sur le bouton poussoir 2 entraine la désexcitation de KM1 et l’excitation de KM2 ; le
moteur est réalimenté avec une inversion de deux phases et se trouve freiné.
Le capteur B1 ouvre son contact, lorsque la vitesse de rotation de moteur devient nulle.
III.1. Principe : Pour freiner un moteur, ok injecte dans les enroulements du stator un courant continu ; celui-ci
crée un champ magnétique fixe qui freine le rotor.
Légende :
KM1 :contacteur principal.
KM1 :contacteur de freinage.
R1 :résistance statorique de freinage.
Y1 :électro-aiment.
* Fonctionnement:
Une action sur (S1) provoque :
- L’excitation de KM1.
- La fermeture de contact de maintien KM11.
- L’ouverture du circuit de commande des contacteurs de freinage.
Le moteur démarre et le contact centrifuge se ferme
Action sur (S2) deéxcite KM1 et provoque :
- La coupure de l’alimentation du moteur.
- L’excitation de KM2 et KM3.
La fermeture des contacts KM2 et KM3 permet d’injecter un
courant continu sur deux enroulements du moteur qui est freiné
BIBLIOGRAPHIE
ANNEXES
Sources d’alimentation
ANNEXE 2
Appareils d’isolement
ANNEXE 3
Protection des circuits
ANNEXE 4
Appareils de commande manuelle
ANNEXE 5
Appareils de commande automatique
ANNEXE 6
Organes de commande
ANNEXE 7
Récepteurs de puissance