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INSTALLATIONS INDUSTRIELLES 2 AU.

2011- 2012

SOMMAIRE
CHAPITRE I : Généralités et normalisations 3
I. Constitution des installations 4
II. Source d’alimentation 4
III. Appareils d’isolement 6
IV. Protection des circuits 6
V. Appareils de commande 7
VI. Organe de commande 7
Chapitre II : Schémas de base 8
I. Les différents types de commande 9
II. Verrouillage électrique et mécanique de deux contacteurs 10
Chapitre III : Les procédés de démarrage des moteurs asynchrones 12
triphadés
I. Généralités 13
II. Démarrage direct 13
III. Démarrage étoile-triangle 13
IV. Démarrage étoile-triangle-résistances 19
V. Démarrage par élimination de des résistances statoriques 21
VI. Démarrage par auto-transformateur 23
VII. Démarrage par élimination de des résistances rotoriques 25
VIII. Tableau comparatifs des différents procédés de démarrage 27
Chapitres IV : Les procédés de réglage de vitesse des moteurs asynchrones 28
triphasés
I. Moteurs asynchrones triphasés à deux vitesses par couplage des 29
enroulements
II. Moteurs asynchrones triphasés à plusieurs vitesses par enroulements 31
indépendants
Chapitre V : Les procédés de freinage des moteurs asynchrones triphasés 32
I. Freinage électromécanique 33
II. Freinage par contre courant 34
III. Freinage par injection de courant continu 35
Chapitre VI : Les procédés de démarrage des moteurs à courant continu à 36
tension constante
VII. Généralités 37
VIII. Les procédés de démarrage des moteurs à courant continu à tension 37
constante
ANNEXES

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AVANT PROPOS

Ce support s’adresse aux étudiants de génie de la première année licences appliquées du


tronc commun (deuxième semestre) en génie électrique.

Il se compose de six chapitres, les chapitres 1 et 2 donnent les représentations


normalisées des schémas électriques et les schémas de base, les chapitres 3 et 6 présentent
d’une manière détaillée les différents procédés de démarrage d’un moteur électrique, le 4ième
chapitre étudie le réglage de vitesse d’un moteur asynchrone triphasé et le 5ième chapitre
montre les procédés de freinage de ce type de moteur.

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DEPARTEMENT GENIE ELECTRIQUE

LABORATOIRE DE SCHEMAS
ELECTRIQUES

Cours d’Installation industrielle 2

Chapitre I

GENERALITES ET NORMALISATIONS

Constitution des installations


Source d’alimentation
Appareils d’isolement
Protection des circuits
Appareils de commande
Organe de commande

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Chapitre I
GENERALITES ET NORMALISATIONS

I– CONSTITUTION DES INSTALLATIONS :

Les installations d’automatisme sont séparées en deux parties bien distinctes appelées :
- Circuit de commande.
- Circuit de puissance.
Ces deux circuits ne possèdent aucune liaison électrique entre eux

1. Circuit de commande :
Il comprend les appareils nécessaires à la commande et au contrôle de l’automatisme
et sert à transmettre les ordres donnés manuellement ou automatiquement.

Il est composé :
- d’une source d’alimentation (secteur , batterie, ……)
- d’un appareil d’isolement (contacts auxiliaires de sectionneur, …)
- d’une protection du circuit (fusible, disjoncteur, …)
- d’appareils de commande ou de contrôle (bouton poussoir, …)
- d’organes de commande (bobine de relais, de contacteur, …)

2. Circuit de Puissance :
Il comprend les appareils nécessaires au fonctionnement des récepteurs de puissance et sert à
exécuter les ordres reçus du circuit de commande.

Il est composé :
- d’une source d’alimentation
- d’un appareil d’isolement (sectionneur, …)
- d’une protection du circuit (fusible, relais de protection, …)
- d’appareils de commande ou de contrôle (Contact de puissance de contacteur, …)
- des récepteurs de puissances (moteur, … )

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II– SOURCE D’ALIMENTATION :


Les circuits de puissance et de commande possèdent chacun leur propre alimentation ; celles-
ci sont complètement séparées et indépendantes.
I I .1 . Circuit de commande :

Le choix de la tension d’alimentation dépend en grande partie des caractéristiques des organes
de commande (relais).

* Source alternative :

L N L N
1 1
F F
1 1
T
1

Utilisation de la tension secteur Utilisation d’une tension TBT

Fig(I.1) : Schémas développés des sources alternatives

* Source continue :

T V T1 : transformateur BT/TBT.
Utilisateur V1 : convertisseur AC/DC.
G1 : batterie d’accumulation.
G

Fig(I.2) : Schéma fonctionnel d’une alimentation continue

L1 L2 L3 N
I I .2 . Circuit de puissance :

* Source alternative :
Elle est monophasée (utilisation d’une phase et du neutre)
ou triphasée (utilisation de trois phases avec ou sans neutre)
Utilisation
Fig(I.3) : Source alternative
Remarques : triphasée
- Le neutre et la phase se place toujours à gauche ou en haut du schéma de puissance.
- Le neutre se situe toujours à droite ou au dessous des phases.
* Source continue :

C’est le même schéma que le circuit de commande.

I I .3 . Normalisation :
Voir Annexe 1
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III– APPAREILS D’ISOLEMENT :


Les appareils d’isolement, ce sont les appareils capables de séparer
l’installation concernée de toute source de tension.

III.1 Sectionneur : Contacts Contacts


côté puissance côté commande
C’est un appareil qui ne possède aucun pouvoir de coupure,
Fig(I.4) : Représentation du
c’est-à-dire qu’il ne peut interrompre aucun courant ; sa sectionneur

manouvre ne se réalise que lorsque l’installation est à l’arrêt.

III.2 Fusible sectionneur :


C’est un sectionneur qui comporte des fusibles sur ces
contacts.
côté puissance côté commande
Fig(I.5) : Représentation du sectionneur
III.3 Interrupteur sectionneur : porte fusible
C’est un appareil qui possède un pouvoir de coupure, il
joue le rôle :
- d’un interrupteur.
- d’un sectionneur.

III.4 Interrupteur sectionneur : Fig(I.6) : Interrupteur sectionneur


Voir Annexe 2

IV– PROTECTION DES CIRCUITS :


Chaque réseau doit être protégé :
- contre les courts-circuits.
- Contre les surcharges.
En effet ces défauts entraînent toujours une augmentation anormale du courant qui, non limité, peut
devenir dangereuse pour les installations.
IV.1. Fusible :
La protection par fusible est installée : Fig(I.7) : symbole du fusible

- dans tous les circuits de commande.


- Dans les circuits de puissance
• Lorsqu’ils ne possèdent pas de moteur.
• Lorsqu’ils possèdent un moteur protégé par un relais de protection.
En effet, un fusible n’est pas une protection sûre contre les surcharges de courte ou de longue
durée et ne convient donc pas pour un moteur.

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IV.2. Le disjoncteur :
C’est un appareil à commande manuelle
ou automatique dont un des rôles est de protéger
l’installation contre les surcharges et les C.C. Fig(I.7) : Représentation du disjoncteur
Il est composé :
- de plusieurs contacts à grand pouvoir de coupure.
- d’un déclencheur thermique : bilames (actionné en cas de surcharge)
- d’un déclencheur électromagnétique (actionné en cas de court-circuit)
IV.3. Discontacteur :
C’est un ensemble d’appareil regroupant :
- un contacteur
- un relais de protection thermique ou
électromagnétique ou magnétothermique.

1. Normalisation : voir Annexe 3.


Fig(I.7) : Représentation du Discontacteur

V– APPAREIL DE COMMANDE :
Ce sont tous les appareils qui :
- d’une part permettent la mise en fonctionnement d’un automatisme
- d’autre part contrôlent les différentes actions à réaliser
On distingue :
- les appareils de commande manuelle
- les appareils de commande automatique.
Normalisation : voir Annexe 4 et 5

VI– ORGANES DE COMMANDE :

Tous les récepteurs qui sont placés dans le circuit de commande, s’appellent organe de commande,
on distingue :
- le relais auxiliaire
- le relais temporisé
- le contacteur.
- Etc…
Normalisation : voir Annexe 6

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Chapitre II

SCHEMAS ELECTRIQUES DE BASE

Les différents types de commande des organes de


commande

Verrouillage électrique de deux contacteurs

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Chapitre II

SCHEMAS DE BASE

I- Les différents types de commande des organes de commande


(relais auxiliaire, contacteur, etc….) :
I.1 Commande manuelle :

Schéma développé :
L1 Légende :
N
F1 L1 ; N : alimentation alternative
Q1 KA1 F1 : fusible de protection
Q1 : interrupteur
KA1 : bobine du relais
Fig(II.1) : montage à Commande manuelle

Fonctionnement :
Si Q1 est ouvert, la bobine du relais n’est pas alimentée, ses contacts auxiliaires sont au
repos.
Si Q1 est fermé, la bobine est excitée, ses contactes auxiliaires changent d’état.

I.2 Commande semi-automatique :

On utilise un bouton poussoir (B.P) à fermeture pour exciter la bobine et un B.P à


ouverture pour la désexciter.

a) Montage à arrêt prioritaire :


Schéma développé :
L1 Légende :
N
L1 ; N :alimentation alternative
F1 KA1 F1 :fusible de protection
S2 S1
S1 :Bouton poussoir marche
S2 :Bouton poussoir arrêt
KA1 :bobine du relais
KA1 :contact auxiliaire
KA11
Fig(II.2) : montage à arrêt prioritaire

Fonctionnement :
- L’action sur le BP (S1) provoque : l’excitation de la bobine KA1 et la fermeture de son
contact auxiliaire.
- Le relâchement du BP (S1) n’a plus aucune influence sur le fonctionnement puisque la
bobine continue d’être alimentée par son contact auxiliaire.
- L’action sur le BP (S2) provoque la désexcitation de la bobine KA1.

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Remarque : Si l’on appuie simultanément sur les deux boutons (S1) et (S2), la bobine ne s’excite
pas ⇒ Fonctionnement à arrêt prioritaire :
b) Montage à marche prioritaire :

Schéma développé :
L1 Légende :
N
L1 ; N :alimentation alternative
F1 KA1 F1 :fusible de protection
S2
S1 :Bouton poussoir marche
S2 :Bouton poussoir arrêt
KA1 :bobine du relais
S1 KA11

Fig(II.3) : montage à marche prioritaire

Fonctionnement :

- L’action sur (S1) excite la bobine KA1 et ferme le contact auxiliaire KA11
⇒ KA11 contact de maintien.
- L’action sur (S2) désexcite la bobine.
- L’action en même temps sur (S1) et (S2) excite la bobine
⇒ Fonctionnement à marche prioritaire.

I.3 Commande automatique :

Le relais est commandé par un ou plusieurs détecteurs sans intervention humaine :

Exemple : L1 Légende :
N
L1 ; N :alimentation alternative
F1 KA1 F1 :fusible de protection
B1 B1 :Thermostat
KA1 :bobine du relais

θ>200C

Fig(II.4) : montage à commande automatique

Fonctionnement :

- Lorsque la température θ dépasse 20°c, le détecteur (B1) ferme son contact et la


bobine s’excite.
- Si la température θ redescend au dessous de 20°c, le détecteur (B1) ouvre son contact
et la bobine devient désexcitée.

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II. Verrouillage électrique de deux contacteurs :


II.1 Verrouillage électrique de deux contacteurs :
Schéma développé :
L1 Légende :
N
L1 ; N :alimentation alternative
F1 KM1 F1 :fusible de protection
S1 KM22
S1 : Bouton poussoir arrêt
S2 S2 : Bouton poussoir marche avant
KM12 S3 : Bouton poussoir marche arrière
KM11 KM1 :contacteur sens avant
S3 KM2 : contacteur sens arrière
KM2
KM21
Fig(II.5) : Verrouillage électrique de deux contacteurs
Fonctionnement :
- Une action sur (S1) excite la bobine KM1

- Une action sur (S2) excite la bobine KM2

- KM12 et KM21 ce sont les contacts de maintien.

- Les contacts à ouverture KM12 et KM22 assurent le verrouillage électrique.

I.1. Verrouillage mécanique de deux contacteurs :


Schéma développé :

L1
L2
L3

Fig(II.6) : Verrouillage mécanique KM1 :contacteur avant


de deux contacteurs KM2 : contacteur arrière

KM1 KM2

Utilisation

Fonctionnement :
Dans cet exemple, le contacteur KM2 inverse l’ordre des phases par rapport au
contacteur KM1
Si ces contacteurs se ferment en même temps, il ya court-circuit ; il faut donc un
verrouillage mécanique (et électrique).
Le verrouillage mécanique est représenté par :
- liaison mécanique entre les deux contacteurs (tirets).
- le triangle placé sur cette liaison mécanique.

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Chapitre III

LES PROCEDES DE DEMARRAGE DES MOTEURS ASYNCHRONES TRIPHASES

Généralités
Démarrage direct
Démarrage étoile-triangle
Démarrage étoile-triangle-résistances
Démarrage par élimination de résistances statoriques
Démarrage par autotransformateur
Démarrage par élimination de résistances rotoriques
Tableau comparatif des différents procédés de
démarrage

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Chapitre II

LES PROCEDES DE DEMARRAGE DES MOTEURS


ASYNCHRONES TRIPHASES

I- Généralités :
Pendant le démarrage d’un moteur, le courant absorbé est très important ; celui-ci est limité par
différents procédés de démarrage qui agissent :
 soit sur la tension d’alimentation (cas du moteur à cage d’écureuil) ;
 soit sur une augmentation de la résistance du rotor (cas du moteur à rotor bobiné)
Les différents types de procédés de démarrage sont :
 démarrage direct
 démarrage étoile-triangle
 démarrage par élimination de résistances statoriques
 démarrage par élimination de résistances rotoriques
 démarrage par auto- transformateur
Plaque à bornes du moteur asynchrone triphasé :

U V W

Fig(III.1) : Schéma du Plaque à bornes du moteur


asynchrone triphasé
Z X Y

Couplages des enroulements statoriques du moteur :


L1 L1 L3 L1 L1 L3

U V W U V W

Fig(III.2) : Couplage étoile Fig(III.3) : Couplage triangle

II- Démarrage direct :


II-1- Principe : Le moteur est branché directement sur le réseau . Au démarrage la pointe
d’intensité est de l’ordre de 4 à 8 fois l’intensité nominale, mais il est bien adapté aux moteurs de
faible puissance ( moins de 3 Kw en 220V, et de 5.5 Kw en 380V).
II-2 Caractéristiques :
C/Cn C = f(N)
I/In I = f(N)
I,C : intensité et couple de
1.5 fonctionnement.
6 Cr In, Cn : intensité et couple nominal.
4 1 N : vitesse de fonctionnement.
Nn : vitesse nominale.
2 0.5 Cr : Couple résistant.
N/Nn N/Nn
0 0
1/2 1 1/2 1
Fig(III.4) : Caractéristique d’intensité et du couple : I = f(N), C = f(N)

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a) Intensité : La courbe I= f(N) nous indique que la surintensité au moment de démarrage peut être
de 4 à 8 fois l’intensité nominal. ID = 4 à 8 In.
b) Couple moteur : Au moment du démarrage le couple moteur est en moyenne de 1.5 à 2 fois le
couple nominal. CD = 1.5 à 2 Cn

II-3 Démarrage direct semi-automatique, un seul sens de marche :

Schéma Schéma du circuit Schéma du circuit


fonctionnel de puissance de commande
L1 L2 L3 L1
Q1
F1 : fusible
Q1
F1 S1 : BP « arrêt »
S2 : BP « marche »
KM1:contacteur
F2
KM1
F3
S1
F2
M 3∼
∆ u v w
S2 KM11
M 3∼

L1, L2, L3 : arrivée du réseau triphasée
N K 1M
Q1 : sectionneur porte fusible
F2 : relais de protection thermique
F2 : relais de protection Q1
magnéto-thermique

* Description du démarreur :
Le schéma du démarreur traduit :
 Par le demi-triangle hachuré : le mode de démarrage est semi-automatique.
 Par le symbole du contacteur : le type de l’appareil de commande utilisé.
 Par le petit carré noirci : l’ouverture ou la mise à l’arrêt est automatique.
Le relais de protection thermique (F2) assure la protection contre les surcharges faibles et prolongées.
Le relais de protection magnéto-thermique (F3) assure la protection contre les surcharges faibles et
prolongées et les surintensités importante.

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II-4 Démarrage direct semi-automatique, deux sens de marche :

Schéma Schéma du circuit Schéma du circuit


fonctionnel de puissance de commande
L1
L1 L2 L3
Q1
Q1 F1

F2
KM1
KM2

S1

S2 S3
KM21
F2 KM11
M
3∼ u v w
KM22 KM12
M
3∼
N
KM1 KM2
Q1
L1, L2, L3 : arrivée du réseau triphasée F1 : fusible
Q1 : sectionneur porte fusibles S1 : BP « arrêt »
KM1, KM2 : contacteurs triphasés S2 : BP « marche sens direct »
F2 : relais de protection thermique. S3 : BP « marche sens indirect »

Fonctionnement :

- Une action sur (S2) excite KM1 ce qui provoque : son auto-alimentation par le contact
KM11, verrouillage du KM2 par le contact KM12 . ⇒ Démarrage du moteur dans un sens
de rotation.
- Une action sur (S3) excite KM2 ce qui provoque : son auto-alimentation par le contact
KM21, verrouillage du KM1 par le contact KM22 . ⇒ Démarrage du moteur dans l’autre
sens.
- Une action sur (S1) ou un fonctionnement du relais thermique (F1) provoque l’arrêt du
moteur.

II-5 Avantages et inconvénients de ce procédé :

Avantage:
- Simplicité de l’appareillage.
- Couple important.
- Temps de démarrage minimal pour un moteur à cage.
Inconvénients :
- Appel de courant très important.
- Démarrage brutal.

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III- Démarrage étoile- triangle :


III-1 Principe : Ce démarrage consiste à changer le couplage des enroulements du stator pour
limiter l’appel de courant. Le démarrage du moteur s’effectue en deux temps :

 
1er temps : Chaque enroulement du stator est alimenté sous une tension réduite :  U  .
U L1  3

V  U 
V =  
U  3

Fig(III.5) : Couplage étoile


V L2
W
L3
2etemps : chaque enroulement du stator est alimenté sous sa tension nominale
V
L1
U
z V
U
V = U
x W
L2
V y Fig(III.6) : Couplage triangle
L3

* Conditions technologiques :

Ce procédé de démarrage ne peut s’appliquer qu’aux moteurs dont toutes les extrémités des
enroulements sont sorties sur la plaque à bornes et, dont le couplage triangle correspond à la
tension du réseau.

Pour un réseau triphasé de Le moteur doit être bobiné en :


127V - 3∼ 127/ 220
220V - 3∼ 220/ 380
380V - 3∼ 380/ 660

III-2 Caractéristiques I =f(N) ; C = f(N) :


 
La tension réduite :  U  (1er temps) appliquée au moteur entraîne une réduction de 1/3 des
 3
grandeurs couple et intensité. C = f(N)
C/Cn
I/In I = f(N)
1.5 Cr = 0,2 à0,5 C
C
6 D n
ID=1,2 à 2,6 In
4 1

0.5
2
N/Nn
N/Nn
0 0
1/2 1 1/2 1

Fig(III.7) : caractéristiques d’intensité et du couple : I = f(N) , C = f(N)

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III-3 Démarrage étoile- triangle, semi-automatique, un seul sens de marche :

Schéma Schéma du circuit Schéma du circuit


fonctionnel de puissance de commande
L1
L1 L2 L3
Q1
Q1 F1

F2
KM1
F2
S1

M v w
u KM3 S2 KM11
3∼
M
3∼
z y KM12 KM21
x

KM31 KM22

KM2 Q1
N
KM3 KM2 KM1
KM1 : contacteur de ligne.
KM2 : contacteur couplage étoile. S1 : BP « arrêt »
KM3 : contacteur couplage triangle S2 : BP « marche »

* Fonctionnement :

- Fermeture manuelle de Q1
- Action sur (S2) provoque l’excitation de KM2 (couplage étoile), la fermeture du contact KM21
et l’excitation de KM1 .
⇒ Démarrage du moteur en couplage (Y).
- Désexcitation de KM2 par le contact KM12 temporisé
⇒ Elimination du couplage (Y)
- Excitation de KM3 par KM22 (couplage ∆)
⇒ Passage en couplage triangle : démarrage terminé.
- action sur (S1) : Arrêt de moteur

* Remarque :

- Il faut verrouiller (mécaniquement et électriquement) les deux contacteur KM2 et KM3 pour
eviter les courts-circuits entre les phases.
- L’alimentation du moteur est interrompue au changement de couplage
(Phénomènes transitoires perturbateurs).
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III-4 Démarrage semi-automatique, deux sens de marche :

* Schéma fonctionnel du démarreur :

Fig(III.8) : Schéma fonctionnel du


démarreur étoile-triangle

Schéma du circuit Schéma du circuit


de puissance de commande

Sélection du sens de marche Couplage


L1 L2 L3
Avant arrière Etoile Triangle

Q1 L1
Q1

F1
KM1 KM2
F2

F2 S1

KM13 KM23
v w
u KM4
M S2 S3 KM21
3∼ KM11 KM31 KA11
KA12
z y
x
KM22 KM12 KM41 KM32

KM3 N Q1
KM1 KM2 KM3 KM4 KA1
KM1,KM2 : contacteurs de ligne.
KM3 : contacteur couplage étoile. S1 : BP « arrêt »
S2 : BP « marche avant »
KM4 : contacteur couplage triangle
S3 : BP « marche arrière »

III-5 Avantages et inconvénients du démarrage Y/∆ :

*Avantages :

-L’installation ne met pas en œuvre beaucoup de matériel.


-Le courant de démarrage est assez faible.

*Inconvénients :

-Le couple au démarrage est très faible (démarrage à vide ).


-Coupure de l’alimentation du moteur lors du chargement du couplage (phénomène transitoire).
-Démarrage assez long (3à6 S).

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IV- Démarrage étoile- triangle - résistance:

IV-1 Principe : Le démarrage du moteur s’effectue en trois temps :

1er temps : couplage étoile :


U L1

U : tension entre ligne


UE : tension appliquée à UE UE =  U 
l’enroulement .  
U  3

V L2
W Fig(III.9) : couplage étoile
L3 des enroulements

2etemps : Couplage triangle- résistance : U L1


UR
RW z
UE = U-UR
UE U
x
RU
RV W
L2
V y
Fig(III.10) : couplage triangle-résistance
L3

3e temps : Couplage triangle :


L1
U
z UE
U
UE = U
x W
L2
V y Fig(III.11) : couplage triangle
L3 des enroulements

IV- 2 Caractéristiques I = f(N) et C = f(N) :


C = f(N)
C/Cn
I/In I = f(N)
1.5 Cr = 0,2 à0,5 C
C
6 D n
ID=1,2 à 2,6 In
4 1

0.5
2
N/Nn
N/Nn
0 0
1/2 1 1/2 1

Fig(III.12) : Caractéristique d’intensité I = f(N) Fig(III.13) : Caractéristique du couple C = f(N)

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IV- 3 Démarrage semi-automatique étoile- triangle- résistances, un seul sens de marche :

* Schéma fonctionnel du démarreur :

Fig(III.14) : Schéma fonctionnel du


démarreur étoile-triangle-résistances

Schéma du circuit Schéma du circuit


de puissance de commande
L1 L2 L3 L1
KM1 : contacteur de ligne. Q1
KM2 : contacteur couplage étoile.
Q1 KM3 : contacteur couplage triangle F1 S1 : BP « arrêt »
KM4 : contacteur d’élimination des S2 : BP « marche »
KM1 résistances F2

F2

S1

KM3
v w S2 KM11
u
M
3∼ KM4 R
z y KM12 KM21
x

KM32 KM22
KM31
KM2
N Q1
KM2 KM3 KM1 KM4

* Fonctionnement :
- Fermeture manuelle de Q1.
- Impulsion sur (S2)  fermeture de KM2 : couplage étoile.
 fermeture du contact KM21
 fermeture de KM1 : démarrage de moteur en étoile
- Ouverture du contact temporisé KM12  désexcitation de KM2 : élimination du
couplage (Y).
- Excitation de KM3 par le contact KM22  Couplage ∆ + résistances.
- Excitation de KM4 par par le contact KM31(temporisé)  élimination des résistance :
couplage (∆
∆)

* Remarque :
Il faut verrouiller électriquement et mécaniquement KM2 et KM3 pour éviter les
court-circuits .

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V- Démarrage par élimination de résistances statoriques :


V- Principe : La tension réduite d’alimentation, nécessaire pour limiter l’intensité de décollage,
est obtenue par insertion dans chacune des phases du stator d’une ou plusieurs résistances.

1er temps : 2ieme temps :

V
U W
Fig(III.15) : démarrage du moteur M M Fig(III.16) : Elimination
avec insertion des résistances 3∼ 3∼ des résistances

V- 2 Caractéristiques I = f(N) et C = f(N) :


C = f(N)
I/In C/Cn
I = f(N)

6 1.5 Cr = 0.6 à 0.8 C


C
ID=4 à 5 In D n
4 1

2 0.5
N/Nn N/Nn
0 0
1/2 1 1/2 1

Fig(III.18) : Caractéristique d’intensité I = f(N) Fig(III.19) : Caractéristique du couple C = f(N)

Malgré un couple de décollage assez faible, de l’ordre de 0.75Cn, la pointe d’intensité reste
importante de l’ordre de 4 à 5 In.

V-3 Avantages et inconvénients :

Avantages

Ce procédé de démarrage :
- permet une mise en vitesse plus rapide et sans à coups
- provoque une surintensité acceptable (pendant le démarrage) au moment du court–
circuitage des résistance.
- Supprime les phénomènes transitoires.
- Convient Pour les machines à couple résistant croissant.

Inconvénients :

- Le courant de démarrage est important (4 à 5 In).


- Le couple de démarrage est moyen (0.6 à 0.8 Cn).
- s’effectue pendant un temps assez long (6 à 10s).
etc….

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V-4 Exemple : Démarrage semi-automatique, un sens de marche :

Schéma Schéma du circuit Schéma du circuit


fonctionnel de puissance de commande
L1
L1 L2 L3
Q1
Q1 F1

F2
2 KM1

F2
S1

Ru Rv Rw S2
KM2
KM11
M
3∼
KM22 KM12

u v w N
KM1 KM2
M Q1
3∼
F1 : fusible
S1 : BP « arrêt »
KM1 contacteur de ligne S2 : BP « marche »
KM2 : contacteur de court-circuitage
des résistances
F2 : relais de protection thermique.

Fonctionnement :

- fermeture manuelle de Q1.


- action sur (S2) → excitation de KM1
⇒ Alimentation du moteur à travers les résistances (Ru, Rv et Rw).
- fermeture du contact KM12 (temporisé) → excitation de KM2
⇒ Court-Circuitage des résistances.
- action sur (S3)
⇒ Arrêt du moteur.

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VI- Démarrage par autotransformateur :


VI-1 Principe :

1er temps : 2ieme temps : 3ieme temps :

M M M
3∼ 3∼ 3∼

Au moment du démarrage, la tension est réduite au moyen d’un autotransformateur.


1er temps : Autotransformateur monté en (Y), le moteur est alimenté sous une tension
réduite.
2e temps : Ouverture du point étoile, seule la self de la partie supérieure de l’enroulement
limite le circuit.
3e temps : Alimentation du moteur sous sa pleine tension.

Au cours du premier temps, le moteur est alimenté par la tension secondaire de


l’autotransformateur de rapport de transformation m < 1.
Dans le second temps, le moteur est alimenté par l’intermédiaire d’une portion des enroulements
de l’autotransformateur (chute inductive).
Au dernier temps, l’autotransformateur est totalement déconnecté, le moteur est alimenté sous
pleine tension.

VI- 2 Caractéristiques I = f(N) et C = f(N) :


C/Cn C = f(N)
I/In I = f(N)

6 1.5 Cr = 0,4 à 0,85 C


C D n
ID=1,7 à 4 In
4 1

2 0.5
N/Nn
N/Nn
0 0
1/2 1 1/2 1

VI-3 Avantages et inconvénients :

Avantages de ce procédé :
- courant de démarrage est assez faible.
- possibilité de faire varier les valeurs caractéristiques (couple/courant) en modifiant
le rapport de transformation de l’autotransformateur pendant le démarrage.
- pas de coupure d’alimentation pendant le démarrage.

Inconvenants :
- couple du démarrage est moyen.
- prix de revient de l’autotransformateur est élevé .
- temps de démarrage est assez long.

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VI-4 Démarrage semi-automatique, un seul sens de marche :

* Schéma fonctionnel du démarreur :

Schéma du circuit Schéma du circuit


de puissance de commande
L1
L1 L2 L3
Q1

Q1 F1 S1 : BP « arrêt »
S2 : BP « marche »

KM1 F2

F2

S1

KM2
S2 KM11 KM12
KM3

KM21 KM32 KM13


(4s) (8s)

v w KM31 KM41
u
M
3∼
KM4 N Q1
KM1 KM4 KM2 KM3

*Fonctionnement :

• Appuie sur (S2) provoque l’excitation de KM1 qui :


- s’auto-alimente
- excite KM4 et KM2
- alimente le moteur à travers l’autotransformateur couplé en (Y).
• Ouverture du contact temporisé KM21 ( après 4s ).
- désexcitation de KM4
- Alimentation du moteur à travers une partie des enroulements de
l’autotransformateur.
• Fermeture du contact temporisé KM13 (8s) :
- excitation de KM3
- désexcitation de KM2
- alimentation du moteur sous tension nominale .
• Appuie sur (S1) : arrêt du moteur .

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VII- Démarrage par élimination de résistances rotoriques :


V- Principe : L’augmentation de la résistance des phases du rotor entraîne :
- un accroissement de couple moteur de décollage.
- Une diminution de l’intensité en ligne.
Le moteur se comporte comme un transformateur et la relation entre courants primaire et un
transformateur et la relation entre courants primaire et secondaire peut s’appliquer :

I1D ≈ m.l2D m = U2
avec
U1
Le courant secondaire dépend uniquement de la résistance secondaire.

I2D = U2 (RD résistance rotorique au décollage ).


RD
Il en est de même pour le courant en ligne I1D .

2
U2
I1D =
U 1 .R D
Le moteur s’accélère, I1D décroit, il est alors possible de ramener la résistance rotorique au démarrage
jusqu’à sa valeur limite égale à la résistance de l’enroulement rotorique.
Ce démarrage, qui consiste à alimenter directement les enroulement du stator sous leur tension
nominale et à coupler les enroulements du rotor en étoile , s’exécute en plusieurs temps :
1er temps : 2ieme temps : 3ieme temps :
V
V V
U W
M U W U W
M M
3∼ 3∼ 3∼

R
R

V-3 Avantages et inconvénients :

Avantage :
- En augmentant le nombre de temps de démarrage, il est possible de régler les valeurs
caractéristiques telles que courant et couple au démarrage.
- Le courant de démarrage est faible (de l’ordre de 2 à 2.5 fois le courant nominal).
- Le couple au démarrage est important (de l’ordre de 1 à 2.5 fois le couple nominal).
- Il n’y a pas de coupure d’alimentation pendant le démarrage.
- Le choix du couplage en étoile ou triangle des enroulements du stator est possible
Inconvénients :
- Le moteur a un prix de revient élevé (rotor bobine avec sorties reliées à l’extérieur).
- Le temps de démarrage est assez long ( de l’ordre de 3 à 10 secondes ).

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V-4 Exemple : Démarrage semi-automatique, un sens de marche :

Schéma Schéma du circuit Schéma du circuit


fonctionnel de puissance de commande
L1 L2 L3 L1
Q1
3 Q1
F1

F2
KM1

F2
u v w S1
M 3∼
∆ M 3∼
∆ KM3 S2 KM11 KM12

KM21
R2
KM13
KM2

N Q1
R1 KM1 KM2 KM3

* Fonctionnement :

- Fermeture manuelle de Q1
- Action sur S2 provoque :
* L’excitation de KM1
⇒ Démarrage du moteur avec la totalité des résistances rotorique.
* fermeture de KM13 ( temporisé ) et excitation de KM2
⇒ Accélération du moteur.
* fermeture de KM21 ( temporisé ) et excitation de KM3
⇒ Court-circuitage total des résistances. Le moteur atteint sa vitesse nominale.

- Arrêt du moteur par action sur (S1).

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VIII- Tableau comparatif des différents procédés de démarrage des moteurs asynchrone triphasés

Type Durée du
démarrage
Id Cd Avantages Inconvénients Emplois
(valeur
Moteur Démarrage typique)

- Démarreur simple, - forte pointe


0.6 à 1.5 peu coûteux d’intensité Petites
Direct 4 à 8 In 2à3s
Cn - Couple de - démarrage brutal et machines
démarrage important non progressif
- faible couple de
démarrage
- aucun réglage
possible
- Démarreur Machine
1.3 à 2.6 0.2 à 0.5 - interruption
Etoile-triangle 3à7s relativement simple. démarrant à
In Cn d’alimentation au
vide
changement de
couplage.
- phénomène
A CAGE

transitoire
Machine de
- ajustement possible
forte inertie
des valeurs au - pointe d’intensité
ne présentent
Résistances 0.6 à 0.85 démarrage. encore importante
4.5 In 7 à 12 s pas de
statoriques Cn - pas de discontinuité - perte d’énergie dans
problème
dans l’alimentation du les résistances
particuliers
moteur
de couple
- rapport couple-
intensité intéressant
- ajustement possible Machine de
Auto- 0.4 à des valeurs au - coût important de forte
1.7 à 4 In 7 à 12 s
transformateur 0.85Cn démarrage. l’autotransformateur. puissance ou
- pas de discontinuité à forte inertie
dans l’alimentation du
moteur
- rapport couple-
intensité intéressant Machine à
A BAGUES

- ajustement possible démarrage en


- moteur de prix élevé.
Résistances 3 temps : 2.5s des valeurs au charge.
<2.5 In <2.5 Cn - perte d’énergie dans
statoriques 4 à 5 temps: 5s démarrage. Machine à
les résistances.
- pas de discontinuité démarrage
dans l’alimentation du progressif.
moteur

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INSTITUT SUPERIEUR D’ENSEIGNEMENT TECHNOLOGIQUE DE GAFSA


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DEPARTEMENT GENIE ELECTRIQUE

LABORATOIRE DE SCHEMAS
ELECTRIQUES

Cours d’installations électriques 2

Chapitre V

LES PROCEDES DE REGLAGE DE VITESSE DES MOTEURS


ASYNCHRONES TRIPHASES

Moteur asynchrone triphasé à deux vitesses par couplage


des enroulements du stator.

Moteur asynchrone triphasé à plusieurs vitesses par


enroulements indépendants

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Chapitre V

LES PROCEDES DE REGLAGE DE VITESSE DES MOTEURS


ASYNCHRONES TRIPHASES

I- Moteur asynchrone triphasé à deux vitesses par couplage des enroulements


du stator

I-1 Principe
La vitesse du moteur asynchrone étant liée au nombre de paire de pôle, il est possible de réaliser un
moteur à plusieurs vitesse distinctes par combinaison au stator de bobinage présentant des nombres de
pôles différents.
Le nombre de paire de pôle, est modifié en couplant différemment les demi-bobines du stator. Ce
couplages, dont le nombre est limité, ne peuvent donner que deux vitesses fixes. La grande vitesse (GV)
sera le double de la petite vitesse (PV).

I-2 différents types de couplage


a) Couplage triangle série - étoile parallèle.

Couplage triangle série Couplage étoile parallèle


Plaque à bornes
Petite vitesse (PV) Grande vitesse (GV)
L1
u1 L1
U1 L1 L2 L3 U2
V1 W1
u1 v1 w1
u1 v1 w1
U2 W2
u1 w1
w1 L2
W2 V2 U2 V2 v1 W2 v1
W2 V2 U2 L3 V2 U2
W2
L1 L2 L3 V2
L3
L2

b) Couplage étoile série - étoile parallèle.

Couplage étoile série Couplage étoile parallèle


Plaque à bornes
Petite vitesse (PV) Grande vitesse (GV)
U1 L1
L1 L2 L3 U2
U1 V1 W1
U1 V1 W1 V1 W1
U1 W2
W1
V1
W2 V2 U2
W2 V2 U2 W2 V2 U2 U1
V2 W2
U2 L2 L1 L2 L3 V2

W1
L3 V1

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I-3 Exemple : Moteur asynchrone triphasé à deux vitesses (par couplage des enroulements triangle
série-étoile parallèle) possédant un sens de rotation. La commande des deux vitesses se réalise par boutons
poussoirs.

Schéma Schéma du circuit Schéma du circuit


fonctionnel de puissance de commande
L1 L2 L3 L1
Q1
Q1 F3
8/4p F1

F2
KM1
KM2 S3
F1 KM3
M F2 S2
3∼ S1 KM11 KM21
v1
u1 w1
M S2
S1
3∼
u2 w2 KM31
v2
KM12
KM22

N Q1
KM1 KM2 KM3

*Fonctionnement :
- Action sur S1 ⇒ Excitation de KM1 et le moteur démarre en PV
- Action sur S 2 ⇒ Excitation de KM2 et K3Q et le moteur démarre en GV
- Action sur S3 ⇒ Arrêt du moteur.

Remarque :
Pour passer de la PV à CV, on n’a pas besoin d’appuyer sur le BP d’arrêt à cause de
l’existence des contacts fermées de S1 et S2.

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II- Moteur asynchrone triphasé à plusieurs vitesses par enroulements


Indépendants :
II.1 Moteur à deux vitesses :
Le moteur asynchrone triphasé comporte sur le stator, deux groupes d’enroulements
indépendants l’un de l’autre. Pour obtenir deux vitesses de rotation différentes, il faut choisir
soit le premier soit le deuxième groupe d’enroulements.
Le rapport de vitesse entre ces deux groupes d’enroulements peut être quelconque et dépend
de la construction des enroulements (nombre de spires…).

1U1 1V1 1W1

Plaque à bornes

2U1 2V1 2W1

II.2 Moteur à quatre vitesses :

Le stator de ce moteur possède deux groupe d’enroulements indépendants l’un de l’autre ;


chaque enroulement est composé, de deux demi- bobines.
Chaque groupe d’enroulements donne deux vitesses en couplant les demi- bobines d’une façon
différente (voir moteur asynchrone triphasé à deux vitesses par couplage des enroulements du stator).

U1 V1 W1 U1 V1 W1

Plaque à bornes

W2 V2 U2 W2 V2 U2

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ELECTRIQUES

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Chapitre V

LES PROCEDES DE FREINAGE DES MOTEURS


ASYNCHRONE TRIPHASES
Freinage électromécanique
Freinage par contre courant :

Freinage par injection de courant continu

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Chapitre III
LES PROCEDES DE FREINAGE DES MOTEURSASYNCHRONE TRIPHASES

II.4. Freinage électromécanique :

I-1 généralités :

Ces dispositifs de freinage font appel à une machine supplémentaire associé ou intégré au moteur
principal.
On distingue :
- Les électro-freins,
- Les moteurs freins,
- Les ralentisseurs à courant de Faucault.
Excepté le dernier, tous ces procédés sont des freinages d’arrêt à action rapide et brutale.
Nous allons étudier dans cette partie uniquement le premier dispositif.

I-2 électro-frein
* description:
Un électro_frein est un dispositif composé :
- d’un électro-aiment,
- deux mâchoires,
- d’un disque solidaire de l’arbre moteur.
Il est commandé par un électro- aiment alimenté par le réseau, soit directement, soit
par l’intermédiaire d’un dispositif redresseur.

* fonctionnement:
Y
Dés l’alimentation du moteur, l’électro-frein s’excite ce
Frein serré
qui provoque le desserrage des mâchoires sur le disque. M
3∼
A l’arrêt du moteur, l’électro-aiment se désexcite et les Frein desserré
mâchoires resserrent le disque.

* Schéma développé du circuit de puissance:


Légende :
Q1 :sectionneur
KM1 :discontacteur.
F1 relais de protection
Y1 :électro-aiment.
M :moteur.

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II.5. Freinage par contre courant :

II.1. Principe : Pour obtenir le freinage du moteur, il faut croiser deux phases de son alimentation triphasée
(inversion du sens de rotation du moteur ) ; celui-ci a tendance à tourner en sens contraire de son propre couple ce qui
le freine énergiquement

Exemple : moteur triphasée à cage d’eucureil

* Schéma développé Circuit de puissance:

* Schéma développé Circuit de commande:

Légende :
KM1 :contacteur principal.
KM1 :contacteur de freinage.
R1 :résistance statorique de freinage.
Y1 :électro-aiment.

* Fonctionnement:
Une action sur le bouton poussoir S excite la bobine du contacteur KM1 ce provoque l’alimentation du
moteur.
Dès que le moteur commence sa rotation, le contact du capteur de vitesse se ferme et prépare le
freinage du moteur
Une action sur le bouton poussoir 2 entraine la désexcitation de KM1 et l’excitation de KM2 ; le
moteur est réalimenté avec une inversion de deux phases et se trouve freiné.
Le capteur B1 ouvre son contact, lorsque la vitesse de rotation de moteur devient nulle.

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III- Freinage par injection de courant continu :

III.1. Principe : Pour freiner un moteur, ok injecte dans les enroulements du stator un courant continu ; celui-ci
crée un champ magnétique fixe qui freine le rotor.

I I I .2 . Exemple : moteur triphasée à cage d’eucureil

* Schéma développé Circuit de puissance:

* Schéma développé Circuit de commande:

Légende :
KM1 :contacteur principal.
KM1 :contacteur de freinage.
R1 :résistance statorique de freinage.
Y1 :électro-aiment.

* Fonctionnement:
 Une action sur (S1) provoque :
- L’excitation de KM1.
- La fermeture de contact de maintien KM11.
- L’ouverture du circuit de commande des contacteurs de freinage.
 Le moteur démarre et le contact centrifuge se ferme
 Action sur (S2) deéxcite KM1 et provoque :
- La coupure de l’alimentation du moteur.
- L’excitation de KM2 et KM3.
 La fermeture des contacts KM2 et KM3 permet d’injecter un
courant continu sur deux enroulements du moteur qui est freiné

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BIBLIOGRAPHIE

[1] Le schéma électrique Hubert Largeaud Edition EYROLLES 1993

[2] Le schéma en électrotechnique Pierre BOYE Andre BIANCOTTO Edition DELGRAVE


1981

[3] 4 équipement de puissance « Electrotechnique et normalisation » Henri NY Edition


NATHAN 1998

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ANNEXES

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ANNEXE 1

Sources d’alimentation

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ANNEXE 2

Appareils d’isolement

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ANNEXE 3
Protection des circuits

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ANNEXE 4
Appareils de commande manuelle

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ANNEXE 5
Appareils de commande automatique

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ANNEXE 6
Organes de commande

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ANNEXE 7
Récepteurs de puissance

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