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« MES COURS
A LA MAISON »
NIVEAU : Terminale
OPTION: G1- G2 - G3 - BG
1
PREFACE
Dans le cadre de l’application des instructions du Président de la
République et des mesures du Gouvernement, le Ministère de
l’Enseignement Technique et Professionnel, de la Formation Qualifiante
et de l’Emploi a mis en place une plateforme pédagogique gratuite
dénommée « MES COURS A LA MAISON ».
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SOMMAIRE
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FICHE N°1
Durée : 30 heures
Plan
I : Notion de pilotage
1. Définition
2. Le tableau de bord
3. Le schéma global du pilotage technique
4. Le pilotage social de l’entreprise
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CHAPITRE I : LE PILOTAGE DE L’ENTREPRISE
I. NOTION DE PILOTAGE
Le mot pilotage vient du verbe piloter, qui signifie conduire, diriger, régler la route. La
notion de pilotage se rapporte donc au problème de commandement ou de direction.
Par ailleurs, les principes de pilotages d’une entreprise peuvent être comparés à ceux du
pilotage d’un avion, d’un navire, d’une automobile …
1. Définition
Piloter une entreprise, c’est la diriger.
Pour bien diriger, il faut :
fixer au préalable les objectifs ;
réunir les moyens humains, matériels et financiers ;
avoir la maitrise de l’environnement. Cet environnement peut- être :
Juridique : l’entreprise, en effet, est généralement soumise à une réglementation
souvent très complexe.
Économique : dans ce sens que l’évolution des marchés conditionne le
développement, et parfois même, la suivie des entreprises.
Technologie : car, de nos jours, les progrès techniques et technologiques sont de plus
en plus rapides. Ainsi, le risque pour les entreprises, de se retrouver avec des
équipements et des modes de production désuets (dépassés ou démodés) est grand.
Sociologique : en effet, les goûts et les comportements des consommateurs varient.
Le pilotage doit être capable d’en tenir compte.
I. Veiller à ce que la progression vers les objectifs fixés se déroule normalement. Il
faut donc contrôler les résultats et prendre éventuellement des décisions
correctives. Le contrôle peut être facilité par l’utilisation d’un certain nombre
d’outils appelés tableau de bord.
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2- Le tableau de bord
2-1- Définition
Le tableau de bord est la représentation synthétique et chiffrée des principales
informations permettant aux dirigeants de contrôler l’exécution d’un programme
d’action.
En d’autres termes, le tableau de bord est un outil regroupant les informations nécessaires
permettant aux dirigeants d’avoir une vue synthétique de leur action. Ces informations
peuvent être présentées sous forme des tableaux ou des graphiques.
Exemples : Total du bilan, programme, budget, comptabilité générale et analytique…
o Le module pilote
Au niveau global du système, le pilote, c’est le chef de l’entreprise.
Il a pour rôle de :
3. Fixer les objectifs et définir les procédures permettant de les atteindre ;
4. Prendre les décisions et donner les ordres.
o Le module opérationnel
Représenté par l’ensemble des personnels, il a pour rôle de transformer ou de traduire les
décisions du module pilote en résultats. Techniquement, cela se traduit par la
transformation des entrées en sorties.
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Les entrées représentent les matières premières, les services, les informations, les
ordres ou directives, etc.
Les sorties représentent les produits, les services, les informations, etc.
o Le module de contrôle.
Le contrôle a pour rôle de comparer les résultats obtenus aux objectifs fixés, les
réalisations aux prévisions.
On distingue :
3- Les écarts normaux : ils présentent des différences légères par rapport aux
prévisions. Ces écarts n’appellent à aucune analyse ni décision corrective ;
4- Les écarts anormaux ou significatifs : ils présentent des différences par rapport
aux prévisions, c’est –à – dire par rapport aux objectifs fixés. Dans ce cas, ces
écarts doivent être analysés pour déceler leur cause et y remédier.
La notion de pilotage technique peut être clairement exposée au travers du schéma ci-
après traduisant la corrélation entre ces trois modules.
Feed-back
Procédures
Ordre
Décisions MODULE DE
(Entrées) Directives CONTRÖLE
Résultats
MODULE
OPERATIONNEL
Sorties
Personnels
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Le pilotage social de l’entreprise
Le pilotage social de l’entreprise est une politique de conduite de l’entreprise visant à
développer ou à rechercher un climat de bonne cohérence social entre les différents
groupes d’acteurs (dirigeants-dirigés) évoluant au sein d’une même entreprise.
Il existe en effet, une relation certaine entre l’importance ou le volume des
communications au sein de l’entreprise et son efficacité. Les grèves par exemple se
produisant souvent, lorsqu’il y a rupture de communications, qui elle-même, provient
d’une absence de feed-back ou mesures correctives.
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Définition
Décider, c’est utiliser des informations pour agir, choisir une action pour atteindre un
objectif donné.
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o Classification en fonction du temps :
Deux notions définissent le temps : l’échéance et la fréquence.
Selon l’échéance
On distingue :
a. Les décisions à long terme (plus de 5 ans)
b. Les décisions à moyen terme (de 1 à 5 ans);
c. Les décisions à court terme (inférieur à 1 an);
d. Les décisions à très court terme (quelques journées)
Selon la fréquence
On distingue :
Les décisions à fréquence importante : Elles sont prises plusieurs fois dans la
journée. Elles ont donc un caractère répétitif, et beaucoup d’entre elles sont
programmables.
Exemples : Produire, vendre.
Les décisions fréquence épisodique : Elles interviennent 1 fois par mois.
Exemple : Payer les salaires.
Les décisions à fréquence rare : Pour lesquelles, l’intervalle de temps entre deux
moments de leur prise est de 1 an et plus.
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En effet :
a. Elles exigent beaucoup d’informations sur la situation actuelle de l’entreprise et sur
l’évolution de celle-ci dans le futur. Ce qui est pratiquement impossible, car la
maîtrise du lendemain relève du domaine de miracles.
b. Elles engagent des capitaux énormes. Ainsi, en cas de mauvaises affaires, l’avenir
global de l’entreprise peut - être compromis.
Exemples : une entreprise décide de délocaliser ses activités pour un pays donné.
Sera-t-elle nationalisée plus tard ?
Y aura- t-il des bouleversements politiques dans ce pays, quelques années plus
tard ?
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La délégation des pouvoirs
C’est une pratique administrative qui consiste, pour un chef hiérarchique, à donner à un
subordonné, qui accepte, des missions et une autonomie dont il rendra compte au terme
d’une période déterminée.
La délégation des pouvoirs implique donc la définition précise :
a. Les objectifs poursuivis,
b. Des limites du pouvoir transféré ;
c. Des modalités du contrôle.
Le cadre qui délègue devient ainsi libéré d’un certain nombre de tâches courantes et peut
se consacrer désormais à des tâches de portée plus générale.
Le subordonné qui reçoit délégation se trouve responsabilisé et sa mission est valorisée.
La décentralisation
C’est une pratique administrative qui consiste à diviser une entreprise en plusieurs unités
distinctes, auxquelles on accorde la plus grande autonomie possible.
L’ensemble des techniques d’organisation et de gestion de l’entreprise est appelé
management.
LA PROGAMMATION LINEAIRE
Le travail, l’argent, les bâtiments, de l’espace, les matières premières,…. qui sont des
ressources dont peut disposer l’entreprise existent toujours en quantité limitée. C’est ainsi
que tout programme de production ou de fabrication reste toujours prisonnier des limites
qu’imposent les pénuries. Repartir sagement les ressources a toujours été un problème,
mais grâce aux mathématiques qui ont mis au point un instrument très efficace : la
programmation linéaire, cette difficulté peut être vaincue.
Définition
On appelle programmation linéaire, un modèle mathématique qui permet d’optimiser
(maximiser ou minimiser) un critère dans le cadre d’un certain nombre de contraintes.
C’est un modèle d’aide à la décision qui indique ce qu’il faut faire (programme) pour
optimiser un critère dont l’expression mathématique qui est du premier degré.
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Les critères à optimiser sont généralement :
1. Un bénéfice, une marge, un cash-flow…qu’il s’agit de maximiser ;
2. Un coût, une dépense, un risque…. qu’il s’agit de minimiser.
Les contraintes indiquent que les ressources dont dispose l’entreprise sont limitées.
Exemples :
o Cas de maximisation
Exemple 1 : Une entreprise fabrique deux produits A et B à l’aide d’une machine M et
de deux produits P et Q.
La production d’une unité de A nécessité 0,5 heure de travail sur la machine M ; 1kg de
matière P et 5 kg de matière Q.
Pour réaliser une unité de B, il faut : 1 heure de travail sur la machine M ; 1 kg de P et 3
kg de Q.
La vente d’un article A, rapporte à l’entreprise un bénéfice de 30 francs. Celle d’un
article B rapporte un bénéfice de 40 francs.
On dispose au plus chaque jour de 8 heures de travail sur la machine M, de 10kg de
matière première P et de 45 kg de matière première Q.
Travail à faire :
Déterminer le nombre d’articles de produits A et B qu’il faut produire pour que
l’entreprise réalise un bénéfice maximum.
Pour réaliser ce niveau de production, les facteurs engagés (Machine Matières
premières P et Q) ont-ils connu un plein emploi ? Justifiez votre réponse.
Solution
Présentation du problème
Mat 1eres M P Q b
Produits
A 0,5 h 1 kg 5 kg 30Frs
B 1h 1 kg 3 kg 40 Frs
Temps/ Qtés 8h 10kg 45 kg
disponibles
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Formalisation du problème
Le problème consiste à déterminer le nombre d’articles de produit A et de produit B à
produire.
Soient :
X, le nombre d’articles de produit A ;
Y, le nombre d’articles de produit B.
Fonction ‘’objectif’’
L’objectif : l’entreprise cherche à maximiser le profit.
Soit z, le profit total à réaliser en vendant x et y articles de A et B
Z= (30x + 40y) maxi
Modèle mathématique
x ≥ 0 (1)
y ≥ 0(2)
0,5x + y ≤ 8 (3)
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X + Y ≤ 10 (4)
5x + 3y ≤ 45 (5)
Résolution
1. La réponse donne x = 4 articles de A et y= 6 articles B.
2. Il y a plein emploi des facteurs si la production journalière épuise les disponibilités
journalières.
Pour x =4 et y= 6.
1) La machine M fonctionne pendant : (0,5x + y) h = [0,5(4) +6] h = 8 heures.
Le temps-machine totale correspond au temps disponible. Il y a eu donc plein emploi de
la machine. En d’autres termes, la machine a fonctionné à plein régime.
2) Les quantités totales des matières utilisées :
Matière P : (X + Y) = (4+6) = 10 kg.
La quantité de matière P utilisée dans y a processus de production correspond aux
disponibilités journalières. Il y a eu plein emploi.
Matière Q : (5x + 3y) kg = [5(4) + 3(6)] = 38 kg.
La quantité de matière Q utilisée dans ce processus de production n’atteint ou n’épuise
pas les disponibilités journalières de 45 kg. Il n’y a pas plein emploi de la matière Q.
Pour réaliser un article A1, il faut 1 heure sur M1 et 3 heures sur M2.
Pour réaliser un article A2, il faut 2 heures sur M1 et 1 heure sur M2.
Le temps mensuel pendant lequel peuvent fonctionner les machines est de 160 heures
pour M1 et 180 heures pour M2.
L’entreprise réalise un profit de 10 F sur un article A1 et 6 F sur un article A2.
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Travail à faire :
1. Quelle doit être la production mensuelle de A1 et A2 pour que l’entreprise réalise un
profit maximum ?
2. Déterminer le profit correspondant à ce niveau de production.
3. Indiquez, pour ce profit, la part générée par la vente des articles A1 et par celle des
articles A2. Expliquez ce résultat en pourcentage.
4. Au vu de ce résultat, l’entreprise peut –elle opter à produire plus, les articles qui ont le
plus grand apport au profit ? justifiez votre réponse.
Travail à faire :
1. Déterminer la quantité des matières qu’il faut acheter pour réaliser ce programme de
fabrication à moindre coût.
2. Déterminer en tonnes, la quantité des substances S1, S2 et S3 utilisée dans ce
programme de production.
3. En tenant compte des résultats obtenus à la question 2), dites si la production des
parfums dans cette parfumerie est :
a. Moyenne ;
b. abondante.
Justifiez votre réponse.
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Solution
Présentation du problème
Mat 1eres
S1 S2 S3 C.U
Produits
M1 0,175t 0,12t 2/35t 8F
M2 0,1t 0,1t 0,1t 10F
Qtés minimales 1,4t 1,2t 0,8t
Formalisation du problème.
Le problème consiste à déterminer les quantités des matières M1 et M2
Soient :
X, la quantité de matière M1
Y, la quantité de matière M2
Contraintes logiques
Comme x et y représentent les quantités, donc :
x≥0
y≥0
Contraintes économiques
Si l’on fabrique x tonnes de matières M1 et y tonnes de matières M2 :
La quantité totale de substances utilisées est :
Substance S1 : (0,175x +0,1y) t
Substance S2 : (0,012x +0,1y) t
Substance S3 : (02/35x+0,1y) t
Ces quantités ne doivent pas être inférieures aux quantités minimales exigées.
D’où :
0,175x +0,1y ≥1,4 (1)
0,012x +0,1y ≥ 1,2 (2)
2/35x+0,1y ≥ 0,8 (3)
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Fonction ‘’objectif’’
L’objectif : La parfumerie cherchera à minimiser les coûts d’achat des matières.
Soit z, le coût total d’achat des substances P1, P2 et P3
Z= (8x + 10y) mini
Modèle mathématique
x ≥ 0 (1)
Y ≥ 0(2)
0,175x +0,1y ≥1,4 (3)
0,012x +0,1y ≥ 1,2 (4)
2/35x+0,1y ≥ 0,8 (5)
Z= (8x + 10y) mini ( 6).
Travail à faire :
Déterminer le nombre de doses de vaccin enfants et adultes qu’il faut produire pour
que le laboratoire ESPOIR réalise son programme à moindre coût.
Déterminer, en kilogrammes, la quantité totale de chaque substance utilisée dans ce
programme de production. Quelle interprétation économique peut-on donner à ce
résultat ?
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Solution
Présentation du problème
Mat 1eres
P1 P2 P3 C.U
Produits
V. Enfants 0,004kg 0,012kg 0,008kg 576F
V. Adultes 0,015 kg 0,009g 0,012kg 576F
Qtés Minimales 120kg 216kg 192kg
Formalisation du problème.
Le problème consiste à déterminer le nombre de doses de vaccins de chaque type qu’il
faut produire.
Soient :
X, le nombre de doses de vaccin enfants;
Y, le nombre de doses de vaccin adultes.
Contraintes logiques
Comme x et y représentent le nombre de doses de vaccins, donc
x≥0
y≥0
Contraintes économiques
Si l’on fabrique x doses de vaccin enfants et y doses de vaccin adultes :
La quantité totale de substances utilisées est :
Substance P1 : (0,004x +0,012y) kg
Substance P2 : (0,012x +0,009y) kg
Substance P3 : (0,008x+0,012y) kg
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Ces quantités ne doivent pas être inférieures aux quantités minimales exigées.
D’où :
0,004x +0,012y ≥120 (1)
0,012x +0,009y ≥ 216 (2)
0,008x+0,012y ≥ 192 (3)
Fonction ‘objectif’
L’objectif : le laboratoire cherche à minimiser le coût d’achat des substances.
Soit z, le coût total d’achat des substances P1, P2 et P3
Z= (576x + 576y) maxi
Modèle mathématique
x ≥ 0 (1)
Y ≥ 0(2)
0,004x +0,012y ≥120 (3)
0,012x +0,009y ≥ 216 (4)
0,008x+0,012y ≥ 192 (5)
Z= (576x + 576y) mini(6)
1. Définition
La méthode PERT (program Evaluation and Review technique ou programm Research
Task) est une méthode d’ordonnancement utilisée dans les projets complexes. Inventée
par la marine Américaine à la fin des années 50, dans le cadre de l’opération POLARIS
afin de coordonner 9000 commandes auprès de 250 fournisseurs, elle avait pour objectif
principal : trouver l’ordre le meilleur possible pour l’exécution, en un temps minimum,
d’un ensemble de tâches élémentaires constitutives d’un projet, sachant qu’elles ne
peuvent être effectuées dans n’importe quel ordre.
Plus tard, cette méthode a été par la suite reprise par les entreprises pour atteindre trois
objectifs :
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Définir l’enchainement des tâches, c’est-à-dire l’ordre suivant lequel, les tâches
doivent être réalisées les unes après les autres, car dans un projet, toutes tâches ne
peuvent pas être réalisées au même moment ;
Faciliter la coordination et le contrôle des opérations ;
Améliorer les prévisions de durée et de coût projets.
2. Principe
Dans un projet :
Chaque opération ou tâche est symbolisée par un arc, représentée par une lettre ;
Sur l’arc, à droite de la lettre, on indique entre parenthèse, la durée de la tâche.
Le début et la fin d’une tâche sont appelés étapes. Les étapes sont symbolisées par
des cercles numérotés à l’intérieur.
L’ensemble des arcs et des étapes relatifs à un projet donné constitue un graphe
NB : La longueur d’un arc n’est pas fonction de la durée de la tâche.
K(5)
D(4) F(6)
A(5) C(8) G(7)
On lit :
Tâche : K B(10) E(2)
Début : étape
Fin : étape
Durée : 5
3. Notion de chemin
On appelle chemin, une succession d’arcs adjacents permettant de passer d’une tâche ou
opération à une autre.
Exemple, dans notre graphe, pour passer de l’étape (début du projet) à l’étape (fin
du projet), on a les chemins suivants :
22
ADFG : 5+4+6+7 = 22
ACG : 5+8+7= 20
ABEG : 5+1+0+2+7= 24
Dans ces trois chemins, le chemin ABEG dure plus longtemps.
Dans un projet, le chemin le plus long entre l’étape début du projet et l’étape fin du projet
est appelée chemin critique.
Le chemin critique détermine la durée du projet.
En considérant notre graphe, si la durée des tâches est en jours par exemple, on dira que
la durée du projet relatif à ce graphe est de 24 jours.
NB : Dans un projet, tout retard sur une tâche critique entraine inévitablement
l’augmentation de la durée de projet. Par ailleurs, pour réduire la durée d’un projet, il
suffit de réduire la durée de ses tâches critiques.
A/B : A B
Graphique unique
A A B
AC/D D
C x
C D
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Exemple 2 : Donner le graphe unique des relations suivantes :
AB/C
A/D
Graphique unique
A
AB/C : C B C
B
y
A D
A/D : A D
By/C
On obtient les relations d’antériorités suivantes : A/yD
AB / EF
BC/GH
On a :
B G
A E BC/GH :
AB/EF : C H
B F
C z
G
D
NB : Il y a tâche fictive entre relations d’antériorité, chaque fois qu’une même tâche ou
un groupe de tâches se répète dans deux ou plusieurs relations différentes, à gauche ou à
droite du signe barre (/).
25
Ecrire les relations d’antériorité ou d’ordre donné dans le tableau, puis regrouper les
relations faisant intervenir une même tâche.
Recherche des taches fictives et réécrire toutes les relations avec ces tâches fictives.
Noter les tâches convergentes et les tâches divergentes du projet.
Deux ou plusieurs tâches sont dites convergentes si elles conduisent ou terminent
à une même étape. Ce sont des tâches groupées à gauche du signe barre(/).
Deux ou plusieurs tâches sont dites divergentes si elles démarrent une même
étape. Ce sont des tâches groupées à droite du signe barre(/).
Tâches convergentes Tâches divergentes
A C
B D
Enfin, tracer le graphe-PERT, relation après relation, en faisant attention aux tâches
convergentes et divergentes.
APPLICATION
Regroupons :
A/B B/E D/ H
A/BC B/EF D/HI
A/C B/F D/I
F G
C/xD
On obtient : Fx/G
E(3)
J(1)
B(1) F(3)
G(5) H(1)
A (2)
I(1)
C (1) x(0)
D(2)
6. Intervalle de flottement :
On appelle intervalle de flottement relatif à une étape donnée, le retard qui peut être
accepté dans le démarrage de l’opération (tâches) succédant cette étape, sans qu’il y ait
modification de la durée du projet.
IF/(x) = Date au plus – Date au plus
tard de (x) tôt de (x)
NB : L’intervalle de flottement relatif à une étape du chemin critique est toujours nul.
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7. Marge totale sur une tâche
On appelle marge totale sur une tâche, le retard qui peut être accepté dans le démarrage
de cette tâche sans qu’il y ai modification de la durée de réalisation du projet.
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FICHE N°2
Durée : 30 heures
Plan
Section I : Les coûts en courte période
1. Les coûts fixes
2. Les coûts variables
3. Le coût total
II. Les coûts moyens ou coûts unitaires
a) Le coût fixe moyen ou unitaire
b) Le coût variable moyen ou unitaire
c) Les coûts moyens ou coûts unitaires
III. Le coût marginal
1. Le coût marginal
IV : Relation entre le coût moyen et le coût marginal
1. Démonstration
2. L’optimum technique
a. Définir et déterminer l’optimum technique
b. Définir et déterminer les différentes zones de rendement.
Section II : Les coûts en longue période
1. La courbe enveloppe du Cmo
2. Les courbes du CT et du Cma
a. La courbe de CF
Section III : Le volume optimal et seuils de rentabilité
1. La recette total ou chiffre d’affaires
2. La recette moyenne
3. La recette marginale
4. Définir et calculer le résultat
5. Le bénéfice moyen
6. Le bénéfice marginal
7. Le bénéfice maximum
8. Les seuils de rentabilité
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CHAPITRE II : LES COUTS DE PRODUCTION
INTRODUCTION
L’entreprise est une unité économique dont l’activité principale est la production des
biens et services.
Pour réaliser sa production, l’entreprise réalise un ensemble des dépenses pour l’achat et
la rémunération des facteurs de production : ce sont les coûts de production.
Les coûts de production représentent donc l’ensemble des charges supportées par une
entreprise dans un processus de production.
L’analyse de ses coûts se fait en deux périodes : la courte période et la longue période.
30
CFT
CFT = a
CVP
CVP = aq
31
2.3. Coûts variables non proportionnels (CVNP)
Ce sont de coûts qui varient plus ou moins proportionnellement aux quantités produites.
Exemples : Dépenses de salaires, salaires en main d’œuvre, salaires des ouvriers, primes,
indemnités, masse salariale autres charges,…
NB : Les salaires constituent parfois des coûts fixes (cas des salaires annuel, mensuel,
trimestriel, semestriels hebdomadaire).
0 Q
Coût
s CT
t
CVT
CF
0 q
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Il est encore appelé : Prix de revient total, dépenses totales, dépenses globales, coût
global, coût de production.
On a : CT = CFT + CVT. Or CVT = CVP + CVNP ⟹ CT= CFT+ CVP + CVNP
NB : Si Q = 0 ⟹ CT = CFT ; CVP=CVNP=CVT= 0
CFU
CFU
0 a
NB : Le minimum du coût variable moyen est appelé seuil de fermeture ou shut down
point ou encore prix plancher.
Le seuil de fermeture est le prix de vente unitaire le plus faible ou plus bas, que
l’entreprise peut accepter à court terme pour vendre son produit.
A ce prix, l’entreprise n’est capable de supporters ces charges de structure. Pour un prix
de vente unitaire inferieur au minimum du coût variable moyen l’entreprise ne peut plus
supporter ses coûts variables, elle a donc intérêt à fermer ses portes.
Au SF = MiniCVmo.
33
3. Le coût moyen (Cmo) ou coût total moyen (CTmo)
C’est la charge supportée par une entreprise en produisant une unité de bien. Il est encore
appelé prix de revient unitaire (PRU=Cmo).
𝑪𝑻
D’où la formule : 𝑪𝒎𝒐 =
𝑸
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4. RELATION ENTRE LE COÜT MOYEN ET LE COÜT MARGINAL
La courbe du coût marginal coupe celle du coût moyen en son minimum, c'est-à-dire en
son point le plus bas.
3. Démonstration
Une fraction est nulle, si son numérateur est nul et son déterminateur est different de
zero.
𝐶𝑇
On sait que : 𝐶𝑚𝑜 =
𝑄
Or MiniCmo ⟺ Cmo’= 0
𝐶𝑇
⟹( )’ = 0
𝑄
𝑈 U’V− V’U
On a la forme: ( ) ′ =
𝑉 V2
CT′.q−q′ .CT
⟹ =0
Q2
CT ′ . q − q′ . CT = 0
{ 𝑒𝑡
Q2 ҂ 0
⟹ CT’.q – q’CT = 0
⟹ CT’.q = q’CT
𝐶𝑇
Si Q’ =1 ⟹ CT’q = CT ⟹ CT’ =
𝑄
𝐶𝑇
Or CT’ = Cma et = Cmo
𝑄
Graphiquement
Si l’on représente le coût moyen et le coût marginal dans un même repère, on obtient
généralement le graphique suivant.
CM cma
cma CM
35
0 q
4. Optimum technique
Optimum de production c’est le niveau de production qui correspond au minimum du
coût moyen, c’est à dire la quantité pour laquelle le coût moyen est le plus bas.
En Principe, a ce niveau de production le Cma= Cmo.
36
SECTION II : LES COUTS EN LONGUE PERIODE
La longue période est la période au cours de laquelle, pour augmenter son volume de
production, l’entreprise peut modifier aussi bien le facteur travail que le facteur capital.
La dimension de l’entreprise et le volume des équipements se modifient. Ainsi, toute
modification de la taille de l’entreprise entraine des changements dans la structure des
coûts.
. METTRE GRAPHIQUE
Cmo Cmo1
Cmo2
Cmo3
37
2. La courbe de coût fixe de longue période
En longue période, à cause des changements dans la structure de production, les charges
fixes varient en paliers c'est-à-dire par tranches. Elles augmentent et se fixent chaque fois
à un niveau supérieur. Elles se présentent sous forme d’escaliers.
NB : C’est le prix de vente unitaire (si le prix de vente unitaire est constant).
Démonstration :
𝐏𝐕𝐔 𝒙 𝐪
Or RT= PVU 𝒙 q ⟹ Rmo =
𝒒
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III. Recette marginale(Rma) :
Encore appelée recette supplémentaire, recette additionnelle, recette différentielle, c’est
la recette que procure la vente d’une supplémentaire.
4. Si la recette totale est exprimée en données chiffrées
∆𝑹𝑻 𝑹𝑻𝒏−𝑹𝑻𝒏−𝟏
On à : Rman = ⟹ Rman =
∆𝒒 𝒒𝒏−𝒒𝒏_𝟏
Or RT= PVU x q
Avec
RTn = PVU x q et RTn
RTn-1 = PVU x q RTn-1
𝑃𝑉𝑈 𝑄𝑛−𝑃𝑉𝑈 𝑄𝑛−1
⟹ Rman =
𝑞𝑛−𝑞𝑛_1
39
LE RESULTAT
Le résultat est assimilé au bénéfice.
Demonstration:
Or B= RT - CT
40
Bmax ⇔ 𝑩 ′ = 𝟎
(RT – CT)’= 0
RT’ – CT’= 0
Avec RT’ = Rma et CT’ = Cma.
Donc Rma= Cma (CQFD)
1er Seuil de rentabilité appelé masse critique ou taille minimale : C’est le niveau
d’activité ou chiffre d’affaires que l’entreprise doit dépasser pour que son activité
devient bénéficiaire.
Il indique que l’entreprise quitte la zone de perte pour entrer dans la zone de profit.
41
2e Seuil de rentabilité appelé seuil critique ou taille maximale : C’est le niveau
d’activités ou chiffre d’affaires que l’entreprise ne doit pas dépasser pour qu’elle ne
réalise pas une perte. Il indique que l’entreprise quitte la zone de profit pour entrer
dans une nouvelle zone de perte.
CONCLUSION :
La détermination des coûts de production permet de calculer le résultat de l’activité de
l’entreprise. C’est une stratégie de gestion.
42
FICHE N°3
Plan
INTRODUCTION :
TECHNIQUES D’INVESTIGATION DU MARCHE
Les études de marché stricto sensu
1. Constitution de l’échantillon
2. Enquête menée auprès des personnes constituant l’échantillon
3. Exploitation et exportation des résultats de l’enquête
Etudes de motivation
Les panels ou enquêtes permanentes
L’approche expérimentale du marché
II.PRATIQUE DE L’INVESTIGATION DU MARCHE
Par qui sont réalisées les études de marché ?
Domaine d’application
III.VALEURS ET LIMITES DES ETUDES DE MARCHE
Limites liées à l’outil lui-même
Limites liées à l’utilisation
CONCLUSION
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CHAPITRE III : LA CONNAISSANCE DU MARCHE
INTRODUCTION :
L’entreprise ne peut agir efficacement sans informations sur son marché. Cette dernière
est fournie :
3. Soit à l’intérieur de son propre système par les équipes de vente, les statistiques et
les informations comptables ;
4. Soit directement sur le marché par une étude de marché.
On appelle étude de marché, l’étude méthodologique de la demande et de l’offre d’un
produit. Elle donne à l’entreprise une connaissance de goûts et des habitudes des
consommateurs ainsi qu’une connaissance de ses concurrents.
1. Constitution de l’échantillon
Elle permet de savoir qui interroger. On utilise souvent deux types d’échantillon :
a. L’échantillon probabiliste tiré au hasard ;
b. L’échantillon proportionnel ou méthode de quotas ou échantillon stratifié qui est
établi de manière à respecter la proportion des catégories existantes dans la population
observée.
44
1. Des questions fermées qui appellent une réponse précise et un dépouillement rapide,
mais elles empêchent l’enquêté de formuler des appréciations.
2. Des questions ouvertes qui appellent une réponse qualitative (on formule des
appréciations) ; mais leur dépouillement est moins aisé.
2. Etudes de motivation
A caractère psychologique, elles cherchent le mobile profond qui pousse le
consommateur à chercher un produit. Elles répondent à la question, pourquoi ?
Dans ce domaine, la méthode la plus utilisée est l’entretien. L’enquêteur s’efforce de
faire parler longuement le consommateur.
On distingue :
L’entretien direct : l’enquêteur pose une liste de questions ;
L’entretien non direct : l’enquêteur laisse parler le consommateur.
45
II. PRATIQUE DE L’INVESTIGATION DU MARCHE
2.Domaine d’application
Les études de marché qui peuvent être temporaires (lancement du produit nouveau) ou
permanentes (cas des panels) apportent des solutions dans plusieurs domaines parmi
lesquels : amélioration des ventes des produits déjà existants, le lancement optimum d’un
nouveau produit, la préparation, l’évolution du marché.
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CONCLUSION
Le marché est à la fois l’origine et le début de toute décision de la firme. Il s’avère donc
nécessaire pour celle-ci de connaître le comportement des consommateurs de manière à y
adapter les produits offerts, les moyens de commercialisation et à profiter des
opportunités créées.
47
FICHE N°4
Durée : 21 heures
Plan du cours
Introduction
Section I : généralités sur les marches
a - définition du marché
b - classification des marchés
1 - suivant la destination des biens produits
2 - suivant l’étendue ou la dimension géographique :
3 - suivant la forme ou la structure : .
Section II : le marché de l’entreprise
a - définition
b - les différents aspects du marché de l’entreprise
1 - le marché actuel
2 – le marché théorique
3 - le marché potentiel
c - la segmentation du marché
1 - définition et objet
2 - critère de segmentation de marché
3 - conséquences de la segmentation pour l’entreprise
section : structure des marches
- le marché de concurrence pure et parfaite
1 - définition :
2 -caractéristiques
a - l’homogénéité du bien.
b – la libre entrée et la libre sortie
c –la transparence du marché
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d -L’atomicité de l’offre et de la demande
e - La parfaite mobilité des facteurs :
- Equilibres du marché
3 – L’équilibre de courte période
a - Détermination du prix d’équilibre
b - Détermination du profit
3 – Equilibre de longue période
a – Détermination du prix d’équilibre
b - Détermination du profit
A- la courbe d’offre en cpp :
b - le marché de monopole
i - définition
ii - caractéristiques :
iii - détermination du prix :
iv - détermination du profit
v – la courbe d’offre sur le marché de monopole
vi – comparaison du profit sur le marché de cpp et sur le marché de monopole en longue
période.
c – le marché de concurrence monopolistique
1 –définition
2 –caractéristiques
2 – 1 - éléments de cpp
2 – 2 - éléments du monopole
3 - détermination des équilibres
3 – 1 - équilibre de courte période
3 – 2 - equilibre de longue période
4 – comparaison du prix de longue période sur le marché de concurrence monopolistique
et sur le marché de CPP à l’équilibre.
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CHAPITRE 4: L’ENTREPRISE ET LE MARCHE
INTRODUCTION
L’activité principale de toute entreprise est la production des biens et services, destinés à
la vente sur le marché.
Pour produire et atteindre son objectif premier, elle développe un réseau d’échanges avec
l’extérieur, lequel constitue son environnement. Ainsi, pour être efficace et bien
s’affirmer sur le marché, l’entreprise doit avoir une connaissance parfaite de la nature de
chaque marché et une maîtrise de leur structuration : formation du prix ; place occupée
par les autres entreprises sur le marché
50
Le marché de consommation finale ou marché des biens de
consommation, destinés à être consommés par les ménages..
1 1 Monopole bilatéral
Quelques 1 Monopole contrarié
2 Plusieurs Duopole
Plusieurs 2 Duopsone
Plusieurs Quelques Oligopsone
Polypole ou concurrence pure
Plusieurs Plusieurs
et parfaite (CPP)
Concurrence et Monopole Concurrence monopolistique
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SECTION II : LE MARCHE DE L’ENTREPRISE
A - Définition
Le marché de l’entreprise peut être défini comme le milieu territorial et
institutionnel dans lequel se forme la demande des biens ou des service qu’elle
produit .
1 - Le marché actuel
Il est constitué par l’ensemble des personnes qui consomment ou utilisent
régulièrement le produit de l’entreprise. C’est un marché difficile à évaluer lorsqu’il
existe plusieurs concurrents.
2 – Le marché théorique
C’est l’ensemble des personnes théoriquement capables de consommer le produit. Il
comprend notamment : les consommateurs actuels et les non consommateurs relatifs
c’est à dire ceux qui pourraient un jour utiliser le produit.
3 - Le marché potentiel
C’est le marché futur que l’entreprise pourra obtenir et qui comprend le marché
actuel , les consommateurs enlevés des concurrents , la part conquise des non
consommateurs relatifs et les nouveaux marchés liés à l’innovation.
C - La segmentation du marché
1 - Définition et objet
Segmenter un marché revient à déterminer entre les acheteurs, des différences qui soient
conséquentes quant à leurs choix ou dans la façon de s’adresser à eux.
Un segment représente donc un sous ensemble d’une population donnée tel que toutes les
personnes qui sont à l’intérieur de ce sous ensemble auront le même comportement
d’achat ou seront sensibles aux mêmes arguments commerciaux.
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Exemple, en tenant compte du motif d’utilisation du véhicule, la segmentation du marché
de l’automobile peut se faire de la manière suivante :
Véhicule utilitaire
Véhicule destiné aux déplacements en zone urbaine ;
Véhicule familial ;
Véhicule de sport ou de luxe etc.
Une telle approche de leur marché amène le constructeur d’automobile à ne pas se
contenter d’un seul modèle, mais plutôt à élargir leur gamme.
53
A.- Le Marché de concurrence pure et parfaite
1 - Définition : C’est un marché composé de plusieurs vendeurs et de plusieurs acheteurs,
aux conditions de production et de vente identiques.
2 -Caractéristiques
Le mot concurrence renvoie à l’idée de rivalité. Pour qu’elle soit pure et parfaite, cinq
conditions doivent être réunies.
a - L’homogénéité du bien.
Elle signifie que les produits offerts sur le marché doivent être identiques ; aucun ne doit
être supérieur à l’autre, ni de par sa qualité, ni de par sa présentation (emballage). Ce qui
exclut donc l’usage de la publicité.
54
- Equilibres du marché
3 – 1 Equilibre de courte période
a - Détermination du prix d’équilibre
En courte période, le prix (PVU) est une donnée qui s’impose à tous les participants.
Il est unique et constant. Il se détermine à la quantité où l’offre globale est égale à la
demande globale.
Pe⟹ 𝑶𝑮 = 𝑫𝑮.
En courte période, au niveau de l’entreprise, le prix de vente étant constant, la vente
d’une unité supplémentaire rapporte la même recette.
D’où : PVU= Rmo =Rma=Cma.
La quantité obtenue est appelée offre individuelle.
Ce prix est appelé prix d’équilibre et la quantité correspondante, quantité d’équilibre.
L’offre est une fonction croissante du prix, c’est-à-dire que les quantités de biens que met
un producteur sur le marché ont tendance à augmenter chaque fois que le prix sur le
marché augmente.
La demande au contraire est une fonction décroissante du prix. En effet, les quantités de
bien demandées ou achetées ont toujours tendance à baisser, chaque fois que le prix sur le
marché augmente.
D’où ;
OG : q = ap + b ; a ˃ 0 et DG : = ap + b ; a<0
55
b - Détermination du profit
A court terme, une entreprise en situation de CPP maximise son profit. Ce profit est
appelé super profit ou surprofit.
Le profit est maximum si :
Rma = Cma
→ Pe = Cma
Or PVU = Rmo = Rma
Cma
P,
Cmo Cmo
Cma
Pe A
SURPROFIT
C
B Surprofit :
domaine (Pe ABC)
b - Détermination du profit
L’arrivée des nouveaux producteurs sur le marché, a pour conséquence l’augmentation de
l’offre globale sur le marché et la baisse du prix jusqu’au minimum du coût moyen. Dès
lors, le superprofit disparait, le bénéfice s’annule.
Les producteurs n’ont plus intérêt à intégrer le marché. On dit que le marché de CPP
devient stabilisé ou a atteint l’équilibre de longue période.
PVU = minCmo⟹ B= 0
56
Si le PVU <minCmo, l’entreprise est en situation de perte. Elle se retire du marché : on
dit que l’entreprise est éliminée du marché.
57
Soient :
NE : le nombre d’entreprises présentes sur le marché ;
OI : l’offre individuelle, c’est-à-dire la quantité de bien mise par une entreprise sur le
marché ;
OG : l’offre globale, c'est-à-dire la somme des quantités de bien mises sur le marché par
la totalité des entreprises présentes sur le marché.
OG = OI x NE
Mais à court terme, si le PVU fixé sur le marché est inférieur au coût moyen minimum,
l’entreprise à intérêt, pour minimiser ses pertes, à poursuivre son activité jusqu’au
seuil de fermeture .
B - Le marché de monopole
I - Définition
Le marché de monopole est un marché où un seul vendeur fait face à plusieurs
acheteuses.
II - Caractéristiques :
Le monopoleur est le seul producteur, il détient la totalité de l’offre. Il a donc la
possibilité de faire varier son prix ou la quantité du bien qu’il offre. Cependant il ne doit
pas exagérer, car toute augmentation exagérée du prix peut entrainer une réaction des
consommateurs, lesquels pourraient s’orienter ou se tourner vers des produits similaires
ou semblables, c’est-à-dire des substituts.
La recette moyenne qui traduit l’évolution du prix en fonction des quantités demandées
constitue la courbe de demande du monopoleur.
Cette demande est donnée par la droite d’équation: Rmo = P = a q + b ; avec a ˂ 0
‘’ b’’ est appelé prix plafond, c'est-à-dire le prix le plus élevé, pour lequel le
consommateur renonce au production ou refuse d’acheter.
58
Démonstration
P = aq + b
Refus de consommer, donc q = 0
P = a (0) + b
P= 0+b
P=b
Prix
Rmo ou Demande
Rma
Q
III - Détermination du prix :
Le prix du monopoleur est déterminé à l’équilibre, c’est-à-dire à la quantité
Qpourlaquelle Rma=Cma.
Cette quantité est celle de l’équilibre. Qe→Pe
IV - Détermination du profit
Le souci du monopoleur est la recherche du profit maximum.
Le profit est maximum si : Rma=Cma.
3 si le monopoleur fait abstraction des coûts, c'est-à-dire ne tient pas compte de ses
coûts de production : le profit maximum correspond à la recette totale la plus élevée :
Bmax= RTmax
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Démonstration
B = RT – CT
Abstraction des coûts → CT = 0 et CT’ = Cma = 0
→ B = RT – 0 ; B = RT ; Bmax = RTmax
4 si le monopoleur tient compte de ses coûts de production : le profit maximum est
réalisé pour une quantité Q qui égalise la recette marginale au coût
tmarginal (Rma = Cma).
Représentation graphique
Prix
Rma, Cma
Rmo
Cmo
Cmo
PROFIT
Rmo
Rma
0 Qe Q
Qe est la quantité d’équilibre qui vérifie l’égalité entre Rma et Cma. Elle assure donc le
maximum de profit de l’entreprise.
5 A gauche de Qe, Rma ˃ Cma : Il y a encore des profits à réaliser. Cela incite la firme
à augmenter sa production.
6 A droite de Qe, Rma ˂ Cma : Il n’y a aucun intérêt à augmenter la production car
l’unité supplémentaire coûte plus qu’elle ne rapporte.
60
V – LA COURBE D’OFFRE SUR LE MARCHE DE MONOPOLE
La courbe d’offre sur le marché de monopole est fonction de la demande à l’entreprise. Il
est possible de l’établir lorsque la demande varie, mais celle-ci varie peu. C’est ainsi que
certains auteurs refusent cette notion, sauf pour le monopoleur monopsoniste où la courbe
d’offre est égale à la courbe du Cmo (partie ascendante).
Le super profit dégagé en monopole est stable alors qu’en CPP, l’entrée des nouveaux
producteurs entraine sa disparition et le résultat est nul. La distinction entre courte
période et longue période n’aura pas de sens pour le monopoleur dans la détermination
des profits ou du prix d’équilibre, puisqu’étant seul producteur sur le marché, son
comportement ne sera jamais fonction d’une quelconque période.
2 –Caractéristiques
2 – 1 - Eléments de CPP
L’existence de plusieurs acheteurs et de plusieurs vendeurs.
Mais, les acheteurs ont une information incomplète sur les conditions du marché et sont
orientés par la publicité (manque de transparence).
Libre entrée et libre sortie des acheteurs et des vendeurs.
61
2 – 2 - Eléments du monopole
Différentiation des produits par la qualité physique, l’emballage, la marque, les
conditions de vente…
Chaque vendeur a une clientèle attachée à son produit et détient en quelque sorte le
monopole.
Chaque vendeur a la possibilité de faire varier le prix et de recourir à la publicité.
62
Prix
Cma
Cmo
C
P1
P2 PROFIT
A B
Rmo1
Rma2 Rmo2 Rma1
0 q2 q1 Q
63
FICHE N° 5
Durée : 12 heures
Plan
Introduction
I - La croissance
1- Définition
2- Notion de masse critique
64
CHAPITRE 5 : L’ENTREPRISE EN EVOLUTION
INTRODUCTION
Toute entreprise cherche à se développer, à grandir, c'est-à-dire à atteindre une dimension
plus importante afin d'être capable de supporter la concurrence.
Pour survivre dans un environnement de plus en plus ouvert et de forte concurrence,
chaque entreprise doit avoir dès sa création une stratégie de croissance.
I - LA CROISSANCE
1 – Définition
La croissance est un processus dynamique qui conduit à l'accroissement de la taille de
l'entreprise. Cet accroissement (hausse) peut être quantitatif ou qualitatif.
La hausse quantitative se traduit par : I 'augmentation des effectifs salariés, du volume de
la production, du nombre de machines, du nombre de marchés, du nombre d'usines, etc.
La hausse qualitative se traduit par : l'amélioration des conditions de travail, la
qualification du travail (perfectionnement de la main d'œuvre), la production des produits
de haut de gamme (de haute qualité), l'utilisation des machines perfectionnées (utilisation
des nouvelles technologies de production), la capacité de dominer sur les concurrents,
etc.
Ainsi, toute entreprise qui n'aura pas atteint sa masse critique n'est pas efficace
techniquement, financièrement ou commercialement, bref économiquement.
Cette taille est relative est n’est pas précisément définie en terme de chiffre d'affaires,
d'effectifs. Elle se réfère à un environnement sans cesse en mouvement.
65
Par ailleurs, la taille optimum est celle qui permet à la firme d'être la plus efficace ; elle est
supérieure à la masse critique. Elle résulte d'accroissement de dimensions successives qui
se traduisent par des économies d'échelle et par des effets de synergie.
a- La croissance interne.
C'est un procédé d'extension des moyens de production des entreprises-qui consiste, pour
une entreprise, à s'appuyer sur ses propres moyens sans recourir à un quelconque
regroupement avec d'autres entreprises.
Dans ce cas, elle cherche à mettre en œuvre des moyens complémentaires (capitaux,
terrains, locaux, équipements, main d'œuvre), qu'elle se chargera elle- même de combiner
et de faire fonctionner au mieux.
La croissance interne pèse sur les fonds propres de I 'entreprise. Cependant elle est la
seule forme de croissance pour les entreprises dont la surface financière est trop faible
pour songer à se regrouper en absorbant d'autres.
Les avantages
elle est progressive et maîtrisable ;
les structures n'explosent pas ;
les transformations se font en douceur.
67
elle entraîne la motivation du personnel qui voit dans ce développement, des
possibilités de promotions et la confirmation d’une firme en bonne santé.
Les inconvénients
Elle prend du temps.
Elle se limite dans une période donnée ; elle est très sensible à la
conjoncture.
b - La croissance externe
Elle consiste, pour une entreprise, à bénéficier des possibilités d'actions nouvelles en
s'associant à d'autres firmes.
La croissance externe se traduit par un regroupement partiel ou non avec d'autres
entreprises.
Les avantages
elle se fait d'une manière rapide et peut aboutir à des effets de synergie.
elle permet de réduire la concurrence.
Les inconvénients
b1 - La croissance horizontale
Elle consiste à •se développer avec un même produit ou groupe de produits, en
élargissant les capacités de production, en recherchant des nouveaux clients.
Ce type de croissance est le plus naturel et le plus logique, car la firme se développe dans
un secteur qu'elle maîtrise.
Exemple : ARTEL + MTN.
Elle consiste à faire passer (regrouper) sous le même contrôle, des entreprises situées à
des stades de production différents ou complémentaires. De cette manière, des entreprises
68
se trouvant dans des secteurs différents les uns des autres, c'est- à dire ayant des
technologies et des modes de fonctionnement différents, se regroupent pour former une
seule entreprise.
La croissance verticale est un développement de l'entreprise par intégration des activités
en amont (fournisseurs) en aval (client) de son secteur d’activités.
Pour cette raison, elle est aussi appelée politique de remontée de filière.
b3 - La croissance conglomérale
Elle consiste à se développer par diversification des activités, c'est-à-dire dans toutes les
directions, Elle s'effectue entre des entreprises n'ayant aucun intérêt technique en
commun. Elle traduit généralement la saisie d'opportunités de profit. Ce mode de
croissance par diversification des activités permet à la firme de croître très rapidement.
Exemple : COGELO + CFCO + AIRTEL
Le phénomène d'entropie
Il traduit le fait qu'a un certain niveau, la taille de la firme devenue exagérément grande,
l'entreprise devient obèse les effectifs et le coût de production explosent, la maîtrise de la
croissance n'est plus effective. Il apparaît alors des phénomènes négatifs : gaspillages,
structures inadaptées, désordres, multiplication des coûts.
1
: les économies d'échelle traduisent la meilleure réparation des charges de structure sur une production plus importante.
2
: les économies d'échelle traduisent la meilleure réparation des charges de structure sur une production plus importante.
70
Le danger bureaucratique
71
Pour la définir, on recourt à ses caractéristiques quantitatives et qualitatives.
a - Caractéristiques
Les critères quantitatifs
En terne d'effectifs, on a :
une petite entreprise : moins de 50 salariés ;
une moyenne entreprise : entre 50 et 500 salariés ;
une grande : plus de 500 salariés.
En terne de chiffre d'affaires, sont PME, les entreprises dont le chiffre d'affaires est
inférieur à 100 millions de FCFA.
Il faut noter que toutes ces caractéristiques peuvent varier d'un pays à un autre.
En Allemagne par exemple les PME ont jusqu'à 1500 salariés, alors qu'en France elles
s'arrêtent à 500. D'autres critères comme la valeur ajoutée, le bénéfice net, la structure de
direction, etc. peuvent être retenus.
72
Dans l'industrie, PMI et GE peuvent ainsi dans un secteur donné être situées sur des
créneaux ou des gammes de produits différents : haut de gamme pour les PMI, grande
série pour les GE.
Les PME développent aussi leurs activités entre elles, indépendamment des GE par
croissance externe et sous-traitance.
Exemple :
BRASCO
Kronenbourg + Primus
73
la prise de contrôle des filiales : Elle consiste à prendre possession d'une fraction
majoritaire (50% et plus) du capital d'une autre société, afin d'avoir le pouvoir de sa
gestion.
la société holding : C'est une société financière chargée de gérer les participations
qu'elle détient dans les différentes filiales et d'assurer la réflexion stratégique du
groupe.
Le groupe industriel : C'est une firme dominante développant des relations d'entente
et de domination et qui met sous son contrôle un certain nombre d'entreprises.
Le consortiums : Ce sont des société d'entente pour développer des productions
communes ou faciliter la commercialisation des produits.
Par exemple le consortium PRV (Peugeot- Renault — Volvo) permet aux trois unités
d'équiper leurs modèles de composants identiques, produits en grande série.
- Les joint-ventures : Ce sont des sociétés qui matérialisent des collaborations entre
entreprises sur le plan de la recherche ou de l'implantation commerciale. Ces sociétés
sont des sociétés fermées ; car leur capital est détenu exclusivement par les signataires
de l'accord.
74
une implantation des unités de production et de distribution dans différents pays ;
la nationalité des dirigeants de l'entreprise ;
la provenance de plusieurs pays des capitaux finançant la société ;
une organisation et une structuration qui n'ont de signification qu'au niveau
planétaire.
Les FMN constituent la base de la mondialisation. La mondialisation est une stratégie de
concentration des entreprises pour atteindre une taille adaptée à leur nouvel espace
économique. Ainsi, elle peut être clairement comprise comme la formation d'un marché
mondial qui trouve ses fondements dans la libéralisation commerciale impulsée par
l'organisation Mondiale du commerce. C'est pourquoi, face à un marché de plus en plus
planétaire, les 'FMN sont amenées à développer des stratégies dites de globalisation.
On distingue deux types de FMN:
75
amélioration de l'organisation de la production qui permet d'abaisser les coûts de
production ;
rentabilité des capitaux ;
pénétration et 'surveillance des marchés.
Pour les pays d'accueil
Elles mettent en œuvre des procédés techniques performants qui apportent aux pays
d'accueil des savoir-faire qui contribuent à la croissance d'autres unités de
production (développement de l'industrie locale) ;
76
FICHE N°6
Objectif général : L’apprenant doit acquérir les connaissances relatives à la classification des
entreprises selon les secteurs d’activités
Durée : 9 heures
Plan
77
CHAPITRE 6 : L’ENTREPRISE ET LES SECTEURS ECONOMIQUES
INTRODUCTION
Une analyse globale de l'activité économique ne permet pas de faire une description
exhaustive des divers aspects que peuvent présenter les entreprises.
Ainsi, pour sortir de cette difficulté, les économistes ont jugé nécessaire de regrouper
les entreprises autour de certains éléments caractéristiques tels que : le secteur et la
branche.
Ces secteurs ou ces branches ont des relations interdépendantes.
Par exemple, l’agriculture fournit des matières premières a l’industrie et cette dernière
livre en retour les machines et les produits chimiques nécessaires à l’agriculture.
Toutes ces relations sont examinées dans le cadre de la comptabilité nationale qui
regroupe les entreprises en secteurs ou en branches et étudie les relations intersectorielles
ou interbranches qui en découlent.
78
III. Le secteur tertiaire : il regroupe toutes les activités commerciales et de services
(transport, tourisme, institutions financières, professions libérales, etc.)
Ce découpage présente un intérêt majeur, car il permet d’apprécier aisément le
développement économique d’un pays, d’autant plus que tout développement
économique passe généralement par une croissance différenciée des trois secteurs.
Dans un premier temps, la croissance du secteur secondaire précède et appelle celle du
secteur tertiaire au dépens du secteur primaire : C’est l’exode rural consécutif à toute
révolution industrielle.
Dans un second temps, le secteur secondaire se stabilise tandis que le secteur tertiaire
continue à croitre : c’est ce qu’on appelle « société post industrielle »
Par ailleurs, en dépit de l’intérêt que revêt la typologie de colin Clark, on retient quelques
limites contre ce modèle :
79
Il ne définit pas le secteur suivant la nature de son activité mais fonde son analyse sur le
degré d’utilisation du progrès technique, c’est adire l’application des nouvelles
technologiques (innovations), des nouvelles méthodes de production qui entrainent la
baisse du prix de revient dont les effets sont mesurés par la productivité.
La productivité est le rapport entre le volume de la production et les facteurs mis en
œuvre pour l’obtenir.
Si le facteur considéré est le travail, elle est donnée par la relation :
𝒑𝒓𝒐𝒅𝒖𝒄𝒕𝒊𝒗𝒊𝒕é
Productivité =
𝒒𝒖𝒂𝒏𝒕𝒊𝒕é 𝒅𝒆 𝒕𝒓𝒂𝒗𝒂𝒊𝒍
De nos jours et dans certains cas, le progrès technique devient semblable dans
l’agriculture et dans l’industrie, qu’on ne saurait admettre le caractère absolu de la
différence de progrès technique dans de grandes entreprises agricoles possèdent un
matériel de pointe pour transformer les ressources naturelles obtenues.
En effet de nos jours, il existe des entreprises aux activités multi sectorielles(le cas de
SARIS – CONGO qui est une entreprise à caractère agro-industriel) qui exercent des
activités agricoles, mais possèdent du matériel de pointe pour transformer les ressources
naturelles et aussi assurer la distribution des produits directement aux utilisateurs.
Pour cette raison, la classification en secteurs d’activités est de moins en moins utilisée
au niveau de l’action technique.
80
Le découpage de l’économie selon la comptabilité nationale.
La comptabilité nationale est modèle, une technique qui permet d’observer, de mesurer et
d’analyser les différents aspects de l’activité économique d’un pays au cours d’une
période donnée, généralement l’année.
81
B- L’EVOLUTION DES SECTEURS
L’accélération des phénomènes économiques et techniques au niveau des secteurs ne
s’opère pas de la même manière dans tous les secteurs. Pour cette raison, on parle des
secteurs progressifs, c'est-à-dire connaissant un développement important et des secteurs
régressifs, qui connaissent un recul considérable.
82
3. Le secteur secondaire demeure peu développé en raison de plusieurs facteurs dont
le contexte international qui ne favorise pas le décollage industriel des jeunes
nations.
Toutes les entreprises ont connu, tout comme elles connaissent encore des difficultés
financières ayant pour cause :
L’insuffisance des études de marché ;
La mauvaise gestion ;
Les effectifs pléthoriques ;
Le laxisme administratif (laisser-aller, non observation des règles cédant aux
concessions-privilèges)
Le secteur tertiaire qualifié de secteur refuge, occupe une part importante de la
population active.
En dehors du transport, du commerce (gros et détail) et de l’administration, le secteur
tertiaire regorge des activités multiformes dissimulant le sous-emploi.
Il s’agit des activités occasionnelles comme : la vente de brochettes, des poulets rôtis, de
cirage des chaussures, etc.
Toutes ces activités sont incontrôlables et difficilement organisables car elles échappent
au contrôle statistique c’est donc un secteur refuge, car ces activités sont temporaires et
les personnes employées quoi qu’elles soient valides, n’ont pour la plus part aucune
qualification professionnelle.
CONCLUSION
Le passage anarchique des individus du secteur primaire au secteur secondaire puis au
secteur tertiaire favorise le chômage en ville. Au Congo, comme dans les autres pays
sous-développés, le secteur tertiaire apparait comme un secteur de refoulement ou
s’emploi une fraction peu qualifiée de la population.
83
FICHE N° 7
Objectif général : L’apprenant doit être capable de définir l’action des pouvoirs publics
sur l’activité des entreprises.
Durée : 9 heures
Plan
84
CHAPITRE 7: LES ENTREPRISES ET LES POUVOIRS
PUBLICS
INTRODUCTION
Jusqu'à une période récente, la croissance et le fonctionnement de l'économie nationale
reposaient uniquement sur l'initiative du secteur privé ; car on estimait qu'en cas
d'inflation ou de dépression, les mécanismes naturels du marché allaient rétablir
automatiquement I ' équilibre.
Mais depuis la grande crise de 1929, l'action régulatrice des pouvoirs publics devient de
plus en plus prépondérante dans le fonctionnement de l'économie. Par sa politique fiscale,
monétaire etc, l'Etat oriente l'activité des entreprises dans le sens nécessaire du
réajustement.
Pour réguler le fonctionnement de l'économie, les pouvoirs peuvent envisager trois (3)
types d’actions.
1- Les impôts
L’Etat augmente les impôts sur les sociétés, ce qui réduit leur capacité
d’autofinancement.
Il peut aussi agir sur la TVA. Bien que payée par l’entreprise, la TVA est en réalité
supportée par les consommateurs. Mais l’entreprise ne pouvant pas toujours majorer les
prix, elle sera dans l’obligation de payer elle-même une partie de cet impôt.
85
2- Les prix
La rareté de biens sur le marché pousse généralement les entreprises à rechercher un
super profit. Cet objectif est atteint par la pratique des prix exorbitants, voire
insupportables : c'est l'inflation par le prix. Cette situation met les consommateurs dans
un double état : besoin de consommation ou volonté de consommer, difficulté d'acheter.
Pour réguler cette situation et garantir ainsi les intérêts des consommateurs, en période
d’inflation, l’Etat peut opter pour le blocage des prix
3- Les salaires
Pour empêcher le développement d'une inflation par les coûts de production, l'Etat peut
limiter la hausse des salaires. Dans ce cas, l'Etat cherche à garantir la pérennité des
activités des entreprises, afin d'éviter toute faillite qui mettrait les travailleurs dans une
situation de chômage, aux conséquences très dommageables.
Dans le cas contraire, c'est – à - dire dans le cas où le pouvoir d'achat des travailleurs est
très bas, et ne permet pas donc de financer leurs dépenses, les pouvoirs publics peuvent
obliger les entreprises à augmenter les salaires de leurs agents.
5- La masse monétaire
En cas d'excès de la demande par rapport à l'offre, l'Etat limite les crédits à court terne et
les crédits à la consommation ; ce qui réduit la quantité de monnaie en circulation et
incite les agents à diminuer leurs dépenses.
86
Les mesures coercitives permettent, certes, de réduire certains déséquilibres en frappant
les entreprises, mais elles présentent cependant le danger de pousser ces dernières à
ralentir leur activité, d'où un risque de récession.
87
Mesures en faveur des exportations :
Ici l'objectif visé est l'équilibre des échanges extérieurs
Mesures en faveur des regroupements des entreprises :
L’Etat intervient parfois directement pour lancer une activité économique jugée
indispensable pour l’avenir du pays.
Mesures destinées à améliorer leur productivité :
Entrent dans ce groupe, toutes les mesures encourageant la modernisation des
équipements.
88
CONCLUSION
Le problème des rapports entre l'entreprise et les pouvoirs, publics se pose le plus
souvent lorsqu'il s'agit des, entreprises privées, d'autant plus que pour les entreprises;
publiques, la décision revient à l'Etat qui oriente leur destin dans une direction ou dans
une autre.
Ces rapports constituent les éléments fondamentaux de Ainsi, dans ses marges de
manœuvre sur l'activité de production proprement dite, ainsi que sur la pratique des prix,
la rémunération des travailleurs, l'entreprise ne doit pas perdre de vue que, s'il y a lieu,
l'Etat.
89
SUPERVISION ET COORDINATION
I- INSTITUTION
Antoine Thomas Nicéphore FYLLA SAINT EUDES………………METPFQE
Jean NGAKOSSO………………………………………….………..Directeur de Cabinet du Ministre
Jacques MABIALA ……………………………………………........Conseiller Coordonnateur
Jacques SAMBA …………………………………………………....Conseiller Coordonnateur
Adjoint
David ANGA ………………………………………………………..IGETPFQE
René Fulgence ADICOLLE GOUM ………………………………..DGET
Jean Antoine PANDZOU …………………………………………...IPETPFQE
II- PARTENAIRES DU METPFQE
Télé – Congo ……………………………………………………………
Atlas Clavis Services……………………………………………….……
GENC…………………………………………………………......….….
STARTIMES ……………………………………………………………
MTN………………………………………………………..….……..….
AIRTEL…………………………………………………………..…..….
CONGO TELECOM………..………………………………………...…
C–DIRECT……………………………………………………………….
III- SUPERVISION
Responsable : Félicien IBOUANGA ……………………..DDETP-B
Responsable Adjoint : Jacques BALENDE………………Inspecteur Coordonnateur du
SIDETPFQE
IV- COORDINATION
Responsable : BORO Parfait Faustin, Proviseur LTCM
Responsables Adjoints : GOUEMBA HAULLIER Alain Riches, Proviseur LEPAAC
OKO Basile, Proviseur LTIM
MEMBRES
- DINGUISSI Patrice, Proviseur LPAK
- LELO Simon, Proviseur LTCF
- ANGOUNDA Jean Pierre, Proviseur LTIF
- MOLLOUMBA Jean Felix, Directeur EPMS
- DIAVILA Charlotte, Directrice CET Théophile Mbemba
- MILANDOU MADZOU Mfou, Directrice CETF 08 MARS
- OWASSA Bernard, Directeur ENBA
- N’GOKA ITOUA Jean Roger, Directeur ENMA
- POOS Blandine, Directrice ENI
- MBOLA Godefroy, Directeur des Etudes VA LTCM
- MOUHOUILENO Aloise, Directeur des Etudes VA LTCF
- KAMBA Julien, Directeur des Etudes 2ème Cycle LTIF
- KOUMBA Alphonse, Directeur des Etudes 2ème Cycle LTIM
90
LISTE DES CONCEPTEURS :
1. LES INSPECTEURS :
MVOUONDO François
Mme BATIRI Béatrice
VII- BIBLIOGRAPHIE
91