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REPUBLIQUE ALGERIENNE DEMOCRATIQUE ET POPULAIRE

‫وزارة التـعليم العالي والبـحـث العــلـمي‬

MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE

‫جـــــامـعــة حــسيــــبة بــن بــوعــــلي – الشـــلـف‬


Université Hassiba Benbouali de Chlef (U.H.B.C)

Faculté de Technologie

Mémoire Master

Domaine : Sciences & Technologies

Filière : électrotechnique

Spécialité : commande et Machine électrique

Thème

Réalisation de chauffage par induction

Présenté par :
 Mezian Amine
 Kraouas Fatima
Encadreur :
 Dr. M. Latrouche

Promotion 2021/2022
Remerciements
Au terme de ce travail, nous devons nos remerciements tout d’abord à
dieu qui nous a donné la force et le courage de suivre nos études et
d’arriver à ce stade et à nos parents qui nous ont beaucoup soutenus
pendant tout au long de notre parcourt. Nous ne trouvons pas les mots
pour exprimer notre gratitude envers le Dr LOTRACHE notre encadreur,
Ses excellents conseils et ses encouragements ont permis à ce travail
d’aboutir. Ses capacités scientifiques, Son soutien, sa clairvoyance et ses
compétences dans le domaine étaient notre grand support. Faire notre
projet sous sa direction était pour nous un grand honneur et un immense
bonheur.

Nous tenons aussi à remercier les membres du jury qui nous ont fait
honneur d’examiner ce travail.

Enfin, nous renouvelons nos remerciements à ceux qui nous ont aidés de
près ou de loin pour réaliser ce travail
Dédicace
A ma chère mère
A mon chère père
A mes chère frères amine et Younes
A la famille kraouas et djafer
A mes amis et cousins
A tout ce qui m’aime Je dédié ce travail

Résumé :
Le chauffage par induction est une technique électromagnétique utilisée comme
source thermique pour le traitement et la transformation des métaux, la cuisson,
l’assemblage des pièces conductrices,…. Son rendement et son efficacité font qu’il
est très demandée dans plusieurs applications industrielles. Le but de ce projet est
de faire une étude complète sur le système de chauffage à induction, sur plusieurs
front : magnétique, thermique et électronique de puissance, dans ce cadre, une
maquette a été réalisée, étudiée Des essais expérimentaux ont été conduits, les
résultats obtenus nous ont permis de valider la démarche de conception adoptée.
Mot clés : Chauffage par induction, Courant de Foucault, , Conception, Inducteur,
Générateur de puissance à induction.

Abstract:
Induction heating is an electromagnetic technique used as a heat source for
treatment and metal processing, baking, and assembling electrical components...Its
performances and effectiveness make it great demand in many industrial
applications. The aim of this project is to make a comprehensive study of the
induction heating system, on many fronts: magnetic, thermal and power electronics,
in this context, a model was performed, studied . Experimental tests were
conducted, the results have allowed us to validate the adopted design approach.
Key words: Induction heating, eddy current, , Design, inductor, power induction
generator
Lisle des simples

V Tension Electrique [V]


I Courant Electrique [A]
F Fréquence [Hz]
B Induction Magnétique [T]
H Champ Magnétique [A/M]
E Champ Electrique [V/M]
D Induction Electrique [C/M2 ]
R La charge ( résistance)
L inductance
Req ; La résistance équivalente
Leq : L’inductance équivalente
N: nombre de spires de l’inducteur
li: la longueur de l’inducteur

ri: le rayon de l’inducteur.

⃗J densité de courant électrique

σ est la conductivité électrique

M v ;masse volumique [km . m−3 ]

C : chaleur spécifique [ J.kg-1.k-1 ]

λ :conductibilit é thermique d é pendante de T [w . m. K ]

Pv ; densit é volumique de puissance dissip é e localement [w . m−3 ]

Qc et Qr ; Flux de chaleur perdu par convection et rayonnement


n : Vecteur normal unitaire à la surface

ℎ: Coefficient de convection [W.m−2 ℃−1 ]

Q s ; Temp é rature de surface de la charge[℃ ¿

Qe :Temp é rature de fluide [℃ ¿

σ r Constante de Stefan : [W.m−2 ℃−1 ]

ε r : Emissivit

J : la densité du courant de la source

I : le courant de source
S : la surface parcouru par la densité du courant J tel que:

σ : :la conductivit é

μ : la perm é abilit é ,

f :la fr é quence d ’ excitation du conducteur

m : la masse de la pièce à chauffer

T0: la température ambiante

c: la valeur moyenne de la capacité thermique relative du matériau

t : est le temps nécessaire pour le chauffage

p: Puissance transmise à la charge

pi : Puissance dissipée dans l’inducteur

ρ la résistivité électrique de la pièce

μr perméabilité magnétique relative

T La température

δ La profondeur de pénétration
K : Coefficient de couplage

m : Rapport du nombre de spires A vide

PCB Printed Circuit Board

CMS les composants montés en surface


Chapitre I :
Figure. I.1 Représentation d’un système de chauffage par induction
Figure. I.2 : Schéma général d’une installation de chauffage par induction
Figure I.3: Soudage de deux pièces métalliques par induction.

Figure I.4: Plasma d’induction

Figure I.5: Schéma de principe de cuisine d’induction

Figure. I.6 : Exemple d’inducteurs utilisés en milieu industriel

Figure. I.7. Schéma équivalent du système couplé (inducteur + charge)

Figure. I.8 : Circuits résonants (série / parallèle)

Figure. I.9 : Schémas équivalents de l’inducteur et la pièce

Chapitre II ;
Figure II.1 : Principe de chauffage par induction
Figure .II.2 : Principe de chauffage par induction d’une pièce cylindrique
Figure II.3 :Représentation de la profondeur de peau
Figure II.4 : Distribution de la chaleur dans une pièce cylindrique

Figure II.5 : Répartition de la densité de courant depuis la surface

Tableau II.1 : Profondeur de pénétration ρ[mm]

Figure II.6 : L’évolution de , μr en fonction de B(H) pour différentes valeurs de T

Figure . II.7 : L’évolution de , μr en fonction de B(H) pour différentes valeurs de T

Figure. II.8 : La résistivité de l’acier en fonction de la température

Figure . II.9 : Forme cylindrique d’un acier

Chapitre III
Figure III.1 : Diode
Figure III.2 : MOSFET canal N [43].
Figure III.3 : MOSFET canal P [43].

Figure III.4: Schéma général du système étudier


Figure III.5: alimentation
Figure III.6: Plaque signalétique de l’alimentation
Figure III.7 : Circuit de puissance
Figure III.8 : MOSFET IRFP 260N
Figure III.9 : Résistance de 470 Ω, 1.5W
Figure III.10 : Diode Fast recovery
Figure III.11: Diode zener IN5349GB
Figure III.12 : bobine a noyau
Figure III.13 :  bobine de 9 spires
Figure III.14 ; bobine de 7 spires
Figure III.15 : capacité
Figure III.16 : circuit électrique
Figure .III.17 : Boite dérivation apparente 

Introduction générale
Le chauffage par induction est un phénomène physique très utilisé en milieu industriel pour le
préchauffage des pièces métalliques conductrices de l’électricité avant mise en forme à chaud,
pour les traitements thermiques ou encore pour les opérations de soudure entre pièces
métalliques. Son principe est basé sur l’application directe de deux lois physiques la loi de Lenz
et l’effet Joule. Par rapport aux techniques classiques, le chauffage par induction présente de
nombreux avantages, entre autres [6]: Une vitesse de chauffage très élevée, un coût très faible,
une meilleure distribution de la chaleur, une possibilité de contrôler la zone de chauffage, une
grande souplesse d'utilisation par le choix des températures de traitement et une réponse parfaite
aux exigences industrielles. Généralement, le système comprend essentiellement: une source
d’alimentation haute fréquence, un ou plusieurs inducteurs de chauffage, un transformateur
d’adaptation et un système de commande et de régulation de la puissance transmise à la charge.

Le développement de la conversion d’énergie électrique, nourri par l’apparition puis


l’amélioration des semi-conducteurs hautes fréquences, les onduleurs à résonance tiennent une
place importante dans les applications du chauffage thermique. Ce sont des montages
électroniques à circuit oscillant série ou parallèle dans lesquels la résonance est exploitée pour
minimiser les contraintes électriques et thermiques sur les interrupteurs, réduire les harmoniques
et minimiser les pertes par commutation [7]. Ces onduleurs demeurent parmi les convertisseurs
les plus délicats à mettre en œuvre du fait de leur structure particulière. On peut distinguer :
L’onduleur de tension et l’onduleur de courant. La technologie des onduleurs de tension est la
plus utilisée dans la plupart des systèmes industriels. Dans cette structure l’inducteur et la pièce à
traiter sont placés en série avec le condensateur de compensation.

Les systèmes électromagnétiques ont généralement pour source un dispositif d’électronique de


puissance qui se définit comme étant la partie d’électronique spécialisée dans le changement de
forme des tensions et des courants électriques associent l’aspect énergétique des circuits
électriques. On l’appelle aussi convertisseur statique d’énergie électrique, au fil du temps, ces
convertisseurs ont évolues et se sont développé technologiquement et grâce à leur utilisation pour
les systèmes électromagnétiques, ces dernier sont devenu à la fois plus complexes et plus
performants [11]. Les dispositifs électromagnétiques engendrent toujours des phénomènes
d'échauffement. Ceuxci peuvent être bénéfiques, comme dans le cas du chauffage par induction,
ou néfastes, comme dans le cas des machines électriques. La durée de vie de ces dispositifs
dépend beaucoup de la température atteinte en régime permanent. Dans le chauffage par
induction, on cherche toujours à obtenir des températures plus ou moins élevées, localisées et
avec des rendements élevés. Une installation de chauffage par induction est formée de trois partie
principales, le convertisseur statique de puissance constituant le générateur de puissance, le coffré
d’adaptation et l’ensemble inducteur/charge. Notre travail sera consacré à l’étude et la réalisation
d’une installation d’un chauffage par induction en utilisant une modélisation complète qui inclue
les différents phénomènes d’électronique de puissance, d’électromagnétisme et de la thermique,
pour une conception optimale du système de chauffage par induction

Problématique et contribution Dans les applications du chauffage par induction, la résistivité


électrique et la perméabilité magnétique relative de la pièce à traiter dépendent fortement de la
nature du matériau et des conditions imposées (température, intensité du champ magnétique). Au-
dessus de la température de Curie, cette influence est fortement non-linéaire ce qui entraine une
variation de la profondeur de pénétration et la densité de puissance. Les onduleurs à résonance
sont des systèmes à structure variable, de ce fait, leur comportement est fortement non linéaire ce
qui complique relativement leur analyse, modélisation et commande

Notre travail sera consacré à l’étude et la réalisation d’une installation d’un chauffage par
induction en utilisant une modélisation complète qui inclue les différents phénomènes
d’électronique de puissance, d’électromagnétisme et de la thermique, pour une conception
optimale du système de chauffage par induction.

Présentation des chapitres Dans notre travail, est constitué de trois chapitres ::

Dans le premier chapitre ;on se basera sur les généralités du chauffage par induction dans un
premier temps les éléments qui constituent le système de chauffage par induction; à savoir, les
matériaux, les différents types d’inducteurs et leurs schémas équivalents proposés dans la
littérature. On a parlé brièvement sur les différentes topologies des onduleurs à résonance
destinés au chauffage par induction, leurs techniques de commande ainsi que leurs démarches de
modélisation. Enfin, nous avons évoqué l’état de l’art des principales lois de commande.

Le deuxième chapitre est consacré à la présentation du principe de base du chauffage par


induction et les paramètres qui caractérisent son fonctionnement à savoir la profondeur de
pénétration, la fréquence de commutation, la puissance nécessaire, etc. Ensuite, nous avons
montré la dépendance des paramètres de la pièce utilisée dans cette application en fonction de la
température de chauffage et l’intensité du champ magnétique imposé

Dans le dernier chapitre nous présenterons la maquette réalisée dédiée au chauffage par
induction
Chapitre I :
1.Introduction

Grâce aux recherches des vingt dernières années, de nombreux procédés industriels
nécessitant des opérations de chauffage font appel à des dispositifs de chauffage par
induction. Les applications sont très nombreuses, qu’il s’agisse de traitement thermique
de surface, de fusion, soudage, brasage, etc. Le chauffage par induction
électromagnétique fait partie des techniques électrothermiques qui permettent de chauffer
un matériau sans contact direct avec une source d’énergie électrique [Wan01, Pas01, Lab01,
Car01]. Quelle que soit la nature des applications industrielles, le chauffage par induction
présente un certain nombre d’avantages intrinsèques qui explique son développement
croissant. [21]Par rapport aux techniques classiques, le chauffage par induction est précis
grâce à un contrôle de la température, du temps et de la vitesse de chauffage de la pièce à
traiter. Cela se traduit par une amélioration de la qualité et de la productivité.
Dans ce chapitre nous présentons dans un premier temps les éléments qui constituent le
système de chauffage par induction ; à savoir, les matériaux . Nous parlerons brièvement
sur les techniques de commande

1.2 principe et avantage

Le chauffage par induction peut être défini comme un procédé de chauffage sans contact
utilisé pour chauffer un métal conducteur en y induisant un courant électrique. Le
processus implique le passage d'un courant électrique à travers une bobine à l'intérieur de
laquelle le métal qui doit être chauffé est placé. La bobine devient le primaire du
transformateur et le métal (généralement connu sous le nom de la pièce ou la charge)
devient le secondaire du transformateur.
Théoriquement, trois choses sont nécessaires pour le chauffage par induction (Fig. 1.
1):
 L’alimentation électrique en courant.
 La bobine d'induction.
 La pièce.
Mais en pratique, d'autres choses sont également nécessaires, comme:

 Le système de refroidissement à eau (en particulier dans le chauffage par


induction à haute puissance)

 Le réseau d'adaptation d'impédance (pour un meilleur transfert d'énergie entre la


bobine d'induction et l'alimentation en courant)
 Le contrôle électronique de l'intensité de la chaleur et les cycles de chauffage à
temps.

Le procédé de chauffage par induction peut être expliqué comme suit:

Le courant électrique variable qui passe à travers la bobine crée un champ de force ou flux
électromagnétique autour d’elle. Ce dernier produit un courant électrique dans la pièce à chauffer
qui se trouve à l'intérieur de la bobine (aucun contact entre la bobine et la pièce). Ce flux de
courant est appelé les courants de Foucault. Le métal de la pièce offre une résistance aux courants
de Foucault et à cause de l'effet Joule, l'énergie dissipée produit de la chaleur interne. Certains
facteurs influencent le procédé de travail du chauffage par induction :

 Caractéristiques de la pièce telles que l’épaisseur et la résistivité.


 La densité de puissance qui provoque un échauffement plus rapide de la pièce.
 La conception de l’inducteur qui doit être conçu adaptable à la forme et la taille
de la pièce. Le procédé de chauffage par induction est aussi gouverné par les
principes fondamentaux.
 La profondeur de pénétration ou l’effet de peau fait référence à la tendance
naturelle des courants de Foucault à circuler sur la surface d'un matériau. Elle
dépend de la fréquence du champ de force, de la résistivité et de la propriété
magnétique de la pièce.
 L’effet de proximité qui est l'effet perturbations dans l'écoulement uniforme connu
sous le principe de moindre
 Le rendement de couplage qui détermine la distance entre la bobine et la pièce de
telle sorte que la quantité de chaleur produite soit
 L’hystérésis qui produit de la chaleur supplémentaire dans les cela uniquement en
dessous de la température de Curie. [10]

Figure. I.1 Représentation d’un système de chauffage par induction


[23]
Le chauffage par induction d’avantages intrinsèques qu’il présente quelle que soit la
nature de ces applications industrielles. peut citer :
 Précision, bon contrôle et efficacité permettant d'améliorer la qualité
 Rapidité de chauffage liée à la possibilité d’obtenir des densités de puissance très
élevées
 Localisation précise de l’effet thermique grâce à une conception d’inducteur et
une fréquence de fonctionnement adaptée à la pièce à chauffer.
 Possibilité de chauffer à des températures très élevées avec un rendement
indépendant de la température.
 Procédé répondant parfaitement aux exigences industrielles de la moyenne et
grande série
 Offre d’une meilleure productivité et reproductibilité des opérations effectuées
 Rendement de chauffage souvent très élevé
 Absence de pollution par source de chaleur
 Bonnes conditions de travail.

I.3.Installations de chauffage par induction


I.3.1 Schéma général: Le chauffage par induction

est une technique bien connue à produire très hautes température pour des applications telles que
fusion d’acier, la soudure et durcissement extérieur. Dans chaque application la fréquence
appropriée doit être employée selon le morceau de travail et la condition de la géométrie et de
profondeur de peau [17]. La figure.33 montre le schéma de principe d’une installation de
chauffage par induction. On trouve, à partir du réseau électrique (50 Hz), un convertisseur
permettant de créer les courants électriques à la fréquence souhaitée, un adaptateur nécessaire

à l’ajustement des tensions, un inducteur générant le champ électromagnétique dans lequel est
placée la charge à chauffer [5].

Figure. I.2 : Schéma général d’une installation de chauffage par induction [18]

Les installations de chauffage inductif peuvent inclure un système de refroidissement pour le


convertisseur de fréquence et pour l’inducteur, ainsi qu’un système de transport de l’énergie et un
système de commande et de mesure adapté [

I.3.2.Source d’alimentation :

L’alimentation électrique peut être de différente nature selon la fréquence d’alimentation de


l’installation [13]. Quelques ordres de grandeur sur le chauffage par induction permettent de
mieux cerner ses spécificités.

Pour les installations à 50Hz La charge est directement connectée au transformateur. Le


transformateur peut être régulé pour ajuster le courant à l’impédance de la charge [13].
 Convertisseur de fréquence à thyristors :
 Rendement: 90-97%
 Plage de fréquence : 100Hz-10kHz
 Plage de puissance : jusqu’à 10MW
 Convertisseur de fréquence à transistors :
 Rendement: 75-90%
 Plage de fréquence : jusqu’à 500kHz
 Plage de puissance : jusqu’à 500kW

I.4.Caractéristiques du chauffage par induction:

 Intérêts technique:

 Grâce à la haute densité de puissance, une installation à induction peut être compacte et
réaliser un chauffage rapide.
 L’induction permet d’obtenir des températures de chauffe très élevées
 L’induction peut être appliquée de façon très locale
 Les installations à induction sont compatibles avec les automatismes

 Consommation énergétique :

 Les installations de chauffage par induction ont, en règle générale, un bon rendement.
Toutefois, le rendement dépend aussi de la nature du matériau à chauffer.
 Une part importante des pertes calorifiques peut être récupérée
 Limite :
 Matériaux conducteurs

2. Classification des techniques de chauffage par induction


Le chauffage par induction est une méthode de chauffage rapide et homogène destinée à
des applications de fabrication qui exigent de coller ou de transformer les propriétés de
métaux ou d’autres matériaux conducteurs. Ce procédé repose sur des courants électriques
induits au sein de la matière en vue de produire de la chaleur. Bien que les principes de
base de l’induction soient bien connus, les récents progrès en matière de technologie des
semi-conducteurs ont transformé le chauffage par induction en une méthode
remarquablement simple et rentable pour les applications de collage, de traitement, de
chauffage ou d’essai de matériaux. En pratique, on distingue deux techniques de
chauffage par induction :
2.1. Le chauffage direct :
Dans ce type de chauffage, le corps à traiter (conducteur de l’électricité et de la chaleur)
est placé dans un champ magnétique variable dont les variations induisent, d’après la loi
de Lenz, une force électromotrice donnant naissance a des courants de Foucault. Le corps
s’échauffe sans contact par l’effet Joule dû aux courants induits.
2.2. Le chauffage indirect :

Dans ce type de chauffage, la pièce à chauffer est peu conductrice de l’électricité ou de la


chaleur. Elle est placée en contact avec un élément sensible à l’induction qui s’échauffe et
lui transmet sa chaleur. [24]

3 .Applications industrielles du chauffage par induction :


On trouve principalement des installations de chauffage par induction dans les domaines
de la métallurgie et de la mécanique : 45% pour la fusion, 45 % pour le chauffage avant
formage, 10 % pour le traitement thermique et les applications diverses. Les puissances
mises en œuvre peuvent varier de quelques centaines de watts (petits fours à induction de
laboratoire ou de prothésiste dentaire) à plusieurs mégawatts pour les grosses installations
de fusion [17]. Cependant, grâce à l’évolution des technologies de l’électronique de
puissance et à l’apparition de composants de commutation plus rapides, des applications
innovantes sont apparues dans d’autres domaines : chimie (fusion directe de verres et
d’oxydes…), grand public (plaque à induction de cuisine). En général, les applications du
chauffage par induction sont très nombreuses dans l'industrie ou à caractère domestique
[28]. On peut citer :
 La fusion des métaux ou de leurs alliages,
 Le soudage de pièces métalliques,
 Le frettage, -
 Le réchauffage avant formage et forgeage,
 L'industrie chimique, -
 Le plasma inductif, -
 Table à cuisson
A. La fusion des métaux ou de leurs alliages :

Les fours les plus répandus sont les fours à creuset, à basculement, plutôt utilisés pour la fusion,
et les fours à canal, souvent réservés au maintien en température des métaux fondus. Les fours à
creuset sont composés d’une bobine, refroidie par une circulation d’eau, entourant un garnissage
en réfractaire dans lequel est placé le matériau à fondre. Ses domaines d’utilisation en moyenne
fréquence concernent la refusions pour élaborer des aciers spéciaux en quantités limitées avec
changements d’alliages fréquents, la production de masse de fonte à graphite sphéroïdal, la fusion
d’alliages d’aluminium (fonderie sous pression) et la fusion d’alliages cuivreux. A cause de
l’usure des réfractaires, il existe une puissance maximale à ne pas dépasser : 400 kW/tonne à 50
Hz, voire 1000kW/tonne à des fréquences plus élevées

B. Soudage de pièces métalliques par induction :


Figure I.3: Soudage de deux pièces métalliques par induction.

Le soudage est une opération qui consiste à assembler par fusion les bords adjacents de deux
pièces ou de deux constituants métalliques, les arguments en faveur du soudage par induction
sont les suivants [29] :

 Localisation du chauffage
 Rendement énergétique élevé
 Facilite de contrôle, régulation et automatisation.
C. Frettage par induction :

Le frettage est un procède d'assemblage mécanique, qui consiste en un emmanchement en force


et à chaud. Le procède utilise de dilatation puis de rétreint localisé.

D. Réchauffage avant formage et forgeage :

Le réchauffage par induction est de plus en plus utilisé dans le milieu industriel en raison de ses
possibilités de productivité enlevée, de sa faible consommation d'énergie, de sa rapidité de
chauffage, de la réduction des pertes par oxydation, de la bonne précision de température permise
et de la possibilité de chauffer une zone bien délimitée au niveau des pièces.

E. Industrie chimique :

L’induction est utilisée comme moyen de chauffage des parois de réacteurs chimiques. On trouve
ce type de réacteurs dans la fabrication des résines, des cosmétiques et dans l’industrie
pharmaceutique.

F. Plasma d’induction :

Constitué de gaz partiellement ionisé, le plasma peut être assez conducteur pour entretenir une
réaction thermique par induction
Figure I.4: Plasma d’induction.
G. Traitement thermique superficiel :

L’induction permet de chauffer la surface de la pièce sans affecter notablement le cœur, puis de
durcir par refroidissement (trempe à l’eau ou à l’air) de manière à obtenir une structure
hétérogène.

Figure.5.: Schéma de principe de cuisine d’induction.


Autres applications de l’induction :

On peut citer entre autres :

 Le brassage électromagnétique d’alliages métalliques

3.1. Classification des matériaux


Sur la base du comportement en présence d’un champ magnétique d’excitation, il existe
quatre principaux types de matériaux:

 Les matériaux diamagnétiques


Diamagnétique : La susceptibilité χ est faible (donc μ≈1) Matériel faiblement
magnétique Si l’on place une barre magnétique près de lui, celle-ci le repousse.
Exemple : bismuth (Bi), argent (Ag), plomb (Pb), eau.
 Les matériaux paramagnétiques
Paramagnétique : La susceptibilité χ est faible (donc μ ≈ 1) Présente un
magnétisme très peu significatif. Attiré par une barre magnétique. Exemple : air,
aluminium (Al), palladium (Pd), aimant moléculaire
 Les matériaux ferrimagnétiques
Ferromagnétique : la susceptibilité χ est élevée (μ >> 1) Magnétique par
excellence ou fortement magnétique. Attiré par une barre magnétique. Exemple :
fer (Fe), cobalt (Co), nickel (Ni), acier doux.
 Les matériaux Antiferromagnétique
Antiferromagnétique : Non magnétique, même sous l’action d’un champ
magnétique induit. Exemple : oxyde de manganèse (MnO2)

Les matériaux utilisés pour l’électrotechnique aux fréquences industrielles sont de type
ferromagnétique, à cause de leur susceptibilité et aimantation à saturation élevées. Pour les
fréquences au delà de 10 kHz, les matériaux ferrimagnétiques sont généralement employés. Bien
que ces derniers possèdent une aimantation à saturation plus faible, ils présentent des pertes
magnétiques significativement plus basses, ce qui est important lorsque la fréquence d’opération
augmente. Une classe de matériaux ferromagnétiques [21].

4.Classification des inducteurs


L’inducteur est l’élément principal dans les applications du chauffage par induction. Il est
généralement fabriqué à partir d’un tube de cuivre à haute conductibilité. La taille et la forme

de l’inducteur doivent correspondre à la forme de la pièce à chauffer et aux variables du procédé.


On distingue :

 L’inducteur à spires simples


 L’inducteur à spires multiple
 L’inducteur à spires hélicoïdal
 L’inducteur à spires ronds
 L’inducteur à spires carrés

Une bonne conception de l’inducteur permet d’obtenir une évolution de la chaleur adéquate et de
maximiser le rendement du générateur de chauffage par induction, et facilite par ailleurs la mise
en place et l’enlèvement de la pièce. Suivant le type d’application recherché, différents types
d’inducteurs seront choisis. La figure I.2 illustre quelques exemples d’inducteurs utilisés en
milieu industriels :

Figure. I.6 : Exemple d’inducteurs utilisés en milieu industriel

5.Classification des techniques de modélisation de la charge


La modélisation est une technique qui permet d’établir un modèle explicatif d’un phénomène
physique en recensant les variables et l’importance relative de chacune de ces variables. Ce
modèle présente la structure ainsi que les caractéristiques essentielles du système réel. Dans la
littérature, il existe différentes études faites pour trouver un modèle mathématique qui représente
le comportement dynamique de l’inducteur et la pièce à chauffer. On distingue:

5.1. La modélisation numérique

Les études portées sur le sujet d’un point de vue numérique sont nombreuses. [Wan01, Pas01,
Cla01, Lab01, Car01, Kol01, Blu01] Il s’agit de coupler les phénomènes électromagnétiques, la
diffusion de la chaleur, ainsi que le comportement mécanique de la pièce à traiter. divise le
problème type de chauffage par induction en deux parties :
5.1.1. Une partie électromagnétique

Cette partie est régie par les équations de Maxwell. Ces équations traduisent sous forme locale
différents théorèmes (Gauss, Ampère, Faraday) qui régissaient l'électromagnétisme.

5.1.2. Une partie thermique

Cette partie est régie par l’équation de la chaleur et ses conditions aux limites. Le champ de
température est calculé connaissant les sources thermiques issues du problème
électromagnétique. Deux types de transfert de la chaleur sont considérés :

 Convection
 Rayonnement

De nombreux logiciels ont été développés pour simuler les phénomènes physiques des systèmes
de chauffage par induction parmi lesquels on peut trouver le FLUX2D, FLUX3D, COMSOL, etc.

6.Les convertisseurs statiques pour les systèmes de chauffage par


induction :

I.6.1.Position du problème :

L’objectif principal d’un générateur à induction, est de produire un courant alternatif à fréquence
élevée à travers un inducteur. Ce dernier va alors produire, à partir de ce courant, un champ
magnétique qui sera l’origine de courants de Foucault qui se développeront au sein de l’induit
[8]. Le système magnétique est donc généralement constitué d’un bobinage, de taille et de forme
adaptée à la pièce à chauffer et de la charge où se développent les pertes. Ce système peut être
considéré comme un transformateur, le primaire étant l’inducteur, le secondaire étant l’induit.
L’impédance offerte au générateur par l’inducteur sera donc essentiellement inductive et
fortement dépendante de la charge. En effet, si on considère le schéma équivalent d’un système
couplé figure.30 [7].

K : Coefficient de couplage
m : Rapport du nombre de spires A vide

nous retrouvons l’inductance propre de l’inducteur, alors qu’en charge, l’induit apporte une
résistance représentative de la puissance et fait chuter l’inductance totale (l <L)

Figure. I.7. Schéma équivalent du système couplé (inducteur + charge)

La valeur de l’inductance L dépend du couplage mais aussi des paramètres magnétiques de


l’induit (ex : passage du point de curie). Ainsi plus la fréquence d’alimentation (f) augmente, plus
les courants induits se concentrent en surface. Sachant que, pour obtenir un bon rendement
énergétique, l’épaisseur du métal, doit être au moins supérieure à trois fois la profondeur de
pénétration, on constate que le choix des fréquences est imposé par le métal (résistivité et
perméabilité magnétique), les dimensions des pièces à chauffer et les températures de chauffage
ciblées. En pratique, on rouvre des abaques donnant la valeur de la profondeur de pénétration du
courant en fonction de la fréquence pour divers matériaux et différentes températures [48]. Il y a
donc un compromis à trouver entre la puissance et la pénétration en fonction du matériau et du
type de traitement à effectuer. Le concepteur du générateur à induction se trouve alors confronté
à:

 une charge qui est inductive avec un faible facteur de puissance, et dont
les éléments sont susceptibles de varier de façons importante avec la
température.
 La plage des fréquences utilisées qui s’étend généralement entre quelques dizaines de
Hz et plusieurs centaines de kHz pour des gammes de puissances importantes (du kW
à quelques centaines de kW). Les semi-conducteurs de puissance sont à l’ origine de
la limite supérieure de fréquence, suivant la technologie du composant et la puissance
demandée.

I.6.2.Les structures de puissance :

En vue d’améliorer les dispositifs, on cherchera à compenser la nature inductive de la charge par
l’ajout d’un condensateur, placé soit en parallèle soit en série la figure.31

Figure. I.8 : Circuits résonants (série / parallèle)

Le circuit résonant série se comportera en dynamique, comme une source de courant (inductance
placée en série) alors que le circuit résonant parallèle se comportera comme une source de tension
[7]. La structure de conversion (continu/alternatif) la plus utilisée est l’onduleur en pont. Dans le
cas d’une conversion directe, il s’agira d’associer une source à

une charge de natures différentes. Soit fr la fréquence de la charge résonante (R, L, C). Le choix
de la structure est fonction des éléments imposés par le cahier des charges :

o Le type de charge (valeurs de R et L) ;


o La fréquence nécessaire ;

7. Modélisation par schéma équivalent simplifié


Les modèles électriques ont été proposés pour simplifier l’analyse mathématique de
l’inducteur et la pièce à chauffer [13.18].
La figure I.9 présente les 03 circuits électriques simplifiés simulant le fonctionnement
chauffage par induction :

Figure. I.9 : Schémas équivalents de l’inducteur et la pièce de

Dans cette partie, nous présentons les principaux modèles mathématiques proposés dans la
littérature qui vont nous servir par la suite à l’analyse et l’élaboration des algorithmes de
commande

7.1. Modèle équivalent série

Le premier modèle est appelé modèle de tension. L’inducteur et la pièce de travail sont représenté
par un circuit RL série. Cette formulation est très importante sur le plan pratique; en effet on
maitrise plus facilement et plus précisément la tension que le courant. La puissance apparente
dans le cas du modèle série est donnée par :

2
S= ( Req + j. ω s . Leq ) . Ι (I.1)
Le facteur de puissance est exprimé par :

Req
F P= (I.2)
√R 2
eq + ¿¿ ¿

7.2. Modèle équivalent parallèle

Le deuxième modèle est appelé modèle en courant. [Mur01] représente l’inducteur et la pièce à
chauffer par un circuit RL parallèle. Dans ce cas, la puissance apparente est égale à :

S=U 2 . ¿ ) (I.3)

Et le facteur de puissance devient:

1
F P=
Req .
√ 1
2
+ 2
1
2
R eq Leq . ω eq
(I.4)

en pratique, pour un cylindre de longueur L et de rayon rw, les valeurs de Req et Leq sont données
par les formules approximatives suivantes :

2 2 π . rw
Req = p . N ¿). (I.5)
δ.l

10. π . μ 0 .r
Leq = i
(I.6)
9.r i +10. l i

avec,

N: nombre de spires de l’inducteur

li: la longueur de l’inducteur

ri: le rayon de l’inducteur


7.3. Modèle équivalent d’un transformateur

Dans ce modèle l’agencement de l’inducteur et la pièce à chauffer est considéré comme un


transformateur monophasé avec un secondaire court-circuité. Ahmed à étudier l’intérêt de ce
modèle par rapport aux configurations précédentes. Dans son article il prend en compte le
couplage magnétique entre l’inducteur et la pièce à chauffer et il calcule le coefficient de
couplage et la constante de temps en fonction des grandeurs mesurées. L’exploitation de la
théorie des transformateurs, l’inducteur et la pièce sont modélisés par une combinaison RL en
série

8. Classification des techniques de commande


Pour assurer un chauffage inductif précis, il est nécessaire de pouvoir régler la puissance fournie
au récepteur de façon rapide et continue. Deux stratégies de commande peuvent être adoptées:

 La commande à fréquence fixe


 La commande à fréquence variable

8.1. La commande à fréquence fixe

Plusieurs techniques de commande à fréquence fixe ont été proposées dans la littérature parmi
lesquelles on peut citer:

8.1.1. Commande à rapport cyclique variable

Le rôle de cette commande est de maintenir la puissance fournie à la charge constante quelles que
soient les perturbations. Cette exigence est accomplie en contrôlant la tension imposée à l’aide
d’une commande permettant une variation du rapport cyclique

8.1.2. Commande par déphasage symétrique

Le principe de base consiste à déphaser d’un angle I les signaux de commande des deux bras
d’interrupteur de cet onduleur. Le réglage du transfert de la puissance s’effectue par variation de
l’angle de puissance du palier nul de la tension appliquée aux bornes de la charge.
6.1.3. Commande par déphasage asymétrique

La sortie de l’alimentation est contrôlée par annulation asymétrique de la tension appliquée

c.-à-d. par variation de l’angle de puissance du palier nul de la tension imposée . Cette technique
de commande est utilisée dans les applications domestiques du chauffage par induction.

8.2. La commande à fréquence variables

Les méthodes de commande, précédemment exposées, permettent d'obtenir une réponse


satisfaisante lorsque le convertisseur à résonance est soumis à de faibles perturbations. En
présence de fortes perturbations, ses performances se dégradent. La stratégie de contrôle adoptée
pour résoudre ce problème est la commande à fréquence variable. Généralement,

dans la plupart des applications récentes du chauffage par induction, la puissance fournie à la
pièce traitée est contrôlée par des systèmes à fréquence variable parmi lesquels on peut citer :

8.2.1. Commande à rapport cyclique variable et fréquence variable

La commande à rapport cyclique variable et à fréquence variable est une technique utilisée dans
la majorité des applications du chauffage par induction Dans cette approche, deux

boucles d’asservissement sont utilisés : une boucle de puissance et une boucle de fréquence. Le
transfert de la puissance est régler par variation

du rapport cyclique ; la boucle à verrouillage de phase (PLL) est utilisée pour suivre la variation
de la fréquence du système durant la phase de chauffage pour maintenir la commutation douce
(ZVS).

8.2.2. Commande par déphasage symétrique et fréquence variable

. Le principe de base de cette technique consiste à déphaser d’un angle I les signaux de
commande des deux bras d’interrupteur. On obtient ainsi une onde de sortie dont la valeur
moyenne est indépendante de toute fluctuation de la charge. La régulation de la puissance est
assurée par l’asservissement de deux paramètres, d’une part par l’angle de déphasage I et d’autre
part par la fréquence pour maintenir la commutation douce (ZVS) durant le processus de
chauffage.

8.2.3. Commande par déphasage asymétrique et fréquence variable

Cette technique de commande est employée dans les applications récentes du chauffage par
induction Dans cette approche, la puissance fournie au récepteur est régler par action sur

l’angle de déphasage I du palier nul de la tension. Pour assurer un fonctionnement stable et


précis, la boucle à verrouillage de phase est employée pour suivre la variation rapide de la
fréquence durant la phase de traitement thermique des pièces. Contrairement aux techniques
précédentes, pour les variations larges de la charge, la commande à fréquence variable par
déphasage asymétrique nécessite une fréquence minimale pour atteindre la commutation à zéro
de tension

9. Avantage et inconvénient du chauffage par induction :

I.9.1. Avantages du chauffage par induction :

La chaleur inductive permet : - De régler la chaleur à diffuser de manière précise. La chaleur se


transmet beaucoup plus rapidement le long de l´objet qu´une chaleur par convection
traditionnelle ;

 De chauffer des parties inaccessibles, comme par exemple des morceaux de métal,
encastrés dans du bois, du PVC, ou d'autres, y compris le vide.

 Il est possible en réglant la fréquence de chauffer une épaisseur plus ou moins importante
de la pièce. En effet plus la fréquence du champ magnétique est élevée plus

les courants de Foucault induits se forment dans une épaisseur fine à la surface de la
pièce. Cette propriété permet de tremper superficiellement des pièces en acier, la masse de
la pièce servant de refroidisseur (pas besoin d'eau). On obtient un durcissement superficiel
de la pièce sans affecter la résilience du cœur de la pièce ce qui est très favorable dans de
nombreuses applications.
 Une économie d´espace que les installations pour chaleur par convection dans la mesure
où la chaleur est présente elle-même dans la matière, la radiation thermique est alors très
petite.
 De meilleures conditions de travail sans saleté ni fumée par rapport aux installations
traditionnelles de chauffage.
 D´avoir une rentabilité beaucoup plus importante, conditionnée par une moindre perte de
chaleur et d´émission [26]

I.8.2. Inconvénients du chauffage par induction :

 Lors de mauvaises manipulations, d´autres objets peuvent être involontairement chauffés.


Pour y remédier, on utilise le procédé d´émulsion ou le refroidissement par eau. - Des
coûts d´acquisition élevés pour les fortes puissances.
 - Des champs électromagnétiques peuvent apparaître ce qui peut alors perturber l
´environnement, lorsque les isolations sont mauvaises ou bien lorsqu´il y a une protection
HF.

9. Conclusion :
Dans ce premier chapitre, nous avons fait le point sur le chauffage par induction, nous avons
exposé ses principes, ses propriétés et ses différentes caractéristiques. Nous avons répertorié un
certain nombre d’application industrielles et présenter les principaux avantages et inconvénients
de ce système de chauffage.
Chapitre II
Introduction
Le chauffage par induction est un processus utilisé pour souder, tremper ou revenir des métaux
ou d’autres matériaux conducteurs. Pour les processus de fabrication modernes, le chauffage par
induction offre une combinaison intéressante de vitesse, consistance, contrôle et efficience
énergétique. Dans une configuration de base de chauffage par induction, une source
d’alimentation envoie un courant alternatif de fréquence variable à la pièce (placée à l’intérieur
de l’inducteur) à travers un inducteur. En pratique, deux grandes familles des sources
d’alimentation utilisées dans les applications domestiques et industrielles. Ils sont constitués par
des circuits oscillants (série ou parallèle) peu amortis dont la fréquence de fonctionnement est
adaptée aux paramètres de la charge de façon à avoir en permanence un fonctionnement au
voisinage de la résonance, ce qui entraîne en particulier que la grandeur non imposée par la
source présente une allure quasi-sinusoïdale. Dans ce chapitre, nous allons présenter, le principe
de base du chauffage par induction, les caractéristiques des circuits oscillants ainsi que l’analyse
de la commutation à zéro de tension

2.Principe de l’induction magnétique


Le chauffage par induction est une application directe de deux lois physiques, la loi de Lenz et
l'effet Joule. Tout matériau conducteur électrique placé à l’intérieur d’un inducteur est le siège de
courants électriques induits appelés «courant de Foucault». Ces courants dissipent de la chaleur
par effet Joule dans le matériau où ils ont pris naissance

En effet, un inducteur parcouru par un courant alternatif génère un champ magnétique variant à
la même fréquence dans l’espace environnant. La pièce à traiter, placée à l’intérieur de
l’inducteur, est alors pénétrée par ce champ magnétique à une profondeur qui dépend de la
fréquence et des propriétés magnétiques de la pièce. Les parties de la pièce traversées par ce
champ sont alors le siège de courants induits. La direction et le sens de ces courants induit
obéissent à la loi de Lenz qui dit que les courants induits s’opposent à la cause qui leur a données
naissance (à savoir le courant parcourant l’inducteur). Ainsi, et comme illustré dans la figure 1.2,
les courants induits ont la même direction que le courant de l’inducteur, mais de sens opposé. La
pièce est alors chauffée par effet Joule

Figure II.1 : Principe de chauffage par induction

2.1.Principes physiques
Théoriquement, le chauffage par induction est une technique de chauffage reposant sur
l'induction électromagnétique et l’effet Joule. Toute substance conductrice de l'électricité plongée
dans un champ magnétique variable (créée par l’inducteur) est le siège de courants électriques
induits ou courants de Foucault. Ces courants dissipent de la chaleur par effet Joule dans la
substance où ils ont pris naissance. Concrètement, l’inducteur (la bobine) et la charge énergétique
(la pièce à traiter) sont les principaux composants d’un système chauffage par induction. La
figure II.1 illustre le principe de chauffage par induction d’une pièce cylindrique [4.9.]
Figure .II.2 : Principe de chauffage par induction d’une pièce cylindrique
Il se distingue cependant nettement des autres techniques par la nature des matériaux chauffés et
par la bande de fréquence électrique utilisée, c’est-à-dire par la profondeur de pénétration et par
les densités de puissance de chauffage obtenues. Afin de transmettre la plus grande partie de
l'énergie à la pièce à traiter, plusieurs paramètres sont à prendre en considération [17]:

la disposition respective des inducteurs et des pièces à chauffer (couplage, longueurs


respectives) ;

 la fréquence d'alimentation et l'effet de peau qui caractérisent la répartition des courants


induits dans la pièce ;
 les propriétés magnétiques, électriques et thermiques des pièces à chauffer ;
 le type d'inducteur (géométrie, nature du conducteur, technologie).

3.Modélisation des Phénomènes physiques


Nous présentons ici les équations décrivant les phénomènes électromagnétiques et thermiques
d’un système de chauffage par induction [9.12.14]:

3.1. Phénomène électromagnétiques

Avant de détailler les différentes équations qui régissent l’induction électromagnétique, il est
important de rappeler quelques effets qui ont un impact sur le comportement du procédé de
traitement thermique par induction et qui expliquent un peu la distribution finale de température
dans une pièce traitée par induction
Les phénomènes électromagnétiques au sein d'un dispositif quelconque peuvent être décrits au
moyen des équations suivantes:

L’équation locale de Maxwell s’écrit :


¿ B=0 (II.1)


où B est l’induction magnétique.

L’équation de Maxwell-Gauss donne la divergence du champ électrique en fonction de la densité


de la charge électrique :

ρ
¿.⃗
E= (II.2)
ε0

Où ⃗
E est le champ électrique, ρ densité volumique de charge électrique et est la permittivité
diélectrique du vide.

L’équation de Maxwell-Faraday traduit le phénomène fondamental d’induction


électromagnétique découvert par Faraday :

−∂ ⃗
B
rot . ⃗
E= (II.3)
∂t

Le rotationnel du champ électrique en fonction de la dérivée temporelle du champ magnétique.

L’équation de Maxwell-Ampère s'écrit en termes de vecteur densité de courant ⃗J :


∂E
rot . ⃗
B =μ0 . ⃗J + μ0 ε 0 . (II.4)
∂t

où . ⃗J densité de courant électrique et - est la perméabilité du vide.

a Loi d’Ohm s’écrit :

⃗J =σ . ⃗
E (II.5)

où σ est la conductivité électrique

La relation intrinsèque au milieu s’écrit :


B= μ0 . μ r (T , H ) ⃗
⃗ H (II.6)

où μr est la perméabilité relative du milieu etT la température.

3.2. Phénomènes thermiques

La simulation des évolutions thermiques au sein de la charge repose sur l'équation de la chaleur
qui découle du principe de conservation de l'énergie. Elle s'écrit sous sa forme locale pour un
matériau [13.18]:

λ ∂T ∂
. +
r ∂ ∂T
λ.
∂T
+(
∂r ∂z

λ.
∂T
∂z) (
=c . M v .
∂T
∂t )
−P v (II.7)

−3
M v ; masse volumique [km . m ]

C : chaleur spécifique [ J.kg-1.k-1 ]

λ :conductibilit é thermique d é pendante de T [w . m. K ]

−3
Pv ; densit é volumique de puissance dissip é e localement [w . m ]

Les conditions aux limites s'appliquant sur toute la surface externe de la charge sont prisent en
compte par l'équation :

∂T
λ. =Qc −Qr (II .8)
∂r

Qc et Q r ; Flux de chaleur perdu par convection et rayonnement

n : Vecteur normal unitaire à la surface

3.2.1. Convection thermique


Lorsque le transfert de chaleur s’accompagne d’un transfert de masse, il est appelé transfert par
convection. Ce mode d’échange de chaleur existe au sein des milieux fluides ou lorsque un fluide
circule autour d’un corps solide. On distingue :

o la convection naturelle
o la convection forcée

La quantité de chaleur perdue par convection avec le milieu extérieur (air, eau) est liée à la
différence entre la température de surface de la charge et celle du fluide. Elle s'exprime par la
relation suivante [8.9]

Qc =h (Qs−Q e ) (II.9)
ℎ: Coefficient de convection [W.m−2 ℃−1 ]
Qs ; Temp é rature de surface de la charge[℃ ¿
Qe :Temp é rature de fluide [℃ ¿

3.2.2. Rayonnement

Le rayonnement est une forme particulière de transfert thermique dans laquelle l'énergie est
portée par des ondes électromagnétiques. La quantité de chaleur perdue par rayonnement peut
s'exprimer par la formule [15.18.20]:

φ r=σ r . ε r ( T 4s −T 4e ) (II.10)

σ r Constante de Stefan : [W.m−2 ℃−1 ]

ε r : Emissivit é

4.Effet de peau
L'effet de peau ou effet pelliculaire (ou plus rarement effet Kelvin) est un phénomène
électromagnétique qui fait que, à fréquence élevée, le courant a tendance à ne circuler qu'en
surface des conducteurs. Ce phénomène d'origine électromagnétique existe pour tous les
conducteurs parcourus par des courants alternatifs. Il provoque la décroissance de la densité de
courant à mesure que l'on s'éloigne de la périphérie du conducteur. Il en résulte une augmentation
de la résistance du conducteur. Cela signifie que le courant ne circule pas uniformément dans
toute la section du conducteur. Tout se passe comme si la section utile du conducteur était plus
petite. La résistance augmente, ce qui conduit alors à des pertes par effet Joule plus importantes.
L’effet de peau est caractérisé par la profondeur de pénétration (δ), appelée profondeur de peau.
Cette profondeur est définie comme étant la région ou se concentre 63% de la densité des
courants induits et 86% de la puissance électromagnétique transmise à la pièce traitée (figure
1.3). Pour un matériau idéal (variables physiques constantes en fonction de la température), La
répartition de courant est donnée par (24) :

Figure II.3 :Représentation de la profondeur de peau

On remarque que la distribution de la densité de courant décroit dans le conducteur de


façon exponentielle suivant le rayon, qui peut s’exprimer par cette relation :
I
J= (II.11)
S
J : la densité du courant de la source
I : le courant de source
S : la surface parcouru par la densité du courant J tel que:

S=π ¿ (II.12)
Avec:

1
δ= (II.13)
√π . f .σ . μ
σ : :la conductivit é

μ : la perm é abilit é ,

f :la fr é quence d ’ excitation du conducteur

5. Profondeur de pénétration
La profondeur de pénétration A est une notion très importante qui régit le phénomène de
chauffage par induction car elle impose la fréquence des courants inducteurs et courants
induits [6.8.9]. La zone de production de la chaleur est concentrée dans une fine couche
sous la surface de la pièce à traiter (voir figure II.4)

Figure II.4 : Distribution de la chaleur dans une pièce cylindrique

En effet, la densité des courants induits décroît de manière exponentielle vers le centre de
la pièce avec la distance à la surface comme il est montré en figure II.3 [ 14.16.19]:
Figure II.5 : Répartition de la densité de courant depuis la surface

La répartition de la densité de courant est donnée par:

j ( x )= j 0 . e−¿¿ (II.14)

En pratique, la profondeur de pénétration δ est définie par le point où la densité de courant J(x) a
atteint 37% de sa valeur maximale :

j ( δ )=0.37 . I 0 (II.15)

Pour une charge cylindrique d’un rayon très supérieur à A, la formule théorique (II.13) permet de
connaître l’ordre de grandeur de l’épaisseur de peau:

1
δ= (II.16)
√π . f .σ . μ
Où f s est la fréquence du courant imposé dans l’inducteur, ρ la résistivité électrique de la pièce
considérée et μr sa perméabilité magnétique relative.
Il apparaît que la profondeur de pénétration dépend à la fois des caractéristiques du matériau à
chauffer( ρ , μ r ), et de la fréquence des courants induits f z .

5.1. Influence de la fréquence Fs

Le tableau I.1 regroupe des ordres de grandeur de A en fonction de plusieurs matériaux pour
différentes fréquences [Adn01]:

Matériaux Acier Cuivre Graphite


T= 20℃ T= 900℃ T= 20℃
Fréquence ρ=0.15 μ Ω. m ρ=0.086 μ Ω. m ρ=10 μ Ω. m
μr =40 μr =1 μr =1
50 Hz 4.5 20.87 225.08
100 Hz 3.18 14.76 159.15
1 KHz 1.01 4.76 50.33
10 KHz 0.32 1.48 15.92
100 KHz 0.10 0.47 5.03
1MHz 0.03 0.15 1.59

Tableau II.1 : Profondeur de pénétration ρ[mm]

La profondeur de pénétration est inversement proportionnelle à la racine carrée de la fréquence.


Alors que la résistivité et la perméabilité magnétique relative sont des caractéristiques de la pièce
à traité, la fréquence est donc un levier de contrôle de la profondeur de pénétration. La plage de
fréquence souhaitable est déterminée par les dimensions de la pièce à chauffer, le type de
matériau, la disposition entre l’induit et l’inducteur, et la profondeur de pénétration désirée. En
pratique, la plage de fréquence employée est comprise entre la fréquence industrielle de 50 Hz et
quelques mégahertz:

 basses fréquences : 50Hz - 500Hz


 moyennes fréquences : 500Hz - 50kHz
 hautes fréquences : 50kHz - 3MHz
5.2. Influence de la perméabilité relative

D’après la formule II.13, il est clair que la profondeur de pénétration est inversement
proportionnelle à la racine carré de la perméabilité magnétique relative , μr [17]. La valeur de -$
varie fortement d’un matériau à un autre. Pour les matériaux non magnétiques tels que le cuivre
ou l’aluminium, μr = 1, puisque ces matériaux ne facilitent pas le passage des lignes de forces.
Par contre, les matériaux ferromagnétiques ont un

coefficient de perméabilité beaucoup plus élevé. Ces matériaux offrent donc des profondeurs de
pénétration beaucoup moins importantes. Chaque matériau est caractérisé par son aptitude à la
magnétisation, et cette loi est applicable aux aciers en chrome vanadium. La figure II.4 représente
la dépendance de l’induction de l’acier en fonction du champ ' pour différentes valeurs de la
température [22.19]:

Figure II.6 : L’évolution de , μr en fonction de B(H) pour différentes valeurs de


T

La forme du diagramme B (H') peut varier fortement d'un matériau magnétique à l'autre. Pour
l’acier en Chrome Vanadium choisi, elle varie en fonction de la température et plus
particulièrement en fonction de l'amplitude du champ magnétique imposé. La perméabilité
magnétique des matériaux ferromagnétiques dépend fortement de la nature du matériau et des
conditions imposées (température, intensité du champ magnétique, saturation). Au-delà de la
température de Curie, la perméabilité chute brutalement à μr = 1, ce qui engendre une hausse
rapide de la profondeur de pénétration. Autrement dit, la température de Curie, est la température
T à laquelle le matériau perd son aimantation spontanée. Dans cette situation, le matériau est dans
un état désordonné dit paramagnétique.

La non-linéarité de la fonction B(H) a pour effet que la perméabilité relative n'est pas une
constante, mais une fonction du champ magnétique. La figure II.5 illustre l’évolution de la
perméabilité relative de l’acier en fonction de la température et du champ H [8.28]:

Figure . II.7 : L’évolution de , μr en fonction de B(H) pour différentes valeurs de


T

Il est à noter que la perméabilité relative de l’acier varie d’une façon non linéaire en fonction de
l’amplitude du champ magnétique et la température du chauffage. Sous l’effet d’une agitation
thermique suffisamment importante (due à une augmentation de température), les moments
magnétiques se désorganisent et la perméabilité magnétique relative chute à 1.

5.3. Influence de la résistivité ρ

La profondeur de pénétration est proportionnelle à la racine carrée da la résistivité électrique de


la pièce à traiter. Celle-ci, pour les métaux, la résistivité est une fonction non linéaire de la
température. La résistivité électrique de l’acier en chrome vanadium évolue d’une façon non
linéaire en fonction de la température comme il est représenté sur la figure II.6 [Wan01, Adn01]:
Figure. II.8 : La résistivité de l’acier en fonction de la température

6. Puissance nécessaire au traitement thermique


Comme dans tout problème de chauffage, la puissance nécessaire au type de traitement thermique
recherché est imposée par la masse à chauffer, la température à atteindre et le temps de chauffe.
Cette puissance est calculée par [Gui01]:

T −T 0
P= m . c . (II.17)
t

où :

m : la masse de la pièce à chauffer

T0: la température ambiante

c: la valeur moyenne de la capacité thermique relative du matériau

t : est le temps nécessaire pour le chauffage

7. Calcul simplifié de la puissance dissipée par effet Joule


Dans un cylindre soumis à un champ magnétique axial (voir figure II.7), les lignes de courants de
Foucault sont des anneaux contenus dans un plan de section droite du cylindre. L'intensité dans
un anneau est d'autant plus élevée que l'on s'éloigne de l'axe du cylindre.
Figure . II.9 : Forme cylindrique d’un acier

Nous supposons que la densité du courant décroit du périphérique de la pièce à traité vers le cœur
selon la loi suivante

−rw−r
J(r) = J . e δ (II.18)
0

Nous choisissons comme élément de surface dS où

ds= l dr (II.19)

Par élémentdr , l’intensité du courant est donné par :

−rw−r
Dı=l J . e δ
dr (II.20)
0

L’intensité totale du courant induit est calculée par :

rw −rw −r

Ι =l . J 0 ∫ e δ
.dr (II.21)
0

Ce qui donne :

−rw−r

Ι =l . J 0 . δ .(1−e δ
) (II.22)
Pour r w ≫δ , l’intensité du courant devienne :

Ι 0=l . J 0 . δ (II.23)

Dans cette condition, la répartition du courant est équivalente à un courant d’intensité Ι 0 passant
dans une couche d’épaisseur δ

La puissance élémentaire dissipée par effet Joule dans le cylindre est donnée par :

dP =d R .¿ (II.24)

où :

2. π .r
d R= p . (II.25)
l .dr

−rw−r
d l=l J . e δ
dr (II.26 )
0

La puissance totale dissipée par les courants induits a pour expression :

(r w−r)
−2
2
P=2. π . ρ. l . J . r .e δ
dr (II.27)
0

Ce qui donne :

−2 r ¿
1
P= . π . ρ . l. J 0 (δ 2. e
w
2 2
¿−δ .+2. δ . r w ¿ (II.28)
2 δ

Pour r w ≫δ , la puissance dissipée devienne:

P=π . ρ .l . J 20 . δ . r w (II.29)


ι0 p
Soit en remplaçant J 0 par et δ . par , il vient :
l. δ π . f . μ 0 . μr
2
i0
P= π .r w . . √ μ0 . μ r . ρ . f s (II.30)
l

La puissance dissipée par effet Joule est proportionnelle au carrée de l’intensité du courant induit.
Pour augmenter la puissance totale dissipée dans la pièce, il faut :

 augmenter l’intensité du courant induit


 augmenter la fréquence

8. Rendement électrique
Une des grandeurs les plus intéressantes à considérer du point de vue pratique, est le rendement
électrique du chauffage par induction, c-à-d le rapport entre l’énergie recueillie dans la substance
et l’énergie fournie à l’inducteur [18]:

p
η= (II.31)
p+ pi
où :
p: Puissance transmise à la charge
pi : Puissance dissipée dans l’inducteur

rw
Le rendement électrique dépend fortement du rapport , de la fréquence fs et de la conception
δ
de l’inducteur. Pour améliorer le rendement d’un système de chauffage par induction il faut [17]

o utiliser des inducteurs de faibles résistances


o minimiser la distance entre les enroulements
o limiter l’entrefer
o choisir convenablement la fréquence des courants imposés

9. Facteur de puissance
Par définition le facteur de puissance du chauffage par induction est égal au rapport de la
puissance active consommée sur la puissance apparente. L’ensemble constitué de l’inducteur et la
pièce à traiter est caractérisé par un facteur de puissance très faible situé entre 0,05 et 0,6 [17]. Ce
caractère inductif est dû d’une part à l’entrefer et d’autre part au comportement inductif de la
charge elle-même. Une source d’énergie réactive placée en série ou en parallèle permet de
corriger le facteur de puissance de l’installation du chauffage par induction

10. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons exposé le principe de base du chauffage par induction. Plusieurs
paramètres sont à prendre en considération, la répartition des courants induits et la puissance
dissipée dans la pièce ont une grande importance. La fréquence de commutation a une influence
sur le fonctionnement employés pour alimenter le système de chauffage par induction, elle offre
la possibilité de contrôler la dissipation de la puissance à l’intérieur du corps à chauffer et de
choisir le chauffage le mieux adapté.
Chapitre III
1. Introduction :
Ce dernier chapitre consiste à décrire la mise en œuvre d’une maquette d’essai
représentant En premier lieu, nous allons exposer les différents composants utilisés
dans l’élaboration de ce système. Ensuite nous présenterons les essais
expérimentaux effectués au sein du Laboratoire d’électrotechnique du département
Génie Electrique, pour finir avec une étape importante qui est la validation des
résultats obtenus .
2.Classification des semi-conducteurs :
Les semi-conducteurs de puissance actuels peuvent être classés en trois catégories :
 les éléments non commandables (diodes),
 les éléments commandables à la fermeture (thyristors, triacs),
 les éléments commandables à la fermeture et à l’ouverture (transistors bipolaires,
MOSFETs, IGBTs, GTOs).

2.1. Les diodes :


La diode bipolaire est le composant bipolaire usuel en électronique de puissance. A la base, il est
simplement issu d’une jonction PN. En électronique de puissance, cette jonction est améliorée
pour satisfaire aux exigences de ce domaine. Un compromis doit être trouvé entre la tenue en
tension, le courant de fuite, la chute de tension à l’état passant et le temps de commutation. Selon
les applications, les compromis sont différents et l’optimisation se fera plus vers une
caractéristique désirée (haute tension, fort courant ou temps de commutation). [25]
Figure III.1 : Diode.

2.2.Les MOSFETS :
Le MOSFET (Métal Oxide Semi conductor Field Effect Transistor) ou transistors MOS est le
transistor unipolaire (à porteurs majoritaires), le plus utilisé en électronique de puissance du fait
qu’il soit normalement fermé. Il est constitué d’une grille métallique totalement isolée d’un canal
par une mince couche isolante d’oxyde de silicium (SiO2) d’épaisseur voisine de 0,1 µm. La
grille, la couche de silice et le canal constituent un condensateur dont la polarisation peut
modifier la conductivité du canal. Le transistor MOS possède 4 électrodes :
a) La Source (Source) S : elle représente le point de départ des porteurs.
b) Le Drain (Drain)
D : point de collecte des porteurs.
c) La Grille (Gate) G et le Substrat (Body) B sont les électrodes de la capacité MOS qui contrôle
le nombre de porteurs présents dans le canal.

 Paramètres du transistor MOSFET :


Voici quelques paramètres utiles à la compréhension de ce composant :
Vgs: c'est la tension entre la grille du transistor, équivalent à la base d'un bipolaire, et la source. Il
faut noter que pour un transistor MOS, le respect de ce paramètre est crucial, car autrement, on
risque le claquage du transistor.
Idss: courant circulant entre le drain et la source: c'est le courant continu maximal qui peut
circuler sans destruction du composant. La plupart des datasheets de ces transistors décrivent le
courant max en pointe, pendant une période de temps très court.
Rdson: c'est la résistance série entre le drain et la source, pour une tension VGS (grille source)
donnée. On veillera à ce que la puissance générée dans cette résistance soit dissipée par le boîtier
du transistor: P=RI².
Vds: C'est la tension drain source maximale avant destruction du composant.
Vth: C'est le seuil du MOS.
Ciss: Capacité d'entrée: capacité de grille. en cas d'ajout d'une résistance de grille, on veillera à ce
que le filtre RC passe bas ainsi créé, ne gêne en rien quant au bon fonctionnement du circuit.
Coss: Capacité de sortie.

 Fonctionnement du MOSFET :
La principale différence avec un transistor bipolaire se situe au niveau du circuit de commande
(grille source) : celui-ci présente une impédance d’entrée quasiment infinie. Ce transistor est donc
commandé en tension par VGS contrairement au bipolaire qui l’était en courant par le courant de
base. Le principal avantage du transistor MOS est donc de pouvoir maintenir un état donné sans
avoir à fournir de puissance (courant d’entrée nul). Ce composant est surtout utilisé en
commutation que ce soit pour l’électronique de puissance ou pour la réalisation de circuit
numérique.

 MOS à canal N

se commande avec une tension grille source positive (VGS >0) qui provoque la circulation d’un
courant dans le sens drain source. (ID >0) Le transistor MOS à canal P se commande avec une
tension VGS négative et le courant circule de la source vers le drain : ID négatif. Lorsque la
tension VGS est nulle le courant de drain l’est aussi [42].

Figure III.2 : MOSFET canal N [43].


 MOSFET canal P
Le transistor MOSFET à canal P doit être dirigé du côté ou le potentiel est le plus haut, c’est-à-
dire que la source (la tête de la flèche doit être du côté du potentiel le plus haut) Ce transistor
MOSFET fonctionne avec une tension Vgs négative, en effet pour que le transistor devienne
passant il faut que la tension Vgs soit négative. Plus la tension Vgs sera négative et plus le
MOSFET sera passant et le courant circulant dans le drain sera de plus en plus fort (interrupteur
complètement fermé). Cas inverse, lorsque la tension Vgs sera proche de zéro il deviendra un
interrupteur ouvert et le courant circulant dans le drain sera de plus en plus faible lorsque la
tension Vgs augmentera.

Figure III.3 : MOSFET canal P [3].


Ces dispositifs présentent de nombreuses qualités :
o Impédance d'entrée élevée et donc une facilité de commande par la grille isolée.
o Grande vitesse de commutation liée à l‘absence de stockage des porteurs minoritaires.
o Comportement électrothermique positif (augmentation de la résistance à l’état passant
lorsque la température augmente) qui empêche l'emballement thermique

3.Elaboration de la maquette d’essai :


Le système réalisé se compose de trois parties principales :
A. Ensemble générateur : constitué d’une alimentation (a) et d’un circuit de puissance (b)
B. Coffret d’adaptation.
C. Ensemble Inducteur/charge : Constituée d’une bobine inductrice et un corps à chauffer
représentant la charge

4.Schéma général du système étudie


Figure III.4: Schéma général du système étudier
Dans ce schéma on utilise une alimentation continue capable de fournir une puissance de 400
watts. Avec une fréquence élevée et une impédance très faible, on a un courant important dans la
bobine et un champ magnétique variant rapidement, ce qui permet d'obtenir une tension élevée
dans la charge, donc un courant de court-circuit très important et un effet Joules considérable. Le
circuit un est un ZVS (zero volt switching). Il présente l'avantage d'osciller automatiquement à
partir d'un circuit LC (bobine, condensateur). Les transistors viennent chacun à son tour pour
refouler l'énergie perdue par le circuit LC à chaque demi-période. Lorsqu’un transistor est
passant, l'autre est forcé de ne pas l'être. Les inductances permettent d'avoir un courant sans
interruption durant la commutation, leur valeur exacte n'est pas très importante, pourvu qu'elle
soit supérieure à quelques µH et inférieure à quelques mH.

4.1.Ensemble générateur :

4.1.1 alimentation :
on a travaillé avec deux alimentations avec tension de sortie: 12V CC, sortie à 18 canaux. La
sortie maximale est de 30A, la tension CC totale peut être ajustée de 10% et la capacité de charge
est bonne. Bonne isolation et haute résistance électrique. Avec court-circuit, surcharge,
surtension, fonction de protection.
Figure III.5: alimentation

Figure III.6: Plaque signalétique de l’alimentation


4.2. Le circuit de puissance :
Le circuit est un ZVS de puissance dépassent les 400W, qui fournit une fréquence supérieur à 50
KHz.,constitué d’un couple de chaque compostant électronique : MOSFET, diodes diode zener ,
inductance et des résistances comme le montre la figure ci-dessous.

Figure III.7 : Circuit de puissance

5.Réalisation de prototype :
5.1.Choix du composant :
5.1.1.Mosfett  Irfp260N :
:
Notre système demande l’utilisation de deux MOSFET qui doivent être de tension supérieur à
100V et de courant supérieur à 20 A. Dans notre cas, nous allons utiliser les seuls transistors
disponibles sur le marché national qui correspondent à ces deux conditions "les MOSFET IRFP
260N".
µ
Figure III.8 : MOSFET IRFP 260N
Vdss=200V
Rds(on)=0,04ꭥ
ID=50A

5.1.2.Résistances :
Les résistances dans notre circuit jouent un rôle de protection de la grille (Gate) de chaque
transistor. Cette grille permet de choisir quelle quantité de courant le MOSFET va laisser
passer entre les deux autres électrodes, la protéger est donc une nécessité. Après plusieurs
testes avec différentes résistances nous avons trouvé une valeur adéquate qui est de 470
ohms
Figure III.9 : Résistance de 470 Ω, 1.5W
5.1.3.Diodes :
La diode dans notre système est une diode d’aide à la commutation. Comme la fréquence
de travail dépasse les 50kHz, nous avons alors utilisé les diodes les plus rapides qu’on a
trouvé sur le marché " BYW 36"µ

Figure III.10 : Diode Fast recovery

Ces diodes sont caractérisé par Vr= 1000 V et Ir=3A et un temps de recouvrement inverse
de 200 ns.
5.1.4.diode Zener
On Semi-conducteur série 1N53 est une diode Zener 5 W à sortie axiale Surmetic TM 40.
Ce dispositif à sortie axiale est doté d'un boîtier moulé, en plastique thermodurcissable,
moulé sans vide, offre une protection dans la plupart des conditions environnementales
courantes. Le régulateur de tension est doté de limites étroites et de meilleures
caractéristiques de fonctionnement qui reflètent les capacités supérieures des jonctions
passivées au silicium-oxyde. Les surfaces externes sont résistantes à la corrosion et les
câbles sont facilement soudables
Figure III.11: Diode zener IN5349GB

5.1.5.Bobine d′induction à noyau :


Une bobine ou inductance est un composant électrique constitué d'un fil enroulé en spirale qui
permet de stocker de l'énergie dans un champ magnétique par auto-induction. Il se compose
généralement d'une bobine de matériau conducteur, généralement un fil de cuivre isolé, enroulé
autour d'un noyau en plastique (pour créer un inducteur à noyau d'air) ou d'un matériau
ferromagnétique (ou ferrimagnétique),

Figure III.12 : bobine a noyau

On a utilisée 4 bobines, 2 parallèles avec 2 autre bobines avec 60 spires pour chacune des
bobines.
Diamètre extérieure : 4 cm
Diamètre intérieure : 2,5 cm
Hauteur : 2cm
Perméabilité : 75
Diamètre du fils : 1mm
Pour la finition on a utilisé une bobine de 9 spires et un diamètre de 19,5 cm et une fréquence de
50hz

Figure III.13 :  bobine de 9 spires


Calcule :
1
F=
2 π √lc
1
L=
4 π2 c f 2
1 1 1
= +
ceq C 1 C 2
c 1∗c 2 0,68∗0,68
Ceq= = =0 ,34uf
c 1+c 2 0,68+0,68
1
L= 2 2 =0,00001165 uh
4 π ∗0,34∗40
Pour une autre bobine de 7 spires et un diamètre de 15cm et une fréquence de 25hz

Figure III.14 ; bobine de 7 spires

L=0,000050uh

5.1.6.Capacité :
La capacité représente la quantité de charge électrique stockée pour un potentiel électrique donné.
Elle est définie comme étant la somme des charges électriques d'un élément divisé par le potentiel
de cet élément (0.68uf,400v)
Figure III.15 : capacité
5.1.7.CARTE PCB CIRCUIT :
Une carte de circuit imprimé, ou PCB (Printed Circuit Board), consiste en une plaque de base qui
accueille physiquement et par câblage les composants montés en surface (CMS) et raccordés que
l'on retrouve dans la majorité des dispositifs électroniques .

Figure III.16 : circuit électrique


5.1.8.Boite dérivation apparente :
Une boîte de dérivation est une enveloppe isolante qui accueille les connexions d'un circuit, en
aval d'un tableau électrique. Elle permet de répartir un circuit électrique vers différents appareils :
prises, éclairages.

Figure .III.17 : Boite dérivation apparente 


6.Teste et résultats :
aux finale on a utilisés 2 condensateur (0,68uf) avec une fréquence de 40khz , on a constatées
une température sur la surface ,la diminution de l’amplitude et la courant ,
Apres l’utilisation de 4 condensateur et une base fréquence de 25khz , la température profonde et
l’amplitude de courant ont augmentés .
Conclusion générale
Dans ce travail, nous avons présenté la conception et la mise en œuvre d’un système de chauffage
par induction démonstratif qui pourrait être étendu à des utilisations industrielles et domestiques.
Pour ce faire, nous avons en premier lieu présenté le principe de la technologie, ses différentes
applications, ses avantages et ses inconvénients. Puis, nous avons exposé ses différents modes de
fonctionnement et les caractéristiques de ce chauffage.

La deuxième étape de ce travail permet de présenter la théorie du chauffage par induction. Dans
cette partie, nous avons donné le principe de base du chauffage par induction ainsi que l’action de
la température et l’intensité du champ imposé sur les caractéristiques physiques de la pièce à
chauffer. Ensuite employée pour contrôler la commutation douce durant le processus de
chauffage.

Dans la troisième partie de ce travail, nous avons proposé un schéma équivalent simplifié et

nous présenterons la maquette réalisée dédiée au chauffage par induction


Reference
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Applications,” ASM International, Electric Power Research Institute Inc, California, 1988.

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[22] M. TOUMI, « Application des onduleurs multi-niveaux dans les systèmes de chauffage par
induction. Analyse, Modélisation et Commande», Thèse de Magister, Université de Batna,
Algérie, Juin 2012

[23] M. S. GUILLERMO, « Induction heating converter’s design, control and modeling applied
to continuous wire heating», doctoral thesis, Universitat Politècnica de Catalunya, Barcelona,
Spain, June 2012

[ 24 ]Thème : Conception et modélisation d’inducteurs pour la fusion par induction Juin 2014

[25]ETUDE, SIMULATION ET CONCEPTION D’UN SYSTEME DE CHAUFFAGE PAR


INDUCTION Présenté et réalisé par : Mr. Rahal Said Mr. Alili Aimad 26/06/2016
CHAUFFAGE PAR INDUCTION AU CHAUFFAGE PAR INDUCTION Soutenue le :
19/06/2014

[26] ETUDE, SIMULATION ET CONCEPTION D’UN SYSTEME DE CHAUFFAGE PAR


INDUCTION Présenté et réalisé par : Mr. Rahal Said Mr. Alili Aimad 26/06/2016

[27] http://djelectro71.com/theories-mosfet-canal-n-et-canal-p/

[28] http://www.polytech-lille.fr/cours-atome-circuit-integre/unip/unip810.htm
[29] G. BLUT, « Effet de la géométrie sur les paramètres du générateur et le profil de dureté
lors d’une chauffe par induction : expérience et simulation», Mémoire de Maîtrise, École de
Technologie Supérieure, Canada, Aout 2010.

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