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Faculté de Technologie
Mémoire Master
Filière : électrotechnique
Thème
Présenté par :
Mezian Amine
Kraouas Fatima
Encadreur :
Dr. M. Latrouche
Promotion 2021/2022
Remerciements
Au terme de ce travail, nous devons nos remerciements tout d’abord à
dieu qui nous a donné la force et le courage de suivre nos études et
d’arriver à ce stade et à nos parents qui nous ont beaucoup soutenus
pendant tout au long de notre parcourt. Nous ne trouvons pas les mots
pour exprimer notre gratitude envers le Dr LOTRACHE notre encadreur,
Ses excellents conseils et ses encouragements ont permis à ce travail
d’aboutir. Ses capacités scientifiques, Son soutien, sa clairvoyance et ses
compétences dans le domaine étaient notre grand support. Faire notre
projet sous sa direction était pour nous un grand honneur et un immense
bonheur.
Nous tenons aussi à remercier les membres du jury qui nous ont fait
honneur d’examiner ce travail.
Enfin, nous renouvelons nos remerciements à ceux qui nous ont aidés de
près ou de loin pour réaliser ce travail
Dédicace
A ma chère mère
A mon chère père
A mes chère frères amine et Younes
A la famille kraouas et djafer
A mes amis et cousins
A tout ce qui m’aime Je dédié ce travail
Résumé :
Le chauffage par induction est une technique électromagnétique utilisée comme
source thermique pour le traitement et la transformation des métaux, la cuisson,
l’assemblage des pièces conductrices,…. Son rendement et son efficacité font qu’il
est très demandée dans plusieurs applications industrielles. Le but de ce projet est
de faire une étude complète sur le système de chauffage à induction, sur plusieurs
front : magnétique, thermique et électronique de puissance, dans ce cadre, une
maquette a été réalisée, étudiée Des essais expérimentaux ont été conduits, les
résultats obtenus nous ont permis de valider la démarche de conception adoptée.
Mot clés : Chauffage par induction, Courant de Foucault, , Conception, Inducteur,
Générateur de puissance à induction.
Abstract:
Induction heating is an electromagnetic technique used as a heat source for
treatment and metal processing, baking, and assembling electrical components...Its
performances and effectiveness make it great demand in many industrial
applications. The aim of this project is to make a comprehensive study of the
induction heating system, on many fronts: magnetic, thermal and power electronics,
in this context, a model was performed, studied . Experimental tests were
conducted, the results have allowed us to validate the adopted design approach.
Key words: Induction heating, eddy current, , Design, inductor, power induction
generator
Lisle des simples
ε r : Emissivit
I : le courant de source
S : la surface parcouru par la densité du courant J tel que:
σ : :la conductivit é
μ : la perm é abilit é ,
T La température
δ La profondeur de pénétration
K : Coefficient de couplage
Chapitre II ;
Figure II.1 : Principe de chauffage par induction
Figure .II.2 : Principe de chauffage par induction d’une pièce cylindrique
Figure II.3 :Représentation de la profondeur de peau
Figure II.4 : Distribution de la chaleur dans une pièce cylindrique
Chapitre III
Figure III.1 : Diode
Figure III.2 : MOSFET canal N [43].
Figure III.3 : MOSFET canal P [43].
Introduction générale
Le chauffage par induction est un phénomène physique très utilisé en milieu industriel pour le
préchauffage des pièces métalliques conductrices de l’électricité avant mise en forme à chaud,
pour les traitements thermiques ou encore pour les opérations de soudure entre pièces
métalliques. Son principe est basé sur l’application directe de deux lois physiques la loi de Lenz
et l’effet Joule. Par rapport aux techniques classiques, le chauffage par induction présente de
nombreux avantages, entre autres [6]: Une vitesse de chauffage très élevée, un coût très faible,
une meilleure distribution de la chaleur, une possibilité de contrôler la zone de chauffage, une
grande souplesse d'utilisation par le choix des températures de traitement et une réponse parfaite
aux exigences industrielles. Généralement, le système comprend essentiellement: une source
d’alimentation haute fréquence, un ou plusieurs inducteurs de chauffage, un transformateur
d’adaptation et un système de commande et de régulation de la puissance transmise à la charge.
Notre travail sera consacré à l’étude et la réalisation d’une installation d’un chauffage par
induction en utilisant une modélisation complète qui inclue les différents phénomènes
d’électronique de puissance, d’électromagnétisme et de la thermique, pour une conception
optimale du système de chauffage par induction.
Présentation des chapitres Dans notre travail, est constitué de trois chapitres ::
Dans le premier chapitre ;on se basera sur les généralités du chauffage par induction dans un
premier temps les éléments qui constituent le système de chauffage par induction; à savoir, les
matériaux, les différents types d’inducteurs et leurs schémas équivalents proposés dans la
littérature. On a parlé brièvement sur les différentes topologies des onduleurs à résonance
destinés au chauffage par induction, leurs techniques de commande ainsi que leurs démarches de
modélisation. Enfin, nous avons évoqué l’état de l’art des principales lois de commande.
Dans le dernier chapitre nous présenterons la maquette réalisée dédiée au chauffage par
induction
Chapitre I :
1.Introduction
Grâce aux recherches des vingt dernières années, de nombreux procédés industriels
nécessitant des opérations de chauffage font appel à des dispositifs de chauffage par
induction. Les applications sont très nombreuses, qu’il s’agisse de traitement thermique
de surface, de fusion, soudage, brasage, etc. Le chauffage par induction
électromagnétique fait partie des techniques électrothermiques qui permettent de chauffer
un matériau sans contact direct avec une source d’énergie électrique [Wan01, Pas01, Lab01,
Car01]. Quelle que soit la nature des applications industrielles, le chauffage par induction
présente un certain nombre d’avantages intrinsèques qui explique son développement
croissant. [21]Par rapport aux techniques classiques, le chauffage par induction est précis
grâce à un contrôle de la température, du temps et de la vitesse de chauffage de la pièce à
traiter. Cela se traduit par une amélioration de la qualité et de la productivité.
Dans ce chapitre nous présentons dans un premier temps les éléments qui constituent le
système de chauffage par induction ; à savoir, les matériaux . Nous parlerons brièvement
sur les techniques de commande
Le chauffage par induction peut être défini comme un procédé de chauffage sans contact
utilisé pour chauffer un métal conducteur en y induisant un courant électrique. Le
processus implique le passage d'un courant électrique à travers une bobine à l'intérieur de
laquelle le métal qui doit être chauffé est placé. La bobine devient le primaire du
transformateur et le métal (généralement connu sous le nom de la pièce ou la charge)
devient le secondaire du transformateur.
Théoriquement, trois choses sont nécessaires pour le chauffage par induction (Fig. 1.
1):
L’alimentation électrique en courant.
La bobine d'induction.
La pièce.
Mais en pratique, d'autres choses sont également nécessaires, comme:
Le courant électrique variable qui passe à travers la bobine crée un champ de force ou flux
électromagnétique autour d’elle. Ce dernier produit un courant électrique dans la pièce à chauffer
qui se trouve à l'intérieur de la bobine (aucun contact entre la bobine et la pièce). Ce flux de
courant est appelé les courants de Foucault. Le métal de la pièce offre une résistance aux courants
de Foucault et à cause de l'effet Joule, l'énergie dissipée produit de la chaleur interne. Certains
facteurs influencent le procédé de travail du chauffage par induction :
est une technique bien connue à produire très hautes température pour des applications telles que
fusion d’acier, la soudure et durcissement extérieur. Dans chaque application la fréquence
appropriée doit être employée selon le morceau de travail et la condition de la géométrie et de
profondeur de peau [17]. La figure.33 montre le schéma de principe d’une installation de
chauffage par induction. On trouve, à partir du réseau électrique (50 Hz), un convertisseur
permettant de créer les courants électriques à la fréquence souhaitée, un adaptateur nécessaire
à l’ajustement des tensions, un inducteur générant le champ électromagnétique dans lequel est
placée la charge à chauffer [5].
Figure. I.2 : Schéma général d’une installation de chauffage par induction [18]
I.3.2.Source d’alimentation :
Intérêts technique:
Grâce à la haute densité de puissance, une installation à induction peut être compacte et
réaliser un chauffage rapide.
L’induction permet d’obtenir des températures de chauffe très élevées
L’induction peut être appliquée de façon très locale
Les installations à induction sont compatibles avec les automatismes
Consommation énergétique :
Les installations de chauffage par induction ont, en règle générale, un bon rendement.
Toutefois, le rendement dépend aussi de la nature du matériau à chauffer.
Une part importante des pertes calorifiques peut être récupérée
Limite :
Matériaux conducteurs
Les fours les plus répandus sont les fours à creuset, à basculement, plutôt utilisés pour la fusion,
et les fours à canal, souvent réservés au maintien en température des métaux fondus. Les fours à
creuset sont composés d’une bobine, refroidie par une circulation d’eau, entourant un garnissage
en réfractaire dans lequel est placé le matériau à fondre. Ses domaines d’utilisation en moyenne
fréquence concernent la refusions pour élaborer des aciers spéciaux en quantités limitées avec
changements d’alliages fréquents, la production de masse de fonte à graphite sphéroïdal, la fusion
d’alliages d’aluminium (fonderie sous pression) et la fusion d’alliages cuivreux. A cause de
l’usure des réfractaires, il existe une puissance maximale à ne pas dépasser : 400 kW/tonne à 50
Hz, voire 1000kW/tonne à des fréquences plus élevées
Le soudage est une opération qui consiste à assembler par fusion les bords adjacents de deux
pièces ou de deux constituants métalliques, les arguments en faveur du soudage par induction
sont les suivants [29] :
Localisation du chauffage
Rendement énergétique élevé
Facilite de contrôle, régulation et automatisation.
C. Frettage par induction :
Le réchauffage par induction est de plus en plus utilisé dans le milieu industriel en raison de ses
possibilités de productivité enlevée, de sa faible consommation d'énergie, de sa rapidité de
chauffage, de la réduction des pertes par oxydation, de la bonne précision de température permise
et de la possibilité de chauffer une zone bien délimitée au niveau des pièces.
E. Industrie chimique :
L’induction est utilisée comme moyen de chauffage des parois de réacteurs chimiques. On trouve
ce type de réacteurs dans la fabrication des résines, des cosmétiques et dans l’industrie
pharmaceutique.
F. Plasma d’induction :
Constitué de gaz partiellement ionisé, le plasma peut être assez conducteur pour entretenir une
réaction thermique par induction
Figure I.4: Plasma d’induction.
G. Traitement thermique superficiel :
L’induction permet de chauffer la surface de la pièce sans affecter notablement le cœur, puis de
durcir par refroidissement (trempe à l’eau ou à l’air) de manière à obtenir une structure
hétérogène.
Les matériaux utilisés pour l’électrotechnique aux fréquences industrielles sont de type
ferromagnétique, à cause de leur susceptibilité et aimantation à saturation élevées. Pour les
fréquences au delà de 10 kHz, les matériaux ferrimagnétiques sont généralement employés. Bien
que ces derniers possèdent une aimantation à saturation plus faible, ils présentent des pertes
magnétiques significativement plus basses, ce qui est important lorsque la fréquence d’opération
augmente. Une classe de matériaux ferromagnétiques [21].
Une bonne conception de l’inducteur permet d’obtenir une évolution de la chaleur adéquate et de
maximiser le rendement du générateur de chauffage par induction, et facilite par ailleurs la mise
en place et l’enlèvement de la pièce. Suivant le type d’application recherché, différents types
d’inducteurs seront choisis. La figure I.2 illustre quelques exemples d’inducteurs utilisés en
milieu industriels :
Les études portées sur le sujet d’un point de vue numérique sont nombreuses. [Wan01, Pas01,
Cla01, Lab01, Car01, Kol01, Blu01] Il s’agit de coupler les phénomènes électromagnétiques, la
diffusion de la chaleur, ainsi que le comportement mécanique de la pièce à traiter. divise le
problème type de chauffage par induction en deux parties :
5.1.1. Une partie électromagnétique
Cette partie est régie par les équations de Maxwell. Ces équations traduisent sous forme locale
différents théorèmes (Gauss, Ampère, Faraday) qui régissaient l'électromagnétisme.
Cette partie est régie par l’équation de la chaleur et ses conditions aux limites. Le champ de
température est calculé connaissant les sources thermiques issues du problème
électromagnétique. Deux types de transfert de la chaleur sont considérés :
Convection
Rayonnement
De nombreux logiciels ont été développés pour simuler les phénomènes physiques des systèmes
de chauffage par induction parmi lesquels on peut trouver le FLUX2D, FLUX3D, COMSOL, etc.
I.6.1.Position du problème :
L’objectif principal d’un générateur à induction, est de produire un courant alternatif à fréquence
élevée à travers un inducteur. Ce dernier va alors produire, à partir de ce courant, un champ
magnétique qui sera l’origine de courants de Foucault qui se développeront au sein de l’induit
[8]. Le système magnétique est donc généralement constitué d’un bobinage, de taille et de forme
adaptée à la pièce à chauffer et de la charge où se développent les pertes. Ce système peut être
considéré comme un transformateur, le primaire étant l’inducteur, le secondaire étant l’induit.
L’impédance offerte au générateur par l’inducteur sera donc essentiellement inductive et
fortement dépendante de la charge. En effet, si on considère le schéma équivalent d’un système
couplé figure.30 [7].
K : Coefficient de couplage
m : Rapport du nombre de spires A vide
nous retrouvons l’inductance propre de l’inducteur, alors qu’en charge, l’induit apporte une
résistance représentative de la puissance et fait chuter l’inductance totale (l <L)
une charge qui est inductive avec un faible facteur de puissance, et dont
les éléments sont susceptibles de varier de façons importante avec la
température.
La plage des fréquences utilisées qui s’étend généralement entre quelques dizaines de
Hz et plusieurs centaines de kHz pour des gammes de puissances importantes (du kW
à quelques centaines de kW). Les semi-conducteurs de puissance sont à l’ origine de
la limite supérieure de fréquence, suivant la technologie du composant et la puissance
demandée.
En vue d’améliorer les dispositifs, on cherchera à compenser la nature inductive de la charge par
l’ajout d’un condensateur, placé soit en parallèle soit en série la figure.31
Le circuit résonant série se comportera en dynamique, comme une source de courant (inductance
placée en série) alors que le circuit résonant parallèle se comportera comme une source de tension
[7]. La structure de conversion (continu/alternatif) la plus utilisée est l’onduleur en pont. Dans le
cas d’une conversion directe, il s’agira d’associer une source à
une charge de natures différentes. Soit fr la fréquence de la charge résonante (R, L, C). Le choix
de la structure est fonction des éléments imposés par le cahier des charges :
Dans cette partie, nous présentons les principaux modèles mathématiques proposés dans la
littérature qui vont nous servir par la suite à l’analyse et l’élaboration des algorithmes de
commande
Le premier modèle est appelé modèle de tension. L’inducteur et la pièce de travail sont représenté
par un circuit RL série. Cette formulation est très importante sur le plan pratique; en effet on
maitrise plus facilement et plus précisément la tension que le courant. La puissance apparente
dans le cas du modèle série est donnée par :
2
S= ( Req + j. ω s . Leq ) . Ι (I.1)
Le facteur de puissance est exprimé par :
Req
F P= (I.2)
√R 2
eq + ¿¿ ¿
Le deuxième modèle est appelé modèle en courant. [Mur01] représente l’inducteur et la pièce à
chauffer par un circuit RL parallèle. Dans ce cas, la puissance apparente est égale à :
S=U 2 . ¿ ) (I.3)
1
F P=
Req .
√ 1
2
+ 2
1
2
R eq Leq . ω eq
(I.4)
en pratique, pour un cylindre de longueur L et de rayon rw, les valeurs de Req et Leq sont données
par les formules approximatives suivantes :
2 2 π . rw
Req = p . N ¿). (I.5)
δ.l
10. π . μ 0 .r
Leq = i
(I.6)
9.r i +10. l i
avec,
Plusieurs techniques de commande à fréquence fixe ont été proposées dans la littérature parmi
lesquelles on peut citer:
Le rôle de cette commande est de maintenir la puissance fournie à la charge constante quelles que
soient les perturbations. Cette exigence est accomplie en contrôlant la tension imposée à l’aide
d’une commande permettant une variation du rapport cyclique
Le principe de base consiste à déphaser d’un angle I les signaux de commande des deux bras
d’interrupteur de cet onduleur. Le réglage du transfert de la puissance s’effectue par variation de
l’angle de puissance du palier nul de la tension appliquée aux bornes de la charge.
6.1.3. Commande par déphasage asymétrique
c.-à-d. par variation de l’angle de puissance du palier nul de la tension imposée . Cette technique
de commande est utilisée dans les applications domestiques du chauffage par induction.
dans la plupart des applications récentes du chauffage par induction, la puissance fournie à la
pièce traitée est contrôlée par des systèmes à fréquence variable parmi lesquels on peut citer :
La commande à rapport cyclique variable et à fréquence variable est une technique utilisée dans
la majorité des applications du chauffage par induction Dans cette approche, deux
boucles d’asservissement sont utilisés : une boucle de puissance et une boucle de fréquence. Le
transfert de la puissance est régler par variation
du rapport cyclique ; la boucle à verrouillage de phase (PLL) est utilisée pour suivre la variation
de la fréquence du système durant la phase de chauffage pour maintenir la commutation douce
(ZVS).
. Le principe de base de cette technique consiste à déphaser d’un angle I les signaux de
commande des deux bras d’interrupteur. On obtient ainsi une onde de sortie dont la valeur
moyenne est indépendante de toute fluctuation de la charge. La régulation de la puissance est
assurée par l’asservissement de deux paramètres, d’une part par l’angle de déphasage I et d’autre
part par la fréquence pour maintenir la commutation douce (ZVS) durant le processus de
chauffage.
Cette technique de commande est employée dans les applications récentes du chauffage par
induction Dans cette approche, la puissance fournie au récepteur est régler par action sur
De chauffer des parties inaccessibles, comme par exemple des morceaux de métal,
encastrés dans du bois, du PVC, ou d'autres, y compris le vide.
Il est possible en réglant la fréquence de chauffer une épaisseur plus ou moins importante
de la pièce. En effet plus la fréquence du champ magnétique est élevée plus
les courants de Foucault induits se forment dans une épaisseur fine à la surface de la
pièce. Cette propriété permet de tremper superficiellement des pièces en acier, la masse de
la pièce servant de refroidisseur (pas besoin d'eau). On obtient un durcissement superficiel
de la pièce sans affecter la résilience du cœur de la pièce ce qui est très favorable dans de
nombreuses applications.
Une économie d´espace que les installations pour chaleur par convection dans la mesure
où la chaleur est présente elle-même dans la matière, la radiation thermique est alors très
petite.
De meilleures conditions de travail sans saleté ni fumée par rapport aux installations
traditionnelles de chauffage.
D´avoir une rentabilité beaucoup plus importante, conditionnée par une moindre perte de
chaleur et d´émission [26]
9. Conclusion :
Dans ce premier chapitre, nous avons fait le point sur le chauffage par induction, nous avons
exposé ses principes, ses propriétés et ses différentes caractéristiques. Nous avons répertorié un
certain nombre d’application industrielles et présenter les principaux avantages et inconvénients
de ce système de chauffage.
Chapitre II
Introduction
Le chauffage par induction est un processus utilisé pour souder, tremper ou revenir des métaux
ou d’autres matériaux conducteurs. Pour les processus de fabrication modernes, le chauffage par
induction offre une combinaison intéressante de vitesse, consistance, contrôle et efficience
énergétique. Dans une configuration de base de chauffage par induction, une source
d’alimentation envoie un courant alternatif de fréquence variable à la pièce (placée à l’intérieur
de l’inducteur) à travers un inducteur. En pratique, deux grandes familles des sources
d’alimentation utilisées dans les applications domestiques et industrielles. Ils sont constitués par
des circuits oscillants (série ou parallèle) peu amortis dont la fréquence de fonctionnement est
adaptée aux paramètres de la charge de façon à avoir en permanence un fonctionnement au
voisinage de la résonance, ce qui entraîne en particulier que la grandeur non imposée par la
source présente une allure quasi-sinusoïdale. Dans ce chapitre, nous allons présenter, le principe
de base du chauffage par induction, les caractéristiques des circuits oscillants ainsi que l’analyse
de la commutation à zéro de tension
En effet, un inducteur parcouru par un courant alternatif génère un champ magnétique variant à
la même fréquence dans l’espace environnant. La pièce à traiter, placée à l’intérieur de
l’inducteur, est alors pénétrée par ce champ magnétique à une profondeur qui dépend de la
fréquence et des propriétés magnétiques de la pièce. Les parties de la pièce traversées par ce
champ sont alors le siège de courants induits. La direction et le sens de ces courants induit
obéissent à la loi de Lenz qui dit que les courants induits s’opposent à la cause qui leur a données
naissance (à savoir le courant parcourant l’inducteur). Ainsi, et comme illustré dans la figure 1.2,
les courants induits ont la même direction que le courant de l’inducteur, mais de sens opposé. La
pièce est alors chauffée par effet Joule
2.1.Principes physiques
Théoriquement, le chauffage par induction est une technique de chauffage reposant sur
l'induction électromagnétique et l’effet Joule. Toute substance conductrice de l'électricité plongée
dans un champ magnétique variable (créée par l’inducteur) est le siège de courants électriques
induits ou courants de Foucault. Ces courants dissipent de la chaleur par effet Joule dans la
substance où ils ont pris naissance. Concrètement, l’inducteur (la bobine) et la charge énergétique
(la pièce à traiter) sont les principaux composants d’un système chauffage par induction. La
figure II.1 illustre le principe de chauffage par induction d’une pièce cylindrique [4.9.]
Figure .II.2 : Principe de chauffage par induction d’une pièce cylindrique
Il se distingue cependant nettement des autres techniques par la nature des matériaux chauffés et
par la bande de fréquence électrique utilisée, c’est-à-dire par la profondeur de pénétration et par
les densités de puissance de chauffage obtenues. Afin de transmettre la plus grande partie de
l'énergie à la pièce à traiter, plusieurs paramètres sont à prendre en considération [17]:
Avant de détailler les différentes équations qui régissent l’induction électromagnétique, il est
important de rappeler quelques effets qui ont un impact sur le comportement du procédé de
traitement thermique par induction et qui expliquent un peu la distribution finale de température
dans une pièce traitée par induction
Les phénomènes électromagnétiques au sein d'un dispositif quelconque peuvent être décrits au
moyen des équations suivantes:
⃑
¿ B=0 (II.1)
⃑
où B est l’induction magnétique.
ρ
¿.⃗
E= (II.2)
ε0
Où ⃗
E est le champ électrique, ρ densité volumique de charge électrique et est la permittivité
diélectrique du vide.
−∂ ⃗
B
rot . ⃗
E= (II.3)
∂t
⃗
∂E
rot . ⃗
B =μ0 . ⃗J + μ0 ε 0 . (II.4)
∂t
⃗J =σ . ⃗
E (II.5)
La simulation des évolutions thermiques au sein de la charge repose sur l'équation de la chaleur
qui découle du principe de conservation de l'énergie. Elle s'écrit sous sa forme locale pour un
matériau [13.18]:
λ ∂T ∂
. +
r ∂ ∂T
λ.
∂T
+(
∂r ∂z
∂
λ.
∂T
∂z) (
=c . M v .
∂T
∂t )
−P v (II.7)
Où
−3
M v ; masse volumique [km . m ]
−3
Pv ; densit é volumique de puissance dissip é e localement [w . m ]
Les conditions aux limites s'appliquant sur toute la surface externe de la charge sont prisent en
compte par l'équation :
∂T
λ. =Qc −Qr (II .8)
∂r
o la convection naturelle
o la convection forcée
La quantité de chaleur perdue par convection avec le milieu extérieur (air, eau) est liée à la
différence entre la température de surface de la charge et celle du fluide. Elle s'exprime par la
relation suivante [8.9]
Qc =h (Qs−Q e ) (II.9)
ℎ: Coefficient de convection [W.m−2 ℃−1 ]
Qs ; Temp é rature de surface de la charge[℃ ¿
Qe :Temp é rature de fluide [℃ ¿
3.2.2. Rayonnement
Le rayonnement est une forme particulière de transfert thermique dans laquelle l'énergie est
portée par des ondes électromagnétiques. La quantité de chaleur perdue par rayonnement peut
s'exprimer par la formule [15.18.20]:
φ r=σ r . ε r ( T 4s −T 4e ) (II.10)
ε r : Emissivit é
4.Effet de peau
L'effet de peau ou effet pelliculaire (ou plus rarement effet Kelvin) est un phénomène
électromagnétique qui fait que, à fréquence élevée, le courant a tendance à ne circuler qu'en
surface des conducteurs. Ce phénomène d'origine électromagnétique existe pour tous les
conducteurs parcourus par des courants alternatifs. Il provoque la décroissance de la densité de
courant à mesure que l'on s'éloigne de la périphérie du conducteur. Il en résulte une augmentation
de la résistance du conducteur. Cela signifie que le courant ne circule pas uniformément dans
toute la section du conducteur. Tout se passe comme si la section utile du conducteur était plus
petite. La résistance augmente, ce qui conduit alors à des pertes par effet Joule plus importantes.
L’effet de peau est caractérisé par la profondeur de pénétration (δ), appelée profondeur de peau.
Cette profondeur est définie comme étant la région ou se concentre 63% de la densité des
courants induits et 86% de la puissance électromagnétique transmise à la pièce traitée (figure
1.3). Pour un matériau idéal (variables physiques constantes en fonction de la température), La
répartition de courant est donnée par (24) :
S=π ¿ (II.12)
Avec:
1
δ= (II.13)
√π . f .σ . μ
σ : :la conductivit é
μ : la perm é abilit é ,
5. Profondeur de pénétration
La profondeur de pénétration A est une notion très importante qui régit le phénomène de
chauffage par induction car elle impose la fréquence des courants inducteurs et courants
induits [6.8.9]. La zone de production de la chaleur est concentrée dans une fine couche
sous la surface de la pièce à traiter (voir figure II.4)
En effet, la densité des courants induits décroît de manière exponentielle vers le centre de
la pièce avec la distance à la surface comme il est montré en figure II.3 [ 14.16.19]:
Figure II.5 : Répartition de la densité de courant depuis la surface
j ( x )= j 0 . e−¿¿ (II.14)
En pratique, la profondeur de pénétration δ est définie par le point où la densité de courant J(x) a
atteint 37% de sa valeur maximale :
j ( δ )=0.37 . I 0 (II.15)
Pour une charge cylindrique d’un rayon très supérieur à A, la formule théorique (II.13) permet de
connaître l’ordre de grandeur de l’épaisseur de peau:
1
δ= (II.16)
√π . f .σ . μ
Où f s est la fréquence du courant imposé dans l’inducteur, ρ la résistivité électrique de la pièce
considérée et μr sa perméabilité magnétique relative.
Il apparaît que la profondeur de pénétration dépend à la fois des caractéristiques du matériau à
chauffer( ρ , μ r ), et de la fréquence des courants induits f z .
Le tableau I.1 regroupe des ordres de grandeur de A en fonction de plusieurs matériaux pour
différentes fréquences [Adn01]:
D’après la formule II.13, il est clair que la profondeur de pénétration est inversement
proportionnelle à la racine carré de la perméabilité magnétique relative , μr [17]. La valeur de -$
varie fortement d’un matériau à un autre. Pour les matériaux non magnétiques tels que le cuivre
ou l’aluminium, μr = 1, puisque ces matériaux ne facilitent pas le passage des lignes de forces.
Par contre, les matériaux ferromagnétiques ont un
coefficient de perméabilité beaucoup plus élevé. Ces matériaux offrent donc des profondeurs de
pénétration beaucoup moins importantes. Chaque matériau est caractérisé par son aptitude à la
magnétisation, et cette loi est applicable aux aciers en chrome vanadium. La figure II.4 représente
la dépendance de l’induction de l’acier en fonction du champ ' pour différentes valeurs de la
température [22.19]:
La forme du diagramme B (H') peut varier fortement d'un matériau magnétique à l'autre. Pour
l’acier en Chrome Vanadium choisi, elle varie en fonction de la température et plus
particulièrement en fonction de l'amplitude du champ magnétique imposé. La perméabilité
magnétique des matériaux ferromagnétiques dépend fortement de la nature du matériau et des
conditions imposées (température, intensité du champ magnétique, saturation). Au-delà de la
température de Curie, la perméabilité chute brutalement à μr = 1, ce qui engendre une hausse
rapide de la profondeur de pénétration. Autrement dit, la température de Curie, est la température
T à laquelle le matériau perd son aimantation spontanée. Dans cette situation, le matériau est dans
un état désordonné dit paramagnétique.
La non-linéarité de la fonction B(H) a pour effet que la perméabilité relative n'est pas une
constante, mais une fonction du champ magnétique. La figure II.5 illustre l’évolution de la
perméabilité relative de l’acier en fonction de la température et du champ H [8.28]:
Il est à noter que la perméabilité relative de l’acier varie d’une façon non linéaire en fonction de
l’amplitude du champ magnétique et la température du chauffage. Sous l’effet d’une agitation
thermique suffisamment importante (due à une augmentation de température), les moments
magnétiques se désorganisent et la perméabilité magnétique relative chute à 1.
T −T 0
P= m . c . (II.17)
t
où :
Nous supposons que la densité du courant décroit du périphérique de la pièce à traité vers le cœur
selon la loi suivante
−rw−r
J(r) = J . e δ (II.18)
0
ds= l dr (II.19)
−rw−r
Dı=l J . e δ
dr (II.20)
0
rw −rw −r
Ι =l . J 0 ∫ e δ
.dr (II.21)
0
Ce qui donne :
−rw−r
Ι =l . J 0 . δ .(1−e δ
) (II.22)
Pour r w ≫δ , l’intensité du courant devienne :
Ι 0=l . J 0 . δ (II.23)
Dans cette condition, la répartition du courant est équivalente à un courant d’intensité Ι 0 passant
dans une couche d’épaisseur δ
La puissance élémentaire dissipée par effet Joule dans le cylindre est donnée par :
dP =d R .¿ (II.24)
où :
2. π .r
d R= p . (II.25)
l .dr
−rw−r
d l=l J . e δ
dr (II.26 )
0
(r w−r)
−2
2
P=2. π . ρ. l . J . r .e δ
dr (II.27)
0
Ce qui donne :
−2 r ¿
1
P= . π . ρ . l. J 0 (δ 2. e
w
2 2
¿−δ .+2. δ . r w ¿ (II.28)
2 δ
P=π . ρ .l . J 20 . δ . r w (II.29)
√
ι0 p
Soit en remplaçant J 0 par et δ . par , il vient :
l. δ π . f . μ 0 . μr
2
i0
P= π .r w . . √ μ0 . μ r . ρ . f s (II.30)
l
La puissance dissipée par effet Joule est proportionnelle au carrée de l’intensité du courant induit.
Pour augmenter la puissance totale dissipée dans la pièce, il faut :
8. Rendement électrique
Une des grandeurs les plus intéressantes à considérer du point de vue pratique, est le rendement
électrique du chauffage par induction, c-à-d le rapport entre l’énergie recueillie dans la substance
et l’énergie fournie à l’inducteur [18]:
p
η= (II.31)
p+ pi
où :
p: Puissance transmise à la charge
pi : Puissance dissipée dans l’inducteur
rw
Le rendement électrique dépend fortement du rapport , de la fréquence fs et de la conception
δ
de l’inducteur. Pour améliorer le rendement d’un système de chauffage par induction il faut [17]
9. Facteur de puissance
Par définition le facteur de puissance du chauffage par induction est égal au rapport de la
puissance active consommée sur la puissance apparente. L’ensemble constitué de l’inducteur et la
pièce à traiter est caractérisé par un facteur de puissance très faible situé entre 0,05 et 0,6 [17]. Ce
caractère inductif est dû d’une part à l’entrefer et d’autre part au comportement inductif de la
charge elle-même. Une source d’énergie réactive placée en série ou en parallèle permet de
corriger le facteur de puissance de l’installation du chauffage par induction
10. Conclusion
Dans ce chapitre, nous avons exposé le principe de base du chauffage par induction. Plusieurs
paramètres sont à prendre en considération, la répartition des courants induits et la puissance
dissipée dans la pièce ont une grande importance. La fréquence de commutation a une influence
sur le fonctionnement employés pour alimenter le système de chauffage par induction, elle offre
la possibilité de contrôler la dissipation de la puissance à l’intérieur du corps à chauffer et de
choisir le chauffage le mieux adapté.
Chapitre III
1. Introduction :
Ce dernier chapitre consiste à décrire la mise en œuvre d’une maquette d’essai
représentant En premier lieu, nous allons exposer les différents composants utilisés
dans l’élaboration de ce système. Ensuite nous présenterons les essais
expérimentaux effectués au sein du Laboratoire d’électrotechnique du département
Génie Electrique, pour finir avec une étape importante qui est la validation des
résultats obtenus .
2.Classification des semi-conducteurs :
Les semi-conducteurs de puissance actuels peuvent être classés en trois catégories :
les éléments non commandables (diodes),
les éléments commandables à la fermeture (thyristors, triacs),
les éléments commandables à la fermeture et à l’ouverture (transistors bipolaires,
MOSFETs, IGBTs, GTOs).
2.2.Les MOSFETS :
Le MOSFET (Métal Oxide Semi conductor Field Effect Transistor) ou transistors MOS est le
transistor unipolaire (à porteurs majoritaires), le plus utilisé en électronique de puissance du fait
qu’il soit normalement fermé. Il est constitué d’une grille métallique totalement isolée d’un canal
par une mince couche isolante d’oxyde de silicium (SiO2) d’épaisseur voisine de 0,1 µm. La
grille, la couche de silice et le canal constituent un condensateur dont la polarisation peut
modifier la conductivité du canal. Le transistor MOS possède 4 électrodes :
a) La Source (Source) S : elle représente le point de départ des porteurs.
b) Le Drain (Drain)
D : point de collecte des porteurs.
c) La Grille (Gate) G et le Substrat (Body) B sont les électrodes de la capacité MOS qui contrôle
le nombre de porteurs présents dans le canal.
Fonctionnement du MOSFET :
La principale différence avec un transistor bipolaire se situe au niveau du circuit de commande
(grille source) : celui-ci présente une impédance d’entrée quasiment infinie. Ce transistor est donc
commandé en tension par VGS contrairement au bipolaire qui l’était en courant par le courant de
base. Le principal avantage du transistor MOS est donc de pouvoir maintenir un état donné sans
avoir à fournir de puissance (courant d’entrée nul). Ce composant est surtout utilisé en
commutation que ce soit pour l’électronique de puissance ou pour la réalisation de circuit
numérique.
MOS à canal N
se commande avec une tension grille source positive (VGS >0) qui provoque la circulation d’un
courant dans le sens drain source. (ID >0) Le transistor MOS à canal P se commande avec une
tension VGS négative et le courant circule de la source vers le drain : ID négatif. Lorsque la
tension VGS est nulle le courant de drain l’est aussi [42].
4.1.Ensemble générateur :
4.1.1 alimentation :
on a travaillé avec deux alimentations avec tension de sortie: 12V CC, sortie à 18 canaux. La
sortie maximale est de 30A, la tension CC totale peut être ajustée de 10% et la capacité de charge
est bonne. Bonne isolation et haute résistance électrique. Avec court-circuit, surcharge,
surtension, fonction de protection.
Figure III.5: alimentation
5.Réalisation de prototype :
5.1.Choix du composant :
5.1.1.Mosfett Irfp260N :
:
Notre système demande l’utilisation de deux MOSFET qui doivent être de tension supérieur à
100V et de courant supérieur à 20 A. Dans notre cas, nous allons utiliser les seuls transistors
disponibles sur le marché national qui correspondent à ces deux conditions "les MOSFET IRFP
260N".
µ
Figure III.8 : MOSFET IRFP 260N
Vdss=200V
Rds(on)=0,04ꭥ
ID=50A
5.1.2.Résistances :
Les résistances dans notre circuit jouent un rôle de protection de la grille (Gate) de chaque
transistor. Cette grille permet de choisir quelle quantité de courant le MOSFET va laisser
passer entre les deux autres électrodes, la protéger est donc une nécessité. Après plusieurs
testes avec différentes résistances nous avons trouvé une valeur adéquate qui est de 470
ohms
Figure III.9 : Résistance de 470 Ω, 1.5W
5.1.3.Diodes :
La diode dans notre système est une diode d’aide à la commutation. Comme la fréquence
de travail dépasse les 50kHz, nous avons alors utilisé les diodes les plus rapides qu’on a
trouvé sur le marché " BYW 36"µ
Ces diodes sont caractérisé par Vr= 1000 V et Ir=3A et un temps de recouvrement inverse
de 200 ns.
5.1.4.diode Zener
On Semi-conducteur série 1N53 est une diode Zener 5 W à sortie axiale Surmetic TM 40.
Ce dispositif à sortie axiale est doté d'un boîtier moulé, en plastique thermodurcissable,
moulé sans vide, offre une protection dans la plupart des conditions environnementales
courantes. Le régulateur de tension est doté de limites étroites et de meilleures
caractéristiques de fonctionnement qui reflètent les capacités supérieures des jonctions
passivées au silicium-oxyde. Les surfaces externes sont résistantes à la corrosion et les
câbles sont facilement soudables
Figure III.11: Diode zener IN5349GB
On a utilisée 4 bobines, 2 parallèles avec 2 autre bobines avec 60 spires pour chacune des
bobines.
Diamètre extérieure : 4 cm
Diamètre intérieure : 2,5 cm
Hauteur : 2cm
Perméabilité : 75
Diamètre du fils : 1mm
Pour la finition on a utilisé une bobine de 9 spires et un diamètre de 19,5 cm et une fréquence de
50hz
L=0,000050uh
5.1.6.Capacité :
La capacité représente la quantité de charge électrique stockée pour un potentiel électrique donné.
Elle est définie comme étant la somme des charges électriques d'un élément divisé par le potentiel
de cet élément (0.68uf,400v)
Figure III.15 : capacité
5.1.7.CARTE PCB CIRCUIT :
Une carte de circuit imprimé, ou PCB (Printed Circuit Board), consiste en une plaque de base qui
accueille physiquement et par câblage les composants montés en surface (CMS) et raccordés que
l'on retrouve dans la majorité des dispositifs électroniques .
La deuxième étape de ce travail permet de présenter la théorie du chauffage par induction. Dans
cette partie, nous avons donné le principe de base du chauffage par induction ainsi que l’action de
la température et l’intensité du champ imposé sur les caractéristiques physiques de la pièce à
chauffer. Ensuite employée pour contrôler la commutation douce durant le processus de
chauffage.
Dans la troisième partie de ce travail, nous avons proposé un schéma équivalent simplifié et
[4] S. CLAIN, « Analyse mathématique et numérique d'un modèle de chauffage par induction »,
Thèse École Polytechnique Fédérale de Lausanne, Suisse, 1994
[5] J. M. ESPI, E.J. DEDE, A. FERRERES and R. GARCIA, «Steady-state frequency analysis
of the LLC resonant inverter for induction heating», International Power Electronics Congress,
Technical Proceedings, pp. 22-28 CIEP’96, Cuernavaca, Mexico, October 14 – 17, 1996
[6] V. LABBÉ, « Modélisation numérique du chauffage par induction: approche éléments finis
et calcul parallèle », Thèse de Doctorat, École Nationale Supérieure des Mines de Paris, France,
2002.
[11] J.Callebaut, Laborelec, « Chauffage par induction », Leonardo ENERGY. Guide Power
Quality, n°7,
2007
[14] N. A. AHMED, «Three-phase High frequency AC conversion circuit with dual mode
PWM/PDM control strategy for high power IH applications», Proceedings of World Academy of
Science Engineering & Technology PWASET, vol. 35, pp.371-377, November 2008.
[18] G. BLUT, « Effet de la géométrie sur les paramètres du générateur et le profil de dureté
lors d’une chauffe par induction : expérience et simulation», Mémoire de Maîtrise, École de
Technologie Supérieure, Canada, Aout 2010.
[19] S. KAZUKI, T. ITO, Y. ISHIMARU, K. MATSUSE and M. TSUKAHARA, «Adjustable
High Frequency Quasi-Resonant Inverter for Induction Heating», Journal of International
Council on Electrical Engineering Vol.01, N°01, pp. 104-109, 2011
[20] A. Suresh et S. Rama Reddy « Series and Parallel Resonant Inverter Fed Ferromagnetic
Load-A Comparative Analysis »International Conference on Emerging Trends in Computer and
Image Processing (ICETCIP'2011) Bangkok Décembre., (2011).
[21] J. MUĆKO, «Parallel Resonant Inverter with non Dissipative Snubber used for Induction
Heating», Przegląd Elektrotechniczny (Electrical review), pp. 61-64, 2012.
[22] M. TOUMI, « Application des onduleurs multi-niveaux dans les systèmes de chauffage par
induction. Analyse, Modélisation et Commande», Thèse de Magister, Université de Batna,
Algérie, Juin 2012
[23] M. S. GUILLERMO, « Induction heating converter’s design, control and modeling applied
to continuous wire heating», doctoral thesis, Universitat Politècnica de Catalunya, Barcelona,
Spain, June 2012
[ 24 ]Thème : Conception et modélisation d’inducteurs pour la fusion par induction Juin 2014
[27] http://djelectro71.com/theories-mosfet-canal-n-et-canal-p/
[28] http://www.polytech-lille.fr/cours-atome-circuit-integre/unip/unip810.htm
[29] G. BLUT, « Effet de la géométrie sur les paramètres du générateur et le profil de dureté
lors d’une chauffe par induction : expérience et simulation», Mémoire de Maîtrise, École de
Technologie Supérieure, Canada, Aout 2010.