Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
incluent :
2
Voici quelques gestes pour réduire efficacement les émissions de carbone : 123
.
Les raffineries simples sont constituées seulement de quelques unités de traitement,
tandis que les raffineries complexes en possèdent bien plus. En effet, selon l’objectif
visé et l’endroit où se trouve la raffinerie, la structure de la raffinerie à construire est
différente 1. Les raffineries modernes comprennent en plus des unités de conversion
(craquage) qui permettent de transformer les fractions pétrolières les plus lourdes
dont le prix est de moins en moins attractif et qui ne sont utilisables que dans des
installations industrielles spécifiques, en fractions plus légères pouvant constituer un
carburant ordinaire (diesel, kérosène ou essence) 1
Quels produits sont fabriqués avec du pétrole?
Les raffineries de pétrole décomposent le pétrole brut en divers composants
relativement légers, connus sous le nom de « produits intermédiaires » qui sont
ensuite assemblés pour produire une variété de produits finis au contenu normalisé,
dont les plus connus sont l’essence, le diesel et le carburéacteur (carburant pour
avions à réaction)2
Définition et catégories
Enjeux environnementaux
Acteurs majeurs
Dans le monde
En France
Passé
Futur
En France, une raffinerie utilisait environ 7% du brut qu’elle traitait en 2008, contre
seulement 4 à 5% dans les années 1980. Aux États-Unis, où les conversions profondes de
fioul lourd sont plus développées, ce pourcentage atteignait 11 à 13% à la même date.
Les trois étapes du raffinage Les procédés de séparation
La première étape est celle de la séparation des molécules par distillation
atmosphérique (c'est-à-dire à la pression atmosphérique normale), en
fonction de leurs poids moléculaires.
L’indice d'octane mesure la résistance d’un carburant à s’enflammer spontanément dans un moteur
).
Les procédés de conversion
Après les opérations de séparation, la proportion d’hydrocarbures lourds
reste encore trop importante. Pour répondre à la demande en produits
légers, on « casse » ces molécules lourdes en deux ou plusieurs molécules
plus légères.
le
;
le fioul domestique est un
de chauffage ;
IV- a-
du pétrole, l’industrie du gaz naturel et la chimie organique. Les termes ultimes de transformations
sont remarquablement variés :
o Des solvants,
o Des détergents,
o Des matières plastiques
o Des colorants alimentaires,
o Des cosmétiques,
o Des engrais,
o Des médicaments.
Ainsi, les objectifs de la pétrochimie sont :
IV-
Le transport maritime
Le transport maritime est une alternative qui attire principalement par son coût
relativement faible par rapport aux autres modes de transport de marchandises. En effet,
les sociétés de transport maritime à l’instar de M2R proposent des tarifs très
compétitifs pour transporter vos marchandises. Cet avantage concurrentiel en fait
d’ailleurs le premier mode de transport au monde. Pour en savoir plus, vous pouvez
consulter l’infographie disponible sur https://info.arte.tv/fr/le-commerce-maritime-mondial-
infographies.
Cependant, face à la tendance à la hausse des prix du pétrole, il devient de plus en
plus difficile pour les sociétés de transport maritime de maintenir la compétitivité
de leurs tarifs. Malgré un trafic assez conséquent de marchandises véhiculées par an,
le transport maritime peine réellement à être rentable. Pour rentrer dans leurs frais et
faire face, ces sociétés sont obligées de revoir leurs tarifs à la hausse, autrement dit de
faire payer plus leurs clients.
Toutefois, pour éviter cette démarche qui peut faire perdre une partie de leurs
clientèles, certains transitaires font le choix de réduire la vitesse en mer de leurs
bateaux afin de réduire la consommation de fioul plutôt que d’augmenter leur
prix. Mais en privilégiant cette option, ils allongent la durée du transport. Dans tous les
cas donc, c’est le client qui est pénalisé, soit il paie plus pour la même quantité de
marchandises et pour la même durée de transport, soit il attend plus longtemps la
livraison de la marchandise.
Le transport aérien
Contrairement au transport de marchandises par voie maritime, le fret aérien demeure
très faible en France. D’après les statistiques fournies par le Ministère de la Transition
écologique et solidaire, les aéroports aériens ne traitent que 2,4 millions de tonnes de
marchandises dont 93 % concernent le transport à l’international. Et contre plus de 365
millions de tonnes de marchandises traitées dans l’ensemble des ports du territoire
national. De manière générale, le transport aérien est privilégié pour envoyer de la
marchandise à forte valeur ajoutée ou qui nécessite une chaîne
d’approvisionnement plus rapide.
Présentant des atouts non négligeables, la voie aérienne est surtout délaissée au profit
des autres modes de transport de marchandises à cause de son coût. Cela s’explique
principalement par ses tarifs qui sont en moyenne 80 % plus chers que dans le transport
maritime. Et la hausse des prix du pétrole n’arrange en rien ce prix déjà très élevé car le
carburant, le kérosène plus précisément est difficilement négociable, ce qui ne
laisse aucune ou vraiment très peu de marge aux compagnies aériennes qui n’ont
d’autres choix que de répercuter le manque à gagner sur le prix du transport. Pour limiter
au maximum l’impact de la hausse des prix du carburant, les compagnies aériennes
mettent généralement en place des mesures de rationalisation de l’exploitation
(augmentation de leurs coefficients de remplissage, l’amélioration de la productivité du
personnel, réduction des capacités).
Toutefois, pour se prémunir contre l’augmentation des prix du pétrole qui conduit
également à l’augmentation des prix du kérosène, les compagnies disposent de ce que
l’on appelle la couverture pétrolière. Il s’agit d’une mesure qui permet de se prémunir
contre la fluctuation des prix du pétrole. Concrètement, cette couverture permet de fixer
pour une durée déterminée les prix du carburant. Elle peut être très utile si une hausse
prochaine des prix est redoutée.
Image: Tendenzias.com