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Définitions Les produits pétroliers sont des dérivés utilisables

du pétrole brut issus de son raffinage. Contrairement aux composés


pétrochimiques, qui sont des composés chimiques de base, les produits
pétroliers sont des mélanges complexes. La majorité du pétrole est converti
en produits pétroliers dont plusieurs types de carburants .
utilisation Les produits issus des transformations du pétrole brut sont utilisés
sous plusieurs formes et pour diverses applications . Les utilisations du pétrole
1

incluent :
2

 Combustibles domestiques : le pétrole lampant, le butane comme gaz domestique.


 Sources d’énergie : les carburants tels que le kérosène (moteur d’avion), l’essence,
le gasoil (moteur diesel) sont utilisés pour produire de l’énergie.
 Électronique : les plastiques et d’autres produits à base de pétrole sont utilisés
dans les composants électroniques en raison de leurs propriétés isolantes et de
leur résistance à la chaleur.
 Textile : beaucoup de vêtements sont fabriqués avec des fibres à base de pétrole
comme l’acrylique, la rayonne, le cuir artificiel, le polyester, le nylon et le spandex.
 Sport, santé et beauté, médecine, maison, etc.
Impact

Voici quelques gestes pour réduire efficacement les émissions de carbone : 123

 Aller chercher le pain à pied


 Privilégier les transports doux au quotidien, comme le vélo ou les transports en
commun
 Adopter un comportement slow life
 Acheter des vêtements d’occasion ou de marques éco-responsables
 Choisir des fournisseurs d’énergie verte
 Rejoindre une banque responsable
 Trier et réduire ses déchets
 Isoler son logement
 Développer des voitures moins polluantes ou avoir recours à des carburants moins
émetteurs, comme le diesel . 3

.
Les raffineries simples sont constituées seulement de quelques unités de traitement,
tandis que les raffineries complexes en possèdent bien plus. En effet, selon l’objectif
visé et l’endroit où se trouve la raffinerie, la structure de la raffinerie à construire est
différente 1. Les raffineries modernes comprennent en plus des unités de conversion
(craquage) qui permettent de transformer les fractions pétrolières les plus lourdes
dont le prix est de moins en moins attractif et qui ne sont utilisables que dans des
installations industrielles spécifiques, en fractions plus légères pouvant constituer un
carburant ordinaire (diesel, kérosène ou essence) 1
Quels produits sont fabriqués avec du pétrole?
Les raffineries de pétrole décomposent le pétrole brut en divers composants
relativement légers, connus sous le nom de « produits intermédiaires » qui sont
ensuite assemblés pour produire une variété de produits finis au contenu normalisé,
dont les plus connus sont l’essence, le diesel et le carburéacteur (carburant pour
avions à réaction)2

Définition et catégories

Fonctionnement technique ou scientifique

Le raffinage permet de transformer du pétrole brut en de nombreux


produits aux usages différents. (©Connaissance des Énergies)

Enjeux par rapport à l'énergie

Enjeux environnementaux

Enjeux financiers et macroéconomiques

Dans les pays développés dont la France, le secteur du raffinage


connaît ponctuellement des difficultés économiques aggravées par
l’inadéquation entre les capacités de production et les besoins de
consommation (forte demande de gazole en Europe). Les nouvelles
raffineries sont en grande majorité construites dans des pays en
développement en Asie et en Afrique. Aux coûts locaux inférieurs à
ceux des raffineries existantes viennent s’ajouter d’importants gains
logistiques pour satisfaire une demande domestique en forte
croissance.

Acteurs majeurs

Les procédés de raffinage et de pétrochimie sont principalement


vendus sous licence par Axens (filiale d'IFP Énergies nouvelles) et le
groupe américain Honeywell UOP.

Les raffineries sont construites par des compagnies d’ingénierie


comme Technip, KBR ou Foster Wheeler.
Chiffres clés

À fin 2017, les capacités mondiales de raffinage s'élèvent à 98,1


millions de barils par jour (Mb/j) selon le BP Statistical Review of
World Energy(2).

Zone de présence ou d'application

Dans le monde

 Plus d'un tiers de ces capacités sont situées en Asie et dans


le Pacifique (33,3 Mb/j soit 33,9% des capacités mondiales à fin
2017). Suivent l'Amérique du Nord (22,5% des capacités mondiales
de raffinage) et l'Europe (15,5%).
 Les États-Unis et la Chine disposent à eux seuls de près d'un tiers
des capacités mondiales de raffinage (avec respectivement des
capacités de 18,6 Mb/j et 14,5 Mb/j à fin 2017).
 Les 5 plus grandes raffineries du monde sont situées en Inde
(Jamnagar, capacité de raffinage de 1,2 million de barils par jour), au
Venezuela (complexe de Paraguana) et en Corée du Sud (Ulsan,
Yeosu et Onsan).

En France

La France compte 7 raffineries. La majorité des raffineries se


trouvent à proximité de zones portuaires afin de faciliter le transit
avec les navires pétroliers.

Passé

1910 : la première unité de distillation continue de pétrole brut est


construite par la société américaine Power Specialty Company.

Années 1960 : le rôle principal d’une raffinerie consiste alors à


fractionner le brut en coupes essences, gazoles et fioul
lourd. Puisqu’aucun procédé intermédiaire complexe n’est utilisé,
ce raffinage consomme peu d’énergie.

Années 1980 et 1990 : en raison de fortes surcapacités de raffinage


dans le monde durant les années 1980, les capacités de distillation
subissent d’importantes réductions aux États-Unis et en Europe. Le
but est d’augmenter le taux d’utilisation (rapport entre la quantité du
brut traitée et la capacité de distillation). Ce taux passe alors en
moyenne de 70 à 80%.
Années 2000 : les hydrocarbures exploités sont plus lourds et
nécessitent davantage de transformations pour obtenir les produits
légers et moyens qui sont demandés en majorité. Les unités de
raffinage évoluent pour permettre ces conversions dites profondes.

Futur

Des procédés de raffinage appelés à évoluer

Le secteur du raffinage pétrolier est soumis à plusieurs contraintes


qui obligent les exploitants à modifier leurs orientations de
production. Les exigences de qualité pour les produits finis sont de
plus en plus fortes.

Les types de pétrole brut exploités s’élargissent y compris vers des


pétroles lourds et des pétroles non conventionnels (ex : sables
bitumineux, schistes bitumineux).

Les pressions économiques poussent à une valorisation maximum


de chaque baril à un coût notamment énergétique plus bas.

Des normes contraignantes obligeant le secteur à s’adapter régulièrement

Au cœur des préoccupations environnementales, l’industrie du


raffinage est contrainte de s’adapter régulièrement à des normes
émanant d’institutions comme la Commission européenne ou l’EPA
(Environnemental Protection Agency).
Concrètement
En 2010, les capacités installées de raffinage des pays non membres de l’OCDE ont dépassé
pour la première fois celles des pays industrialisés membres de l’OCDE.

En France, une raffinerie utilisait environ 7% du brut qu’elle traitait en 2008, contre
seulement 4 à 5% dans les années 1980. Aux États-Unis, où les conversions profondes de
fioul lourd sont plus développées, ce pourcentage atteignait 11 à 13% à la même date.
Les trois étapes du raffinage Les procédés de séparation
La première étape est celle de la séparation des molécules par distillation
atmosphérique (c'est-à-dire à la pression atmosphérique normale), en
fonction de leurs poids moléculaires.

L’indice d'octane mesure la résistance d’un carburant à s’enflammer spontanément dans un moteur

Ce procédé consiste à chauffer le pétrole à 350/400 °C pour en provoquer l’évaporation. Le


chauffage s’effectue à la base d’une tour de distillation de 60 mètres de haut, appelée aussi
topping. Les vapeurs de brut remontent dans la tour tandis que les molécules les plus lourdes,
ou résidus lourds, restent à la base sans s’évaporer. À mesure que les vapeurs s'élèvent, les
molécules se condensent les unes après les autres en liquides, jusqu’aux gaz qui atteignent
seuls le haut de la tour, où la température n’est plus que de 150°C. À différents niveaux de la
tour se trouvent des plateaux qui permettent de récupérer ces liquides de plus en plus légers.
Chaque plateau correspond à une fraction de distillation, appelée aussi coupe pétrolière,
depuis les bitumes (hydrocarbures très visqueux) jusqu'aux gaz.

Les résidus lourds issus de cette distillation renferment encore beaucoup


de produits de densité moyenne. On les soumet, dans une autre colonne, à
une seconde distillation qui permet de récupérer plus de produits moyens
(fiouls lourds et

).
Les procédés de conversion
Après les opérations de séparation, la proportion d’hydrocarbures lourds
reste encore trop importante. Pour répondre à la demande en produits
légers, on « casse » ces molécules lourdes en deux ou plusieurs molécules
plus légères.

Ce procédé de conversion, appliqué à 500 °C, est également appelé

car il fait intervenir un catalyseur (substance accélérant une réaction


chimique). 75 % des produits lourds soumis à la conversion sont ainsi
transformés en gaz, essence et gazole. D’autres procédés
permettent d’améliorer ce résultat par des ajouts d'
(
) ou en employant des méthodes d'extraction du carbone (conversion
profonde). Plus une conversion est poussée, plus elle est coûteuse et
gourmande en énergie. L’objectif permanent des raffineurs est de trouver
l’équilibre entre degré et coût de la conversion !
Les procédés d’amélioration
Ils consistent à réduire fortement ou éliminer les molécules corrosives ou
néfastes à l'environnement, en particulier le soufre. Les normes de l'Union
européenne (UE) en matière d'émissions de soufre sont strictes : depuis le
1er janvier 2009, l’essence et le gazole contenant plus de 10 ppm (10
mg/kg) de soufre ne doivent pas être utilisés sur le territoire européen1. Ces
mesures visent à améliorer la qualité de l’air ambiant : elles permettent
d’optimiser l’efficacité des technologies de traitement catalytique des gaz
d’échappement des véhicules. La

du gazole s'effectue à 370 °C, sous une pression de 60 bars et en


présence d'hydrogène dont l’action consiste à extraire la plus grande partie
du soufre organique que l’on retrouve sous forme de sulfure d’hydrogène
(H2S). Ce dernier est ensuite traité pour produire du soufre, substance
utilisée dans l'industrie.
Le kérosène, les gaz butane et propane sont, eux, lavés à la soude. Ce
traitement, appelé adoucissement, débarrasse ces produits des

(thiols) qu'ils contiennent.


Le traitement des carburants automobile
Les carburants automobiles doivent également être traités afin d’augmenter
leur indice d'octane, un chiffre rapporté à 100, qui mesure la résistance à
l'auto-allumage d'un

(l’auto-allumage étant la tendance du carburant dans un moteur à


explosion à s’enflammer spontanément sans intervention de la bougie). Si
l'indice d'octane n'est pas assez élevé, il y aura à terme des dégâts
irréversibles du moteur. Pour éviter cela, on doit hausser l'indice d'octane
jusqu'à 95 ou 98.

Le procédé utilisé dans ce but est le reformage catalytique. Les réactions


chimiques qui lui sont liées sont opérées à 500 °C sous une pression de 10
bars, avec du platine comme catalyseur. Elles permettent la transformation
d’une partie des hydrocarbures naphténiques (cycliques saturés) en
hydrocarbures aromatiques (cycliques insaturés) dont l’indice d’octane est
beaucoup plus élevé. Il existe aussi d'autres réactions chimiques, comme l'
, qui améliorent également l’indice d’octane.
Les usages des produits pétroliers raffinés
Chacun des produits raffinés issus du
trouve un usage spécifique :

 le

est un carburant pour les véhicules à gaz ;

 les gaz butane et propane sont utilisés pour les besoins


domestiques ;
 l'essence et le gazole alimentent les moteurs des véhicules
automobiles ;
 le kérosène est employé comme carburant dans l'aviation ;
 le

est la principale matière première employée en

;
 le fioul domestique est un

de chauffage ;

 les huiles servent à fabriquer des lubrifiants ;


 le bitume est utilisé pour recouvrir les routes.
3
.
Selon une étude de Connaissance des Énergies, les capacités mondiales de raffinage
s’élèvent à 98,1 millions de barils par jour1. Les investissements en raffinage se situent
principalement en Asie (46% du total), au Moyen-Orient et en Russie (26%), et sur
l’ensemble du continent américain (près de 20 %) 2.
L’étude souligne également que la montée en puissance du secteur du raffinage se confirme
en Asie et au Moyen-Orient au détriment de l’Europe et de l’Amérique du Nord, reflet de la
demande et de la compétitivité intrinsèque des zones géographiques

La montée en puissance du secteur du raffinage se confirme en Asie et au Moyen-Orient au


détriment de l’Europe et de l’Amérique du Nord, reflet de la demande et de la compétitivité
intrinsèque des zones géographiques. Le déploiement mondial en 2025 (dès 2020 pour
l’Europe) du grade de fuels de soute à moins de 0,5 % pds (pourcentage en poids) de soufre
pourrait connaître quelques retards, compte tenu du nombre d’installations à réaliser. Enfin,
l’inversion de la tendance “tout diesel” du marché européen des transports constitue une
évolution positive pour le raffinage en Europe.
Autre signe concret d’une transition énergétique en action, le raffinage
conventionnel ne représente plus que 36 % du montant total des
investissements globaux sur la période 2010-2035 pour assurer la mobilité
des véhi-cules thermiques, le complément étant assuré par les liquéfiats de
gaz et de charbon (30%), l’upgrading des bruts extralourds (18%) et les
biocarburants (14%), et ce, bien que les raffineries continuent d’assurer
près de 95% de l’approvisionnement mondial en carburants dans le
scénario de référence.
Les usages des produits pétroliers raffinés Chacun des produits raffinés
issus du trouve un usage spécifique : le est un carburant pour les
véhicules à gaz ; les gaz butane et propane sont utilisés pour les
besoins domestiques ; l'essence et le gazole alimentent les moteurs des
véhicules automobiles
Les produits pétroliers sont des dérivés utilisables du pétrole brut issus de
son raffinage. Contrairement aux composés pétrochimiques, qui sont des composés
chimiques de base, les produits pétroliers sont des mélanges complexes. La
majorité du pétrole est converti en produits pétroliers dont plusieurs types
de carburants1.

Selon le type de brut et la demande du marché, les raffineries peuvent raffiner le


brut en différents types de produits pétroliers. La plus grande partie des produits
pétroliers issus d'un raffinage est utilisée comme source d'énergie, c'est-à-dire
comme carburants. Ces derniers incluent, ou peuvent être mélangés pour produire
du JP-5, du gazole, du fioul et des carburants plus lourds. Les fractions plus lourdes
(moins volatiles) sont utilisées pour produire du bitume, du goudron, de
la paraffine ou des lubrifiants. Les raffineries sortent également d'autres produits
chimiques dont certains sont utilisés lors de procédés chimiques pour produire
des matières plastiques par exemple. Comme le pétrole contient un faible
pourcentage de composés organosulfurés et de sulfure d'hydrogène, du soufre est
extrait du brut comme produit pétrolier. Le carbone, dans sa forme coke de pétrole,
et l'hydrogène peuvent aussi être extraits du pétrole. L'hydrogène produit est
souvent utilisé comme produit intermédiaire pour d'autres procédés de raffinage
pétrolier comme le craquage ou l'hydrodésulfuration.
Les pétroles bruts sont des mélanges très complexes d’hydrocarbures. Un
hydrocarbure est un composé constitué uniquement de carbone et
d’hydrogène. Parmi ces hydrocarbures on peut citer :

– les alcanes : le méthane, l’éthane, le propane et le butane sont des


alcanes.

– Les cyclanes : le cyclobutane, cyclopropane etc.

– Les hydrocarbures aromatiques : ce sont le benzène, le toluène.

Importance des produits pétroliers dans le monde moderne


III-a-

. La formation du pétrole b-Les produits pétroliers sont des dérivés utilisables


du pétrole brut issus de son raffinage. Contrairement aux composés pétrochimiques, qui sont des
composés chimiques de base, les produits pétroliers sont des mélanges complexes. La majorité
du pétrole est converti en produits pétroliers dont plusieurs types de carburants1.

IV- a-
du pétrole, l’industrie du gaz naturel et la chimie organique. Les termes ultimes de transformations
sont remarquablement variés :
o Des solvants,
o Des détergents,
o Des matières plastiques
o Des colorants alimentaires,
o Des cosmétiques,
o Des engrais,
o Des médicaments.
Ainsi, les objectifs de la pétrochimie sont :

 La proposition des produits de synthèse substituables aux produits naturels de grande


consommation dits « produits de commodité » ;
 La proposition également des produits de synthèse dotés de propriétés originales complétant
les produits naturels dits « produits de
spécialité ».

IV-

Le transport : un domaine fortement


dépendant du pétrole
Avant d’évaluer l’incidence de la hausse des prix du pétrole sur le transport de
marchandises, il faut connaître au préalable l’importance du pétrole pour ce secteur.

Le transport maritime
Le transport maritime est une alternative qui attire principalement par son coût
relativement faible par rapport aux autres modes de transport de marchandises. En effet,
les sociétés de transport maritime à l’instar de M2R proposent des tarifs très
compétitifs pour transporter vos marchandises. Cet avantage concurrentiel en fait
d’ailleurs le premier mode de transport au monde. Pour en savoir plus, vous pouvez
consulter l’infographie disponible sur https://info.arte.tv/fr/le-commerce-maritime-mondial-
infographies.
Cependant, face à la tendance à la hausse des prix du pétrole, il devient de plus en
plus difficile pour les sociétés de transport maritime de maintenir la compétitivité
de leurs tarifs. Malgré un trafic assez conséquent de marchandises véhiculées par an,
le transport maritime peine réellement à être rentable. Pour rentrer dans leurs frais et
faire face, ces sociétés sont obligées de revoir leurs tarifs à la hausse, autrement dit de
faire payer plus leurs clients.
Toutefois, pour éviter cette démarche qui peut faire perdre une partie de leurs
clientèles, certains transitaires font le choix de réduire la vitesse en mer de leurs
bateaux afin de réduire la consommation de fioul plutôt que d’augmenter leur
prix. Mais en privilégiant cette option, ils allongent la durée du transport. Dans tous les
cas donc, c’est le client qui est pénalisé, soit il paie plus pour la même quantité de
marchandises et pour la même durée de transport, soit il attend plus longtemps la
livraison de la marchandise.
Le transport aérien
Contrairement au transport de marchandises par voie maritime, le fret aérien demeure
très faible en France. D’après les statistiques fournies par le Ministère de la Transition
écologique et solidaire, les aéroports aériens ne traitent que 2,4 millions de tonnes de
marchandises dont 93 % concernent le transport à l’international. Et contre plus de 365
millions de tonnes de marchandises traitées dans l’ensemble des ports du territoire
national. De manière générale, le transport aérien est privilégié pour envoyer de la
marchandise à forte valeur ajoutée ou qui nécessite une chaîne
d’approvisionnement plus rapide.
Présentant des atouts non négligeables, la voie aérienne est surtout délaissée au profit
des autres modes de transport de marchandises à cause de son coût. Cela s’explique
principalement par ses tarifs qui sont en moyenne 80 % plus chers que dans le transport
maritime. Et la hausse des prix du pétrole n’arrange en rien ce prix déjà très élevé car le
carburant, le kérosène plus précisément est difficilement négociable, ce qui ne
laisse aucune ou vraiment très peu de marge aux compagnies aériennes qui n’ont
d’autres choix que de répercuter le manque à gagner sur le prix du transport. Pour limiter
au maximum l’impact de la hausse des prix du carburant, les compagnies aériennes
mettent généralement en place des mesures de rationalisation de l’exploitation
(augmentation de leurs coefficients de remplissage, l’amélioration de la productivité du
personnel, réduction des capacités).
Toutefois, pour se prémunir contre l’augmentation des prix du pétrole qui conduit
également à l’augmentation des prix du kérosène, les compagnies disposent de ce que
l’on appelle la couverture pétrolière. Il s’agit d’une mesure qui permet de se prémunir
contre la fluctuation des prix du pétrole. Concrètement, cette couverture permet de fixer
pour une durée déterminée les prix du carburant. Elle peut être très utile si une hausse
prochaine des prix est redoutée.

VI- En 2020, la consommation mondiale de


pétrole s’est estimée à près de 91 millions de barils par jour (Mb/j), et en
effet, malgré ses nombreux points positifs, le pétrole est responsable de
nombreuses catastrophes environnementales notamment: Le
réchauffement climatique, la pollution atmosphérique, les pluies acides
et les marées noires. Il
existe de nombreux exemples de causes de pollution pétrolière,
mais pour mieux les comprendre, nous les diviserons en deux
groupes principaux, que nous développerons ci-dessous.
Négligence humaine
Autres causes
Conséquences de la pollution pétrolière
Conséquences de la pollution pétrolière dans les
rivières et les océans
Conséquences de la pollution pétrolière sur les
sols
actuel. Vous trouverez ici des informations sur Comment
réduire les gaz à effet de serre.
Nous vous recommandons cet autre article de ProjetEcolo sur
l'Impact sur l'environnement des énergies fossiles.

Image: Tendenzias.com

Comment éviter la pollution pétrolière

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