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Pyrolyse plastique carburant pdf

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Le plastique est fabriqué à partir de gaz et de pétrole dont les molécules sont mises bout à bout jusqu’à former de longues chaînes : les polymères. En chauffant le plastique à plus de 450°C en l’absence d’oxygène, la pyrolyse permet de casser ces chaînes moléculaires pour retransformer les déchets plastiques en hydrocarbures liquides et gazeux. Ces
hydrocarbures peuvent alors être utilisés en tant que carburants recyclés pour alimenter des moteurs, groupes électrogènes ou brûleurs. La pyrolyse n’est pas un procédé récent, mais sa mise en œuvre reste rare en raison du faible coût du pétrole vierge et de la complexité de cette technologie à grande échelle. Les systèmes de pyrolyse à petite
échelle et accessibles sont un bon moyen local de traitement des déchets plastiques et d’accès à l’énergie. Le rôle de la pyrolyse La pyrolyse peut traiter des plastiques sales et mélangés qui seraient difficiles à recycler. Elle permet de donner une dernière utilité aux déchets dans des contextes où l’énergie est précieuse et le recyclage non rentable. La
pyrolyse s’avère particulièrement efficace pour transformer des plastiques mélangés, dégradés et souillés. Pour obtenir un carburant de qualité et opérer sans risque, les plastiques à privilégier sont le PolyPropylène (PP), le PolyÉthylène Basse Densité (PEBD) et Haute Densité (PEHD). Dans de petites proportions, la pyrolyse accepte le PET, PS PC…
Le système est alimenté en déchets plastiques, de préférence broyés. Ils sont chauffés et fondus dans une vis d’alimentation qui va acheminer le plastique fondu vers une cuve appelée “réacteur”. Le plastique y est chauffé à 450°C en absence d’oxygène, cassant les molécules de plastique en plus petites molécules : des hydrocarbures.

Une fois obtenus, ces derniers s’évaporent et sont collectés par un circuit de refroidissement qui permet de les condenser et d’obtenir du carburant liquide. 70 à 80% de la masse de plastique traitée est transformée en liquide.

Le reste tombe sous forme de résidus solides (5 à 10%) au fond du réacteur, ou bien est transformé en gaz (15 à 20)% qui peut être utilisé notamment en le brûlant pour chauffer le réacteur. 1.2. La pyrolyse embarquée à bord du Plastic Odyssey La Pyrolyse embarquée à bord a été conçue et fabriquée avec un partenaire de notre expédition : Scarab
Tech. Nous poursuivons le but commun de rendre accessible cette technologie au plus grand nombre à petite échelle. Dans sa conception, cette unité est similaire au prototype que nous avions réalisé pour Ulysse (notre navire démonstrateur) à la différence qu’elle peut traiter jusqu’à 30 kg de plastique par heure. Le procédé demande beaucoup de
précautions et doit bien être maîtrisé pour limiter au maximum les risques pour les opérateurs, mais aussi pour produire du carburant de bonne qualité. Ce premier prototype à échelle 1:1 servira de démonstrateur et alimentera en énergie l’atelier de recyclage embarqué grâce à un groupe électrogène dédié. Ces essais permettront également
d’améliorer le procédé et d’aboutir à une version réplicable sur le terrain. Nous prévoyons à terme d’alimenter les moteurs du navire en partie grâce au carburant produit. Notre défi ?

Faire le plein du navire sur l’île Henderson : une île déserte du Pacifique connue pour ses plages recouvertes de plastiques ! Publié le 10 juin 2018 à 11:59Mis à jour le 10 juin 2018 à 12:13La majorité des plastiques sont fabriqués à partir de produits pétroliers. Alors pourquoi ne pas faire le chemin à l'envers et les retransformer en pétrole, une fois
utilisés ? C'est l'idée sur laquelle travaille depuis 2007 la start-up norvégienne Quantafuel.La société, qui est en train de construire sa première usine de transformation de déchets au Danemark, devrait produire environ 350 barils de diesel et d'essence par jour dès le début de l'année prochaine, rapporte l'agence Bloomberg.Alors qu'il risque d'y
avoir plus de plastique que de poissons dans les océans à l'horizon 2050 ( selon la fondation Ellen McArthur), la start-up fait le pari de multiplier par dix sa production en dix ans, et de produire 30.000 à 40.000 barils par jour. Elle prévoit d'ailleurs déjà d'ouvrir une seconde usine en Norvège l'année prochaine avec la même capacité : 60 tonnes de
déchets par jour.900 kg de carburant pour une tonne de déchetsEn chauffant le plastique à environ 450 °C, l'entreprise parvient à produire 900 kg de carburant à partir d'une tonne de déchets. Environ 70 % sont transformés en diesel, 15 % en essence et moins de 5 % en pétrole brut, tandis que le reste - du gaz - est réutilisé dans le processus de
chauffage.« Notre objectif est de devenir une société pétrolière qui n'a pas quatre plates-formes dans la mer du Nord », a déclaré le PDG Kjetil Bohn dans une récente interview. Son entreprise travaille sur cette technologie depuis 2007 et prépare sa commercialisation depuis 2012.A la suite d'un partenariat stratégique avec Vitol, le premier
négociant de pétrole de la planète, en avril dernier, Quantafuel a vu sa valorisation grimper à environ 500 millions de couronnes (49 millions d'euros). La société prévoit d'être cotée à la Bourse d'Oslo d'ici la mi-2019.Carburant vendu au prix fortLors de sa combustion dans un moteur de voiture, le diesel de Quantafuel émet à peu près la même
quantité de carbone qu'un diesel classique. Mais durant sa fabrication en revanche, ses émissions sont réduites de 90 %, ce qui le fait rentrer dans la catégorie des carburants à faible teneur en carbone. Cela permet à l'entreprise et à Vitol, son distributeur exclusif, de le vendre au prix fort.La start-up peut également compter sur le faible coût de ses
matières premières. Si elle va racheter une partie du plastique qu'elle utilise, elle sera payée pour récupérer une partie du reste. D'autant plus que l'entreprise utilisera du plastique qui n'est actuellement pas recyclé.Près de 70 % des déchets plastiques collectés en Europe finissent dans les décharges ou sont incinérés pour la production d'énergie,
selon l'association de producteurs PlasticsEurope.D'autres entreprises exploitent déjà le même filon que Quantafuel. C'est le cas de Recycling Technologies. Cette société britannique a construit la RT7000, une machine qui transforme tous les plastiques mous en pétrole brut.Comment réagir face aux défis de la transition énergétique ? Comment se
positionner dans un environnement économique et politique instable ? Comment exploiter au mieux les opportunités d’innovation dans chaque secteur ? Au quotidien, à travers nos décryptages, enquêtes, chroniques, revues de presses internationales et éditos, nous accompagnons nos abonnés en leur donnant les clés pour s’adapter à un
environnement complexe.Je découvre les offres Mis à jour le 30/08/2021 La pyrolyse et la gazéification appliquées aux déchets sont des moyens de les convertir en liquides et en gaz combustibles, ce qui ouvre un champ très vaste de possibilités de les valoriser efficacement. La pyrolyse et la gazéification des déchets consistent à les chauffer en
l’absence ou en manque d’oxygène afin que les substances générées sous l’effet de la température (solides, liquides et gazeuses) ne s’enflamment pas spontanément, ce qui donne la possibilité de les valoriser dans un second temps. La pyrolyse La pyrolyse des déchets consiste à les chauffer à des températures généralement comprises entre 350 et
650 ℃ en l’absence d’oxygène, (ou en présence d’une très faible quantité d’oxygène ou d’air, destinée à apporter, par combustion très partielle, l’énergie nécessaire au processus de pyrolyse). Il en résulte une production d’un gaz combustible, d’un liquide (huile ou mélange d’hydrocarbures), et d’un sous-produit (souvent désigné « coke » ou « char »
ou « biochar » si les déchets sont de la biomasse) qui contient la fraction minérale du déchet entrant, ainsi que le « carbone fixe », c’est-à-dire le carbone présent dans le déchet qui ne s’est pas transformé en gaz ou liquide. La proportion entre gaz, liquide et solide dépend de nombreux paramètres tels que la composition initiale du déchet, la
température et la pression de fonctionnement, le temps de séjour, etc. La pyrolyse « flash » consiste à chauffer rapidement les déchets jusqu’à des températures de l’ordre de 500 à 650 ℃.
Elle permet de maximiser la production de gaz, et minimiser la production de coke. Ce gaz est ensuite refroidi afin que les chaînes carbonées les plus longues (4 < N < 30) soient condensées en une huile, les chaînes les plus courtes (1 < N < 3) restant à l’état gazeux. Inversement, une pyrolyse lente à température basse (entre 300 et 400 ℃)
favorisera la production de coke.
Le terme de « thermolyse » est fréquemment utilisé. Il désigne une pyrolyse où la chaleur nécessaire aux réactions est apportée par une source extérieure à la charge à pyrolyser. Le plus souvent, cette chaleur provient de la combustion des gaz de pyrolyse, cette combustion ayant lieu dans un réacteur différent de celui où s’effectue la pyrolyse. Seul
le terme « pyrolyse » a été retenu pour désigner indifféremment ces 2 situations. La gazéification La gazéification (ou pyrogazéification) des déchets consiste à les chauffer à des températures comprises généralement entre 900 et 1 200 ℃ en présence d’une faible quantité d’oxygène (qui peut être apportée par l’air, de l'air enrichi en O2, du
dioxygène pur (O2), du gaz carbonique [CO2] ou de la vapeur d’eau). En dehors de la fraction minérale du déchet et d’une petite quantité de carbone fixe non converti qui constituent le résidu solide, l’ensemble du déchet est ainsi converti en un gaz que l’on appelle gaz de synthèse (également désigné syngas ou syngaz). Quand la réaction de
gazéification est réalisée à pression atmosphérique, le gaz de synthèse est en général constitué principalement de CO et H2 et quelques pourcents de CH4. Selon les procédés, il contient également une proportion plus ou moins importante de dioxyde de carbone (CO2) et d’azote (N2). Il contient également une faible quantité de chaînes
hydrocarbonées longues appelées goudrons, dont il est nécessaire de débarrasser le gaz pour certaines applications telles que l’utilisation en moteurs à gaz ou la conversion chimique du syngaz en méthane ou mélange d'hydrocarbure. À télécharger

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