Projet de Physique P6 :

STPI/P6/2018-34

PILE A COMBUSTIBLE ET
APPLICATIONS

DELAHAYE Timoté

GALLAND Mathilde

LELIEVRE Zoé

VOLCKRINGER Raphaël

Enseignant responsable du projet:

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M. Jamil Abdul-Aziz

STPI/P6/2018- PILE A COMBUSTIBLE ET APPLICATIONS |

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 Date de remise du rapport : 11/06/2018

Référence du projet : 34

Intitulé du projet : Pile à combustible et applications

Type de projet : Théorique et expérimental

Objectif du projet :

L’objectif de ce projet est de se familiariser avec la pile à combustible à travers l’étude

théorique et expérimental de son fonctionnement. Cette étude va nous permettre de découvrir les
différents types de piles ainsi que les applications et innovations actuelles mise en place autour de
ce dispositif. De plus l’expérience et la visité de l’entreprise Powi dian viendra compléter notre
connaissance du sujet.

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Mots clés du projet : pile à combustible, énergie renouvelable, hydrogène, innovation

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 Table des matières

Méthodologie et organisation du travail ........................................................................................................... 4

1. La production de dihydrogène, réactif principal ....................................................................................... 5
1.1. La méthode de production principale ............................................................................................... 5
1.2. Les différents types de production et applications ........................................................................... 6
1.2.1. Le vapoformage ......................................................................................................................... 6
1.2.2. L’électrolyse de l’eau ................................................................................................................. 6
2. La pile à combustible : définition et généralités ....................................................................................... 7
2.1. Principe .............................................................................................................................................. 7
2.2. Les principaux constituants ............................................................................................................... 8
2.3. Types de pile à combustible et puissances correspondantes ........................................................... 9
2.3.1. Les caractéristiques des différentes piles .................................................................................... 10
3. Calculs de débits et rendements ............................................................................................................. 11
4. Applications ............................................................................................................................................. 12
4.1. Le transport ..................................................................................................................................... 12
4.2. Appareils portables .......................................................................................................................... 13
4.3. Appareils stationnaires .................................................................................................................... 13
4.4. Innovations et applications futures ................................................................................................. 14
5. Problèmes et limites ................................................................................................................................ 15
6. Expérience ............................................................................................................................................... 16
6.1. Etude du panneau solaire ................................................................................................................ 16
6.2. Etude de l’électrolyseur ................................................................................................................... 16
6.3. Etude de la pile à combustible ........................................................................................................ 18
CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES ..................................................................................................................... 19
1. Visite de l’entreprise Powidian ................................................................................................................ 21

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 INTRODUCTION
L’enjeu principal de notre époque est de trouver des sources d’énergies renouvelables qui
répondent aux besoins de la société. Néanmoins, l’énergie doit répondre à plusieurs critères
comme l’abondance, la facilité et la rapidité d’utilisation, mais aussi le coût de production qui se
doit d’être peu élevé. De plus, l’aspect « énergie propre et renouvelable » est aussi à prendre en
compte sérieusement.

Aujourd’hui, les piles à combustible suscitent l’engouement des chercheurs car elles
présentent de nombreux avantages. Tout d’abord, ces piles ont la capacité de produire une
quantité non négligeable d’électricité, d’eau et de la chaleur. De plus, les réactifs de la pile sont le
dioxygène présent naturellement dans l’atmosphère et le dihydrogène qui lui par contre à besoin
d’être produit. Sa production est donc un enjeu majeur pour la mise en place de la pile à
combustible.

Les qualités environnementales des piles à combustible et leur excellent rendement

contribuent, là où elles sont utilisées en remplacement de systèmes traditionnels, à l’amélioration
de la qualité de l’air et à la réduction des émissions de gaz à effet de serre.

Dans ce rapport, nous expliquerons le fonctionnement détaillé de la pile à combustible tout

en montrant les qualités non négligeables de ce dispositif. Nous détaillerons quelques exemples
d’applications mise en place actuellement ainsi que les recherches mise en place concernant ce
sujet.

Méthodologie et organisation du travail

Tout d’abord, nous avons consacré la première partie de nos recherches à l’aspect
théorique. En effet, nous n’avions aucune idée du fonctionnement ou encore de l’utilité d’une pile
à combustible.

Nous nous sommes donc tous documentés sur le fonctionnement principal du mécanisme.
Ensuite, une fois que nous avons acquis suffisement de connaissances, nous avons séparé les
différentes parties pour répartir les recherches.

Une fois les informations collectées, Zoé et Mathilde étaient chargées de rédiger
4 proprement la partie théorique du rapport et du contact avec l’entreprise tandis que Raphaël et
Timoté s’occupaient de l’expérience. Nous tenions tous à collecter un maximum de données pour
traiter l’intégralité du sujet et non une seule partie.

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 1. La production de dihydrogène, réactif principal
1.1. La méthode de production principale

L’hydrogène est un des combustibles nécessaire au fonctionnement d’une pile à

combustible. Néanmoins, le dihydrogène n’est pas une source énergétique à
proprement parlé mais plutôt un vecteur énergétique. Comparé au dioxygène, il est
nécessaire de le produire en utilisant de l’énergie. Jusqu’à maintenant, la production
d’hydrogène est réalisée à l’aide de source fossile comme le vapoformage consistant à
reformer la gaz naturel. Le carburant gazeux (le méthane) est soumis à de la vapeur
d’eau afin de réaliser différentes réactions chimiques. Il est nécessaire de réaliser cette
expérience à très haute température, à pression atmosphérique et en présence d’un
catalyseur.

ILLUSTRATION 1 : PROCEDES DE PRODUCTION DE L ’HYDROGENE ET APPLICATIONS

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 1.2. Les différents types de production et applications
1.2.1. Le vapoformage

Il y a plusieurs types de vapoformage:

 Hydrocarbures légers

 Hydrocarbures lourd

C’est un mode de production peu cher mais qui a malgré tout un impact important sur
l’environnement. En effet, la majorité de la production d’H2 découle de la décomposition
d’hydrocarbures ce qui demande beaucoup d’énergie et donc entraîne des émissions de gaz à
effet de serre.

Le vapoformage consiste à faire réagir le méthane provenant du gaz naturel avec de la

vapeur d’eau avec un catalyseur (nickel ou autre métal). Ce catalyseur va favoriser la production
de l’hydrogène. Pour favoriser la création d’hydrogène, la vapeur d’eau doit être à très haute
température et à pression élevée.

Le reformage du méthane se fait selon cette équation :

CH4 + 2 H2O → CO2 + 4 H2

Cette réaction permet de produire théoriquement 80% de dihydrogène et 20% de dioxyde

de carbone. Néanmoins, la réaction n’est jamais totale et l’hydrogène n’est jamais pure, il est
nécessaire de le travailler après.

1.2.2. L’électrolyse de l’eau

L’électrolyse de l’eau est une technique certes coûteuse mais sans impact conséquent sur
l’environnement. L’électrolyse est un procédé qui décompose l’eau en dioxygène et dihydrogène
gazeux à l’aide d’un courant électrique. La nature de la source d’électricité détermine l’impact
environnemental de l’électrolyse. En effet, ce procédé a l’avantage de pouvoir être mis en place à
partir de panneaux solaires ou d’éolienne ce qui permet de limiter l’empreinte écologique.
La cogénération, basée sur le couplage de plusieurs formes d’énergies, permet à la fois d’acquérir
6 une autonomie et d’avoir un système “propre”. Les systèmes complets de pile à combustible
comprennent une alimentation tel que des panneaux photovoltaïques reliés à un électrolyseur qui
alimente la pile à combustible. Cela permet d’installer ces dispositifs dans des endroits isolés. La
visite de l’entreprise nous a permis d’aborder de manière concrète cette solution.

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 2. La pile à combustible : définition et généralités
2.1. Principe

La pile à combustible permet de produire de l’électricité grâce à l’oxydation d’un

combustible réducteur (H2) sur une électrode couplée à la d’un oxydant, tel que l’oxygène de l’air.
Les couples mis en jeu sont H+/H2 et O2/H2O.

La borne négative est reliée à l’arrivée de dihydrogène et la borne positive avec

celle du dioxygène. Au niveau de l’anode (borne négative), a lieu la réaction chimique d’oxydation
suivante:

H2 → H+ + 2 e–

Les électrons obtenus passent dans l’électrode de la borne positive à la borne

négative à l’aide des fils conducteurs. Nous avons donc une création de courant dû aux électrons.
Les ions H+ passent à travers une membrane imperméable et sont conduits
jusqu’à la cathode. La membrane doit cependant être humidifiée pour que le déplacement des H+
soit possible. En effet, le transfert des protons est assuré par l’eau et l’action du champ électrique.
Les électrons obtenus sont captés au niveau de la cathode ce qui permet d’obtenir
une deuxième équation:

4 H+ + 4 e– + O2 → 2 H2O

Donc l’équation globale d’une PEMFC est:

2 H2 + O2 → 2 H2O

Pour finir, les électrons qui circulent dans un circuit externe produisent un courant
électrique qui est par la suite récupéré pour faire fonctionner différents appareils électriques.

La pile à combustible produit également de la chaleur due au processus d’oxydo-réduction

très exothermique. Cette chaleur peut être réutilisée pour l’alimentation d’un moteur ou
générateur thermique pour augmenter le rendement global de la pile.

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 ILLUSTRATION 2 : SCHEMA DU FONCTIONNEMENT D’UNE PILE A COMBUSTIBLE CLASSIQUE

2.2. Les principaux constituants

La pile regroupe une succession de couches (ou cellules élémentaires) pour

permettre le fonctionnement de la pile. Il y a deux grandes parties: le cœur de la
pile et les systèmes auxiliaires. Il n’y a aucune partie mobile, ce qui est un avantage
car il n’y a aucune nuisance sonore et cela permet une usure limitée.

Nous pouvons trouver:

 deux électrodes, l’anode et la cathode, qui permettent la migration des espèces

chimiques au sein de la pile
 deux plaques bipolaires
8  une substance liquide ou solide appelée électrolyte qui séparent les deux
électrodes et permet la migration d’espèces chimiques
 des fils reliant les deux électrodes

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 La pile à combustible est aussi composée de constituants appelés catalyseurs au
niveau des électrodes qui permet d’accélérer la réaction. Ce catalyseur est essentiel
pour le rendement de la pile. Celui utilisé principalement aujourd’hui est le platine car il
se lie facilement aux atomes d’hydrogène et facilite la réaction de dissociation du
dihydrogène H2. Cependant, ce métal est encore très couteux et rend la pile à
combustible très chère (le gramme vaut environ 30 euros).

ILLUSTRATION 3 : COMPOSITION DE LA PILE A COMBUSTIBLE

2.3. Types de pile à combustible et puissances correspondantes

Les différentes piles à combustible sont définies selon la nature :

 de l’électrolyte (solide, acide, base …)

 du combustible
 de l’oxydation directe/indirecte
 la température de fonctionnement

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 2.3.1. Les caractéristiques des différentes piles

La recherche est principalement axée sur les types PEMFC et SOFC.

Le PEMFC pour une température de fonctionnement assez basse, des composantes solides et
un ensemble compact.
Le SOFC pour une utilisation de l’énergie thermique grâce à son rendement élevé ~80% et
également pour son aspect solide.

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 3. Calculs de débits et rendements
La tension se calcule en fonction de la pression partielle des réactifs et des
produits dans les conditions standards de pression et de température.
La formule de l’équation de Nerst est la suivante :

avec E0 potentiel standard du couple rédox O2/H2O = 1,229 V

n le nombre d’électrons mis en jeu (ici 2)
T la température en Kelvin
R la constante des gazs parfaits
F la constante de Faraday
[ox] l'activité chimique de l'oxydant
[red] l'activité chimique du réducteur

On obtient donc, pour une pile de type PEMFC fonctionnant à 25°C, une tension théorique
de 1,219 V quand le courant circulant est inexistant.
Lorsque un pile PEMFC fonctionne normalement, pour une une cellule PEMFC un tension
de 0.7V, une intensité de 0.45 A/cm² et une puissance de 0.315W.

Non remarquons que le potentiel réel d’une pile à combustible est moins élevé que le
potentiel théorique. Ce phénomène est dû aux nombreuses pertes

En réalité, on obtient plutôt une tension aux alentours de 0.6-0.7V. En effet, le

fonctionnement de la PàC n’est pas parfait et cette dernière subit beaucoup de pertes de chaleur.
Ainsi, toute l’énergie n’est pas convertie en électricité. Pour pallier cette perte, on connecte en
série plusieurs piles à combustible. Cette tension peut ensuite être augmentée à l’aide d’un
convertisseur.

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 4. Applications
La pile à combustible est utilisée pour remplacer les piles et batteries actuelles. En effet, au
niveau énergétique, une PEMFC stocke 3 fois plus d’énergie qu’une batterie standard. On
remarque aussi qu’elle a une bonne autonomie, une durée de vie plus longue mais surtout qu’elle
ne se décharge pas en dehors de l’utilisation.

4.1. Le transport

La PAC est utilisée dans les transports depuis XVIIIème siècle, les physiciens Jacques Charles
et Noël Robert ont effectués un voyage aérien dans un ballon appelé « aérostat à gaz hydrogène ».
Elle est également utilisable pour la propulsion dans le domaine des transports. Utilisé pour la
propulsion de fusée (Ariane V). Pour les avions et les bateaux (sous marins) l’utilisation de
l’hydrogène n’est pas encore maîtrisée, les expériences en sont au stade de prototype. En
revanche, les piles à combustible a de nombreuses opportunités.

VOITURE

L’entreprise Honda a mis en place la « Honda FCX Clarity », dont les premiers essais ont eu lieu en
2009. Son autonomie beaucoup plus élevée que les voitures électriques, 700km et son temps de
chargement nettement plus rapide, seulement 3 minutes. Elle n’est cependant pas
commercialisée du fait de son prix exorbitant. De plus pour les rares clients pouvant se l’offrir il est
nécessaire de vivre assez proche d’une station. De plus l’installation d’une station à hydrogène
coûterait entre 2.5 et 4 millions d’euros.

358 piles à combustible forment “une batterie” situées sous le capot. Il y a deux réservoirs,
un principal de 117 litres plaqué contre le dossier de la banquette tandis qu’un second, de 24
litres, sous l’assise. Il y en a deux car le stockage de l’H2 à 700 bars impose une forme cylindrique à
la bonbonne, il faut donc trouver une place suffisante.

TRAIN

L’entreprise Alstom a signé un contrat fin 2017 pour 14 rames de trains sur la région de
Basse-Saxe. Les premiers trains devraient circuler en Allemagne d’ici 2021. Ces trains sont high
tech et ne rejettent que de la vapeur d’eau. Ils peuvent transporter 300 personnes à 140km/h
avec une autonomie de 1000km et sont totalement silencieux. Les réservoirs d’hydrogène qui
alimentent la pile sont situés sur le toit.

VELO
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L’entreprise Pragma industrie à Biarritz a mis en place des vélos électriques. Les vélos
“Alpha” ont été financés par une campagne de financement participatifs. La 1ère génération de
vélos est sortie fin 2017. Leur autonomie est d’une centaine de kilomètres.

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 BATEAU

Les piles à combustible ont un rôle important dans la propulsion des sous-marins car elles
sont bien plus autonomes que les batteries classiques. De plus leur fonctionnement est bien plus
discret. Elles alimentent donc des sous-marins militaires.

De plus, le 06 Novembre 2017, la ville de La Rochelle a inauguré Yélo H2, la premier bus
maritime propulsé à l’hydrogène.

4.2. Appareils portables

Les piles à combustibles sont aussi utilisées dans le domaine portable. Que ce soit les
téléphones mobiles, les ordinateurs portables ou encore les tablettes tactiles, leur autonomie est
considérablement augmentée grâce à la pile à combustible.

Par exemple, la société BIC s’était lancée dans le développement de batteries de portables
alimentées par une pile à combustible mais les évolutions des batteries au lithium se sont avérées
plus rapides. En 2014, BiC a donc décidé d’abandonner son projet de mini-piles à combustible pour
smartphone et de revendre ses activités au plus offrant.

C'est finalement Intelligent Energy une société britannique a récupéré les technologies
ainsi que les brevets développés par BiC depuis 2003. Intelligent Energy a développé un prototype
d'iPhone 6 équipé d’une pile à combustible qui lui confère une semaine d’autonomie. La seule
modification visible sur l’Iphone est la présence d'évents à l'arrière de la coque, ils évacuent la
vapeur d'eau produite par la pile à combustible. Cette dernière est rechargée par une cartouche
contenant de l'hydrogène qui se branche sur la prise casque du téléphone. Cependant une prise
pourrait être intégrée au portable.

On remarque en étudiant ces exemples que le développement des applications liées à la

pile à combustible s’est accéléré ces 10 dernières années. De plus, la pile à combustible a de
nombreux avantages pour les appareils portables en matière de rendement mais aussi de coût. La
pile à combustible devient alors un concurrent sérieux en matière de production d’électricité.

4.3. Appareils stationnaires

Les piles à combustibles peuvent également être sources d’énergie délocalisée. Les
domaines d’applications sont la production collective et la production individuelle. Le rendement
est variable selon la taille de l’installation. Les petites unités sont utilisées pour le chauffage
domestique. Elle fournissent également de l’eau chaude et de l’énergie électrique, c’est la
cogénération (capacité de récupérer la chaleur en plus de l’électricité). L’électricité produite est
13 autoconsommée. Le surplus est livré au réseau, sans comptage. Le rendement total est estimé à
un peu plus de 80%.

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 En France, depuis début 2015, 7 piles à combustible appartenant à l’entreprise
Vaillant sont installées : 2 en Île-de-France, 3 en Alsace, une dans l’Aube et une dans le Nord. Pour
la production collective le premier modèle à été mis en place en France début 2000 par EDF afin
d’alimenter le groupe HLM à Chelles. La pile fournit chaleur et électricité à l’équivalent de 200
foyers. A terme l’objectif est d’abaisser la facture d’électricité et de chauffage de 20%.

4.4. Innovations et applications futures

L'utilisation de la pile à combustible peut être améliorée de différentes manières. Tout

d’abord la méthode de production de H2 via panneaux photovoltaïques peut être développée. Les
chercheurs tentent d’utiliser une photosynthèse artificielle ou coupler une cellule solaire simple et
une photoanode. Le rendement actuel de 5 % dans la conversion de la lumière solaire en
hydrogène.

Ce couplage pile à combustible/panneaux solaires permettrait de réaliser la transformation

de l’eau en dioxygène et en dihydrogène selon le principe de l’électrolyse. Ce dispositif pourrait
par conséquent alimenter un appareil de manière autonome. Une application concrète de cette
méthode est la plateforme Myrte située en Corse. La plateforme est composée de panneaux
solaires (3700 m²) associé à un système de production et de stockage d’hydrogène.

Un autre principal objet de recherche concerne la diminution de prix du catalyseur car le

platine est extrêmement coûteux. C’est pourquoi des études sont menées pour réussir à le
récupérer afin de le recycler. Il existe aujourd’hui des procédés industriels permettant sa
récupération, ils sont basés sur la pyrométallurgie (consiste à séparer et récupérer des métaux) et
produisent des gaz toxiques en grande quantité. Les nouveaux traitements se basent sur
l’hydrométallurgie car l’impact environnemental est plus faible. L’utilisation d’autres catalyseurs
comme le cobalt est envisagée, il est beaucoup moins cher mais le rendement est nettement
inférieur.

Le problème de stockage du dihydrogène est également un vecteur important de

recherches. La société McPhy propose de stocker le dihydrogène sous forme solide en plus de la
réserve classique. Cela permet de réduire le volume occupé et de réduire le risque d’explosion.
Une autre solution est d’utiliser des galettes d’hydrure de magnésium, il est possible d’éviter ces
risques grâce à l’absorption et la désorption endothermique de l’hydrogène qu’il n’est plus
nécessaire de mettre sous pression. Cependant l’hydrogène n’est pas relâché assez vite dans la
pile, des solutions doivent donc être mises en place afin de palier à ce problème.

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 5. Problèmes et limites

Malgré les nombreux avantages non négligeables, la pile à combustible mis en place
actuellement présente toutefois des limites que ce soit au niveau du coût, du rendement encore
trop faibles ou des stations de réapprovisionnement trop rares.

Tout d’abord, le prix élevé est dû au catalyseur utilisé. En effet, le platine utilisé
dans la plupart des PàC actuelle est un métal très coûteux. Malheureusement, aucune alternative
assez satisfaisante n’a encore été trouvée. Malgré tout, des recherches préconisent l’utilisation du
palladium.
De plus, la fabrication d’une PàC est relativement compliquée et requiert de
nombreuses étapes. Le coût global augmente alors proportionnellement en fonction du coût de
fabrication, du transport…
En outre, le rendement énergétique d’une PàC reste encore trop faible: la majorité
des piles sont de type PEMFC dont le rendement énergétique est de 40% à 50%. Cependant, on
peut trouver d’autre PàC qui ont un meilleur rendement, mais présentant d’autres inconvénients.
En plus du rendement faible, la PàC possède une durée de vie n'excédant pas quelques milliers
d'heures. Pour qu'elle devienne rentable, il faudrait que cette espérance de vie augmente jusqu'à
atteindre 20 000 à 40 000 heures.

L’approvisionnement en H2 peut aussi être un problème. D’une part, le

dihydrogène n'est pas une source d'énergie mais un vecteur énergétique. Il n'existe pas à l'état
naturel. Il faut d’abord dépenser de l’énergie pour en produire grâce à l’électrolyse ou le
vapoformage avant de récupérer à nouveau de l’énergie à l'aide d'une PàC. D’autre part , c’est un
gaz inflammable et explosif au seul contact de l’air, ce qui le rend difficilement manipulable et
impose de nombreuses contraintes pour son utilisation. Il est donc nécessaire de produire des
réservoirs de H2 assez étanches avec une isolation thermique importante pour éviter toute fuite,
et qui, en cas d’accident, doivent laisser s'échapper rapidement le gaz plus léger que l'air pour
éviter tout risque d'explosion. Le stockage sous forme de gaz du dihydrogène doit encore
s’améliorer pour répondre aux exigences de densité volumique pour une utilisation quotidienne.
La densité massique est en cause dans le stockage sous forme solide, de même que sa difficulté de
mise en oeuvre.

Enfin, les réseaux d’approvisionnement et de distribution des combustibles

demeurent peu nombreux. Il faudrait améliorer le réseau d’approvisionnement collectif en
dihydrogène mais ce serait encore très coûteux.
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Malgré les inconvénients que l’on a pu mettre en avant, les perspectives d’évolution et les
domaines d’applications de la pile à combustible font de la pile à combustible en font un atout
énergétique futur non négligeable.
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 6. Expérience

6.1. Etude du panneau solaire

Une lampe placée à 30 cm du panneau solaire fournissait un éclairage au centre de 600

W/m². Pour ces paramètres le panneau fournit une tension de 1,689 V et une intensité de 223,3
mA soit une puissance de 376,98 mW.

𝑈×𝐼
On peut calculer le rendement : 𝜂 = 𝑆×𝐸 ≈ 11%

Comme il s’agit d’un panneau photovoltaïque polycristallin le rendement appartient bien à la plage
de valeurs correspondantes, soit entre 9% et 15%.

6.2. Etude de l’électrolyseur

L’électrolyseur reçoit la puissance électrique fournis par le panneau solaire soit 376,98 mW. On peut
mesurer la production d’hydrogène en fonction du temps :

Temps (s) 0 336 684 1045 1320 1683 2005

Volume d'H (cm3) 0 5 10 15 20 25 30

Volume d’hydrogène produit en fonction du temps

En fonction des paramètres de l’expérience on peut déterminer le volume théorique d’hydrogène produit.
On a en effet la relation suivante:

𝐼×𝑅×𝑇×𝑡
𝑉 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒 =
𝐹×𝑃×𝑛 𝑒

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 Constante des gaz parfaits R 8,314

Température T 295,15

Constante de Faraday F 96485

Nombre d'électrons en excès ne 2

Pression P 100000

Ho 10800

Paramètres

Temps (s) 0 336 684 1045 1320 1683 2005

Volume d'H théorique 0 9,5366 19,4139 29,6601 37,4654 47,7684 56,9077

Volume d’hydrogène produit théorique en fonction du temps

On peut déterminer le volume produit en fonction du temps :

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 La vitesse réelle de production est environ de 0,9 cm3/min et la vitesse théorique est de 1,7
cm3/min. Le coefficient de corrélation permet de valider les mesures théoriques. Les incertitudes sont dues
à la faible précision des mesures faites au niveau du réservoir d’hydrogène.

6.3. Etude de la pile à combustible

La pile absorbe une certaine quantité d’hydrogène et stocke cette quantité pour fonctionner. Ce
fonctionnement rend difficile la lecture de la consommation d’hydrogène de la pile.

Elle fournit une tension en fonction du temps que l’on peut mesurer à l’aide d’un multimètre:

Temps (s) 0 600 1200 1800 2400 3000 3600 4200 4800 5400 6000

Tension 75 86.3 100 113.1 126.3 140.1 154 167.2 181.6 195.8 209.1
(mV)

6600 7200 7800 8400 9000 9600 10200 11400 11700 12300 12900 14100 16200

219.2 240.4 256.7 274.1 282.3 267.1 309.9 321.6 339 347 356 363 375

Evolution de la tension en sortie en fonction du temps

A partir de 370 mV nous avons branché la pile au moteur ce qui a entraîné la rotation de l’hélice.

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 CONCLUSIONS ET PERSPECTIVES

Beaucoup d’espoirs reposent sur la pile à combustible. Comme nous avons pu le

constater, c’est une des sources d’énergie qui a le plus de devenir et de domaines d’applications.
Avec un rendement relativement élevée, un rejet de particules polluantes nul, cette pile à bien
d’autres avantages comme la variété de piles qui permettent de s’adapter à tous les besoins
actuels comme le transport, la production d’électricité global ou encore le numérique.

Malgré tout, les avancées scientifiques dans ce domaine ne sont pas encore suffisantes. La
pile à combustible ne peut malheureusement pas être commercialisé et utilisé dans la vie
quotidienne comme d’autres moyens actuels. L’enjeu actuel est de mobiliser les recherches pour
rendre la pile accessible à la grande majorité de la population.

Durant notre projet, nous avons pu nous rendre compte des atouts mais aussi des
problèmes rencontrées par la pile. Par exemple, durant notre expérience, nous avons remarqué
qu’il fallait suffisamment humidifier la membrane ou encore que la production d’hydrogène via le
panneau solaire nécessite un apport en lumière conséquent.

De plus, le problème de coût rend la pile impossible à mettre en vente pour l’instant. De
nombreux travaux sont encore à réaliser pour faire de la pile à combustible, un moyen de produire
de l’énergie à la fois fiable et adapté

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 Bibliographie
http://www.de-la-terre-a-la-lune.com/apollo.php?page=technos_cm_piles_a_combustible

https://www.connaissancedesenergies.org/fiche-pedagogique/hydrogene-dans-les-transports

https://capcomespace.net/dossiers/espace_US/gemini/vaisseau/pile_combustible.htm

http://www.afhypac.org/

https://www.usinenouvelle.com/article/transport-le-gouvernement-va-devoir-trancher-entre-trois-
scenarios.N646918

https://www.futura-sciences.com/sciences/actualites/chimie-production-hydrogene-plus-abordable-
grace-energie-solaire-48112/

https://pastel.archives-ouvertes.fr/pastel-00001338/document

https://www.greenunivers.com/category/efficacite-energetique/stockage/pile-a-combustible/

https://www.industrie-techno.com/pepite-a-suivre-une-pile-a-combustible-reversible.50338

Images
ILLUSTRATION 1 : PROCEDES DE PRODUCTION DE L ’HYDROGENE ET APPLICATIONS

http://www.societechimiquedefrance.fr/IMG/png/tableaupacs.png

ILLUSTRATION 2 : SCHEMA DU FONCTIONNEMENT D’UNE PILE A COMBUSTIBLE CLASSIQUE

https://www.batirama.com/article/12284-hydrogene-5-6-la-pile-a-combustible-sofc-de-vaillant.html

ILLUSTRATION 3 : COMPOSITION DE LA PILE A COMBUSTIBLE

20 http://www.memoireonline.com/01/13/6842/Etude-dun-systeme-energetique--pile-combustible-
destine--une-application-residentielle.html

STPI/P6/2018- PILE A COMBUSTIBLE ET APPLICATIONS |

 ANNEXES
1. Visite de l’entreprise Powidian
L’utilisation de la pile à combustible est relativement nouvelle et la visite de l’entreprise
PowiDian nous a permis d’approfondir nos connaissances quant à son fonctionnement et ses
applications.

L’entreprise est une spin off d’Airbus qui a été créée par deux co-fondateurs en octobre
2014. PowiDian est la contraction de Power in all Meridians. Son objectif est de créer et vendre
des stations autonomes reposant sur l’utilisation de piles à combustible. Ils achètent les différents
composants de la station à des sous-traitants, les mettent en places et produisent eux-mêmes
l’automate qui permet de piloter la station. Ils coordonnent donc les appareils et codent
l’automate afin de pouvoir piloter la station, depuis un ordinateur sur la station ou à distance.

Durant notre visite sur le site il nous

a été possible de voir une station
autonome fonctionnant à l’hydrogène
couplée à des panneaux solaires, une pile
au méthanol et un prototype d’une station
autonome fonctionnant uniquement à
l’hydrogène.

La station utilisant hydrogène et

énergie solaire utilise quatre piles à
combustible Relion. Chaque pile met une
heure à se réhydrater et trente minutes à
s’allumer. Elle peut fonctionner entre six et
huit mille heures.

Les panneaux solaires permettent d’alimenter les quatre

batteries au Lithium de 48V. Une fois les batteries chargées à 95 %
les électrolyseurs sont activés afin de produire l’hydrogène qui sera
stocké dans des grandes cuves.

Dans le cœur de chacune des quatre piles se trouve deux

électrolyseurs alimentés par un courant allant jusqu’à 30 ampères.
Il faut une heure à un électrolyseur pour produire un litre
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d’hydrogène. La pile quant à elle consomme 0,8 litres par heure.
Quatre onduleurs solaire permettent ensuite de générer un courant
alternatif. L’énergie des batteries est utilisée sur le court terme et la
production des électrolyseurs pour le long terme.

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 Ce type station est dit « propre » car seule de la vapeur d’eau est rejetée. De plus aucun
approvisionnement en matière première n’est nécessaire, seule l’eau permet son fonctionnement.

Le rendement se situe entre 40 et 50 %, cependant cette station est rentable

lorsqu’elle est utilisée pour alimenter en électricité des lieux isolés, là où le diesel est difficile à
importer. PowiDian en a notamment installé à Mafat à la Réunion ainsi qu’au refuge du Col du
Palet dans le parc de la Vanoise. Ce même montage est également utilisé à Nantes dans le cadre
du projet Delta Green visant à concevoir des bâtiments autonomes.

La pile à combustible au méthanol utilise 40 % de méthanol et 60 % d’eau. Son principal

avantage réside dans le fait que le carburant est liquide. Néanmoins il faut chauffer jusqu’à plus de
400 degrés afin qu’elle démarre ce qui prend beaucoup de temps, elle consomme donc
énormément et émet du CO2. Cette pile à un intérêt si elle est utilisée en cogénération, les
Japonais l’utilisent car leur technologie est plus avancée que la nôtre.

La dernière station qu’il nous a été

possible d’observer est un prototype d’une
station autonome fonctionnant uniquement à
l’hydrogène. La première présentation de ce
prototype au grand public remonte au mois
d’avril 2018. L’ingénieure qui nous a présenté
cette station a travaillé un an toute seule dessus
puis a été rejoint par cinq autres personnes,
ingénieurs et informaticiens.

La pile est utilisée est une Ballard,

généralement utilisée pour alimenter des bus.
Cette pile peut fonctionner entre 20 et 30 mille
heures et peut être allumée un nombre de fois
illimité. Il lui faut trente secondes pour arriver à
produire à plein régime.

L’hydrogène est stocké sous sa forme gazeuse dans des bouteilles à la pression de 200bar.
Lorsqu’il arrive à la pile la pression n’est plus qu’entre 20 et 30 bars. L’air nécessaire à la réaction
est amené par un blower. De l’air moins riche en dioxygène qu’à l’entrée et contenant un peu
d’hydrogène est rejeté. De l’eau pure sort sous forme gazeuse par une aération et sous forme
liquide par un tuyau. La pile est également pourvue d’un système de refroidissement. A la sortie
grâce aux onduleurs on obtient un courant continu de 300 ampères et 80 Volt. Cette tension est
22 augmentée à 360V par un convertisseur DCDC. Ce courant est utilisé peut être utilisé
immédiatement mais il sert aussi à charger des batteries au Lithium de 20kW.

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 Le rendement de cette pile est de 40/45 % car il y a beaucoup de chaleur dégagée et
dissipée.

Ce prototype a pour but de remplacer les groupes électrogènes bruyants et polluants, ils
seront donc utilisés pour des concerts, dans le génie civil, par les secours… Cette nouvelle manière
de créer de l’électricité est environ 20 fois moins cher qu’un groupe électrogène.

Les recherches visant à améliorer la station ciblent l’augmentation du rendement en

diminuant la chaleur émise ainsi que la diminution de son poids. De plus, environ tous les trois ans
une pile plus légère et performante arrive sur le marché. Concernant le bruit le blower, le
convertisseur et refroidisseur en sont les facteurs mais grâce à des matériaux isolants il est
facilement possible de le réduire. Cette station est donc « propre » et silencieuse.

Cette station n’est encore qu’un prototype cependant les ingénieurs qui travaillent dessus
pensent déjà plus loin, ils veulent créer des petites stations mobiles sur roulettes pour un usage
domestique.

Les risques de l’utilisation de l’hydrogène sont liée au fait que sous sa forme gazeuse il est
inflammable, il faut donc faire attention à vérifier qu’il n’y ai pas de fuite si la station est sous une
tente. Afin de sécuriser des zones AteX sont prévues à certains endroits critiques autour de
l’appareil. Si la station est à l’air libre il n’y a aucun problème car l’hydrogène est volatile.

A la fin de notre visite, nous avons eu l’opportunité de voire le prototype de la station

autonome fonctionner. Les divers réglages sont contrôlés à partir d’un automate créer et
programmer par les ingénieurs mais la station peut également être pilotée à distance par un
téléphone ou un ordinateur portable. Ces réglages actuellement manuels devraient être
automatiques d’ici la fin de l’été 2018.

Tout d’abord les batteries s’allument, puis l’onduleur, ensuite le refroidisseur dont le
nombre de tour vas augmenter lorsque la pile sera allumée. Ensuite le convertisseur se met en
marche et enfin la pile qui produit le courant et charge les batteries. Lors de l’arrêt de la pile, le
reste du système continue de fonctionner pendant quinze minutes pour « inerter » l’hydrogène.

En conclusion cette visite de PowiDian nous a permis de découvrir l’aspect pratique de la

pile à combustible à travers plusieurs installations. Bien que ces stations ne soient pas encore
beaucoup développées, l’utilisation de la pile promet un véritable avenir. Notamment lorsque le
diesel sera interdit dans certains endroits il faudra trouver une solution pour continuer à avoir de
l’électricité. Actuellement la cogénération se développe beaucoup dans certains pays comme au
Japon.

Nous tenons à remercier les ingénieurs qui nous ont reçus et permi d’avoir un aperçu de
cette technologie qui nous semble futuriste mais qui en réalité pourrait bientôt être utilisée.
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