Vous êtes sur la page 1sur 3

1- Recyclage des plastiques 

Auparavant, le faible coût des produits pétroliers de base ne favorisait pas l’émergence d’un marché
conséquent des matériaux plastiques recyclés. Aujourd’hui et depuis quelques années, le recyclage
des matières plastiques représente un enjeu considérable. En effet, la valeur calorifique du produit et
la montée du prix du pétrole, font que le recyclage du plastique a belles années à venir.
La principale motivation au recyclage des plastiques est l’économie globale de matière première
pétrolière. La grande variété de plastique (700 types existants) et l’évaluation de technologies de
recyclage font que les activités de cette industrie sont en perpétuelle évolution.

Une première voie de valorisation de plastiques passe par la récupération d’énergie : le pouvoir
calorifique des plastiques égale ou surpasse de charbon. C’est via l’incinération contrôlée que cette
énergie peut être récupérée. La plupart du temps, les plastiques sont mélangés aux ordures
ménagères : et l’incinération fournit de la chaleur et/ou de l’électricité.

Deux types de recyclage existent : recyclage mécanique et recyclage chimique.

Avant de recycler les plastiques, il est indispensable de les nettoyer pour éliminer les impuretés.
Notons qu’une tonne de déchets plastiques à recycler ne donne pas 1 tonne de produit recyclé : il
faut tenir compte d’une perte représentée par les étiquettes en papier ou plastique, des restes de
liquides, etc.

En fonction de leur usage final et pour atteindre le degré de pureté requis, il faut mettre en œuvre
des équipements mécaniques de séparation, de lavage et d’affinage (séparation par infrarouge, par
caméra, par densité, par courants de Foucault…).

Les plastiques sont ensuite réduits sous forme de paillettes par des opérations de broyage.

Enfin, des procédés spécifiques de plasturgie permettent de produire des matières premières
recyclées.

C’est pourquoi nous retrouvons de nombreux objets neufs issus de plastiques recyclés.
1 tonne de plastique recyclé permet d’économiser 1 à 1.2 tonne de pétrole.

Recyclage chimique des plastiques (pyrolyse) :

La pyrolyse ou thermolyse, également appelé carbonisation lorsque l'objectif est la production de


charbon, est la décomposition par la chaleur (de 500 à 1 100 °C) d'un corps organique en absence
d’oxygène. On entend par "corps organique" des composés, constitués de chaînes carbonées
complexes, tels les plastiques, le caoutchouc, le bois, etc. Sous l'effet de la chaleur, cette chaîne se
rompt et la matière est décomposée en une fraction volatile et une fraction solide.

Produits de pyrolyse :

Les produits de la pyrolyse sont donc un solide carboné (coke), résidu de la conversion, une huile qui
s’apparente à du pétrole brut (partie gaz condensable), et une fraction gaz non condensable. A la
différence de la gazéification, la pyrolyse ne craque qu’une partie des liaisons carbone-carbone. La
fraction majoritaire, l’huile, est donc un mélange de molécules de taille variable. Elle peut être
valorisée énergétiquement (chaleur ou production de carburants) ou réinjectée en pétrochimie. La
fraction gaz quant à elle est généralement utilisée pour fournir la chaleur nécessaire au procédé.
Les étapes de la pyrolyse :

Le procédé a lieu en plusieurs étapes. Jusqu'à 120 °C environ, la réaction principale est le séchage de
la matière, entraînant l'évaporation de l'eau. De 120 °C à 250 °C, la matière commence à se
décomposer lentement jusqu'à perdre environ 10 % de sa masse sèche à 250 °C. Les produits formés
sont l'acide acétique, le méthanol, l'acide formique, etc. A partir de 250 °C, le dégagement de gaz
devient important et on voit apparaître :

- Les gaz combustible H2, CO et CH4,


- Les produits condensables aromatiques

Vers 320 °C, la quantité de gaz produit a un débit suffisant pour atteindre la limite d'inflammabilité
dans l'air. En parallèle se forme le résidu solide (coke).Les procédés de pyrolyse sont caractérisés en
premier lieu selon leur vitesse de chauffe et leur température de fonctionnement.

La pyrolyse permet de traiter toutes les résines contenues dans les déchets plastiques à l’exception
du PVC et du PET. Cependant, dans le cadre d’une valorisation matière (huile pour la pétrochimie par
exemple), le PE, le PS et le PP sont à privilégier puisqu’ils vont mener à la formation de chaînes
carbonées et de coupes pétrochimiques intéressantes (peu de coupes lourdes), avec des rendements
matières élevés (de l’ordre de 80% sur l’intrant). En sortie, suivant l’application visée et la nature de
l’intrant, il est possible de produire :

- De l’huile qui s’apparente à un brut de pétrole et qui peut être utilisée comme carburant
après raffinage ou dans la pétrochimie
- Une coupe préférentielle type diesel ou essence en faisant intervenir la catalyse
- Du gaz ayant un contenu énergétique intéressant, pouvant servir la production combinée de
chaleur et d’électricité par exemple.
Présentation de la machine :

Le système est fermé pas échange de gaz avec le milieu extérieur pollution à 0%

En jeu pour le Congo :

Sensibiliser les citoyens congolais sur la valorisation des déchets plastique et atteindre un
pourcentage de 0% de plastique d’ici 2030 selon les innovations suivantes :

- Vie en communauté : placer les poubelles plastiques devant les supers marchés, les églises,
les marchés, les arrêts de bus, les écoles, les parcs d’attractions, les lieux de loisir et autres
- Recyclages des plastiques
- Valorisation des déchets plastiques

Image future d’une ville congolaise sans déchets plastiques

Vous aimerez peut-être aussi