1.

LE GAZ NATUREL

1. Introduction :

Le gaz naturel est une énergie fossile propre et de plus en plus utilisée. Dispose de
nombreuses qualités écologiques, prix compétitifs. La mise en œuvre de cette énergie repose
sur la maitrise technique de l’ensemble de la chaine gazière.

Le gaz naturel est un mélange d'hydrocarbures dont le constituant principal est le méthane
CH4. D'autres composés tels que le CO2, l'hélium, le sulfure d'hydrogène et l'azote peuvent
également y être trouvé.

2. Types de gaz naturel :

L’une des premières informations requises pour exploiter un gisement de gaz naturel
concerne le diagramme de phases. Selon qu’une phase liquide d’hydrocarbures coexiste ou
non avec la phase vapeur à un certaine stade de production, le gaz est dit sec, associé ou à
condensat.

2.1. Gaz sec : ne formant pas de phase liquide dans les conditions de production,
le gaz est concentré en méthane et contient très peu d’hydrocarbures plus lourds
que l’éthane.
2.2. Gaz humide : un gaz est dit humide s’il y a production de phase liquide en surface,
un tel gaz est normalement moins concentré en méthane qu’un gaz sec.
2.3. Gaz associé: coexiste dans la roche réservoir avec un gisement de pétrole, il peut
être présent sous forme de gaz dissous dans l’huile, ou sous forme de gaz
de couverture situé au-dessus de la réserve de pétrole.
2.4. Gaz à condensat : dans le cas d’un gaz à condensat, une phase liquide peut se former
dans le réservoir en cour de la production, la phase condensée s’enrichissant en
constituants lourds, la composition du gaz produit évolue en fonction du temps. [1]

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 1. LE GAZ NATUREL

3. Le gaz naturel dans le monde :

Le gaz naturel n’à été reconnu qu’après, le premier choc pétrolier de 1973-1974,
comme une source d’énergie à part entière et non plus comme un sous-produit de
l’activité pétrolière [2].

A partir de 1990, le gaz naturel est appelé à jouer un rôle plus important compte tenu de
l’augmentation de la demande mondiale de ce produit. La libéralisation des marchés
gaziers et le déclin des réserves de pétrole sont deux facteurs qui renfoncent ce rôle. [3]

Actuellement, 93% de la consommation mondiale est constituée d’énergie fossile, dont

53% d’origine pétrolière, 33% pour le pétrole, 20% pour le gaz naturel [4]

3.1. La production du gaz naturel :*

La concentration de la production de gaz naturel dans les pays FSU (Ancien USSR)
et les pays NAM (Amérique du nord) qui contribuent pour plus de 50% à la production
annuelle mondial.

Avec 3148 Milliards m3 en 2008, la production total en gaz naturel dans le monde à
légèrement augmentée de 3% par rapport à 2007 et avec un taux de croissance estimer de
8% en 2010.
En million m3

2005 2006 2007 2008

USA 511 486 524 295 540 881 582 714
RUS 638 591 651 010 646 211 656 973
IRN 94 266 103 345 116 166 120 735
NRV 86 941 89 276 91 569 102 973
ALG 83 764 82 390 81 539 82 300
MONDE 2 868 733 2 956 610 3 032 996 3 148 715

Tableau 1 :L’évolution de la production mondial en gaz naturel

*Source : Natural Gas Information 2009. INTERNATIONAL ENERGY AGENCY

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 1. LE GAZ NATUREL

Fig1 : La production mondiale du gaz naturel par région

3.2. La consommation du gaz naturel

A l’échelle mondiale, les fortes tensions que connaissent actuellement les marchés
internationaux des matières premières sont dues principalement à l’essor économique des
pays d’Asie, particulièrement la chine qui devrait dépasser la consommation énergétique, de
l’Europe en 2010 et celle de l’Amérique du Nord en 2020 [6].

Entre 1990 et 2005, la consommation mondiale en gaz naturel a augmenté à un rythme

moyen de 1,8% par an dont la consommation en 1990 été 2071 Milliards m 3, en 2008
la consommation atteint 3154 Milliards m3 soit presque 25% de la demande d’énergie. [5]

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 1. LE GAZ NATUREL

Fig2 : Perspective de la consommation mondiale en gaz naturel par région

4. Le gaz naturel en Algérie :

L’Algérie a une importe industrie du gaz naturel, elle occupe la 7ème place dans le monde
en matière de ressources prouvées en gaz naturel, la 5ème en production (3% de la production
mondiale et de 60% de la production africaine). [5]
Depuis 1980, l’Algérie est devenue l’un des grands exportateurs mondiaux de gaz naturel
a titre d’exemple l’exportation en 2008 est de 57,8 Milliards m3 soit 6% de l’exportation
global du monde. Une particularité à souligner est que l’Algérie a pu réaliser diverses
installations de liquéfaction du gaz naturel qui lui permettent de le commercialiser sous forme
liquide. Parallèlement à ce mode de transport l’Algérie a pu transporter son gaz par des
gazoducs reliant directement Hassi R’mel à l’Europe, c’est ainsi qu’elle exploite actuellement
le fameux gazoduc transméditerranéen qui relie l’Algérie à l’Italie et la Slovénie via la
Tunisie.
La consommation interne du gaz naturel dans le secteur énergétique (production
d’électricité et de chaleur) est estimer de 10 186 Millions m3 l’équivalent de 427 822
Téra joules en 2007. [7]

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 1. LE GAZ NATUREL

5. Utilisations du gaz naturel :

Les applications domestiques récentes pour le gaz naturel ont trait à de nouveaux systèmes
de chauffage et de refroidissement qui utilisent la technologie de la pompe à chaleur. Ce sont
les systèmes de chauffage de l'eau et des espaces, de fours et de chaudières à ventilation
directe et haut rendement, les grilles et les luminaires à gaz, les équipements de lavages et de
séchages de taille industrielle, les fourneaux de type restaurant ainsi que les chaudières à gaz.
Le recours croissant au gaz naturel comme combustible préféré pour la production
d'électricité est dû aux progrès technologiques réalisés entre autres dans le domaine
des turbines à gaz à cycle combiné, qui représente la technologie la plus efficace basée sur
des combustibles fossiles pour la production d'énergie et pour la production simultanée
d'énergie et de chaleur (CHP ou Cogénération) ; Cette combinaison d'énergie et de chaleur
augmente l'efficacité et favorise une utilisation plus raisonnée de l'énergie, permettent dans
le même temps une réduction des coûts et la prise en compte de la question environnementale.
Le progrès technique explique également l'utilisation croissante du gaz naturel en ce qui
concerne les piles à combustibles et les véhicules automobiles fonctionnant à gaz naturel.

6. Caractéristiques de base du gaz naturel : [1]

6.2. Densité : c’est le rapport de la masse volumique de l’air dans les même conditions, en
se référent soit aux conditions normales, soit aux conditions standard. En faisant
l’hypothèse que dans les conditions de références, une mole du gaz étudié occupe le
même volume qu’une mole d’air, la densité du gaz devient égale au rapport de la
masse molaire du gaz Mg sur la masse molaire de l’aire Ma.

= à 15°
,

6.2. Pouvoir calorifique : les transactions commerciales sur le gaz naturel sont
généralement basées sur le contenu énergétique du gaz, obtenu en multipliant les
volumes mesurés par le pouvoir calorifique supérieur.

Le pouvoir calorifique d’un combustible à T(°C) est la quantité de chaleur dégagée

par la combustion complète d’une quantité unitaire de ce combustible, la combustion
étant effectuée à la pression atmosphérique, les élément de combustion étant pris à
T(°C) et les produits de combustion ramenés à cette même température.

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 1. LE GAZ NATUREL

Lorsque le combustible contient de l’hydrogène ou des produits hydrogénés, il se

forme de l’eau. Le pouvoir calorifique inférieur (PCI) est obtenu en supposant l’eau à
l’état de vapeur dans les produits de combustion. Le pouvoir calorifique supérieur
(PCS), par contre, tient compte de la chaleur de condensation de l’eau. Ce pouvoir
calorifique est présenté en Kj/m3.
6.3. Composition chimique : elle indique la nature des composés hydrocarbures et autres
constituants de gaz et leur importance relative dans le mélange par l’intermédiaire de
leur fonction volumique ou moléculaire.

La composition chimique d’un gaz est utilisée pour les études de vaporisation,
elle sert aussi à calculer certaines de ces propriétés en fonction de la pression
et de la température (compressibilité, densité) et à définir les conditions de son
traitement lors de l’exploitation (extraction des produits liquides).

7. Le Gaz du Pétrole Liquéfié :

Le butane et le propane sont définis sous le terme général de Gaz de Pétrole Liquéfié
(GPL). Il s’agit de fractions légères d’hydrocarbures paraffiniques qui sont des hydrocarbures
gazeux liquéfiés composés majoritairement de coupes en C3 et C4.
7.1. La situation internationale des GPL :
La production mondiale des GPL est passée de 177 ,8 millions de tonne en 1997 à 210
millions de tonnes en 2002, et elle devra atteindre plus de 226,8 millions de tonnes en
2010.
La demande mondiale des GPL s’établie approximativement à 210 millions de tonnes
et augmente à un taux annuel moyen de 3,4%. Le marché des voitures fonctionnant au
GPL pris de l’expansion et quelque neuf millions de véhicules créeront un marché
mondial d’environ 16 millions de tonnes au monde en 2002. [8]

7.2. Situation nationale des GPL :

L’Algérie possède une industrie des GPL très importante. Sa production a suivi une
croissance soutenue en raison de l’intérêt suscité chez les pays industrialisés pour cette
forme d’énergie idéale pour la protection de l’environnement.
Actuellement, l’Algérie compte parmi les grands producteurs, la production des GPL
a augmenté de 8,8 millions de tonnes en 2001, à 11 millions de tonnes en 2006.
2ème exportateur mondial des GPL derrière l’Arabie Saoudite. [9]

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 1. LE GAZ NATUREL

Dans le cadre d’une politique de valorisation maximale de ses ressources gazières, la

société nationale SONATRACH a lancé un ambitieux programme de développement, en vue
d’augmenter la contribution des GPL dans les exportations globales d’hydrocarbures
et d’accroitre ainsi les recettes en devises de pays.
Ce plan de développement s’articule autour des principaux objectifs suivants :

 La récupération de GPL par le développement de nouveaux champs gazières

(Alrar, hassi R’mel sud phase B, Hamra, Rhoude nouss).
 Exploitation des champs unités de séparation de pétrole brut (champs de : Ohanet,
Fouyé Tabankort, Gassi Touil, Hassi Massaoud, Rhourde El Bagule, Oude Noumer, In
Amenas).
 Le développement d’infrastructure de transport, par la réalisation d’un pipe de GPL de
prés de 1000Km appelé LR1, à partir du champ d’Alrar jusqu’à Hassi R’mel.
 L’extension de la capacité des complexe de séparation GL1Z et GL2Z situés à Arzew.
7.3. Origine du GPL :
Les gaz de pétrole liquéfiés sont obtenus principalement :

 Dans les raffineries de pétrole, au cours de la distillation atmosphérique du pétrole

brut, à titre indicatif, à la cour du processus de raffinage. La production moyenne est
estimée à 20-40 Kg de GPL par tonne de pétrole.
 Lors de procédés de transformation tels que le craquage catalytique ou le reforming
catalytique.
 Au cours des opérations de traitement de gaz naturel sur les champs de production.
7.4. Les propriétés des GPL :

Les GPL aux conditions ambiantes de température et de pression sont à l’état gazeux
mais, ils ont la propriété de devenir immédiatement liquide sous les conditions suivantes :

 Sous pression à température ambiantes.

 Pression atmosphérique et basse température.
 Sous pression modérée et de température partiellement basse.

Les GPL raffinés sont en général presque incolores, inodores ; Ils possèdent une grande
volatilité, ils sont plus lourds que l’air. Ils peuvent donner, au contact de l’air, des mélanges

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 1. LE GAZ NATUREL

explosifs. Afin de déceler leurs présences, ils contiennent généralement un agent odorant
(l’éthyle mercaptan est couramment utilisé).

A l’état liquide, les GPL ont un haut coefficient de dilatation, ils se dilatent de 0,25% par
degré de température dont il faut tenir compte lors stockages dans les récipients que le
remplissage ne doit jamais dépasser au maximum 85% de sa capacité.

7.5. Les utilisations principales des GPL :

Dans le monde, les GPL utilisés dans le transport est de l’ordre de 5%. Les autres
applications concernent essentiellement la pétrochimie avec 25% et 70% dans le secteur de
combustible. [10]

7.5.1. La combustion :
C’est l’objectif le plus important de ces gaz, ils sont utilisés dans la vie domestique,
la cuisine, l’eau chaude, le chauffage et dans la vie artisanale.

Le butane et le propane apportent une excellence qualité de combustion et possèdent

un haut pouvoir calorifique qui permet de stocker une grande quantité d’énergie sous un
faible volume.

Le tableau suivant illustre l’équivalent de la puissance énergétique de GPL par rapport

aux autres combustibles.

13 KWh d’électricité

1kg de propane 3 à 6 Kg de bois

équivalent 1,5 à 2 Kg de charbon

1,33 l de gasoil

Tableau2 : La puissance énergétique de GPL par rapport aux autres combustibles

7.5.2. Les GPL/C (Carburant) :

Les GPL sont utilisés comme carburant automobile depuis des décennies. Ils
constituant des produits exceptionnels au plan de la préservation de la qualité de l’air. Ils
ne contiennent ni soufre, ni benzène, ni autre substances toxique.

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 1. LE GAZ NATUREL

Les données de pollutions comparées (en g/Km dégagés par un véhicule léger) sont
présentées dans le tableau suivant : [10]

g/Km GPL Essence Diesel

CO2 140 190 100

CO 0,6 2 2

NOX 0,1 0,4 0,8

Comp-org 0,15 0,3 0,3

Particules - 0 ,01 0 ,2

Benzène (mg/Km) - 1 4

Tableau3: Les données de pollutions des différents combustibles

Le pouvoir calorifique du GPL est pratiquement égal à celui de l’essence, si on

l’exprime en kilocalories par kilogramme de carburant, mais ces valeurs seront très
différentes si elles sont exprimées en kilocalories par litre de carburant liquide à 15°C
cette diversité provient de la différence des densités entre le GPL et l’essence. En
moyenne, la densité à 15°C d’un GPL est de 0,555 Kg/litre.

Le GPL est caractérisé par un indice d’octane recherché (RON) naturellement élevé
atteignant aisément 98. Cette propriété découle en fait directement de des valeurs de RON
de chacun de ces constituants. Par ailleurs, son indice d’octane moteur (MON) est, lui
aussi légèrement plus élevé que celui des essences classiques.

Les avantages techniques de GPL carburant sont :

 L’homogénéité du mélange air- GPL donne une meilleure régularité du couple moteur
aux bas régimes mais perd environ de 5% de puissance à haut régime, les reprises se
font plus souples. Le fonctionnement du moteur est plus silencieux et les vibrations
diminuent contrairement aux carburants classiques, la combustion du GPL ne laisse
aucun dépôts et procure au moteur et au lubrifiant une longévité accrue. Les révisions
peuvent être espacées tous les 30000 Km.
 La surconsommation du GPL est de l’ordre de 15 à 20% par rapport aux carburants
traditionnels.
 Le GPL carburant répond bien aux problèmes de pollution des villes.

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 1. LE GAZ NATUREL

 Il existe un inconvénient majeur à l’encombrement, le réservoir peut amputer le

volume du coffre. Toutefois les constructeurs proposent dès la conception de leurs
modèles une version GPL avec réservoir intégré.
7.5.3. La production d’électricité :
La croissance de la demande mondiale en électricité dépasse largement celle des autres
formes d’énergie finale. Le GPL est privilégié dans la production d’électricité du point de
vue technique, car il permet d’atteindre des rendements très élevés.

7.5.4. Dans le domaine de la pétrochimie :

Les 18% de la production mondiale de GPL sont destinés à l’industrie pétrochimique
dans le but d’obtenir des produits finaux ou des produits semis finaux pour les autres
industries chimiques. [11]

La synthèse pétrochimique permet la production d’une gamme de dérivés

d’hydrocarbures à partir de ces produits liquéfiés, telle que : l’isobutane, chlorure de
vinyle, Isopropylbenzène, Nitropropane…

8. Le condensât :
8.1. Définition :
Le condensat est constitué d’un mélange d’hydrocarbures paraffiniques, de l’iso pentane
jusqu’au dodécane et plus.

Les liquides de gaz naturel et condensats sont constitués de molécule qui existe à l’état
gazeux dans un gisement de gaz naturel, mais qui se condensent par détente et refroidissement
lors de production de gaz naturel. On distingue les condensats légers (de C5 à C10 environ) très
proche du naphta et les condensats lourds (de C5 à C15 environ) qui peuvent donner du naphta
et des distillats.

8.2. Utilisation du condensat :

La particularité de condensat réside dans son utilisation dans deux secteurs industriels,
entièrement stratégique : le raffinage et la pétrochimie.
8.2.1. Utilisation du condensat dans le raffinage :
Les condensats sont utilisés dans la production des carburants notamment les essences,
leurs prix de revient est plus bas que les essences produites à partir du pétrole brut car la
séparation et la transformation du condensat est moins couteuse.

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 1. LE GAZ NATUREL

Il est utilisé dans le procédé d’isomérisation pour produire de l’essence en transformant les
normales paraffines en iso-paraffines ayants un haut indice d’octane, utilisé également dans le
reforming catalytique.

8.2.2. Utilisation du condensat dans la pétrochimie :

La valorisation du condensat se fait principalement dans le domaine de la pétrochimie,
secteur ou la demande est très importante. Le vapocraquage est ainsi la principale voie, pour
la production des oléfines, éthylène et propylène.

L’intérêt de ce produit dans la pétrochimie est justifie par les considérations suivantes :

 Le condensat est riche en hydrocarbures paraffiniques et naphténique ayant un bon

potentiel de production d’oléfines.
 Une faible quantité en hydrocarbures aromatiques, qui se transforme en poly
aromatiques lors du vapocraquage.

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