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ISME Groupe POLYTECHNIQUE

Gaz naturel
et LNG
| 2023
INTRODUCTION
Le gaz naturel représente un combustible fossile qui se
trouve naturellement à l'état gazeux dans les roches
poreuses situées en sous-sol.
Il est utilisé dans divers domaines, notamment pour la
production d'électricité, les applications industrielles, les
besoins en chauffage, la climatisation des bâtiments,
ainsi que dans le secteur des transports.

En tant que source d'énergie, il est composé


essentiellement d'hydrocarbures:
Méthane (CH4)
Propane (C3H8)
Butane (C4H10)
L'éthane (C2H6)
Pentane (C5H12)
Source : ATKearney l Energy transition Institute

Et d’autres composés minoritaires. /01


TYPES
Il se forme à partir de la sédimentation de matière organique vieille de plusieurs millions d'années.
Habituellement, la matière organique enfouie dans le sous-sol subit d'abord une transformation en kérogène sous
l'influence de la pression et de la température. Lorsque la température atteint un certain seuil, généralement entre
50 et 120°C, le kérogène subit une décomposition thermique appelée pyrolyse, libérant ainsi deux hydrocarbures :

Le gaz naturel
Le pétrole

Ces composés s'accumulent dans une roche imperméable pour former un gisement.

Le gaz naturel est :

Thermogénique
Lorsqu'il résulte de la transformation de matière organique sous l'influence de la pression et de la chaleur.

Biogénique
Lorsqu'il est produit par la fermentation de bactéries présentes dans les sédiments organiques.
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TYPES
En fonction de la profondeur et des caractéristiques des gisements, le gaz peut être classé comme conventionnel ou
non conventionnel.

Cette classification dépend de la complexité de l'extraction et des méthodes d'exploitation.

Contrairement au gaz conventionnel, qui est généralement contenu dans des gisements faciles d'accès, le gaz non
conventionnel est plus difficile à extraire.

Historiquement, les producteurs de gaz ont privilégié l'exploitation du gaz conventionnel, qui offre un taux de
récupération des ressources d'environ 80 %, comparé à une moyenne d'environ 20 % pour le gaz non conventionnel.
Cependant, la part de ce dernier a considérablement augmenté ces dernières années, en particulier aux États-Unis.

Gaz conventionnel : (Associé ou non; présent dans les gisements de pétrole mélangé ou non à ce dernier)

Gaz non conventionnels : (Le gaz de schiste (shale gas), tigh gas (roche très imperméable), le gaz de charbon...)

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TYPES
Gaz conventionnels: le gisement est « facile » d’accès

Gaz non conventionnels: Hydrocarbures piégés dans des roches peu shale gas
ou
perméables, difficiles à extraire. gaz de schiste

Écoulement dans la roche difficile donc extraction difficile


Nécessite une stimulation par microfissuration ou stimulation de la roche
réservoir afin de permettre au gaz de s’échapper de la roche imperméable
Non rentable pendant de nombreuses années Tight gas
(gaz de reservoir
compact)
De nouvelles technologies sont développées pour exploiter des gisements des
gaz non conventionnels:

Gaz de charbon
Forages horizontaux : permettant d’optimiser le drainage du gisement (gaz de houille,
Fracturation ou stimulation hydraulique de la roche afin d’augmenter sa Coal Bed Methane
CBM)
perméabilité. Un réseau de fissures latérales est produit par une injection
d’eau sous pression dans le réservoir, permettant au gaz de circuler
Source : IFPEN
jusqu’au puits ouvre moi :) /04
CARACTERISTIQUES
Caractéristiques du Gaz Naturel

Densité :
Lorsque l'on fait référence à la densité du gaz naturel, on se réfère au rapport entre sa masse volumique et celle de
l'air dans des conditions spécifiques (en se référant soit aux conditions normales, soit aux conditions standards)

d = M/29

Compressibilité
L'analyse du comportement d'un gaz, en le comparant à un gaz parfait, implique l'introduction du facteur de
compressibilité Z, défini par la relation suivante :

Z = Vm/Vo et Z = PVm/RT
Vm : volume molaire du gaz
Vo : celui d’un gaz parfait

Le facteur de compressibilité est souvent déterminé par des mesures, mais aussi fréquemment calculé en utilisant
des abaques ou des corrélations. /05
CARACTERISTIQUES
Caractéristiques du Gaz Naturel

Viscosité
La viscosité des gaz est essentielle pour les calculs d'écoulement à diverses étapes de la production, en particulier
pour évaluer les pertes de charge. En général, le gaz naturel présente un comportement de fluide newtonien
(viscosité est indépendante de la contrainte mécanique qu’on lui applique)

Pouvoir calorifique
Le pouvoir calorifique d'un gaz naturel, souvent exprimé en termes d'énergie par unité de volume (MJ/m³ ou
kWh/m³), représente la quantité d'énergie libérée lors de la combustion complète d'une unité de volume donnée de
gaz naturel.
On distingue deux types de pouvoir calorifiques :

1. Pouvoir Calorifique Supérieur (PCS) :


Le PCS prend en compte la chaleur latente de vaporisation de l'eau résultant de la combustion. Cela signifie qu'il
inclut l'énergie libérée lorsque la vapeur d'eau produite lors de la combustion se condense de nouveau en eau
liquide. Le PCS est généralement le chiffre utilisé pour évaluer la capacité énergétique d'un gaz naturel dans des
applications industrielles et domestiques. /06
CARACTERISTIQUES
Caractéristiques du Gaz Naturel

1. Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI) :


Le PCI ne prend pas en compte la chaleur latente de vaporisation de l'eau. Il mesure l'énergie libérée uniquement par
la chaleur sensible lors de la combustion. Cela signifie qu'il ne compte pas l'énergie liée à la condensation de la
vapeur d'eau en eau liquide. Le PCI est généralement utilisé dans les analyses thermodynamiques et dans les
domaines de l'ingénierie où la chaleur latente n'est pas récupérée.

Qualité du gaz naturel

La qualité du gaz est jugée par sa concentration en méthane (généralement acceptée entre 70 et 80 %), ainsi que son
pouvoir calorifique. Le tarif du gaz est établi en fonction de son pouvoir calorifique.

Cependant, dans certains pays, des spécifications précises sont requises pour garantir la qualité du gaz naturel,
notamment en ce qui concerne les niveaux de sulfure d'hydrogène, de sulfure total, de dioxyde de carbone, d'azote,
d'oxygène et la température.

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RESERVES ET PRODUCTION

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RESERVES ET PRODUCTION
Les États-Unis et la Russie sont les principaux
producteurs mondiaux de gaz naturel,
représentant ensemble près de 40 % des
volumes extraits à l'échelle mondiale.

Il est important de noter que ces chiffres


peuvent varier considérablement d'une année à
l'autre en fonction des coûts d'extraction et des
fluctuations du marché.

Les États-Unis ont ainsi devancé la Russie suite


au développement intense de l'extraction de gaz
de schiste et des analyses des sols qui s'en
suivent.

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TECHNIQUES DE PRODUCTION
Le gaz naturel n'est pas produit, mais plutôt extrait de gisements souterrains. Il subit ensuite un processus de
raffinage et de traitement pour le rendre utilisable par les particuliers et les industries.
Ce processus comprend plusieurs étapes essentielles :

1. Prospection - Inspections géologiques et géophysiques

La prospection consiste à explorer le sous-sol d'une région spécifique dans le but de repérer et d'identifier les
structures géologiques qui pourraient potentiellement contenir des hydrocarbures.
Cette étape initiale de l'exploration vise à recueillir des données géologiques, géophysiques et sismiques pour
déterminer les zones où il est probable de trouver des gisements d'hydrocarbures.

La méthode utilisée pour cette recherche est appelée la sismologie. Pour ce faire, des capteurs spéciaux sont
déployés pour enregistrer des données liées à la propagation d'ondes de choc artificielles. Ces données fournissent
des informations essentielles sur les structures géologiques présentes en sous-sol.

En utilisant ces données, les experts peuvent élaborer des cartographies du sous-sol ( recréer numériquement le
sous-sol en 3D) qui permettent d'évaluer la présence de gaz naturel.
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TECHNIQUES DE PRODUCTION
Source : CDE - connaissancedesenergies

Illustration video : Technique de séismique 3D

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TECHNIQUES DE PRODUCTION
Lors de la phase de prospection on distingue le type de bassins selon la concentration en hydrocarbures et la
maturité

CONCENTRATION EN Bassins prolifiques Bassins stériles


HYDROCARBURES Qui sont riches en Leur concentration en
hydrocarbures hydrocarbures ne permet
pas une exploitation
rentable

MATURITÉ Bassins matures Bassins peu matures Bassins vierges


Découverts depuis longtemps, Qui n'ont pas fait l'objet de Très peu exploités, voire
forés à plusieurs reprises, très nombreux forages et sont jamais explorés à cause
peu de chance de rencontrer de les proies privilégiées des de la géographie qui les
nouveaux gisements compagnies pétrolières rend moins accessibles.

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TECHNIQUES DE PRODUCTION
Les types de réservoirs

P.S
Gas associé : contenu dans un
réservoir contenant du pétrole
Gaz non associé : se trouvant
dans un réservoir purement
gazier

Source : IFPTraining /13


TECHNIQUES DE PRODUCTION
2. Exploration & Extraction

Lorsque le gisement de gaz naturel est jugé comme ayant des volumes suffisamment importants et des conditions
économiques favorables pour l'exploitation, on passe à la phase d’exploration où on commence par établir un plan
de développement, au cours duquel on détermine plusieurs éléments essentiels. Cela comprend le nombre de puits
de forage qui seront installés sur le site, leur emplacement précis, leur trajectoire, ainsi que leur type (qu'il s'agisse de
puits verticaux, horizontaux ou obliques).

Ces puits de forage font le seul moyen pour confirmer la présence d’hydrocarbures et pour définir :

La qualité de l’effluent du puit


La perméabilité du réservoir
La production potentielle et la quantité de gaz.

On détermine également l'emplacement nécessaire pour les installations destinées à la manipulation et au transport
du gaz extrait, ainsi que le nombre requis de ces installations.
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TECHNIQUES DE PRODUCTION
2. Exploration & Extraction

Les infrastructures d'extraction du gaz naturel sont désignées comme "onshore" lorsque l'exploitation concerne des
gisements terrestres et "offshore" lorsque les gisements se trouvent en mer.
Les infrastructures d'extraction offshore sont généralement plus coûteuses que celles utilisées pour les gisements de
gaz onshore. En effet, l'exploitation offshore nécessite l'utilisation de plateformes de forage en mer et/ou de navires
spéciaux.

Procedures et structures de forages :

La partie inférieure de la structure, chargée exclusivement du forage du sol, est le ciseau rotatif (trépan), un outil
spécial composé de trois têtes très dures, souvent en diamant, capable d'émietter le sol. Ce ciseau est fixé à des tiges
d'une longueur généralement comprise entre 12 et 15 mètres, ajoutées progressivement à mesure de l'avancement
de l'excavation.
L'ensemble est maintenu par un crochet relié par des fils d'acier à un système de poulies, permettant de soulever et
d'abaisser le dispositif de forage. Un moteur actionne tous les équipements et permet également à la table rotative
de faire tourner la tête du ciseau pour le forage.
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TECHNIQUES DE PRODUCTION
2. Exploration & Extraction

Procedures et structures de forages :

Lors de la descente, un mélange de boue circule à l'intérieur de l'ensemble, non seulement pour lubrifier le ciseau,
mais aussi pour faire remonter les débris du forage. La boue excavée est acheminée à la surface à travers des
tuyaux, puis dirigée vers un réservoir où elle est filtrée et séparée des débris. Ensuite, elle est réintroduite dans le
puits de forage.

La tête du ciseau est remplacée par des têtes de plus en plus petites au fur et à mesure de l'avancée de l'excavation.
On commence généralement avec des diamètres de 70 cm, qui sont réduits progressivement jusqu'à atteindre 10
cm. La profondeur du forage varie généralement entre 2 et 6 km.

Lorsqu'un puits atteint une accumulation de gaz naturel, un processus précis est mis en place. Initialement, un
premier forage d'une hauteur de 40 mètres et d'un diamètre de 30 pouces (environ 76 cm) est réalisé, descendant à
quelques dizaines de mètres de profondeur.
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TECHNIQUES DE PRODUCTION

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2. Exploration & Extraction

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Procedures et structures de forages :

Ce forage est ensuite stabilisé à l'aide d'un tubage, communément appelé cuvelage (casing), qui est inséré pour
renforcer les parois du puits. Ce cuvelage est ensuite cimenté afin de sceller toute fissure présente, garantissant ainsi
l'intégrité structurelle du puits et empêchant toute fuite de gaz naturel.

Ensuite, le cuvelage est perforé à la hauteur de la zone de production. À cet endroit, un tube de production en acier
est inséré, et il est connecté à la tête du puit ou l’arbre de Noel située à la surface (ensemble de vannes conçu pour
contrôler la pression du gaz remontant) .

Du fait que le gaz naturel se trouve sous une pression élevée dans les réservoirs, lorsque cette pression diminue, le
gaz souterrain se dilate. Il pénètre ainsi dans les perforations du cuvelage et remonte à la surface à travers le tube de
production, sans nécessiter l'utilisation de compresseurs ou de pompes. Une fois parvenu à la surface, le gaz doit
subir un processus de traitement visant à l'épurant de l'eau et des impuretés présentes.
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TECHNIQUES DE PRODUCTION
2. Exploration & Extraction

Appréciation :

L'évaluation ou l'appréciation, selon certaines normes techniques, constitue l'étape finale précédant l'exploitation. Le
forage a pour objectif de réduire ou de lever un grand nombre d'incertitudes concernant le gisement, notamment la
présence d'hydrocarbures, leur nature et les quantités de réserves. Cependant, des questions demeurent quant à la
rentabilité, la configuration du gisement, et l'uniformité de ses caractéristiques.

Il est par conséquent essentiel de forer plusieurs puits à différents endroits du gisement afin de le délimiter plus
précisément. Cela permet de sélectionner les emplacements optimaux pour les futurs puits de production. Ces puits
supplémentaires font partie du programme d'appréciation, à la fin duquel une décision sera prise concernant
l'exploitation ou l'abandon du gisement.

Ainsi, dans un puits qui n'a pas encore été tubé, des sondes de mesure sont reliées à des câbles électriques et
descendues à l'intérieur du puits. Ces sondes, utilisées dans ce qu'on appelle les « diagraphies électriques » (wireline
logging), sont employées pour évaluer les caractéristiques des roches rencontrées.
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TECHNIQUES DE PRODUCTION
2. Exploration & Extraction

Appréciation :

Elles permettent de confirmer des éléments cruciaux tels que la hauteur, la porosité et le contenu en fluides des
zones productives du gisement. Ces données sont essentielles pour prendre des décisions informées concernant le
potentiel d'exploitation du gisement.

Les gisement de grande envergure, notamment ceux dépassant les 10 kilomètres de diamètre, peuvent exiger
plusieurs forages d'exploration afin d'estimer de manière précise les réserves. Les forages en milieu offshore sont
souvent plus coûteux que leurs homologues terrestres, ce qui ajoute à la nécessité de planifier soigneusement ces
opérations.

Il est également important de noter que la découverte de gisements de cette ampleur demeure un événement
relativement rare. En moyenne, une seule découverte survient pour environ 10 forages d'exploration effectués à
travers le monde. Cette rareté souligne la complexité et les risques associés à l'exploration pétrolière et gazière.
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TECHNIQUES DE PRODUCTION
3. Developpement

Le plan de développement définit les paramètres clés pour l'exploitation d'un champ pétrolier ou gazier découvert. Il
comprend généralement les éléments suivants :

Le nombre de puits à forer : Cela détermine la quantité de production prévue et l'efficacité de l'extraction.

Le type de récupération envisagé : Il s'agit de la méthode d'extraction choisie, qu'il s'agisse d'une récupération
primaire, secondaire, ou tertiaire.

Les débits de fluides : Cela concerne les quantités de pétrole, de gaz, et d'eau qui seront extraites et traitées.

Le coût des installations annexes : Cela englobe les infrastructures nécessaires pour la séparation, le traitement,
le stockage, et le transport des hydrocarbures.

Les recettes prévisionnelles : Cela inclut les estimations des revenus générés par la vente des hydrocarbures, en
fonction des prix du baril prévus, des accords de partage de production avec le pays hôte, etc.
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TECHNIQUES DE PRODUCTION
3. Developpement

L'équilibre financier entre les coûts et les recettes prévisionnelles est un facteur décisif pour déterminer si
l'exploitation du champ découvert est viable du point de vue économique. Ce processus d'évaluation est crucial pour
prendre une décision éclairée quant à la poursuite de l'exploitation du champ pétrolier ou gazier.

Voici quelques-unes des entreprises qui sont bien connues pour offrir des services d'ingénierie et de construction
clés en main dans l'industrie pétrolière et gazière :

TechnipFMC (Technip)
Saipem
McDermott
SBM Offshore
Halliburton
KBR (anciennement Brown & Root)
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TECHNIQUES DE PRODUCTION
3. Exploitation

Lorsque le potentiel du gisement de gaz naturel est confirmé en termes de volumes exploitables et que les
conditions économiques sont jugées favorables, les infrastructures essentielles à son exploitation, telles que les puits
d'extraction et les gazoducs reliant ces puits aux réseaux collecteurs, peuvent être mises en place.

Le gaz naturel extrait est transporté à travers un gazoduc jusqu'à une usine de traitement de gaz. À cette étape, deux
pipelines distincts sont utilisés : l'un pour le gaz naturel et l'autre pour les condensats.

Pendant la phase d'exploitation, plusieurs équipements sont indispensables. Cela inclut des séparateurs, des
pompes immergées ainsi que des pompes de surface et des compresseurs.

L durée de vie d'un gisement de pétrole ou de gaz naturel peut varier considérablement. En général, elle oscille entre
15 et 30 ans, bien que certains gisements extrêmement importants puissent être exploités pendant 50 ans ou plus.
Toutefois, les gisements offshore, caractérisés par des coûts d'exploitation nettement plus élevés, ont tendance à
avoir une durée de vie plus courte, souvent comprise entre 5 et 10 ans.
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TECHNIQUES DE PRODUCTION
3. Exploitation

L'exploitation d'un gisement se divise en trois étapes distinctes :

Phase de Démarrage (premières 3 années) :


Au cours de cette période initiale, des puits sont progressivement forés, ce qui permet d'augmenter la production de
gaz naturel de manière significative.

Période de Palier (durée variable) :


Pendant cette phase, la production atteint un niveau stable. La durée de cette période peut varier en fonction de la
taille du bassin, mais durant cette période, la production reste constante.

Période de Décroissance (précédant la fermeture du site) :


Au fil du temps, le gisement entre dans une phase de décroissance où la production d'hydrocarbures diminue
progressivement, généralement entre 1 et 10% par an. Cette phase précède la fermeture définitive du site
d'exploitation.
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TECHNIQUES DE PRODUCTION
3. Exploitation

l'exploitation d'un gisement prend fin lorsque le coût d'extraction dépasse le bénéfice produit par la vente du gaz, ce
qui peut se produire pour plusieurs raisons :

Augmentation de l'eau résiduelle

Si la quantité d'eau qui remonte avec les hydrocarbures devient trop importante, les coûts liés à la séparation de
l'eau (déshydratation) deviennent prohibitifs. Cela peut rendre l'exploitation non rentable.

Coûts élevés des procédés de récupération assistée

Si les procédés de récupération assistée, tels que l'injection de gaz ou de polymères pour augmenter la pression du
gisement, deviennent excessivement coûteux, l'exploitation peut devenir financièrement non viable.

Les réserves de pétrole et de gaz naturel ne sont jamais totalement épuisées. En général, le taux de récupération des
gisements de gaz naturel atteint 60 à 80%, ce qui est relativement plus élevé que celui des gisements de pétrole, qui
ne dépasse pas 50%. /24

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