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Catalyse Enzymatique
Dans la plupart des cas, la loi de vitesse pourrait avoir des termes de concentration dans le
numérateur et le dénominateur tel que la formation de HBr à partir de l'hydrogène et du brome.
3/2
𝑘1 𝐶𝐻2 𝐶𝐵𝑟2
H2 + Br2 ➔ 2HBr 𝑟𝐻𝐵𝑟 = 𝐶
𝐻𝐵𝑟 + 𝑘2 𝐶𝐵𝑟2
Une loi de cette forme implique généralement un certain nombre de réactions élémentaires et
l’existence d’un seul intermédiaire actif au moins.
Un intermédiaire actif réagit aussi rapidement qu'il est formée. Par conséquent, il est présent
en très faibles concentrations. Les intermédiaires actifs (par exemple, A *) peuvent être formés par
collision ou par interaction avec d'autres molécules.
A+M➔A*+M
Puisqu'un intermédiaire réactif (par exemple, A *) réagit presque aussi vite qu'il est formé, sa vitesse
de formation est égal à zéro :
rA*=0
Cette condition est aussi appelée L’Hypothèse de l’Etat Pseudo Etable. Si l’intermédiaire actif
apparaît dans n réactions :
𝑛
𝑟𝐴∗ = ∑ 𝑟𝑖𝐴∗ = 0
𝑖=1
Exemple 1: Décomposition en phase gazeuse de l’azomethane AZO, pour donner de l'éthane et de
l'azote :
(CH3)2N2➔ C2H6+N2
Pour étudier cette cinétique, on propose une molécule jouant le rôle d’un intermédiaire réactif : une
molécule AZO qui s’excite par collision avec une autre molécule pour former AZO* ou [(CH3)2N2]*
Voici le mécanisme qui en suit :
Étant donné que chacune des étapes de réaction est élémentaire, les lois de vitesse correspondante
pour l'intermédiaire actif AZO * dans les réactions (1), (2), et (3) sont :
1
(1) r1AZO* =k1AZO* C2AZO
I.3-Equation de Stern-volmer
Quand une onde ultrasonore de haute intensité est appliquée dans l’eau, la lumière cligne.
Dans la phase de compression ces ondes d’ultrasons forment des bulles de gaz à l’échelle micron (0,1
mm). Pendant la phase de compression le contenu des bulles (par exemple, H2O, CS2, 02, N2 dissous
dans l'eau) est comprimé adiabatique. Cette compression donne lieu à des températures élevées et à
des énergies cinétiques des molécules de gaz qui, à travers les collisions moléculaires génèrent des
intermédiaires actifs et provoquent des réactions chimiques dans la bulle.
M+ H2O➔ H2O*+M
L'intensité de la lumière, I, émise est proportionnelle à la vitesse de désactivation et d’activée des
molécules d’eau qui a été formé dans les micro-bulles.
H2O*➔ H2O + hv
I est proportionnelle à -rH2O*=kCH2O*
Une augmentation de l’intensité lumineuse est observée l’orque le CS2 ou le CCl4 est ajouté à l’eau
CS2*➔ CS2 + hv
2
Cependant, lorsqu’un alcool aliphatique X est ajouté, l'intensité de la lumière diminue en fonction de
la concentration de l’alcool. Les résultats sont représentés par l’équation linéaire de Stern-Volmer.
𝐼0
= 𝐴 + 𝐵𝐶𝑥 = 𝐴 + 𝐵(𝑋)
𝐼
Avec : CX = (X)
Où I0 et I sont les luminances de l’eau et de la solution d’alcool respectivement.
Puisque CS2 ou CCl4 augmente la luminosité, on peut dire que l’intermédiaire actif est produit
comme suit :
M+CS2➔ CS2* + M
M+ CS2*➔ CS2+ M
Le mécanisme global est le suivant :
I=k4(CS2*)
En déterminant CS2* de cette équation et en le remplaçant dans l’équation de l’intensité nous avons :
𝑘4 𝑘1 (𝐶𝑆2 )(𝑀)
𝐼=
𝑘2 (𝑀) + 𝑘3 (𝑋) + 𝑘4
En absence d’alcool :
3
𝑘4 𝑘1 (𝐶𝑆2 )(𝑀)
𝐼0 =
𝑘2 (𝑀) + 𝑘4
Pour une concentration fixe en CS2 et en M, nous avons
𝑰𝟎 𝒌𝟑
=𝟏+𝒌 (𝑴)+𝒌
(𝑿)=1+k’(X) (Equation de Stern-volmer)
𝑰 𝟐 𝟒
Une enzyme est une molécule avec une grande masse moléculaire (protéine) qui réagie avec
un substrat (molécule réactive) pour la transformer chimiquement à une vitesse élevé, souvent 1013 à
1017 fois supérieur à la vitesse en absence d’enzyme. Sans les enzymes, les réactions biologiques
essentielles n’auront pas lieu à une vitesse capable de maintenir la vie. Les enzymes sont souvent
présents en faibles quantités et ne sont pas consommé durant la réaction, ils n’affect pas l’équilibre et
fournissent un chemin réactionnel alternatif nécessitant une faible énergie d’activation.
La figure 1 montre le chemin réactionnel d’un substrat (S) pour donner un produit (P) en absence et
présence d’enzyme.
Une propriété très importante des enzymes c’est qu’ils sont spécifiques, c'est-à-dire une enzyme ne
peut catalyser qu’un seul type de réactions. Par exemple la Protease hydrolyse seulement des liaisons
spécifiques entre les aminoacides dans les protéines, une amylase agis sur les liaisons entre le
glucose dans l’amidon et la lipase attaque le gras et le dégrade en acide gras et en glycérol. Les
enzymes sont produits uniquement par les organismes vivants, et les enzymes commerciales sont
produites par les bactéries
Le paramètre clé qui distingue les réactions enzymatique des autres réactions catalytique est la
formation d’un complexe (E-S). Il existe deux types d’interactions Enzyme-Substrat : le model
« lock and key » et le model « induced fit » ce dernier est caractérisé par une déformation de la
liaison du substrat.
4
Fig. 2 : Les model d’interactions Enzyme-Substrat
Prenons l’exemple d’une réaction enzymatique proposée par Levine et LaCourse comme une
partie d’un système de rien artificiel. La réaction permet d’éliminer l’urée (NH2CONH2) du sang en
le transformant en NH3 et CO2 en présence de l’uréase comme catalyseur enzymatique
(NH2CONH2)+Urease K1
[(NH2CONH2)-Urease]*
3. Le complexe peut réagir avec l’eau (W) pour donner le produit (P) qui est NH3+ CO2 et
retrouvé l’enzyme Urease (E)
[(NH2CONH2)-Urease]*+H2O K3
2NH3+CO2+Urease
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Les cinétiques de réaction sont les suivants :
On sait que
Donc :
On ne peut pas utiliser cette loi cinétique car on ne connaît pas la concentration de l’enzyme libre (E)
Par contre on peut mesurer la concentration totale d’enzyme Et.
On remplace (E-S) :
Et on sort E :
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II.3 Equation de Michaelis-Menten
Etant donné que la réaction entre l’urée et l’uréase se déroule dans un excès d’eau, on peu considéré
la concentration de l’eau constante
On pose kcat=k3(W) et KM=(kcat+k2)/k1
Pour –rs=Vmax/2
On a :
7
➔
La constante de Michaelis représente la concentration pour laquelle la vitesse est égale à moitié de la
vitesse Maximale.
Remarque : deux enzymes peuvent avoir le même kcat mais vitesse de réaction différente car ils
auront forcément des KM différent. La méthode de comparer l’effet catalytique des enzymes est de
comparer le rapport kcat/ KM .
L’effet de la température sur les réactions enzymatiques est très complexe. Si la structure de
l’enzyme reste inchangée lorsque la température augmente, la vitesse de la réaction suit la loi
d’Arrhenius. Cependant, en général les enzymes se déroulent par l’élévation de la température et se
dénature, ce qui provoque une perte de l’activité catalytique. Par conséquence, la vitesse d’une
réaction enzymatique augmente jusqu’à un maximum par l’élévation de la température puis diminue
l’orque la température augmente d’avantage. La partie de chute de la vitesse est appelée « la
désactivation par effet de la température » ou « la dénaturation thermique » (Exemple dans la figure
suivante)
8
produisant la douleur. Les trois types les plus courants de l'inhibition réversible qui se produit dans
les réactions enzymatique sont : L'inhibition compétitive, non compétitive et mixte.
Une autre substance, I, en compétition avec le substrat pour les molécules d'enzyme et forme un
complexe inhibiteur-enzyme comme représenté sur la figure suivante :
En plus des trois étapes de réaction dans le mécanisme de Michaelis-Menten, il y a deux étapes
supplémentaires où l’inhibiteur fusionne réversiblement avec l'enzyme, comme le montre les étapes
4 et 5.
9
En combinant les équations présidente et en se débarrassant des concentrations (E-S) et (E-I), on
obtient l’expression finale de la cinétique :
Vmax et KM sont les mêmes que ceux obtenus en absence d’inhibiteur avec :
A partir du tracé linéaire, on remarque que lorsque la concentration de l'inhibiteur (/) augmente, la
pente augmente, tandis que l’ordonnée à l’origine reste fixe.
L'inhibiteur n'a aucune affinité pour l'enzyme elle-même et n’entre pas en compétition avec le
substrat. Cependant, il s’accroche au complexe enzyme-substrat et forme un complexe inhibiteur-
enzyme-substrat, (I-E-S) qui est inactif. Cette réaction d’inhibition non compétitive est réversible.
10
Comme dans le cas de l’inhibition compétitive, deux étapes de réaction supplémentaires sont
ajoutées à la cinétique de Michaelis-Menten (étapes 4 et 5) :
11
A partir du tracé linéaire, on remarque que lorsque la concentration de l'inhibiteur (/) augmente, la
pente reste fixe, tandis que l’ordonnée à l’origine augmente.
Dans ce cas le substrat et l’inhibiteur réagissent avec différents types de sites sur l'enzyme. A chaque
fois où l'inhibiteur est lié à l'enzyme ce dernier est inactivé et ne peut pas former de produit. Par
conséquent, le complexe de désactivation (I- E- S) peut être formé par deux trajets de réaction
réversible :
En inhibition mixte, l'enzyme peut être immobilisé dans sa forme inactive, soit avant ou après la
formation du complexe enzyme-substrat, comme indiqué dans les étapes 2, 3 et 4.
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Encore une fois en commençant par la loi de vitesse de formation du produit etpuis en appliquant la
PSSH aux complexes (I-E) et (I-E-S), nous arrivons à la loi de vitesse suivante :
Dans le cas de l’inhibition mixte, on remarque que la pente, et l’ordonnée à l’origine augmente avec
l’augmentation de la concentration de l'inhibiteur (/).
En pratique, l'inhibition compétitive et l'inhibition mixte sont généralement observée des enzymes
ayant avec au moins deux substrats S1 et S2.
II.4.4. Inhibition du substrat
Dans plusieurs cas, le substrat lui-même peut agir comme un inhibiteur. Dans le cas de l'inhibition
non compétitive, la molécule inactive (S · E · S) est formée par la réaction :
Pour l’expression de vitesse, il suffit le remplacement (I) par (S) dans l'équation de la cinétique de
l'inhibition non compétitive :
13
A faible concentration de substrat :
Et :
Et :
14
Bioréacteur
Un bioréacteur est un réacteur qui maintient la vie des cellules et les tissus cellulaires. La quasi-
totalité des réactions cellulaires nécessaires pour maintenir la vie font appel aux enzymes. Ces
dernier catalysent les divers aspects des métabolismes cellulaires telles que la transformation de
Étant donné que les réactions enzymatiques sont impliquées dans la croissance des micro-organismes
produits chimiques (les produits agricoles, et les produits alimentaires) produits par biosynthèse a
organismes) est devenu une importante source d'énergie alternative. En 2009, Exxon Mobil a investi
plus 600 millions de dollars pour développer la croissance des algues et la récolte dans les étangs de
déchets. Selon les estimations, un acre (52 ares) d'algues peut fournir 7400 litres d'essence par an.
Les étapes de la croissance cellulaire dans un réacteur discontinu sont représentées schématiquement
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• Phase I, est appelée la phase d’acclimatation. La concentration des cellules augmente
environnement.
• La phase II est appelée phase de croissance exponentielle, Dans cette phase, les cellules se
divisent au taux maximum parce que tous les mécanismes enzymatiques sont maintenant en
place et les cellules sont capables d'utiliser les nutriments de manière efficace.
• La phase III est la phase stationnaire, où le manque d'un ou plusieurs nutriments limite da
est égale à zéro suite à l'épuisement des substances nutritives et des métabolites essentiels.
• La phase finale, phase IV, est la phase de décès des cellules, où on observe une diminution
rapide de la concentration cellulaire. Cette baisse est due aux sous-produits toxiques, aux
L'expression la plus couramment utilisée est l'équation de Monode pour la croissance exponentielle,
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rg = C c
Cc : Concentration des cellules (g/L) ou en gramme de cellules sec (g sec) par litre (g sec/L)
𝐶𝑠
μ =μmax S
-1
𝐾𝑠 +𝐶𝑠
Où :
Finalement :
μmax 𝐶𝑠 𝐶𝑐
rg =
𝐾𝑠 +𝐶𝑠
Pour un certain nombre de bactéries, la constante Ks est très faible, la loi de vitesse se réduit à :
rg = max Cc
Dans de nombreux systèmes, le produit inhibe le taux de croissance. Il existe un certain nombre
d’équations pour tenir compte de l'inhibition; la loi de vitesse prend la forme empirique :
μmax 𝐶𝑠 𝐶𝑐
rg =Kobs
𝐾𝑠 +𝐶𝑠
Où :
𝑛
𝐶𝑝
Kobs=(1 − )
𝐶𝑝∗
Où :
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CP = concentration du produit (g/L)
n = constante empirique
En plus de l'équation de Monod, deux autres équations sont aussi couramment utilisé pour décrire la
L'équation de Tessier :
𝐶
rg =μmax[1 − 𝑒𝑥𝑝 (− 𝑠)] 𝐶𝑐
𝑘
Et l'équation de Moser :
μmax 𝐶𝑐
rg =
(1+𝑘𝐶𝑠−𝜆 )
La vitesse de décès des cellulaires est le résultat d’un environnement difficile, des forces de
rd=(kd+ktCt)Cc
Où :
Les constantes de vitesse kd et kt se réfèrent au décès naturel et au décès en raison d'une substance
toxique.
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Comme dans le cas des enzymes, il existe un optimum dans le taux de croissance en fonction de la
dénaturation des enzymes par l’augmentant de la température. La loi empirique qui décrit cette
La stœchiométrie de la croissance cellulaire est très complexe et varie avec le système de micro-
organisme les éléments nutritifs et les conditions expérimentales telles que le pH, la température, et
le potentiel d'oxydo-réduction. Cette complexité est d'autant plus vraie lorsque plusieurs éléments
nutritifs contribuent à la croissance cellulaire, comme c’est la plus part des cas. Nous nous limitons
Avec :
1
𝑌𝑠/𝑐 =
𝑌𝑐/𝑆
-Cs : le substrat qui doit être consommée pour augmenter la concentration cellulaire d'un Cc
19
μmax 𝐶𝑠 𝐶𝑐
rp=𝑌𝑝/𝑐 𝑟𝑔 = 𝑌𝑝/𝑐 Cc=𝑌𝑝/𝑐
𝐾𝑠 +𝐶𝑠
Où :
Lorsque le produit est formée au cours de la phase stationnaire où aucune croissance cellulaire ne se
𝑟𝑝 = 𝑌𝑝/𝑠 (−𝑟𝑠 )
substrat consommé :
En plus de substrat consommer pour produire de nouvelles cellules, une partie du substrat doit être
utilisé uniquement pour maintenir les activités quotidiennes des cellules. Le terme correspondant à
cet entretien :
′
𝑀𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑠𝑢𝑏𝑠𝑡𝑟𝑎𝑡 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑜𝑚𝑚é 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑙 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒𝑡𝑖𝑒𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒𝑠
m=
𝑚𝑎𝑠𝑠𝑒 𝑑𝑒 𝑐𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒×𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠
rsm=mCc
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Lorsque l'entretien des cellules peut être négligé, nous pouvons relier la concentration de nouvelles
CC=YC/S(CS0-CS)
Dans certain cas il est possible de distinguer la quantité de substrat (S) consommée en présence des
cellules pour former de nouvelles cellules (C) de la quantité de substrat consommé pour former le
Où :
croissance cellulaire de celle consommer pour produire le produit. Dans ce cas, la totalité du substrat
consommé (pour la croissance et pour la formation du produit) est regroupé dans un seul coefficient
−𝑟𝑝 = 𝑌𝑝/𝑐 rg
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III. 1.4 La phase stationnaire (phase III)
Puisqu'il n'y a pas de croissance au cours de la phase stationnaire, il est clair que l'équation
précédente de (-rs) ne peut pas être utilisé pour tenir compte de la consommation de substrat. Dans
cette phase, les éléments nutritifs nécessaires à la croissance sont pratiquement épuisés. Une
substance nutritive différente, appelée l'élément nutritif secondaire, est utilisé pour l'entretien des
cellules et produire le produit désiré. En règle générale, l’expression de vitesse est semblable à
l'équation de Monod :
kp 𝐶𝑠𝑛 𝐶𝑐
rp =
𝐾𝑠𝑛 +𝐶𝑠𝑛
Où:
k p 𝐶𝑠𝑛 𝐶𝑐
−𝑟𝑠𝑛 = 𝑌𝑠𝑛/𝑝 + 𝑚cc
𝐾𝑠𝑛 + 𝐶𝑠𝑛
Dans un réacteur fermé, la concentration du produit Cp produite dans la phase stationnaire peut être
Le taux spécifique de formation du produit est souvent donné par l’équation de Luedeking-Piret, qui
Où :
𝑟𝑝 = 𝑞𝑝 𝐶𝑐
L’utilisation du terme est basé sur la supposition que l’élément nutritif secondaire est en excès
𝑑𝐶𝑐
V = Q0Cc0 - Q0Cc + (rg-rd)V
𝑑𝑡
On définie :
𝑄0
𝐷=
𝑉
𝑑𝐶𝑐
Cell: = 0 − 𝐷𝐶𝑐 + (𝑟𝑔 − 𝑟𝑑 )
𝑑𝑡
𝑑𝐶𝑠
Substrat : = 𝐷𝐶𝑠0 − 𝐷𝐶𝑠 + 𝑟𝑠
𝑑𝑡
μmax 𝐶𝑠 𝐶𝑐
rg = μCc =
𝐾𝑠 +𝐶𝑠
Sachant que
rg = μCc
➔ D=μ
Sachant que :
𝐶𝑠
μ =μmax
𝐾𝑠 +𝐶𝑠
Donc :
𝐷𝐾𝑠
Cs =
μmax −𝐷
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En supposant qu'un seul élément nutritif est utilisé, que la croissance des cellules est le seul
processus qui utilise le substrat, et que l'entretien des cellules peut être négligée :
−𝑟𝑠 = 𝑌𝑠/𝑐 rg
𝐶𝑐 = 𝑌𝑐/𝑆 (Cs0 − Cs )
𝐷𝐾𝑠
𝐶𝑐 = 𝑌𝑐/𝑆 [Cs0 − ]
μmax − 𝐷
*Wash-out (purge)
Sachant que
𝑑𝐶𝑐
Cell: = 0 − 𝐷𝐶𝑐 + (𝑟𝑔 − 𝑟𝑑 )
𝑑𝑡
𝑑𝐶𝑐
= (μ − 𝐷)𝐶𝑐
𝑑𝑡
On remarque que si D> , donc dC/dt sera négative, et la concentration cellulaire continuera à
diminuer jusqu'à ce que nous atteignons un point où toutes les cellules seront lavées:
Cc=0
A partir de l’équation donnant Cc donnée plus haut, on obtient la dilution maximale pour que toutes
μmax 𝐶𝑠0
Dmax =
𝐾𝑠 +𝐶𝑠0
Remarque :
25
L’équation de Cc peut s’écrire également de la façon suivante :
𝐷𝐾𝑠
𝐷𝐶𝑐 = 𝐷𝑌𝑐/𝑆 [Cs0 − ]
μmax − 𝐷
On peut obtenir la dilution maximal qui correspond à une production maximal par :
𝑑(𝐷𝐶𝑐 )
= 0
𝑑𝐷
Et donc :
Ks
𝐷𝑚𝑎𝑥𝑝𝑟𝑜𝑑 = μmax [1 − √ ]
Ks + Cs0
Q0 = 0 et Cc0=0
𝑑𝐶𝑐
= rg-rd
𝑑𝑡
La vitesse de disparition du substrat, - rs, elle résulte du substrat utilisés pour la croissance cellulaire
𝑑𝐶𝑠
𝑉 = 𝑟𝑠 𝑉 = 𝑌𝑠/𝑐 (−𝑟𝑔 )𝑉 − 𝑚𝐶𝑐 𝑉
𝑑𝑡
Pour la phase de croissance
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𝑑𝐶𝑠
= 𝑌𝑠/𝑐 (−𝑟𝑠 ) − 𝑚𝐶𝑐
𝑑𝑡
Pour les cellules en phase stationnaire, où il n'y a pas de croissance dans la concentration des
cellules, l’entretient des cellules et la formation du produit sont les seules réactions qui consommer le
substrat secondaire.
𝑑𝐶𝑠𝑛
𝑉 = 𝑌𝑠𝑛/𝑝 (−𝑟𝑝 )𝑉 − 𝑚𝐶𝑐 𝑉
𝑑𝑡
La vitesse de formation du produit, rp, peut être liée à la vitesse de consommation du substrat,
𝑑𝐶𝑝
𝑉 = (𝑟𝑝 )𝑉 = 𝑌𝑝/𝑠 (−𝑟𝑠 )𝑉
𝑑𝑡
Pendant la phase de croissance, nous pourrions relier le taux de formation du produit,-rP, au taux de
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