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d[A](t)
vD(A) (t) = − = 𝑎𝑘 × [A](t)
dt
Ce qui conduit à l’équation différentielle :
d[A](t)
+ ak[A](t) = 0
dt
La solution de cette équation différentielle peut s’exprimer de deux manières :
[A](t) = [A]0 × e−ak×t
Ou encore :
ln([A](t)) = −ak × t + ln([A]0 )
- k est appelée constante de vitesse de la réaction.
- [A]0 est la concentration de l’espèce A à la date t = 0.
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Méthode 2 :
Vérifier que l’évolution de la concentration en fonction du temps [A](t)
est modélisable par une fonction exponentielle de la forme :
[A](t) = [A0] 𝗑 e-akt
Méthode 3 :
Vérifier que la représentation graphique du logarithme népérien de la concentration du réactif
limitant [A] en fonction du temps est une fonction affine de la forme :
ℓn [A](t) = - akt + ℓn [A0]
• Les entités d’un système sont en mouvement incessant, aléatoire et désordonné, appelé
mouvement brownien. Elles peuvent entrer en collision entre elles. Dans la théorie des
collisions, ces chocs peuvent être à l’origine de réactions chimiques.
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Exemple : Simulation du mouvement brownien d’une particule (en rouge)
entrant en collision avec d’autres particules (en noir). Le chemin rouge
représente le chemin aléatoire qu’elle parcourt.
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2) Facteurs cinétiques
• Plus les chocs sont nombreux, plus la fréquence (= la probabilité) des chocs efficaces est
élevée et plus la vitesse de disparition des réactifs (et donc celle d’apparition des produits)
est grande. Ainsi :
➢ Plus la température d’un système chimique est élevée, plus
l’agitation des entités est importante et plus la fréquence
des chocs, et donc des chocs efficaces, est grande à l’échelle
microscopique.
➢ Plus les concentrations des réactifs sont élevées, plus la
fréquence des chocs, et donc des chocs efficaces entre les
entités constituant les réactifs, est grande à l’échelle
microscopique.
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• Transposée à l’échelle microscopique, cette équation supposerait la rencontre de 4
molécules, ce qui est statistiquement peu probable. En fait cette réaction peut être décrite,
à l’échelle microscopique, par la succession de 3 actes élémentaires, selon le mécanisme
réactionnel :
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Exemple : On considère la réaction lente entre les ions tartrate C4H4O62-(aq) et le peroxyde
d’hydrogène H2O2 (aq) d’équation :
C4H4O62-(aq) + 5 H2O2 (aq) → 4 CO2 (g) + 6 H2O(ℓ) + 2HO-(aq)
➢ L’ajout d’ion cobalt (II) Co2+(aq) catalyse la réaction en modifiant le mécanisme réactionnel.
Exemple : L’atome de chlore est plus électronégatif que l’atome de carbone. Lorsqu’il est lié à
un atome de carbone, il porte une charge partielle négative δ- et l’atome de
carbone une charge partielle positive δ+ : la liaison C-Cℓ est polarisée. Ainsi,
dans la molécule de chlorométhane CH3Cℓ, l’atome de chlore est un site
riche en électrons : c’est un site donneur de doublet d’électrons, et l’atome
de carbone est un site accepteur de doublet d’électrons.
• Un site donneur de doublet d’électrons peut être un doublet non-liant, une liaison polarisée
ou une double liaison.
Exemple :
• Un site accepteur de
doublet d’électrons peut être un atome porteur d’une charge électrique positive, partielle
ou non, et/ou d’une lacune électronique.
Exemple :
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2) Formalisme des flèches courbes
• Lors d’un acte élémentaire d’un mécanisme réactionnel, la formation et la rupture de
liaisons peuvent s’expliquer par les interactions entre les sites donneur et accepteur de
doublet d’électrons des entités qui réagissent.
• Le mouvement d’un doublet d’électrons peut être représenté par une flèche courbe orientée
du doublet d’électrons du site donneur vers le site accepteur de doublet d’électrons. Ces
flèches courbes permettent d’expliquer la formation ou la rupture des liaisons au cours des
actes élémentaires d’un mécanisme réactionnel.