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Evolution temporelle d’un

système chimique à l’échelle


macroscopique
T1S5
Pages 84 et suivantes
Un catalyseur ne figure pas dans l’équation de la réaction, il n’est ni produit ni
consommé par la transformation chimique.

Un catalyseur diminue la durée d’évolution d’un système siège d’une transformation


chimique.

Il est donc possible de raccourcir la durée de fabrication d’une espèce chimique sans
avoir recours à une élévation de température, source de consommation d’énergie.
Il est également possible, en utilisant des catalyseurs adaptés, d’utiliser l’eau comme
solvant. Ces deux caractéristiques montrent que les catalyseurs peuvent être utiles
dans le cadre de la chimie « verte ».
a) C’est le diiode qui colore les solutions ; plus celles-ci sont colorées, plus la concentration de diiode
dans les béchers est élevée d’après la loi de Beer-Lambert 𝑨𝝀 = 𝜺𝝀 𝒆𝒔𝒑è𝒄𝒆 × 𝒍 × 𝒄
,

La coloration est de plus en plus foncée, ce qui signifie que l’absorbance est plus grande, donc que la
concentration en diiode est plus élevée dans le bécher 3 que dans le bécher 2 et que dans le bécher 1 au
même instant.

b) Je calcule les quantités de matière initiales :


𝑛𝑖 (I⁻) = 𝑐1 × 𝑉1
𝑛𝑖 (𝐻2 𝑂2 ) = 𝑐4 × 𝑉4

0,50 0,50 0,50

𝑛 (𝐴)
D’après le cours de seconde, le réactif limitant est celui dont le rapport 𝑖 est le plus petit (ça évite de
𝑎
passer par un tableau d’avancement complet).
𝑛 (𝐻 𝑂 )
Pour les 3 mélanges, 𝑖 2 2 < 𝑛𝑖 (I⁻), donc le peroxyde d’hydrogène est le réactif limitant.
2
c)
avancement 𝐻2 𝑂2 (aq) + 2 𝐻 +(aq) + 2 I⁻(aq) → I2(aq) +2 𝐻2 𝑂 𝑙
Etat initial x = 0 mol
𝑛𝑖 (𝐻2 𝑂2 ) 𝑒𝑥𝑐è𝑠 𝑛𝑖 (I⁻) 0 𝑒𝑥𝑐è𝑠

Etat x 𝑛𝑖 (𝐻2 𝑂2 ) − 𝑥 𝑒𝑥𝑐è𝑠 𝑛𝑖 (I⁻) − 2𝑥 0 + 𝑥 𝑒𝑥𝑐è𝑠


intermédiaire
Etat final x = xmax
𝑛𝑖 (𝐻2 𝑂2) − 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑥𝑐è𝑠 𝑛𝑖 (I⁻) − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 0 + 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑥𝑐è𝑠

A l’état final : 𝑛𝑓 I2 = 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 𝑛𝑖 𝐻2 𝑂2 = 0,50 mol


𝑛𝑓 I2 0,50 −1
I2 = = = 8,3 mol. L
𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 (10 + 20 + 30) × 10−3

d) La coloration finale sera donc identique dans les trois béchers.


La droite passe par les points A et B respectivement de coordonnées
(24 s ; 14,5 mol · L–1) et (29 s ; 12,7 mol · L–1).

𝑦𝐵 − 𝑦𝐴 12,7 − 14,5
𝑎= = = −0,36 mol ∙ L−1 ∙ s −1
𝑥𝐵 − 𝑥𝐴 29 − 24
a) « Méthode 3 : Vérifier que l’évolution de la concentration [𝐴]𝑡 du réactif A au cours
du temps obéit à une loi exponentielle du type : [𝐴]𝑡 = [𝐴]0 × exp(−𝑘 × 𝑡). »
[𝐴]𝑡
= exp −𝑘 × 𝑡
[𝐴]0
[𝐴]𝑡
𝑙𝑛 = −𝑘 × 𝑡
[𝐴]0
[𝐻2 𝑂2 ]𝑡
La représentation graphique de 𝑙𝑛 en fonction du temps est une droite passant
[𝐻2 𝑂2 ]0
par l’origine et de coefficient directeur négatif. L’évolution de la concentration [𝐻2 𝑂2 ]
suive une loi de vitesse d’ordre un.

b) D’après l’énoncé, le coefficient directeur de la droite est – 𝑘. La modélisation donne


l’équation de droite suivante :
𝑦 = – 0,0347𝑥
[𝐻 𝑂 ]
Le rapport [𝐻2𝑂2] 𝑡 est sans unité, donc le produit −𝑘 × 𝑡 est sans unité donc 𝑘 s’exprime
2 2 0
0,0347
en s−1 . 𝑘 = 0,0347 min−1 = = 5,78 × 10−4 s −1
60
a) On représente les nuages de points expérimentaux pour les deux températures.

L’évolution dépend de la température, c’est donc un facteur cinétique.

b) À température élevée, la quantité de matière diminue plus rapidement qu’à basse


température : la température accélère la transformation chimique.
a) Je calcule la vitesse volumique de disparition de l’éthanal :
[C2 H4 ]𝑡𝑖+1 −[C2 H4 ]𝑡𝑖
𝑣𝑑𝑖𝑠𝑝 (C2 H4 )𝑡𝑖 = −
𝑡𝑖+1 − 𝑡𝑖
48,5 × 10−3 − 86,0 × 10−3
𝑣𝑑𝑖𝑠𝑝 (C2 H4 )𝑡𝑖 = − = 1,25 × 10−5 mol ∙ L−1 ∙ s −1
50 × 60 − 0

b) A partir des données expérimentales fournies, je peux utiliser :


Méthode 2 : Vérifier que les vitesses volumiques de disparition des réactifs ou
d’apparition des produits sont proportionnelles à la concentration [𝐴]𝑡 de l’espèce A
au cours du temps.
Méthode 3 : Vérifier que l’évolution de la concentration [𝐴]𝑡 du réactif A au cours du
temps obéit à une loi exponentielle du type : [𝐴]𝑡 = [𝐴]0 × exp −𝑘 × 𝑡 ou
[𝐴]𝑡
𝑙𝑛 = −𝑘 × 𝑡
[𝐴]0
Méthode 2 : la vitesse volumique de disparition de l’éthanal n’est pas
proportionnelle à la concentration de l’éthanal au cours du temps. L’évolution
de la concentration en éthanal ne suit pas une loi de vitesse d’ordre 1.
[𝐴]𝑡
Méthode 3 : 𝑙𝑛 n’est pas proportionnel à 𝑡. L’évolution de la concentration en
[𝐴]0
éthanal ne suit pas une loi de vitesse d’ordre 1.
a)

b) La concentration en iodure d’hydrogène suit une loi de vitesse d’ordre 1 si la


[𝐻𝐼]𝑡
représentation graphique de 𝑙𝑛 en fonction du temps est une droite de pente
[𝐻𝐼]0
négative passant par l’origine (méthode 3).
Cela n’est pas le cas, le nuage de points ne peut pas être modélisé par une droite
passant par l’origine, donc la loi de vitesse n’est pas d’ordre un.
a) La transformation étant totale, le temps de demi-réaction correspond à la date à
laquelle la moitié de la quantité initiale de réactif a été consommé. On cherche donc
sur le graphique, pour chaque concentration initiale notée 𝑐0 , l’abscisse du point pour
𝑐0
lequel la concentration vaut . On constate que quelle que soit la concentration
2
initiale, le temps de demi-réaction est le même, 𝑡1/2 = 7,0 min .
b) Le temps de demi-réaction est indépendant de la concentration initiale, ce qui est une
caractéristique d’une loi d’évolution d’ordre un.

c) En l’absence de charbon actif, le temps de demi-réaction augmente : il est de 13,1 min


au lieu de 7,0 min en sa présence. De plus, le charbon actif ne figure pas dans l’équation
de la réaction : c’est donc un catalyseur.
a) La température est un facteur cinétique : lorsque l’échantillon est refroidi, la
transformation est ralentie jusqu’à l’arrêt : cela s’appelle une trempe. Elle permet de
déterminer la quantité de matière d’hydroxyde à un instant précis de la transformation.
Le refroidissement doit être brutal pour que le système soit figé à une date précise.

b) L’espèce chimique titrée est l’ion hydroxyde restant dans le mélange, il est titré par la
solution d’acide chlorhydrique. L’équation support du titrage :
HO− (aq) + H3 O+ (aq) → 2 H2 O(ℓ)
À l’équivalence, les réactifs sont introduits dans les proportions stœchiométriques :
𝑛HO− 𝑛H3O+ ,𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒
=
1 1
c) Le temps de demi-réaction 𝑡1/2 d’un système est la durée nécessaire pour que la
moitié du réactif limitant soit consommé. La quantité de matière initiale de réactif est :
𝑛𝑒𝑠𝑡𝑒𝑟,𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙𝑒 = 200 mmol. D’après les données, on peut tracer la quantité de matière en
ions HO− (aq) en fonction du temps. On trouve la date pour laquelle la quantité de
matière en ions HO− (aq) restant est de 100 mmol soit 10 mmol dans la trempe puisque
1/10ème du volume est prélevé.
Je calcule : 𝑛HO− = 𝑛H3 O+ ,𝑒𝑞𝑢𝑖𝑣𝑎𝑙𝑒𝑛𝑐𝑒 = 𝑐𝑎 × 𝑉𝑒𝑞𝑣
d) Lorsque la transformation est terminée, les ions hydroxyde, introduits en
proportions stœchiométriques, ont été intégralement consommés 𝑛HO−,𝑓𝑖𝑛 = 0 mol
𝑛HO− ,𝑓𝑖𝑛 0
𝑉𝑒𝑞𝑣,𝑓𝑖𝑛 = = =0𝐿
𝑐𝑎 1,00
a) Je calcule la quantité de matière initiale en ions oxonium :
𝑛𝑆 = 𝑐𝑆 × 𝑉𝑆 = 100 × 10−3 × 100 × 10−3 = 1,00 × 10−2 mol = 10,0 mmol
avancement CaCO3 (s) + 2 H3 O+ (aq) → Ca2+ (aq) + CO2 (g) + 3 H2 O l

Etat initial x = 0 mol 𝑛0 𝑛𝑠 0 0 𝑒𝑥𝑐è𝑠

20,0 10,0 0 0 𝑒𝑥𝑐è𝑠

x 𝑛0 − 𝑥 𝑛𝑠 − 2𝑥 0 + 𝑥 0 + 𝑥 𝑒𝑥𝑐è𝑠
Etat
intermédiaire 20,0 − 𝑥 10,0 − 2𝑥 0 + 𝑥 0 + 𝑥 𝑒𝑥𝑐è𝑠

x = xmax 𝑛0 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑛𝑠 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 0 + 𝑥𝑚𝑎𝑥 0 + 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑥𝑐è𝑠


Etat final 20,0 − 𝑥𝑚𝑎𝑥
10,0 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0 0 + 𝑥𝑚𝑎𝑥 0 + 𝑥𝑚𝑎𝑥 𝑒𝑥𝑐è𝑠
20,0 − 5,00 = 5,00 = 5,00
= 15,0
Hypothèse 1 : CaCO3 (s) réactif limitant Hypothèse 2 : H3 O+ aq réactif limitant
20,0 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0 10,0 − 2𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0
𝑥𝑚𝑎𝑥 = 20,0 mmol 10,0
𝑥𝑚𝑎𝑥 = = 5,00 mmol
2
b) D’après le loi des gaz parfaits rappelée dans l’énoncé :
𝑃 × 𝑉CO2 = 𝑛CO2 × 𝑅 × 𝑇
Pour n’importe quel état intermédiaire :
𝑃 × 𝑉CO2 = 𝑥 × 𝑅 × 𝑇
𝑃 × 𝑉CO2
𝑥=
𝑅×𝑇

c) D’après le loi des gaz parfaits à l’état final :


𝑥 × 𝑅 × 𝑇 5,00 × 10−3 × 8,31 × (25 + 273) −4 3
𝑉CO2 ,𝑚𝑎𝑥 = = 5
= 1,22 × 10 m = 122 mL
𝑃 1,013 × 10
(Je garde un CS de plus)
Le tableau de données annonce 𝑉CO2 ,𝑚𝑎𝑥 = 121 mL. Les 2 valeurs sont très proches, on
peut considérer que la réaction est totale.
d) Je calcule l’avancement pour chaque colonne du tableau avec la focntion STAT de la
calculatrice (par exemple).
d) À l’instant 𝑡, La vitesse volumique d’apparition du CO2 (g) est égale au coefficient
directeur de la tangente à la courbe donnant l’évolution temporelle de [CO2 ] (ou
n(CO2 ) = 𝑥).
La pente de la courbe diminue au cours du temps.
On peut en déduire que la vitesse volumique de formation de CO2 (g) diminue au cours
du temps.

e) Le temps de demi-réaction correspond à la date à laquelle la moitié de la quantité


initiale de réactif a été consommé (ou la moitié du produit a été formé). On cherche
𝑥 5,00
donc sur le graphique l’abscisse du point pour lequel 𝑥 = 𝑚𝑎𝑥
2
= 2
= 2,50 mmol soit
𝑡1/2 = 57 𝑠 (par lecture graphique).

f) La température est un facteur cinétique : une diminution de la température a pour


effet de ralentir l’évolution temporelle de la transformation, la vitesse volumique
initiale de formation de CO2 (g) diminue.
g) D’après la réponse précédente, la pente à l’origine de la courbe diminue. Par ailleurs,
𝑡1/2 augmente. L’allure de l’évolution de l’avancement en fonction du temps dans ce cas
est représentée sur le graphique précédent.

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