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Terminale Générale spécialité Physique Chimie programme 2020

Chapitre 4 Chimie : suivi temporel et modélisation macroscopique

Corrigé des exercices


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La tangente à la courbe à la date t = 0 passe par les points B et A de coordonnées (40 ; 180) et (0 ; 0).
𝑦𝐵 – 𝑦𝐴 40−0
Sa pente est : 𝑝 = = = 0,222 𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 . 𝑠 −1
𝑥𝐵 – 𝑥𝐴 180−0

N° 15 pages 83 à 91
a. C’est le diiode qui colore les solutions ; plus celles-ci sont colorées, plus la concentration de diiode
dans les béchers est élevée, d’après la loi de Beer-Lambert 𝐴 = 𝜀 × ℓ × [𝐼2 ].

La coloration est de plus en plus foncée, ce qui signifie que l’absorbance est plus grande, donc que la
concentration en diiode est plus élevée dans le bécher 3 que dans le bécher 2 et que dans le bécher 1
au même instant.

b. Calculons les quantités de matière initiales : (𝑛X )𝑖 = [𝑋] × 𝑉

mélange n° 1 n° 2 n° 3
(𝑛𝐼− )𝑖 𝑒𝑛 𝑚𝑚𝑜𝑙 2,0 4,0 6,0
(𝑛H2 𝑂2 )𝑖 𝑒𝑛 𝑚𝑚𝑜𝑙 0,50 0,50 0,50

L’ion iodure est en excès dans les trois mélanges car (𝑛𝐼− )𝑖 > 2(𝑛H2 𝑂2 )𝑖 .
Le peroxyde d’hydrogène est donc toujours le réactif limitant.

c. La quantité de matière de réactif limitant introduit est la même dans les trois mélanges, donc la
quantité de diiode formé à l’état final est la même.

D’après l’équation de la réaction : (𝑛𝐼2 )𝑓 = (𝑛H2 𝑂2 )𝑖 = 0,50 𝑚𝑚𝑜𝑙

Le volume total des solutions est lui aussi identique : 𝑉𝑇𝑂𝑇 = 𝑉1 + 𝑉2 + 𝑉3 + 𝑉4 = 100 𝑚𝐿

Donc la concentration finale est la même dans tous les béchers :


(𝑛𝐼2 ) 0,50
𝑓
[𝐼2 ]𝑓 = = = 5,0 𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1
𝑉𝑇𝑂𝑇 0,100

d. La coloration finale sera donc identique dans les trois béchers.

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a. Puisque la transformation est totale,
(𝑛𝐷𝐴𝑀 )𝑓 = (𝑛DAM )𝑖 − 𝑥𝑚𝑎𝑥 = 0

Donc 𝑥𝑚𝑎𝑥 = (𝑛DAM )𝑖 = 9,0 𝑚𝑚𝑜𝑙 d’après le


graphique.
𝑥
b. 𝑥(𝑡1/2 ) = 𝑚𝑎𝑥 = 4,5 𝑚𝑚𝑜𝑙.
2
On reporte cette valeur sur le graphique et on
en déduit 𝑡1/2 = 70 𝑚𝑖𝑛
N° 24 pages 83 à 91

a. Tracé 𝑛 = 𝑓(𝑡) pour les deux températures :

b. A température élevée, la quantité de matière


s’annule plus rapidement qu’à basse
température : la température accélère la
transformation chimique.

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Pour simplifier la rédaction on
pose [𝑋] = [𝐶2 𝐻4 𝑂] et on utilise
un tableur pour tracer [X] =f(t)
[𝑋] = 𝑓(𝑡), ainsi que la tangente 100
à la courbe à l’origine : A
80
(pas facile, il y a peu de points,
pas d’autre choix que de 60
s’aligner sur les deux premiers
points du nuage…) 40
B
20

0
0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 110 120 130 140

a. La vitesse volumique initiale est l’opposé de la pente de la tangente à l’origine de la courbe


représentative de l’évolution temporelle de [𝑋]. La tangente à l’origine (en rouge), passe par les
points A(0 ; 86) et B(60 ; 40) :

𝑑[𝑋] ∆[𝑋] 40 − 86
𝑣𝑐,𝑋 (𝑡0 ) = − (𝑡0 ) = − =− = 0,77 𝑚𝑚𝑜𝑙. 𝐿−1 . 𝑠 −1
𝑑𝑡 ∆𝑡 60 − 0

b. Pour vérifier que l’évolution de la concentration suit une loi de vitesse d’ordre un, il faut tracer le
[𝑋](𝑡)
nuage de points 𝐿𝑛 [𝑋] = 𝑓(𝑡) et vérifier si l’on obtient une droite passant par l’origine et de pente
0
négative :

t (min) [X] mmol.L-1 Ln([X]/[X]0) Ln([X]/[X]0)=f(t)


0 86 0 0
0 50 100 150
50 48,5 -0,5727835 -0,2
72 40,7 -0,7481192
-0,4
93 35,3 -0,89046433
-0,6
130 28,6 -1,10094058
-0,8

-1 y = -0,0093x
R² = 0,9569
-1,2

-1,4

Le nuage de points obtenu n’est pas une droite, la modélisation et la valeur du coefficient de
corrélation le confirment, cette réaction n’obéit pas à une loi cinétique d’ordre 1.

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