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ET DE LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE
Les torches
Réaliser par :
ABID Yahia
ANNEE UNIVERSITAIR
2013 /2014
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Introduction
Type de torche
Impacte enviremental
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Le torchage ou « brûlage des gaz » est l'action de brûler, par des torchères, des rejets de gaz
naturel à différentes étapes de l'exploitation du pétrole et du gaz naturel. Les professionnels
emploient fréquemment l'anglicisme flaring.
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L'exploitation pétrolière génère fréquemment, conjointement à une production de
pétrole liquide, du gaz associé (GA), souvent en quantités faibles (en masse) par
rapport au pétrole lui-même ; un gisement est fréquemment très éloigné de sa zone
de clientèle, et le gaz produit exigerait des investissements lourds pour être exporté.
Comme il ne peut être transporté par les mêmes moyens physiques que le pétrole, il
ne présente en général pas d'intérêt économique, ce qui explique qu'on le brûle.
Le schéma ci-contre montre les prix comparés du pétrole et du gaz, en dollars par
unité énergétique : le gaz naturel est systématiquement plus mal valorisé que le
pétrole. De plus, le gaz étant environ 1 000 fois moins dense que le pétrole, il exige
d'être compressé ou liquéfié pour être transporté sur de longues distances, ce qui
implique des investissements encore plus lourds.
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1- Prix local du gaz
2 -Composition du gaz
Le gaz naturel peut contenir des quantités variables de CO2, d'H2S et autres
constituants qui le rendent inutilisable en l'état ; l'exploitant est alors contraint, pour le
vendre ou l'utiliser, d'investir dans une unité de purification, ce qui accroît les
surcoûts.
Quand le gaz naturel contient du CO2, celui-ci est retiré, généralement par
purification à l'amine ; ce CO2 est lui-même éliminé par simple rejet à l'atmosphère,
ce qui aggrave à nouveau le problème. Le site de Sleipner7 est une exception
notable : l'opérateur sépare le CO2 contenu dans le gaz naturel (9 %), et l'enfouit
depuis 1996 dans une couche géologique à environ 1 000 mètres de profondeur.
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1 - Le torchage continu
2- Le torchage opérationnel
Par ailleurs, en cas de problème technique sur une installation pétrolière, il est
nécessaire, pour des raisons de sécurité, de vider et brûler le gaz présent dans les
équipements. Il s’agit du torchage opérationnel, il se produit de façon intermittente et
le volume brûlé correspond au volume de gaz présent dans l’installation au moment
de l’événement.
3- Le torchage de démarrage
Enfin, le torchage est employé de façon continue mais temporaire lors du démarrage d’une
nouvelle installation, il s’agit du torchage de démarrage.
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C'est 150 milliards de m³ de gaz naturel qui sont brûlés à la torche ou rejetés chaque
année ; cette valeur est équivalente à 30 % de la consommation annuelle
européenne, ou 25 % de la consommation annuelle des États-Unis. Les seuls 40
milliards de m³ torchés en Afrique suffiraient à la moitié de la consommation
d'énergie de ce continent4. Le tableau ci-contre montre les principaux pays où se
produisent ces pertes ; les différences entre les chiffres communiqués et les chiffres
mesurés montrent que les pays ont bien conscience de l'ampleur du problème, en
dehors des pays de la Communauté des États indépendants (CEI), qui le minorent
fortement. Il s'agit essentiellement de gaz associé, c'est-à-dire de sous-produit fatal
généré lors de la production du pétrole. D'autres cas menant au torchage peuvent
être causés par des manipulations liées à la sécurité, à l'arrêt de certains
équipements (compresseur de gaz), ou aux périodes exploratoires.
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Cette pratique a un triple effet négatif,
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Meilleurs modes de gestion
C'est le volume et la composition du gaz associé qui vont orienter son emploi. Si le
gaz est disponible en grandes quantités, il va justifier financièrement d'installer une
usine de purification et un gazoduc, éventuellement en cumulant la production de
plusieurs puits voisins, pour la production de Gaz de pétrole liquéfié (GPL).
Si les quantités de gaz associé sont insuffisantes pour le vendre, on peut envisager
les emplois suivants :
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réinjection dans le gisement : cette méthode est classiquement utilisée dans le
cadre de la récupération assistée du pétrole ; elle permet de maintenir une
pression de fond plus élevée, et donc d'améliorer le pourcentage de
récupération du pétrole, ce qui rend l'opération rentable ; cependant, si le gaz
est acide (présence de CO2 ou d'H2S), il exige des matériels et canalisations
résistants à la corrosion. Du point de vue de l'exploitant, ce gaz n'est pas
perdu, il est simplement stocké et reste disponible à l'exploitation quand le
puits aura épuisé son liquide
génération d'énergie in situ : le gaz non traité alimente une turbine génératrice
d'électricité pour les besoins du site de production
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Selon Yannaël Billard et Pauline Plisson-Gentner, de nouvelles techniques
permettent désormais d’éviter le torchage continu sur les nouveaux sites, et de
l’éliminer ou de le réduire sur les anciennes installations. Des améliorations peuvent
être obtenues par simple optimisation des paramètres opératoires, ou par l'ajout de
petits équipements, d’autres nécessitent des études et des investissements plus
conséquents. Ils évoquent les techniques suivantes :
- La basse pression de certains gaz peut poser problème pour leur utilisation,
l’investissement dans un compresseur, ou un équipement moins coûteux tel qu’un
éjecteur, peut permettre de les valoriser.
- Des plateformes voisines peuvent être reliées et le gaz en excès sur l’une peut
servir sur une autre plateforme en déficit de gaz pour ses besoins énergétiques.
Sous la forme d’un partenariat public-privé, le GGFR vise à réunir toutes les parties
prenantes pour lever les freins à la réduction du torchage par un échange
d’expériences ainsi que la mise en place de programmes dans les pays membres.
Sa création date de 2002 lors du Sommet mondial sur le développement durable.
Plusieurs pays, dont l’Algérie, le Cameroun, la Guinée équatoriale, le Kazakhstan, le
Nigeria et le Qatar, ont bénéficié de l’aide du GGFR pour l’élimination du torchage de
gaz grâce à un effort accru de collaborations entre leurs opérateurs, leurs
compagnies pétrolières nationales et leurs organes de réglementation. Le GGFR
ambitionne une réduction de 115 millions de tonnes de CO2 à l’horizon 2012. Là
aussi le Mécanisme de développement propre et les autres instruments de la finance
carbone devraient permettre un amortissement des investissements.
Pour pallier le manque de réseau gaz en Afrique, il est possible d’explorer d’autres
filières de valorisation du gaz pour contourner ces infrastructures très coûteuses.
Mais ce champ des possibles est assez vaste, avec des avantages et des
inconvénients spécifiques pour chaque filière.
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Le GNL (gaz naturel liquéfié), produit classiquement depuis des années dans des
installations à terre, permet la liquéfaction du gaz (à très basse température), et donc
son transport par bateau. Le GNL est désormais développé également en mer, ce
qui peut permettre de s’affranchir de l’étape de transfert à terre du gaz pour les
champs offshore. Toutefois, jusqu’à présent, la construction d’usines GNL supposait
la disposition de très grandes quantités de gaz, bien souvent supérieures aux
quantités de gaz associé qui pourraient être torchées.
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La maintenance des compresseurs de gaz inclut un suivi rapproché permanent des
machines et une assistance à distance par le Foumisseur.
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Le brûlage à la torche est nécessaire pour des raisons de sécurité et de protection
de l’environnement. Les entreprises comme Suncor y ont recours pour évacuer de
façon sécuritaire les gaz excédentaires au moment du démarrage ou de l’arrêt
d’installations ou en situation d’urgence. Essentiellement, l’opération sert à
dépressuriser sans danger une unité de traitement et à réduire les risques
d’explosion.
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