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MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE ET RÉPUBLIQUE DE COTE D’IVOIRE

DE L’ALPHABETISATION
DIRECTION REGIONALE BOUAKE 1
COLLEGE MUDES DE BOUAKE
CLASSE : PREMIERE D
GROUPE : 01
UNION-DISCIPLINE-TRAVAIL

ANNEE SCOLAIRE : 2022-2023

EXPOSE DE CHIMIE
THEME :

PETROLE ET GAZ NATUREL

Présenté par :
BAKAYOKO AWA
BARRO KARIM
CISSE BASOLY
CISSE MOHAMED Nom du professeur
CISSE MOHAMED LAMINE M. OUATTARA
COULIBALY LADJI GASSARO
COULIBALY MAKOLOHOBO SOULEYMANE
COULIBALY MOTEFIRI AMARA
COULIBALY SIONGANIGUIGUI SEYDOU
COULIBALY ZAKARIA
SOMMAIRE
INTRODUCTION
I-DEFINITION
1- Le pétrole
2- Le gaz naturel
II-ORIGINE DU PETROLE ET DU GAZ NATUREL
1- Le pétrole
2- Le gaz naturel
III-COMMENT FAIRE L’EXTRACTION DU PETROLE ET DU GAZ
NATUREL
1- Le pétrole
2- Le gaz naturel
IV- EXPLOITATION DU PETROLE ET DU GAZ NATUREL
1- Formation
2- Accumulation
PETROLE ET GAZ NATUREL TYPIQUE A L’ETAT DE COTE D’IVOIRE
1- Du gaz naturel pour l’électricité
2- Les ambitions du secteur pétrolier
3- La nouvelle frontière de l’ultra profond
CONCLUSION

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INTRODUCTION

Le pétrole et le gaz naturel peuvent être extraits en milieu terrestre ou


marin. Avant d’être livrés aux consommateurs. Ces corps subissent plusieurs
étapes de transformation. Ils sont d'abord extrait des profondeurs de la terre,
transportes jusqu' aux usines de traitement ou l’on les débarrasse des corps
étrangers. C'est après ces opérations que ces produits peuvent être utilisés par les
consommateurs. La cote d’ivoire est entrée dans l'ère du pétrole en 1980, mais il
a fallu attendre 2002 pour que le pays commence à pouvoir exporter son brut,
d'une qualité proche de celle du brent de la mer du Nord, dès lors réservé à
l'exportation. Dans le contexte actuel de redécollage économique, le
gouvernement entend non seulement corriger les erreurs commises par le passé -
notamment l'inefficacité et l'opacité de la gestion technique et financière mais
aussi développer la production et les revenus de ce secteur hautement stratégique.
Ces différentes sources d'énergie constituent l’un des piliers de son
développement.

Notre travail consistera dans un premier temps à définir ces deux notions clés
ensuite montré son origine, leurs modes d’extractions et d’exploitation et enfin se
pencher sur le cas typique à l’Etat de la Cote d’Ivoire.

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I- DÉFINITION

1- Le Pétrole
Le pétrole est une huile minérale résultant d'un mélange d'hydrocarbures et de
divers composés organiques. Exploité par les Hommes, le pétrole est une énergie
fossile

2- Le Gaz Naturel
Le gaz naturel est un combustible fossile constitué d'un mélange d'hydrocarbures
gazeux, dont le méthane (CH4) est l'un des principaux composants.
Quelle est l'origine du pétrole et du gaz naturel, comment se faire leur extraction
et leur exploitation ?

II- ORIGINE DU PÉTROLE ET DU GAZ NATUREL

1- Le Pétrole
Aussi appelé « huile de pierre», le pétrole provient de la décomposition de
végétaux d'organismes marins (principalement de plancton) accumulés dans des
bassins sédimentaires, au fond des océans et sous la surface de la terre. Sa
formation est le fruit de la transformation lente de matière organique, souvent
végétale, qui se dépose sur le fond des océans et qui, sous l'effet de la pression
des autres couches qui s'accumulent et d'une augmentation de température
(résultant elle aussi de l'augmentation de pression) se transforme peu à peu en
kérogène, puis en pétrole. Le pétrole se faufile ensuite entre les roches au milieu
desquelles il a été formé et remonte vers la surface de la terre. Mais en chemin, il
est piégé par des roches non perméables. Ce sont ces sites que les compagnies
pétrolières traquent afin d'effectuer des forages pour in fine, exploiter le pétrole.

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2- Le Gaz Naturel
Formé par la transformation d'organismes morts il y a des millions
d'années, le gaz naturel se trouve dans divers réservoirs souterrains, parfois
associé à du pétrole. Le gaz naturel est exploité pour la production de chaleur et
d'électricité, ainsi que dans le cadre de processus industriels. L'usage du gaz
naturel s'est accru dans le contexte de prise de conscience environnementale de
ces dernières décennies. Cet hydrocarbure est en effet moins polluant et moins
riche en CO2 que les autres hydrocarbures (charbon, pétrole). En outre, ses
réserves sont plus importantes que celles du pétrole.

III- COMMENT FAIRE L'EXTRACTION DU PÉTROLE ET DU GAZ


NATUREL

1- le Pétrole
Pour trouver le pétrole, on cherche des bassins sédimentaires dans lesquels
du gaz et du pétrole ont pu se former. Pour cela il y a plusieurs méthode qui sont :

• extraction par pression


L'exploitation varie d'un gisement à l'autre. Le pétrole fluide soumis à
une forte pression et contenant de grandes quantités de gaz libéré, monte dans le
trou du forage sans aucune assistance. Dans les champs pétrolifères du Moyen-
Orient, le pétrole remonte le plus souvent à la surface naturellement sous l'effet de
la pression, durant des années, et sans intervention.

• extraction par moyen de pompe


Avec le temps, toutefois, la pression faiblit. Dès que le pétrole ne remonte
plus de lui- même, on utilise des pompes. C'est l'image de pompes à balancier,
appelées pompes d'alimentation alternatives, ressemblant à des «têtes de

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chevaux» (voir illustration) dont le mouvement lent, de haut en bas, caractérise la
production pétrolière dans le monde.

• extraction par pression de gaz


De nombreux gisements de pétrole contiennent aussi du gaz naturel.
Toutefois, la
commercialisation de ce gaz n'est pas toujours possible, notamment dans des
lieux de production retirés, où l'infrastructure nécessaire serait trop chère. On
peut, en revanche, utiliser le gaz disponible pour la production pétrolière en
l'injectant dans la roche autour du trou de forage. Le gaz se mélange alors au
pétrole pour former une légère mousse qui remonte à la surface sans autre
assistance.

• extraction par pression hydraulique


Si la pression intérieure du puits continue de faiblir, on injecte de l'eau qui
pousse le pétrole encore disponible vers le haut, dans le trou du forage.

• extraction à l’aide de vapeur et de produits chimique


Par injection de vapeur et adjonction de produits chimiques, on abaisse la
tension superficielle du pétrole afin qu'il se détache plus facilement de la roche,
d'où un plus grand rendement.

2- Le Gaz Naturel
Pour rechercher les gisements de gaz et estimer leur importance, on recourt
à la sismologie. Des capteurs spécifiques, les sismographes, enregistrent la vitesse
de propagation d'ondes de choc produites artificiellement, réfléchies par les
couches géologiques. Les données mesurées fournissent des indications sur les
structures géologiques jusqu'à plusieurs kilomètres de profondeur. La pression
d'extraction est ramenée à celle prévue pour le transport, et le gaz naturel injecté
dans le gazoduc. L'extraction est plus complexe et nécessite plus de moyens
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lorsqu'il s'agit de gisements offs shore. Il faut alors utiliser, en fonction de la
profondeur d'eau et des conditions locales, des navires et des plates-formes de
forage.

IV- EXPLOITATION DU PÉTROLE ET DU GAZ NATUREL

1- Formation
Le pétrole s'est formé sous la surface de la Terre à la suite de la
décomposition de matières organiques végétales et animales.
ll y a quelques 600 millions d'années, d'innombrables végétaux, micro-
organismes et espèces planctoniques, vivaient dans les océans. Lorsque les
générations successives mouraient, leurs restes se déposaient au fond des océans.
Pendant des millions d'années, ces restes s'accumulèrent et se mélangèrent dans
des milieux confinés donc peu oxygénés, à une sorte de boue riche en sédiments
(sable, argile, sel...), le limon. Des réactions réductrices transformèrent la matière
organique en kérogène. L'accumulation continue de ces sédiments pendant des
millions d'années enfouit naturellement ces couches organiques à de grandes
profondeurs ; sous l'effet de la compression, celles-ci se transforment petit à petit
en roches, qui deviennent alors des réservoirs de pétrole. En outre, par le
phénomène de tectonique des plaques agitant le manteau terrestre, ces couches
sédimentaires se cassent, et son entraînées encore plus profondément dans
l'écorce terrestre. En s'enfonçant de plus en plus profondément, la température
ainsi que la pression des couches s'élève, entraînant une transformation chimique
des matières organiques d'origine en substances plus simples, les hydrocarbures,
composés de carbone et d'hydrogène. Ces hydrocarbures sont ainsi contenus dans
une roche que l'on appelle roche mère. Moins denses que la roche qui les entoure,
ils ont naturellement tendance à remonter vers la surface. Lors de la migration
primaire, le gaz expulse progressivement l'eau et le pétrole vers une couche
géologique voisine, apparemment solide, mais très poreuse et perméable : la
roche réservoir. Ensuite, une migration secondaire s'opère : les hydrocarbures
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continuent leur remontée, vers la surface cette fois-ci. Si rien ne stoppe la
remontée du pétrole, il s'échappe alors sous forme de suintements, et se solidifie
en bitume à la surface de la terre (voir schéma en bas de page).
Cependant, lorsque le pétrole rencontre une couche de roche imperméable, la
roche couverture, il est arrêté dans sa remontée, et se concentre pour former des
poches, c'est le piégeage. L'eau ayant la plus forte densité et le gaz la plus faible,
trois couches se distinguent dans ces poches : le gaz, puis le pétrole et en dessous,
l'eau. Ces pièges, ou gisements sont à l'origine des réservoirs actuels de pétrole.

2- Accumulation
Le pétrole, l'eau et le gaz ne s'accumulent pas de la même façon dans
chaque gisement... Il existe différentes structures pièges. Tout dépend des
phénomènes géologiques qui se sont produits à cet endroit !
Le plus courant des "pièges à pétrole" est l'anticlinal, qui résulte du plissement
convexe de roches stratifiées. Sous le dôme ainsi formé, on peut trouver du
pétrole, prisonnier de la roche couverture, imperméable.
Si l'on fore un puits pour percer la roche imperméable, on peut alors ramener le
pétrole à la surface.

IV- PETROLE ET GAZ NATUREL TYPIQUE A LA COTE D’IVOIRE

Le résultat positif de la compagnie française, obtenu non loin des eaux du


Ghana, lui-même producteur de pétrole, est encourageant, dans la mesure où il
prouve que le bassin pétrolier ghanéen de Tano s'étend sous les eaux ivoiriennes.
Total, qui possède déjà plusieurs permis de recherche dans le pays, y a détecté
une couche de pétrole « de bonne qualité » grâce à un puits d'exploration foré à 5
000 m de profondeur dans la portion ouest du bloc CI-100, avec un permis de
recherche détenu à 60 % par Total, à 25 % par la compagnie privée ivoirienne
Yam's Petroleum et à 15 % par la compagnie nationale Petroci. Le groupe
français, présent en Côte d'Ivoire depuis très longtemps, a par ailleurs décidé
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d'investir sur place de 80 % à 100 % de ses résultats nets en Côte d'Ivoire, qui se
montent à près de 6 milliards de F CFA, dans le développement et la
modernisation de ses stations-service.

1- Du gaz naturel pour l'électricité

C'est la mise en exploitation du gaz naturel, en 1995, qui a permis l'augmentation


spectaculaire de la production d'électricité en Côte d'Ivoire. Du développement du
secteur gazier dépend aujourd'hui en grande partie l'indispensable augmentation
de la fourniture de courant.

2- Les ambitions du secteur pétrolier

Attirer les opérateurs internationaux les plus dynamiques. Favoriser la


participation des nationaux au développement du secteur par la formation de
cadres et techniciens de haut niveau. Élargir le champ d'action de la société
nationale Petroci, notamment par des prises de participation dans les consortiums
d'exploration et d'exploitation. Moderniser et étendre les capacités de la Société
ivoirienne de raffinage (SIR) Construire une usine de production d'urée à partir du
gaz naturel. Relier par gazoduc Abidjan au Ghana pour bénéficier du gaz
nigérian. Construire un gazoduc en direction du nord du pays pour favoriser son
développement et envisager une jonction avec les réseaux de l'Afrique du Nord.
Une série de nouveaux puits doivent être forés sur les actuels champs de
production (Mahi, Foxtrot, Marlin, Manta, etc.) et la capacité des anciens puits est
en cours d'extension, avec notamment la lutte contre leur ensablement. Les
activités d'exploration sont en voie d'intensification, tandis que la construction de
nouveaux gazoducs ainsi que d'un pipeline multi produits est programmée. Les
réserves gazières confirmées de la Côte d'Ivoire, de 30 à 35 milliards de mètres
cubes, équivalent à vingt années de consommation au rythme actuel. Trois
opérateurs s'en partagent l'exploitation : Foxtrot, CNR et Afren. La totalité de la
production est consommée sur place, essentiellement dévolue au fonctionnement

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des centrales thermiques, qui fournissent 70 % de l'électricité produite en Côte
d'Ivoire.

3- La nouvelle frontière de l'ultra-profond

La Côte d'Ivoire n'est pas un grand pays producteur de pétrole, mais ses
capacités pourraient bien se renforcer grâce aux technologies de l'offshore ultra-
profond et au boom général qu'elles promettent, notamment en Afrique. La quête
de l'émergence en 2020 a d'ailleurs fixé un objectif au gouvernement : parvenir, à
cette date, à une production de 300000 barils/jour. Après la mise en service du
champ Baobab en 2005, la production avait atteint 70 000 barils/jour, mais en
2012 la barre des 30000 barils/ jour n'a pas été dépassée. En cause notamment : le
report d'investissements prévus en 2011 sur les permis CI-11 et CI-40, ainsi que
la fermeture de certains puits sur le permis CI-26 pour des travaux de
maintenance. À ce jour, la production de pétrole ne contribue encore au PIB qu'à
hauteur de 4 % et les exportations de brut ne représentent que 15% du total des
exportations du pays. La part de bénéfices revenant à l'État dans la production de
pétrole est de 14 %. Les réserves récupérables de brut ont été estimées en 2012 à
339 millions de barils. Le nombre de concessions que possède le pays est de 32,
mais il n'y a déjà plus de blocs disponibles dans l'offshore, et les découpages qui
se font actuellement ne concernent plus que l'ultra-profond.

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CONCLUSION

En définitive, il revient d’affirmer que le gaz naturel et le pétrole constitue


à ne point dire l’un des facteurs important pour le développement d’un pays.
Cependant, pour accroitre l’économie Ivoirienne de nombreux politique doivent
être menée en vue de favoriser un mieux-être pour sa population et d’en exporter
de meilleurs qualités.

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