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Département de forage et de
mécanique des chantiers pétroliers
INTITULE DU PROET :
LES EVAPORITES
Projet de : TP GEOLOGIE
GROUPE : 01
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1-INTRODUCTION :
Le nord-est de l’Algérie est très connu par l’ampleur des surfaces d’affleurements évaporitiques
, où la répartition spatiale de ces derniers est presque toujours liée à des formations triasiques.
Cela revient aux mécanismes / style tectonique représenté par des mouvements extrusifs de ce
type de formations qui se caractérisent par une faible densité permettant leur pénétration entre
les unités géologiques sous forme de diapirs L’objectif de ce présent travail est de réaliser une
brève synthèse sur la définition, la digenèse et les différents types des formations évaporitiques
, en donnant leur caractéristiques lithologiques .
2-Définition :
Ce terme général dénomme concrètement des dépôts rocheux salins riches en chlorures et
sulfates alcalins et alcalino-terreux, soient les cations sodium, potassium, magnésium, calcium,
strontium[3]. Il s'agit toutefois d'un terme imprécis, consacré par l'usage[4], et couvrant une
gamme de roches sédimentaires dites salines, à grain fin ou grossier, à texture cristalline souvent
litée continûment, en masse lenticulaire ou en incrustation, parfois fibreuse ou en masse
granulaire, affichant des couleurs variées blanches souvent pâles et terreuses, grises à rouges.
Des amas de cristaux isolés se retrouvent fréquemment aussi au sein d'argiles, de sables argileux
(anciennes vases) et de dolomies. Ces minéraux et roches formés ou retransformés à divers âges
géologiques proviennent ainsi de milieux variés, bordures ou vastes plages ou playas marines,
mers endoréiques ou momentanément fermées, lagunes à entrées sporadiques et subissant des
périodes d'évaporation, zones lacustres à eaux saumâtres ou lacs salés en zones désertiques et
arides, lagunes ... Dans un certain nombre de cas, les strates sédimentaires proches ou contenant
des évaporites attestent l'existence d'épisodes d'alternance ou de régression marines, ainsi les
calcaires marins francs...
Ce terme regroupe essentiellement les roches à base de sel gemme ou halite, le gypse et
l'anhydrite et autres roches sulfatées, par exemple la thénardite, la célestine, la kaïnite, mais
aussi les sels de potasse[5], voire les natrons, incluant parmi d'autres minéraux le natron et
le trona, les borates comme la colémanite ou le borax, les vanadates et chromates, certaines
roches retransformées après solubilisation ou apparaissant par minéralisation secondaire au
cours de la diagenèse auxquelles il est possible d'associer les dolomies et les argiles
néoformées. Notons que le gypse, souvent en couches tendres de dizaines de mètres, et
l'anhydrite, en masse compacte non rayable, sont les plus répandus, alors que le sel gemme ou
halite, matière saline fossilisée la plus connue en bloc translucide, est moins abondante,
contrairement à la croyance commune.
Peut-on revenir à une définition première de roches composés de minéraux qui précipitent, à
partir d'eaux naturelles, concentrées par évaporation, puis classifier en évaporites marines,
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d'eaux saumâtres ou de milieux désertiques ? Une approche géologique cohérente suggère de
considérer en premier lieu quelques minéraux réellement abondants et d'étudier leurs gisements,
puis dans un second temps, de prendre en compte les structures complexes observables dans
ces roches minérales, où la diagenèse a permis des modifications physico-chimiques
singulières, des apports ou des retraits d'eau ou de corps chimiques divers, des remplacements
complets de corps minéraux ou d'ions par d'autres...
• Le milieu doit être aride, mais pas nécessairement chaud. Ainsi par exemple les
ceintures tropicales et équatoriales, les zones arides à climat désertique très froid. Il
faut que les apports d'eau continus ou discontinus soient inférieurs à l'évaporation.
• Le système doit être plus ou moins isolé, de telle façon à minimiser les apports d'eau,
qu'ils soient météoriques ou marins. Un tel isolement est possible par une
barrière tectonique, volcanique ou sédimentaire. Un apport d'eau est cependant
indispensable, car le système a besoin d'un apport d'ions constant.
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Les zones favorables étaient ou sont en général les zones intérieures à des vastes continents,
les rift continentaux tel les zones du Grand rift africain prolongée au-delà de la mer Morte, les
zones de bassins intracratoniques, les lacs, les zones de collision, les bassins fermés où stagnent
un certain temps les eaux, les lagunes...
Parfois, des dépôts gigantesques portés en altitude (plateaux ou monts) sont repris par l'érosion
et transportés avec d'autres sédiments. Ils peuvent reformer à des centaines, voire des milliers
de kilomètres, des dépôts d'évaporites spécifiques, ainsi les gypse et anhydrite du Keuper
germanique ou lorrain sont les sources lointaines des dépôts de gypse du Ludien dans le bassin
parisien au tertiaire.
Il existe aussi des roches évaporites isolées. Les remontées d'eaux séléniteuses, c'est-à-dire
chargées de sulfate de calcium, provoquent en surface des régions arides l'apparition de gypse.
Si la contrée est sableuse, le gypse naissant au-dessus des nappes phréatiques temporaires peut
capturer du sable pendant sa croissance et former des roses des sables. Les formations
évaporitiques, friables en surface, peuvent aussi se fracturer en sables emportés au loin par les
vents et formant à terme des dépôts éoliens. Si les formations sont finement efflorescentes, elles
sont susceptibles d'être emportées facilement en poussières, générant par l'air en mouvement
des tourbillons ou vents blanchâtres, et à terme au loin d'autres dépôts en couches.
Les roches évaporitiques se sont formées depuis l'âge du Précambrien. En France ou en Europe
occidentale, elles marquent de leurs empreintes le Trias supérieur, notamment
le Keuper germanique ou lorrain, le Tertiaire du bassin parisien, en particulier sa partie récente
avec le Ludien (gypse de Montmartre), l'Oligocène du Fossé rhénan avec la sylvinite du bassin
potassique. Ces formations évaporites marquent aussi le Miocène du bassin de la mer
Méditerranée et ses pourtours asséchés, à l'époque du Messinien.
La formation primaire des minéraux typiques d'évaporites relève évidemment de divers
milieux volcaniques ou plutoniques. Présents dans certaines laves ou entrant dans la
composition de diverses roches en profondeur, ils sont le plus souvent associés spécifiquement
à certains filons hydrothermaux et émanations de points chauds, accédant à la surface terrestre
par exemple dans les fumerolles ou les soffioni, les solfatares et les sources thermales... Mais
rappelons-le, la caractéristique essentielle des évaporites, ainsi que leur dénomination le
rappelle, est liée à leur vaste dépôt ou couche de formations secondaires.
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5- Environnements évaporitiques :
a-Environnements continentaux :
Ils consistent en des lacs en région aride ou semi-arides, des lacs temporaires (sebkha) ou
des bassins partiellement ou totalement confinés (Mer Morte, grand lac salé,
mer Caspienne, mer d'Aral, Chott el-Jérid en Tunisie) Les minéraux se déposent de manière
concentrique, avec les plus solubles au centre. Les apports d'eau se font par précipitations
atmosphériques et eaux souterraines. Les fluctuations du climat influent à long terme sur la
précipitation des minéraux.
b-Environnements marins sub-aériens :
Il s'agit de milieux à proximité de la mer, étant situés entre les niveaux de marée basse et les
niveaux inondés lors de tempêtes fortes. Les sebkhas, plaines côtières partiellement inondées,
sont des lieux privilégiés de formation. Elles subissent des inondations ponctuelles permettant
le renouvellement des ions, ainsi que l'apport d'eaux de pluie, de rosée. Les dépôts se font à
l'intérieur du sable et de la boue, dans des marais peu profonds ou desséchés. Les minéraux
formés sont mêlés à d'autres éléments terrigènes détritiques du continent, ainsi qu'à des sables.
c-Environnements de bassin peu profond :
Ce sont des bassins de taille et de profondeur variables, par exemple les lagunes, ou des bassins
de rift soit fermés (bassin à structure en œil), ou à moitié isolés (bassin à seuil)
d-Environnements de bassin profond :
On les trouve dans les zones à forte subsidence. Les dépôts se font en lamines, alternant avec
de la matière organique, des carbonates...
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Lors de l'évaporation, les matériaux formés se déposent selon l'ordre de précipitation des sels
constituant une séquence évaporitique.
Les travaux d'Usiglio et van 't Hoff ont permis de corréler la formation primitive d'évaporites
marines par précipitations des sels dissous et la densité des saumures. il s'agit d'une
modélisation simpliste, mais utile aux sauniers qui la maîtrisaient déjà dans ses conséquences
pratiques.
L'eau de mer de densité moyenne 1,03 est stable malgré sa salinité. À partir d'une densité
supérieure à 1,5, la précipitation de carbonates de calcium se produit. De même, la précipitation
de divers oxydes commence. Une saumure de densité 1,13 relargue le sulfate de calcium hydraté
ou gypse, et ce n'est seulement qu'à partir de la densité 1,22, que le chlorure de sodium ou sel
marin précipite naturellement[9]. Les saumures tendent ensuite à abandonner des sels
déliquescents, à base de chlorure de magnésium et de potassium, et de sulfate de magnésium,
qu'à partir de la valeur 1,25.
b-Minéraux secondaires :
On entend par minéraux évaporitiques secondaires les évaporites remaniées par diagenèse,
précoce ou tardive.
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Lorsque l’eau s’évapore, elle dépose les particules détritiques et les ions qu’elle contient, et
précipitent sous forme de sels. Selon la température et la concentration des sels contenus dans
la saumure, le sulfate de calcium est précipité soit sous forme hydratée (gypse), soit sous forme
anhydre (anhydrite). La solubilité : exprimée en gramme de sulfate de calcium dans 1000g
d’eau pure, elle est de 1.75g à 0°C. Elle passe par un maximum de 2.1g aux environs de 38°C
pour retomber à 1.69g à 100°C. La solubilité du gypse est sensiblement plus forte dans l’eau
salée. Les matériaux déposés constituent une séquence évaporitiques. L’ordre de précipitation
des sels est le suivant : CaCO3 - CaSO4- NaCl- MgSO4 sels de Br et K Les minéraux principaux
sont le gypse CaSO4, 2H2O ; l’anhydrite CaSO4 et l’halite NaCl. D’autres minéraux, quoique
moins fréquents, peuvent être des constituants importants de certains dépôts salins. Les
évaporites se forment dans les bassins lagunaires des pays chauds et arides. Cependant, les
milieux confinés des régions littorales tempérées sont également le siège d’une forte
évaporation.
c. La température: on élévation provoque une diminution de la viscosité du sel selon une loi
exponentielle et augmente donc sa plasticité. Ce paramètre joue un rôle majeur dans la
mobilisation tardive du sel profondément enfoui (V.Gaullier, 1993).
c. La pression: elle diminue la viscosité du sel et favorise sa mobilité contrairement aux autres
roches encaissantes (carbonates, grès, argiles) pour lesquelles la diagénèse augmente
progressivement la viscosité. La pression est directement fonction de l'enfouissement.
(V.Gaullier, 1993).
d. La densité :
Les roches évaporitiques sont caractérisées par une faible densité évaluée approximativement
à 2.17, elle ne varie pas avec la profondeur, par contre la diminution de la densité de ces roches
évaporitiques provoque l’augmentation de leur plasticité.
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b- Ascension-rôle de la densité :
Les évaporites sont souvent associées au roches sédimentaires suivantes : calcaire, grès, argiles,
alluvions et autre types de roches. La densité des roches sédimentaires augmente en fonction
de leur compaction (en fonction de la profondeur) ce qui veut dire que la montée des évaporites
est due au déséquilibre de densité (encaissant-sel), ce qu’on appelle l’halocinèse. L’halocinèse
est conditionnée par les facteurs suivants :
9- Conclusion :
Dans le nord de l'Algérie les évaporites se rencontrent préférentiellement parmi les formations
géologiques déposées pendant la période du Trias supérieur. Les roches évaporitiques sont
d'origine chimique résultant de dépôts minéraux (l'anhydrite, gypse, halite, sylvite et carnallite),
Grâce à l'évaporation intense de solutions salines sous l'influence d'un climat sec, naissent des
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sédiments forts à faciès germaniques (évaporites, argiles bariolées, carbonates et roches vertes).
Les masses de cartographiées en surface.
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