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RESEVOIR ENGINEERING

Prepared by
Khaled FEKI
15/09/2014

K.FEKI
INGENIERIE DE RESERVOIR
• QU’EST – CE QU’UN GISEMENT,
• RAPPEL SUR LES ROCHES,
• RAPPEL SUR LA FORMATION DES HYDROCARBURES,
• MISE EN EVIDENCE DES PIEGES,
• CARACTERISTIQUES DES ROCHES RESERVOIR,
• ETUDE DES FLUIDES,
• ECOULEMENT DES FLUIDES DANS LE MILIEU POREUX,
• MECANISMES DE RECUPERATION DES HYDROCARBURES,
• MODELISATION DES RESERVOIRS,
• CE QUI EST IMPORTANT POUR LE FOREUR – COMPLETEUR.

K.FEKI
INGENIERIE DE RESERVOIR
• QU’EST – CE QU’UN GISEMENT
• RAPPEL SUR LES ROCHES
– Différents types de roches,
– Formation des roches sédimentaires,
– Structure des roches sédimentaires,
– Principales roches sédimentaires.

• RAPPEL SUR LA FORMATION DES HYDROCARBURES,


– Formation,
– Migration,
– Piégeage et principaux pièges.

• MISE EN EVIDENCE DES PIEGES : LA SISMIQUE.

K.FEKI
INGENIERIE DE RESERVOIR
• CARACTERISTIQUES DES ROCHES RESERVOIR
– Porosité, perméabilité, saturation,
– Mouillabilité et pression capillaire,
– Nécessité de la connaissance des différentes caractéristiques,
– Moyens disponibles pour déterminer ces caractéristiques.

• ETUDE DES FLUIDES


– Diagrammes PVT,
– Liquides,
– Gaz,
• ECOULEMENT DES FLUIDES DANS LE MILIEU POREUX
– Écoulement monophasique,
– Écoulement polyphasique.

K.FEKI
INGENIERIE DE RESERVOIR
• MECANISMES DE RECUPERATION DES HYDROCARBURES
– Récupération primaire (exercices, phénomène de coning, etc.),
– Récupération secondaire ou assistée :
• Injection d’eau,
• Injection de gaz,
• Autres moyens.
– Récupération tertiaire ou améliorée
– Stimulation
• Fracturation,
• Acidification.

– Activation
• Gas lift,
• Pompage aux tiges, par pompes électriques.

K.FEKI
INGENIERIE DE RESERVOIR
• MODELISATION DES RESERVOIRS
• CE QUI EST IMPORTANT POUR LE FOREUR - COMPLETEUR
– Risque de venue, problème des shallow gas,
– Risque de collage par pression différentielle,
– Endommagement du réservoir,
– Forages horizontaux,
– Forage underbalanced.

K.FEKI
SPECIALITE

K.FE
ROLE D’UN INGENIEUR DE RESERVOIR

K.FE
ROLE D’UN INGENIEUR DE RESERVOIR

K.FE
DEVELOPPEMENT

K.FE
DEVELOPPEMENT

K.FE
MODEL DE RESERVOIR

K.FE
MODEL STATIQUE ET DYNAMIQUE

K.FE
QU’EST – CE QU’UN GISEMENT

GAZ
HUILE

EAU Couche imperméable (couverture) EAU

Couche poreuse et perméable

Les fluides sont contenus dans les pores de la roche


réservoir. La migration verticale des hydrocarbures est
arrêtée par une roche imperméable : la couverture.
K.FEKI
RAPPEL SUR LES ROCHES

• TROIS GROUPES DE ROCHES


– Les roches magmatiques,
– Les roches métamorphiques,
– Les roches sédimentaires qui représentent environ les ¾ des roches
qui affleurent
SEULES LES ROCHES SEDIMENTAIRES NOUS INTERESSENT.

K.FEKI
STRUCTURE DES ROCHES SEDIMENTAIRES

• STRUCTURE
– Les grains :
• Généralement de forme arrondie dû au transport par l’eau,
• Rudites si dimension supérieure à 2 mm,
• Arénites et sables si dimension comprise entre 62.5 m et 2 mm,
• Lutites si dimension inférieure à 62.5 m.
– La matrice qui lie les grains entre eux :
• Liant contemporain de la sédimentation : fraction lutite du sédiment,
• Ciment résultant de la précipitation ou de la transformation du sédiment.
Pas nécessairement de même nature minéralogique que les grains.
• Possibilité d’avoir dans une roche en même temps un liant et un ciment.
– Les pores :
• Contenant des fluides (eau, hydrocarbures, H2S, CO2, …),
• Roche perméable lorsque les fluides peuvent circuler dans la roche.

K.FEKI
STRUCTURE DES ROCHES SEDIMENTAIRES

K.FEKI
PRINCIPALES ROCHES SEDIMENTAIRES

• PRINCIPAUX TYPES DE ROCHES SEDIMENTAIRES


– Les argiles,
– Les roches siliceuses
– Les roches carbonatées,
– Les sels ou évaporites.

K.FEKI
PRINCIPALES ROCHES SEDIMENTAIRES

• LES ARGILES
– Roches constituées de silicates,
– Roches uniquement d’origine détritique,
– Représentent environ 80 % des roches sédimentaires,
– Sédiments déposés dans des milieux calmes, confinés et réducteurs,
propices à la conservation de la matière organique  roches
généralement riches en matières organiques, à l’origine des
hydrocarbures,
– Roche poreuses, non perméables, plastiques.

K.FEKI
PRINCIPALES ROCHES SEDIMENTAIRES

• ROCHES SILICEUSES
– Représentent 5 à 10 % des roches sédimentaires, renferment 60 %
des réserves connues d’hydrocarbures,
– La compaction est le facteur prépondérant dans la diagenèse,
phénomènes chimiques peu marqués car la silice est très peu
réactive,
– Roches relativement homogènes, dures et abrasives,
– Porosité et perméabilité relativement constante au sein d’un même
réservoir,
– Pas de réaction avec les boues de forage .

K.FEKI
PRINCIPALES ROCHES SEDIMENTAIRES

• ROCHES CARBONATEES
– Composées de calcite et de dolomite :
• Calcaires lorsque la roche est constituée de plus de 50 % de calcite,
• Dolomies lorsque la roche est constituée de plus de 50 % de dolomite,
– Constituent de 5 à 10 % des roches sédimentaires,
– Stockage de la majorité du gaz carbonique existant sur terre,
– Roches principalement liées à l’activité d’organismes vivants :
Le carbonate de calcium est fixé par les organismes vivants et forme
leur squelette (coquilles, etc..),
– Nombreux phénomènes chimiques intervenant au cours de la
diagenèse (dissolution, recristallisation, précipitation)  porosité et
perméabilité très variables au sein d’une même formation.

K.FEKI
PRINCIPALES ROCHES SEDIMENTAIRES

• ROCHES CARBONATEES
– Dolomies : surtout dolomies secondaires (calcaire transformé en
dolomie par remplacement d’un atome de calcium sur deux par un
atome de magnésium),
– Les roches carbonatées contiennent souvent une grande quantité de
matière organique,
– Roches qui peuvent être poreuses et perméables  renferment
environ 35 % des réserves connues d’hydrocarbures,
– Roches qui ne présentent pas de réaction avec les boues de forage,
– Mais problème de pertes si elles sont très perméables et fissurées.

K.FEKI
PRINCIPALES ROCHES SEDIMENTAIRES

• ROCHES SALINES OU EVAPORITES

– Roches d’origine chimique, formées par évaporation de l’eau


contenant différents sels  dépôt en milieu chaud et aride,
– D’abord précipitation des carbonates, des sulfates puis des chlorures,
– Roches ni poreuses ni perméables  très bonnes barrières de
perméabilité,

K.FEKI
PIEGEAGE DES HYDROCARBURES
• LES ROCHES RESERVOIR :
– Sables et grès (80 % des réservoirs) contenant environ 60 % des réserves
d’hydrocarbures connues :
• La porosité et la perméabilité ont généralement des valeurs assez constantes
dans le réservoir, elles varient suivant la taille des grains, leur cimentation et
l’état de compaction de la roche,
– Roches carbonatées (calcaires et dolomies) contenant environ 35 % des réserves
d’hydrocarbures connues :
• Grande hétérogénéité de porosité et de perméabilité car ce type de roche
peut subir de nombreuses transformations au cours de la diagenèse.
– Quelques accumulations dans des roches non sédimentaires (Les roches
magmatiques et les roches métamorphiques ) :
• Perméabilité due uniquement à la présence de fissures,
• Difficulté de drainage si peu ou pas de communication entre les fissures et le
puits,
K.FEKI
MIGRATION ET PIEGEAGE DES HYDROCARBURES

Dismigration des hydrocarbures

K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES

Affleurements
d’hydrocarbures

K.FEKI
MIGRATION ET PIEGEAGE DES HYDROCARBURES

• Piégeage des hydrocarbures lorsque la migration secondaire est


stoppée par un mécanisme s’opposant à la migration,
• Causes de l’arrêt de la migration :
– Surface plissée (anticlinal) recouverte d’une roche imperméable,
– Dépôts non perméables en discordance sur une roche perméable,
– Variations dans la sédimentation (variation latérale de faciès, …),
– Anomalies sédimentaires (dolomitisation, lentilles sableuses, etc..),
– Failles faisant étanchéité entre les compartiments,

– Hydrodynamisme (circulation d’eau s’opposant à la migration des


hydrocarbures),

– Combinaison de plusieurs causes.

K.FEKI
MIGRATION ET PIEGEAGE DES HYDROCARBURES

• Les hydrocarbures ont remplacé l’eau dans la roche réservoir, mais


en général les roches sont mouillables à l’eau  toujours un
certain % d’eau dans un réservoir d’hydrocarbures : c’est l’eau
irréductible (en moyenne environ 20 %),
• L’eau irréductible n’est pas produite, elle est "liée" à la roche, elle
va restreindre la surface de passage disponible pour les autres
fluides (voir perméabilité relative et saturation).

K.FEKI
PIEGEAGE DES HYDROCARBURES

• LES ROCHES COUVERTURES :


– Couches qui arrêtent la migration des fluides,
– Ce sont des roches imperméables,
– Pores de faibles dimensions
– Les principales roches couvertures sont :
Les argiles (les plus répandues) et les roches salines (ces dernières sont
cristallisées donc totalement imperméables aux fluides sauf si les eaux ne sont
pas salées saturées).

K.FEKI
MIGRATION ET PIEGEAGE DES HYDROCARBURES

Piégeage sans migration secondaire

K.FEKI
MIGRATION ET PIEGEAGE DES HYDROCARBURES

Migration secondaire et piégeage

K.FEKI
PIEGEAGE DES HYDROCARBURES

Différents pièges stratigraphiques


K.FEKI
EXEMPLE DE DISCONTINUITES

K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES

Les photos satellite et aériennes


K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES

Les cartes géologiques


K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES

Étude des cartes géologiques

K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES

Étude des
affleurements

K.FEKI
Courtesy Philippe JOSEPH
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES

Étude des
affleurements
K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES

Indices
d’hydrocarbures à la
surface du sol

K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES . LA SISMIQUE

Principe de la sismique réflexion :


une vibration est produite à la
surface du sol ou de l’eau, les
ondes se propagent dans le sous-
sol et sont en partie réfléchies
lorsqu’elles rencontrent un
changement de terrain (miroir).
On dispose à la surface du sol ou
de l’eau des récepteurs qui
enregistrent le retour des ondes
(amplitude et heure d’arrivée). En
fonction du temps mis par les
ondes pour arriver aux différents
récepteurs et de la position des
récepteurs, on en déduit une
image du sous-sol.
K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES . LA SISMIQUE

Sismique en mer

K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES . LA SISMIQUE

Camions vibreurs
pour l’acquisition à
terre

K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES . LA SISMIQUE

Géophones et hydrophones utilisées pour enregistrer les ondes


sismiques
K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES . LA SISMIQUE

Surface

T
e
m
p
s

Exemple de coupe sismique


K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES . LA SISMIQUE

Exemple de coupe sismique montrant un anticlinal et un système de


failles
K.FEKI
DB - 11/01/2005
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES . LA SISMIQUE

Coupe sismique montrant des pièges par failles (mer du


Nord)
K.FEKI
MISE EN EVIDENCE DES PIEGES . LA SISMIQUE

• AVEC LA SISMIQUE :
– Coupe structurale du sous-sol,

– Problème de traitement des données,

– Problème de conversion temps - profondeur,


– Problème de détermination de la nature minéralogique des roches,

– Problème pour la mise en évidence des fluides présent dans la roche


 nécessité de faire des forages

K.FEKI
CARACTERISTIQUES DES ROCHES RESERVOIR

• POROSITE, PERMEABILITE, SATURATION,


• MOUILLABILITE ET PRESSION CAPILLAIRE,
• COMPESSIBILITE DU MILIEU POREUX
• NECESSITE DE LA CONNAISSANCE DE CES DIFFERENTES
CARACTERISTIQUES,
• MOYENS POUR DETERMINER CES CARACTERISTIQUES :
– Les carottes,

– Les diagraphies,
– Les essais de puits.

K.FEKI
CARACTERISTIQUES DES ROCHES – LA POROSITE

• POROSITE
– Indique le pourcentage de pores dans la roche,
Φ = Volume de pores / volume total de la roche

– S’exprime en pourcentage,
– Dépend de la dimension des grains, de leur forme et de leur arrangement
• Valeur maximum possible : 48 % (billes de même diamètre),
• Porosité excellente lorsque supérieure à 30 %, faible lorsque inférieure à 5 %,

K.FEKI
CARACTERISTIQUES DES ROCHES – LA PERMEABILITE

• PERMEABILITE
– Caractérise la facilité avec laquelle les fluides circulent à l’intérieur
d’une roche
– Définie par la loi de Darcy
– L’unité est le Darcy : dimension d’une surface,
• unité habituellement utilisée : le millidarcy
– Plusieurs "perméabilités" suivant les fluides présents dans la roche :
• Perméabilité absolue : perméabilité de la roche avec un seul fluide,

• Perméabilité effective : perméabilité de la roche à un fluide, la roche


contenant d’autres fluides,

• Perméabilité relative : rapport de la perméabilité effective sur la


perméabilité absolue.

K.FEKI
CARACTERISTIQUES DES ROCHES – LA PERMEABILITE

• LOI DE DARCY

S . dP
Q= k .
μ . dx

dP : Différence de pression appliquée sur l’échantillon,


dx : Longueur de l’échantillon,
S : Section de passage du fluide,
k : Perméabilité de l’échantillon,
μ : Viscosité du fluide
Q : Débit à travers l’échantillon.

K.FEKI
CARACTERISTIQUES DES ROCHES – LA PERMEABILITE

• PERMEABILITE
– Les meilleurs réservoirs ont une perméabilité de quelques Darcy,
– Quelques millidarcy nécessaires pour l’écoulement du gaz, quelques
dizaines pour l’huile (perméabilité de Hassi Messaoud de l’ordre de
30 md : perméabilité plutôt faible pour l’huile)
– Remarque : perméabilité = paramètre que l’on peut modifier
• Elle peut être réduite aux abords du trou par le forage (colmatage de la
couche par les produits boue, par le filtrat, etc.),

• Elle peut être restaurée aux abords du trou par acidification,

• Elle peut être améliorée sur une distance plus importante par
fracturation.

– Relation porosité - perméabilité

K.FEKI
CARACTERISTIQUES DES ROCHES – LA PERMEABILITE

• Avec plusieurs fluides dans la roche :


– Perméabilité effective : kf
kf . S dP
Qf = .
μf dx
– Perméabilité relative : krf
k .S dP
Qf = k rf . .
μf dx
kf
k rf =
k
– Perméabilité relative fonction de :
• La saturation en ce fluide,
• La mouillabilité de la roche à ce fluide.
K.FEKI
CARACTERISTIQUES DES ROCHES – LA PERMEABILITE

Couple huile - eau (ou gaz - Couple huile - gaz


eau)

Variation de la perméabilité relative en fonction de la saturation

K.FEKI
k rw (Sor ) /  w
M
k ro (Swi ) / o

M rapport de mobilité
M < 1 : déplacement « piston », grande efficacité surfacique

M>1 : déplacement avec digitations visqueuses (viscous fingering),


faible efficacité surfacique
En blanc: le fluide injecté ou déplaçant
En noir: le fluide déplacé (typiquement, l’huile)

M < 1 : front stable M > 1: front instable


CARACTERISTIQUES DES ROCHES – LES SATURATIONS

• SATURATION
– Indique la proportion de chaque fluide contenu dans les pores de la
roche (Sw = saturation en eau, So = saturation en huile, Sg =
saturation en gaz)
– Exprimée en %, la somme de toutes les saturations est égale à 1,
– Rappel : Toujours une certaine quantité d’eau dans les réservoirs
d’hydrocarbures, c’est l’eau irréductible (Swi entre 10 et 50 % suivant
la roche, en moyenne 20 %). Cette eau n’est jamais produite, mais elle
réduit le passage disponible pour l’écoulement des hydrocarbures.
L’eau produite provient de la zone à eau.

K.FEKI
CARACTERISTIQUES DES ROCHES – LES SATURATIONS

V pore = V w + V hc

Vw Vhc
Sw = Shc =
Vpore Vpore

Vw + Vhc
Sw + Shc = =1
Vpore

K.FE
GOC
WOC/FWL

K.FEKI
Contact eau/huile (Oil/Water Contact) et Free Water
Level

Dans les transparents précédents ces deux concepts sont


confondus,ce qui n’est justifié que pour des milieux suffisamment
perméables. En réalité, on distingue:

Le « free water level »: où la pression capillaire est nulle


Le WOC (water/oil contact): où la saturation en eau <100%,
correspond à la pression capillaire d’entrée

La saturation varie le long de la frange capillaire (zone de transition),


dont le profil est donné par Pc(Sw)=Drgh, où Dr est la différence de
densité (masse volumique) entre l’eau et l’autre fluide.

K.FEKI
CARACTERISTIQUES DES ROCHES

• PRESSION CAPPILLAIRE
– La dimension des pores influence le niveau de
l’interface eau - huile,

r
q
A

Air B

Eau

K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
CARACTERISTIQUES DES ROCHES

• MOUILLABILITE
• Roches généralement mouillables à l’eau

Huile
Huile
q

q
Ea Ea
u u

Roche mouillable à l’eau Roche mouillable à


l’huile

• Affecte le comportement des balayages


• TENSION INTERFACIALE,

K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
NECESSITE DE CONNAITRE CES CARACTERISTIQUES

• POROSITE ET SATURATIONS DE LA ROCHE RESERVOIR POUR


DETERMINER LE VOLUME D’HYDROCARBURES EN PLACE,
• PERMEABILITE POUR SAVOIR COMMENT LES FLUIDES VONT
S’ECOULER,

• HAUTEUR DE RESERVOIR IMPREGNEE PAR LES DIFFERENTS


FLUIDES,

• NATURE DES FLUIDES EN PLACE POUR DETERMINER LA ZONE A


PRODUIRE, LA FACON DE PRODUIRE, ETC..

K.FEKI
QUANTITÉ D'HYDROCARBURES EN PLACE
• CALCUL DES QUANTITÉS D’HYDROCARBURES EN PLACE :

– Pour un gisement d'huile :


(1 - Swi )
Vo = Vr . φ.
Boi
– Pour un gisement de gaz :

(1 - Swi )
Vg = Vr . φ.
Bgi
Vo : Volume d’huile en place ramené aux conditions de surface,
Vg : Volume de gaz en place ramené aux conditions de surface,
Vr : Volume de roche imprégnée d’hydrocarbures,
Swi : Saturation moyenne en eau irréductible,
Ø : Porosité moyenne de la roche imprégnée,
Boi : Facteur volumétrique de formation moyen de l’huile,
Bg i : Facteur volumétrique de formation moyen du gaz.

K.FEKI
LES DIFFERENTES CATEGORIES D’ACCUMULATION

Le forage d’un second puits


permet de préciser la quantité
d’huile en place.

K.FEKI
DEFINITIONS

K.FE
QUANTITÉ D'HYDROCARBURES EN PLACE

• EXERCICE DE CALCUL DE LA QUANTITE D’HUILE

– Données (caractéristiques comparables au champ de Hassi Messaoud


en Algérie) :
• Surface du champ 40 km x 20 km
• Hauteur verticale imprégnée d’huile : 50 m
• Porosité moyenne du réservoir : 10 %
• Saturation en eau irréductible : 30 %

– Quelle est la quantité d’huile en place dans les conditions de fond ?

K.FEKI
QUANTITÉ D'HYDROCARBURES EN PLACE

• CORRIGE :

– Volume Vr de roche imprégné d’huile :

40 000 x 20 000 x 50 = 40 000 000 000 m3,

– Volume des pores :

40 000 000 000 x 0.10 = 4 000 000 000 m3,

– Volume d’huile Vo en place dans les conditions de fond :

4 000 000 000 x (1 - 0.3) = 2 800 000 000 m3,

K.FEKI
MOYENS POUR DETERMINER LES CARACTERISTIQUES

• LOCALISATION DES ROCHES RESERVOIR


– Coupes géologiques, connaissance géologique de la zone,
– Logs (diagraphies),
– Cuttings (déblais) recueillis en cours de forage,
– Carottes.

• PRESENCE D’HYDROCARBURES
– Logs,
– Indices dans la boue,
– Indices dans les cuttings recueillis en cours de forage.

• POROSITE
– Logs
– Mesure sur carottes en laboratoire.

K.FEKI
MOYENS POUR DETERMINER LES CARACTERISTIQUES

• SATURATION
– Logs de résistivité.

• PERMEABILITE
– Essai des puits,
– Logs (idée avec RFT),
– Test sur carottes en laboratoire.

• NATURE DES FLUIDES


– Prise d’échantillon pendant les essais des puits,
– Logs (RFT, etc..).

• COMPORTEMENT DES FLUIDES


– Étude PVT.

K.FEKI
REALISATION DES DIAGRAPHIES AU CABLE

K.FEKI
REALISATION DES DIAGRAPHIES AU CABLE

K.FE
PRINCIPAUX OUTILS DE DIAGRAPHIES UTILISES

• Caliper : mesure du diamètre du trou,


• Gamma ray : mesure de la radioactivité naturelle de la
formation,
• Outils de résistivité : mesure de la résistivité
électrique de la formation,
• Densité : mesure de la densité de la formation,
• Neutron : mesure de la porosité de la formation,
• Sonique : mesure de la vitesse de propagation du son
dans la formation.

K.FEKI
INFORMATIONS OBTENUES AVEC LE CALIPER

Caves
importantes

Le caliper indique un
diamètre de trou
inférieur au diamètre de
l’outil

 Dépôt de cake, niveau


poreux perméable

Diamètre de l’outil (12


¼)
K.FEKI
INFORMATIONS OBTENUES AVEC LE GAMMA RAY

Zone à forte
radioactivité et
cavage 
Argile

Le gamma ray indique


une faible radioactivité
 Dépôt de cake, niveau
poreux perméable

Le réservoir
devient
progressivement
argileux.K.FEKI
INFORMATIONS OBTENUES AVEC LA RESISTIVITE

Zone poreuse Rxo et Rt parallèles


perméable dans la zone
poreuse perméable
 Zone à eau

K.FE
INFORMATIONS OBTENUES AVEC LA RESISTIVITE

Rt augmente, Rxo et Rt ne
Zone poreuse sont plus parallèles dans
perméable la zone poreuse
perméable  Zone à
hydrocarbures

Rxo et Rt parallèles
dans la zone poreuse
perméable  Zone à eau

K.FE
INFORMATIONS OBTENUES AVEC LA RESISTIVITE

Rxo
Rt

Sw  13 % 
En utilisant directement
la formule, on doit
obtenir la même valeur.

K.FE
INFORMATIONS OBTENUES AVEC LE DENSITE ET LE
NEUTRON

Zone à
hydrocarbures

Séparation du neutron et
du densité (le densité
diminue, le neutron
augmente  Zone à gaz.

Zone poreuse
perméable
Neutron et densité
restent parallèles 
Zone à huile

Zone à
eau

K.FE
INFORMATIONS OBTENUES AVEC LE DENSITE ET LE
NEUTRON

Porosité dans la
Zone à zone à gaz :  24 %
hydrocarbures

Zone poreuse Porosité dans la


perméable zone à huile :  27 %

Porosité dans la
Zone à zone à eau :  28 %
eau

K.FE
INFORMATIONS OBTENUES AVEC LE DENSITE ET LE
NEUTRON

Zone poreuse Zone à eau


perméable

Porosité d’environ 27
%

K.FE
INFORMATIONS OBTENUES AVEC LE DENSITE ET LE
NEUTRON

Zone à gaz de 7 186 à 7 210


Zone à ft, réservoir gréseux de
hydrocarbures porosité d’environ 25 %,
saturation en eau entre 15
et 30 %.

Zone poreuse Zone à huile de 7 210 à 7 254


perméable ft, réservoir gréseux de
porosité d’environ  25 à 27
%, saturation en eau entre 15
et 50 %.

Zone à
Zone à eau, réservoir
eau
gréseux de porosité
d’environ 28 %
K.FE
INFORMATIONS OBTENUES AVEC LE DENSITE ET LE
NEUTRON

Zone à
hydrocarbures

Zone poreuse
perméable

Zone à
eau

K.FE
LES ESSAIS DE PUITS

• PRINCIPE :
– Enregistrer l'évolution de la pression de fond :
• Pendant une phase de débit,
• Puis pendant une phase ultérieure de fermeture du puits.

– En faisant appel à un équipement adapté.

• PRINCIPAUX RENSEIGNEMENTS OBTENUS :


– Pression de gisement,
– Perméabilité du réservoir,
– Qualité de la liaison couche-trou : skin effect (indique s’il y a
endommagement du réservoir),
– Comportement du réservoir (réservoir fermé, alimenté, faillé,
etc.) au cours de la production,
– Échantillon des fluides.

K.FEKI
LES ESSAIS DE PUITS - PRINCIPE

Gaz
Tête de
puits Séparateur Huile

Eau

Puits

Réservoir

K.FEKI
LES ESSAIS DE PUITS – PRINCIPALES ETAPES

Descente du Puits en débit Fermeture du puits


train

K.FEKI
LES ESSAIS DE PUITS – TEST D’UN PUITS A HUILE

 dégorgement de puits
 fermeture initiale, descente des outils pour la lecture en
surface
 débit principal (draw down)
 fermeture pour enregistrement du build-up
 débit réduit pour échantillonnage

Exemple de l’évolution de la pression


K.FEKI
de fond au cours d’un test
LES ESSAIS DE PUITS – TEST D’UN PUITS A HUILE

K.FEKI
ECOULEMENT DES FLUIDES EN MILIEU POREUX

• DEBIT D’UNE COUCHE DONNE PAR LA LOI DE DARCY,


• RELATIONS DIFFERENTES POUR L’HUILE ET LE GAZ,
• DEBIT FONCTION DE :
– La pression différentielle (PG – Pf),
– La longueur h de la couche interceptée par le puits,
– La perméabilité effective de la formation,
– La viscosité μ du fluide,
– Du facteur volumétrique (Bo, Bg),
– Du rayon de drainage et du diamètre du puits,
– De l’endommagement de la couche (skin).
• PARAMETRE QUE L’ON PEUT FAIRE VARIER :
– La pression au fond du puits (Pf) que l’on règle avec la duse sur
l’arbre de Noël.
K.FEKI
ECOULEMENT DES FLUIDES EN MILIEU POREUX

Loi de Darcy pour un liquide en écoulement radial circulaire


K.FEKI
ECOULEMENT DES FLUIDES EN MILIEU POREUX

• POUR L’HUILE :

2 π hk (PG - Pf )
Q= .
R
Bμ (Ln + S)
a

S = Skin indiquant l’endommagement du réservoir,


Ln R /a en général compris entre 7.4 et 7.8 (R  250 m et a  15
cm),
Ln = logarithme népérien.
K.FEKI
ECOULEMENT DES FLUIDES EN MILIEU POREUX

• INDEX OU INDICE DE PRODUCTIVITE (IP) :

2 π hk 1
IP = .
Bμ R
Ln +S
rw

• RENDEMENT DE L’ECOULEMENT (J) :

J = IP réel du puits / IP théorique (skin = 0)


R
Ln
a
7 8
J= J de à
R
Ln +S (7 + S) (8 + S)
a

K.FE
ECOULEMENT DES FLUIDES EN MILIEU POREUX

• LOI DE DARCY EN UNITE PRATIQUE

3 h (m) . k (mD) Pg (bar) - Pf (bar)


Q sto (stockage m / j ) = .
R (m)
142 Bo μ (cPo) Ln +S
ra (m)

3 h (m) . k (mD) Pg (bar) - Pf (bar)


Q sto (stockage m / j ) = .
142 Bo μ (cPo) 7.6 + S

K.FE
ECOULEMENT DES FLUIDES EN MILIEU POREUX

Rendement

Skin

Rendement de l’écoulement en fonction du


skin.
K.FEKI
ECOULEMENT DES FLUIDES EN MILIEU POREUX

• Les mécanismes de drainage impliquent dans la majorité des cas


un écoulement polyphasique au niveau du gisement.

• Plusieurs phénomènes entrent alors en jeu


– Mouillabilité,
– Phénomènes capillaires,
– Perméabilités relatives.

K.FEKI
ECOULEMENT DES FLUIDES EN MILIEU POREUX

• SKIN
– PERTURBATIONS DE L’ECOULEMENT DUES :
• Colmatage par le fluide de forage (solides et filtrat),
• Perforation,

• Inclinaison du puits,
• Écoulement des fluides (turbulent, etc.),
• Etc.

– LE SKIN REGROUPE TOUTES SES PERTURBATIONS, IL INDIQUE LA


QUALITE DE LA LIAISON ENTRE LA COUCHE ET LE PUITS

– VALEUR DU SKIN DETERMINEE AU COURS DES ESSAIS DE PUITS.

K.FEKI
ECOULEMENT DES FLUIDES EN MILIEU POREUX

• Pression appliquée en face d’une couche en production :

Pf = PH tbg + Pc tbg + Pa
Pf = Pression en face de la couche considérée,
PH tbg = Pression hydrostatique exercée par la
colonne de fluide entre le fond et la
surface,
Pc tbg = Pertes de charge dans le tubing,
Pa = Pression appliquée en tête de puits. Cette
pression est réglée par la duse placée après les
vannes latérales sur l’arbre de Noël.

K.FEKI
ECOULEMENT DES FLUIDES EN MILIEU POREUX

• Au début de la production, le débit est maximum car la pression


de gisement PG est maximum,
• La pression de gisement diminue progressivement au cours de la
production  une diminution du débit,
• Augmentation progressive de la production d’eau et de gaz à
cause de la différence de mobilité des fluides (water et gas
coning),
• Augmentation de la production de gaz aussi à cause de la
libération de gaz contenus dans l’huile (gaz libre lorsque PG
inférieure à la pression de bulle du mélange),
• Parfois nécessité de boucher des perforations pour réduire la
production d’eau et de gaz,
• Arrêt de la production naturelle lorsque PG inférieure à Pf 
nécessité d’activer les puits à huile (voir activation).

K.FEKI
MECANISMES DE RECUPERATION
DES HYDROCARBURES

K.FEKI
The challenge facing the industry is the issue of the proportion of hydrocarbons
left
behind. The ability to extract a greater proportion of the in-place fluids is
obviously
a target to be aimed at and over recent years recoveries have increased through
the
K.FEKI
application of innovative technology.
MECANISMES DE RECUPERATION DES
HYDROCARBURES
• RECUPERATION PRIMAIRE (DRAINAGE NATUREL)
Le champ produit par sa propre énergie, mais récupération d’une
faible quantité d’huile.
• RECUPERATION SECONDAIRE OU ASSISTEE
Le champs produit grâce à une action extérieure telle que
l’injection d ’eau ou de gaz
Méthodes mises en œuvre de plus en plus tôt.
• RECUPERATION TERTIAIRE
On utilise des méthodes complexes telles que les injections de
fluides miscibles, les méthodes thermiques, les méthodes
chimiques

K.FEKI
MECANISMES DE RECUPERATION DES
HYDROCARBURES
Ré c u p ér a t i o n d ' h ui l e
RÉCUPÉRATION co n v e n ti o nn e l l e
PRIMAIRE
POMPAGE / GAS LIFT
DRAINAGE NATUREL FORAGE HORIZONTAL

RÉCUPÉRATION
INJECTION D'EAU SECONDAIRE
MAINTIEN
INJECTION DE GAZ
DE
CYCLAGE DE GAZ PRESSION

Ré c u p é r a t i o n d ' h u i l e a m é l i o r ée
RÉCUPÉRATION
TERTIAIRE

THERMIQUE GAZ CHIMIQUE BACTÉRIE

• Vapeur • Hydrocarbures • Polymer


• Combustion in situ miscibles • surfactant/polymère
• CO2 • Soude
• N2 K.FEKI
MECANISMES DE RECUPERATION DES
HYDROCARBURES

• MECAMISMES DE DRAINAGE NATUREL


– Compaction de la roche réservoir,
– Expansion des fluides :
• Expansion monophasique des liquides (eau, huile et gaz),
• Expansion des gaz dissous, du gaz cap
• Expansion de l’eau d’un aquifère
– Forces de gravité, forces capillaires,
– Imbibition.

AUCUNE ÉNERGIE EXTÉRIEURE N’EST FOURNIE AU RESERVOIR

K.FEKI
MECAMISMES DE DRAINAGE NATUREL
• COMPACTION DE LA ROCHE RESERVOIR :
– Lorsque la pression de pore diminue, les contraintes dans la roche
augmentent entraînant une compaction supplémentaire de la roche
et une diminution du volume des pores,
– Le coefficient de compaction est de l’ordre de 5 litres par mètre cube
et par 100 bar.

K.FEKI
MECAMISMES DE DRAINAGE NATUREL
• EXPANSION MONOPHASIQUE DES LIQUIDES :
– La diminution de la pression de pores produit une expansion des
liquides à l’intérieur de la roche

• Le coefficient d’expansion de l’huile est de l’ordre de 10 à 30 litres par


mètre cube et par 100 bar,

• Celui de l’eau est de l’ordre de 5 litres par mètre cube et par 100 bar,

– Mais cette expansion est très faible (même ordre de grandeur que la
compressibilité de la roche).

K.FEKI
MECAMISMES DE DRAINAGE NATUREL
• EXERCICE (cas d’un réservoir monophasique d’huile) :
– Données :
• Réservoir d’huile à 3 000 m,
• Pression de pores = 600 bar,
• Densité de l’huile = 0.80
• Saturation en huile = 80 %, porosité du réservoir = 20%,
• Coefficient de compressibilité de la roche = 5 l / m3 / 100 bar,
• Coefficient d’expansion de l’eau = 5 l / m3 / 100 bar,
• Coefficient d’expansion de l’huile = 20 l / m3 / 100 bar.
• Gradient de pression= 10.2 m/bar

– On supposera que l’huile reste monophasique,


– Calculer le taux de récupération (pourcentage de récupération) d’huile par
drainage naturel pour 1 m3 de réservoir.

K.FEKI
MECAMISMES DE DRAINAGE NATUREL
• SOLUTION :
– Pression finale dans le réservoir :
3 000 x 0.80 / 10.2 = 235 bar
– Diminution du volume de pores pour un m3 de roche :
0.20 x 5 x (600 – 235) / 100 = 3.6 litres
– Augmentation du volume d’eau pour un m3 de roche :
0.20 x 0.20 x 5 x (600 – 235) / 100 = 0.7 litres
– Augmentation du volume d’huile pour un m3 de roche :
0.20 x 0.80 x 20 x (600 – 235) / 100 = 11. 7 litres
– Volume d’huile au départ dans un m3 de roche :
1 000 x 0.2 x 0.8 = 160 litres
– Volume d’huile récupéré dans un m3 de roche :
(3.6 + 0.7 + 11.7)  16 litres
– Taux de récupération :
16 / 160 = 10 %
K.FEKI
MECAMISMES DE DRAINAGE NATUREL

puits de production
Huile monophasique : la
Pi > PB récupération de l’huile due
à son expansion et à la
compression de la roche.
EXPANSION DES FLUIDES

puits de production La pression dans le


réservoir est inférieure au
Pi < PB point de bulle.
L’expansion du gaz libéré
permet de récupérer une
EXPANSION DES GAZ DISSOUS
partie supplémentaire de
l’huile

Gas cap
Présence d’un gas cap : le
Huile
gaz libre chasse l’huile par
Eau expansion du gaz.
EXPANSION DU GAZ CAP

K.FEKI
MECAMISMES DE DRAINAGE NATUREL
• EXPANSION DE L’EAU D’UN AQUIFERE :
– Cas où le réservoir est alimenté naturellement en eau, la pression de
pore diminuera plus lentement ou sera maintenue, l’eau va pousser
l’huile et permettre d’augmenter le taux de récupération.

Puits de production

Puits d'observation Puits de production Puits d'observation

HUILE

EAU

Bottom water drive


Edge water drive

Action d’un aquifère. Taux de récupération


d’huile compris entre 20 et 40 % avec un
aquifère actif
K.FEKI
MECAMISMES DE DRAINAGE NATUREL
• POUR LA PRODUCTION D’UN CHAMP
– Important de connaître les fluides en place et leurs caractéristiques
(pression de bulle, …) pour connaître les mécanismes de drainage qui
vont entrer en jeu au cours de la production du réservoir,
– L’impact de la connaissance des différents paramètres et la manière
de produire le champ auront une grande importance sur les taux de
récupération,

– Nombreuses incertitudes au début de la vie du champ.

K.FEKI
TAUX DE RECUPERATION PAR DRAINAGE
NATUREL

TYPE DE GISEMENT RECUPERATION

Huile monophasique P > Pb < 10%


Huile diphasique P < Pb 5 à 25%
Huile avec gaz cap 10 à 40%
Huile avec aquifère 10 à 60%

Gaz 60 à 95%
Condensats 40 à 65%

Moyenne huile 25%

Moyenne gaz 75%

K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
K.FEKI
RECUPERATION ASSISTEE OU SECONDAIRE
• RÉCUPÉRATION ASSISTÉE ou SECONDAIRE :
– Mise en œuvre lorsque l’énergie du réservoir est insuffisante,
fourniture d’une énergie extérieure par injection, mais
actuellement est mise en œuvre de plus en plus tôt.
– Principales méthodes :
• Injection d'eau dans le réservoir sous le niveau à huile ou dans la
zone à huile,
• Injection de gaz dans le réservoir au dessus du niveau à huile,
dans le gas cap.
– But :
• Maintenir la pression de pores,
• Assurer le déplacement de l’huile,
– Mais il reste encore beaucoup d'huile en place (récupération
de l’ordre de 30 %),
D’où la mise en œuvre d'autres méthodes (récupération
tertiaire).
K.FEKI
RECUPERATION ASSISTEE OU SECONDAIRE

Injection d’eau à la périphérie du Injection intercalée


champ

K.FEKI
RECUPERATION ASSISTEE OU SECONDAIRE
Puits de production

Puits d'injection d'eau

INJECTION
DE GAZ

Puits d ’injection de gaz


Gisement d'huile

Eau
Puits de production
INJECTION
D’EAU

Gisement d ’huile

K.FEKI
RECUPERATION ASSISTEE OU SECONDAIRE

Roche
Huile Des gouttes d’huile résiduelles
restent piégées derrière le front
Eau d’eau

K.FE
RÉCUPÉRATION AMÉLIORÉE OU TERTIAIRE
• Injection de polymères dans l’eau pour augmenter la
viscosité de l’eau et éviter les digitations,
• Utilisation de tensioactifs et de micro émulsions,
• Injection de gaz carbonique et de gaz miscibles,
• Injection de vapeur pour diminuer la viscosité des
huiles,
• Combustion in situ.

K.FEKI
RÉCUPÉRATION AMÉLIORÉE OU TERTIAIRE

K.FEKI
RÉCUPÉRATION AMÉLIORÉE OU TERTIAIRE

Injection de gaz

Injection d’eau

Injection de CO2

Injection de gaz miscibles

Polymères, soude

Micro-émulsion

Vapeur, combustion in situ

0 5 10 15 20 25 30 35 40 45 $/bbl

K.FEKI
FORAGES HORIZONTAUX

Water coning : au bout d’un certain temps fonction de la vitesse


de d’écoulement et de la viscosité des fluides, il se forme un cone
d’eau et l’eau arrive aux perforations inférieures à la place de
l’huile réduisant la récupération de l’huile. La même chose se
produit avec le gaz. Ce phénomène est réduit avec un drain
horizontal, la vitesse d’écoulement des fluides étant plus faible.
K.FEKI
FORAGES HORIZONTAUX

Réservoirs fracturés Réservoirs


multicouches
K.FEKI
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération
3. Mécanisme de drainage et de récupération

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