Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Epigraphe
Elizabeth Goudge
DEDICACE
REMERCIEMENTS
A vous tous qui avez apporté une aide tant morale que matérielle à ma
formation, nous vous adressons nos sincères remerciements.
Dédicace……………………………………………………………………………………..…2
Remerciement………………………………………………………………………………….3
INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………....7
1 Domaine de recherche………………………………………………………………..7
3 Objectif du travail………………………………………………………………..…...8
4 Méthodes et techniques…………………………………………………………..…..8
5 Subdivision du travail…………………………………………………………..….…9
CHAPITRE I : GENERALITES……………………………………………………………...10
2.1 INTRODUCTION………………………………………………………………...20
2.4.1 INTRODUCTION………………………………………………………29
3.1 INTRODUCTION………………………………………………………………...36
3.2.1 INTRODUCTION………………………………………………………36
3.4.1 INTRODUCTION………………………………………………………48
CONCLUSION……………………………………………………………………………….52
BIBLIOTHEQUES…………………………………………………………………………...54
ANNEXE…………………………………………………………………………………......55
pH : Potentiel d’hydrogène
GSI : Geological strength index
E.S.R : La nature de l’ouvrage
R.M.R: Rock mass rating
R.M.Q: Roch mass quality
mm: Millimètres
m: Mètres
σ: Contrainte
σc: Contrainte en compression
Ɛ : Déformation
MPa : Méga Pascal
GECAMINES : Général des carrières des mines
RESUME
FARIALA CILOMBA Madeleine Page 6
Travail de fin de cycle/2017_2018 Université de Mbujimayi
le présent travail s’inscrit dans le cadre d’enrichissement de la base des données sur les
calcaires du super groupe de Mbujimayi, en effectuant une étude sur la classification de ces
matériaux suivant la méthode de Bieniawski en vue d’obtenir son indice de qualité. Ceci
permettra aux constructeurs d’avoir une information précise dans les choix de leurs matériaux
des constructions.
Cette étude s’est limitée sur les calcaires de la carrière de Bena Kabongo
Les résultats de ces analyses et du travail de terrain sont exposés dans la suite de notre
travail.
INTRODUCTION GENERALE
1. DOMAINE DE RECHERCHE
Ce travail de fin de cycle s’inscrit dans le domaine de la géotechnique, celui-ci
est une agglomération des plusieurs applications de l’ingénieur liées à la mécanique des sols,
à la mécanique des roches, ainsi qu’à la géologie de l’ingénieur.
La mécanique des roches où notre étude est faite quant à elle, est subdivisée
essentiellement en deux grands ensembles qui sont :
La valeur de ces roches nécessitent alors une connaissance approfondie sur ces
dernières que nous nous somme proposé à notre niveau de faire « la classification des
matériaux carbonatés du super groupe de Mbujimayi suivant la méthode de BIENIAWSKI,
cas des calcaires de la carrière de Bena Kabongo » en vue de donner une appréciation et
une orientation dans l’utilisation de roches calcaires de cette carrière et surtout des produits
dérivées tels que les moellons à bâtir, des concassées (gravier) pour la fabrication du béton.
3. OBJECTIF DU TRAVAIL
4. METHODES ET TECHNIQUES
Pour réaliser notre travail, nous avons recouru aux techniques et méthodes
suivantes :
Echantillonnage : un matériau n’est utilisable que lorsqu’il est connu, d’où le besoin
pour notre travail de descendre sur le site de la carrière de Bena Kabongo en vue de
prélever les échantillons qui vont nous permettre par la suite de faire les essais
géotechnique (essai de compression simple) au laboratoire LAGEMAC de l’Université
de Mbujimayi,
Travail in situ : ce travail nous permettra de faire une étude macroscopique des roches
calcaires et de la détermination de la R.Q.D des roches calcaires,
Dépouillement documentaires : nous avons eu donc besoin des consulter des
documents s’inscrivent dans le domaine de notre travail en vue d’avoir des
éclaircissement et de bien avoir une bonne orientation du travail.
5. SUBDIVISION DU TRAVAIL
CHAPITRE I : GENERALITES
ROCHEUX
CHAPITRE I : GENERALITES
1.1.1 INTRODUCTION
1.1.2 COMPOSITION
Le groupe supérieur (BII) est marqué alternativement par le grand développement des
stromatolithes et de niveaux détritiques fins, ou par des dépôts assis des dolomies à cherts
correspondant à un long régime de subsidence sans guerre d’apports terrigène. Les brèches
intraformationnelles du BIIe et les calcaires souvent argileux et siliceux du sommet
témoignent respectivement de l’instabilité du bassin et de sa tendance à l’émersion en milieu
oxydant.
1.2.1 INTRODUCTION
Avant de parler des roches sédimentaires et de ces différents types des roches qui
composent cette famille des roches, nous allons d’abord débiter par définir une roche.
Pour cela, par définition une roche est une accumulation des plusieurs minéraux,
en d’autre terme une roche est un agrégat hétérogène des grains et cristaux des minéraux.
La figure I.1 présentera ces trois grandes familles des roches qui constituent la
croute terrestre ainsi que les processus qui conduisent à leur formation.
Mais dans le cadre de notre travail, nous parlerons plus de la deuxième famille
des roches qui est celle des roches sédimentaires, laquelle famille appartiennent les roches
carbonatés.
Dans les chaînes de montagnes, une portion du matériel sédimentaire est enfouie
sous des conditions de températures et de pressions très élevées; les roches sédimentaires se
transforment alors en roches métamorphiques. Ce processus de transformation sous l'effet de
températures et de pressions élevées est le métamorphisme. Comme les roches sédimentaires,
les roches ignées peuvent aussi être soumises aux processus du métamorphisme et produire
des roches métamorphiques. Il y a des façons autres que l'enfouissement aux racines des
chaînes de montagnes pour former des roches métamorphiques, comme par exemple la
cuisson au contact d'une masse intrusive chaude.
Ces sédiments sont le résultat d’un processus qui fait intervenir la relation climat-
végétation-climat.
cours d'eau, le vent ou la glace qui amène ces particules dans le milieu de dépôt, la
sédimentation qui fait que ces particules se déposent dans un milieu donné pour former un
sédiment et, finalement, la diagenèse qui transforme le sédiment en roche sédimentaire.
Outre le vent et la glace, c'est surtout l'eau qui assure le transport des particules.
Tout le matériel transporté s'accumule dans un bassin de sédimentation, ultimement le bassin
marin, pour former un dépôt. Les sédiments se déposent en couches successives dont la
composition, la taille des particules, la couleur, etc., varient dans le temps selon la nature des
sédiments apportés. C'est ce qui fait que les dépôts sédimentaires sont stratifiés.
Ce sont des roches qui sont formées à partir de la précipitation des sels et autres
éléments chimiques dissous dans les eaux courantes et amenés dans le bassin de
sédimentation. Elles contiennent la calcite ( CaC O3) et /ou la dolomie [ MgCa(CO 3 )2] et
présente l’effervescence à l’acide H 2 SO4 ; HCL … Et cette précipitation suit la réaction :
2+¿+2 ¿¿
Ca
Les calcaires
Ainsi pour qu’une roche soit traitée de calcaire, il faudrait qu’elle contienne
une grande teneur en carbonate de calcium c.à.d. au moins 50% de la calcite.
Ces roches sont plus dures que les calcaires. Elles ont un retard à
l’effervescence. Ce sont souvent des roches mal cimentées, caverneuses. Les dolomies sont
souvent jaunâtres et pulvérulentes. Elles sont beaucoup plus fréquentes dans les terrains
anciens que dans les terrains actuels ou subactuels.
Calcaires gréseux (CaCO3 en majorité) comme l’exemple des gaizes qui contiennent des
spicules d’éponges.
N.B : Par l’effervescence, le calcaire réagit à chaud et à froid tandis que la dolomie réagit
seulement à chaud.
Les calcaires peuvent être soit très adaptés, soit inutilisables, dans les
divers usages auxquels ils sont destinés (il n'y a aucune commune mesure entre un
marbre et une craie). On les soumet à divers essais : la résistance à l'usure par frottement
et l'essai de résistance aux chocs (aptitude à se casser).Les pierres calcaires sont souvent
de couleur blanche.
Le calcaire peut être identifié car il peut être dissous par les acides tel
que l'acide chlorhydrique en solution, l'acide éthanoïque ou acétique contenu dans le
vinaigre ou encore par l'acide tartrique (il forme alors du tartrate de calcium et du CO2).
Le chauffage aux environ de 900 °C produit l'oxyde de calcium ou chaux vive avec du
CO2. Cette chaux vive réagit vigoureusement avec l'eau pour produire la chaux éteinte
ou hydroxyde de calcium. Des suspensions de chaux dans l'eau (eau de chaux)
répandues sur les murs (chaulage) réabsorbent le CO2 de l'air et les couvrent d'une
couche de carbonate de calcium.
Les roches calcaires sont utilisées sous des formes granulométriques divers, en
agrégats et en moellons, mais aussi broyés, moulus ou micronisées.
Ils sont également utilisés sous différents formes chimiques tel que :
CaCO3 : calcaire,
CaO : chaux vive,
Ca(OH)2 : chaux hydratée ou chaux éteinte.
L’utilisation des roches calcaires sous ces différentes formes couvre des domaines
très variés parmi lequel nous citerons :
La construction :
Routier et génie civil,
Bâtiment.
D’où on voit que le ciment est réalisé avec 80% environ des calcaires et de 20%
d’argile chauffé à 1450o, avec cette composition on obtient du ciment dit « ciment portland ».
La métallurgie et la verrerie :
Hauts fourneaux,
Fonderies,
Verre,
Fibre de verre.
L’environnement :
Traitement des eaux,
Traitement des boues,
Traitement des déchets ménagers.
Au niveau du traitement des eaux, on voit qu’un mètre cube d’eau potable
demande 50 à 200 grammes des chaux, qui permettra la précipitation des métaux lourds et de
la floculation des boues.
2.1 INTRODUCTION
Il existe plusieurs méthodes des classifications de masses rocheuses. Parmi toutes ces
classifications nous pouvons citer :
Cette classification des massifs rocheuses est introduite par Hoek et Brown en 1995,
Le geological strength index (GSI) est un nombre sans dimension, déterminer empiriquement,
qui varie de 5 à 85. Ce nombre peut être estimé à partir d’un examen de la qualité de la masse
rocheuse in situ. La méthode de classification GSI s’appuie donc sur deux critères à savoir : la
structure de la roche et l’état des surfaces des discontinuités.
Le geological strength index comporte vingt codes qui permettent d’identifier chaque
catégorie de masse rocheuse et d’estimer la valeur du GSI à partir des conditions de surface
des discontinuités et de leur structure.
Le tableau suivant, nous permettra d’estimer la valeur du GSI en se basant sur les deux
critères.
Par exemple, pour une roche fracturée avec des discontinuités ayant des conditions de
surface très bonnes, les valeurs du GSI obtenues à partir du tableau ci-haut varient entre 63 et
85.
L’imprécision apparente peut susciter des interrogations, mais Hoek indique que la
géologie n’aspire pas à une telle précision et qu’il serait simplement irréaliste d’assigner une
valeur du GSI unique à la roche avec cette méthode de classification.
Le tunnelling quality index ou le roch mass quality (R.M.Q) a été introduit par Barton,
Lien et Lunde en 1974. Cette classification des massifs rocheux est basée sur un grand
nombre de cas d’excavations souterraines. Cet indice est symbolisé par Q, il permet de rendre
compte de la qualité de surface des discontinuités afin d’en déduire le comportement
mécanique de la masse rocheuse.
Les valeurs numériques de l’indice Q varient sur une base logarithmique de 0.001 à
1000. La valeur de l’indice Q est obtenue à partir de la formule suivante :
RQD J r Jw
Q= . . [II .1]
Jn J a S . R . F .
Avec :
Les valeurs de ces six paramètres ont été déterminées par ajustements successifs à partir
du comportement d’excavation souterraine. Chacun de ces paramètres peut être estimé à partir
des tableaux suivants :
Apres l’estimation des différentes valeurs de ces six paramètres qui nous permettent
d’obtenir la valeur de l’indice Q, le tunneling quality index, peut alors être considéré comme
une fonction de seulement trois paramètres, qui sont de mesure directe :
Par la, nous pouvons voir que la classification des massifs rocheux avec la méthode
de Barton est importante, car avec le roch mass quality, en sachant la valeur de l’indice Q et la
nature de l’ouvrage représenté par l’indice E.S.R, nous pouvons déterminer la portée du toit
d’excavation sans soutènement à partir de la figure suivante :
2.4.1 INTRODUCTION
Chaque paramètre reçoit une note pour aboutir par addition à la note globale
caractérisant ainsi la qualité de la roche. Cette note globale varie de 0 à 100.
en compression simple sera déterminée sur des échantillons de la roche calcaire des
dimensions H= 2D, avec H la hauteur et D le diamètre de l’échantillon.
RQD=
∑ longueurs des carottes >10 Cm [II .2]
longueurs totale de la passe sondage
Il nous sera très nécessaire de signaler que faute de moyen à notre disposition
d’effectuer de sondage carottant sur la roche calcaire pour le calcul très exact du R.Q.D, nous
serons obligés d’effectuer un calcul du R.Q.D de façon manuel in situ en se plaçant devant un
flanc du massif du calcaire.
Cette appréciation générale doit ensuite être ajustée pour tenir compte de l’orientation
et de la fracturation par rapport à l’axe de l’ouvrage à creuser suivant le tableau :
Apres l’addition des notes obtenues pour le cinq paramètres principaux et à l’issue des
ajustements qui tiennent compte de l’orientation de la fracturation, on utilisera le tableau
suivant pour déterminer :
La note globale qui sera ainsi obtenue sera qualifiée de « roch mass rating ou
R.M.R ».
R.M.R= 9ln Q + 44
3.1 INTRODUCTION
3.2.1 INTRODUCTION
Ainsi, pour parvenir à répertorier tous les flancs calcaires de notre zone
d’étude, nous nous sommes servis :
3.2.2.1 Localisation
Nous avons délimité notre zone de recherche qui s’étend dans la zone
située entre 23° 35'30’’ à 23° 43'30’’ longitude Est, puis de 6° 4'30’’ à 6°09'30’’ latitude Sud,
c’est dans cette zone où nous avons réalisé notre travail de recherche.
Ainsi sur terrain, pour distinguer les flancs des affleurements calcaires
de dolomies, nous avons utilisés l’acide sulfurique (H2SO4) pour faire une analyse
microchimique ou le test d’effervescence à froid. Les roches calcaires font effervescence à
chaux ou à froid, alors que les roches dolomitiques ne font effervescence uniquement qu’à
chaux.
réaction de la roche. Ce principe, nous a permis d’identifier les flancs des affleurements
calcaires de notre zone de travail.
TABLEAU III.1 : RESULTATS DES FLANCS DES AFFLEUREMENTS REPERES A BENA KABONGO
Apres avoir répertorié les affleurements de roches calcaires dans notre zone de travail,
nous nous sommes servi de la carte cartographique des affleurements calcaires de la région
géologique de Mbujimayi pour le situé sur la carte. Les affleurements calcaires de Bena
Kabongo sont encadrés dans un carré sur la carte.
3.2.2.4 Observations
Apres un parcours dans notre zone de travail où nous avons localisé les
affleurements de Bena Kabongo, notre constant est le suivant :
Les affleurements de Bena Kabongo sont surtout des stromatolithes à coloration grise
foncé et grise claire. Ils ne sont pas constitués d’un même dépôt. Ils sont constitués des petits
cristaux pour la plus part et n’occupent pas un même volume.
Pour ce qui est de l’aspect extérieur, les affleurements de notre zone de travail sont du
type en flanc.
Les affleurements calcaires sont souvent stratifier et cette stratification a été mise en
évidence par l’altération chimique.
Les parties supérieures sont souvent désagrégées et peuvent facilement être emportées
par les eaux de ruissellement et dans notre cas les affleurements apparaissent à proximité de la
rivière Lubilanji et enfin d’autres sont dues à l’action de l’homme et aux conditions
atmosphériques tels que les pluies et les vents.
Lors de notre passage dans notre zone de travail, nous avons prélevé quelques
échantillons qui nous ont permis de réaliser une étude géomecanique au laboratoire
géotechnique LAGEMAC de l’université de Mbujimayi pour la détermination de la résistance
en compression simple de la matrice rocheuse de la roche calcaire.
Ces essais sont effectués sur base des blocs d’échantillons arrachés de tous les
affleurements de la carrière de Bena Kabongo faute des sondages géotechniques, d’où
l’opération de forage carottant dans la préparation des échantillons est nécessaire.
La préparation des échantillons est une opération qui consiste à apprêter les
éprouvettes à l’essai. En générale, on admet d’après les règles de la société internationale de
mécanique des roches que les échantillons destinés aux essais de compression ont un
élancement 2, c’est-à-dire que la hauteur est le double de la taille du diamètre, d’où l’on a
H=2D. Les faces des échantillons sont ensuite polies à une tolérance de 0.015m, de sorte que
le chargement de l’échantillon soit uniforme pour toute la facette afin d’éviter la rupture
précoce de l’échantillon.
Selon les types des résultats attendus, les échantillons sont instrumentés ou pas.
Pour les essais de compression simple instrumentés, c’est coller des capteurs des
déformations au milieu de l’échantillon. Les capteurs donnent la possibilité de pouvoir
mesurer au cours de l’essai des déformations longitudinales et transversales. Faute de ces
capteurs au laboratoire LAGEMAC et vue l’objectif que nous nous sommes assignés pour
notre travail, nous nous limiterons qu’au prélèvement de la valeur max de la résistance en
compression simple de la matrice rocheuse de la roche calcaire.
Lors de passage dans notre zone de travail, nous avons prélevé des
échantillons de la roche calcaire de couleur grise claire et grise foncé sur lesquels nous
avons effectués des essais de compression simple.
Plusieurs auteurs ont établie des classifications des massifs rocheux à partir des
données géotechniques. Nous allons procédés à une classification des roches d’après la
résistance à la compression. Cette classification a été réalisée par la GECAMINES.
Résistance à la
Catégories Descriptions
compression
Roches tendres qui s’effritent sous des coups avec la
2 pointe d’un marteau de géologue, se coupe avec un <25MPa
couteau de poche.
Roches moyennement tendres. Ce type de roche se
marque profondément avec la pointe du marteau sous
2-2D 25 à 50MPa
des coups fermes, se gratte difficilement avec un
marteau de poche.
Roches modérément dures, la surface de roche ne peut
être grattée avec un couteau, des fermes coups avec un
2D 50 à 100MPa
marteau de géologue produisent des faibles
indentations.
Roches dures, on obtient un échantillonnage moyen
3 100 à 200MPa
avec un coup ferme d’un marteau de géologue.
Roches très dures, un échantillon s’obtient après
3D >200MPa
plusieurs coups avec un marteau de géologue.
Tableau III.3 : Classification des roches d’après la résistance à la compression (GCM)
D’après le tableau III.5, on constate que les roches calcaires de Bena Kabongo
peuvent être classifiées comme le montre le tableau suivant :
Ceci nous permet de dire que vu le résultat ci-haut, que d’une manière générale
les roches calcaires de Bena Kabongo sont des roches mi-dure.
3.4.1 INTRODUCTION
Pour cela, pour notre travail, nous allons utiliser la méthode ou le critère de
BIENIAWSKI pour le passage des propriétés du laboratoire à leurs propriétés réelles sur
terrain.
La nature des joints est telle que la surface est légèrement rugueuses
d’épaisseur inférieur à 1 mm et les épontes sont altérées, d’où la note de 12 selon le tableau
II.10.
Apres ajustement suivant le tableau II.11, pour un creusement parallèle par rapport à la
famille préférentielle des joints de pendage 45-90o, nous obtenons une note finale soit de 41
qui est le rock quality rating de la roche calcaire.
Nous constatons que les roches calcaires de la carrière de Bena Kabongo suivant le
tableau II.12 sont des roches moyenne et qu’une excavation de 3 m de portée peut être stable
pendant 1 semaine sans soutènement.
CONCLUSION
de Bena Kabongo ». Ce travail a été pour nous une autoformation dans le domaine de
mécanique des roches et d’avoir aussi une idée plus claire sur l’indice de qualité des roches
calcaires de notre zone de travail.
Pour arriver au terme de notre travail et d’obtenir les résultats attendu, nous avons
recouru aux techniques scientifiques.
En effet, dans le premier chapitre nous avons exposé les généralités sur le super
groupe de Mbujimayi et sur les roches sédimentaires, dans le second nous avons présenté les
différentes méthodes de classification des massifs rocheux notamment la méthode de
classification de rock mass rating de Bieniawski que nous avons utilisé dans notre travail et
enfin dans le dernier chapitre, nous avons effectué une description macroscopique et
géomecanique de la roche calcaire. Cette étude géomecanique, nous a permis de déterminer
l’indice de qualité de la roche calcaire.
Par-là, nous voyons que les roches calcaires sont des roches qui se prêtent à plusieurs
applications. Elles sont utilisées comme granulat dans la fabrication de bêton et constitue la
matière première dans la fabrication du ciment. Concernant notre ville de Mbujimayi, les
roches calcaires sont utilisées dans la plus part de cas comme moellons à bâtir et aussi comme
concassé dans la préparation du bêton.
Les roches calcaires de la carrière de Bena Kabongo sont des roches moyennes et
qu’une excavation de 3 m de portée sans soutènement peut être stable pendant 1 semaine sans
soutènement. Tout ceci, a été obtenue après l’obtention de la note globale finale de la roche
après ajustement soit de 41.
Nous sommes loin de prétendre que ce travail a été parfaitement réalisé, car étant un
être humain et imparfait, notre nature est entachée des petites erreurs dans la réalisation de
notre travail. Notre souhait le plus majeur est que d’autre travail soit réalisé dans le même
ordre d’idée tel que : la détermination de la résistance en compression de la roche calcaire en
place.
Bibliothèques
ANNEXE