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Travail de fin de cycle/2017_2018 Université de Mbujimayi

Epigraphe

Chercher le bonheur de son travail, c’est comme creuser


une galerie dans la roche dure, à la recherche de l’or. On a
besoin de toute son énergie, de toute la force et de l’’ardeur de
sa nature pour y parvenir.

Elizabeth Goudge

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DEDICACE

A toi mon très cher père Barthélemy FARIALA


MWINYI et à toi ma très chère mère Jeannette BOTEMBE
MONESE.
Je dédie ce travail.
Madeleine FARIALA CILOMBA

REMERCIEMENTS

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Nos remerciements s’adressent,

A l’éternel Dieu le tout puissant créateur de toutes choses, donateur de


L’intelligence, la sagesse et de tout don merveilleux qui n’a pas cessé de
renouveler le souffle de vie et de la force en nous.

Que son nom soit loué dans siècles des siècles.

Aux professeurs, chargés des cours, chefs des travaux, assistants de la


faculté de médecine de l’université de Mbuji-Mayi pour leur encadrement tout
au long de ce premier cycle universitaire.

Nous pensons spécialement au chef des travaux Docteur Barry pour


son encadrement durant notre travail envers qui j’exprime ma profonde
reconnaissance pour ses précieuses remarques.

A mes très chers parents, FARIALA Barthelemy et BOTEMBE Jeannette


pour leur sacrifice enduré depuis mon enfance jusqu’à ce Jour.

A toute ma famille, mes frères et sœurs : Gédéon FARIALA, Ruth


BAYISSA, Victor FARIALA, Jean Marc FARIALA, Laetitia FARIALA et
Barthelemy FARIALA pour m’avoir témoigné le vrai sens de l’amour.

A mes amis, amies et collègues de promotion : Jordi NGOYI, Patrick


KABAMBI, Paul LUBACI, Bonheur ILUNGA, Désiré THISUAKA, Jean-Luc
LUBULA, Pascal MAPUMBA, Sarah NJILABU, Johanna KULONDI, Landry
TSHIBANDA, Shekinah MULUMBA, Hubert MUKENDI… de m’avoir témoigné le
vrai sens de l’amitié.

A vous tous qui avez apporté une aide tant morale que matérielle à ma
formation, nous vous adressons nos sincères remerciements.

TABLE DES MATIERES

Dédicace……………………………………………………………………………………..…2

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Remerciement………………………………………………………………………………….3

Liste des abréviations……………………………………………………………………..……6

INTRODUCTION GENERALE……………………………………………………………....7

1 Domaine de recherche………………………………………………………………..7

2 Intérêt et problématique du sujet……………………………………………………..7

3 Objectif du travail………………………………………………………………..…...8

4 Méthodes et techniques…………………………………………………………..…..8

5 Subdivision du travail…………………………………………………………..….…9

CHAPITRE I : GENERALITES……………………………………………………………...10

1.1 GENERALITES SUR LE SUPER GROUPE DE MBUJIMAYI………………...10


1.1.1 INTRODUCTION…………………………………………………….10
1.1.2 COMPOSITION………………………………………………………10
1.1.3 CONDITION DE DEPOT ET SIGNIFICATION…………………….11

1.2 GENERALITES SUR LES ROCHES SEDIMENTAIRES………………….…..12


1.2.1 INTRODUCTION…………………………………………………….12
1.2.2 PROCESSUS DE FORMATION DE ROCHES SEDIMENTAIRE…13
1.2.3 LES ROCHES SEDIMENTAIRES CARBONATEES………………16
1.2.4 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET CHIMIQUES DES ROCHES
CALCAIRES…………………………………………………………………………………18

1.3 UTILISATIONS DES ROCHES CALCAIRES………………………………….19

CHAPITRE II : METHODE DE CLASSIFICATION DES ROCHES…..…………………..20

2.1 INTRODUCTION………………………………………………………………...20

2.2 LE GEOLOGICAL STRENGTH INDEX (HOEK ET BROWN, 1995)………...20

2.3 LE TUNNELING QUALITY INDEX (BARTON 1974)………………………...22

2.4 LE ROCK MASS RATING (BIENIAWSKI)……………………………………29

2.4.1 INTRODUCTION………………………………………………………29

2.4.2 CLASSIFICATION DE BIENIAWSKI………………………………...29

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CHAPITRE III : ANALYSE GEOMECANIQUE ET CLASSIFICATION DES ROCHES


CARBONATEES……………………………………………………………………………..36

3.1 INTRODUCTION………………………………………………………………...36

3.2 DESCRIPTION MACROSCOPIQUE DE LA ROCHE CALCAIRE…………...36

3.2.1 INTRODUCTION………………………………………………………36

3.2.2 LES AFFLEUREMENTS CALCAIRES DE LA CARRIERE DE BENA


KABONGO…………………………………………………………………………………...37

3.3 ETUDE GEOMECANIQUE DE LA ROCHE CALCAIRE……………………..43

3.3.1 LES ESSAIS DE LABORATOIRE…………………………………….43

3.3.2 PREPARATION DES ECHANTILLONS……………………………...43

3.3.3 ESSAI DE COMPRESSION SIMPLE…………………………………44

3.3.4 CLASSIFICATION DE LA ROCHE CALCAIRE…………………….47

3.4 INDICE DE QUALITE DE LA ROCHE CALCAIRE…………………………..48

3.4.1 INTRODUCTION………………………………………………………48

3.4.2 CALCUL DE L’INDICE DE QUALITE DE LA ROCHE CALCAIRE


AVEC LE ROCK MASS RATING (R.M.R) DE BIENIAWSKI……………………………49

CONCLUSION……………………………………………………………………………….52

BIBLIOTHEQUES…………………………………………………………………………...54

ANNEXE…………………………………………………………………………………......55

LISTE DES ABREVIATIONS


R.Q.D: Rock quality designation

LAGEMAC: Laboratoire Géotechnique des matériaux des constructions


MIBA : Minière de Bakwanga

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pH : Potentiel d’hydrogène
GSI : Geological strength index
E.S.R : La nature de l’ouvrage
R.M.R: Rock mass rating
R.M.Q: Roch mass quality
mm: Millimètres
m: Mètres
σ: Contrainte
σc: Contrainte en compression
Ɛ : Déformation
MPa : Méga Pascal
GECAMINES : Général des carrières des mines

RESUME
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le présent travail s’inscrit dans le cadre d’enrichissement de la base des données sur les
calcaires du super groupe de Mbujimayi, en effectuant une étude sur la classification de ces
matériaux suivant la méthode de Bieniawski en vue d’obtenir son indice de qualité. Ceci
permettra aux constructeurs d’avoir une information précise dans les choix de leurs matériaux
des constructions.

Cette étude s’est limitée sur les calcaires de la carrière de Bena Kabongo

Quelques échantillons de ces calcaires ont été prélevés et analysé au laboratoire


géotechnique LAGEMAC de l’université de Mbujimayi en vue d’obtenir la résistance en
compression simple. Hormis l’échantillonnage, nous avons effectué un travail de terrain, ce
travail nous a permis de faire une description macroscopique de la roche calcaire et la
détermination des quelques paramètres qui interviennent dans la méthode de classification des
masses rocheuses de Bieniawski utilisé dans notre travail.

Les résultats de ces analyses et du travail de terrain sont exposés dans la suite de notre
travail.

INTRODUCTION GENERALE

1. DOMAINE DE RECHERCHE
Ce travail de fin de cycle s’inscrit dans le domaine de la géotechnique, celui-ci
est une agglomération des plusieurs applications de l’ingénieur liées à la mécanique des sols,
à la mécanique des roches, ainsi qu’à la géologie de l’ingénieur.

La mécanique des roches où notre étude est faite quant à elle, est subdivisée
essentiellement en deux grands ensembles qui sont :

 Les domaines traitant de la stabilité des roches,


 Le domaine traitant de la destructibilités des roches,

C’est dans le premier domaine de la mécanique des roches où se situe notre


travail de recherche.

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2. INTERET ET PROBLEMATIQUE DU SUJET

A Mbujimayi, l’importance des roches sédimentaires et plus particulièrement les


calcaires est si grande que ces dernières constituent un matériau de construction
incontournable dans cette zone. En plus de cela, elles sont utilisées comme matière première
dans la fabrication du ciment.

La valeur de ces roches nécessitent alors une connaissance approfondie sur ces
dernières que nous nous somme proposé à notre niveau de faire « la classification des
matériaux carbonatés du super groupe de Mbujimayi suivant la méthode de BIENIAWSKI,
cas des calcaires de la carrière de Bena Kabongo » en vue de donner une appréciation et
une orientation dans l’utilisation de roches calcaires de cette carrière et surtout des produits
dérivées tels que les moellons à bâtir, des concassées (gravier) pour la fabrication du béton.

3. OBJECTIF DU TRAVAIL

L’objectif poursuivi par ce travail est de :

 Répertorier tous les flancs des affleurements de la roche calcaires


de la carrière de Bena Kabongo en fonction des différents facies,
 Déterminer les différentes valeurs de résistances en compressions
des roches calcaires,
 Déterminer le R.Q.D des roches calcaires.
 Faire une classification des roches calcaires en fonction de la
résistance en compression et le rock mass rating (R.M.R),

4. METHODES ET TECHNIQUES

Pour réaliser notre travail, nous avons recouru aux techniques et méthodes
suivantes :

 Echantillonnage : un matériau n’est utilisable que lorsqu’il est connu, d’où le besoin
pour notre travail de descendre sur le site de la carrière de Bena Kabongo en vue de
prélever les échantillons qui vont nous permettre par la suite de faire les essais
géotechnique (essai de compression simple) au laboratoire LAGEMAC de l’Université
de Mbujimayi,

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 Travail in situ : ce travail nous permettra de faire une étude macroscopique des roches
calcaires et de la détermination de la R.Q.D des roches calcaires,
 Dépouillement documentaires : nous avons eu donc besoin des consulter des
documents s’inscrivent dans le domaine de notre travail en vue d’avoir des
éclaircissement et de bien avoir une bonne orientation du travail.

5. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Hormis l’introduction générale et de la conclusion, notre travail comporte trois


chapitres à savoir :

 CHAPITRE I : GENERALITES

 CHAPITRE II : METHODE DE CLASSIFICATION DES MASSIFS

ROCHEUX

 CHAPITRE III : ANALYSE GEOMECANIQUE ET CLASSIFICATION

DES MASSIFS ROCHEUX DU SUPER GROUPE DE MBUJI MAYI

CHAPITRE I : GENERALITES

1.1 GENERALITES SUR LE SUPER GROUPE DE MBUJIMAYI

1.1.1 INTRODUCTION

Le super groupe de Mbujimayi est l’une des formations géologiques de la feuille de


Mbuji-Mayi. Avant de parler du super groupe, parlons d’abord de la feuille géologique de
Mbujimayi. Nous nous sommes servis de la notice explicative de la feuille de Mbujimayi
(Degré carré S7/23, Kinshasa 1979) pour décrire ces formations. La carte géologique de cette
feuille et sa notice explicative a été établies et éditées par le Musée Royal de l’Afrique
Centrale (Tervuren, Belgique) à partir des données provenant du Service Géologique du
Zaïre, de la documentation du département de Géologie et de Minéralogie du MRAC et de
renseignements fournies par la MIBA.

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La carte couvre le degré carre compris entre 6è et 7è parallèles Sud et les


méridiens 23° et 24° Est; elle appartient à la région du Kasaï Oriental et est située
partiellement sur les zones de Mbuji-Mayi, de Kabinda, de Ngandajika et de Muene-Ditu.
Il s’agit d’un ensemble principalement sédimentaire divisé en trois « groupes »
(série) dont les deux principalement seulement (BI et BII) sont représentés au Kasaï.

1.1.2 COMPOSITION

La composition du Mbujimayi dans la région type (bassin de la Mbujimayi et du


Luilu) est la suivante :

 Groupe BII ou groupe supérieur.

BIIe : - calcaires variés, zonaires, bréchoïs ou construction dolomitique en bas.

BIId : - dolomies grises à cherts divers, passant à des schistes à la base.

BIIc : - dolomies construites avec intercalations schisteuses.

BIIb : - roches calcaro-dolomitiques et argileuses claires, largement


conglomératiques, souvent gypseuses, dolomies cherteuses en haut et an bas.

BIIa : -dolomies grises construites, discontinuité sédimentologique.

 Groupe BI ou groupe inférieur.

Bie :- schistes dolomitiques gris, un horizon gréseux en haut une intercalation


cherteuse à galène.

BId : - grès et Psammites rouges parfois dolomitiques (deux faisceaux)

Bic : - schistes et psammites argileux rouges au bigarrés, intercalation


conglomératique en bas.

BIa/b : - conglomérat à éléments du socle cristallin.

1.1.3 CONDITION DE DEPOT ET SIGNIFICATION

Dans l’ensemble, le super groupe est constitué des dépôts de plates-formes à


subsidence plus ou moins rapide et saccadées, où la coloration des facies et la présence

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d’évaporites et des conglomérats intraformationnels sont révélatrices des conditions de


sédimentation ; l’abondance des éléments terrigènes (du continent), clastiques ou non et la
nature dolomitique ou calcaire de niveaux carbonatés conduisent à nuancer l’interprétation.

Le groupe inférieur (BI) a une origine terrigène essentiellement en milieu oxydé-


réducteur à la Lubi où sa base a cependant des caractères de faible profondeur. Il montre les
signes d’une instabilité marquée de l’aire de sédimentation (brèches structures d’écoulement).
Sa partie supérieure, essentiellement schistodolomitique, parait correspondre à des difficultés
d’alimentation en éléments clastiques.

Le groupe supérieur (BII) est marqué alternativement par le grand développement des
stromatolithes et de niveaux détritiques fins, ou par des dépôts assis des dolomies à cherts
correspondant à un long régime de subsidence sans guerre d’apports terrigène. Les brèches
intraformationnelles du BIIe et les calcaires souvent argileux et siliceux du sommet
témoignent respectivement de l’instabilité du bassin et de sa tendance à l’émersion en milieu
oxydant.

La discontinuité entre les deux groupes correspond réellement à un événement majeur


du dépôt.

1.2 GENERALITES SUR LES ROCHES SEDIMENTAIRES

1.2.1 INTRODUCTION

Avant de parler des roches sédimentaires et de ces différents types des roches qui
composent cette famille des roches, nous allons d’abord débiter par définir une roche.

Pour cela, par définition une roche est une accumulation des plusieurs minéraux,
en d’autre terme une roche est un agrégat hétérogène des grains et cristaux des minéraux.

Cependant, on rencontre dans la nature des roches dites monominérales tels


que : le calcaire, le grès. En outre, il existe des roches non constituer des minéraux et sont
qualifiées des roches vitreuses. Elles ne contiennent que de verre volcanique tel que :
l’obsidienne et la pierre ponce.

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En partant de la définition de la roche, on voit que les roches sont subdivisées


en trois grandes familles qui sont :

 Les roches magmatiques


 Les roches sédimentaires
 Les roches métamorphiques

La figure I.1 présentera ces trois grandes familles des roches qui constituent la
croute terrestre ainsi que les processus qui conduisent à leur formation.

Figure I.1 : formation des roches

Mais dans le cadre de notre travail, nous parlerons plus de la deuxième famille
des roches qui est celle des roches sédimentaires, laquelle famille appartiennent les roches
carbonatés.

1.2.2 PROCESSUS DE FORMATION DES ROCHES SEDIMENTAIRES

Pour bien comprendre le processus de formation de la roche sédimentaire, il


nous sera obligé de commencer par définir la roche sédimentaire, d’où par définition la roche
sédimentaire est une accumulation des sédiments issus de la destruction des reliefs et/ou
résulter des activités organiques et/ou chimique.

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Au niveau du processus de formation des roches sédimentaires, le magma est à


l'origine de la formation de la croûte terrestre, d'abord au niveau de dorsales océaniques, puis,
par addition à la croûte déjà présente, aux niveaux des points chauds et des zones de
subduction.

La première phase du cycle est constituée par la cristallisation du magma pour


former les roches ignées.

Lorsqu'elles sont amenées à la surface du globe par les processus dynamiques de


la tectonique des plaques, lors de la formation de chaînes de montagnes par exemple, et
qu'elles sont exposées aux intempéries de la surface, les roches ignées s'altèrent et se
désagrègent en particules de tailles variées. L'érosion par l'eau, la glace et le vent transportent
les particules pour former un dépôt meuble constitué de sédiments (gravier, sable, boue). Puis
ce sédiment se transforme progressivement en roche qui évidemment s'appelle une roche
sédimentaire. Cette transformation se fait selon un ensemble de processus qu'on appelle la
diagenèse, le principal processus étant la cimentation des particules entre elles.

Dans les chaînes de montagnes, une portion du matériel sédimentaire est enfouie
sous des conditions de températures et de pressions très élevées; les roches sédimentaires se
transforment alors en roches métamorphiques. Ce processus de transformation sous l'effet de
températures et de pressions élevées est le métamorphisme. Comme les roches sédimentaires,
les roches ignées peuvent aussi être soumises aux processus du métamorphisme et produire
des roches métamorphiques. Il y a des façons autres que l'enfouissement aux racines des
chaînes de montagnes pour former des roches métamorphiques, comme par exemple la
cuisson au contact d'une masse intrusive chaude.

Ces sédiments sont le résultat d’un processus qui fait intervenir la relation climat-
végétation-climat.

Ces roches exogènes, c'est-à-dire formées à la surface de la Terre sont très


répandues dans les paysages actuels et dans les temps géologiques. Elles constituent le plus
souvent des dépôts stratifiés ou strates.

Quatre processus conduisent à la formation des roches sédimentaires: l'altération


superficielle des matériaux qui produit des particules, le transport de ces particules par les

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cours d'eau, le vent ou la glace qui amène ces particules dans le milieu de dépôt, la
sédimentation qui fait que ces particules se déposent dans un milieu donné pour former un
sédiment et, finalement, la diagenèse qui transforme le sédiment en roche sédimentaire.

Le matériel sédimentaire peut provenir de trois sources : une source terrigène,


lorsque les particules proviennent de l'érosion du continent; une source allochimique, lorsque
les particules proviennent du bassin de sédimentation, principalement des coquilles ou
fragments de coquilles des organismes; une source orthochimique qui correspond aux
précipités chimiques dans le bassin de sédimentation ou à l'intérieur du sédiment durant la
diagenèse.

Figure I.2 : Formation des roches sédimentaires

Les processus de l'altération superficielle sont de trois types: mécaniques,


chimiques et biologiques. Les processus mécaniques (ou physiques) sont ceux qui
désagrègent mécaniquement la roche, comme l'action du gel et du dégel qui à cause de
l'expansion de l'eau qui gèle dans les fractures ouvre progressivement ces dernières. L'action
mécanique des racines des arbres ouvre aussi les fractures. L'altération chimique est très
importante : plusieurs silicates, comme les feldspaths, souvent abondants dans les roches
ignées, sont facilement attaqués par les eaux de pluies et transformés en minéraux des argiles
(phyllosilicates) pour former des boues. Certains organismes ont la possibilité d'attaquer
biochimiquement les minéraux. Certains lichens vont chercher dans les minéraux les éléments
chimiques dont ils ont besoin. L'action combinée de ces trois mécanismes produit des

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particules de toutes tailles. C'est là le point de départ du processus général de la


sédimentation.

Outre le vent et la glace, c'est surtout l'eau qui assure le transport des particules.
Tout le matériel transporté s'accumule dans un bassin de sédimentation, ultimement le bassin
marin, pour former un dépôt. Les sédiments se déposent en couches successives dont la
composition, la taille des particules, la couleur, etc., varient dans le temps selon la nature des
sédiments apportés. C'est ce qui fait que les dépôts sédimentaires sont stratifiés.

L'obtention d'une roche sédimentaire se fait par la transformation d'un sédiment en


roche sous l'effet des processus de la diagenèse. La diagenèse englobe tous les processus
chimiques et mécaniques qui affectent un dépôt sédimentaire après sa formation. Les
processus de diagenèse sont variés et complexes : ils vont de la compaction du sédiment à sa
cimentation, en passant par des phases de dissolution, de recristallisation ou de remplacement
de certains minéraux.

1.2.3. LES ROCHES SEDIMENTAIRES CARBONATEES

Ce sont des roches qui sont formées à partir de la précipitation des sels et autres
éléments chimiques dissous dans les eaux courantes et amenés dans le bassin de
sédimentation. Elles contiennent la calcite ( CaC O3) et /ou la dolomie [ MgCa(CO 3 )2] et
présente l’effervescence à l’acide H 2 SO4 ; HCL … Et cette précipitation suit la réaction :

2+¿+2 ¿¿
Ca

Facteurs favorables à la précipitation de CaCO3

Parmi ces facteurs nous citons :

 La température : l’augmentation de la température favorise la


précipitation de la calcite ;
 La salinité ;
 La pression partielle de CO 2 (quantité de CO 2 dissout) ;
 Le pH ;
 L’agitation de l’eau
 CaO + CO 2 ⟶ CaCO3

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Disons aussi que la précipitation du carbonate de calcium ou de la calcite


s’accompagne d’une sédimentation argileuse plus ou moins importante et le mélange qui
formera la roche peut avoir toutes les compositions intermédiaires entre celle de la calcite
pure et de l'argile pure.

Parmi les roches sédimentaires carbonatées nous retrouvons :

 Les calcaires

Le calcaire est une roche grise, matte, effervescente, avec l’acide (


H 2 SO4 , HCL , HNO3 …), quelques fois massive, souvent stratifiée, et contenant fréquemment
les fossiles. A titre de rappel, le calcaire se forme principalement par la précipitation des
minéraux carbonatés (la calcite, mais peut inclure la dolomite) dans un environnement
tropical d’eau peu profonde.

Ainsi pour qu’une roche soit traitée de calcaire, il faudrait qu’elle contienne
une grande teneur en carbonate de calcium c.à.d. au moins 50% de la calcite.

Il existe de nombreuses variétés de calcaires :

 Le calcaire coquillier est fait de reste de coquillages


 Le calcaire oolithique est fait de grains de sable ou de coquilles
enrobées de calcite
 La craie est un calcaire blanc à grain très fin.
 Les dolomies

Les roches dolomitiques dont les constituant essentiel est de la dolomie,


sont rarement constituées de dolomie pure. De ce fait, elles sont plutôt des dolomies
calcarifères. Leur dureté est supérieure à celle des roches calcaires et varie de 3.5 à 4 ; en plus,
elles ne font pas effervescence à froid à l’H2SO4 (mais plutôt à chaud).

Ces roches sont plus dures que les calcaires. Elles ont un retard à
l’effervescence. Ce sont souvent des roches mal cimentées, caverneuses. Les dolomies sont

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souvent jaunâtres et pulvérulentes. Elles sont beaucoup plus fréquentes dans les terrains
anciens que dans les terrains actuels ou subactuels.

Les roches mixtes

Dans celles-ci on a les formations suivantes :

 CaCO3 + Argile : Les marnes (roches tendres et imperméables) ;


 CaCO3 + SiO2 : Grès calcaires ( Si O2 en majorité) ;

Calcaires gréseux (CaCO3 en majorité) comme l’exemple des gaizes qui contiennent des
spicules d’éponges.

 CaCO3 + dolomite : Calcaires magnésiens ;


Calcaires dolomitiques ;
Dolomies calcareuses.

N.B : Par l’effervescence, le calcaire réagit à chaud et à froid tandis que la dolomie réagit
seulement à chaud.

1.2.4 CARACTERISTIQUES PHYSIQUES ET CHIMIQUES DES ROCHES


CALCAIRES

1.2.4.1 Caractéristiques physiques

À cause des usages dans le bâtiment et les travaux publics, les


caractéristiques mécaniques des calcaires sont importantes, d'autant que très variables.

Les calcaires peuvent être soit très adaptés, soit inutilisables, dans les
divers usages auxquels ils sont destinés (il n'y a aucune commune mesure entre un
marbre et une craie). On les soumet à divers essais : la résistance à l'usure par frottement
et l'essai de résistance aux chocs (aptitude à se casser).Les pierres calcaires sont souvent
de couleur blanche.

1.2.4.2 Caractéristiques chimiques

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Le calcaire peut être identifié car il peut être dissous par les acides tel
que l'acide chlorhydrique en solution, l'acide éthanoïque ou acétique contenu dans le
vinaigre ou encore par l'acide tartrique (il forme alors du tartrate de calcium et du CO2).
Le chauffage aux environ de 900 °C produit l'oxyde de calcium ou chaux vive avec du
CO2. Cette chaux vive réagit vigoureusement avec l'eau pour produire la chaux éteinte
ou hydroxyde de calcium. Des suspensions de chaux dans l'eau (eau de chaux)
répandues sur les murs (chaulage) réabsorbent le CO2 de l'air et les couvrent d'une
couche de carbonate de calcium.

1.3 UTILISATIONS DES ROCHES CALCAIRES

Les roches calcaires sont utilisées sous des formes granulométriques divers, en
agrégats et en moellons, mais aussi broyés, moulus ou micronisées.

Ils sont également utilisés sous différents formes chimiques tel que :

 CaCO3 : calcaire,
 CaO : chaux vive,
 Ca(OH)2 : chaux hydratée ou chaux éteinte.

L’utilisation des roches calcaires sous ces différentes formes couvre des domaines
très variés parmi lequel nous citerons :

 La construction :
 Routier et génie civil,
 Bâtiment.

D’où on voit que le ciment est réalisé avec 80% environ des calcaires et de 20%
d’argile chauffé à 1450o, avec cette composition on obtient du ciment dit « ciment portland ».

 La métallurgie et la verrerie :
 Hauts fourneaux,
 Fonderies,
 Verre,

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 Fibre de verre.

 L’environnement :
 Traitement des eaux,
 Traitement des boues,
 Traitement des déchets ménagers.

Au niveau du traitement des eaux, on voit qu’un mètre cube d’eau potable
demande 50 à 200 grammes des chaux, qui permettra la précipitation des métaux lourds et de
la floculation des boues.

CHAPITRE II : METHODE DE CLASSIFICATION DES


MASSIFS ROCHEUX

2.1 INTRODUCTION

Il existe plusieurs méthodes des classifications de masses rocheuses. Parmi toutes ces
classifications nous pouvons citer :

 Le tunnelling quality index ou le roch mass quality (Barton 1974),


 Le roch mass rating (Bieniawski 1989),
 Le geological strength index (Hoek et Brown, 1995).
Il nous est important de signaler que dans le cadre de notre travail, nous utiliserons la
classification du roch mass rating de Bieniawski 1989, mais qua cella ne tiennent nous
essayerons d’en parler des autres types de classification.

2.2 LE GEOLOGICAL STRENGTH INDEX (HOEK ET BROWN, 1995)

Cette classification des massifs rocheuses est introduite par Hoek et Brown en 1995,
Le geological strength index (GSI) est un nombre sans dimension, déterminer empiriquement,
qui varie de 5 à 85. Ce nombre peut être estimé à partir d’un examen de la qualité de la masse
rocheuse in situ. La méthode de classification GSI s’appuie donc sur deux critères à savoir : la
structure de la roche et l’état des surfaces des discontinuités.

Le geological strength index comporte vingt codes qui permettent d’identifier chaque
catégorie de masse rocheuse et d’estimer la valeur du GSI à partir des conditions de surface
des discontinuités et de leur structure.

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Le tableau suivant, nous permettra d’estimer la valeur du GSI en se basant sur les deux
critères.

Tableau II.1 : Estimation du GSI à partir d’une description géologique de la masse


rocheuse d’après HOEK ET BROWN, 1995

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Par définition, les valeurs proches de 5 correspondent à des matériaux de très


mauvaises qualités, tandis que les valeurs proches de 85 décrivent les matériaux d’excellente
qualité.

Cependant, en raison de manque des paramètres mesurables plus représentés et de la


largeur des intervalles permettant de décrire les conditions des surfaces des continuités, seules
des gammes des valeurs peuvent êtres estimés à partir de la classification GSI.

Par exemple, pour une roche fracturée avec des discontinuités ayant des conditions de
surface très bonnes, les valeurs du GSI obtenues à partir du tableau ci-haut varient entre 63 et
85.

L’imprécision apparente peut susciter des interrogations, mais Hoek indique que la
géologie n’aspire pas à une telle précision et qu’il serait simplement irréaliste d’assigner une
valeur du GSI unique à la roche avec cette méthode de classification.

2.3 LE TUNNELLING QUALITY INDEX (BARTON 1974)

Le tunnelling quality index ou le roch mass quality (R.M.Q) a été introduit par Barton,
Lien et Lunde en 1974. Cette classification des massifs rocheux est basée sur un grand
nombre de cas d’excavations souterraines. Cet indice est symbolisé par Q, il permet de rendre
compte de la qualité de surface des discontinuités afin d’en déduire le comportement
mécanique de la masse rocheuse.

Les valeurs numériques de l’indice Q varient sur une base logarithmique de 0.001 à
1000. La valeur de l’indice Q est obtenue à partir de la formule suivante :

RQD J r Jw
Q= . . [II .1]
Jn J a S . R . F .

Avec :

 RQD : est le roch quality designation index,


 Jn : est un nombre caractérisant l’ensemble formé par les familles des joints,
 Jr : est un nombre caractérisant la rugosité des joints,
 Ja : est un nombre caractérisant l’altération des joints,
 Jw : est le facteur de réduction d’eau interstitielle,
 SRF : est le facteur de réduction des contraintes.

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Les valeurs de ces six paramètres ont été déterminées par ajustements successifs à partir
du comportement d’excavation souterraine. Chacun de ces paramètres peut être estimé à partir
des tableaux suivants :

1. Le rock quality designation (R.Q.D)

R.Q.D (%) QUALITE GLOBALE DE LA MASSE


ROCHEUSE (d’après D.Deere)
90 à 100 Excellente
75 à 90 Bonne
50 à 75 Moyenne
25 à 50 Mauvaise
0 à 25 Très mauvaise

Tableau II.2 : classification R.Q.D. indice de carottage

2. Le nombre caractérisant l’ensemble formé par les familles des joints

Nombre des familles des discontinuités Jn


A Roche massive, pas ou peu des fractures 0.5 – 1.0
B Une famille des discontinuités 2
C Une famille des discontinuités et des discontinuités dispersées 3
D Deux familles des discontinuités 4
E Deux familles et des discontinuités dispersées 6
F Trois familles des discontinuités 9
G Trois familles et des discontinuités dispersées 12
H Quatre (ou) familles et des discontinuités dispersées 15
I Roche broyée 20

Tableau II.3 : classification R.M.Q. indice de fissuration Jn

3. Le nombre caractérisant la rugosité des joints

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Rugosité des discontinuités Jr


Les deux épontes sont en contact
A Discontinuité non persistante 4
B Discontinuité rugueuse ou irrégulière et ondulée 3
C Discontinuité lisse et ondulée 2
D Discontinuité lissée et ondulée 1.5
E Discontinuité plane et rugueuse ou irrégulière 1.5
F Discontinuité plane et lisse 1.0
G Discontinuité lissée et plane 0.5
Les deux épontes ne sont pas en contact
H Discontinuité avec un remplissage argileux 1.0
I Discontinuité avec un remplissage sableux graveleux ou de roche 1.0

Tableau II.4 : classification R.M.Q. indice de rugosité des joints Jr

4. Le facteur de réduction d’eau interstitielle

Effet de l’eau Jw H charges hydrostatiques en m


A Excavation hors d’eau ou avec un débit de 1.0 < 10 m
très faibles (<51/mn) localement
B Pression ou débit moyen, remplissage des 0.66 10 – 25
discontinuités occasionnellement baigné
C Pression ou débit important dans une roche 0.5 25 – 100
compétente sans remplissage dans les
discontinuités
D Pression ou débit important remplissages 0.33 25 – 100
largement baignés
E Pression ou débit exceptionnellement 0.2 – 0.1 > 100
élevée au moment de l’abatage puis
diminuant avec le temps
F Pression ou débit exceptionnellement élevé 0.1 -0.05 > 10
restant constant dans le temps

Tableau II.5 : classification R.M.Q. indice de réduction d’eau Jw

5. Le nombre caractérisant l’altération des joints

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Altération de la discontinuité Ja φ approximatif


Contact entre les deux épontes
A Remplissage imperméable, résistant fortement 0.75 --
consolidé
B Epontes non altérées, uniquement oxydées 1.0 25o – 35o
C Epontes largement altérées, enduit sans minéraux 2.0 25o – 30o
argileux, mais avec des parties sableuses
D Enduit siliceux ou sableux faiblement argileux 3.0 20o – 25o
E Enduit des minéraux faiblement frottant, c’est-à-dire 4.0 8o – 16o
kaolinite, mica… avec une petite quantité d’argile
gonflant
Epontes rocheuses restant en contact après un
léger cisaillement
F Roche désintégrée, avec des parties sableuses mais 4.0 25o – 35o
sans argile
G Remplissage argileux fortement sur-consolidé 6.0 16o – 24o
H Remplissage argileux faiblement à moyennement 8.0 12o – 16o
sur-consolidé
I Remplissage argileux avec minéraux gonflants ex : 8.0 – 12.0 6o – 12o
montmorillonite, la valeur de Ja dépend du
pourcentage des minéraux expansifs et des conditions
d’hydratation
K Zones ou bandes de roche désintégrée 6.8
L ou broyée avec des conditions 8.0

M d’argile identiques aux cas G, H et I


N Zones ou bandes de matériau siliceux, ou sableux 5.0
avec une faible teneur en argile
P Zones ou bandes de matériau argileux 10.0 – 13.0 6o – 24o
Q épaisses avec des conditions sur les minéraux 13.0 – 20.0
R argileux identiques aux cas G, H et I

Tableau II.6 : classification R.M.Q. indice du niveau d’altération Ja

6. Le facteur de réduction des contraintes

Facteur de contrainte σc/σ1 σt/σ1 SRF

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Ouvrages souterrains rencontrant des


zones altérées susceptibles d’induire
des instabilités de masse rocheuse lors
de l’excavation
A Multiples zones d’altérations 10.0
contenant des argiles ou des matériaux
chimiquement dégradé
B Une zone d’altération isolée contenant 5.0
des argiles ou du matériau chimiquement
dégradé, à une profondeur inférieur à 50
m
C Idem mais profondeur > 50 m 2.5
D Multiple zones de cisaillement dans la 7.5
roche compétente sans argile
E Zone de cisaillement isolé dans la 5.0
roche compétente, sans argile,
profondeur inférieur à 50 m
F Idem mais profondeur > 50 m 2.5
G Discontinuités ouverte, roche 5.0
fortement fracturée
Roches compétentes – Etat de
contrainte
H Faible contrainte, faible profondeur > 200 > 13 2.5
I Contrainte moyenne 10 – 200 0.66 – 13 1.0
J Contrainte importante, structure 5 -10 0.33 – 0.66 0.5 – 2
fortement comprimée
K Ecaillage moyen 2.5 – 5 0.16 – 0.33 5 – 10
L Ecaillage important < 2.5 < 0.16 10 - 20
Roches poussantes, déformations
importante
M Pression de déformation moyenne 5 – 10
N Pression de déformation élevée 10 – 20
Roches gonflantes
O Pression de gonflement moyen 5 – 10

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P Pression de gonflement élevé 10 - 20

Tableau II.7 : classification R.M.Q. facteur de réduction des contraintes S.R.F

Apres l’estimation des différentes valeurs de ces six paramètres qui nous permettent
d’obtenir la valeur de l’indice Q, le tunneling quality index, peut alors être considéré comme
une fonction de seulement trois paramètres, qui sont de mesure directe :

 R.Q.D/Jn : se rapporte à la structure du massif. C’est une mesure de la dimension


des blocs élémentaires varient de 200 à 0.5,
 Jr/Ja : c’est rapport fournit une valeur de la rugosité des joints et du degré
d’altération des épontes, en d’autre terme c’est une mesure de la résistance au
cisaillement,
 Jw/S.R.F : c’est rapport indique les contraintes actives globales et hydraulique. Il
est en rapport avec l’état des contraintes et il est plus difficile à définir sur base
physique.

Par la, nous pouvons voir que la classification des massifs rocheux avec la méthode
de Barton est importante, car avec le roch mass quality, en sachant la valeur de l’indice Q et la
nature de l’ouvrage représenté par l’indice E.S.R, nous pouvons déterminer la portée du toit
d’excavation sans soutènement à partir de la figure suivante :

Nature de l’ouvrage E.S.R


A Galeries temporaires des mines, etc. 3.5
B Puits verticaux :
 Section circulaire 2.5

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 Section rectangulaire 2.0


C Galerie permanentes des mines, galeries hydrauliques 1.6
d’aménagements hydro-électriques (à l’exclusion des galeries
à forte charge), galeries pilotes, etc.
D Salles de stockage, usines de traitement d’eau, tunnels 1.3
secondaires routiers et ferroviaires, cheminées d’équilibre,
galeries d’accès, etc.
E Usines électriques, principaux tunnels routiers et ferroviaires, 1.0
abris atomiques, entrées en galeries, croisements, etc.
F Usines nucléaires, gares ferroviaires, aménagement sportifs ou 0.8
publics, installation industrielles, etc.
Tableau II.8 : valeur d’E.S.R suivant la nature de l’ouvrage

Figure II.1 : estimation de la portée admissible d’un ouvrage souterrain (d’après


Barton)

2.4 LE ROCH MASS RATING (BIENIAWSKI 1989)

2.4.1 INTRODUCTION

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En 1976, Bieniawski a publié le détail d’une classification des masses


rocheuses intitulée Geomechanics classification on the roch mass rating (R.M.R) system.
Depuis la version originale, certaines modifications ont été apportées. Désormais, plusieurs
variétés de la classification de Bieniawski sont disponibles. Les versions 1976 et 1989 sont les
plus couramment utilisées. Dans notre travail, nous utiliserons la version 1989.

2.4.2 CLASSIFICATION DE BIENIAWSKI

La classification de Bieniawski est une classification qui consiste à donner une


cote à une masse rocheuse. La classification de Bieniawski (1989) est une fonction de cinq
paramètres fondamentaux qui nous permettra de classifier les roches.

Voici donc les cinq paramètres :

 La résistance à la compression de la roche intacte c’est-à-dire sans fissure,


 La valeur de l’indice R.Q.D pour la masse rocheuse,
 L’espacement des discontinuités,
 L’état de discontinuités (remplissage ou pas, qualité des matériaux de
remplissage),
 Les conditions d’écoulement dans les discontinuités ou venue d’eau.

Chaque paramètre reçoit une note pour aboutir par addition à la note globale
caractérisant ainsi la qualité de la roche. Cette note globale varie de 0 à 100.

2.4.2.1 la résistance en compression

La résistance d’un matériau est sa capacité à supporter sans faillir une


contrainte qui lui est appliquée. La contrainte appliquée peut être un étirement, une
compression ou un cisaillement. Pour notre travail, nous nous intéresserons uniquement à la
contrainte de compression simple.

La résistance à la compression concerne les charges maximales qui


peuvent être ajoutée au matériau d’isolation avant que celui-ci n’atteigne une certaine
déformation.

La résistance à la compression est déterminée lorsque l’échantillon de


test se rompt et qu’une déformation du matériau est observée. Dans notre travail la résistance

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en compression simple sera déterminée sur des échantillons de la roche calcaire des
dimensions H= 2D, avec H la hauteur et D le diamètre de l’échantillon.

2.4.2.2 le rock quality designation (R.Q.D)

Le rock quality designation (R.Q.D) a été développé par Deere et al en


1967 afin de donner une estimation qualitative de la fracturation influençant le comportement
de la masse rocheuse à partir de l’examen des carottes obtenues. Le R.Q.D est défini comme
le pourcentage des morceaux de longueur supérieure à 10 cm intact sur sa longueur totale de
forage. Le R.Q.D est donné par la formule suivante :

RQD=
∑ longueurs des carottes >10 Cm [II .2]
longueurs totale de la passe sondage

Pour obtenir une bonne indice du R.Q.D, certaines conditions sont à


respecter tel que :

 Les diamètres des carottes,


 A la mesure des longueurs des éléments au niveau de l’axe,
 A la prise en compte uniquement des discontinuités naturelles,
 A l’établissement du R.Q.D de la sortie du carottier, afin d’éviter d’une
éventuelle évolution du matériau par gonflement, libération des
contraintes,…

Apres le calcul du R.Q.D, la qualité du massif sera obtenue suivant le tableau :

R.Q.D (%) QUALITE GLOBALE DE LA MASSE

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ROCHEUSE (d’après D.Deere)


90 à 100 Excellente
75 à 90 Bonne
50 à 75 Moyenne
25 à 50 Mauvaise
0 à 25 Très mauvaise

Tableau II.9 : Indice de carottage (R.Q.D)

Il nous sera très nécessaire de signaler que faute de moyen à notre disposition
d’effectuer de sondage carottant sur la roche calcaire pour le calcul très exact du R.Q.D, nous
serons obligés d’effectuer un calcul du R.Q.D de façon manuel in situ en se plaçant devant un
flanc du massif du calcaire.

2.4.2.3 les discontinuités

Une discontinuité est défini comme étant « toute cassure mécanique ou


fracture ayant une résistance en tension négligeable dans la roche. (Priest, 1993) ».

Il existe plusieurs types des discontinuités parmi laquelle nous pouvons


énumérer les plus courants :

 Les plans de stratification : il est entre les strates dans les


massifs sédimentaires, leurs extensions peuvent être grandes,
 Les contacts lithologiques : il est entre deux matériaux
différents,
 La diaclase : c’est une discontinuité séparent deux
compartiments sans mouvement relatif. Il s’agit d’une cassure
non suivie de déplacement,

 La faille : c’est une discontinuité séparent deux compartiment


avec déplacement relatif des compartiments rocheux situé de
part et d’autres du plan de fracture.

Apres avoirs énuméré les différents types des discontinuités, nous


voyons que les discontinuités sont caractérisées par huit paramètres à savoir :

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 L’orientation : c’est la position du plan de la discontinuité dans l’espace. L’orientation


permet d’établir le classement en famille directionnelles des discontinuités,
 L’espacement : c’est la distance entre deux discontinuités les plus proches d’une
même famille mesurée perpendiculairement à celles-ci,
 L’extension : l’extension ou la taille des discontinuités correspond à la surface totale
de la discontinuité dans l’espace,
 La rugosité : est l’ondulation de la surface des discontinuités à toutes les échelles, ce
paramètre contrôle la résistance au cisaillement de la discontinuités et mobilisation ou
non de phénomène de la dilatation,
 L’altération des épontes : ça agit sur la déformation, sur la possibilité de mobiliser de
distance et donc sur la résistance au cisaillement,
 L’ouverture : c’est la distance entres les épontes comptées perpendiculairement au
plan de discontinuité,
 Remplissage,
 Présence d’eau.

Apres avoir expliqué quelque paramètre de la classification de Bieniawski, chaque


paramètre de cinq paramètres fondamentales devra recevoir une cote. Cette cote sera obtenue
à partir du tableau suivant :

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Tableau II.10 : paramètres de la classification des roches d’après la méthode de Z.


Bieniawski (1989)

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Cette appréciation générale doit ensuite être ajustée pour tenir compte de l’orientation
et de la fracturation par rapport à l’axe de l’ouvrage à creuser suivant le tableau :

Tableau II.11 : note d’justement pour l’orientation des joints

Apres l’addition des notes obtenues pour le cinq paramètres principaux et à l’issue des
ajustements qui tiennent compte de l’orientation de la fracturation, on utilisera le tableau
suivant pour déterminer :

 la classe de la roche (de très bon à très médiocres),


 le temps pendant lequel une excavation est stable sans soutènement.

Note globale 100-81 80-61 60-41 40-20 <20


Classe de Très bon Bon Rocher Rocher Rocher très
rocher et rocher rocher moyen Médiocre médiocre
description
Temps de 10 ans pour 5 6 mois pour 1 semaine 5 heures pour 10 min pour
tenue moyen m de portée 4 m de portée pour 3 m de 1.5 m de 0.5 m de
portée portée portée

Tableau II.12 : classe de rocher suivant la classification de Bieniawski après


l’application de la note d’ajustement

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La note globale qui sera ainsi obtenue sera qualifiée de « roch mass rating ou
R.M.R ».

Entre la classification de Bieniawski et celle de Barton, il existe plusieurs corrélations


empiriques mais la plus célèbre et la plus utilisé est la suivante :

R.M.R= 9ln Q + 44

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CHAPITRE III : ANALYSE GEOMECANIQUE ET CLASSIFICATION

DES MASSIFS ROCHEUX DU SUPER GROUPE DE MBUJIMAYI

3.1 INTRODUCTION

L’analyse géomecanique de la roche calcaire de Bena Kabongo sera basé


principalement sur la détermination des caractéristiques mécanique de la roche calcaire, en
d’autre terme, pour notre travail, il sera principalement question de la détermination de la
résistance en compression simple de la roche calcaire. A cette analyse géomecanique nous y
ajouterons une description macroscopique des différents flancs d’affleurements répertorier sur
notre zone d’étude, c’est-à-dire l’indentification de sa couleur, son effervescence, la
constitution de ces cristaux et la granulométrie de ces cristaux.

3.2 DESCRIPTION MACROSCOPIQUE DE LA ROCHE CALCAIRE

3.2.1 INTRODUCTION

Pour réaliser la description macroscopique, nous nous sommes servis de la


carte géologique du degré carré de Mbujimayi pour localiser la zone d’étude.

Ainsi, pour parvenir à répertorier tous les flancs calcaires de notre zone
d’étude, nous nous sommes servis :

 De l’acide sulfurique (H2SO4) pour l’identification de la roche calcaire en effectuant


le test d’effervescence sur de cassure fraiche,
 Du GPS Garmin pour la localisation du flanc,
 De la boussole pour la détermination de la direction,
 Du marteau de géologue pour la réalisation de cassure fraiche et du prélèvement des
échantillons.

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3.2.2 LES FLANCS DES AFFLEUREMENTS CALCAIRES DE LA CARRIERE


DE BENA KABONGO

3.2.2.1 Localisation

Les flancs des affleurements calcaires de la région géologique de


Mbujimayi sont localisés dans la partie supérieure du super groupe de Mbujimayi (BIIe).
C’est dans cette zone où l’on retrouve les roches calcaires en grande quantité.

Dans le cadre de notre travail, la carte géologique (S7/23), nous a


permis de repérer tous les flancs des affleurements calcaires du super groupe (BIIe).

Nous avons délimité notre zone de recherche qui s’étend dans la zone
située entre 23° 35'30’’ à 23° 43'30’’ longitude Est, puis de 6° 4'30’’ à 6°09'30’’ latitude Sud,
c’est dans cette zone où nous avons réalisé notre travail de recherche.

3.2.2.2 Identifications des flancs des affleurements calcaires

Les minéraux de classe carbonate (calcaire, dolomie,…) sont


décomposés chimiquement par les acides. C’est un phénomène qu’on qualifie
d’effervescence, qui se manifeste physiquement par un bouillonnement. Selon les minéraux
carbonatés, cette effervescence se produit sur la masse minérale même ou sous la poussière à
froid ou à chaux. Ceci est le principe d’une analyse microchimique d’identification de la
roche calcaire sur terrain.

Ainsi sur terrain, pour distinguer les flancs des affleurements calcaires
de dolomies, nous avons utilisés l’acide sulfurique (H2SO4) pour faire une analyse
microchimique ou le test d’effervescence à froid. Les roches calcaires font effervescence à
chaux ou à froid, alors que les roches dolomitiques ne font effervescence uniquement qu’à
chaux.

Le principe de ce test consiste à faire une cassure fraiche sur la roche et


ensuite pulvérisée sur la cassure fraiche une goutte de l’acide sulfurique (H2SO4) pour voir la

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réaction de la roche. Ce principe, nous a permis d’identifier les flancs des affleurements
calcaires de notre zone de travail.

3.2.2.3 Présentation des résultats

Les résultats des différents affleurements répertoriés dans notre zone de


travail sont présentés sous forme d’un tableau. Dans notre zone de travail à Bena Kabongo,
nous avons recensé 12 flancs des affleurements qui sont décrits dans le tableau suivant :

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TABLEAU III.1 : RESULTATS DES FLANCS DES AFFLEUREMENTS REPERES A BENA KABONGO

N° village Description Coordonnées Date Levé par


Couleur : grise foncé S :06°07’36’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
PM 01 Bena Kabongo Effervescence : moyenne E :23°39’07’’
Cristaux : petit altéré A : 513m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine
Couleur : grise claire S : 06°07’37’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
PM 02 Bena Kabongo Effervescence : moyenne E : 23°39’07’’
Cristaux : massif A : 513m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine
Couleur : grise claire S : 06°07’37’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
PM 03 Bena Kabongo Effervescence : moyenne E : 23°39’09’’
Cristaux : massif A : 522m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine
Couleur : grise claire S : 06°07’40’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
PM 04 Bena Kabongo Effervescence : moyenne E : 23°39’9’’
Cristaux : petits cristaux A : 517m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine altéré
Couleur : grise foncé S : 06°07’42’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
PM 05 Bena Kabongo Effervescence : moyenne E : 23°39’09’’
Cristaux : altéré A : 516m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine
Couleur : grise foncé S :06°07’44’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
PM 06 Bena Kabongo Effervescence : moyenne E :23°39’10’’
Cristaux : petits cristaux A : 523m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine
PM 07 Bena Kabongo Couleur : grise claire S : 06°07’47’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
Effervescence : moyenne E : 23°39’10’’
Cristaux : petits cristaux A : 523m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine

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PM 08 Bena Kabongo Couleur : grise foncé S : 06°07’47’’ 01/09/2017 Peter MGENI et


Effervescence : moyenne E : 23°39’10’’
Cristaux : petits cristaux altérés A : 517m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine
PM 09 Bena Kabongo Couleur : grise claire S : 06°07’51’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
Effervescence : forte E : 23°39’09’’
Cristaux : petits cristaux A : 515m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine
PM 10 Bena Kabongo Couleur : grise foncé S : 06°07’53’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
Effervescence : forte E : 23°39’10’’
Cristaux : petits cristaux A : 523m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine
PM 11 Bena Kabongo Couleur : grise foncé S :06°07’54’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
Effervescence : forte E :23°39’10’’
Cristaux : petits cristaux A : 521m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine
PM 12 Bena Kabongo Couleur : grise claire S : 06°07’55’’ 01/09/2017 Peter MGENI et
Effervescence : moyenne E : 23°39’11’’
Cristaux : petits cristaux A : 508m Fariala Muchanga
Granulométrie : fine

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Apres avoir répertorié les affleurements de roches calcaires dans notre zone de travail,
nous nous sommes servi de la carte cartographique des affleurements calcaires de la région
géologique de Mbujimayi pour le situé sur la carte. Les affleurements calcaires de Bena
Kabongo sont encadrés dans un carré sur la carte.

Figure III.1 : carte cartographique des affleurements calcaires de la région de Mbujimayi

Source : Victor MUCHANGA (T.F.C, U.M, 2009 – 2010)

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3.2.2.4 Observations

Apres un parcours dans notre zone de travail où nous avons localisé les
affleurements de Bena Kabongo, notre constant est le suivant :

Les affleurements de Bena Kabongo sont surtout des stromatolithes à coloration grise
foncé et grise claire. Ils ne sont pas constitués d’un même dépôt. Ils sont constitués des petits
cristaux pour la plus part et n’occupent pas un même volume.

Pour ce qui est de l’aspect extérieur, les affleurements de notre zone de travail sont du
type en flanc.

Les affleurements calcaires sont souvent stratifier et cette stratification a été mise en
évidence par l’altération chimique.

Les parties supérieures sont souvent désagrégées et peuvent facilement être emportées
par les eaux de ruissellement et dans notre cas les affleurements apparaissent à proximité de la
rivière Lubilanji et enfin d’autres sont dues à l’action de l’homme et aux conditions
atmosphériques tels que les pluies et les vents.

Lors de notre passage dans notre zone de travail, nous avons prélevé quelques
échantillons qui nous ont permis de réaliser une étude géomecanique au laboratoire
géotechnique LAGEMAC de l’université de Mbujimayi pour la détermination de la résistance
en compression simple de la matrice rocheuse de la roche calcaire.

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3.3 ETUDE GEOMECANIQUE DE LA ROCHE CALCAIRE

3.3.1 LES ESSAIS DE LABORATOIRE

La détermination des propriétés mécanique et de résistance de la matrice


rocheuse s’obtient soit par des essais in situ, soit par des essais de laboratoire. Pour notre
travail, nous allons nous limiter uniquement qu’aux essais basiques, c’est-à-dire aux essais de
compression simple.

Ces essais sont effectués sur base des blocs d’échantillons arrachés de tous les
affleurements de la carrière de Bena Kabongo faute des sondages géotechniques, d’où
l’opération de forage carottant dans la préparation des échantillons est nécessaire.

3.3.2 PREPARATIONS DES ECHANTILLONS

La préparation des échantillons est une opération qui consiste à apprêter les
éprouvettes à l’essai. En générale, on admet d’après les règles de la société internationale de
mécanique des roches que les échantillons destinés aux essais de compression ont un
élancement 2, c’est-à-dire que la hauteur est le double de la taille du diamètre, d’où l’on a
H=2D. Les faces des échantillons sont ensuite polies à une tolérance de 0.015m, de sorte que
le chargement de l’échantillon soit uniforme pour toute la facette afin d’éviter la rupture
précoce de l’échantillon.

Voici donc la suite de différentes opérations par lesquelles passe un bloc


d’échantillon pour sa préparation avant de passé aux essais de mécanique des roches :

 Forage carottant avec foreuse


 Sciage avec une disqueuse
 Polissage avec une disqueuse

Selon les types des résultats attendus, les échantillons sont instrumentés ou pas.
Pour les essais de compression simple instrumentés, c’est coller des capteurs des
déformations au milieu de l’échantillon. Les capteurs donnent la possibilité de pouvoir
mesurer au cours de l’essai des déformations longitudinales et transversales. Faute de ces
capteurs au laboratoire LAGEMAC et vue l’objectif que nous nous sommes assignés pour
notre travail, nous nous limiterons qu’au prélèvement de la valeur max de la résistance en
compression simple de la matrice rocheuse de la roche calcaire.

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3.3.3 ESSAI DE COMPRESSION SIMPLE

1. Principe de l’essai en compression simple

L’essai de compression simple consiste à soumettre une éprouvette


cylindrique de la roche calcaire d’élancement 2, c’est-à-dire dont le rapport
hauteur/diamètre est égale à 2. Hormis une éprouvette cylindrique, on peut utiliser une
éprouvette parallélépipédique. L’essai de compression simple s’effectue à l’aide d’une
presse hydraulique de compression.

Le paramètre mécanique déterminé pendant notre essai est évidemment


la résistance en compression simple, c’est-à-dire le pic de la résistance déterminé à partir
de la courbe de l’essai (σ, ɛ).

Figure III.2 : Echantillons avant l’essai en compression simple

2. Présentation des résultats de l’essai en compression simple

Lors de passage dans notre zone de travail, nous avons prélevé des
échantillons de la roche calcaire de couleur grise claire et grise foncé sur lesquels nous
avons effectués des essais de compression simple.

Les essais de compression ont été réalisés sur 10 échantillons de forme


cylindrique au laboratoire LAGEMAC dont les résultats seront repris dans le tableau
suivant :

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Calcaire grise-claire calcaire grise-foncé

Echantillons σc (MPa) Echantillons σc (MPa)


E1 32.29 E1 36.06
E2 16.7 E2 48.59
E3 91.23 E3 92.61
E4 51.34 E4 56.32
E5 65.2 E5 65.72

Tableau III.2 : Résultats des essais en compression simple

Figure III.3 : Echantillon dans la presse hydraulique

Figure III.3 : Echantillons après l’essai en compression simple

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3. Les facteurs influençant les résultats de l’essai en compression simple

Bien que les essais des compressions simples soient réalisés au


laboratoire dans des conditions isolé de l’extérieur, il existe quelques facteurs qui
influencent la courbe de contrainte et déformation (σ, ɛ).

Parmi ces facteurs qui influencent les résultats d’un essai de


compression simple au laboratoire nous pouvons citer :

 La forme et les dimensions des éprouvettes,


 Les conditions d’appuis,
 L’humidité de l’échantillon,
 La vitesse de mise en charge,
 La température de l’essai,
 L’orientation,
 La fissuration de l’échantillon.

3.1 La forme des éprouvettes et les conditions d’appuis

Lors d’un essai de compression simple, nous remarquons que la


résistance en compression simple mesurée une matrice rocheuse de forme cubique est
différente que celle mesurée sur une matrice rocheuse de forme cylindrique.

En ce qui concerne les conditions d’appuis, il faudra s’orienté


vers une conception permanente d’appui. Cette conception permanente permettra d’avoir une
répartition uniforme de la pression sur l’éprouvette. Pour cela, il faut que les bases restent
planes et en parallèles.

En énumérant les principes de forme des éprouvettes et des


conditions d’appui paraissent simple à effectuer mais en pratique personne n’est encore
parvenu parfaitement à les respecter intégralement.

3.2 La vitesse de mise en charge

Pendant un essai de compression simple, la vitesse de mise en


charge à une influence sur les valeurs de la résistance en compression simple obtenue à la fin
de l’essai. Cette influence dépend généralement des caractéristiques de déformation du
matériau.

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Par-là, nous remarquons que d’une manière générale, la


résistance en compression et la rigidité augmente avec la vitesse de mise en charge.

3.3 L’humidité de l’échantillon

L’humidité de l’échantillon a de l’influence sur la valeur de la


résistance en compression simple obtenue après l’essai de compression. Pour cela, la
résistance en compression simple de la roche diminue quand l’humidité de l’échantillon est
élevée. Cette diminution de la résistance en compression simple peut varier de quelque
pourcent à quelque dizaine de pourcent de la valeur réelle de la résistance de la roche.

3.3.4 CLASSIFICATION DE LA ROCHE CALCAIRE

Plusieurs auteurs ont établie des classifications des massifs rocheux à partir des
données géotechniques. Nous allons procédés à une classification des roches d’après la
résistance à la compression. Cette classification a été réalisée par la GECAMINES.

La GECAMINES classe les roches en fonction de la résistance à la compression


de la manière que montre le tableau ci-dessous :

Résistance à la
Catégories Descriptions
compression
Roches tendres qui s’effritent sous des coups avec la
2 pointe d’un marteau de géologue, se coupe avec un <25MPa
couteau de poche.
Roches moyennement tendres. Ce type de roche se
marque profondément avec la pointe du marteau sous
2-2D 25 à 50MPa
des coups fermes, se gratte difficilement avec un
marteau de poche.
Roches modérément dures, la surface de roche ne peut
être grattée avec un couteau, des fermes coups avec un
2D 50 à 100MPa
marteau de géologue produisent des faibles
indentations.
Roches dures, on obtient un échantillonnage moyen
3 100 à 200MPa
avec un coup ferme d’un marteau de géologue.
Roches très dures, un échantillon s’obtient après
3D >200MPa
plusieurs coups avec un marteau de géologue.
Tableau III.3 : Classification des roches d’après la résistance à la compression (GCM)

D’après le tableau III.5, on constate que les roches calcaires de Bena Kabongo
peuvent être classifiées comme le montre le tableau suivant :

Type de roche σc (MPa) Observation

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Calcaire grise claire 51.35 Roche modérément dure


Calcaire grise foncé 59.86 Roche modérément dure

Tableau III.4 : classification des roches calcaires de la carrière de Bena Kabongo

Ceci nous permet de dire que vu le résultat ci-haut, que d’une manière générale
les roches calcaires de Bena Kabongo sont des roches mi-dure.

3.4 INDICE DE QUALITE DE LA ROCHE CALCAIRE

3.4.1 INTRODUCTION

Apres la classification de la roche calcaire suivant sa résistance à la


compression simple, nous voyons que les essais de laboratoire qui ont été effectués sur les
matrices rocheuses de la roche calcaire isolé de son environnement, c’est-à-dire exemptés de
toute fracture et des conditions atmosphérique extérieures. Les valeurs des résistances à la
compression simple prélevée au laboratoire ne sont pas représentatives vue les conditions
rencontrés sur terrain. D’où, il est nécessaire et important de corriger ces valeurs en tenant
compte de fracturation afin d’avoir une idée plus générale de l’indice de qualité de la roche.

Pour cela, pour notre travail, nous allons utiliser la méthode ou le critère de
BIENIAWSKI pour le passage des propriétés du laboratoire à leurs propriétés réelles sur
terrain.

3.4.2 CALCUL DE L’INDICE DE QUALITE DE LA ROCHE CALCAIRE AVEC LE


ROCK MASS RATING (R.M.R) DE BIENIAWSKI

Comme nous l’avons expliqué au point 2.4, le critère de classification des


massifs rocheux de BIENIAWSKI utilise cinq paramètres fondamentaux à savoir :

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 La résistance à la compression de la roche intacte c’est-à-dire sans fissure,


 La valeur de l’indice R.Q.D pour la masse rocheuse,
 L’espacement des discontinuités,
 L’état de discontinuités (remplissage ou pas, qualité des matériaux de
remplissage),
 Les conditions d’écoulement dans les discontinuités ou venue d’eau.
Chaque paramètre reçoit une note pour aboutir par addition à la note globale caractérisant
ainsi la qualité de la roche. Cette note globale varie de 0 à 100, voir le tableau II.10.

3.4.2.1 La résistance à la compression


Les formations des roches calcaires de la carrière de Bena Kabongo ont en
moyenne une résistance en compression comprise entre 50 et 100 MPa. D’où par conséquence
la note de 7 selon le tableau II.10.

3.4.2.2 Le rock quality designation (R.Q.D)


Nous avons pu réaliser cinq sondages sur un flanc fictif de 700 centimètres
dont les résultats sont énumérés dans le tableau suivant :

Sondage Coordonnées R.Q.D Observations


géographique
(UT M)
0792922
MG01 9322327 (581/700)*100=83% Bonne
Elévation 528
0792924

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MG02 9322327 (525/700)*100=75% Bonne


Elévation 528
0792929
MG03 9322327 (504/700)*100=72% Moyenne
Elévation 528
0792932
MG04 9322328 (524/700)*100=76% Bonne
Elévation 528
0792934
MG05 9322329 (506/700)*100=73% Moyenne
Elévation 528
MG06 0792920
9322327 (605/700)*100=86% Bonne
Elévation 528
MG07 0792919
93223226 (568/700)*100=81% Bonne
Elévation 528
MG08 0792936
9322329 (482/700)*100=69% Moyenne
Elévation 528
MG09 0792917
9322326 (586/700)*100=84% Bonne
Elévation 528
MG10 0792937
9322328 (518/700)*100=74% Moyenne
Elévation 528

Tableau III.5 : différentes valeurs du R.Q.D après sondage


Apres le calcul du R.Q.D sur différent sondage, nous avons remarqué le rock quality
designation de la roche calcaire de Bena Kabongo varie entre 75 et 90, d’où la note de 17 lui
sera attribué selon le tableau II.10.

3.4.2.3 L’espacement des joints


L’espacement des joints des discontinuités observé sur la plus part des roches
calcaires de Bena Kabongo sont inférieures à 50 mm, d’où la note de 0 selon le tableau II.10.

3.4.2.4 La nature des joints

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La nature des joints est telle que la surface est légèrement rugueuses
d’épaisseur inférieur à 1 mm et les épontes sont altérées, d’où la note de 12 selon le tableau
II.10.

3.4.2.5 Le venue d’eau


Les conditions d’écoulement dans les discontinuités sont telles que les joints
sont à sec, c’est-à-dire il y’a aucune venue d’eau, d’où la note de 10 selon le tableau II.10.
Après addition de toutes ces notes, nous obtenons la note globale de 46. La note
globale ainsi obtenue devra être ajusté pour tenir compte de l’orientation et de la fracturation
suivant le tableau II.11. Cet ajustement, nous permettra de déterminer la classe de la roche
calcaire et le temps pendant laquelle une excavation est stable sans soutènement.

Apres ajustement suivant le tableau II.11, pour un creusement parallèle par rapport à la
famille préférentielle des joints de pendage 45-90o, nous obtenons une note finale soit de 41
qui est le rock quality rating de la roche calcaire.
Nous constatons que les roches calcaires de la carrière de Bena Kabongo suivant le
tableau II.12 sont des roches moyenne et qu’une excavation de 3 m de portée peut être stable
pendant 1 semaine sans soutènement.

CONCLUSION

Notre travail a porté sur « la classification des matériaux carbonatés du super


groupe de Mbujimayi suivant la méthode de BIENIAWSKI, cas des calcaires de la carrière

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de Bena Kabongo ». Ce travail a été pour nous une autoformation dans le domaine de
mécanique des roches et d’avoir aussi une idée plus claire sur l’indice de qualité des roches
calcaires de notre zone de travail.

Pour arriver au terme de notre travail et d’obtenir les résultats attendu, nous avons
recouru aux techniques scientifiques.

En effet, dans le premier chapitre nous avons exposé les généralités sur le super
groupe de Mbujimayi et sur les roches sédimentaires, dans le second nous avons présenté les
différentes méthodes de classification des massifs rocheux notamment la méthode de
classification de rock mass rating de Bieniawski que nous avons utilisé dans notre travail et
enfin dans le dernier chapitre, nous avons effectué une description macroscopique et
géomecanique de la roche calcaire. Cette étude géomecanique, nous a permis de déterminer
l’indice de qualité de la roche calcaire.

Par-là, nous voyons que les roches calcaires sont des roches qui se prêtent à plusieurs
applications. Elles sont utilisées comme granulat dans la fabrication de bêton et constitue la
matière première dans la fabrication du ciment. Concernant notre ville de Mbujimayi, les
roches calcaires sont utilisées dans la plus part de cas comme moellons à bâtir et aussi comme
concassé dans la préparation du bêton.

De ce fait, une étude plus approfondie s’avèrerai importante qui perpétrera la


détermination de la composition chimique des différents affleurements de la carrière de Bena
Kabongo. Cette étude permettra d’avoir une idée plus claire et plus générale sur les différentes
applications et usages de la roche calcaire en fonction des paramètres tels que le pourcentage
en CaO, Al2O3, Fe2O3, et SiO2. Cette étude plus approfondie permettra de savoir si les
affleurements des roches calcaires de Bena Kabongo sont des calcaires à ciment ou à chaux
ou encore des calcaires à applications variées.

Les roches calcaires de la carrière de Bena Kabongo sont des roches moyennes et
qu’une excavation de 3 m de portée sans soutènement peut être stable pendant 1 semaine sans
soutènement. Tout ceci, a été obtenue après l’obtention de la note globale finale de la roche
après ajustement soit de 41.

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Nous sommes loin de prétendre que ce travail a été parfaitement réalisé, car étant un
être humain et imparfait, notre nature est entachée des petites erreurs dans la réalisation de
notre travail. Notre souhait le plus majeur est que d’autre travail soit réalisé dans le même
ordre d’idée tel que : la détermination de la résistance en compression de la roche calcaire en
place.

Bibliothèques

1. E. KAMBAJA, Cours d’initiation à la recherche scientifique, 2ème graduat


sciences appliquées, U.M, 2015-2016, inédit.

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2. T. MADIENGA, Cours de géologie générale, 3ème graduat mines, U.M, 2016-2017,


inédit.
3. D. NGOIE NSENGA, Cours de mécanique des roches, 3ème graduat mines, U.M,
2003-2004, inédit.
4 V. FARIALA MUCHANGA, Cartographie SIG des affleurements calcaires de la
région de Mbujimayi, travail de fin de cycle, U.M, 2009-2010, inédit.
5 E. TSHIMANGA, Analyse de la sensibilité des paramètres géomecanique sur la
stabilité d’un talus rocheux, cas de la mine à ciel ouvert de Kilamusembu, travail
de fin d’étude, U.M, 2009-2010, inédit.
6 L. CHANTRON, Formalisations des critères des descriptions d’un massif-mise au
point d’une feuille de saisie des discontinuités, Nancy, 8 et 9 octobre 2002.
7 J.P PIGUET, Méthodes des classifications de masses rocheuses fracturées, la
presse de l’école des mines, Paris, 2000.
8 J.P KATSHIDIKAYA, Cours de mécanique des roches, faculté polyethnique de
Mons, 2007.
9 A. GIRAUD, Méthodes des classifications des terrains et utilisations dans la
conception des projets, Université Laval, 2003.
10 M. SOULEY, Roche sédimentaire-calcaire, Université Pierre et Marie Curie,
septembre 2000.
11 K. BESNARD, Evolution physico-chimique des matériaux carbonatés en milieu
triphasique, Université Paris-sud, 2003.

ANNEXE

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Figure 1 : La carottese Figure 2 : Flanc fictif du sondage

Figure 3 : La presse hydraulique

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