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Table des matières
LISTE DES FIGURES ............................................................................................................................... 2
1. Introduction ......................................................................................................................................... 3
2. METHODOLOGIE ............................................................................................................................ 4
2.1. Fabrication de la roche artificielle ............................................................................................. 4
2.2. Caractérisation du matériau ...................................................................................................... 5
2.3. Evaluation du prototype ............................................................................................................. 5
3. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES REULTATS .................................................... 6
4. CONCLUSION ................................................................................................................................... 9
BIBLIOGRAPHIE.................................................................................................................................... 10
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LISTE DES FIGURES
Figure 1 Massif rocheux fracturé aléatoirement ........................................................................................... 3
Figure 2 Prototype de la roche fracturée aléatoirement ............................................................................... 4
Figure 3 Eprouvettes à soumettre aux essais ................................................................................................ 5
Figure 4 UCS et module de Young des échantillons 3DP en fonction du taux de liant (W) ........................ 6
Figure 5 Résistance à la traction de la fonction de l’éprouvette 3DP du taux de liant (W) .......................... 7
Figure 6 Tests de courbes de cisaillement et de dilatation pour (H=0,5 et σ=0,75) à différentes contraintes
normales : 1,2MPa (rouge), 0,8MPa (vert), 0,4MPa (bleu), comportement de dilatation : lorsque un
augmente avec ut, comportement de contraction lorsque un diminue avec ut .............................................. 8
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1. Introduction
L’extraction dans un massif rocheux est un domaine qui nécessite beaucoup de travaux et beaucoup
d’investissements. Lors du développement de ces travaux, on fait face à plusieurs formations
géologiques. Chaque formation géologique présente des particularités physiques et mécaniques,
ce qui engendre des complexités dans le cadre de la stabilité. La plupart d’accidents dans les
excavations souterraines sont liés à un comportement imprévu ou mal compris du massif rocheux.
Le massif rocheux que nous avions analysé dans cette étude, est un massif rocheux fractures
aléatoirement. Ce dernier est un ensemble des roches présentant un réseau des fractures qui se sont
formés de façon aléatoire dans la roche. L Ces fractures peuvent varier en taille ; en orientation et
densité, ce qui rend le massif rocheux complexe et difficile à modéliser.
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2. METHODOLOGIE
En vue de réaliser cette étude, il a été question de :
Fabriquer une roche artificielle (à base de sable et d’un liant phénolique) qui reprend le
mieux la situation d’une roche fracturée aléatoirement.
Caractérisation du matériaux
Détermination de la possibilité ou non de d’indentification des incertitudes
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2.2.Caractérisation du matériau
En vue de caractériser le matériau sous-étude, il a été effectué quelques essais en laboratoire. Les
essais ont permis de déterminer les caractéristiques mécaniques et physiques de notre matériau.
Les essais rélisés ont été entre autres:
• Essai de compression uni axiale (pour déterminer la résistance à la compression uni
axiale : UCS)
• Essai de flexion (pour déterminer la résistance à la traction du matériau)
• Determination du module de Young
Il a été question de fabriquer des éprouvettes des dimensions (cylindre (D=38mm, H=76mm), et
barre (l=e=34mm, L=150mm)) ont été imprimés. Étant donné que le processus d’impression 3D
implique une éventuelle anisotropie mécanique, les spécimens sont imprimés dans trois
directions perpendiculaires X, Y et Z. la figure 3 nous présente ces éprouvettes.
2.3.Evaluation du prototype
L’équipement utilisé est un dispositif expérimental développé au laboratoire Geo-Ressources
consistant en un outil tri-axial à grande échelle d'un volume effectif de 2,25 m3 (L x L x H = 1,5
x 1,5 x 1 m) (Fig. 1). Des pressions et/ou déplacements contrôlés peuvent être appliqués dans les
trois directions spatiales via des vérins, sur 3 faces mobiles. Les faces horizontales restantes sont
fixes et équipées de fenêtres, où un outil d'excavation peut être utilisé pour forer des excavations
souterraines d'une section maximale.
En fonction du taux de liant à saturation (W) et du sens d'impression. En détail, UCS, σt et E
augmentent avec l'augmentation du taux de liant à saturation et les propriétés maximales sont
systématiquement mesurées pour les éprouvettes imprimées dans la direction Y, le comportement
du matériau est donc considéré comme anisotrope (égal à 10 × 10 cm2. La contrainte ultime et le
déplacement maximum appliqués sur les bords sont de 1,5 MPa et 10 cm. respectivement,
permettant ainsi de générer des champs de contraintes tridimensionnelles et de s'étendre à des
applications profondes.
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3. PRESENTATION ET INTERPRETATION DES REULTATS
La procédure métrologique étant respectée, nous a permis de réaliser les résultats que nous
présentons dans les paragraphes qui suivent.
Lors des essais de compression unie axiale, tous les échantillons sont chargés (déformation) au
taux contrôlé de 0,2 mm/s jusqu'à la rupture tandis qu'un taux de chargement de 0,1 mm/s ou 0,05
mm/s est appliquée lors des essais de flexion en trois points. Tous les échantillons sont testés à
température ambiante et après la même durée de conservation (deux mois). La résistance à la
compression uni axiale (UCS) est considérée comme la contrainte maximale que les éprouvettes
peuvent supporter pendant l'essai, et le module d'Young (E) comme la pente de la composante
linéaire de la courbe contrainte-axiale. La résistance à la traction (σt) du matériau est déterminée
avec un essai de flexion en trois points comme contrainte maximale à laquelle les éprouvettes
peuvent résister. Dans 90 % des cas, un comportement fragile est observé pour tous les échantillons
imprimés dans les directions X et Y, tandis que le comportement ductile est effectué pour Z.
Résultats confirmés que UCS, σt et E des spécimens 3DP sont hautement en fonction du taux de
liant à saturation (W) et du sens d'impression. En détail, UCS, σt et E augmentent avec
l'augmentation du taux de liant à saturation et les propriétés maximales sont systématiquement
mesurées pour les éprouvettes imprimées dans la direction Y, le comportement du matériau est
donc considéré comme anisotrope. Les figures 4 & 5 présentent ce comportement.
Figure 4 UCS et module de Young des échantillons 3DP en fonction du taux de liant (W)
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Figure 5 Résistance à la traction de la fonction de l’éprouvette 3DP du taux de liant (W)
Le calcul des facteurs d'échelle entre le modèle prototype et le modèle physique mis à l'échelle est
basé sur le théorème de Vaschy-Buckingham (Buckingham, 1914 ; Jaber, 2020), (Tableau 1) où
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Les joints construits ont subi 20 essais de cisaillement direct, avec une contrainte normale
constante égale à 0,4MPa, 0,8MPa et 1,2MPa. Les résultats préliminaires ont révélé trois
comportements en fonction de la contrainte normale appliquée :
à faible contrainte normale, environ 10 % de la valeur UCS, les aspérités avec la plus
grande longueur d'onde provoquent dilatation;
à une contrainte normale égale à 35 % de la valeur UCS, des fissures de traction et/ou de
glissement ont été observées dans et sous les aspérités de plus grande longueur d'onde, qui
se propagent dans la matrice intacte. Ces fissures se développent lors du processus de
cisaillement et conduisent à une fermeture des joints en association avec un écrasement des
aspérités et une déformation plastique de la matrice rocheuse ;
à contrainte intermédiaire normale égal à 25 % de la valeur UCS, les deux mécanismes ont
été observés conjointement. Il est à noter que les irrégularités (c'est-à-dire les petites
aspérités) ont tendance à être endommagées dans tous les cas. Ces mécanismes ont déjà été
observés sur les fractures naturelles.
Figure 6 Tests de courbes de cisaillement et de dilatation pour (H=0,5 et σ=0,75) à différentes
contraintes normales : 1,2MPa (rouge), 0,8MPa (vert), 0,4MPa (bleu), comportement de
dilatation : lorsque un augmente avec ut, comportement de contraction lorsque un diminue avec
ut
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4. CONCLUSION
Cette étude présente une nouvelle approche d'un modèle physique 3D à échelle réduite d'une masse
rocheuse fracturée stochastique explicite. Le 3DP basé sur un mélange de sable et de liant liquide
est adopté pour reproduire la masse rocheuse artificielle avec des paramètres géométriques et
mécaniques contrôlables.
Les paramètres mécaniques obtenus à partir d'essais de cisaillement, de compression et de traction
sur notre réplique sont traduits à l'échelle du prototype en appliquant des relations d'échelle. Les
résultats montrent que le jet de liant 3DP avec un taux de saturation du liant de 5 % reproduit avec
succès le comportement de la roche intacte et des joints et peut être utilisé pour créer un modèle
de masse rocheuse avec un facteur d'échelle allant jusqu'à 50. Plus loin, un ensemble de des tests
expérimentaux seront effectués sur des échantillons de cylindres 3DP plus grands présentant des
fractures explicites avant de réaliser le modèle physique. En ce qui concerne le système de
surveillance, une nouvelle procédure est en cours pour intégrer la fibre optique et le
De cette étude, il se tire deux conclusions que le modèle de sable avec liant phénolique est
adopté vu que ses propriétés mécaniques sont contrôlables et le taux de saturation de liant qui
reproduit avec succès le comportement de la roche intacte est évalué à 5%.
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BIBLIOGRAPHIE
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