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THÈME 1 : SCIENCES, CLIMAT ET SOCIÉTÉ.

Thème 1.1 : L’atmosphère terrestre et la vie.

Thème 1.1 : L’atmosphère terrestre et la vie.

 Question 1 : Comment se sont formées l’atmosphère primitive puis l’hydrosphère ?

L’atmosphère primitive a commencé à se former il y a 4,6 milliards d’années. Elle était alors très riche en N2,
CO2 et H2O (doc 1 p 8). La comparaison des gaz chondritiques et volcaniques actuels permet de conclure qu’elle
est issue d’un dégazage du manteau (slides 4 à 7 + doc 2 p 18).
L’eau qui constitue l’hydrosphère actuelle (ensemble des eaux océaniques, continentales et celles prises dans les
banquises) est issue de cette atmosphère primitive et d’apports extérieurs (météorites, comètes…) (doc 3 p
19).
Le refroidissement de la surface terrestre a permis la liquéfaction de l’eau présente à l’état de vapeur dans
l’atmosphère primitive (doc 4 p 19) et ainsi la formation de l’hydrosphère.
Les conditions de pression et de température présentent à la surface de la Terre rendent possible la présence
d’eau à l’état liquide ; elle-même indispensable à l’apparition, au maintien et au développement de la vie.

 Question 2 : En quoi la vie a-t-elle fait évoluer la composition de l’atmosphère ?

La composition de l’atmosphère a beaucoup évolué depuis sa formation (doc 1p20). Elle est désormais constituée
de 78% de N2, de 21% d’O2 et de traces d’autres gaz (dont H2O, CO2, CH4 et N2O).
La formation de fers rubanés (très riches en oxydes de fer) entre -3,8 Ga et – 2,0 Ga atteste de la présence d’une
grande quantité d’O2 dissout dans les océans à cette période (docs 2 et 3 p 20 + slides 12 à 14).
Cet O2 a été produit, à partir de – 3,5 Ga, par la première forme de vie connue : les cyanobactéries constituant
les stromatolites et réalisant la photosynthèse (docs 4 et 5 p 21 + slides 17 à 22).
Depuis – 2,2 Ga se sont formés en domaine continental des roches, des paléosols et des dépôts fluviatiles riches
en oxydes de fer. Dès lors, il n’y a plus eu formation de fers rubanés (slides 15 et 16). Ces formations attestent de
la présence d’une atmosphère oxydante (donc contenant de l’O2) à partir de cette période (slide 17).
L’O2 produit dans les océans a diffusé dans l’atmosphère à partir de -2,4 Ga. Sa concentration atmosphérique
actuelle a été atteinte il y a 500 Ma environ.
Les sources et les puits d’O2 atmosphérique sont aujourd’hui essentiellement liés aux êtres vivants
(photosynthèses et respiration) et aux combustions (doc 6 p 21).

 Question 3 : Comment l’oxygène protège-t-il la vie ?

Dans la stratosphère le rayonnement ultraviolet solaire provoque une dissociation des molécules d’O2. Les
atomes d’oxygène dissociés se combinent alors à des molécules d’O 2 pour former un nouveau gaz : l’ozone (O3)
(doc 1 p 22). L’ozone forme une couche permanente dont la concentration maximale se situe vers 30km d’altitude
(entre 20 et 30km) (doc 2 p 22).
Les UV (A, B et particulièrement les C) augmentent la fréquence d’apparition des mutations de l’ADN et donc
diminuent le taux de survie des cellules (doc 4 p 22 + slide 28).
Or l’ozone absorbe, comme l’ADN, la totalité des UV-C et une partie des UV-B. Ces derniers n’atteignent donc
pas les êtres vivants (doc 3 p 22 + slide 27).
Donc l’O2, produit par les premières formes de vie aquatique (protégées des effets des UV par l’eau), a notamment
permis la formation d’une couche d’ozone stratosphérique qui protège désormais tous les êtres vivants des effets
mutagènes des UV (slide 29 et 30).

 Question 4 : En quoi l’Homme perturbe-t-il le cycle du carbone ?

À l’échelle des temps géologiques, la teneur atmosphérique en CO2 a globalement diminué (doc 3 p 23) grâce
notamment à la formation de combustibles fossiles (charbons, gaz, pétrole) en particulier au carbonifère et à la
précipitation des carbonates de calcium (docs 2 et 3 p 25 + slides 38).
Le cycle du carbone se caractérise par des échanges à courts terme (minute-années) entre différents réservoirs
(atmosphère, sol, océan, biosphère) et d’autres à très long terme (Ma) (sol, roches, océans…) (docs 1,3 et 4 p
24-25 + animation).
Les flux entre ces différents réservoirs, quantifiés en tonnes/an, s’ils sont équilibrés, maintiennent constantes les
quantités de carbone au sein ceux-ci.
Or depuis le début de l’ère industrielle la teneur atmosphérique en CO2 a fortement augmenté du fait de
l’utilisation des combustibles fossiles (gaz, charbon, pétrole), de la déforestation et de la production de ciment
(slides 40 et 41).
Ces émissions anthropiques perturbent le cycle du carbone car le flux de carbone vers l’atmosphère est
nettement plus important que la formation des combustibles fossiles à partir d’êtres vivants (piégeage) (doc 4 p
25).
L’effet de serre induit par ce CO2 est en partie responsable du réchauffement climatique actuel.
L’effet « tampon » prodigué par les océans et la végétation a limité ce réchauffement, mais il tend désormais à
s’atténuer (slide 42 + animation).
Mme Nicolle
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